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La protection de la couche d'ozone : chaque initiative compte

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qui appauvrissent <strong>la</strong> <strong>couche</strong> d’ozone (SAO), connues dans le <strong>la</strong>ngage du<br />

Protocole sous le nom <strong>de</strong> « substances contrôlées ». Lors <strong>de</strong> réunions qui se<br />

sont tenues à Londres et à Copenhague en 1990 et en 1992, les contrôles<br />

ont été renforcés et é<strong>la</strong>rgis afin <strong>de</strong> couvrir d’autres produits chimiques. Au lieu<br />

d’une simple réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> production et <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> cinq CFC<br />

et <strong>de</strong> trois halons, le Protocole exige maintenant que les pays développés<br />

éliminent 15 CFC, 3 halons, 34 HBFC, le tétrachlorure <strong>de</strong> carbone et le<br />

méthyle chloroforme. Un p<strong>la</strong>nning <strong>de</strong> réduction à long terme, qui conduit<br />

également à une élimination complète, a été décrété pour 40 HCFC. Lors <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> septième réunion <strong>de</strong>s Parties, il a été décidé que <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s substances<br />

contrôlées serait maintenant étendue au bromure <strong>de</strong> méthyle.<br />

Les Parties du Protocole <strong>de</strong> Montréal se sont mises d’accord pour réduire<br />

puis éliminer l’utilisation <strong>de</strong>s SAO avant que <strong>de</strong>s substituts et <strong>de</strong>s<br />

technologies alternatives soient <strong>la</strong>rgement disponibles. Cette stratégie s’est<br />

révélée positive. Les industriels et les fabricants ont déjà développé <strong>de</strong>s<br />

substances et <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement pour presque toutes les<br />

anciennes utilisations <strong>de</strong>s SAO, et <strong>de</strong> nombreux pays sont en voie<br />

d’éliminer complètement l’usage <strong>de</strong>s SAO.<br />

En reconnaissant le besoin <strong>de</strong> développement économique <strong>de</strong>s pays en<br />

développement et leur utilisation historiquement assez basse <strong>de</strong> CFC, le<br />

Protocole <strong>de</strong> Montréal leur octroie une « pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> grâce » <strong>de</strong> dix ans <strong>de</strong><br />

plus que celle <strong>de</strong>s pays développés pour mettre en p<strong>la</strong>ce les mesures <strong>de</strong><br />

réduction et d’élimination <strong>de</strong>mandées par le Protocole. En outre, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

réunion <strong>de</strong> 1990 à Londres, les Parties ont créé un mécanisme financier<br />

dont le but est <strong>de</strong> fournir une ai<strong>de</strong> financière et technique aux programmes<br />

<strong>de</strong> <strong>protection</strong> <strong>de</strong> l’ozone dans les pays en développement. Pour avoir droit<br />

au soutien du mécanisme financier, les Parties doivent être <strong>de</strong>s pays en<br />

développement et doivent consommer moins <strong>de</strong> 0,3kg <strong>de</strong> substances<br />

contrôlées par personne et par an. Plus <strong>de</strong> 100 pays entrent dans ces<br />

critères ; ils sont appelés pays <strong>de</strong> « l’article 5 » car leur statut est défini<br />

dans l’article 5 du Protocole <strong>de</strong> Montréal.<br />

Comment les substances qui appauvrissent <strong>la</strong> <strong>couche</strong> d’ozone sont-elles<br />

éliminées ?<br />

De nombreuses solutions <strong>de</strong> rechange existent pour les anciennes<br />

utilisations <strong>de</strong>s SAO, mê<strong>la</strong>nt à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong>s substituts chimiques et <strong>de</strong>s<br />

technologies alternatives. En ce qui concerne les utilisations existantes <strong>de</strong>s<br />

SAO, <strong>la</strong> réduction à court terme <strong>de</strong>s émissions passe tout d’abord par <strong>la</strong><br />

conservation, <strong>la</strong> récupération, le recyc<strong>la</strong>ge et <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s fuites.<br />

Dans <strong>la</strong> réfrigération et <strong>la</strong> climatisation, <strong>la</strong> principale alternative aux SAO<br />

est l’utilisation <strong>de</strong> frigorigènes sans CFC tels certains hydrocarbures ou<br />

■ 24 ■<br />

<strong>La</strong> <strong>protection</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>couche</strong> d’ozone : <strong>chaque</strong> <strong>initiative</strong> <strong>compte</strong>

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