Guy Le Querrec est un maître <strong>de</strong> la photographie, membre <strong>de</strong> la prestigieuse ag<strong>en</strong>ce Magnum Photo, observateur privilégié <strong>de</strong>s grands musici<strong>en</strong>s et grands mom<strong>en</strong>ts du <strong>Jazz</strong>. Pour la première fois dans la Métropole et <strong>en</strong> Rhône-Alpes, le <strong>Fort</strong> du Bruissin prés<strong>en</strong>te <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses plus belles expositions sur le mon<strong>de</strong> du jazz qu’il fréqu<strong>en</strong>te <strong>de</strong>puis les années 60 ; «<strong>Jazz</strong>, jour et nuit», 55 photographies dévoilant la vie <strong>de</strong>s plus grands musici<strong>en</strong>s <strong>de</strong> jazz et la plus réc<strong>en</strong>te concernant exclusivem<strong>en</strong>t «Miles Davis». Le «griot» du jazz dont les photographies sont une forme déterminante <strong>de</strong> la patrimonialisation du jazz t<strong>en</strong>d un miroir à la famille du jazz tout <strong>en</strong> lui proposant une narration singulière. «Être jazz c’est avant tout une manière <strong>de</strong> vivre, <strong>de</strong> se prom<strong>en</strong>er sur le fil du hasard pour attraper une étoile filante, une façon d’aller à la r<strong>en</strong>contre d’un imaginaire qui conti<strong>en</strong>t toujours l’improvisation, la curiosité, qui oblige à écouter les autres, à les voir, à être disponible pour mieux les raconter <strong>en</strong> manifestant sa propre poésie.» (Guy Le Querrec) «<strong>Jazz</strong>, jour et nuit» est un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux événem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> coopération culturelle, avec la rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Tigran Hamasyan, <strong>en</strong>tre <strong>Jazz</strong> à Vi<strong>en</strong>ne et <strong>Fort</strong> <strong>en</strong> <strong>Jazz</strong>. Ils sont sout<strong>en</strong>us dans le cadre <strong>de</strong> la résonance jazz du Pôle Métropolitain qui compr<strong>en</strong>d le Grand Lyon, Saint-Éti<strong>en</strong>ne Métropole, la Communauté d’Agglomération Portes <strong>de</strong> l’Isère (CAPI) et Vi<strong>en</strong>nAgglo. Les expositions «Miles Davis» Cette exposition coproduite par la médiathèque Carré d’Art <strong>de</strong> Nîmes et le Festival «<strong>Jazz</strong> à Nîmes» compr<strong>en</strong>d 8 photographies majeures du musici<strong>en</strong>, prises à l’occasion <strong>de</strong> concerts. Guy Le Querrec était <strong>en</strong>core amateur quand il photographia pour la première fois Miles Davis. C’était le jeudi 1er octobre 1964, à la Salle Pleyel à Paris. Il va le retrouver à plusieurs reprises dans son viseur, côté scène et côté coulisse (aéroports, hôtels, loges), notamm<strong>en</strong>t le jeudi 19 juillet 1984 au 9ème International <strong>Jazz</strong> Festival <strong>de</strong> Nîmes. Miles Davis n’a pas échappé à son objectif, dont ses plus beaux portraits sont issus. «<strong>Jazz</strong>, jour et nuit» Cette exposition se prés<strong>en</strong>te comme une chronique régulière et <strong>de</strong>nse du mon<strong>de</strong> du jazz qu’il fréqu<strong>en</strong>te <strong>de</strong>puis les années 1960 : Art Blakey, Miles Davis, Thelonious Monk... Elle est construite suivant cinq thématiques : plaisir <strong>de</strong> jouer et les amis (complicité, jeux <strong>de</strong> scène, être habité par le jazz), les musici<strong>en</strong>s <strong>en</strong> tournée (les aéroports et les gares, les bagages), les répétitions (la solitu<strong>de</strong>, le réglage <strong>de</strong>s instrum<strong>en</strong>ts, répéter n’importe où), la conc<strong>en</strong>tration avant et p<strong>en</strong>dant le concert (le stress, le souti<strong>en</strong> <strong>de</strong>s amis), le concert (les formations, les lieux et leur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t). En effet, ce qui intéresse Guy Le Querrec ce n’est pas simplem<strong>en</strong>t la musique mais aussi tout ce qui se passe autour du musici<strong>en</strong> : le contexte, le décor... On voit ainsi transparaître le tal<strong>en</strong>t <strong>de</strong> celui qui a su parfois se faire très discret pour saisir <strong>de</strong>s instants <strong>de</strong> vie, faits parfois d’inquiétu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s instants partagés avec les amis ou emportés dans la frénésie <strong>de</strong>s concerts. Commissaire : Andrea Rodriguez Novoa L’exposition est réalisée <strong>en</strong> collaboration avec Magum Photos. Remerciem<strong>en</strong>ts à Stéphane Kochoyan, Directeur <strong>de</strong> l’EPIC <strong>Jazz</strong> à Vi<strong>en</strong>ne. 10 <strong>de</strong>s r<strong>en</strong><strong>de</strong>z-vous inédits pour découvrir l’exposition : Prom<strong>en</strong>a<strong>de</strong>s musicales «jazz et photos» : * le jour du vernissage : 11 mai 2012 à partir <strong>de</strong> 18h30 avec Lionel Martin (sax) * visite combinée découverte du fort militaire avec une gui<strong>de</strong>-confér<strong>en</strong>cière + prom<strong>en</strong>a<strong>de</strong> musicale dans le cadre <strong>de</strong> «Prom<strong>en</strong>ons-nous dans le Grand Lyon» <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec l’Office du Tourisme du Grand Lyon : dimanche 10 juin avec Louis Sclavis (clarinettes), dimanche 1er juillet avec Jean Méreu (trompette) <strong>de</strong> 15h à 17h (5 € - sur réservation au 04 72 77 69 69 soit via www.monweek<strong>en</strong>dalyon.com/visites) * prom<strong>en</strong>a<strong>de</strong> musicale seule : dimanche 10 juin à 17h avec Louis Sclavis (clarinettes), dimanche 1er juillet à 17h avec Jean Méreu (trompette), dimanche 8 juillet à 15h et à 17h avec Fred Rou<strong>de</strong>t (trompette) (gratuit – sur réservation au 04 72 13 71 00) pour les scolaires <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> avec Arnaud Jourdy (sax) les 24 mai et 4 juin. R<strong>en</strong>contre avec Guy Le Querrec samedi 12 mai à 15h30 au <strong>Fort</strong> du Bruissin et v<strong>en</strong>dredi 15 juin à 14h30 au <strong>Fort</strong> du Bruissin (scolaire) et à la médiathèque <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> samedi 16 juin à 15h30. Et le photos-concert «Roots Africaines» avec Christophe Marguet, Louis Sclavis et H<strong>en</strong>ri Texier samedi 16 juin à 20h30 à l’IRIS dans le cadre du Festival «<strong>Fort</strong> <strong>en</strong> <strong>Jazz</strong>».
© Guy Le Querrec / Miles Davis. Festival «<strong>Jazz</strong> sur son 31». Toulouse. 1987 11 1ère résonance samedi 12 mai > v<strong>en</strong>dredi 13 juillet <strong>Fort</strong> du Bruissin <strong>Jazz</strong>, jour et nuit I Guy Le Querrec/Magnum Photos