DP_2013_dossier de presse2011 - Mairie de Francheville
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© Sébastien Belloir<br />
© Roberto Cifarelli © Fred Thomas<br />
© Julien Mignot<br />
Django Reinhardt,<br />
Swing <strong>de</strong> Paris<br />
Matt Bianco<br />
Bumcello<br />
Jean-Charles Richard<br />
Thomas Enhco<br />
Bojan Z solo<br />
Paolo Fresu - Omar Sosa<br />
Ninine Garcia trio invite<br />
Fiona Monbet<br />
Kellylee Evans<br />
Eric Legnini<br />
& the Afro Jazz Beat<br />
The Lost Fingers<br />
Orchestre du Grand Escalier I<br />
Imperial Pulsar I<br />
Les P’tits Loups du Jazz I<br />
Fête <strong>de</strong> la musique I ...
SOMMAIRE<br />
Éditos 3<br />
Le Club <strong>de</strong>s partenaires “Gilles Pardi” 5<br />
24 ème ÉDITION DE FORT EN JAZZ 7<br />
L’exposition événement au Fort du Bruissin<br />
Django Reinhardt, Swing <strong>de</strong> Paris 8<br />
2 ème résonance entre Jazz à Vienne et Fort en Jazz<br />
une adaptation <strong>de</strong> l’exposition organisée par la cité <strong>de</strong> la Musique, Paris<br />
La rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />
Jean-Charles Richard & l’orchestre du Grand Escalier 13<br />
Les concerts<br />
à l’IRIS du 1 er au 16 Juin 15<br />
Le concert du clôture<br />
au Fort du Bruissin le 23 juin 40<br />
Fort pratique 44<br />
Fort en écoresponsabilité<br />
Tarifs, accès<br />
Média pratique<br />
L’équipe<br />
Fort en JAZZ<br />
1er > 23 juin <strong>2013</strong><br />
<strong>Francheville</strong><br />
contact presse Françoise Dumas 04 72 16 35 68<br />
fdumas@mairie-francheville69.fr<br />
www.fortenjazz.fr l 06 15 49 26 99
<strong>Francheville</strong> swingue !<br />
Pour la 24ème édition <strong>de</strong> Fort en Jazz, <strong>Francheville</strong> ouvre ses portes au Jazz. Les entrées sont multiples afin <strong>de</strong> permettre<br />
à toutes et à tous d'accé<strong>de</strong>r en toute liberté à cette musique. Concerts, expositions, rencontres avec le public, rési<strong>de</strong>nces<br />
d'artistes, pratiques artistiques, sont les multiples clés proposées par Fort en Jazz.<br />
Le festival débutera par une nouvelle résonance du Pôle Métropolitaine avec Jazz à Vienne par l'exposition au Fort du<br />
Bruissin "Django Reinhardt, Swing <strong>de</strong> Paris" à l'occasion du 60 ème anniversaire <strong>de</strong> sa mort. Cette exposition est l'adaptation<br />
<strong>de</strong> celle organisée par la Cité <strong>de</strong> la musique à Paris, fin 2012.<br />
Enfant <strong>de</strong> la balle, né à l’arrière d’une roulotte, qui grandit dans les bas-fonds <strong>de</strong> la «Zone» aux portes <strong>de</strong> Paris, Django<br />
Reinhardt (1910-1953) est considéré comme le premier grand soliste <strong>de</strong> l’histoire du jazz à la guitare. Son style est à l’origine<br />
du jazz dit «manouche», genre musical qui fait désormais partie intégrante du patrimoine culturel français et universel. Elle<br />
résonne d'autant plus à <strong>Francheville</strong> qui, <strong>de</strong>puis plusieurs années, a ouvert en partenariat avec Sainte-Foy-les-Lyon et le<br />
Grand Lyon une aire d'accueil <strong>de</strong>s gens du voyage.<br />
Un parcours culturel préparé en partenariat avec l'Education Nationale permettra aux scolaires <strong>de</strong> découvrir à la<br />
médiathèque le jazz manouche et la guitare puis <strong>de</strong> se rendre au Fort du Bruissin pour visiter l'exposition. L'association les<br />
Amis <strong>de</strong> la Bibliothèque a également souhaité cette année s'associer à Fort en Jazz en continuité avec son cycle <strong>de</strong><br />
conférence sur le jazz par leur participation au concert <strong>de</strong> Jazz manouche et la visite <strong>de</strong> l'exposition.<br />
Les concerts à l'IRIS présenteront le jazz dans sa gran<strong>de</strong> diversité à <strong>de</strong>s tarifs modérés pour permettre l'accès au plus grand<br />
nombre avec la reconduction <strong>de</strong>s "concerts-rencontre" permettant au public <strong>de</strong> découvrir un artiste <strong>de</strong> talent pour<br />
seulement 12 € avec un moment d'échange convivial après le concert. Le soutien aux artistes et projets innovants se<br />
poursuit par l'accueil en rési<strong>de</strong>nce durant une semaine <strong>de</strong> l'orchestre du Grand Escalier dirigé par Jean-Charles Richard et<br />
une rencontre avec les collégiens est proposée. Les musiciens amateurs et artistes en herbe ont également leur place à Fort<br />
en Jazz grâce au partenariat avec l'association "Ecole <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong>" et les scolaires franchevillois qui<br />
produiront le projet musical "les P'tits Loups du Jazz" à la fois à l'IRIS le 9 juin mais également sur la scène <strong>de</strong> Cybèle <strong>de</strong><br />
Jazz à Vienne le 29 juin qui a accepté chaleureusement <strong>de</strong> les accueillir.<br />
Bon festival à toutes et à tous !<br />
Cyril Kretzschmar<br />
Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Régie Culturelle Fort du Bruissin<br />
René Lambert<br />
Maire <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong><br />
Mes 10 ans à Fort en Jazz !<br />
A l’orée <strong>de</strong> mes 10 ans <strong>de</strong> programmation du festival Fort en Jazz, je crois que d’un festival à l’autre une ligne directrice s’est<br />
<strong>de</strong>ssinée peu à peu sans qu’elle soit énoncée clairement. Le jazz est une musique sans frontières qui a bien raison <strong>de</strong> ne pas<br />
se laisser enfermer dans un «genre musical». A cet égard, les musiciens accueillis représentent tous les jazz. Ils ont pour trait<br />
commun <strong>de</strong> rester fidèles à l’esprit et à la démarche <strong>de</strong> cette musique qui est ouverte aux musiques d’hier et d’aujourd’hui sans<br />
relativisme culturel. Le génie <strong>de</strong>s musiciens <strong>de</strong> jazz et leur singularité rési<strong>de</strong> au sein du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la musique dans leur créativité<br />
qui s’appuie sur trois compétences <strong>de</strong> base : composition, interprétation et improvisation. Programmer Fort en Jazz c’est<br />
chaque année proposer d’i<strong>de</strong>ntifier dans l’actualité du jazz qui est à l’avant-gar<strong>de</strong> et le plus pertinent.<br />
Le choix est fait... au public d’en juger sur scène.<br />
3<br />
Valérie Brujas<br />
Directrice du festival et <strong>de</strong> la Régie Culturelle Fort du Bruissin<br />
éditos
4<br />
<strong>Francheville</strong>
Le Festival «Fort en Jazz» organisé et<br />
géré par la régie culturelle «Fort du<br />
Bruissin» est soutenu par la commune<br />
<strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> qui est le premier<br />
partenaire public. Le Département du<br />
Rhône, la Région Rhône-Alpes et le<br />
Grand Lyon, figurent également parmi<br />
ceux-ci.<br />
«Notre club est à l'image <strong>de</strong> la<br />
programmation du festival : éclectique !<br />
Nous sommes partenaires publics ou<br />
privés, grands groupes ou petits<br />
commerces, Franchevillois ou<br />
Rhônalpins...<br />
Dès l'origine du festival, <strong>de</strong>s entreprises<br />
privées ont souhaité apporter leur<br />
concours à cette manifestation d'intérêt<br />
général, afin <strong>de</strong> participer au<br />
développement culturel <strong>de</strong> la commune<br />
et notamment soutenir la création et la<br />
diffusion du jazz.<br />
L'ensemble <strong>de</strong>s mécènes et parrains<br />
sont regroupés au sein d'un groupe<br />
informel, sans personnalité juridique,<br />
intitulé «Le Club <strong>de</strong>s Partenaires Gilles<br />
Pardi», nom <strong>de</strong> son fondateur.<br />
A travers ce soutien, les partenaires<br />
affirment leur intérêt pour<br />
l'environnement culturel, social et<br />
territorial <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong><br />
à laquelle ils souhaitent associer<br />
fortement leur image.<br />
Nos motivations sont également très<br />
diverses : amour du jazz pour les uns,<br />
ancrage local pour d'autres, soutien à la<br />
culture ou présence économique forte à<br />
<strong>Francheville</strong>...<br />
Il y a cependant une chose qui nous<br />
rassemble : le plaisir <strong>de</strong> participer à<br />
l'aventure <strong>de</strong> ce festival <strong>de</strong> qualité. C'est<br />
pour nous un temps fort <strong>de</strong> l'année,<br />
auquel nous sommes fiers <strong>de</strong> convier les<br />
personnes qui comptent pour nos<br />
structures : clients, partenaires, salariés,<br />
actionnaires...<br />
L'équipe du festival nous surprend<br />
chaque année avec <strong>de</strong>s surprises dans la<br />
programmation, les lieux, les<br />
évènements, les publics.<br />
5<br />
Le club <strong>de</strong>s Partenaires<br />
“Gilles Pardi”
© Roberto Cifarelli<br />
© Fred Thomas<br />
© Julien Mignot<br />
© Sébastien Belloir<br />
7
Django Reinhardt, Swing <strong>de</strong> Paris,<br />
exposition événement au Fort du Bruissin<br />
Le Fort du Bruissin <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> présente l’exposition Django Reinhardt, Swing <strong>de</strong> Paris produite à<br />
l’occasion du 60e anniversaire <strong>de</strong> la mort du guitariste.<br />
Enfant <strong>de</strong> la balle né à l’arrière d’une roulotte, qui grandit dans les bas-fonds <strong>de</strong> la «Zone» aux portes <strong>de</strong> Paris,<br />
Django Reinhardt (1910-1953) est considéré comme le premier grand soliste <strong>de</strong> l’histoire du jazz à la guitare.<br />
Son style, par imitation, est à l’origine du jazz dit «manouche», genre musical qui fait désormais partie<br />
intégrante du patrimoine culturel français et universel.<br />
Le Pôle Métropolitain<br />
L’exposition est soutenue dans le cadre <strong>de</strong> la résonance jazz du Pôle Métropolitain entre les<br />
festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz Composé du Grand Lyon, <strong>de</strong> Saint-Étienne Métropole, <strong>de</strong><br />
ViennAgglo et <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération Portes <strong>de</strong> l’Isère (CAPI), ce nouvel espace <strong>de</strong><br />
projet qui réunit près <strong>de</strong> 2 millions d’habitants et compte 1 million d’emplois, et dont le but<br />
principal est l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s citoyens se donne l’opportunité <strong>de</strong> peser<br />
davantage dans une économie européenne et mondiale, organisée autour <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />
métropoles telles que Londres, Barcelone, Milan ou Berlin.<br />
La culture est un domaine clairement i<strong>de</strong>ntifié comme axe <strong>de</strong> la coopération <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong><br />
l’ensemble métropolitain afin <strong>de</strong> renforcer la synergie <strong>de</strong>s événements, encourager les échanges<br />
entre les acteurs culturels et les habitants <strong>de</strong> la métropole, favoriser le sentiment d’appartenance<br />
à un même bassin <strong>de</strong> vie.<br />
Une adaptation <strong>de</strong> l’exposition organisée par la Cité <strong>de</strong> la musique, Paris 2012.<br />
Une résonance jazz entre les festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz soutenue par le Pôle Métropolitain<br />
Vernissage : le samedi 13 avril à 11h<br />
Exposition : du 13 avril au 14 juillet <strong>2013</strong><br />
Commissaire : Vincent Bessières<br />
«Django Reinhardt, le fils <strong>de</strong> l’air»<br />
Enfant <strong>de</strong> la balle né à l’arrière d’une roulotte, aristocrate du swing grandi dans les bas-fonds <strong>de</strong> la<br />
«Zone», Django Reinhardt (1910-1953), «fils <strong>de</strong> l’air» comme se plaisait à le décrire Jean Cocteau, a<br />
conquis aussi bien les intellectuels férus <strong>de</strong> jazz que les danseurs <strong>de</strong>s bals canailles ou la clientèle chic<br />
<strong>de</strong>s cabarets sélects, grâce à la magie <strong>de</strong> sa guitare.<br />
8<br />
Django Reinhardt a fasciné ses contemporains par la manière dont son éclatante virtuosité a triomphé<br />
<strong>de</strong> son handicap, faisant oublier qu’il avait perdu l’usage <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux doigts dans l’incendie <strong>de</strong> sa roulotte,<br />
à l’âge <strong>de</strong> dix-huit ans.<br />
Prenant la tête, avec le violoniste Stéphane Grappelli, du Quintette du Hot Club <strong>de</strong> France, il a donné<br />
naissance à un nouveau style <strong>de</strong> jazz : le jazz manouche. En effet, évoquer le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> Django<br />
Reinhardt et son association avec Stéphane Grappelli ne peut se faire sans replacer son histoire dans<br />
le contexte plus général <strong>de</strong> l’acclimatation du jazz en France dans l’entre-<strong>de</strong>ux-guerres qui fit <strong>de</strong> Paris<br />
une <strong>de</strong>s capitales mondiales du genre.<br />
Ce musicien est le premier grand soliste <strong>de</strong> l’histoire du jazz qui ne soit pas américain et qui a acquis<br />
une aura internationale. C’est aussi l’un <strong>de</strong>s tout premiers à imposer la guitare comme instrument<br />
lea<strong>de</strong>r au sein d’une musique où elle était marginale car confinée à une position d’accompagnement.<br />
Le son <strong>de</strong> Django Reinhardt, la puissance <strong>de</strong> son jeu, la vivacité <strong>de</strong> son attaque, sont re<strong>de</strong>vables à un<br />
instrument, la guitare selmer dite Maccaferri, conservée dans les collections du musée <strong>de</strong> la Musique<br />
qui est un chef-d’œuvre <strong>de</strong> la lutherie française.<br />
«Django est le héros d’un peuple», écrit très justement Alain Antonietto, spécialiste <strong>de</strong> l’histoire du<br />
guitariste. Il est le plus illustre représentant <strong>de</strong> la culture tsigane, et <strong>de</strong> ce peuple musicien qui, <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong><br />
à l’Andalousie, <strong>de</strong> l’Europe <strong>de</strong> l’Est aux Flandres, a souvent eu la musique pour tout bagage. Consacrer<br />
une exposition à Django, c’est aussi rendre hommage aux Tsiganes (Gitans, Roms, Manouches) qui ont<br />
eu à endurer pendant <strong>de</strong>s décennies discrimination et persécutions, et à leur musique qui nourrit<br />
l’apprentissage musical <strong>de</strong> Django.<br />
Le jazz manouche reste très populaire en France comme l’illustrent plusieurs manifestations<br />
récurrentes : festival Django-Reinhardt à Samois-sur-Seine, festival Les Nuits manouches à l’Alhambra<br />
à Paris, Gypsy Lyon Festival et Festival <strong>de</strong> la Roulotte à Chambéry...<br />
Fort en Jazz et Jazz à Vienne proposeront cette année <strong>de</strong>s soirées dédiées au jazz manouche.<br />
D'après une scénographie et un <strong>de</strong>sign graphique conçus par Patrick Bouchain<br />
et Doc Levin pour Paris.<br />
Remerciements à Stéphane Kochoyan, Directeur <strong>de</strong> l’EPIC Jazz à Vienne.
L’exposition événement<br />
2 ème résonance jazz du Pôle métropolitain<br />
entre Jazz à Vienne et Fort en Jazz
Le commissariat <strong>de</strong> l’exposition a été confié à Vincent Bessières<br />
Né à Toulouse en 1974, Vincent Bessières est agrégé <strong>de</strong> lettres mo<strong>de</strong>rnes. Il est le commissaire<br />
<strong>de</strong> l’exposition We Want Miles, Miles Davis : le jazz face à sa légen<strong>de</strong> présentée à la Cité <strong>de</strong> la<br />
musique (automne 2009), et reprise au Musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Montréal (printemps 2010), puis<br />
au Brésil, à Rio <strong>de</strong> Janeiro et São Paulo (été-automne 2011). Journaliste, il a été rédacteur en chef<br />
adjoint du magazine Jazzman, chroniqueur sur France Musique et collabore désormais à Jazz<br />
News. Il a également été conseiller artistique associé <strong>de</strong> l’émission Studio 5 sur France 5. Pour le<br />
département Pédagogie <strong>de</strong> la Cité <strong>de</strong> la musique, il a assuré la conception et la coordination<br />
éditoriale du contenu relatif au jazz figurant sur le portail <strong>de</strong> la nouvelle Médiathèque où, <strong>de</strong>puis<br />
2006, il anime un collège sur le jazz contemporain. En 2011, il a réalisé pour le compte du<br />
magazine L’Express un numéro hors série «Un siècle <strong>de</strong> jazz».<br />
Il a choisi d’exposer l’histoire <strong>de</strong> Django Reinhardt en conservant le parcours chronologique<br />
découpé en 7 parties :<br />
L’enfance tsigane, <strong>de</strong> la route à la Zone (1910-1924)<br />
Paris musette (1924-1928)<br />
De La Java au jazz (1928-1933)<br />
Jazz hot ! (1934-1939)<br />
Nuages : swing sous l’Occupation (1940-1944)<br />
Rêves d’Amérique (1944-1950)<br />
Nuits <strong>de</strong> Saint-Germain-<strong>de</strong>s-Prés (1951-1953)<br />
D'après une scénographie et un <strong>de</strong>sign graphique conçus par Patrick Bouchain<br />
Conception scénographique © Agence Construire et Reconstruire, 2012<br />
Conception graphique © Doc Levin, 2012<br />
Reconnu pour son expertise et ses créations dans le domaine <strong>de</strong>s architectures noma<strong>de</strong>s,<br />
conçues pour accueillir du public et <strong>de</strong>s projets muséographiques, Patrick Bouchain compte<br />
parmi ses principales réalisations le théâtre équestre Zingaro à Aubervilliers, le pavillon français à<br />
la Biennale d’architecture <strong>de</strong> Venise <strong>de</strong> 2006, le chapiteau <strong>de</strong> l’École nationale <strong>de</strong>s arts du cirque<br />
et plus récemment, le Centre Pompidou mobile.<br />
Fidèle à cet esprit noma<strong>de</strong>, la scénographie originelle <strong>de</strong> l’exposition est partiellement reprise et<br />
mise en espace au Fort du Bruissin. Une sélection <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s «tables-vitrines» présenteront <strong>de</strong>s<br />
documents (photographies, programmes, lettres...) et <strong>de</strong>s cabines d’écoute permettront <strong>de</strong><br />
redécouvrir la musique <strong>de</strong> Django. Autour <strong>de</strong> celles-ci, <strong>de</strong>s photographies, films, affiches et<br />
peintures constituent un univers qui se veut chaleureux et convivial. L’exposition sera présentée<br />
sur 400 m2 avec un espace dédié aux enfants.<br />
Le Fort du Bruissin<br />
Édifié après la guerre <strong>de</strong> 1870 par le Général Séré <strong>de</strong> Rivières, appelé le «Vauban du XIXème<br />
siècle», le Fort du Bruissin appartient au système <strong>de</strong> défense <strong>de</strong> la frontière Est <strong>de</strong> la France et<br />
tout particulièrement <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Lyon. Ce fort enterré <strong>de</strong> plus 3000 m² s’inscrit dans un espace<br />
boisé <strong>de</strong> 10 ha. Après une réhabilitation menée par la ville <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> en partenariat avec<br />
l’Etat, la Région Rhône-Alpes et le Département du Rhône, il accueille <strong>de</strong>puis 2008 lieu culturel<br />
ouvert au public conjuguant art, nature et patrimoine.<br />
<strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous inédits pour découvrir l’exposition :<br />
10<br />
Samedi 13 avril / Fort du Bruissin <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong><br />
11h > vernissage <strong>de</strong> l’exposition<br />
15h > présentation publique <strong>de</strong> la programmation <strong>de</strong> la 24 ème édition du festival Fort en Jazz<br />
16h > rencontre entre Vincent Bessières, commissaire <strong>de</strong> l’exposition et le public.<br />
Tous les dimanches du 14 avril au 14 juillet / Fort du Bruissin <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong><br />
16h > visite découverte en famille <strong>de</strong> l’exposition avec jeu multimédia ou contes ou séances<br />
musicales : 3€ tarif unique sur réservation au 04 72 13 71 02<br />
sur ren<strong>de</strong>z-vous > visites guidées à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s groupes et <strong>de</strong>s scolaires<br />
> Visite combinée découverte du fort militaire avec une gui<strong>de</strong>-conférencière et <strong>de</strong> l’exposition<br />
dans le cadre <strong>de</strong> «Promenons-nous dans le Grand Lyon» en partenariat avec l’Office du Tourisme<br />
du Grand Lyon<br />
7€ - sur réservation au 04 72 77 69 69 soit via www.lyon-france.com (rubrique visites)<br />
Samedi 15 juin / 20h30 / IRIS <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong><br />
> Soirée Jazz Manouche dans le cadre <strong>de</strong> la 24ème édition du Festival «Fort en Jazz» avec Ninine<br />
Garcia trio invite Fiona Monbet (violon)<br />
Dimanche 23 juin / 16h - Fort du Bruissin <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> - tarif unique 12€ - gratuit pour les jeunes <strong>de</strong><br />
moins <strong>de</strong> 15 ans<br />
> concert <strong>de</strong>s «The Lost Fingers» (Canada) - la Caravan’Jazz <strong>de</strong> Jazz à Vienne fait étape au Fort<br />
du Bruissin<br />
Mardi 2 juillet / 20h30 / Théâtre Antique <strong>de</strong> Vienne<br />
> Et aussi une soirée au Théâtre Antique <strong>de</strong> Vienne dans le cadre du 33 ème festival Jazz à Vienne
Portrait <strong>de</strong> Django Reinhardt, Aquarium, New York, N.Y., 1946. Coll. Library of Congress / William P. Gottlieb<br />
11<br />
samedi 13 avril > dimanche 14 juillet<br />
Fort du Bruissin<br />
Django Reinhardt, Swing <strong>de</strong> Paris
Avec Jean-Charles Richard et l'orchestre du « Grand Escalier », il y a <strong>de</strong>s talents dans l'air ! Il y a tout<br />
d'abord le maître, Jean-Charles Richard, un <strong>de</strong>s acteurs les plus vivifiants <strong>de</strong> la scène jazz européenne,<br />
doublé d’un improvisateur et d’un saxophoniste éclatant. La plateforme «Jazz(s)RA» à laquelle adhère<br />
«Fort en Jazz» lui a confié <strong>de</strong> multiples projets dont la constitution d'un orchestre régional. Il y ensuite la<br />
nouvelle génération <strong>de</strong> musiciens talentueux «ma<strong>de</strong> in Rhône-Alpes» qui constitue l'orchestre et<br />
concocte une musique nouvelle intitulée «Génération Y», créative nourrie d'improvisations, <strong>de</strong> tradition et<br />
<strong>de</strong> sonorités éclatantes. Il y a enfin, un lieu, l'IRIS à <strong>Francheville</strong> qui leur a ouvert ses portes pour une<br />
rési<strong>de</strong>nce d'une semaine afin <strong>de</strong> mettre au point leur création qui sera présenté pour la première fois au<br />
public !<br />
12<br />
Jazz(s)RA s'associe une nouvelle fois au festival Fort en Jazz dans le soutien <strong>de</strong>s plus jeunes<br />
générations du Jazz. Cette initiative, s'inscrit dans une démarche d’insertion professionnelle<br />
<strong>de</strong>stinée à préparer les jeunes artistes aux exigences artistiques et socioprofessionnelles du<br />
métier <strong>de</strong> musicien.<br />
Jean-Charles Ricahrd, musicien d'immense talent et responsable <strong>de</strong> la classe du cycle<br />
spécialisée jazz et musiques improvisées au CRR <strong>de</strong> Paris <strong>de</strong>puis septembre 2006, a eu pour<br />
mission la constitution et direction artistique <strong>de</strong> cet orchestre, dont le répertoire <strong>de</strong> créations<br />
lui a été confié, mais également aux musiciens <strong>de</strong> l’orchestre, et/ou à d’autres compositeurs<br />
<strong>de</strong> la région Rhône-Alpes.<br />
Né dans le cadre <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce « Jazz en région Rhône – Alpes » 2012-2015, le Grand<br />
Escalier est une rencontre joyeuse entre les talents <strong>de</strong> 7 jeunes musiciens rhônalpins et d'un<br />
maître du jazz, Jean Charles Richard.<br />
Au terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux journées d’audition qui convièrent 60 instrumentistes <strong>de</strong> la région, âgés <strong>de</strong><br />
moins <strong>de</strong> 26 ans, Jean-Charles Richard sélectionna les membres <strong>de</strong> cet orchestre. Ces jeunes<br />
musiciens <strong>de</strong> la scène régionale du jazz, réunissent <strong>de</strong>s univers créatifs où l'innovation et<br />
l'improvisation se trouvent au carrefour <strong>de</strong>s esthétiques. Nourris d'influences diverses, ils ont<br />
baigné dans les sources <strong>de</strong>s musiques traditionnelles, du funk, du reggae, en passant par<br />
Frank Zappa, Duke Ellington, The Jazz Messengers, et bien d'autres noms. Jeunes cultivés,<br />
multi-instrumentistes, ayant poursuivi en majorité <strong>de</strong>s parcours en conservatoire, leur force<br />
est bien au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> leur talent, mais aussi dans leur intérêt à s'ouvrir vers un mon<strong>de</strong><br />
d'expérimentation et création.<br />
Jean Charles Richard, a été élu rési<strong>de</strong>nt au sein <strong>de</strong> Jazz (s) RA en fonction <strong>de</strong> son parcours,<br />
<strong>de</strong> sa personnalité et du projet artistique proposé à Jazz (s) RA, mais également dans un souci<br />
<strong>de</strong> rencontre avec le public et d’élargissement <strong>de</strong> celui-ci. Musicien aventurier, il a suivi un<br />
double cursus au CNSM <strong>de</strong> Paris, où il obtient à l’unanimité un premier prix <strong>de</strong> saxophone<br />
classique et un diplôme <strong>de</strong> formation supérieure en jazz. Il choisit <strong>de</strong> se consacrer aux<br />
saxophones soprano et baryton. Titulaire <strong>de</strong>s CA <strong>de</strong> saxophone classique et jazz et d’un DEM<br />
d’analyse, il enseigne au conservatoire du XIIIème arrondissement et est responsable <strong>de</strong> la<br />
classe du cycle spécialisée jazz et musiques improvisées au CRR <strong>de</strong> Paris.<br />
Sa curiosité pour tous les territoires <strong>de</strong> la musique l’amène à se produire aussi bien au sein<br />
d’orchestres classiques (Orchestre <strong>de</strong> Paris, Orchestre <strong>de</strong>s Prix du CNSM), <strong>de</strong> big bands<br />
(George Russell, Antoine Hervé, le POM, Jean-Loup Longnon), dans <strong>de</strong> fanfares <strong>de</strong> rue (La<br />
Bête a bon dos), avec <strong>de</strong>s chanteurs <strong>de</strong> variété (Bonzom, Ü), et à côtoyer les compositeurs<br />
contemporains (Karlheinz Stockhausen, Thierry Escaich). De 1995 à 2000, il tourne dans le<br />
mon<strong>de</strong> entier avec un groupe phare <strong>de</strong> l’humour musical, les DéSAXés. De 2001 à 2005, il<br />
participe, avec la Compagnie du jongleur Jérôme Thomas, à la création <strong>de</strong> Cirque Lili,<br />
spectacle représenté plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent fois en France, Italie, Autriche, Allemagne et<br />
Angleterre.<br />
Conjointement, il met ses qualités d’interprète, <strong>de</strong> compositeur et d’improvisateur au service<br />
<strong>de</strong> nombreuses collaborations avec Dave Liebman, Didier Levallet, l’ARFI, David Patrois,<br />
Peter Herbert, Chris Culpo, Jean-François Baëz, Claudia Solal, Eric Löhrer, Daniel Humair...<br />
Depuis 2006, il dirige <strong>de</strong> nombreux orchestres, dont les répertoires se situent à la croisée du<br />
jazz et <strong>de</strong> la musique classique : Sketches of Spain <strong>de</strong> Gil Evans, avec David Liebman en<br />
invité soliste à Jazz in Marciac, au Théâtre <strong>de</strong> Bourg-en-Bresse, à la Cité <strong>de</strong> la Musique et à<br />
L’Auditorium Saint-Germain à Paris, ou encore le New<strong>de</strong>caband <strong>de</strong> Martial Solal avec<br />
l’Orchestre <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Lyon pour Jazz à Vienne 2009.<br />
JAZZ(s)RA lui apportera son soutien jusqu'au 2015 afin <strong>de</strong> le diffuser prioritairement aux<br />
adhérents <strong>de</strong> la plateforme mais également auprès <strong>de</strong> toutes les scènes régionales,<br />
nationales et internationales, intéressées pour accueillir "Le Grand Escalier".<br />
C'est à l'IRIS <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> qu'ils prépareront la création <strong>2013</strong> «Génération Y» et le public<br />
pourra la découvrir en avant première à l'occasion <strong>de</strong> ce concert inédit qui inaugurera une<br />
tournée qui passera par Vienne, Crest et Grenoble et nous l'espérons d'autres villes<br />
européennes...
© Rémi<br />
rencontre avec<br />
les collégiens<br />
le 6 juin<br />
à 14h30<br />
13<br />
lundi 3 juin > vendredi 7 juin<br />
IRIS<br />
la Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />
Jean-Charles Richard & L’orchestre du Grand Escalier
15<br />
15<br />
Les concerts à l’IRIS<br />
1 > 16 juin<br />
La programmation par soirée
Mark Reilly : voix I<br />
Mark Fisher : claviers I<br />
Tony Mason : batterie I<br />
Nick Cohen : basse I<br />
Tony Remy : guitare I<br />
Graeme Blevins : sax + flûte I<br />
Elisabeth Troy : choeur I<br />
Imaani : choeurs I<br />
Fort en Jazz ouvre ses portes avec l'unique concert en France dans le cadre d'une tournée européenne<br />
<strong>de</strong> Matt Bianco dont le nom cache un groupe mythique qui a émergé <strong>de</strong> la scène anglaise dans les<br />
années 80. Il a enflammé les hits para<strong>de</strong>s avec ses tubes teintés <strong>de</strong> soul, <strong>de</strong> jazz et <strong>de</strong> rythmes latino.<br />
On a tous en tête «Yeh, Yeh» ou encore «Whose Si<strong>de</strong> Are You On». Son lea<strong>de</strong>r Mike Reilly revient avec un<br />
nouvel album «Hi<strong>de</strong>way» produit par Dave Bascome (Depeche Mo<strong>de</strong>, Peter Gabriel, Bruce Springsteen,<br />
Tears For Fears ou Placebo).<br />
16<br />
Derrière le nom <strong>de</strong> Matt Bianco (qui est en<br />
fait le nom d'un personnage d'espion) se<br />
cache un groupe anglais formé en 1983 et<br />
mené par le chanteur Mark Reilly, ex Blue<br />
Rondo A La Turk.<br />
Matt Bianco était formé à l'origine <strong>de</strong> Basia<br />
Trzetrzelewska, Mark Reilly et Danny White.<br />
Tous trois sont les membres originaux <strong>de</strong> ce<br />
groupe qui a déboulé sur la scène musicale<br />
au début <strong>de</strong>s années 1980.<br />
«Nous mélangions le jazz avec <strong>de</strong>s rythmes<br />
latino et pop, mais nous ne savions pas si<br />
quelqu’un voudrait <strong>de</strong> nous» se souvient<br />
Mark. Décrochant un contrat pour <strong>de</strong>ux<br />
singles avec la Warner, ils enregistrèrent leur<br />
premier morceau en 1984, «Get Out Of Your<br />
Lazy Bed» qui accéda immédiatement à la<br />
quinzième place du Top 50. Le titre <strong>de</strong> ce<br />
single fut inspiré par un dicton que le père <strong>de</strong><br />
Mark lui hurlait chaque matin aux oreilles.<br />
Suivit le single «Sneaking Out the Back<br />
Door» tiré <strong>de</strong> leur premier album «Whose<br />
Si<strong>de</strong> Are You On».<br />
Matt Bianco ne trouvait pas son succès<br />
uniquement chez les fans <strong>de</strong> pop, mais aussi<br />
chez une audience plus exigeante, les<br />
amoureux du jazz.<br />
Voulant poursuivre ses expérimentations<br />
dans le domaine du jazz et faire équipe avec<br />
l’ex-clavier <strong>de</strong> Blue Rondo, Danny White,<br />
Mark commença à composer quelques<br />
chansons et ensuite ils proposèrent à la<br />
chanteuse Basia <strong>de</strong> les rejoindre.<br />
Le couple Danny White et Basia vole ensuite<br />
<strong>de</strong> ses propres ailes pour un projet<br />
indépendant.<br />
En 1986, l'album Matt Bianco est enregistré<br />
avec le claviériste Mark Fisher (ex Wham!) et<br />
le producteur Phil Harding. La reprise du<br />
«Yeh Yeh» <strong>de</strong> Georgie Fame <strong>de</strong>vient un tube<br />
(n°13). Reilly et Fisher font équipe en duo<br />
pour l'album suivant, Indigo, en 1988 avec<br />
Emilio Estevan à la production. Le single<br />
«Wam Bam Boogie» (n°11) est le plus grand<br />
hit du groupe qui sort The Best of Matt<br />
Bianco dans la foulée.<br />
En 1991 sort Samba in Your Casa, teinté<br />
d'électronique. Les disques suivants publiés<br />
par le label indépendant ZYX Music<br />
reuceillent moins <strong>de</strong> succès : Another Time<br />
Another Place en 1994, Gran Via (1995),<br />
World Go Round (1997), Rico (2000) et<br />
Echoes (2002).<br />
En 2004, le trio originel <strong>de</strong> Matt Bianco se<br />
réunit pour l'album Matt's Mood, revenant<br />
aux sources <strong>de</strong>s débuts, suivi d'une tournée<br />
mondiale. Quand White et Basia repartent <strong>de</strong><br />
leur côté, Reilly retrouve son duo avec Fisher<br />
pour Hifi Bossanova en 2009 et tourne avec<br />
lui dans le mon<strong>de</strong> entier et prépare le nouvel<br />
album «Hi<strong>de</strong>way» sorti en mars <strong>2013</strong>.<br />
Matt Bianco est aujourd'hui considéré<br />
comme un précurseur dans ce genre<br />
musical mais n'a pas dit sa <strong>de</strong>rnière note !
Samedi 1er juin<br />
2 concerts 19h & 22h<br />
Matt Bianco<br />
17
Cyril Atef : percussions I<br />
Vincent Ségal : violoncelle I<br />
Duo singulier pour musique plurielle. Bum, c’est le batteur Cyril Atef, qui joue aussi <strong>de</strong> la voix et <strong>de</strong>s<br />
mots. Cello, c’est le violoncelliste Vincent Segal.<br />
Une histoire <strong>de</strong> peaux et <strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> voiles et <strong>de</strong> cordages pour voyager loin, explorer <strong>de</strong>s ailleurs,<br />
<strong>de</strong>ssiner <strong>de</strong>s inédits sonores et rythmiques. Improvisateurs sorciers sur scène, les Bumcello brothers<br />
conjuguant dub, electro, pop, hip-hop et musique tzigane sur leur nouvel album… Une inspiration «no<br />
limit» pour un nouvel opus instinctif, éclaté et décalé, chaleureux et apaisant !<br />
18<br />
Cyril Atef<br />
Né à Berlin en 1968, d'une mère française et<br />
d'un père iranien, Cyril tape sur ses<br />
premières boites <strong>de</strong> conserves à l'âge <strong>de</strong><br />
trois ans, puis prend rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s cours<br />
avant <strong>de</strong> donner son premier spectacle à<br />
huit ans.<br />
À dix ans il déménage avec ses parents pour<br />
Los Angeles où il continue les cours <strong>de</strong><br />
batterie, avant d'intégrer en 1984 le Musician<br />
Institute (Percussion Institute of Technologie)<br />
pour un an. Il joue avec plusieurs groupes:<br />
«Samaki and the Vibrations» (groupe <strong>de</strong><br />
reprise funk), «Collaborative Cultures»<br />
(world-funk), tout en suivant <strong>de</strong> près<br />
l'évolution du mouvement punk.<br />
Un passage par le Berklee College of Music<br />
<strong>de</strong> Boston (1989) lui permet <strong>de</strong> renforcer sa<br />
connaissance <strong>de</strong>s harmonies et <strong>de</strong>s bases<br />
théoriques <strong>de</strong> la musique.<br />
Après une tournée en Europe avec un<br />
percussionniste argentin (Marcello Rossi) et<br />
avec <strong>de</strong>ux musiciens brésiliens, il s'installe<br />
en août 1990 à Paris. Au fil <strong>de</strong>s rencontres il<br />
joue avec Princess Erika, Yves Robert,<br />
L'incroyable Jungle Beat, L'Orchestre<br />
National <strong>de</strong> Barbés, Cheb Mami, Aswad,<br />
Wankatao, Rido Bayonne, Rai Kum, Cheb<br />
Sahraoui et Chaba Fa<strong>de</strong>la, Mama Ohandja,<br />
Illouz Quintet, Garland Jeffrey...<br />
Vincent Ségal<br />
Né en 1967 à Reims en Champagne, Vincent<br />
commence la musique à six ans dans une<br />
classe aménagée «spéciale musique».<br />
Jusqu'au bac, il est partagé entre l'école et<br />
le conservatoire <strong>de</strong> région, puis le<br />
Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong> Lyon. Il<br />
y obtient un premier prix à l'unanimité avec<br />
félicitations du jury.<br />
En 1986, il part un an pour le Canada à la<br />
Banff Fine Art School grâce à une bourse<br />
d'étu<strong>de</strong>.<br />
De passage aux Etats-Unis il s'ouvre à divers<br />
courants musicaux tels que le hip-hop, le<br />
reggae, l'afro-beat, ou encore la musique<br />
industrielle. Il y fait la rencontre <strong>de</strong> Eric Bobo<br />
(Cypress Hill, Beasty Boys), Harley White<br />
(Blackalicious) et F. Black Davis (Sunkist),<br />
avec qui il forme le groupe «Papa's Culture».<br />
Après une tournée américaine avec Chuck<br />
Brown et les P-Funk All Stars, puis un bref<br />
passage à l'Opéra <strong>de</strong> Lyon, il s'installe à<br />
Paris.<br />
Son travail s'oriente vers la musique<br />
contemporaine (IRCAM, Villa Medicis,<br />
Olympic Gramofon) et les musiques extraeuropéennes<br />
(Cesaria Evora, Nana<br />
Vasconcelos, Carlinhos Brown, Mama<br />
Ohandja, Tama...), mais aussi le jazz (Glenn<br />
Ferris, Urban Mood...) et le hip-hop (Puppa<br />
Leslie, Mad Professor, DJ Mehdi), ou encore<br />
le rock et et la chanson (M, Ben Harper, Vic<br />
Moan, Franck Monnet, Alain Bashung,<br />
Thomas Fersen, Vanessa Paradis, Steve<br />
NaÔve...).<br />
Les <strong>de</strong>ux musiciens se sont rencontrés en 1996 et trois ans après sortent un album<br />
éponyme. Al est leur septième album après «Booty time» (2001), «Nu<strong>de</strong> for love» (2002), «Get<br />
me» (2003). En 2006 le duo est couronné «Victoire <strong>de</strong> la musique» pour l'album<br />
«Animal Sophistiqué» - c'est d'ailleurs cette année là que Fort en Jazz les a accueilli pour la<br />
première fois, «Lychee Queen» en 2008.
© Julien Mignot<br />
Vendredi 7 juin<br />
22h<br />
Bumcello nouvel album «AL»
Paul Berne : batterie I<br />
Elie Chowanek : basse I<br />
Martin Gioani : guitare I<br />
Anne Quillier : piano I<br />
Antoine Mermet : saxophones I<br />
Aymeric Sache: clarinette basse et saxophone alto I<br />
Paco Andreo : saxhorn, tuba I<br />
Jean-Charles Richard : saxophones I<br />
Concert <strong>de</strong> création «Génération Y»<br />
Avec Jean-Charles Richard et l'orchestre<br />
du «Grand Escalier», il y a <strong>de</strong>s talents dans<br />
l'air ! Il y a tout d'abord le maître, Jean-<br />
Charles Richard, un <strong>de</strong>s acteurs les plus<br />
vivifiants <strong>de</strong> la scène jazz européenne,<br />
doublé d’un improvisateur et d’un<br />
saxophoniste éclatant. La plateforme<br />
«Jazz(s)RA» à laquelle adhère «Fort en<br />
Jazz» lui a confié<strong>de</strong> multiples projets dont<br />
la constitution d'un orchestre régional. Il y<br />
ensuite la nouvelle génération <strong>de</strong><br />
musiciens talentueux «ma<strong>de</strong> in Rhône-<br />
Alpes» qui constitue l'orchestre et<br />
concocte une musique nouvelle intitulée<br />
«Génération Y», créative nourrie<br />
d'improvisations, <strong>de</strong> tradition et <strong>de</strong><br />
sonorités éclatantes. Il y a enfin, un lieu,<br />
l'IRIS à <strong>Francheville</strong> qui leur a ouvert ses<br />
portes pour une rési<strong>de</strong>nce d'une semaine<br />
afin <strong>de</strong> mettre au point leur création qui<br />
sera présenté pour la première fois au<br />
public !<br />
Vendredi 7 juin<br />
1 ère partie I 20h30<br />
Jean-Charles Richard & L’orchestre du Grand Escalier<br />
© FREDJONNY
Thomas Enhco : Piano I<br />
Chris Jennings : Contrebasse I<br />
Nicolas Charlier : Batterie I<br />
Thomas Enhco, jeune pianiste français marqué par une culture classique et jazz, est en train <strong>de</strong> connaître<br />
une ascension fulgurante dans le mon<strong>de</strong> musical. A seulement 25 ans, il est déjà lauréat du Concours<br />
Martial Solal, Django d'Or en 2010 et vainqueur du FIPA d'Or en 2012.<br />
Petit-fils du chef d'orchestre Jean-Clau<strong>de</strong> Casa<strong>de</strong>sus, formé au Centre <strong>de</strong>s Musiques Didier Lockwood,<br />
ce jeune prodige, compositeur et interprète doté d'un lyrisme puissant allié à une gran<strong>de</strong> finesse<br />
narrative présentera en trio son nouvel album «Fireflies» - lucioles en anglais-. Il nous invite à une<br />
exploration du clair-obscur qui nous transporte vers un mon<strong>de</strong> imaginaire plein d'histoires fascinantes.<br />
22<br />
Thomas Enhco est né à Paris le 29<br />
septembre 1988. Il commence le violon à 3<br />
ans et le piano à 6 ans, étudie le classique et<br />
le jazz dans les <strong>de</strong>ux instruments, écrit ses<br />
premières compositions et donne ses<br />
premiers concerts au sein d’un groupe<br />
d’enfants. En 1998, à l’âge <strong>de</strong> neuf ans, il est<br />
invité par Didier Lockwood à jouer au festival<br />
<strong>de</strong> Jazz d’Antibes Juan-les-Pins.<br />
À 10 ans, il interprète <strong>de</strong> petits rôles dans<br />
<strong>de</strong>s films ; à 12 ans, il entre au Centre <strong>de</strong>s<br />
Musiques Didier Lockwood en piano et<br />
violon. Il étudie le piano classique avec la<br />
concertiste Gisèle Magnan, et intègre le<br />
CNSM<strong>DP</strong> en Jazz et Musiques Improvisées<br />
à 16 ans.<br />
À 14 ans, il forme son propre groupe, puis il<br />
compose et enregistre son premier album,<br />
Esquisse (parrainé par Peter Erskine), paru<br />
en mars 2006 chez Ames/Harmonia Mundi ;<br />
la même année, il est élu Talent du Fonds<br />
d’Action Sacem.<br />
Depuis, il donne <strong>de</strong> nombreux concerts en<br />
France et dans le mon<strong>de</strong> entier (Chine<br />
Japon, Cambodge, Philippines, USA, Maroc,<br />
Algérie, Liban, Burkina-Faso...), au piano<br />
comme au violon, et est régulièrement l’invité<br />
<strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong> radio et <strong>de</strong> télévision<br />
françaises.<br />
Il crée le spectacle Le Jazz et la Diva Opus II,<br />
mis en scène par Alain Sachs (plus <strong>de</strong> 200<br />
représentations en France), et fait partie du<br />
groupe <strong>de</strong> Didier Lockwood.<br />
Lors d’une tournée au Japon en 2008, il est<br />
repéré par Itoh «88» Yasohachi, l’un <strong>de</strong>s plus<br />
grands producteurs <strong>de</strong> jazz japonais, qui<br />
déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> produire son <strong>de</strong>uxième album,<br />
Someday My Prince Will Come, sorti en<br />
juillet 2009 au Japon (Blue in<br />
Green/Universal) et en mars 2010 en France<br />
(Ames/Harmonia Mundi). Cet album, élu<br />
«Must TSF Jazz» et «Django d’Or», est un<br />
succès public, critique et médiatique.<br />
Avec son nouveau trio <strong>de</strong> jeunes musiciens<br />
(Nicolas Charlier à la batterie et Chris<br />
Jennings à la contrebasse), Thomas Enhco<br />
explore et mélange les éléments qui font sa<br />
culture (jazz, musique classique, pop et<br />
musiques du mon<strong>de</strong>) avec une intelligence et<br />
une énergie fantastiques.<br />
Il forme également, avec la jeune<br />
percussionniste classique Vassilena<br />
Serafimova, un duo explosif (piano et<br />
marimba) qui se produit dans <strong>de</strong><br />
prestigieuses programmations <strong>de</strong> musique<br />
classique (Festival Classique au Vert,<br />
Pianoscope, Les Concerts <strong>de</strong> Poche...).<br />
En octobre 2010, Thomas Enhco remporte le<br />
3ème prix du Concours international <strong>de</strong><br />
piano jazz Martial Solal. En novembre, il<br />
remporte le Django d’Or 2010 «Nouveau<br />
Talent». La même année, il compose la<br />
ban<strong>de</strong> originale du film Aux Arts, Citoyens !.<br />
Tout au long <strong>de</strong> l’année 2011, il est, en solo,<br />
duo et trio, à l’affiche <strong>de</strong> salles et <strong>de</strong> festivals<br />
en France, au Liban, en Syrie, en Jordanie,<br />
en Russie, en Espagne, au Canada, en<br />
Nouvelle-Calédonie, au Japon, à<br />
Madagascar, en Algérie, aux USA... Il donne<br />
cette année-là plus <strong>de</strong> 130 concerts dans 14<br />
pays et sur 4 continents, et compose la<br />
ban<strong>de</strong> originale du film Les Cinq Parties du<br />
Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gérard Mordillat.<br />
L’année 2012 a débuté par la remise du FIPA<br />
d’Or 2012 <strong>de</strong> la Meilleure Musique Originale<br />
pour le film Les Cinq Parties du Mon<strong>de</strong>, et<br />
l’enregistrement à New York d’un album en<br />
trio avec Jack Dejohnette (Miles Davis, Keith<br />
Jarrett...) et John Patitucci (Chick Corea,<br />
Wayne Shorter...), produit par Itoh "88"<br />
Yasohachi pour le Japon.<br />
Surtout, Thomas Enhco a produit et<br />
enregistré un nouvel album <strong>de</strong> compositions<br />
originales, en compagnie du canadien Chris<br />
Jennings (contrebasse) et du belge Nicolas<br />
Charlier (batterie).<br />
Ce nouvel opus, intitulé Fireflies, sort cet<br />
automne chez Label Bleu. On peut déjà en<br />
dire qu'il prend résolument la direction très<br />
personnelle et très forte <strong>de</strong> Thomas Enhco :<br />
une musique entièrement originale, un<br />
lyrisme puissant allié à une gran<strong>de</strong> finesse<br />
narrative, et <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur, à la frontière<br />
entre le jazz et la musique classique.
Samedi 8 juin<br />
concert-rencontre animé par Robert Lapassa<strong>de</strong> 20h<br />
Thomas Enhco Nouvel album «Fireflies»
Bojan Z : piano I<br />
De ses racines plantées au cœur <strong>de</strong> l’Europe, Bojan Z retire <strong>de</strong>s réminiscences, <strong>de</strong>s mélopées, mais surtout<br />
un formidable sens du rythme dont hérite tout musicien <strong>de</strong>s Balkans, et qui lui permet <strong>de</strong> faire swinguer les<br />
morceaux les plus lents avec la même énergie que s’ils étaient faits pour la danse.<br />
Comble du métissage, on profite aussi avec Soul Shelter <strong>de</strong>s expériences électroniques d’un musicien<br />
soucieux <strong>de</strong> pousser son instrument dans ses <strong>de</strong>rniers retranchements. Ainsi, aux côtés <strong>de</strong> la grâce<br />
cristalline du piano <strong>de</strong> concert Fazioli, on découvrira sur scène le fameux «xénophone», sorte <strong>de</strong> piano<br />
préparé <strong>de</strong>s temps électriques - Fen<strong>de</strong>r Rho<strong>de</strong>s à l’origine, auquel le pianiste bricoleur a fait subir quelques<br />
réjouissantes modifications. Il a reçu <strong>de</strong>ux « Victoires du Jazz » dont celle d'Artiste <strong>de</strong> l'Année en 2012.<br />
24<br />
Bojan Zulfikarpašić apprend le piano dès l'âge<br />
<strong>de</strong> 5 ans. Tout d'abord familier du folklore<br />
yougoslave, il découvre, avec l'adolescence,<br />
les Beatles, Clau<strong>de</strong> Debussy et Maurice<br />
Ravel.<br />
Il <strong>de</strong>vient pianiste dans <strong>de</strong> petites formations<br />
<strong>de</strong> jazz <strong>de</strong> Belgra<strong>de</strong>. Après un passage àNew<br />
York, au cours duquel il suit la master-class <strong>de</strong><br />
piano <strong>de</strong> Clare Fisher, puis un retour en<br />
Yougoslavie le temps <strong>de</strong> son service militaire,<br />
il s'installe en France en 1988 et obtient le titre<br />
<strong>de</strong> Meilleur espoir du jazz yougoslave en<br />
1989.<br />
À Paris, il <strong>de</strong>vient, en quelques années, un<br />
musicien incontournable <strong>de</strong> la scène jazz,<br />
grâce à ses collaborations avec Michel Portal,<br />
Noël Akchoté, Henri Texier (Azur Quartet),Tony<br />
Rabeson ou Julien Lourau dont il fait la<br />
connaissance par hasard au cours du festival<br />
Jazz à La Défense en 1990, et qui <strong>de</strong>vient l'un<br />
<strong>de</strong>s musiciens avec lesquels il se produit le<br />
plus.<br />
En 1992, le quartet qu'il forme avec Julien<br />
Lourau, François Merville et Marc<br />
Buronfosseremporte le premier prix <strong>de</strong><br />
groupe au concours national <strong>de</strong> jazz <strong>de</strong> la<br />
Défense.<br />
Il joue dans le «AZUR quintet» <strong>de</strong> Henri Texier.<br />
Le nom du groupe a été trouvé par Henri<br />
Texier qui, à l'époque, jouait dans plusieurs<br />
groupes. Le groupe avec Bojan Z était le<br />
groupe «à ZUlfikarpašić», et «RAbeson» (Tony<br />
Rabeson, le batteur du groupe), qui <strong>de</strong>vint<br />
«ZU-RA» puis, par érosion <strong>de</strong> langage et<br />
rapprochement à <strong>de</strong>s mots courants «AZUR».<br />
Comme son nom n'était pas très facile à<br />
retenir ni à prononcer par les francophones,<br />
Bojan l'a réduit lui même à Bojan Z (prononcer<br />
«BoY-ane Zed») et a d'ailleurs enregistré son<br />
premier album sous ce nom dès 1993. Cet<br />
album signe le début d'une discographie<br />
prolifique.<br />
Ses albums les plus célèbres sont Koreni<br />
(1998) et son disque en solo, judicieusement<br />
intitulé Solobsession (2001) (album enregistré<br />
pendant sa rési<strong>de</strong>nce au théâtre <strong>de</strong><br />
Coutances). Il a tenté l'aventure new-yorkaise<br />
avec son album Transpacifik, en 2003 où il<br />
abandonne ses partenaires habituels pour<br />
<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s musiciens <strong>de</strong> sessions<br />
d'enregistrement américains les plus<br />
talentueux : Scott Colley etNasheet Waits. Un<br />
nouvel album, au titre richement connoté<br />
(Xenophonia) est sorti en mai 2006, où Bojan<br />
Z utilise le xénophone, instrument <strong>de</strong> son<br />
invention (sorte <strong>de</strong> Fen<strong>de</strong>r Rho<strong>de</strong>s<br />
En 2005, il est récompensé par le European<br />
Jazz Prize (Hans Koller Prize) comme meilleur<br />
artiste européen <strong>de</strong> jazz.<br />
L'album Xenophonia gagne le prix Victoires<br />
du jazz 2007 comme meilleur album <strong>de</strong><br />
l'année.<br />
En 2009 sort Humus chez Universal Jazz,<br />
avec les musiciens londoniens Sebastian<br />
Rochford, Ruth Goller ainsi que le tromboniste<br />
américain Josh Roseman.<br />
Enregistré en Italie, Soul Shelter, nouvel album<br />
solo et successeur attendu <strong>de</strong> Solobsession<br />
est sorti le 27 février 2012 chez Emarcy.<br />
Sa musique est un jazz teinté <strong>de</strong> sonorités<br />
d'Europe <strong>de</strong> l'Est en dosage subtil.<br />
Bojan Zulfikarpašić a reçu en 2002 le titre <strong>de</strong><br />
chevalier <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />
Il est Musicien <strong>de</strong> l'année aux Victoires du jazz<br />
2012.
Samedi 8 juin<br />
concert-rencontre animé par Robert Lapassa<strong>de</strong> 22h<br />
Bojan Z Solo Nouvel album «Soul Shelter»<br />
© Fred Thomas
Les P'tits loups du Jazz c'est à l'origine une aventure musicale comprenant un choeur d'enfants<br />
accompagnés <strong>de</strong> jazzmen, sous la direction d’Olivier Caillard, chef <strong>de</strong> chœur, pianiste <strong>de</strong> jazz et<br />
pédagogue. Jazz traditionnel et mo<strong>de</strong>rne, musiques <strong>de</strong>s Caraïbes ou du Brésil et compositions<br />
originales, sont le support à la création <strong>de</strong> textes par les enfants, qui s’approprient ce répertoire<br />
vivant et trop rarement joué pour eux.<br />
Le directeur <strong>de</strong> l'association « Ecole <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> » a proposé <strong>de</strong> créer un choeur<br />
d'enfants constitués d'écoliers <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> avec comme accompagnateurs <strong>de</strong>s musiciens en<br />
herbe <strong>de</strong> l'Ecole <strong>de</strong> musique. Une belle aventure musicale pour tous !<br />
27<br />
Sylvain Elisson<strong>de</strong> : direction artistique I<br />
Lucile Droguet : direction <strong>de</strong>s choeurs d'enfants I<br />
Pablo Ossandon: & Sylvain Elisson<strong>de</strong> : arrangements musicaux I<br />
Ecoliers du Châter et du Bourg <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong>, classes <strong>de</strong> Mesdames Brut, Niarfeix et Palatte I<br />
Ensembles Jazz <strong>de</strong> l'association Ecole <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong>, classe <strong>de</strong> Brice Bererd I<br />
Dimanche 9 juin<br />
gratuit 17h<br />
Les P’tits Loups du Jazz
Paolo Fresu : trompette I<br />
Omar Sosa : piano I<br />
«Alma», qui veut dire «soul» en espagnol, est né <strong>de</strong> la rencontre fabuleuse entre le trompettiste<br />
italien Paolo Fresu et le pianiste cubain, Omar Sosa. Ils conjuguent leur talent et virtuosité et<br />
délivrent une musique qui mélange le jazz et la world music rehaussé <strong>de</strong> couleurs cubaines et<br />
méditerranéennes. Fort en Jazz les a invité <strong>de</strong> nouveau cette année car le ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> <strong>2013</strong> avait<br />
dû être reporté... chose promise...<br />
28<br />
Paolo Fresu commence l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la trompette<br />
à l’âge <strong>de</strong> 11 ans et en 1980, il découvre le<br />
jazz pour commencer son activité<br />
professionnelle en 1982 en enregistrant pour<br />
la RAI sous la direction du Maestro Bruno<br />
Tommaso et en fréquentant les séminaires <strong>de</strong><br />
«Siena jazz». En 1984, il obtient son diplôme<br />
<strong>de</strong> trompette au Conservatoire <strong>de</strong> Cagliari et<br />
gagne les prix «Radio Uno Jazz», «Musica<br />
Jazz» et «Radio Corriere TV» <strong>de</strong> meilleur talent<br />
du jazz italien. En 1990, il remporte le prix «Top<br />
jazz» <strong>de</strong> la revue «Musica jazz» qui le reconnaît<br />
comme meilleur musicien italien, meilleur<br />
groupe (Paolo Fresu Quintet) et meilleur<br />
disque (Prix «Arrigo Polillo» pour le disque<br />
«Live in Montpellier»), en 1996 le prix <strong>de</strong><br />
meilleur musicien européen à l’ «Acadamie du<br />
jazz» <strong>de</strong> Paris et le prestigieux «Django d’Or»<br />
comme meilleur musicien <strong>de</strong> jazz européen et<br />
en 2000, il est nominé pour le prix du meilleur<br />
musicien international.<br />
Depuis 1985, il enseigne comme Professeur<br />
d’Education Musicale dans les séminaires <strong>de</strong><br />
musique les plus importants en Italie. Il a<br />
également conduit plusieurs «Master classes»<br />
et a joué avec les plus importants noms <strong>de</strong> la<br />
musique afro-américaine <strong>de</strong> ces 30 <strong>de</strong>rnières<br />
années.<br />
Il a enregistré plus <strong>de</strong> 350 disques parmi<br />
lesquels une centaine sous son propre nom,<br />
ou en tant que lea<strong>de</strong>r et d’autres avec <strong>de</strong>s<br />
collaborations internationales souvent en<br />
travaillant sur <strong>de</strong>s projets «mixtes».<br />
En 2010, il crée son propre label Tûk Music.<br />
Paolo Fresu dirige le Festival «Time in Jazz»<br />
<strong>de</strong> Berchidda, le festival <strong>de</strong> Bergamo.<br />
Il est directeur artistique et professeur <strong>de</strong>s<br />
Séminaires <strong>de</strong> «jazz di Nuoro» et dirige<br />
l'association culturelle du temps <strong>de</strong> Jazz à<br />
Berchidda.<br />
Il a participé et est toujours actif dans une<br />
multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> projets multimédias collaborant<br />
ainsi avec <strong>de</strong>s acteurs, danseurs, peintres,<br />
sculpteurs, poètes, écrivains et en écrivant<br />
<strong>de</strong>s musiques <strong>de</strong> film, documentaires,<br />
spectacles <strong>de</strong> danse… Présent sur plus <strong>de</strong><br />
200 concerts par an dans chaque partie du<br />
globe, il vit entre Paris, Bologne et la<br />
Sardaigne.<br />
Omar Sosa est né en 1965, à Cuba. Il entame<br />
dès l'âge <strong>de</strong> 5 ans une formation musicale à<br />
l'Ecole Provinciale <strong>de</strong> Musique locale jusqu'en<br />
1977, avant <strong>de</strong> rejoindre l'Ecole Nationale<br />
Musicale <strong>de</strong> la Havane pour y étudier les<br />
percussions. En 1986, il crée un premier<br />
groupe, Tributo, qu'il amène en tournée<br />
pendant <strong>de</strong>ux ans, à travers l'Angola, le<br />
Nicaragua, le Congo ou l'Ethiopie, jusqu'au<br />
moment où le chanteur cubain Vicente Feliu<br />
fait appel à lui pour <strong>de</strong>venir son pianiste et<br />
directeur artistique le temps d'un album,<br />
Arteporetica.<br />
Ce musicien féru <strong>de</strong> rencontres, <strong>de</strong> voyages et<br />
<strong>de</strong> fusions musicales, collabore avec <strong>de</strong><br />
nombreux artistes. En 1990, il monte une<br />
secon<strong>de</strong> formation, Xl Talla Extra, en<br />
collaboration avec la chanteuse Xiomara<br />
Laugart et participe à la cérémonie <strong>de</strong> clôture<br />
<strong>de</strong> l'Exposition Universelle <strong>de</strong> Séville.<br />
En 1995, il rejoint en Espagne, le groupe Loan<br />
Fussion. C'est toute cette variété<br />
d'expériences musicales à travers le mon<strong>de</strong>,<br />
ainsi que son inspiration religieuse<br />
omniprésente, qui mène Omar Sosa vers un<br />
mélange <strong>de</strong> jazz, <strong>de</strong> musiques traditionnelles<br />
caribéennes et urbaines.<br />
En 1996, il enregistre son premier album solo<br />
Omar Omar à San Francisco qui préfigure une<br />
trilogie sur le thème <strong>de</strong>s racines, Free Roots,<br />
Spirit of the Roots, et Bembon. En 2001, Omar<br />
Sosa sort l'album Prietos et en 2002, <strong>de</strong><br />
Sentir, où il utilise <strong>de</strong>s voix et <strong>de</strong>s instruments<br />
traditionnels issus <strong>de</strong> la culture gnawa <strong>de</strong><br />
l'Afrique du Nord.<br />
En 2003, il sort son troisième album solo, A<br />
New Life, dédié à son fils nouveau-né.<br />
En 2004, il sort «Pictures of Soul» avec le<br />
percussionniste Adam Rudolph, Aleatoric<br />
EFX, son quatrième enregistrement en solo,<br />
ainsi que Mulatos. Ballads, en 2005, Live à FIP,<br />
en 2006, Promise, en 2007, et enfin<br />
Afreecanos, en 2008, viennent compléter<br />
l'impressionnante discographie <strong>de</strong> ce pianiste<br />
prolifique.<br />
En 2010, son nouveau recueil «Ceremony»<br />
arrangé et dirigé par Jacques Morelenbaum<br />
est interprété par l'Orchestre Symphonique <strong>de</strong><br />
la NDR <strong>de</strong>puis Hambourg. Les compositions,<br />
toutes <strong>de</strong> la main d'Omar Sosa, sont jouées<br />
avec le bassiste mozambicain Childo Tomas<br />
et ses compatriotes Marcos Ilukán aux<br />
percussions et Julio Barreto à la batterie.
© Roberto Cifarelli<br />
29<br />
Mercredi 12 juin<br />
20h<br />
Paolo Fresu Omar Sosa
© nc<br />
Damien Sabatier : saxophones baryton, alto & sopranino I<br />
Gérald Chevillon : saxophones basse, ténor & soprano I<br />
Joachim Florent : basse électrique I<br />
Antonin Leymarie : batterie I<br />
Ibrahima Brama Diabate : doundoun khassonké, tamani I<br />
Une musique <strong>de</strong> transe<br />
Une rencontre avec l’Afrique<br />
Autour d’une rythmique souple, généreuse,<br />
soli<strong>de</strong> et toujours en alerte, Impérial<br />
Quartet (lauréat 2012 : Jazz Migration,<br />
Rezzo Focal/Jazz à Vienne, rési<strong>de</strong>nt du<br />
pôle Jazz en L’R à la Scène Nationale <strong>de</strong><br />
Sète) s’appuie sur la longue connivence qui<br />
unit ses <strong>de</strong>ux saxophonistes. Du basse au<br />
sopranino ils développent une palette<br />
sonore originale et inattendue. Le désir <strong>de</strong><br />
poursuivre les jeux <strong>de</strong> constructions<br />
polyrythmiques et organiques amène le<br />
groupe à rencontrer Ibrahima Diabaté,<br />
musicien malien.<br />
Le pulsar ou pulsating radio source, objet<br />
astrophysique produisant un signal<br />
périodique, <strong>de</strong>vient pour le groupe le<br />
vecteur artistique <strong>de</strong> leur création. Le<br />
pulsar comme instrument <strong>de</strong> dialogue, le<br />
pulsar pour son rythme immuable. C’est <strong>de</strong><br />
l’exploration et <strong>de</strong> la rencontre <strong>de</strong>s<br />
systèmes rythmiques que naît un nouveau<br />
temps musical.<br />
Création soutenue par JAZZ(s)RA - Plateforme<br />
<strong>de</strong>s Acteurs du Jazz en Rhône-Alpes<br />
www.jazzsra.fr<br />
31<br />
Mercredi 12 juin<br />
gratuit 22h<br />
Imperial Pulsar
Kellylee Evans - chant<br />
Eric Legnini - piano<br />
Chris De Pauw - guitare<br />
Sylvain Romano - contrebasse<br />
Fabrice Moreau - batterie<br />
Lauréate du prestigieux concours «Thelonious Monk International Jazz Vocals 2004» dont le jury comprenait<br />
rien moins que Quincy Jones, Al Jarreau et Dee Dee Bridgewater, Kellylee Evans débute sa carrière dans la<br />
«soul-pop».<br />
Diva aux pieds nus, elle s'affirme après son album remarqué dédié à Nina Simone, par un nouvel opus arrangé<br />
et réalisé par Eric Legnini qui sera exceptionnellement au piano pour le concert franchevillois.<br />
Ce nouveau répertoire est un hommage original au hip-hop <strong>de</strong>s années 2000 d'Eminem à Kanye West. Kellylee,<br />
avec sa musicalité, sa technique vocale haut <strong>de</strong> gamme s'invite dans la cour <strong>de</strong>s chanteuses <strong>de</strong> jazz sans<br />
mièvrerie.<br />
32<br />
Une rencontre, puis une autre, et encore une autre<br />
… la jeune carrière <strong>de</strong> Kellylee Evans est jalonnée<br />
<strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous qui ponctuent une trajectoire<br />
accélérée vers le public et vers le succès. Comme<br />
si la pétillante native <strong>de</strong> Toronto donnait<br />
immédiatement envie à ceux qui l’enten<strong>de</strong>nt et la<br />
croisent, <strong>de</strong> partager cette chance avec le plus<br />
grand nombre. Pour saisir l’histoire d’I Remember<br />
When, son nouvel album, il faut remonter <strong>de</strong>ux ans<br />
en arrière. Lors <strong>de</strong> la soirée You & The Night & The<br />
Music 2010, la chanteuse rencontre Sébastien<br />
Vidal, chargé <strong>de</strong> la programmation sur l’antenne <strong>de</strong><br />
la radio TSF Jazz et au Duc <strong>de</strong>s Lombards.<br />
Quelques temps plus tard, à New York, celui-ci<br />
présente à la jeune chanteuse, Eric Legnini. Les<br />
<strong>de</strong>ux hommes, épatés par le «peps» <strong>de</strong> la jeune<br />
interprète, lui proposent une session à son image.<br />
Kellylee Evans est une artiste totalement dans son<br />
époque, il leur semble naturel <strong>de</strong> lui offrir la<br />
possibilité d’enregistrer un disque en harmonie<br />
avec une personnalité qui épouse la curiosité à<br />
360° <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> sa génération. une personnalité<br />
capable <strong>de</strong> reprendre <strong>de</strong>s airs signés Eminem,<br />
John Legend ou Kanye West et <strong>de</strong> les amener<br />
dans son mon<strong>de</strong> où jazz, soul, hip hop ont tout à<br />
voir. D’y ajouter quelques classiques d’hier «If I<br />
Was Your Woman», d’adapter elle-même le décalé<br />
«And So We Dance» («Alors on danse» dans la V.O.<br />
signée Stromae) et <strong>de</strong> glisser plusieurs thèmes,<br />
fruits <strong>de</strong> sa collaboration avec Eric Legnini.<br />
«La connexion avec Sébastien (Vidal) et Eric<br />
(Legnini) s’est faite simplement. Nous sommes <strong>de</strong><br />
la même génération, nous avons tous les trois été<br />
nourris par la musique <strong>de</strong>s mêmes artistes. Eric<br />
(Legnini) a une incroyable discothèque <strong>de</strong> vieille<br />
soul. Sébastien (Vidal) connait le jazz, son histoire et<br />
son actualité. Lorsqu’on s’est lancé dans<br />
l’aventure, c’est comme si on avait enclenché la<br />
machine à souvenirs. On a réécouté plein <strong>de</strong><br />
disques qui nous étaient chers. » Restait à donner<br />
corps et cohérence à un répertoire éclectique, qui<br />
convoque <strong>de</strong>s styles et <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s aussi<br />
éclatées. « On peut parler d’un traitement et d’une<br />
esthétique soul jazz, car je suis entourée d’un<br />
groupe <strong>de</strong> musiciens avec lesquels je me produis<br />
<strong>de</strong>puis un moment. Il y a Eric Löhrer (guitare),<br />
Sylvain Romano (basse), Fabrice Moreau (batterie)<br />
et bien sur pour la session, Eric Legnini aux<br />
claviers. Mais il y a aussi un esprit assez hip hop<br />
dans ce disque. On a d’ailleurs utilisé <strong>de</strong>s samples<br />
sur plusieurs titres. Et puis on en a créé d’autres,<br />
originaux.»<br />
Ce n’était pas écrit, mais c’est pourtant ce que se<br />
sont dits d’autres musiciens croisés sur son<br />
chemin. Après avoir chanté dans <strong>de</strong>s chorales,<br />
puis dans <strong>de</strong> petites formations sans prétention,<br />
Kellylee Evans s’était consacrée à ses étu<strong>de</strong>s en<br />
philosophie du droit et en littérature. Jusqu’à ce<br />
que le contrebassiste Lonnie Plaxico, séduit lors<br />
d’une jam à l’Ottawa Jazz Festival, l’encourage à<br />
se présenter à la prestigieuse Thelonious Monk<br />
Jazz Vocal Competition, à Washington. «Je suis<br />
passée directement <strong>de</strong> chanteuse sous la douche,<br />
aux planches du Kennedy Center», confie-t-elle en<br />
s’amusant. Elle sera faite <strong>de</strong>uxième d’un concours<br />
<strong>de</strong> réputation internationale par un jury constitué<br />
<strong>de</strong> Quincy Jones, Al Jarreau et Dee Dee<br />
Bridgewater.<br />
En 2007, Kellylee Evans signe Fight Or Flight, son<br />
premier opus. Suivront Good Girl en 2010 et Nina<br />
en 2011, hommage à Nina Simone qui la révèle au<br />
public français. «A la maison, j’avais été bercée par<br />
la musique <strong>de</strong> Nina Simone. Etudiante, j’ai<br />
commencé à écouter Ella Fitzgerald, Sarah<br />
Vaughan, Carmen McRae et Abbey Lincoln. Puis<br />
j’ai aussi grandi avec les hits <strong>de</strong> Michael Jackson.<br />
Et je reste une fan <strong>de</strong> musique, je suis allée écouter<br />
Kanye West et Jay Z, j’adore Coldplay, Maria<br />
Callas … ». On la situe dans un entre-<strong>de</strong>ux, entre<br />
jazz et soul, entre Lizz Wright et Erykah Badu. I<br />
Remember When signale à tous ceux qui seraient<br />
encore tentés <strong>de</strong> lui coller une étiquette que<br />
Kellylee Evans a une vraie signature.<br />
À la fois charismatique et sensuelle, Kellylee Evans<br />
ouvre ses pores à l'action autour d'elle, se<br />
balançant et dansant, jouant une guitare<br />
imaginaire, se perdant dans la mélodie et le<br />
mouvement, en tissant son charme hypnotique.<br />
C'est un sens insidieux, cette capacité à aller vers<br />
son public <strong>de</strong> manière convaincante, mais elle se<br />
sent plus à l'aise sur scène, jouant les pieds nus :<br />
« La scène est mon endroit préféré, et jouer sans<br />
chaussures c'est plus à l'aise ». Elle affirme<br />
également : « Pour moi, tout dans la vie est une<br />
question <strong>de</strong> confort. Quand mes pieds sont nus,<br />
tout sent bon. Mon instrument est mon corps tout<br />
entier. Ce n'est pas seulement ma voix ».<br />
En effet, ce n'est pas seulement sa voix qui<br />
compte. L'expérience Kellylee Evans peut se<br />
définir simplement par un mot « le bonheur » et une<br />
source inébranlable d'une femme qui n'a pas<br />
encore fini <strong>de</strong> saisir l'attention du mon<strong>de</strong>.
33<br />
© nc<br />
Vendredi 14 juin<br />
concert-rencontre 20h<br />
Kellylee Evans 5tet invite Eric Legnini
Eric Legnini : Piano I<br />
Dre Pallemaerts : Batterie I<br />
Thomas Bramerie : Contrebasse I<br />
Hugh Coltman : Chant I<br />
Merril J. Edwards : Trombone I<br />
Boris Pokora : Saxophones I<br />
Quentin Ghomari : Trompette I<br />
Mamani Keita : Chant I<br />
Le pianiste belge Eric Legnini, « Victoire du Jazz » en 2011 après 25 ans <strong>de</strong> carrière, confirme avec<br />
son nouvel album qu’il est un compositeur généreux et doué pour accompagner les voix singulières.<br />
Son titre « Sing Twice ! » -chante <strong>de</strong>ux fois !- est dédié à la chanson. Les voix c'est tout d'abord celle<br />
du dandy anglais Hugh Coltman. Il y a ensuite <strong>de</strong>ux chanteuses : l'américano-japonaise Emi Meyer<br />
et Mamani Keita, l’une <strong>de</strong>s principales ambassadrices <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité musicale africaine. On<br />
assiste à une rencontre sur scène au croisement du jazz, <strong>de</strong> la soul, <strong>de</strong> l'afro beat et <strong>de</strong> la folk. Tout<br />
l'art du maître est <strong>de</strong> savoir prendre appui sur sa matrice et son état d'esprit jazz, <strong>de</strong> remixer <strong>de</strong>s<br />
standards et prendre le cap <strong>de</strong> la pop grâce à la chanson.<br />
34<br />
Depuis 1994, on retrouve Eric Legnini<br />
notamment aux côtés <strong>de</strong>s plus grands : Toots<br />
Thielemans, Joe Lovano, Serge Reggiani,<br />
Aldo Romano, Jacques Pelzer, Quintet <strong>de</strong>s<br />
frères Belmondo, Philippe Catherine, Paco<br />
Sery Electric Six, Eric Le Lann Acoustic<br />
Quartet, Peter King, Henri Salvador, John<br />
McLaughlin, André Ceccarelli, Enrico Rava,<br />
Mike Stern, Mark Turner, Ivan Lins, Vince<br />
Mendoza, Clau<strong>de</strong> Nougaro, Michael Brecker<br />
et Dianne Reeves. Dans le sannées 90, il se<br />
produit régulièrement aux côtés <strong>de</strong> Stefano di<br />
Battista et Flavio Boltro. Sa remarquable<br />
participation et l'originalité <strong>de</strong> son jeu,<br />
contribue au succès du Stefano Di Battista<br />
5tet qui leur vaut une nomination aux Victoires<br />
<strong>de</strong> la Musique en 1998. C'est <strong>de</strong>puis cette<br />
époque également qu'il se produit<br />
régulièrement en Europe avec ces musiciens.<br />
Grâce à ses mulpitples collaborations en tant<br />
que pianiste, arrangeur, compositeur et<br />
producteur, Eric Legnini se fait remarquer du<br />
public et <strong>de</strong> la presse, et reçoit le Django d'Or<br />
du meilleur musicien <strong>de</strong> l'année en Belgique<br />
en 2005 et l'Octave <strong>de</strong> la musique jazz en<br />
2006.<br />
Après avoir participé à <strong>de</strong> nombreux<br />
enregistrements et collaborations comme<br />
si<strong>de</strong>man, l'année 2006, voit enfin la sortie <strong>de</strong><br />
son premier album en lea<strong>de</strong>r « Miss Soul »<br />
chez Label Bleu (sortie fin janvier 2006) pour<br />
un pur bonheur pour nous oreilles. Celui ci est<br />
suivi par Big Boogaloo, début 2007, et<br />
Trippin', en janvier 2009.<br />
En 2011, son album «The Vox» (Discograph)<br />
constitue un incontestable tournant dans la<br />
carrière <strong>de</strong> celui dont on savait les talents<br />
protéiformes, aussi bien pianiste qu'arrangeur,<br />
compositeur que producteur. «Album<br />
instrumental <strong>de</strong> l'année» aux «Victoires du<br />
jazz», «The Vox» plonge dans un jazz mêlé<br />
d'afrobeat, <strong>de</strong> funk, soul et folk pop. Le groove<br />
implacable du pianiste percute aussi l’afrobeat<br />
avec explosions cuivrées et guitares saturées<br />
ou rend hommage au funk torri<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Meters.<br />
C'est un album dans la pure tradition<br />
seventies, à la production léchée et mo<strong>de</strong>rne.<br />
Cette fois ci, il aura par partenaires à Thomas<br />
Bramerie (contrebasse) et Franck Agulhon<br />
(batterie) et les invités Krystle Warren, Kiala<br />
Nzavotunga, Boris Pokora et Daniel Roméo.<br />
Avec The Vox, Eric Legnini porte ces quatre<br />
casquettes et délivre un album essentiel dans<br />
sa discographie, véritable aboutissement. Sa<br />
place <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>r es désormais in<br />
Début 2012, il reprend la formule en trio <strong>de</strong><br />
base pour son album «Ballads» qui alterne<br />
compositions originales et relectures <strong>de</strong><br />
standards.<br />
L'année <strong>2013</strong> lui permet <strong>de</strong> poursuivre ses<br />
voyages et ses rencontres musicales avec son<br />
album «Sing Twice !». Cette fois-ci le piano<br />
d’Eric Legnini abor<strong>de</strong> la pop, et la musique<br />
africaine. Trois invités <strong>de</strong> choix : Hugh<br />
Coltman, Mamani Keita et Emi Meyer<br />
rejoignent le trio Eric Legnini et The Afro Jazz<br />
Beat. Sing Twice ! affiche ses prétentions : un<br />
disque <strong>de</strong> jazz aux contours pop, un album <strong>de</strong><br />
pop aux atours jazz, que l’on découvre en<br />
vidéo avec ce formidable pianiste qui nous le<br />
présente en personne.<br />
Eric Legnini est né en 1970, à Huy, près <strong>de</strong><br />
Liège, en Belgique, dans une famille d'artistes<br />
émigrés italiens. Il s'initie au piano vers ses 6<br />
ans, et s'intéresse au jazz à l'adolescence,<br />
notamment à l’œuvre du pianiste américain<br />
Phineas Newborn (1931-1989). Il part ensuite<br />
aux États-Unis apprendre les leçons <strong>de</strong> Richie<br />
Beirach. De retour il <strong>de</strong>vient professeur au<br />
Conservatoire Royal <strong>de</strong> Bruxelles où il<br />
retrouve Jacques Pelzer. Aujourd'hui, il<br />
s'affirme comme un <strong>de</strong>s plus talentueux<br />
pianistes <strong>de</strong> la scène jazz internationale et<br />
mène une carrière qui résonne fort.
© Sébastien Belloir<br />
35<br />
Vendredi 14 juin<br />
22h<br />
Eric Legnini & The Afro Jazz Beat
Ninine Garcia : guitare I<br />
Rocky Gresset : guitare I<br />
Gilles Naturel : contrebasse I<br />
Fiona Monbet : violon I<br />
En écho à l'exposition dédiée à Django Reinhardt au Fort du Bruissin, c'est l'esprit du<br />
célèbre café <strong>de</strong> la Chope <strong>de</strong>s Puces <strong>de</strong> Saint-Ouen, ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> tous les amateurs <strong>de</strong><br />
guitare et <strong>de</strong> jazz manouche <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 60 ans qui investira la scène du festival. Dans<br />
un programme qui va laisser une belle part à l'improvisation, les héritiers <strong>de</strong> Django<br />
Reinhardt nous rappellent que une <strong>de</strong>s plus belles formes <strong>de</strong> rendre hommage aux anciens,<br />
c’est <strong>de</strong> donner un futur à leur héritage et comme vous le constaterez la relève est assurée !<br />
Ninine Garcia, guitariste <strong>de</strong> charme et fils <strong>de</strong><br />
Mondine Garcia est un <strong>de</strong>s plus<br />
importants représentants actuels <strong>de</strong> la<br />
musique manouche. Il est un <strong>de</strong>s pilier du<br />
bastion imprenable et incontournable <strong>de</strong><br />
l'aventure du jazz manouche en France : la<br />
mythique et déjà légendaire « Chope <strong>de</strong>s<br />
Puces » <strong>de</strong> la porte <strong>de</strong> Clignancourt, cette<br />
fameuse «zone» <strong>de</strong>s fortifications où<br />
venaient camper les gens du voyage à<br />
Paris.<br />
Ninine avant d'être un soliste et un<br />
compositeur inventif, y a très longtemps<br />
été l'accompagnateur <strong>de</strong> son père<br />
Mondine. Il a pris sa relève dans les<br />
années 80 par son talent et sa sensibilité<br />
<strong>de</strong> djangophile flirtant avec les mélodies<br />
espagnoles.<br />
Rocky Gresset, guitariste et figure<br />
emblématique <strong>de</strong> la nouvelle génération<br />
du jazz manouche. Né en 1980 au sein<br />
d’une famille gitane, Rocky GRESSET<br />
égrène ses premiers accords <strong>de</strong> guitare à<br />
l’âge <strong>de</strong> neuf ans. À l’âge <strong>de</strong> douze/treize<br />
ans, Rocky découvre l’œuvre <strong>de</strong> Django,<br />
c’est «la culture» <strong>de</strong> son milieu, celui <strong>de</strong>s<br />
gitans. Technique époustouflante, phrasé<br />
subtil. Il passe <strong>de</strong> la guitare Selmer à la<br />
archtop sans perdre son phrasé et sa<br />
personnalité.<br />
36<br />
Fiona Monbet,<br />
A seulement 23 ans, Fiona Monbet bénéficie déjà d’un parcours artistique jalonné <strong>de</strong><br />
références et <strong>de</strong> rencontres. Très jeune, Fiona débute l’apprentissage du violon et c'est<br />
à l’âge <strong>de</strong> 10 ans, alors qu’elle participe à un stage animé par Didier Lockwood qu’elle<br />
découvre avec bonheur le jazz. En 2007, Fiona est sélectionnée pour représenter l’Ecole<br />
<strong>de</strong> Didier Lockwood à New York lors du congrès mondial sur l’éducation du jazz (IAJE).<br />
La collaboration maître-élève se mue en un véritable tan<strong>de</strong>m puisque très tôt, Didier<br />
Lockwood invite Fiona à jouer avec lui en concert en France et à l’étranger dans <strong>de</strong><br />
prestigieuses salles, telles l’Olympia ou le Théâtre <strong>de</strong>s Champs-Élysées. En 2010, elle est<br />
invitée en soliste au Théâtre du Châtelet au spectacle «Hommage à Django<br />
Reinhardt».Elle a reçu les prix Jeune Talent SACEM en 2005, 2006 et 2007 et vient juste<br />
<strong>de</strong> sortir un album en tant que lea<strong>de</strong>r.
© nc<br />
concert <strong>de</strong> 16h30<br />
en partenariat<br />
avec<br />
l’association les<br />
Amis <strong>de</strong> la<br />
Bibliothèque<br />
37<br />
Samedi 15 juin<br />
16h30 & 22h<br />
Ninine Garcia Trio invite Fiona Monbet
Elie Dufour : piano I<br />
Yann Payphet : contrebasse I<br />
Marc Michel : drums I<br />
EYM Trio propose un répertoire très<br />
personnel et recherché, alternant<br />
compositions originales, arrangements <strong>de</strong><br />
standards, et thèmes traditionnels<br />
Bulgares. Le trio a su s’inspirer <strong>de</strong>s plus<br />
grands artistes du jazz traditionnel (Duke<br />
Ellington, michel Petrucciani, Chick Coréa,<br />
Herbie Hancock) et du jazz actuel (E.S.T,<br />
Avishaï Cohen, Joshua Redman). Très vite<br />
remarqué par Jérôme Regard, le trio EYM<br />
bénéficie aujourd’hui d’un<br />
accompagnement signé Mario Stanchev,<br />
qui fait office <strong>de</strong> directeur artistique dans le<br />
cadre du projet <strong>de</strong> perfectionnement au<br />
conservatoire <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Lyon.<br />
38<br />
Samedi 15 juin<br />
1 ère partie I 20h30<br />
EYM Trio
Fort en Jazz renouvelle son partenariat avec les musiciens amateurs pour<br />
clôturer le festival en beauté !<br />
Plusieurs scènes seront ouvertes à toutes les expressions musicales pour le<br />
bonheur du plus grand nombre : chanson, musique instrumentale, rock,<br />
chorales...<br />
39<br />
Dimanche 16 juin<br />
15h I 19h<br />
Fête <strong>de</strong> la musique
Byron Mikaloff : guitare I<br />
Christian Roberge : guitare I<br />
Alex Morissette : contrebasse I<br />
Fort en Jazz conclura sa 24ème édition par un concert symbolique et festif à plus d'un titre. « The<br />
Lost Fingers » est un trio dont le nom fait référence à la perte <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux doigts par Django Reinhardt<br />
lors d'un incendie <strong>de</strong> sa roulotte. Ce phénomène musical venu du Canada reprend avec humour et<br />
virtuosité <strong>de</strong>s tubes <strong>de</strong>s années 80 revisités façon jazz manouche. Ces québécois n'ont pas arrêté<br />
<strong>de</strong> tourner dans les plus gran<strong>de</strong>s scènes du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis leur énorme succès au Festival<br />
International <strong>de</strong> Jazz <strong>de</strong> Montréal. Des airs tziganes avec <strong>de</strong>s arrangements pop et jazz, pour une<br />
<strong>de</strong>rnière soirée du Festival au Fort <strong>de</strong> Bruissin. Un relais musical avec Vienne puisque The Lost<br />
Fingers est le groupe phare <strong>de</strong> la Caravan’ Jazz à Vienne qui arpente les routes pour faire découvrir<br />
le jazz là où l'on ne l'attend pas !<br />
40<br />
En 1928, à la suite d'un incendie dans sa<br />
roulotte Django Reinhardt, alors âgé <strong>de</strong> 18<br />
ans, perd l'usage <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux doigts. Il développe<br />
alors une métho<strong>de</strong> unique pour jouer <strong>de</strong> la<br />
guitare, s'inspire du jazz, et <strong>de</strong>vient<br />
rapi<strong>de</strong>ment une source d'inspiration.<br />
En 2006 au conservatoire <strong>de</strong> Québec, les<br />
virtuoses <strong>de</strong> la guitare Byron Mikaloff et<br />
Christian Roberge, rencontrent le<br />
contrebassiste <strong>de</strong> jazz Alex Morissette.<br />
En mai 2008, pour l'humour <strong>de</strong> la musique, ils<br />
déci<strong>de</strong>nt d'unir leurs trois voix et leurs<br />
multiples cor<strong>de</strong>s pour rendre hommage aux<br />
années 80, avec la présentation <strong>de</strong> l'album<br />
«Lost In The 80's».<br />
Cet opus connaît un succès instantané au<br />
Québec. Plus <strong>de</strong> 200 000 copies s'écoulent en<br />
moins d'un an et les spectacles se multiplient<br />
aux quatre coins <strong>de</strong> la province pour ce trio<br />
dont les habits colorés <strong>de</strong>viennent rapi<strong>de</strong>ment<br />
l'une <strong>de</strong> ses marques distinctives.<br />
Le Festival International <strong>de</strong> Jazz <strong>de</strong> Montréal<br />
connaît un tel engouement que ses<br />
organisateurs n'hésitent pas à inviter le groupe<br />
à se produire lors du spectacle <strong>de</strong> clôture. Les<br />
spectacles se multiplient pour le groupe,<br />
<strong>de</strong>puis 2008 The Lost Fingers ont réalisé <strong>de</strong>s<br />
tournées triomphales à travers le Canada, en<br />
Europe et en Amérique du Sud. Quelques<br />
récents hauts points : une prestation lors <strong>de</strong>s<br />
Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver, une<br />
performance à guichet fermés au légendaire<br />
Massey Hall à Toronto et récemment <strong>de</strong>ux<br />
spectacles en Colombie.<br />
De plus en plus populaire à travers le mon<strong>de</strong>,<br />
le groupe se fait approcher par Cor Sin labi<br />
Doli, une compagnie italienne <strong>de</strong> noeuds<br />
papillon uniques en céramique. La compagnie<br />
leur offre une commandite que le groupe<br />
accepte avec plaisir.<br />
En juin 2009, Byron, Alex et Christian déci<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> rendre hommage aux grands succès <strong>de</strong> la<br />
francophonie avec la parution <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous<br />
rose. Ce <strong>de</strong>uxième album contient treize<br />
chansons, dont quelques duos avec <strong>de</strong>s<br />
artistes phares tels que Plastic Bertrand, La<br />
Compagnie Créole, Éric Lapointe et Nanette<br />
Workman.<br />
The Lost Fingers présentent «Gypsy<br />
Kameleon» en novembre 2010. Approche<br />
encore aussi inventive, techniquement<br />
parfaitement maîtrisée, le trio québécois<br />
s'abreuve toujours à la source <strong>de</strong>s années<br />
quatre-vingt, et fait notamment la part belle<br />
aux stars canadiennes <strong>de</strong> cette époque, dont<br />
Corey Hart, Bryan Adams et Men Without<br />
Hats.<br />
Après plus <strong>de</strong> 400 000 copies écoulées <strong>de</strong>s<br />
trois premiers albums et fait plus <strong>de</strong> 500<br />
spectacles à travers le mon<strong>de</strong>, le groupe lance<br />
La Marquise, un album réunissant <strong>de</strong>s pièces<br />
déjà parues à l'international, jamais sorties au<br />
Québec.
Dimanche 23 juin<br />
16h<br />
The Lost Fingers la Caravan’ Jazz à Vienne démarre au Fort du Bruissin
A partir du 15 mai, la médiathèque <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> vous révèle tous ses secrets sur le jazz. Toute sa<br />
collection <strong>de</strong> CD, DVD, livres... sera accessible pour découvrir les artistes programmés à Fort en Jazz et<br />
tous les autres !<br />
Les scolaires <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong> seront accueillis pour découvrir tout particulièrement le jazz manouche et<br />
l’instrument <strong>de</strong> Django Reinhardt, la guitare.<br />
Ils termineront leur découverte par une visite <strong>de</strong> l’exposition Django, Swing <strong>de</strong> Paris au Fort du Bruissin.<br />
Exposition «Scènes et coulisses <strong>de</strong> Fort en Jazz 2012»<br />
Photographies <strong>de</strong> Stéphane Ernst<br />
42<br />
du jeudi 9 mai au samedi 22 juin <strong>2013</strong> I vernissage le vendredi 10 mai à 17h30<br />
Cette exposition produite par le festival Fort en Jazz nous donne à voir le regard que le<br />
photographe Stéphane Ernst a posé sur les musiciens accueillis à l'occasion <strong>de</strong> la<br />
23 ème édition. Il était présent durant tout le festival : lors les rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong>s artistes, avec les<br />
techniciens, le public...<br />
Il nous révèle un point <strong>de</strong> vue sur les artistes que le public ne voit pas ou rarement grâce à<br />
<strong>de</strong>s "arrêts sur image" ou à <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> vues <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong>s musiciens lors <strong>de</strong> leur<br />
répétition ou après le concert. Le choix <strong>de</strong>s photographies a été réalisé conjointement avec<br />
la directrice du Festival parmi plus <strong>de</strong> 400 clichés avec comme ligne directrice la volonté <strong>de</strong><br />
ne pas forcément présenter une image esthétisante <strong>de</strong>s artistes que l'on voit souvent.<br />
L'objectif a été d'essayer <strong>de</strong> choisir <strong>de</strong>s images qui caractérisent la personnalité, le projet ou<br />
encore l'engagement musical <strong>de</strong>s artistes. Une autre manière <strong>de</strong> voir le jazz.<br />
Stéphane Ernst est né en 1971 vit à Rontalon et travaille à <strong>Francheville</strong>. Il effectue <strong>de</strong>s<br />
reportages sur l'exclusion, les situations d'handicap, l'artisanat, le spectacle vivant...<br />
Fort en Jazz à la médiathèque
Juillet 1990<br />
Roger Lassalle Quartet /Yalta-Epistrophe-Shakok<br />
JOE HUGHES/ Blues Café-Vocabilis<br />
LOUIS SCLAVIS / Exane-Jacques Helmus quartet<br />
Juillet 1991<br />
Roger Lassalle groupe / Ces messieurs<br />
ELIZABETH CAUMONT / Sellam et Renne quartet<br />
CHRISTIAN VANDER / Cesar Allan-Na<strong>de</strong>ge et Almosnino<br />
Juin 1992<br />
INDIGO JAZZ VOCAL / Exane quartet-Onyx metro<br />
MICHEL PORTAL / Laurence Olivier ensemble<br />
Juin 1993<br />
VOX OFFICE / Off Sept<br />
SIXUN / Tourmaline-Anamorphose<br />
DANIEL HUMAIR et HENRI TEXIER / Fabbiani, Joule,<br />
Phillips<br />
Juin 1994<br />
Bolamola Group quartet / Olivier Angèle-Karim-Ouistitis<br />
Group Quartet<br />
Henri Texier/ « And his orchestra » trio-Debora Seffer<br />
quartet<br />
ERIC LELANN quintet / Trio Machado<br />
Juin 1995<br />
ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ / trio connivence<br />
ALDO ROMANO et Paolo Fresu / Tohu Bohu Quintet<br />
ELIZABETH KONTOMANOU / Freeandise Quartet<br />
Juin 1996<br />
ROMANO-SCLAVIS-TEXIER / Ogoué Duo<br />
LA COMPAGNIE LUBAT/ Aster<br />
SIXUN / Agane group<br />
Juin 1997<br />
JEAN-MARIE MACHADO / Ogou le rouge<br />
RICHARD GALLIANO / Collectif MU<br />
ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ / Raulin Chevillon et<br />
Corneloup<br />
Juin 1998<br />
Louis Winsberg Quintet /Bertrand Renaudin<br />
MICHEL PORTAL QUARTET/ Claudia Solal<br />
JEANNE LEE / Navigators quartet<br />
Juin 1999<br />
Jean Luc Ponty Quintet / Enrico Rava Quintet<br />
PRYSM<br />
DIDIER LOCKWOOD<br />
LA MARMITE INFERNALE<br />
Juin 2000<br />
MICHEL PORTAL-RICHARD GALLIANO<br />
MANU DI BANGO<br />
STEPHANO DI BATTISTA / Moutin Réunion et Sylvain<br />
Boeuf<br />
Juin 2001<br />
LIZ MC COMB<br />
ARTHUR H / Jacques Helmus Group Quintet<br />
PAOLO FRESU /Thierry Maillard<br />
Juin 2002<br />
ALDO ROMANO / Christophe Metra Quinte David Linx /<br />
Lionel Martin trio<br />
RICHARD GALLIANO-EDDY LOUIS<br />
Juin 2003<br />
DIDIER LOCKWOOD / Hooman<br />
ERIK TRUFFAZ / David Bressat new quintet<br />
NO JAZZ / Lo<br />
NICOLAS GENEST / Yves Perrin Naive! Quartet invite M.X<br />
Juin 2004<br />
TRIO ROSENBERG / Jacky Mallerey Quartet<br />
LAURENT DE WILDE /Sayag jazz machine<br />
JEAN MARIE MACHADO /Dimitri Naïditch<br />
Juin 2005<br />
TANIA MARIA / Joachim Expert Quintet<br />
MAGMA / Elvire<br />
ARFI<br />
Juin 2006<br />
Martial SOLAL<br />
BUMCELLO / Neo<br />
ARFI / Les Emeudroï<strong>de</strong>s<br />
Juin 2007<br />
STACEY KENT / Big Bang label équipe<br />
ERIK TRUFFAZ Quartet invite Ed Harcourt et Nya / L'arbre<br />
à trois têtes<br />
Le “Nouveau TRIO GITAN” DE CHRISTIAN Escoudé invite<br />
Marcel Azzola / Docteur Lester<br />
Juin 2008<br />
Doodlin’<br />
JEAN JACQUES MILTEAU /S Horton trio<br />
INCOGNITO / blinks<br />
HOCUS POCUS / Dialect Music<br />
Fête <strong>de</strong> la musique /Pink Petticoat<br />
Juin 2009<br />
TRIO ROSENBERG<br />
DJ Click / Amrat Hussein Trio / Duo Lionel Martin &<br />
Emmanuel Scarpa<br />
ROBIN MCKELLE / N’Relax<br />
BLACK VOICES<br />
CHRISTIAN VANDER QUARTET / JB Hadrot Trio<br />
ORQUESTRA DO FUBA / Conjunto Jacaré<br />
Juin 2010<br />
AVISHAI COHEN<br />
TÉREZ MONTCALM / <strong>Francheville</strong> Jazz Orchestra<br />
B. SISSOKO & V. SEGAL/ UKANDANZ feat A. Guèbrèyès<br />
DJ INCONTROL<br />
Le Jeune Peuple Orchestr’Alpes invite Christophe<br />
MONNIOT<br />
MOUTIN Réunion Quartet / Trio DuLaBo<br />
IBRAHIM MAALOUF Quintet / Franck Woeste Trio<br />
STACEY KENT<br />
YARON HERMAN<br />
Juin 2011<br />
INCOGNITO<br />
GIOVANNI MIRABASSI / Bigre !<br />
ERIK TRUFFAZ QUARTET / Yom<br />
RICHARD GALLIANO / ARFI<br />
NGUYÊN LÊ / Bastien Brison Trio<br />
LAURENT DE WILDE & OTTISTO 23<br />
DAVID MURRAY CUBAN ENSEMBLE / Collective New<br />
Dreams<br />
CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER<br />
Juin 2012<br />
TIGRAN HAMASYAN / orTie<br />
LA VELLE & FRIENDS<br />
BERNHOFT / Dreisam<br />
SANDRA N’KAKE / Chromb !<br />
KORA JAZZ BAND<br />
OMAR SOSA<br />
BILLY COBHAM 5tet / Anne Pacéo Triphase<br />
RENAUD GARCIA FONS SOLO / Dana Leong solo<br />
«ROOTS AFRICAINES» G. LE QUERREC, L. SCLAVIS,<br />
H. TEXIER et C. MARGUET /<br />
Jean Méreu, Fred Rou<strong>de</strong>t, Arnaud Jourdy, Lionel Martin<br />
43<br />
Fort <strong>de</strong> son histoire
Conscient <strong>de</strong>s enjeux liés à la préservation <strong>de</strong> l'environnement au service <strong>de</strong> l'épanouissement <strong>de</strong><br />
l'homme et en écho au plan climat mis en place par la Ville <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong>, le Festival poursuit ses<br />
efforts dans une logique <strong>de</strong> développement durable.<br />
Les engagements du festival seront les suivants:<br />
● le public sera sensibilisé au co-voiturage et à l'usage <strong>de</strong>s transports en commun,<br />
44<br />
● la vente <strong>de</strong> produits et boissons locales seront proposées en majorité au bar du<br />
festival, les repas proposés au public et aux artistes seront confectionnés majoritairement<br />
avec <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> <strong>de</strong> producteurs <strong>de</strong> la région,<br />
● <strong>de</strong>s partenariats avec <strong>de</strong>s associations d'insertions locales pour le personnel du<br />
festival et l'accueil <strong>de</strong> publics en difficultés (culture pour tous) seront noués,<br />
● l'utilisation <strong>de</strong> papier sera limitée afin <strong>de</strong> réduire les déchets et les impressions<br />
<strong>de</strong>s dépliants se feront sur papier PEFC et l'encre utilisée sera labellisée «Imprim'vert».<br />
Fort pratique<br />
Fort en éco-responsabilité !
tarifs<br />
Tarif normal : 25,00 €<br />
Tarif réduit : 20,00 €<br />
Tarif super réduit : 12,00 €<br />
Gratuité : 9 juin (Ptits Loups du Jazz),<br />
12 juin - 22h00 (Imperial Pulsar) 16 juin<br />
(fête <strong>de</strong> la musique), 23 juin (- 15 ans<br />
The Lost Fingers)<br />
les tarifs réduits et super réduits sont accordés sur<br />
présentation <strong>de</strong> justificatifs à jour et s’appliquent :<br />
- pour le tarif réduit : aux adhérents <strong>de</strong>s associations<br />
franchevilloises, aux élèves <strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> musique <strong>de</strong><br />
<strong>Francheville</strong> et leurs parents, aux adhérents du<br />
Comité <strong>de</strong>s Oeuvres Sociales <strong>de</strong> la <strong>Mairie</strong>, aux plus<br />
<strong>de</strong> 70 ans, aux groupes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 personnes,<br />
aux adhérents <strong>de</strong> la FNAC, aux membres et CE <strong>de</strong>s<br />
entreprises partenaires du festival.<br />
- pour le tarif super réduit : aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi<br />
et bénéficiaires du RSA, jeunes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 26 ans,<br />
enfants et concert-rencontre et le concertdécouverte<br />
<strong>de</strong> The Lost Fingers le 23 juin au Fort du<br />
Bruissin.<br />
Formule fidélité :<br />
- au tarif normal : 45€ (tarif normal+tarif réduit) pour<br />
les 2 soirées. 12€ la soirée supplémentaire<br />
- au tarif réduit : 30€ (tarif réduit+tarif super réduit)<br />
pour les 2 soirées. 12€ la soirée supplémentaire<br />
préventes<br />
Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U,<br />
Intermarché, www.fnac.com www.carrefour.fr,<br />
www.francebillet.com - 0 892 68 36 22 (0,34€<br />
TTC/min), Auchan - Cora - Cultura - E. Leclerc - Virgin<br />
Mégastore - Le Progrès, www.ticketnet.fr - 0 892 390<br />
100 (0.34 € TTC/min), IRIS (à partir du 9 mai <strong>de</strong> 16h à<br />
19h)<br />
horaires<br />
accueil 2 heures avant le concert I bar et<br />
restauration légère sur place I toute entrée pourra<br />
être refusée après le début du concert<br />
infos<br />
06 15 49 26 99 – www.mairie-francheville69.fr -<br />
www.fortenjazz.fr - facebook<br />
accès<br />
en bus : <strong>de</strong>puis Lyon, place Bellecour : bus C20E à<br />
<strong>de</strong>stination uniquement du terminus <strong>de</strong><br />
<strong>Francheville</strong> Fort du Bruissin, arrêt Gare <strong>de</strong><br />
<strong>Francheville</strong><br />
en voiture : direction Hôtel <strong>de</strong> Ville puis flèchage<br />
IRIS - Fort en Jazz<br />
covoiturage : "www.covoiturage-pour-sortir.fr"<br />
45<br />
Tarifs accès
Informations en ligne<br />
Une page media est réservée aux journalistes sur le site internet www.fortenjazz.fr.<br />
Vous pouvez accé<strong>de</strong>r à toutes les informations concernant le festival, <strong>dossier</strong>s et<br />
communiqués <strong>de</strong> presse en libre téléchargement. Les visuels sont disponibles sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
auprès du service presse.<br />
46<br />
Comment obtenir une accréditation <br />
L'accréditation presse et photographe est réservée aux professionnels justifiant d'une<br />
appartenance à une rédaction ou agence. L'accréditation est téléchargeable sur la page<br />
média du site internet et peut vous être envoyée sur simple <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. La confirmation<br />
d'accréditation sera communiquée au plus tard le 24 mai <strong>2013</strong> en fonction du nombre <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s accords avec les artistes.<br />
Il est entendu que les journalistes ou photographes se présentant à l'entrée <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong><br />
concerts sans <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s préalables ne peuvent être pris en compte que dans la limite <strong>de</strong>s<br />
possibilités.<br />
Comment obtenir une interview avec un artiste <br />
Sur simple <strong>de</strong>man<strong>de</strong> préalable auprès du service presse afin d'i<strong>de</strong>ntifier le moment le plus<br />
approprié (avant ou après les balances ou après le concert).<br />
Contact<br />
Françoise Dumas<br />
04 78 59 02 66 I fdumas@mairie-francheville69.fr<br />
Média pratique
©Stéphane Ernst<br />
Sous le haut patronnage <strong>de</strong><br />
René Lambert, Maire <strong>de</strong> <strong>Francheville</strong><br />
et <strong>de</strong> Cyril Kretzschmar<br />
Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la régie culturelle Fort du Bruissin<br />
Directrice/programmatrice-Valérie Brujas | Assistante administrative-Lysiane Ferreira I<br />
Directrice <strong>de</strong> la Communication-Françoise Dumas | Directrice <strong>de</strong> Cabinet-Jacqueline<br />
Lebrun | Directeur <strong>de</strong> la médiathèque-Xavier Hervot | Responsable multimédia et supports<br />
numériques–Céline Pichun I Intervenante musicale-Lucile Droguet | Graphiste et accueil<br />
artistes-Léonie Lamiral | Régie générale-Alain Boissin assisté <strong>de</strong> Vincent Desmures I<br />
Régisseur son-Olivier Bénière assisté <strong>de</strong> Julien d'Agostino, Fabien Lauton et Sylvain<br />
Baffert I Régisseurs lumière-Philippe Charpenel et Romain Plantier assistés <strong>de</strong> Sidonie<br />
Richard I Backline-Nicolas Roulet| Régisseur <strong>de</strong> l'exposition-Vincent Desmures | Accueil<br />
<strong>de</strong>s publics et chargée <strong>de</strong> médiation et <strong>de</strong> production-Delphine Baudras | Comptable-<br />
Béatrice Chantre | Relations Presse-Nassima Mekhlouk | Stagiaire administrative-Yanira<br />
Kochoyan | Stagiaire Communication/Culture-Laëtitia Bou<strong>de</strong> I Responsable sécurité-<br />
Thierry Bouscarle | Aménagement du site par les équipes <strong>de</strong> Service techniques <strong>de</strong><br />
<strong>Francheville</strong> I Agents d’entretien-Saïd Benadda, Georges Laura, Cédric Ghezzal<br />
47<br />
L’équipe