document - Ordre des ingénieurs du Québec

La revue de l’Ordre des ingénieurs du Québec 

Comité exécutif 2012-2013, voir p. 5 

Programme de surveillance 

générale de l’exercice 

de la profession, p. 28 

Juin-juillet 2012 

www.oiq.qc.ca 

DOSSIER 

JUNIORAT 

Le diplôme en génie ne fait pas 

l’ingénieur. Pour pouvoir fièrement 

signer « ing. », le diplômé doit 

effectuer son juniorat. 

Avis de projet de règlement 

sur l’ARP, p. 19 

Ingénieur junior, un statut 

hybride à connaître, p. 34

L’Ordre des ingénieurs 

du Québec (fondé en 

1920) a comme mission 

d’assurer la protection 

du public en contrôlant 

l’exercice de la 

profession dans le cadre 

de ses lois constitutives 

et de mettre la 

profession au service 

de l’intérêt du public. 

Comité exécutif 

2012-2013 

Président : 

Daniel Lebel, ing. 

Vice-président en titre et 

aux Affaires professionnelles : 

Eric Potvin, ing. 

Vice-président aux 

Affaires publiques : 

Stéphane Bilodeau, ing. 

Vice-pré si dent aux Finances 

et trésorier : 

Martin Lapointe, ing. 

Représentant du public : 

Richard Talbot 

Conseil d’administration 

2012-2013 

(20 ingé nieurs élus) 

Montréal : 

Pierre J. Boucher, ing. 

Maud Cohen, ing. 

Stéphanie Duchesne, ing. 

Zaki Ghavitian, ing. 

François P. Granger, ing. 

Claude Martineau, ing. 

Nadine Pelletier, ing. 

Christian Richard, ing. 

Isabelle Tremblay, ing. 

Chantal Turgeon, ing. 

Sid Zerbo, ing. 

Québec : 

Donald Desrosiers, ing. 

Martin Lapointe, ing. 

Anne-Marie Tremblay, ing. 

Estrie : 

Stéphane Bilodeau, ing. 

Outaouais : 

Michaël Côté, ing. 

Abitibi–Témiscamingue : 

Luc Fortin, ing. 

Saguenay–Lac-Saint-Jean : 

Eric Potvin, ing. 

Mauricie–Bois-Francs– 

Centre-du-Québec : 

Daniel Lebel, ing. 

Est-du-Québec : 

Robert Fournier, ing. 

(4 administrateurs nommés 

par l’Office des professions 

du Québec) 

Sylvain Blanchette 

Lise Lambert 

Guy Levesque, infirmier 

Richard Talbot 

Directeur général : 

André Rainville, ing. 

Envoi de Poste-publications 

n o 40069191 

Directeur des Communications et 

des Affaires publiques 

Daniel Boismenu 

RÉDACTION 

Chef des communications 

Geneviève Terreault 

Coordonnatrice des éditions 

Sandra Etchenda 

Infographiste 

Michel Dubé 

Révision technique 

Jean-Pierre Trudeau, ing. 

Révision 

Rédaction Scriptoria 

Correction 

Dominique Vallerand 

Collaboration 

Gilles Drouin 

Jeanne Morazain 

PUBLICITÉ 

Isabelle Bérard 

Jean Thibault 

Communications Publi-Services 

450 227-8414, poste 300 

PLAN est publié par la Direction 

des communications et des 

affaires publiques de l’Ordre 

des ingénieurs du Québec. 

PLAN vise à infor mer les mem bres 

sur les condi tions de pra ti que de 

la profession d’ingé nieur et sur les 

services de l’Ordre. PLAN vise aussi 

à contribuer à l’avan ce ment 

de la profession et à une pro tec tion 

accrue du public. Les opinions 

expri mées dans PLAN ne sont 

pas néces sai re ment celles de 

l’Ordre. La teneur des textes 

n’engage que les auteurs. 

Les pro duits, métho des et services 

annoncés sous forme publicitaire 

dans PLAN ne sont en aucune façon 

approu vés, recommandés, 

ni garantis par l’Ordre. 

Le statut des personnes dont il est 

fait mention d ans PLAN était exact 

au moment de l’entrevue. 

Tirage certifié : 

63 838 exemplaires. 

Dépôt légal 

Bibliothèque natio na le 

du Québec 

Bibliothèque nationale 

du Canada 

ISSN 0032-0536 

Droits de reproduction, 

tota le ou partielle, réser vés 

® Licencié de la mar que PLAN, 

pro prié té de l’Ordre des ingé nieurs 


Gare Windsor, bureau 350 

1100, avenue des Canadiens-de-Montréal, 

Montréal (Québec) H3B 2S2 

Téléphone : 514 845-6141 

1 800 461-6141 

Télécopieur : 514 845-1833 

www.oiq.qc.ca 

Dans le présent document, 

le masculin est utilisé sans aucune 

discrimination et uniquement pour 

alléger le texte. 

SOMMAIRE 

:: JUIN-JUILLET 2012 :: VOL. XLIX N o 5 :: 3,50 

DOSSIER LE JUNIORAT 

La route vers le professionnalisme 

Le juniorat est une période 

d’apprentissage et de transition 

pour le diplômé en génie, lequel, 

sous l’œil d’un ingénieur expé rimenté, 

acquerra les compétences 

propres au professionnalisme. 

12 Le parrainage : pour tirer le meilleur parti du juniorat 

Les diplômés en génie peuvent compter sur le programme de 

parrainage offert par l’Ordre pour faciliter leur intégration au 

marché du travail. 

15 La reconnaissance de l’expérience 

Avant de pouvoir porter le titre d’ingénieur, l’ingénieur junior 

doit satisfaire à plusieurs exigences, notamment faire reconnaître 

son expérience. 

24 L’examen professionnel 

Réussir l’examen professionnel de l’Ordre est une des conditions 

sine qua non à l’obtention du titre d’ingénieur. Pour aider les 

candidats, l’Ordre met à leur disposition plusieurs outils 

électroniques d’apprentissage. 

5 Comité exécutif 2012-2013 

6 Mosaïque 6 Examen professionnel 

7 Liste des permis 

23 Avis 

28 Programme de surveillance générale de l’exercice 

de la profession 2012-2013 

30 Retour sur le Colloque annuel 2012 

34 Éthique et déontologie 

Ingénieur junior, un statut hybride à connaître 

36 Encadrement professionnel 

PFÉ : l’Ordre planche sur trois nouveaux outils 

37 Instances décisionnelles 

38 Régionale des ingénieurs de Montréal 

8 

:: JUIN-JUILLET 2012 :: 3

VOTRE CATALOGUE D’OFFRES DE FORMATION 

ne prend pas 

DE VACANCES 

! 

Accessible en ligne et constamment actualisé, le catalogue Génie formation 

est un outil indispensable pour planifier votre développement professionnel. 

Conçues pour répondre à vos besoins et en fonction des compétences requises de l’ingénieur, 

plusieurs des activités de formation proposées vous permettent, en tant que membre de l’Ordre, 

de bénéficier, grâce à nos partenaires, d’une valeur «clé en main» puisqu’une fois complétée et 

réussie, cette activité sera inscrite à votre dossier. 

Éclairé et pertinent, votre choix en sera facilité mais assurez-vous de bien vérifier 

l’admissibilité de l’activité. Elle doit correspondre à l’un des types d’activités 

spécifiés à l’article 5 du Règlement et son contenu doit être lié à l’exercice 

de vos activités professionnelles (article 6). 

https://formation.oiq.qc.ca

LE COMITÉ EXÉCUTIF 2012-2013 

Au cours de leur 

première réunion, 

les administrateurs 

votants du 92 e Conseil 

d’administration 

ont élu pour un 

premier mandat 

M. l’ingénieur 

Daniel Lebel (région 

électorale Mauricie– 

Bois-Francs) au 

poste de président 

de l’Ordre des ingénieurs 


pour le mandat 

2012-2014. 

Cette élection a eu lieu 

à l’issue de l’assemblée 

générale des membres de 

l’Ordre, qui se tenait 

le 14 juin dernier à 

Montréal. M. Lebel est 

président de Maninge 

Groupe-Conseil. 

Le Comité exécutif 2012-2013 (de g. à dr.) : Richard Talbot, Martin Lapointe, ing., Daniel Lebel, ing., 

Eric Potvin, ing., Stéphane Bilodeau, ing. 

Les autres membres du Comité exécutif sont : 

M. Stéphane Bilodeau, ing., 

(région électorale de l’Estrie) 

président, Groupe Énerstat inc., élu comme 

vice-président aux Affaires publiques ; 

M. Martin Lapointe, ing., 

(région électorale de Québec) 

consultant, élu au Comité exécutif comme 

vice-président aux Finances et trésorier ; 

M. Eric Potvin, ing., 

(région électorale du Saguenay–Lac-Saint-Jean) 

enseignant et ingénieur chargé de projets 

et de développement des affaires, Cégep de 

Jonquière, réélu au Comité exécutif comme 

vice-président en titre et vice-président aux 

Affaires professionnelles ; 

M. Richard Talbot, 

réélu au Comité exécutif comme représentant 

du public nommé par l’Office des professions 

du Québec. 

Le Comité exécutif sera appuyé dans ses fonctions 

par les autres membres, élus et nommés, du Conseil 

d’administration. Il s’agit de : 

M. Sylvain Blanchette, représentant du public 

nommé par l’Office des professions du Québec ; 

M. Pierre J. Boucher, ing. ; M me Maud Cohen, ing., 

présidente sortante; M. Michaël Côté, ing., chargé 

de projets, Groupe Qualitas ; M. Donald Desrosiers, 

ing., directeur Section bâtiments et parcs, Ville de 

Québec ; M me Stéphanie Duchesne, ing., ingénieure 

de projets, Kraft Canada inc. ; M. Luc Fortin, ing., 

chef Installation adjoint Abitibi, Direction principale 

Transport Sud-Ouest, Hydro-Québec ; M. Robert 

Fournier, ing., ingénieur Distribution, Hydro-Québec ; 

M. Zaki Ghavitian, ing., chef contrôle de projets, 

division Équipement – SEBJ, Hydro-Québec ; 

M. François P. Granger, ing., Belmonte Léger 

et associés, groupe-conseil ; M me Lise Lambert, 

représentante du public nommée par l’Office des 

professions du Québec ; M. Guy Levesque, inf., 

représentant du public nommé par l’Office des professions 

du Québec ; M. Claude Martineau, ing., 

ingénieur usine et procédé, Station d’épuration 

des eaux usées, Ville de Montréal ; M me Nadine 

Pelletier, ing., directrice Opérations, McKesson 

Canada ; M. Christian Richard, ing., Ubitrak inc. ; 

M me Anne-Marie Tremblay, ing., Secteur assu rance 

qualité et gestion de la circulation, Services des projets, 

Direction de Chaudière-Appalaches, ministère 

du Transport du Québec, M me Isabelle Tremblay, 

ing., ingénieure de systèmes spatiaux, Agence 

spatiale canadienne ; M me Chantal Turgeon, ing., 

Hydro-Québec – grands clients ; M. Sid Zerbo, ing., 

président Royal Systems. 


MOSAÏQUE 

Examen professionnel 

AVIS À TOUS LES INGÉNIEURS STAGIAIRES ET JUNIORS 

Conformément au Règlement sur les autres conditions et modalités de délivrance des permis de l’Ordre des ingénieurs du Québec, 

les prochaines séances d’examen auront lieu comme suit : 

RÉGION DATE DATE LIMITE D’INSCRIPTION 

Québec Samedi 22 septembre 2012, 13 h 00 22 juillet 2012 

Montréal (Rive-Sud) Mercredi 10 octobre 2012, 18 h 30 10 août 2012 

Sherbrooke Samedi 20 octobre 2012, 13 h 00 20 août 2012 

Rimouski Samedi 3 novembre 2012, 13 h 00 3 septembre 2012 

Pour vous inscrire à l’une de ces séances, vous devez utiliser la fiche d’inscription que vous trouverez sur notre site Internet à la rubrique Je suis – membre 

de l’Ordre – Juniorat. Pour en savoir plus, vous pouvez communiquer avec la préposée à l’examen professionnel au numéro suivant : 514 845-6141 ou 

1 800 461-6141, poste 3158. 

En conformité avec la Politique linguistique de l’Ordre, les candidats à l’examen professionnel peuvent, à leur choix, passer les épreuves soit en français, soit en anglais. 

Le document Notes préparatoires à l’examen est disponible uniquement en français. 

Horaire d’été PLAN : Mêlez-vous de vos affaires ! 

Veuillez noter que le bureau de l’Ordre, situé à la Gare 

Windsor, bureau 350, 1100, avenue des Canadiens-de- 

Montréal, à Montréal, sera ouvert aux heures suivantes durant 

la période estivale (3 juillet au 31 août inclusivement) : 

lundi au jeudi : 8 h 30 à 17 h – vendredi : 8 h 30 à 12 h. 

La rédaction de la revue PLAN souhaite vous faire participer 

aux choix des sujets et des dossiers qui seront traités en 

2013. Si vous avez des idées d’articles ou de dossiers 

relatifs à divers domaines du génie, faites-nous-en part au 

plus tard le 23 juillet 2012 en écrivant à l’adresse suivante : 

plan@oiq.qc.ca. 

L’Ordre des ingénieurs du Québec est l’organisme qui régit la profession d’ingénieur au Québec. Son rôle consiste 

à encadrer la pratique du génie afin d’en assurer la qualité et, de ce fait, la protection du public. 

L’Ordre est à la recherche de membres afin de constituer 

une banque de candidats désirant agir à titre d’expert et 

ce, dans tous les domaines de pratique pour le Service de 

surveillance de la pratique illégale (SSPI). Le membre choisi 

aura comme principal mandat d’assister le SSPI dans ses 

enquêtes en produisant un rapport technique lors d’éventuelles 

poursuites pénales à titre de témoin expert. 

Chaque candidat doit satisfaire aux critères suivants : 

• Être membre de l’Ordre et exercer la profession d’ingénieur 

depuis au moins 10 ans ; 

• Posséder une expérience pertinente (expertise technique) 

dans la discipline visée ; 

• Être disponible pour témoigner à la cour ; 

• Ne pas siéger à titre d’administrateur de l’Ordre des 

ingénieurs du Québec ou être membre d’un autre 

comité statutaire prévu au Code des professions afin 

d’assurer la plus grande autonomie et indépendance 

possible au SSPI et éviter toute apparence de conflit 

d’intérêts ; 

• Ne pas avoir fait l’objet d’une décision disciplinaire 

rendue par le Conseil de discipline de l’Ordre des 

ingénieurs du Québec le déclarant coupable d’une 

infraction, et ne pas avoir fait l’objet d’une décision 

du Comité exécutif rendue en vertu de l’article 55 du 

6 :: :: JUIN-JUILLET 2012 

Appel de candidatures pour la formation 

d’une banque d’experts 

Code des professions à la suite de recommandations 

du Comité d’inspection professionnelle ; 

• S’engager à faire preuve d’impartialité, de discrétion, 

de capacité d’analyse, de logique, de rigueur, et avoir 

une connais sance appropriée des lois, codes, normes 

et autres règles de l’art applicables dans son domaine ; 

• Être en mesure de communiquer efficacement par écrit 

et oralement les éléments de son rapport. 

Veuillez adresser votre curriculum vitæ à : 

Ordre des ingénieurs du Québec 

a/s Candidature – M me Daniela Petrulian, ing. 

Conseillère à la Surveillance de la pratique illégale 


1100, avenue des Canadiens-de-Montréal 


Les membres ayant démontré leur intérêt recevront une lettre 

les informant s’ils ont été retenus ou non dans la banque de 

candidats.

PERMIS D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉS PAR LE COMITÉ EXÉCUTIF DE L’ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC 

13 AVRIL AU 5 JUIN 2012 

Ahdoot, Eliot 

Ahmad, Yasmin 

Ahssinou, Abdel Ilah 

Ailas, Mohamed 

Alain, Denis 

Alexis, Casseus 

Allam, Hocine 

Allard, Benoit 

Amari, Mourad 

Amazouz, Chafik 

Andersen, Louis 

Andonova, Daniela 

Aoude, Hassan 

Arabian, Gregg 

Arbez, Cédric 

Archambault, 

Alexandre 

Archambault-Lavigne, 

Ivan 

Arezki, Mohand 

Ouramdane 

Arsenault, Guillaume 

Asselin, Christophe 

Audoynaud, Antoine 

Ba, Oumar Demba 

Bakhiet, Ashraf 

Bares, Curtis 

Barreno Jattar, 

Luis Antonio 

Barrette, Emilie 

Bashi, Besnik 

Bassek Bassek, Fanon 

Beauchamp, Benoit 

Beaudet, Guillaume 

Beaudet-Fournier, 

Nicolas 

Beaulieu, Sébastien 

Beaumont, 

Pierre Alexandre 

Beauregard, Myriam 

Bedregal Gallegos, 

Mauricio 

Bejjani, Joelle 

Bélanger, Olivier 

Belhadi, Mhand 

Béliveau, Carl-Guy 

Ben Souissi, Nabil 

Benjelloun, 

Abderrahim 

Ben-Tchavtchavadze, 

Marie Sophie 

Bergeron, Olivier 

Bergevin, Patrick 

Bernier, Jean-Philippe 

Bérubé, Marie-Pierre 

Bharucha, Eric 

Bidal, Jean-François 

Bilodeau-Martin, 

Vincent 

Binette, Patrice 

Blais, Frédéric 

Blanchet, Martin 

Blanchette, Guillaume 

Bonifay, Romain 

Borelli Vorperian, 

Paulo Afonso 

Bouchard, Benoit 

Bouchard, 

Jean-François 

Boudreault Charette, 

Francis 

Bouffard, Frédéric 

Bougie, Marc-Antoine 

Bougrab, Hakim 

Boulanger-Dumont, 

Etienne 

Boulé, Marc 

Boulianne, Sophie 

Boundjia Nkenko, 

Eliane 

Bourgois, Olivier 

Bourque, Frédéric 

Brassard, Pascale 

Brossard Jaimes, 

Louis-Philippe 

Brousseau, Judith 

Brown, Rebecca Jayne 

Brunet-Benkhoucha, 

Karim 

Btissame El 

Bouanani, Mehdi 

Bucci, Charles 

Bukasa, Albert 

Kabongo 

Cabral, Eric 

Canet, Fanny 

Cardenas Romero, 

Cesar Enrique 

Caron, Bruno-Pierre 

Carpentier, Maxime 

Carrier, Benjamin 

Carrou, Laurent 

Cassanaz, Sergio 

Cayouette, Jean-Benoit 

Champagne, Mathilde 

Champagne-Thomas, 

Maxime 

Chan, Manna Kit Man 

Charaan, Ibrahim 

Charpentier, Patrick 

Chartrand, Maxime 

Chesnaux, Romain 

Chihane, Zahi 

Choinière, Eric 

Chrétien, Guillaume 

Chung , Nicolas 

Claudel, Christian 

Clayton, Geneviève 

Cliche, Daniel 

Cloutier-Marcoux, 

Marie-Pier 

Coderre, François 

Coppens, Cédric 

Corriveau, Simon 

Côté, Daniel 

Côté, Jean-René 

Côté, Mathieu 

Côté, Pierre 

Côté, Samuel 

Côté, Simon 

Courteau, 

Marc-Antoine 

Couture, Jean-François 

Couture, Johnny 

Couture-Roy, Marie 

Couturier-Dubé, 

Alexandre 

Cyr, Mélanie 

Cyr-Morin, Jonathan 

Dacquay, Luc 

Dallaire, Mikaël 

Dallaire, Pierre-Olivier 

Dancu, Iulian 

Dangbedji, Jurin Silvere 

Daou, Chadi 

David, Carolyn 

De Ladurantaye- 

Chénier, Simon 

Degraff, Réginald 

Del Cojo Lopez, 

Raymundo 

Delisle, Simon 

Demers, Julie 

Denis, Mathieu 

Dépatie, Benoit 

Déry, Simon-Pierre 

Desaulniers, Patrick 

Desrochers- 

Normand, Philippe 

Desroches, Simon 

Desrosiers, François 

Di Modica, Domenico 

Dion, Mathieu 

Downs-Lanctôt, 

Camille 

Drolet, Francis 

Drolet, Tomy 

Dubois-Couillard, 

Jean-François 

Duceppe, Martin 

Ducharme, Yves 

Duchesneau, Manon 

Dufour, Jérôme 

Dulude, Andy 

Dupras, Nicolas 

Dupuis, Alexandre 

Dupuis, Eric 

Duquette, Raphaël 

Durand, David 

Duval, Karine 

Duval, Karine 

Ear, Po Bun 

Edja, Kadjo Julien 

Edoun, Ivan Hérys 

Olusègun 

Elhen, Karl 

Essiambre, Benoît 

Fakhar, Mohamed 

Faucher, Alexandre 

Faucher, Guillaume 

Ferkoune, Sonia 

Filion, Stéphane 

Fodor, Alexandru- 

Valentin 

Fontaine-Besner, 

Olivier 

Forest, Fanny 

Forté, Martin 

Fortin, Maxime 

Fortin-Groulx, Jérémie 

Fournier, Eric 

Francoeur-Leblond, 

Nicolas 

Gagné, Simon 

Gagné-Marchildon, 

Etienne 

Gagnon, Eric 

Gagnon-Delisle, 

Johanna 

Gallotti Ancelevicz, 

Ana Paula 

Gamache, 

Jean-Philippe 

Gariépy, Alexandre 

Garin, Alejandro Fabio 

Gaudreau, Sébastien 

Gauthier, 

Jean-Philippe 

Gauthier, Louise 

Gauthier, Maxime 

Gauthier, Patrick 

Geadah, Aouni 

Gélinas, Marylou 

Germain, Simon 

Ghazzaoui, Tarek 

Giuliani, Jean-François 

Godin, Gilbert 

Gonzalez Barriga, 

Marcia Alicia 

Gosselin, Émilie 

Gosselin, Gabriel 

Gosselin, Léon 

Gravel, Marc-André 

Groleau, Alexandre 

Groleau, Philippe 

Guay, Stéphanie 

Habouri, Michael 

Haddadou, Fadila 

Haine, Hocine 

Hallé, Stéphane 

Hamel, Louis 

Harbec, Sophie 

Harnois, José-Carl 

Harrisson, Steve 

Hayek, Ala’A 

Hayek, Rabih 

Héon, Tommy 

Hewitt, David 

Hogan, William 

Michael 

Huard, Sébastien 

Huot, Valérie 

Il, Sarose 

Jazi, Mohamed Béchir 

Jean-Baptiste, Olivier 

Joly, Stéphane 

Julien, Marie-Andrée 

Kaddari, El-Amine 

Kamali Nejad, Mojtaba 

Karadeglija, Dejan 

Knuutila, Davin 

Kreuh, Matthew 

Labadie, Marijo 

Labonté, Samuel 

Labrecque, François 

Labrie, Alexandre 

Lacaille, Mathieu 

Lacoste, Cédric 

Laflamme, Michel 

Lafontaine, David 

Laforce, Jean-François 

Laforge, Marc B 

Lafrance, 

Philippe-André 

Lafrenière, Pascal 

Lagha, Chamseddine 

Lalama Napolitano, 

Hector Alfredo 

Lalancette, Sébastien 

Lalancette-Jutras, 

Mathieu 

Lallemant, Emanuel 

Lamarche, 

Marc-André 

Lambert, Simon 

Lamirande-Nadeau, 

Joël 

Langlois, Simon 

Lanthier, Renée 

Lanthier, Vincent 

Lapointe, Julie 

Laurendeau, Eric 

Lavigne, Karine 

Lavoie, Bernard 

Lavoie, Hugo 

Lavoie, Maxim 

Le, Huu Xuan Thu 

Lebel, Jean-François 

LeBrasseur, Sébastien 

Leduc, Eve 

Leduc-Robert de 

Massy, Alexandre 

Legros, Mathieu 

Lehmann, Annabel 

Lemarquis, Dominic 

Lemay, Etienne 

Lemieux Claveau, 

Emmanuel 

Lemire, Jean-François 

Lemoine, Dominique 

Lepage, Maxime 

Leshev, Iliya 

Léveillé, Sindy 

Lévesque, Maxime 

Lin, Cheng Hsing 

Lopez, Michael Ivan 

Loranger, Eric 

Lussier, Alexandre 

MacLaren, Alexandre 

Mallette, Christian 

Mancini, Jennifer R 

Marcil, Alexandre 

Marouf, Noureddine 

Martel, Louis 

Martel Morissette, 

Philippe 

Martin, Alex 

Martin, Alexandre 

Martinez Castillo, 

Jorge Manuel 

Alberto 

Masson-Lefebvre, 

Olivier 

Matar, Fady 

McKay Dubois, 

Maxime 

Mei, Mei 

Mercier, Christian 

Mercier, Marc-Antoine 

Meribout, Faouzi 

Merlière, Emmanuel 

Michallet, Julien 

Mielcarek, Krzysztof 

Miville, Eric 

Moknine, Myriam 

Molotchnikoff, Thierry 

Montambault, Emilie 

Morasse, Edith 

Morin, André 

Morin, Véronique 

Morin, Vincent 

Morneau, Sébastien 

Moussalam, Julien 

Myette, Mélody Sue 

Nadeau, Francis 

Nantel, Jonathan 

Nascimento Arraes, 

Julio Cesar 

Nguyen, Clara Minh 

Chau 

Nguyen, Hoai Nam 

Nguyen, Phuoc 

Minh-Tam 

Nguyen, Thai Son 

Nguyen-Quang- 

Wyrsch, Tuân 

Nobert, David 

Noiseux, Yanick 

Normand, Maxime 

Ouellet, Eric 

Ouellet, Jean-Philippe 

Ouellet, Jérome 

Ouellet, Mathieu 

Ouerfelli, Jaouhar 

Paape-Miyoshi, Erika 

Panneton, Jonathan 

Paquette, Louis-Gabriel 

Paradis, Jean-Michel 

Paradis, Vincent 

Parent, Jean-François 

Parent , Rémy 

Patel, Vimal N 

Payette Daoust, 

Jeremy 

Peignier, Florian 

Pelchat, Matthieu 

Pelletier-Thibault, 

Simon 

Pepga Bissou, Jean 

Périgny, Guillaume 

Périn-Levasseur, Zoé 

Petngang, Felix 

Phaneuf, Jérôme 

Pilote, Claude 

Plante, Julien 

Potau, Benjamin 

Poulin, Benoit 

Poulin, Jean-Philippe 

Pouliot, Mario 

Poupart, Sébastien 

Poupry, Jérôme 

Proteau, Katie 

Proulx, Sylvain 

Provost, Martin 

Quenum, Nina 

Radulescu, Mihai 

Rahimi, Nour-Eddine 

Ramirez Ortega, 

Marjorie Del 

Carmen 

Rasidy, Ange Karl 

Rayes, Fady 

Raymond, Martin 

Raymond, Pierre 

Rémillard, Jonathan 

Rémillard, Nicolas 

Renaud, Elizabeth 

Renaud, Geneviève 

Reynolds, Darren 

Richer, Jean-François 

Rinaldi, Remo 

Roberge, Jérôme 

Rodrigues, Sandrine 

Rodriguez Melendez, 

Sonia Raquel 

Roesch, Xavier 

Rogeau, Etienne 

Roger, Frédérick 

Rojas Bustamante, 

Julian Andres 

Rolland, Matthias 

Romero Sandoval, 

Jesus Alberto 

Ronze, Frédéric 

Rouleau, Laurent 

Rousseau, Marie-Eve 

Rousseau, Philippe 

Roy, Jimmy 

Rueda Traslavina, 

Ciro Miguel 

Saadani Hassani, 

Meryem 

Saint-Cyr, Corinne 

Salhany, Christopher 

Samson, Etienne 

Schinck, David 

Shaw, Christy Chun 

Ming 

Siddiqui, Stéphane 

Simard, Louis 

St-Arnaud, Frédérique 

Stefanov, Boyana 

Steinwald, Sean Dylan 

Ste-Marie, Michaël 

St-Laurent, Ghislain 

St-Louis, Christian 

Sturtevant, Jérémie 

Surprenant, Rémi 

Tabbakh, François 

Tanimomo, Kenneth 

Tarlton, Geoffrey S 

Tavares, Jason Robert 

Tessier, Eric 

Theobald, Eric 

Thibault, Jérôme 

Thibault, Jonathan 

Touchette, Simon 

Tran, Thien-Kim 

Tremblay, Dany 

Tremblay, Etienne 

Tremblay, Frédéric 

Tremblay, Kristell 

Tremblay, Laval 

Tremblay, Philippe 

Tremblay, Sébastien 

Tremblay, Valérie 

Tremblay, Yohan 

Tremblay Gamache, 

Alexandre 

Trépanier, Maude 

Tresidder, David 

Triana Castiblanco, 

Juan Carlos 

Trudeau, Elise 

Trudel, Jean-Sébastien 

Turcot-Lamarre, 

Laurent 

Turcotte, Josik 

Turcotte, Samuel 

Ung, Chhiv-Tex 

Vaillancourt, Julie 

Vaillant, Mathieu 

Vallée, Simon 

Veillette, Jean-Philippe 

Velasquez Pérez, 

Edgar 

Vera Loncharich, 

Jean Pierre 

Vialette, Julie 

Viera Martinez, 

Roberto Onel 

Vilsaint, Marie Kinkéla 

Vincent, Pierre-Luc 

Vorasane, Simon 

Vorias, Mihalis 

Wong, Naomi Sie-Wan 

Yahiaoui, Samir 

Yaméogo, Théophile 

Yapo, Badjé 

Dieudonné 

Yassa, Mina 

Ye, Jing 

Yépez Pérez, Nena 

Yu, Alexander 

Zagré, Gilles Eric 

Zecius, Alexandre 


DOSSIER JUNIORAT 

Le juniorat 

La route vers le 

professionnalisme 

Devenir ingénieur, c’est devenir 

un professionnel dans tout le sens 

noble du terme, avec des droits, 

mais aussi et surtout avec des 

responsabilités et des devoirs. 

Par Gilles Drouin 

Les écoles de génie procurent une solide formation 

scien tifique et technique aux futurs ingénieurs. Toutefois, 

les compétences propres au professionnalisme 

s’acquièrent surtout dans la pratique, sous l’œil averti d’un 

ingénieur plus expérimenté. 

Voilà pourquoi l’Ordre des ingénieurs du Québec exige 

une période minimale de 36 mois d’expérience de travail 

en génie comme une des conditions pour obtenir le titre 

d’ingénieur. C’est ce que l’on appelle la période de « juniorat ». 

Outre cet apprentissage, l’obtention du titre d’ingénieur 

requiert bien évidemment un diplôme en génie, à quoi 

s’ajoute la réussite de l’examen professionnel de l’Ordre 

des ingénieurs du Québec. Le futur ingénieur doit aussi 

maîtriser suffisamment la langue française pour être en 

mesure de travailler dans cette langue. Soulignons que 

l’ingénieur junior peut passer l’examen professionnel au 

moment où il le désire ; il n’a pas à attendre la fin de son 

juniorat. 

UNE TRANSITION SOUS SURVEILLANCE 

« Le juniorat est une période d’apprentissage, une période 

de transition, nous dit Bernard Cyr, ing., chef de l’admission 

et des permis à l’Ordre. Le diplômé ayant le statut 

d’ingénieur junior dispose de cette période pour acquérir 

la maîtrise des compétences de sa profession afin de 

devenir un véritable professionnel autonome. » 

L’ingénieur junior apprend alors à adapter les connaissances 

théoriques apprises à l’école à la réalité du monde 

8 :: :: JUIN-JUILLET 2012

« L’INGÉNIEUR JUNIOR PEUT PASSER L’EXAMEN PROFESSIONNEL 

AU MOMENT OÙ IL LE DÉSIRE; IL N’A PAS À ATTENDRE LA FIN DE 

SON JUNIORAT. » 

du travail du Québec. Le juniorat est aussi le moment pour 

découvrir et inté grer tous les aspects entourant ces 

concepts techniques : les droits et devoirs de l’ingénieur, 

la responsabilité professionnelle de l’ingénieur, les interactions 

avec les collègues, la compréhension des limites de 

ses propres connaissances et compétences dans l’acceptation 

de mandats, l’im por tance de la formation continue et 

bien d’autres côtés de la vie profession nelle qui ne peuvent 

s’apprendre que dans la réalité du monde du travail. 

Cette période de trois ans n’est pas qu’une simple 

expérience de travail. En fait, l’ingénieur junior n’est 

jamais laissé à lui-même. La période de juniorat doit obligatoirement 

se dérouler sous la direction et la surveillance 

immédiates d’un ingénieur plus expérimenté. Au fur et à 

mesure que l’ingénieur junior prend de l’expérience, l’ingénieur 

pourra lui accorder une certaine autonomie, sans 

toutefois le perdre de vue. 

En théorie, il n’y a pas de limite au nombre d’années au 

cours desquelles une personne peut détenir le titre d’ingénieur 

junior. « Cependant, note Bernard Cyr, une personne 

qui porte le titre d’ingénieur junior ne fera pas de carrière 

en génie. » En effet, tant qu’il ne détient pas le statut d’ingénieur, 

l’ingénieur junior ne peut pas signer de documents, 

qu’il s’agisse de plans, de devis ou encore de rapports, pour 

ne donner que ces trois exemples. Il ne pourra pas non plus 

exercer sa profession de manière parfaitement autonome. 

Il devra constamment travailler sous la direction et la 

surveil lance immédiates d’un ingénieur. 

LA SENSIBILISATION DE TOUS 

Le juniorat est donc une période cruciale qui prépare 

le diplômé en génie à sa carrière professionnelle. La notion 

de juniorat est de mieux en mieux comprise par les jeunes 

diplômés ainsi que par les employeurs. « L’Ordre fait de 

plus en plus d’efforts et d’activités pour vulgariser cette 

notion », mentionne Bernard Cyr. 

En effet, chaque année, des représentants de l’Ordre 

rencontrent tous les finissants des écoles de génie du 

Québec, soit près de 2 500 étudiants. « Nous leur expliquons 

en quoi consiste le fait de devenir un professionnel, 

précise Bernard Cyr. Je pense que les gens comprennent 

clairement et de plus en plus de quoi il s’agit. Il faut néanmoins 

continuer à informer autant les jeunes diplômés que 

l’ensemble des intervenants. » 

Dans cette optique, l’Ordre a visité l’an dernier tous les 

services de placement des universités pour expliquer 

quelles sont les conditions gagnantes dans l’embauche 

des ingénieurs juniors et des stagiaires en génie. Par 

exemple, il est clair que le diplômé doit trouver un milieu de 



travail où il y a déjà au moins un ingénieur 

apte à l’encadrer pendant son 

juniorat. Les programmes de stage 

offerts dans le cadre de certains programmes 

de génie sont un bon moyen de 

repérer ces em ployeurs. « Nous souhaitons 

ainsi que les services de placement 

sensibi lisent à leur tour les employeurs 

à tous les enjeux du juniorat. L’enca drement 

par un ingénieur expérimenté est 

essentiel à l’acquisition des compé tences 

nécessaires à la pratique du génie de 

façon professionnelle par le diplômé. » 

Par ailleurs, l’ingénieur junior qui 

démarre son entreprise à la sortie de son 

programme d’études ne pourra pas jouir 

des meilleures conditions pour acquérir 

toutes les compétences requises pour 

devenir un vrai professionnel. « Le but du 

juniorat est de déve lopper son côté professionnel, 

ce qui ouvrira beaucoup de 

portes par la suite », souligne Bernard Cyr. 

UNE NOUVELLE APPROCHE 

Pour mieux sensibiliser les étudiants 

en génie, l’Ordre a revu ses présentations. 

« Elles avaient un côté très 

admi nistratif et consistaient surtout 

à décrire les étapes pour obtenir le 

statut d’ingénieur junior, puis celui 

d’ingénieur », rappelle Bernard Cyr. 

La nouvelle présentation explique 

toujours la démarche administrative, 

mais l’accent est mis davantage sur ce 

Bernard Cyr, ing. 

4575_SOGA_annonce_OIQ_2012_montgolfiere_7.12x3.25-17_Layout 1 12-06-12 15:00 Page1 

que signifie vraiment devenir un professionnel. « Par 

exemple, nous expliquons bien aux gens que l’enca drement 

professionnel québécois accorde aux ingénieurs le droit 

exclusif d’accomplir un certain nombre d’actes réservés à 

l’intérieur des champs de pratique de l’ingénieur, poursuit 

Bernard Cyr. L’ingénieur junior peut effectuer ces actes 

uniquement s’il est sous la supervision d’un ingénieur. Nous 

leur expliquons également que ce droit d’accomplir certains 

actes s’accompagne d’une responsabilité professionnelle. » 

La notion de professionnalisme prend alors tout son 

sens. Les jeunes accueillent très bien cette dimension, 

parce qu’elle met en valeur leur formation et les compétences 

professionnelles propres à l’ingénieur. La nouvelle 

présentation les conscientise beaucoup à la question de 

la responsabilité professionnelle. 

Enfin, le Service de l’admission et des permis a profité 

de la mise à jour du site Web de l’Ordre pour mettre en ligne 

le Guide du futur ingénieur (dans la section « Je suis… 

membre de l’Ordre », dans la partie « Juniorat »). « Nous avons 

voulu répondre à toutes les questions que les gens nous 

posent habituellement afin d’en faire un bon outil de référence 

accessible par Internet », explique Bernard Cyr. 

Le Guide du futur ingénieur décrit la raison d’être de cette 

démarche et s’adresse d’ailleurs tout aussi bien aux ingénieurs 

qui assurent l’encadrement des ingénieurs juniors 

qu’à ces derniers. Il traduit une volonté d’accompagner les 

ingénieurs juniors lors de leur entrée dans la profession. 

Des lacunes dans cet encadrement professionnel de départ 

pourraient se répercuter à d’autres moments de la carrière 

de l’ingénieur, par exemple par des manquements au Code 

de déontologie des ingénieurs ou encore par des infractions 

à la Loi sur les ingénieurs. Personne ne devrait prendre le 

juniorat à la légère, ni les 14 000 ingé nieurs juniors de l’Ordre 

ni les 14 000 ingénieurs qui les supervisent. 

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Gestion FÉRiQUe 

présente son conseil 

d’administration 

pour l’exercice 

2012 – 2013 

Les 23 avril et 2 mai derniers avaient lieu respectivement l’Assemblée générale annuelle des 

participants aux Fonds FÉRiQUe à Montréal et la rencontre d’information annuelle à Québec. 

Le président du Conseil, M. Jacques Laparé, ing., MBA, en a profité pour présenter les nombreuses 

initiatives qui ont été mises en place chez Gestion FÉRiQUe au cours de la dernière année 

et pour annoncer trois nominations au Conseil d’administration. 

Mme nadia Lalancette, ing., mBa, a été recommandée 

par l’ordre des ingénieurs du Québec 

pour siéger au conseil comme membre honoraire 

pour un premier mandat de trois ans. elle remplace 

à ce titre m. Gabriel soudry, ing., mBa, qui a quitté 

le conseil en avril dernier. une résidente de Québec, 

mme lalancette possède plus de 10 ans d’expérience 

et elle est très impliquée au sein de la communauté 

ingénieure. elle occupe présentement un poste de 

chargée de programmes industriels pour le Bureau 

de l’efficacité et de l’innovation énergétiques du 

ministère des ressources naturelles et de la Faune 

du Québec. 

M. Claude Francœur, ing. cumule plusieurs années 

d’expérience en négociation, en gestion et en 

développement d’entreprises acquises au sein de 

grandes sociétés. depuis 2006, il préside une firme 

de consultation internationale, canippon services, 

qui se spécialise en négociation entre l’asie et 

l’amérique du nord. 

M. Michel Letellier, ing. fait quant à lui un retour 

au conseil après une pause d’un an. il continuera 

de faire profiter l’organisation de sa vaste expérience 

en direction générale, en vente et en génie et de 

sa connaissance des milieux associatifs. m. letellier 

a fait carrière au sein de grandes sociétés, dont 

la firme canam où il agissait comme viceprésident 

avant de prendre sa retraite en 2009. notons 

que m. letellier compte parmi les fondateurs 

des Fonds FériQue et qu’il a aussi présidé le 

comité de surveillance des placements pendant 

plusieurs années. 

messieurs Francœur et letellier ont été élus 

au conseil par les membres de Gestion FériQue 

en remplacement de m. marcel Vézina, ing., mBa, 

et de m. Jean Fournier, ing., l.l.B., qui avaient tous 

deux complété deux mandats comme administrateurs. 

enfin, nous sommes heureux d’annoncer que 

M. Jacques Laparé, ing., mBa, a été élu à la 

présidence du conseil d’administration de Gestion 

FériQue pour un deuxième mandat d’un an, et 

que Mme Fabienne Lacoste, cFa, qui a été nommée 

présidentedirectrice générale de l’organisation, 

siègera dorénavant au conseil. 

Félicitations à nos nouveaux administrateurs ! 

DE HAUT EN BAS ET 

DE GAUCHE À DROITE : 

Jacques Laparé, ing., MBA 

Président du Conseil 

Lise Bourassa, CA 

Marie-Claude Dumas, ing., 

M.Sc.A., MBA 

Claude Francœur, ing. 

Georges Geoffroy, ing., MBA 

Fabienne Lacoste, CFA 

Présidente-directrice générale 

Marcel Lafrance, ing. 

Nadia Lalancette, ing., MBA 

Michel Letellier, ing. 

Jean-Guy Tremblay, ing., MBA


Le parrainage 

Pour tirer un meilleur 

parti du juniorat 

Pour faciliter l’intégration des diplômés 

en génie au marché du travail tout en leur 

permettant d’acquérir les compétences 

nécessaires aux bons professionnels, 

l’Ordre des ingénieurs du Québec 

offre un programme de parrainage 

aux ingénieurs juniors. 

Par Gilles Drouin 

«Il s’agit d’un programme facultatif, précise Serge 

Beaulieu, ing., chef adjoint aux permis. Personne 

n’est obligé de le suivre pour obtenir le titre 

d’ingénieur, mais nous sommes convaincus qu’il 

facilite grandement l’intégration des valeurs de la profession 

ainsi que l’acquisition des compétences dont doit faire 

preuve le futur professionnel. » 

Malgré son caractère facultatif, le programme de parrainage 

attire, chaque année, environ 500 nouvelles 

inscriptions d’ingénieurs juniors, qui sont jumelés à autant 

d’ingénieurs. « L’ingénieur junior qui désire suivre le programme 

mais qui est dans l’impossibilité de se trouver 

un parrain peut faire une demande à l’Ordre, qui l’aidera 

dans sa démarche. Par contre, il demeure que l’ingénieur 

junior est responsable de son programme », indique Serge 

Beaulieu. 

Le programme de parrainage ne touche pas les aspects 

scientifiques et techniques de la profession. Il n’est pas 

non plus relié au type d’emploi ou de poste occupé par 

l’ingénieur junior. « Le parrainage donne plutôt aux ingénieurs 

juniors l’occasion d’aborder l’ensemble des compétences 

qui font de l’ingénieur un professionnel, en insistant 

davantage sur les valeurs de la profession », ajoute Serge 

Beaulieu. 


Outre ce précieux accompagnement (voir l’encadré), le 

programme de parrainage procure à l’ingénieur junior un 

crédit de 8 mois sur la période consacrée au juniorat ; la 

période minimale de juniorat passe ainsi de 36 à 28 mois. 

SIX THÈMES 

Le parrainage se distingue de la direction et de la surveillance 

immédiates dont doit faire l’objet l’ingénieur 

junior au cours des 36 premiers mois 

de travail. En fait, il s’agit plutôt d’une 

série de rencontres entre l’ingénieur 

junior et son parrain ou sa marraine. 

Ces derniers doivent compter au moins 

cinq années d’expérience à titre d’ingénieur. 

Les rencontres, d’environ 75 mi 

nutes, s’étalent sur une période d’au 

Serge Beaulieu, ing. 

moins 15 mois. « Un inter valle de trois 

mois entre chaque rencontre est obligatoire 

afin de permettre à l’ingénieur 

junior de bien inté grer le contenu de chaque discussion », 

note Serge Beaulieu. 

Le programme prévoit 18 sujets de discussion et 

d’échange entre l’ingénieur junior et son parrain. Ces 

sujets sont regroupés en six grands thèmes. Les deux 

premiers portent sur l’intégration à la pratique de la 

profession dans l’entreprise et dans la vie professionnelle. 

Les quatre autres thèmes concernent les valeurs 

de la profession d’ingénieur et portent respectivement 

sur la compétence, la responsabilité, le sens de l’éthique 

et l’engagement social. 

Ainsi, à la première rencontre, l’ingénieur junior et 

son parrain échangeront sur le respect de la confidentialité, 

sur la compréhension des modes de décision au sein d’une 

entreprise et la façon de faire valoir son point de vue 

sans tout bousculer, ainsi que sur l’importance de pouvoir 

communiquer efficacement ses idées, que ce soit 

oralement ou par écrit. 

La deuxième rencontre portera sur des aptitudes, 

comme la capacité d’écouter les clients et les subalternes 

afin de bien comprendre les besoins de chacun, sur la 

bonne gestion de son temps et des imprévus, ainsi que 

sur l’importance de maintenir une indépendance professionnelle 

et d’éviter les situations de conflit d’intérêts, 

réel ou apparent. 

TRADUIRE LES VALEURS DANS LE QUOTIDIEN 

La troisième rencontre, axée sur la compétence, est consacrée 

à la notion de connaissances suffisantes et d’honnêtes 

convictions, deux questions essentielles que l’ingénieur doit 

avoir à l’esprit lorsqu’il rédige des avis. L’ingénieur junior 

apprend ainsi à bien établir les limites de ses connaissances, 

lesquelles déterminent totalement l’acceptation de 

mandats ou de responsabilités. 



La quatrième rencontre, sur le 

thème de la responsabilité, entraîne 

l’ingénieur junior encore plus loin dans 

sa réflexion sur les valeurs de la profession. 

En échangeant avec son parrain 

ou sa marraine, il sera appelé à 

préciser ce que signifie concrètement 

le fait d’avoir, dans sa pratique, des 

responsabilités envers les clients et la 

société. La responsabilité passe par la 

reconnaissance de ses erreurs, de 

même que par l’obligation de prévenir 

son client des difficultés potentielles 

d’un projet et par la prise de mesures 

appropriées lorsque l’ingénieur constate 

que des travaux exposent le public à 

des dangers. 

La rencontre suivante porte sur le 

sens de l’éthique et met en évidence 

l’importance de bien connaître le Code 

de déontologie des ingénieurs. Comment 

se traduisent dans la pratique 

quotidienne des valeurs comme l’entraide 

entre collègues et le professionnalisme 

? L’ingénieur junior pourra 

discuter de questions de cet ordre. Il 

constatera aussi que l’ingénieur doit 

toujours placer l’intérêt de la profession 

au-dessus du sien. 

Enfin, la dernière séance se veut une 

réflexion sur l’engagement social de 

l’ingénieur. Il s’agit en fait d’une grande 

préoccupation qui devrait guider la 

pratique de tous les ingénieurs : tenir 

compte des conséquences de l’exécution 

de ses travaux sur l’environnement, la 

vie, la santé et la propriété. 

Le traitement des sujets et le déroulement 

des rencontres sont laissés à 

la discrétion de l’ingénieur junior et 

de son parrain. Pendant toutes ces 

rencontres, le parrain ou la marraine 

amène l’ingénieur junior à transposer 

ces notions parfois théoriques à sa 

pratique quotidienne, à réfléchir à ces 

questions et à mieux comprendre la 

réalité de la pratique de sa profession. 

Le parrainage permet à l’ingénieur 

junior de découvrir tout ce que le 

professionnalisme signifie, sans pour 

autant qu’il soit laissé à lui-même. 

« En fait, conclut Serge Beaulieu, le 

parrainage est une ap proche d’accompagnement 

qui s’apparente à ce qu’on 

appelle le coaching ou le mentorat. » n 

Une aide précieuse et appréciée 

« C’est super ! lance Stéphanie Pelletier, ing. jr. Le 

programme de parrainage me permet de côtoyer une 

ingénieure expérimentée. C’est très enrichissant et 

cela m’aide beaucoup à cheminer dans la profession. » 

Stéphanie Pelletier a obtenu son diplôme en génie 

de la construction de l’École de technologie supérieure 

(ETS) de Montréal. Diplômée en 2011, elle travaille 

pour la compagnie de construction EBC, où elle a 

d’ailleurs fait des stages pendant sa formation. Elle 

Stéphanie Pelletier, ing. jr 

travaille actuellement au chantier de la mine du lac 

Bloom, à Fermont. L’horaire particulier de ce type d’emploi (10 jours 

consécutifs, suivis de 4 jours de congé) restreint un peu sa marge de 

manœuvre pour fixer les rendez-vous avec sa marraine. « Je profite de mes 

congés à Québec pour la rencontrer », précise Stéphanie. 

Sa marraine, l’ingénieure Guylaine Dubois, travaille également chez 

EBC. « Pendant mes études à l’ETS, explique l’ingénieure junior, j’ai fait 

tous mes stages avec elle et j’ai alors beaucoup appris. Nous avons établi 

une bonne relation professionnelle et je me sentais très à l’aise de lui 

demander de me parrainer. » Guylaine Dubois est directrice de projets pour 

EBC, mais elle n’est pas la supérieure immédiate de Stéphanie. « Comme 

nous avons travaillé ensemble, nous pouvons nous référer à des situations 

que nous connaissons toutes les deux », mentionne Stéphanie. 

Au moment de l’entrevue, Stéphanie avait rencontré deux fois sa marraine. 

Elles ont abordé le volet « Intégration à la pratique » au cours des 

deux premières séances. « Quand on commence dans le domaine, ce n’est 

pas toujours facile de comprendre le fonctionnement d’une entreprise, de 

savoir à qui s’adresser et comment le faire, déclare Stéphanie. Je peux en 

parler avec ma marraine et voir plus clair. » Elle a apprécié les conseils 

pratiques sur des aspects comme la confidentialité à respecter au sujet 

des soumissions, et sur des activités courantes comme la transmission de 

documents à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. « Juste comprendre 

l’organigramme d’une entreprise, c’est déjà une étape », nous dit, un peu à 

la blague, celle qui se taille patiemment une place au sein de l’entreprise. 

Méthodes de travail, trucs du métier, gestion du temps constituent 

autant d’éléments que Stéphanie peut apprendre plus rapidement grâce au 

parrainage. « Je n’ai pas beaucoup d’expérience et je me pose mille et une 

questions. On pense que nos problèmes sont uniques, mais en discutant 

on se rend compte que ce sont des problèmes normaux dans la pratique 

du génie. Le parrainage offre un bon encadrement et je peux m’inspirer 

de mon expérience de travail pour poser des questions. » 

Elle a bien hâte à la prochaine rencontre, qui amorcera la réflexion sur 

les valeurs de la profession. « C’est bon de pouvoir aborder ces questions, 

surtout que je gagne en expérience et que je pourrai me reporter à des 

exemples concrets pour comprendre », estime-t-elle. 

Stéphanie ne regrette absolument pas son choix. « Guylaine a beaucoup 

d’expérience et je gagne à ce qu’elle me suive de près dans mon cheminement. 

Le parrainage est une belle occasion pour moi de prendre le temps 

de discuter de diverses situations qui se présentent dans mon travail. Je 

peux poser des questions précises et obtenir de vraies réponses, ce qui 

me permet de clarifier des points. » 



La reconnaissance 

de l’expérience 

Pour obtenir le permis 

qui fera de lui un ingénieur 

ayant le plein droit 

d’exercer sa profession, 

le diplômé en génie doit 

entre autres détenir un 

permis d’ingénieur junior 

et acquérir un minimum 

de 36 mois d’expérience 

dans un même emploi, ou 

par l’addition de plusieurs 

emplois ou contrats. 

Par Jeanne Morazain 

Le Service de l’admission et des permis de l’Ordre des ingénieurs 

du Québec est responsable d’évaluer la pertinence de l’expérience 

acquise par les ingénieurs juniors. 

Cette expérience doit être contemporaine à la demande de reconnaissance 

de celle-ci. Selon le Règlement sur les autres conditions 

et modalités de délivrance des permis de l’Ordre des ingénieurs du 

Québec, cela signifie une expérience qui a permis à « l’ingénieur 

junior : 

1° d’exercer régulièrement des activités reliées aux matières 

étudiées au cours du programme menant au diplôme dont il est 

titulaire ; et 

2° de résoudre des problèmes exigeant l’application des sciences 

du génie dans au moins un des domaines d’activité suivants : 

recherche, développement, conception, production, construction, 

installation, maintenance, vente et commercialisation 

techniques ; et 

3° de participer, soit : 

a) à l’application des aspects financiers, économiques, 

réglemen taires et juridiques du travail d’ingénieur ; ou 

b) à la gestion et à l’animation d’une équipe technique ; ou 

c) à la résolution de problèmes techniques industriels ou 

environnementaux ; et 

4° de progresser dans la complexité des problèmes résolus et d’avoir 

assumé des responsabilités croissantes. » 

De plus, sur les 36 mois d’expérience exigés, un minimum de 12 mois 

d’apprentissage doit avoir été effectué par le diplômé au Canada. 



« Il est rare qu’un candidat se trompe complètement 

quand il s’agit de déterminer si une activité est valable 

ou non. En revanche, il arrive qu’une partie de son travail 

ne soit pas reconnue. Par exemple, accomplir des tâches 

administratives sans lien avec le génie n’est pas une 

expérience valable », nous informe l’ingénieur Serge 

Beaulieu, chef adjoint aux permis à l’Ordre. 

L’ingénieur junior peut par ailleurs obtenir des crédits 

d’expérience. Ainsi, les stages effectués pendant la deuxième 

moitié du baccalauréat peuvent lui valoir un crédit maximal 

de 4 mois ; l’obtention d’une maîtrise ou d’un doctorat 

en génie dont la composante recherche est dominante, 

ouvre la porte à des crédits pouvant aller jusqu’à 24 mois ; 

la participation à des activités de parrainage donne droit 

à un crédit de 8 mois. Tous ces crédits sont cumulatifs, 

mais ne peuvent pas dépasser 24 mois. Les ingénieurs 

juniors ne réclament pas toujours tous les crédits auxquels 

ils ont droit, fait remarquer Serge Beaulieu : « Ce dont les 

ingénieurs juniors oublient le plus souvent de tenir compte, 

ce sont les crédits d’expérience reconnus pour l’obtention 

de diplômes d’études supérieures. Si nous constatons, lors 

de la première inscription au tableau de l’Ordre, qu’un 

ingénieur junior a fait des études supérieures, nous lui 

envoyons une lettre l’informant des conditions d’attribution 

de crédits d’expérience et des procédures à suivre 

pour obtenir ces crédits. » 

LA DIRECTION ET LA SURVEILLANCE IMMÉDIATES 

L’inscription annuelle est aussi l’occasion de repérer et de 

contacter les ingénieurs juniors qui ne donnent pas le nom 

de l’ingénieur qui supervise leur travail, afin de leur rappeler 

que l’expérience ne doit pas seulement être pertinente, 

elle doit aussi avoir été acquise sous la direction et la 

surveillance immédiates (DSI) d’un ingénieur détenant un 

plein droit d’exercice. « C’est le plus souvent là que le bât 

blesse, poursuit le chef adjoint aux permis de l’Ordre. 

L’ingénieur superviseur ne s’est pas forcément impliqué de 

façon continue, c’est-à-dire dès le départ du projet d’ingénierie 

et tout au long de sa conception et de sa réalisation. 

Bien sûr, les moyens mis en œuvre varient selon les besoins 

et les particularités de chaque projet. Il appartient à l’ingénieur 

superviseur de juger ce qui est nécessaire dans 

chaque cas et de superviser la préparation des documents 

en conséquence. Reste que si la direction qu’il assure et la 

surveillance qu’il exerce ne sont pas immédiates, elles ne 

peuvent être considérées comme étant acceptables. » 

Travailler pour une firme de génie-conseil ou une grande 

organisation facilite la mise en place de cette exigence, 

qui consiste à assurer une direction et une surveillance 

immédiates de façon adéquate. La situation est plus problématique 

pour les ingénieurs juniors travaillant dans 

une PME, souligne Serge Beaulieu. « Lorsqu’il n’y a pas 

d’ingénieur dans l’entreprise pour laquelle il travaille, 

l’ingénieur junior a la responsabilité de trouver un ingénieur 

externe qui le supervisera. C’est dans son intérêt, car 

l’expérience qu’il pourrait acquérir dans cette entreprise 

« LES INGÉNIEURS JUNIORS NE 

RÉCLAMENT PAS TOUJOURS LES 

CRÉDITS AUXQUELS ILS ONT DROIT. » 

ne sera pas reconnue si la direction et 

la surveil lance assurées s’avèrent 

inaccep tables ; de plus, il pourrait 

contre venir à la réglementation. Cette 

question de la supervision doit être 

discutée avec l’employeur, préférablement 

avant d’accepter l’emploi. » 

Il est important qu’une dynamique 

efficace émerge de cette relation entre 

les 14 000 ingénieurs juniors de l’Ordre 

et leurs supérieurs ingénieurs. Les 

témoignages recueillis montrent que 

c’est possible et que, de part et d’autre, 

les retombées sont positives pour 

l’ensemble des intervenants. 

LES PROFESSIONNELS FORMÉS À 

L’ÉTRANGER 

Plus de mille professionnels formés à 

l’étranger demandent chaque année 

un permis d’ingénieur junior. Dans 

leur cas, le parcours est plus complexe. 

Avant toute chose, ils doivent obtenir 

une équivalence du diplôme ou de la 

formation qu’ils détiennent. « Il est 

plus facile de valider la formation 

lorsque le diplôme a été délivré par un 

établissement qui a obtenu l’agrément 

du Bureau canadien d’agré ment des 

programmes de génie (BCAPG) ou s’il 

provient d’un pays avec lequel nous 

avons conclu des ententes », reconnaît 

Serge Beaulieu. Une fois l’équivalence 

confirmée par un ou des examens de 

contrôle, le juniorat peut commencer. 

L’obtention de crédits pour l’expérience 

acquise avant leur arrivée au 

Québec est aussi plus ardue. Dans 

tous les cas, le travail doit avoir été 

effectué dans les cinq années précédant 

soit l’inscription au tableau de 

l’Ordre comme ingénieur junior, soit 

la date de prescription des examens 

de contrôle. Le crédit relatif à cette 

expé rience hors Canada ne peut 

dépasser 24 mois. Le professionnel 

formé à l’étranger doit par conséquent 

travailler dans le domaine du génie 

au Canada au moins 12 mois pour 


satisfaire aux conditions d’obtention 

du permis d’ingénieur. « C’est une façon 

de nous assurer qu’il connaît bien le 

contexte de pratique propre au Québec », 

explique Serge Beaulieu. 

Peu importe qu’on ait été formé au 

Québec ou à l’étranger, la prise en compte 

des 36 mois d’expérience nécessaires 

à l’obtention du statut d’ingénieur obéit 

à des règles strictes qu’il vaut mieux bien 

connaître au moment d’entreprendre son 

juniorat. L’Ordre organise à cet effet des 

présentations à l’intention des finissants 

dans les différentes écoles et 

facultés de génie québécoises. Serge 

Beaulieu incite fortement tous les futurs 

ingénieurs à y assister, histoire « de 

mettre toutes les chances de leur côté 

afin que toutes les pé riodes pendant 

lesquelles ils ont travaillé en vue d’acquérir 

de l’expérience leur soient pleinement 

reconnues ». L’Ordre offre aussi, 

pour les diplômés formés à l’étranger, 

des rencontres d’information. 

EXIGENCES LINGUISTIQUES 

Tous les professionnels assujettis au 

Code des professions doivent pouvoir 

travailler en français s’ils veulent 

pratiquer au Québec. Par conséquent, 

la connaissance de la langue officielle 

du Québec est une condition pour 

l’obtention du permis d’ingénieur au 

Québec. 

Le fait d’avoir étudié à temps plein, 

en français, pendant au moins trois ans 

qualifie l’ingénieur junior à cet égard. 

Sont aussi qualifiées les personnes qui 

ont réussi les examens de français 

langue maternelle de la quatrième ou 

de la cinquième année du secondaire ou 

qui ont obtenu un certificat d’études 

secondaires après 1986 au Québec. 

L’ingénieur junior qui ne remplit 

aucune de ces trois conditions doit 

obtenir une attestation de l’Office québécois 

de la langue française (OQLF) 

indiquant qu’il a bel et bien réussi les 

tests de français de cet organisme. C’est 

ce qu’a fait Paulo Vorperian, ing., qui 

vient de terminer son juniorat chez 

Genivar. « J’ai réussi l’examen oral du 

premier coup. Par contre, il m’a fallu 

reprendre l’examen écrit. » 

Lorsque la seule condition manquante 

à la délivrance du permis 

Paulo Vorperian, ing. 

LE RÔLE DU SUPERVISEUR 

d’ingé nieur est la preuve de la connaissance 

appropriée du français, un ingénieur 

junior, diplômé de l’extérieur du 

Québec, peut bénéficier d’un permis 

temporaire. « Ce permis, précise l’ingénieur 

Serge Beaulieu, est délivré 

pour une année et est renou velable au 

maximum trois fois. » 

n 

« Au début, j’ai trouvé exigeant d’être 

superviseur. Je devais m’habituer à travailler 

dans ce cadre-là, et décider quels 

étaient les points de contrôle les plus 

importants. Une fois le mode de suivi bien 

en place, j’y ai vu plusieurs avantages : 

meilleur contrôle de la qualité, recrutement 

de professionnels compétents qui 

connaissent la culture de l’entreprise, Roman Pena, ing. Marylou Gélinas, ing. jr 

mise à jour de nos méthodes et des normes, et même amélioration de nos façons 

de faire. » Roman Pena, ingénieur chez Genivar, superviseur de Marylou Gélinas. 

« Je savais déjà que les stages que j’avais faits en fin d’études allaient être 

crédités et, en ajoutant à cela ma participation au programme de parrainage, 

cela m’a permis de réduire ma période de juniorat d’un an. » Marylou Gélinas, 

ingénieure junior au bureau de Trois-Rivières de Genivar. 

« Je travaille avec Paulo tous les jours sur plusieurs projets. Le suivi est donc 

facile et donc un peu plus direct. Ma tâche est de l’amener à exercer de façon 

autonome dans un cadre différent de celui de son pays d’origine. Parallè lement, 

il se familiarise avec nos standards et notre culture organisationnelle. Chez 

Genivar, nous recrutons les ingénieurs juniors dans une perspective à long 

terme. » Maxime Dumont, ingénieur chez Genivar, super viseur de Paulo 

Vorperian. 

« Je suis, je crois, le premier diplômé de l’Université Cruzeiro do Sul à São 

Paulo, au Brésil, à demander une équivalence de formation. C’est sans doute 

pour cela que les procédures ont été longues et qu’il m’a fallu prouver par 

des examens que ma formation était de même niveau. Heureusement, en 

attendant, j’ai pu travailler chez Genivar. Ces années d’expérience ont été 

reconnues, ce qui a réduit à quelques mois ma période de juniorat. » Paulo 

Vorperian, ingénieur chez Genivar. 

« À l’université, on apprend des prin cipes, des méthodes, à faire des calculs. 

On ne sait rien de la pratique, de ses contraintes techniques, économiques 

et normatives, des exigences des clients. Le superviseur explique, montre. 

Il protège aussi en empêchant l’ingénieur junior de faire des erreurs quant 

aux hypothèses, aux prémisses, aux paramètres, aux données. C’est là qu’on 

l’aide le plus, à mon avis. » Simon Rousseau, chef ingénieur et président de 

RD Énergie de Québec, superviseur de Jean-Philippe Gamache. 

« Je n’ai pas eu l’occasion de travailler à la conception d’un pont lorsque j’étais 

à l’université. À force de recherches et de lectures, je serais sans doute 

arrivée à faire le travail qu’on me demandait. Grâce à leur expérience, mon 

superviseur et mes collègues ingénieurs m’ont montré la meilleure façon de 

le faire. La supervision permet de poser beaucoup de questions, d’éviter des 

erreurs et de mieux comprendre ce qu’on fait et pourquoi on le fait. » Katie 

Proteau, ingé nieure pour Services EXP, Sherbrooke. 


Placez vos priorités 

dans le bon Ordre ! 

Vous recherchez une carrière stimulante au sein d’une organisation 

qui contribue à la recherche de l’excellence et à l’évolution de la 

profession d’ingénieur ? 

L’Ordre est à la recherche de candidatures pour le poste suivant : 

Chef de service – Surveillance de la pratique illégale 

Vous êtes un gestionnaire et un ingénieur expérimenté et membre de 

l’Ordre. Vous avez à cœur la protection du public et celle de la profession. 

Vous savez faire preuve de leadership et excellez en communication écrite 

et verbale, tant en français qu’en anglais. 

Vous êtes un joueur d’équipe et vous favorisez le dévelop pement de vos 

employés par un coaching personnalisé. Vous possédez une très bonne 

connaissance des divers domaines et champs de pratiques de la profession 

ainsi que de la Loi sur les ingénieurs et ses règlements. 

Vous avez une expérience dans le domaine juridique ainsi qu’en matière 

d’enquêtes ou, à tout le moins, ces domaines vous intéressent. 

Vous désirez en savoir plus ? Consultez la description de poste détaillée à la 

section « Carrières à l’Ordre » au www.oiq.qc.ca ou sur emplois.oiq.qc.ca. 

Les personnes intéressées par le poste et possédant les compétences 

requises sont priées de faire parvenir leur candidature accompagnée d’une 

lettre exposant les motifs de leur intérêt, par courriel à cv@oiq.qc.ca ou par 

la poste à l’adresse suivante : 


Direction des ressources humaines 

1100, avenue des Canadiens-de-Montréal, bureau 350 


Avec plus de 90 ans d’histoire, 160 employés et plus de 62 000 membres, 

l’Ordre des ingénieurs du Québec s’est inscrit dans un processus d’amélioration 

continue. Nous proposons un environnement dynamique où le talent des gens 

est au centre de notre compétence. Le professionnalisme guide nos actions. 

Le développement de notre expertise est au cœur de nos priorités. Notre 

contribution facilite l’accès à la profession et assure la protection du public. 

L’Ordre des ingénieurs remercie les personnes qui signifieront leur intérêt en soumettant 

leur candidature pour ce poste, mais avise qu’elle communiquera uniquement avec les 

personnes qui seront retenues pour une entrevue de sélection. 

L’Ordre des ingénieurs du Québec souscrit pleinement aux principes de la Loi 

sur l’équité en matière d’emploi. 


Essentiel, le juniorat ! 

Les ingénieurs et ingénieurs juniors 

interrogés sont unanimes : le juniorat 

est essentiel. Voici pourquoi, selon eux. 

« C’est normal d’être supervisé pour 

passer de la théorie et de la vision large 

que donne l’université à la pratique dans 

un domaine pointu. Le partage des 

connaissances et de l’expérience lors des 

échanges avec notre superviseur et les 

autres ingénieurs est essentiel pour 

compléter notre appren tissage. » David 

Lafontaine, ing., Hydro-Québec. 

« Le juniorat m’a 

appris à appliquer 

les principes de la 

mécanique étudiés 

à l’école, à déter miner 

moi-même les 

données et paramètres. 

Les interactions 

avec les 

collègues et avec 

les clients ont permis la transmission 

d’un savoir que l’université n’enseigne 

pas. Petit à petit, j’ai pris confiance 

en mes moyens dans un domaine 

particulier d’exercice. » Jean-Philippe 

Gamache, ing., RD Énergie. 

« Le juniorat permet de développer 

une expertise qui ne s’acquiert 

que par l’expérience. C’est une étape 

incontournable si on veut s’assurer 

de la compétence des ingénieurs qui 

entrent sur le marché du travail et de 

leur capacité à réduire les risques afin 

d’assurer la sécurité de la population. » 

Roman Pena, ing., Genivar. 

« C’est une étape absolument nécessaire 

pour assurer la transition vers 

une autonomie complète et prendre 

conscience de sa responsabilité professionnelle 

comme ingénieur. » Maxime 

Dumont, ing., Genivar. 

Et s’il n’en tenait qu’à Simon Rousseau, 

le chef ingénieur et président de RD 

Énergie, les jeunes diplômés resteraient 

des juniors plus longtemps : 

« Trois ans, c’est peu. Je serais d’accord 

pour qu’on exige le cumul d’au moins 

cinq ans d’expérience. Personnellement, 

je considère que j’ai mis dix ans à vraiment 

apprendre le métier. » 

Jean-Philippe Gamache, ing. 


AVIS DE PROJET DE RÈGLEMENT 

Règlement sur l’assurance responsabilité professionnelle 

des membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec 

Code des professions (L.R.Q. c. C-26, a. 93, par. d) 

L’Ordre des ingénieurs du Québec a procédé à la révision du Règlement sur 

l’assurance responsabilité professionnelle des membres de l’Ordre des ingénieurs 

du Québec après avoir constaté certains problèmes dans la couverture 

d’assurance des membres, plus particulièrement pour ceux qui exercent en 

pratique privée, à savoir : 

• la difficulté de respecter l’exigence du Code des professions de garantir 

une couverture d’assurance pendant au moins cinq ans suivant la cessation 

d’exercice ; 

• le fait que certains actes ou domaines de pratique sont difficilement 

assurables ; 

• l’absence de couverture pendant certaines périodes, notamment lorsqu’il 

y a un changement d’employeur ou que l’employeur cesse ses activités 

(ex. faillite, fermeture). 

L’Ordre propose donc un projet de règlement qui prévoit la création d’un 

régime collectif d’assurance complémentaire et obligatoire pour les membres 

exerçant en pratique privée, en sus du régime collectif de base auquel tous 

les membres adhèrent déjà. 

RÉGIME COLLECTIF D’ASSURANCE DE LA RESPONSABILITÉ 

PROFESSIONNELLE (SECTION I) 

Le régime collectif d’assurance responsabilité est un programme qui a fait ses 

preuves ; ce régime est donc conservé, mais avec l’ajout de certaines précisions 

quant aux conditions minimales. Le régime collectif d’assurance est obligatoire 

pour tous les membres ; il offre une protection qui couvre la pratique générale, 

ainsi que la pratique privée occasionnelle (c.-à-d. des services professionnels 

que le membre rend moyennant des honoraires égaux ou inférieurs à 10 000 $ 

pour l’ensemble des projets réalisés au cours d’une année). Le régime collectif 

s’applique aussi pendant une période de cinq ans suivant le moment où le membre 

cesse d’exercer sa profession, période durant laquelle il est tenu en vertu du 

Code des professions de conserver une couverture d’assurance responsabilité. 

RÉGIME COLLECTIF D’ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE DE LA 

RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE DES MEMBRES EXERÇANT 

EN PRATIQUE PRIVÉE (SECTION II) 

Afin d’assurer le suivi et le respect des dispositions du Code des professions 

en matière d’assurance responsabilité professionnelle, le projet de règlement 

prévoit que tous les membres exerçant en pratique privée devront adhérer au 

contrat du régime collectif complémentaire conclu par l’Ordre, plutôt que de 

souscrire à une assurance privée comme c’est le cas actuellement. Le projet de 

règlement prévoit désormais, à l’article 3, une définition de la pratique privée. 

Les conditions du régime collectif complémentaire incluent notamment les 

montants de couverture minimale. Ceux-ci ont été augmentés par rapport aux 

exigences du règlement actuel afin de tenir compte de la réalité du marché de 

la pratique privée en ingénierie. Les montants de couverture prévus sont d’au 

moins 500 000 $ par sinistre et d’au moins 1 000 000 $ pour l’ensemble des 

sinistres au cours de la période de garantie ; ces montants de couverture sont 

doublés lorsqu’il s’agit notamment d’une assurance souscrite par un membre 

ou une société pour couvrir d’autres membres travaillant pour eux. 

Par ailleurs, les articles 5 et 6 du projet de règlement prévoient les conditions 

et les modalités que le membre exerçant en pratique privée au sein d’une 

société devra remplir pour demander à être dispensé de l’obligation d’adhérer 

au régime collectif complémentaire. Le projet de règlement prévoit également 

que les membres dont les services professionnels en pratique privée sont 

occasionnels (c.-à-d. des services professionnels que le membre rend moyennant 

des honoraires égaux ou inférieurs à 10 000 $ pour l’ensemble des projets 

réalisés au cours d’une année) seront dispensés de l’obligation d’adhérer au 

régime collectif complémentaire. Dans tous les cas, le membre qui bénéficie 

d’une dispense aura l’obligation d’aviser l’Ordre et d’adhérer au régime collectif 

complémentaire dès qu’il ne remplira plus les conditions de la dispense. 

DISPOSITIONS TRANSITOIRES (SECTION III) 

Les obligations prévues au projet de règlement s’appliqueront dès l’entrée 

en vigueur du règlement. Quant aux membres exerçant en pratique privée 

déjà titulaires d’une assurance couvrant leur responsabilité professionnelle au 

moment de l’entrée en vigueur du règlement, ceux-ci devront adhérer au régime 

collectif complémentaire dès l’échéance de leur contrat d’assurance, mais au 

plus tard douze mois après l’entrée en vigueur du règlement. 

Nous vous soumettons donc, par la présente, le projet du Règlement sur 

l’assurance responsabilité professionnelle des membres de l’Ordre des ingénieurs 

du Québec adopté par le Conseil d’administration le 25 mai dernier, 

afin que vous puissiez en prendre connaissance et nous transmettre vos commentaires, 

le cas échéant. 

Toute personne qui le désire peut faire parvenir 

jusqu’au 17 août 2012 ses commentaires soit par courriel à 

commentaires-arp@oiq.qc.ca, soit par la poste à l’adresse 

suivante : 


À l’attention de la Direction des affaires juridiques 


1100, avenue des Canadiens-de-Montréal 


Le Conseil d’administration examinera les commentaires reçus 

et sera appelé à se prononcer sur l’adoption du règlement. 

Le présent avis est donné en conformité avec l’article 95.3 

du Code des professions. 

M e Caroline Simard, avocate, LL. M. 

Secrétaire de l’Ordre 


RÉVISION DU RÈGLEMENT SUR L’ASSURANCE-RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE 


SECTION I 

RÉGIME COLLECTIF D’ASSURANCE DE LA RESPONSABILITÉ 

PROFESSIONNELLE 

1. Tout membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec doit adhérer 

au contrat du régime collectif d’assurance de la responsabilité 

professionnelle conclu par l’Ordre, établissant une garantie contre 

la responsabilité qu’il peut encourir en raison des fautes commises 

dans l’exercice de sa profession. 

2. Le régime collectif d’assurance conclu par l’Ordre doit prévoir les 

conditions suivantes: 

1° un montant de garantie d’au moins 100 000 $ par sinistre, d’au 

moins 250 000 $ pour l’ensemble des sinistres découlant de 

services professionnels à l’égard d’un projet et ce, quel que 

soit le nombre de réclamations présentées relativement à ce 

projet, et d’au moins 10 000 000 $ pour l’ensemble des sinistres 

qui surviennent au cours de la période de garantie ou survenu 

avant cette période, mais pour lesquels une réclamation est 

présentée au cours de la période de garantie ; 

2° l’engagement de l’assureur de payer au lieu et place de l’assuré, 

jusqu’à concurrence du montant de la garantie, toute somme 

que l’assuré peut légalement être tenu de payer à un tiers à titre 

de dommages et intérêts relativement à un sinistre survenu au 

cours de la période de garantie ou survenu avant cette période, 

mais pour lequel une réclamation est présentée au cours de 

la période de garantie, et résultant d’une faute commise dans 

l’exercice de sa profession ; 

3° l’engagement de l’assureur de prendre fait et cause pour 

l’assuré et d’assumer sa défense dans toute action dirigée 

contre lui et de payer, outre les sommes couvertes par la 

garantie, tous les frais et dépens des actions contre l’assuré, 

y compris ceux de la défense et les intérêts sur le montant de 

toute condamnation ; 

4° l’engagement de l’assureur d’étendre la garantie à toute réclamation 

présentée contre l’assuré (ou ses héritiers) pendant au 

moins les 5 années suivant la période de garantie au cours de 

laquelle celui-ci cesse d’exercer sa profession ; 

5° l’engagement de l’assureur d’aviser le secrétaire de l’Ordre 

lorsqu’il verse une somme d’argent aux termes de l’application 

du contrat ; 

6° l’engagement de l’assureur de ne nier couverture qu’après avoir 

donné un avis écrit simultanément à l’assuré et au secrétaire 

de l’Ordre ; 

7° l’engagement de l’assureur, lorsqu’il entend résilier ou ne pas 

renouveler le contrat d’assurance, de donner au secrétaire de 

l’Ordre un préavis d’au moins 90 jours ; 

9° l’engagement de l’assureur d’émettre un certificat d’assurance 

à tout adhérent ; 

10° l’engagement de l’assureur d’étendre la garantie à toute réclamation 

présentée contre un membre, pour des services professionnels 

que le membre rend pour des honoraires égaux ou 

inférieurs à 10 000 $ pour l’ensemble des projets réalisés au 

cours d’une année. 

SECTION II 

RÉGIME COLLECTIF D’ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE DE LA 

RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE DES MEMBRES EXERÇANT 

EN PRATIQUE PRIVÉE 

3. Tous les membres qui exercent en pratique privée doivent adhérer 

au contrat du régime collectif d’assurance complémentaire conclu 

par l’Ordre des ingénieurs du Québec. 

Est en pratique privée le membre qui à son compte ou pour le 

compte d’un autre membre ou d’une société, à temps plein ou à 

temps partiel, rend des services professionnels visés au champ 

d’exercice de l’ingénieur au sens de la Loi sur les ingénieurs, 

lesquels services sont destinés à une clientèle externe, selon le 

cas, au membre ou à la société qui l’emploie. 

4. Les conditions prévues aux paragraphes 2 à 9 de l’article 2 

s’appliquent au régime collectif d’assurance complémentaire. 

Outre les conditions prévues au premier alinéa, le contrat du régime 

collectif complémentaire doit prévoir des montants de garantie 

d’au moins 500 000 $ par sinistre et d’au moins 1 000 000 $ pour 


RÉVISION DU RÈGLEMENT SUR L’ASSURANCE-RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE 


l’ensemble des sinistres qui surviennent au cours de la période de 

garantie ou qui sont survenus avant cette période mais pour lesquels 

une réclamation est présentée au cours de la période de garantie ; 

ces montants minimums sont respectivement de 1 000 000 $ 

et 2 000 000 $ s’il s’agit d’une assurance souscrite par un membre 

ou une société pour d’autres membres à leur emploi ou qui en sont 

administrateurs dirigeants, actionnaires ou associés ; 

5. Est dispensé de l’obligation d’adhésion prévue au premier alinéa de 

l’article 3 le membre qui exerce au sein d’une société qui détient 

une assurance comportant les conditions prévues aux paragraphes 

2 à 9 de l’article 2 dont la franchise est égale ou supérieure à 

1 000 000 $ par sinistre et qui se porte garante, prend fait et cause 

et répond financièrement des conséquences de toute faute du 

membre dans l’exercice de ses fonctions. 

Dans les cas où l’assurance visée au premier alinéa ne comporte pas 

la condition prévue au paragraphe 4 de l’article 2, le membre peut 

néanmoins être dispensé s’il adhère au volet du régime d’assurance 

collective complémentaire qui couvre la responsabilité du membre 

pour toute réclamation qui pourrait être présentée contre le membre 

pendant au moins les cinq années suivant celles où il a cessé 

d’exercer la profession en pratique privée. 

6. Le membre qui désire obtenir une dispense en application de 

l’article 5 doit en faire la demande à l’Ordre en transmettant une 

déclaration selon le formulaire fourni par l’Ordre ainsi que tous les 

documents requis. 

7. L’Ordre décide de la demande de dispense et il transmet sa décision 

dans un délai de 60 jours de la réception de la demande. 

8. Un membre est dispensé de l’obligation d’adhésion prévue à l’article 

3 si sa pratique privée est constituée uniquement de services 

professionnels qu’il rend seul et à son compte pour des honoraires 

égaux ou inférieurs à 10 000 $ pour l’ensemble des projets réalisés 

au cours d’une année. 

À la demande de l’Ordre, le membre dispensé en vertu du premier 

alinéa doit transmettre tout document ou renseignement jugé 

nécessaire à l’application du présent règlement. 

9. Le membre qui ne remplit plus les conditions lui permettant de 

bénéficier d’une dispense doit, sans délai, en aviser par écrit le 

secrétaire de l’Ordre et se conformer aux exigences du présent 

règlement. 

10. Le présent règlement entre en vigueur le [à determiner]. 

SECTION III 

DISPOSITIONS TRANSITOIRES 

11. Les obligations prévues aux articles 1 et 3 s’appliquent : 

i) pour le régime d’assurance collective de la responsabilité professionnelle 

: à compter de la date d’échéance du régime 

mentionné au Règlement sur l’assurance responsabilité professionnelle 

des membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec 

(L.R.Q., c. I-9, r. 1.1.1) ; 

ii) pour le régime d’assurance collective complémentaire de la 

responsabilité professionnelle : dès l’entrée en vigueur du 

présent règlement. Toutefois, le membre qui le [date d’entrée en 

vigueur du règlement], détient un contrat d’assurance établissant 

une garantie contre sa responsabilité professionnelle dont 

la date d’échéance est postérieure au [date d’entrée en vigueur], 

est réputé satisfaire aux dispositions du présent règlement, et 

ce, jusqu’à la date d’échéance du contrat mais au plus tard 

douze mois après l’entrée en vigueur du présent règlement. 

Le membre doit présenter sa police d’assurance sur demande 

du secrétaire de l’Ordre ou de tout autre membre de son personnel 

que le Conseil d’administration désigne et lui fournir, 

au regard de cette police, tout renseignement jugé utile pour 

l’application du présent règlement. 


www.oiq.qc.ca

AVIS 

Avis de limitation du droit d’exercice 

Conformément à l’article 182.9 du Code des professions (L.R.Q., c. 

C-26), avis est donné par la présente que, le 8 mai 2012, M. Michel 

Gingras, ing., dont le domicile professionnel est situé au 756, rue King- 

George, Longueuil (Québec) J4J 2W1, a fait l’objet d’une décision du 

Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec relativement 

à son droit d’exercice, à la suite des recommandations du Comité 

d’inspection professionnelle, à savoir : 

« D’ENTÉRINER ET DE DONNER ACTE à la limitation définitive volontaire 

d’exercice de l’ingénieur Michel Gingras dans le domaine de 

la protection incendie. » 

Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Michel Gingras est en 

vigueur depuis le 8 mai 2012. 

Montréal, ce 10 mai 2012 

M e Caroline Simard, avocate, LL.M. 

Secrétaire de l’Ordre des ingénieurs du Québec 



C-26), avis est donné par la présente que, le 8 mai 2012, M. Jean-Pierre 

Houlné, ing., dont le domicile professionnel est situé au 255, boul. 

Crémazie Est, Montréal (Québec) H2M 1M2, a fait l’objet d’une décision 

du Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec, à la suite des 

recommandations du Comité d’inspection professionnelle, à savoir : 

« DE LIMITER, jusqu’à ce que les cours et le stage de perfectionnement 

soient complétés avec succès, le droit d’exercice de 

l’ingénieur Jean-Pierre Houlné dans le domaine ou lié au domaine 

de la protection incendie (devis de performance et plans et devis 

détaillés), en lui interdisant de poser quelque acte professionnel que 

ce soit, notamment de donner des avis, consultations, de faire des 

mesurages, tracés, de préparer des rapports, calculs, études, dessins, 

plans, devis, cahiers des charges et d’inspecter ou de surveiller des 

travaux dans ce domaine. » 

Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Jean-Pierre Houlné 

est en vigueur depuis le 9 juin 2012. 



Conformément à l’article 182.9 du Code des professions (L.R.Q., 

c. C-26), avis est donné par la présente que, le 30 janvier 2012, 

M. Mathieu Gravel, ing., dont le domicile professionnel est situé au 

1441, boul. René-Lévesque Ouest, Montréal (Québec) H3G 1T7, a fait 

l’objet d’une décision du Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs 

du Québec, à la suite des recommandations du Comité d’inspection 

professionnelle, à savoir : 

« DE LIMITER, jusqu’à ce que les cours et le stage de perfectionnement 

soient complétés avec succès, le droit d’exercice de 

l’ingénieur Mathieu Gravel dans le domaine ou lié au domaine de 

l’électricité du bâtiment, en lui interdisant de poser quelque acte professionnel 

que ce soit, notamment de donner des avis, consul tations, 

de faire des mesurages, tracés, de préparer des rapports, calculs, 

études, dessins, plans, devis, cahiers des charges et d’inspecter ou 

de surveiller des travaux dans ce domaine. » 

Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Mathieu Gravel est en 

vigueur depuis le 7 mars 2012. 








C-26), avis est donné par la présente que, le 16 avril 2012, M. Jean-Paul 

Roy, ing., dont le domicile professionnel est situé au 12, rue Principale, 

Rang 2 Ouest, Saint-Modeste (Québec) G0L 3W0, a fait l’objet d’une 

décision du Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec relati 

vement à son droit d’exercice, à la suite des recommandations du 

Comité d’inspection professionnelle, à savoir : 

« D’ENTÉRINER ET DE DONNER ACTE à la limitation définitive volontaire 

d’exercice de l’ingénieur Jean-Paul Roy dans les domaines de 

la mécanique du bâtiment et de la protection incendie. » 

Ces limitations du droit d’exercice de l’ingénieur Jean-Paul Roy sont 

en vigueur depuis le16 avril 2012. 





Conformément à l’article 182.9 du Code des professions (L.R.Q., c. C-26), avis est donné par la présente que, le 30 janvier 2012, M. Basile Ohanian 

Jolfai, ing., dont le domicile professionnel est situé au 1441, boul. René-Lévesque Ouest, Montréal (Québec) H3G 1T7, a fait l’objet d’une décision du 

Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec, à la suite des recommandations du Comité d’inspection professionnelle, à savoir : 

« D’ENTÉRINER ET DE DONNER ACTE à la limitation définitive volontaire d’exercice de l’ingénieur Basile Ohanian Jolfai dans le domaine de la 

protection incendie. » 

Cette limitation définitive volontaire du droit d’exercice de l’ingénieur Basile Ohanian Jolfai est en vigueur depuis le 30 janvier 2012. 






L’examen professionnel 

La réussite de l’examen 

professionnel que fait 

passer l’Ordre est une 

des conditions de l’obtention 

du statut d’ingénieur ayant 

plein droit d’exercice. 

Par Jeanne Morazain 

LL’ingénieur Serge Beaulieu, chef adjoint aux permis, 

incite les ingénieurs juniors à se présenter à leur 

examen professionnel le plus tôt possible : « C’est à 

leur avantage de connaître dès le début de leur pratique 

tous les éléments sur lesquels portent les questions 

auxquelles ils auront à répondre dans l’examen. De plus, 

à leur sortie de l’université, ils sont encore dans la dynamique 

des études et des examens. » David Lafontaine, ing., 

travaille à Hydro-Québec. Il a choisi de suivre ce conseil. 

« Cela faisait quatre ans que j’étudiais et passais des 

examens. J’étais bien en traîné. Alors je me suis dit : 

“ Pourquoi ne pas continuer sur cette lancée et passer tout 

de suite l’examen !”» Jean-Philippe Gamache, qui a effectué 

son juniorat chez RD Énergie, a attendu deux ans et a 

trouvé « difficile de retrouver la discipline des études ». 

Marylou Gélinas, du bureau de Trois-Rivières de Genivar, 

s’est présentée à l’examen à mi-chemin : « J’ai attendu 

d’être habituée au rythme du travail. Je me suis ensuite 

empressée de m’inscrire, car je ne voulais pas être à la 

dernière minute. » Katie Proteau a aussi préféré « prendre 

une pause des études »; elle a donc passé l’examen « au 

moment qui convenait le mieux », à 

mi-chemin de son juniorat chez 

Services EXP de Sherbrooke. 

DES OUTILS DE L’ÈRE ÉLECTRONIQUE 

L’Ordre ne ménage aucun effort pour 

fournir aux ingénieurs juniors des 

outils pour les aider à se préparer à cet 

examen obligatoire. Elle met à leur 

disposition sur son site Internet les 

Notes préparatoires à l’examen professionnel, 

le Guide de l’examen professionnel 

ainsi que les Directives pour 

l’examen professionnel. D’autres documents 

utiles tels le Guide du futur 

ingénieur, le Guide de pratique professionnelle 

ainsi que les lois et règlements 

qui régissent la profession sont aussi 

en ligne sur le site de l’Ordre. À elles 

seules, les notes font 273 pages et 

couvrent tous les sujets sur lesquels 


porte l’examen : le système professionnel 

québécois, l’exercice de la profession, 

la déontologie et l’éthique, l’environnement 

juridique en matière, notamment, 

de responsabilité professionnelle, 

d’envi ronnement, de santé et sécurité 

du travail, de droits de la personne. 

« L’EXAMEN PROFESSIONNEL EST UN 

MOYEN D’AMENER L’INGÉNIEUR 

JUNIOR À PRENDRE CONSCIENCE 

DES LOIS ET RÈGLEMENTS QUI 

RÉGISSENT LA PROFESSION. » 

Enfin, les candidats à l’examen 

professionnel ont à leur disposition un 

didacticiel, calqué sur les Notes préparatoires, 

grâce auquel ils peuvent se 

préparer de façon méthodique à l’examen. 

Cet outil électronique est une 

réplique de l’examen professionnel ; 

il comporte 92 questions à choix multiple réparties sous 

trois grands thèmes. « Toutes les réponses se trouvent 

dans les Notes préparatoires », assure Serge Beaulieu. 

Les ingénieurs juniors à qui nous avons parlé ont tous 

trouvé fort utile cette aide très concrète. Jean-Philippe 

Gamache, qui a passé l’examen en fin de juniorat, considère 

toutefois que « l’expérience qu’il avait alors acquise l’a aidé 

à mieux comprendre les questions soulevées ». Marylou 

Gélinas a pour sa part complété sa préparation en « consultant 

d’anciens juniors qui avaient récemment réussi l’examen ». 

En 2011, quelque 3 300 ingénieurs juniors se sont 

présentés à l’examen et 3 154 ont obtenu une note supérieure 

à 60 %, la note de passage exigée pour chacune 

des trois parties. L’examen professionnel ne doit pas être 

perçu comme une barrière à l’obtention du permis d’ingénieur, 

mais bien comme un moyen d’amener les ingénieurs 

juniors à prendre conscience des lois et règlements qui 

régissent la profession. Seize séances d’examen professionnel 

auront lieu en 2012 dans 11 villes, soit Chicoutimi. 

Gatineau, Montréal, Québec, Rimouski, Rouyn-Noranda, 

Sept-Îles, Sherbrooke, Trois-Rivières, Laval et Longueuil. 

Ces deux dernières villes sont nouvelles sur le circuit. 

L’horaire des séances à venir se trouve sur le site Internet 

de l’Ordre au www.oiq.qc.ca, à la section « Juniorat ». 

INGÉNIERIE FINANCIÈRE 

PROGRAMME COURT DE 2E CYCLE 

COURS OFFERTS : 

+ THÉORIE FINANCIÈRE, ÉCONOMIQUE ET GESTION 

DU PORTEFEUILLE 

+ MÉTHODES ET SYSTÈMES D’INVESTISSEMENT 

+ PRODUITS DÉRIVÉS 

+ GESTION DU RISQUE FINANCIER 

+ SÉMINAIRE SUR L’INGÉNIERIE FINANCIÈRE 

PROGRAMME OFFERT À TEMPS PARTIEL 

COURS LES SOIRS ET LES FINS DE SEMAINE 

« Je crois que ce programme est très avant-gardiste, tout à 

fait applicable pour les personnes de ma génération et qu’il 

contribue à faire des choix d’investissement plus adéquats. » 

Simon Desjardins, ingénieur inscrit au programme 

Informations : 

514 396-8474 

cite-ets@etsmtl.ca 

www.etsmtl.ca 



OFFRE D’EMPLOI 

Poste : Directeur de notre bureau en Chine 

OVE Décors, une entreprise éminente dans la production 

et l’approvisionnement de meubles de salle de bains, 

portes de douche et autres produits connexes. 

Notre bureau de Chine (à Foshan près de Guangzhou) 

compte 20 employés dédiés à l’approvisionnement, 

à la logistique et au contrôle de qualité de notre ligne 

de produits. 

Notre bureau chef à Laval composé de notre département 

de design de produits, l’entreposage et l’administration des 

opérations Nord Américaines. 

Notre clientèle est vaste et comprend des clients tels que : 

Home Dépôt, Costco, Rona, Réno Dépôt, Lowes, BMR…… 

Les candidats que nous cherchons auront plusieurs 

responsabilités et devront avoir des connaissances clés 

telles que: 

Diplôme en Génie avec 5 ans d’expérience 

(MBA de préférence) 

) Compétences en gestion de projet 

s 

s 

Suivi de la production 

Application de la procédure de contrôle de qualité 

des produits 

Mener des audits d’entreprise pour de nouveaux 

fournisseurs potentiels 

Coordonner la préparation des échantillons et leurs essais 

5+ années d'expérience en gestion de personnel; 

; Expérience significative dans un contexte multi-projets 

et gestion du changement 

t Excellentes compétences en communication 

interpersonnelle en anglais oral (le mandarin serait un atout) 

) Disponibilité à voyager extensivement et fréquemment 

Connaissances et aptitudes à mener l’approvisionnement, 

QA, QC, la logistique et les activités financières du budget 

t Capacité à être multitâches et à travailler sous pression 

Type d'emploi: Poste permanent 

Rémunération: $80,000 

SVP envoyer votre résumé à cv@ovedecors.com 

UNE AIDE PARTICULIÈRE POUR LES PROFESSIONNELS EN 

GÉNIE FORMÉS À L’ÉTRANGER 

En vertu d’une entente avec le ministère de l’Immigration 

et des Communautés culturelles, l’Ordre a mis sur pied 

un programme d’accompagnement pour les professionnels 

formés à l’étranger (PFÉ). Cette formation de 

22 heures, réparties sur 6 semaines, a pour objectif 

d’expliquer au diplômé immigrant quelles sont les compétences 

requises pour réussir son intégration professionnelle. 

À partir d’exemples concrets, celui-ci prend 

conscience des différences culturelles qui colorent les 

relations avec les autres, particulièrement dans un 

contexte d’emploi. 

Cette formation a aussi pour but de préparer les PFÉ 

à l’examen professionnel. Elle aborde donc tous les sujets 

dont la maîtrise est vérifiée par cet examen, mais elle le 

fait en tenant compte de la diversité culturelle en milieu 

de travail. Pour connaître le calendrier de l’automne 2012, 

consultez le site : http://www.oiq.org/formationpfe. 

Une plateforme de cours donne accès à l’ensemble du 

matériel pédagogique utilisé pendant la formation ; cette 

plateforme permet également aux participants et aux forma 

teurs de communiquer entre eux par voie électronique. 

Enfin, le didacticiel de préparation à l’examen fait aussi 

partie de la trousse du participant. D’abord conçu dans 

le cadre du programme d’accompagnement pour les PFÉ, 

ce didacticiel est maintenant offert à l’ensemble des 

ingénieurs juniors. 

n 

L’examen professionnel 

D’une durée de trois heures, l’examen professionnel est se 

compose de questions à choix multiple et comporte trois 

parties qui ont pour but de vérifier si l’ingénieur junior : 

1. est familiarisé avec le droit professionnel québécois, 

c’est-à-dire le Code des professions, la Loi sur les 

ingé nieurs et les règlements applicables aux ingénieurs 

adoptés en vertu de ces deux lois ; 

2. est familiarisé avec les principes de pratique professionnelle, 

les notions d’éthique et de professionnalisme, 

le rôle et les obligations de l’ingénieur dans la 

société, l’impact social de la technologie, le développement 

durable, la protection de l’environnement et le 

devoir de maintenir sa compétence ; 

3. possède des connaissances juridiques de base en ce qui 

concerne la responsabilité civile, le droit des contrats, 

la propriété intellectuelle, le droit commercial général, 

le droit du travail, le droit de la construction, le droit 

de l’environnement ainsi que le droit de la santé et de 

la sécurité du travail. 

La juridiction de la profession d’ingénieur étant 

provin ciale, l’examen professionnel peut varier d’une 

province à l’autre. 


Placez vos priorités 

dans le bon Ordre ! 

Assurance médicaments : 

soyez bien couvert ! 

La Loi sur l’assurance médicaments 

du Québec oblige les membres d’un 

ordre professionnel à adhérer au 

contrat d’assurance offert par celui-ci, 

s’ils ne sont pas déjà couverts par un 

autre régime privé. 

En tant que membre de l’Ordre des ingénieurs 

du Québec, vous devez souscrire au 

régime collectif d’assurance médicaments 

négocié par l’Ordre, si vous avez moins de 

65 ans et que vous n’êtes pas déjà couvert 

par un régime d’assurance collective ou 

d’avantages sociaux à titre : 

• d’employé ; 

• de conjoint ou conjointe ; 

• de membre d’une autre association ou 

d’un ordre professionnel offrant un 

régime conforme à la loi. 

Comme le prévoit la loi, les membres de 

l’Ordre doivent également en faire béné 

fi cier leur conjoint ou conjointe ainsi que 

leurs enfants à charge. 

Par ailleurs, si vous êtes inscrit au régime 

public, vous devez mettre fin à votre ins crip 

tion. Pour ce faire : www.ramq.gouv.qc.ca 

Pour en savoir plus sur le programme 

d’assurance médicaments et maladie mis 

à votre disposition, veuillez communiquer 

avec Sogemec Assurances au 

1 800 361-5303 ou au 514 350-5070, 

ou consulter le site Internet 

www.sogemec.qc.ca en cliquant sur 

l’onglet « ingénieur ». 

Vous recherchez une carrière stimulante au sein d’une 

organi sation qui contribue à la recherche de l’excellence 

et à l’évolution de la profession d’ingénieurs ? 

L’Ordre est à la recherche de candidatures pour le poste suivant : 

Enquêteur 

Vous êtes un enquêteur chevronné avec plus de 10 ans d’expérience 

acquise sur le terrain. Vous maîtrisez les règles de l’art d’une enquête 

et les techniques d’entrevues. Le fait d’être ingénieur est un atout. 

Vous savez faire preuve de patience, de flexibilité, de persévérance 

et de doigté, mais aussi de persuasion, de détermination et de 

fermeté. Vous avez une facilité d’expression et de rédaction dans 

les deux langues officielles. Vous êtes disponible pour des déplacements 

fréquents sur le territoire du Québec et disposez d’un véhicule 

automobile. 

Vous désirez en savoir plus ? Consultez la description de poste 

détaillée à la section « Carrières à l’Ordre » au www.oiq.qc.ca ou sur 

emplois.oiq.qc.ca. 

Les personnes intéressées par le poste et possédant les compétences 

requises sont priées de faire parvenir leur candidature accompagnée 

d’une lettre exposant les motifs de leur intérêt, par courriel à 

cv@oiq.qc.ca ou par la poste à l’adresse suivante : 


Direction des ressources humaines 

1100, avenue des Canadiens-de-Montréal, bureau 350 


Avec plus de 90 ans d’histoire, 160 employés et plus de 62 000 membres, 

l’Ordre des ingénieurs du Québec s’est inscrit dans un processus d’amélio ration 

continue. Nous proposons un environnement dynamique où le talent des gens 

est au centre de notre compétence. Le professionnalisme guide nos actions. 

Le développement de notre expertise est au cœur de nos priorités. Notre 

contribution facilite l’accès à la profession et assure la protection du public. 

L’Ordre des ingénieurs remercie les personnes qui signifieront leur intérêt en soumettant 

leur candidature pour ce poste, mais avise qu’elle communiquera uniquement avec les 

personnes qui seront retenues pour une entrevue de sélection. 

L’Ordre des ingénieurs du Québec souscrit pleinement aux principes de la Loi sur l’équité 

en matière d’emploi. 


COMITÉ D’INSPECTION PROFESSIONNELLE DE L’ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC 

PROGRAMME DE SURVEILLANCE GÉNÉRALE DE L’EXERCICE DE LA PROFESSION 2012-2013 

LES EXIGENCES DU CODE DES PROFESSIONS 

Le Code des professions prévoit que le Comité d’inspection 

professionnelle (CIP) surveille l’exercice de la profession 

par les membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec 

(Ordre). Conformément au Règlement sur le comité d’inspection 

professionnelle de l’Ordre des ingénieurs du 

Québec, le CIP surveille l’exercice de la profession suivant 

le programme qu’il détermine et que le Conseil d’administration 

approuve. 

L’INSPECTION PROFESSIONNELLE 

L’inspection professionnelle porte sur les dossiers, les 

livres et les registres que tient le membre dans l’exercice 

de sa profession ; elle porte également sur les documents 

ou les rapports auxquels ce membre a collaboré dans les 

dossiers, les livres et les registres tenus par ses collègues 

de travail ou par son employeur, de même que sur tout 

bien qui lui a été confié par un client. 

L’inspection professionnelle vise à améliorer la pratique 

du génie. Elle se situe au cœur de la mission de l’Ordre. 

Préconisant la prévention, elle se présente comme une 

mesure de développement continu. Elle est confidentielle. 

Pour le membre, la visite de l’inspecteur constitue donc 

une excellente occasion d’élargir ses connaissances et de 

profiter d’un examen de sa pratique ainsi que d’une révision 

de ses dossiers par un pair. C’est aussi le moment de 

donner un nouvel élan au processus d’amélioration 

constante de la qualité de sa pratique professionnelle. 

LES OBJECTIFS DU PROGRAMME 

Les objectifs du programme se déclinent de la façon 

suivante : 

• examiner la pratique professionnelle de l’ingénieur, 

autant du point de vue de la compétence que de celui 

du respect de la législation qui régit la profession ; 

• relever, le cas échéant, toute déficience ou carence dans 

sa pratique professionnelle et tenter de déterminer les 

mesures correctives et les améliorations qui s’imposent ; 

• sensibiliser et conscientiser l’ingénieur à ses devoirs 

et obligations éthiques, déontologiques et légales, sans 

égard au milieu de travail ou aux fonctions exercées ; 

• sensibiliser l’ingénieur aux compétences communes de 

la profession, l’informer sur les exigences de l’Ordre en 

matière de développement professionnel et l’inciter à 

se doter d’un plan personnel de maintien et de développement 

des compétences professionnelles ; 

• amener l’ingénieur à consulter les multiples ressources 

mises à sa disposition sur le site Web de l’Ordre, notamment 

le Guide de pratique professionnelle ; 

• conscientiser l’ingénieur à son rôle de professionnel et 

rappeler les valeurs fondamentales de la profession, 

soit la compétence, le sens de l’éthique, la responsabilité 

et l’engagement social ; 

• sensibiliser l’ingénieur à la nature et aux répercussions 

de la pratique illégale de la profession. 

LE DÉROULEMENT DE LA VISITE D’INSPECTION 

PROFESSIONNELLE 

La visite d’inspection se déroule en trois étapes, sous 

la forme de rencontres sur les lieux de travail où le 

membre exerce sa profession et détient ses dossiers : 

• une séance de collecte de renseignements généraux et 

de sensibilisation, en rencontre dite « de groupe », à 

laquelle peuvent participer tous les membres de l’entreprise. 

La sensibilisation incite à la discussion sur 

plusieurs thèmes ayant trait à la pratique professionnelle, 

à l’encadrement juridique de la profession et à la 

déontologie ; 

• une collecte de renseignements propres au membre, en 

rencontre individuelle ; 

• l’inspection des dossiers, des livres et des registres du 

membre, en rencontre individuelle, fondée notam ment 

sur les profils de compétences disponibles, publiés dans 

le Guide de pratique professionnelle, particulièrement 

dans tout domaine qui s’inscrit dans le cadre des préoccupations 

de l’Ordre. 

Chaque membre inspecté reçoit par écrit les résultats de 

son inspection, incluant les recommandations appro priées 

et les suggestions de mesures d’amélioration, le cas 

échéant, ainsi que la liste des dérogations et des lacunes 

relevées, s’il y a lieu. 

À la suite de l’inspection, le CIP peut décider de : 

• fermer le dossier lorsque l’inspection est satisfaisante ; 

• procéder à une inspection complémentaire ou à une 

inspection de suivi ; 

• mener une inspection portant sur la compétence, 

nécessai rement plus exhaustive, lorsque des motifs le 

justifient, notamment lorsque le membre semble ne pas 

posséder l’expertise, les connaissances ou l’expérience 

suffisantes pour les dossiers et les mandats qu’il 

accepte et réalise ; 

• transmettre le dossier au Bureau du syndic lorsque le 

membre semble avoir commis des infractions aux lois 

et règlements. 

Dans certains cas et avec l’accord de l’employeur, le CIP se 

penche également sur les pratiques de l’entreprise ayant une 

incidence sur la pratique professionnelle des membres. Pour 

l’entreprise, la visite d’inspection professionnelle représente 

donc une excellente occasion de faire le point sur les mesures 

qu’elle préconise pour valoriser la profession d’ingénieur et 

favoriser le respect, par les membres, de leurs devoirs et 

obligations éthiques, déontologiques et légaux. 


LA RÉPARTITION DES VISITES ET LES CIBLES DU 

PROGRAMME 

Le programme prévoit l’inspection profession nelle de 

1 500 membres de l’Ordre. Les visites se répartissent 

de la façon suivante : 

• 950 membres travaillant en pratique générale (au service 

d’une entreprise, d’une compagnie ou d’une coopérative, 

ou travaillant pour le compte d’un organisme public ou 

parapublic), dont certains dans des domaines de pratique 

ciblés comme l’aéronautique, les télécommunications, 

l’informatique, le secteur des ressources natu relles et 

les infrastructures routières. Certaines activités de 

l’ingénieur seront également ciblées, notamment la 

surveillance et l’inspection de travaux ainsi que la 

gestion de contrats d’ingénierie ; 

• 500 membres travaillant en pratique privée (exerçant 

en génie-conseil pour leur propre compte ou pour le 

compte d’une firme), dont certains dans des domaines 

de pratique ciblés comme la géotechnique, les installations 

septiques, le secteur des ressources naturelles 

et les infrastructures routières. Certaines activités de 

l’ingénieur seront également ciblées, notamment la 

surveillance et l’inspection de travaux ainsi que la 

gestion de contrats d’ingénierie ; 

• 50 membres sélectionnés, notamment, à la suite d’une 

plainte du public, d’une réinscription au tableau des 

membres après une absence de trois ans ou d’une 

demande du CIP. 

Montréal, le 16 février 2012 

Pierre Jean, ing. 

Président du Comité d’inspection professionnelle 

À la découverte du Guide de pratique professionnelle 

Cette section du GPP montre comment 

gérer votre développement professionnel 

en fonction de vos propres 

besoins. Elle contient : 

• la politique de développement des 

compétences professionnelles ; 

• le Guide de développement des 

compétences de l’ingénieur ; 

• les profils de compétences de 

plusieurs domaines du génie ; 

• des outils de communication ; 

• le Règlement sur la formation continue 

obligatoire des ingénieurs. 

La section « Développement professionnel » : 

pour devenir maître de la situation! 

DÉVELOPPEMENT 

PROFESSIONNEL 

TRAVAIL DE 

L’INGÉNIEUR 

DOCUMENTS 

D’INGÉNIERIE 

LOI ET 

ENCADREMENT 

DE LA PROFESSION 

PROFESSIONNALISME, 

ÉTHIQUE ET 

DÉONTOLOGIE 

Un guichet unique en ligne, 

accessible en tout temps et de partout. 

LA référence par excellence ! 

www.gpp.oiq.qc.ca. 


RETOUR SUR LE COLLOQUE ANNUEL 2012 

La formation continue, ça nous regarde et on y voit ! Près de 500 membres ont assisté au 

Colloque annuel de l’Ordre, qui s’est déroulé les 3 et 4 mai à Québec. 

LES COURS 

DÎNER-CONFÉRENCE 

LE PLAN NORD, LE CHANTIER D’UNE GÉNÉRATION 

Présenté par le Centre de formation fontinue des 

professionnels de la construction (CFCPC) 

Le Plan Nord est l’un des plus grands chantiers de développement 

économique, social et environnemental de l’histoire 

du Québec. Clément Gignac, ministre des Ressources 

naturelles et de la Faune, et ministre responsable du Plan 

Nord, a expliqué aux participants quelle sera l’implication 

des ingénieurs dans ce projet. 

Un thème : « L’ingénieur fait toute la différence ! ». Seize cours, aussi 

pertinents que variés : de la gestion des risques à l’éthique, en passant 

par les communications. 

Clément Gignac, ministre des Ressources naturelles et de la 

Faune, et ministre responsable du Plan Nord 

DÎNER-CONFÉRENCE 

Le Moulin à images : l’ingénieur à l’avant-plan !, présenté par 

l’École de technologie supérieure (ÉTS) 

Représentant le Centre de formation continue des professionnels 

de la construction (CFCPC), Jean Molina, ing., PMP, directeur 

général, s’est adressé aux participants. 

Mario Brien, Ex Machina, entouré de Jean-Luc Fihey, ing., directeur des 

affaires académiques à l’ÉTS, et de Maud Cohen, ing., présidente de l’Ordre 


Mario Brien, directeur de production d’Ex Machina à Québec, a abordé 

les thèmes de l’innovation et de la créativité en revenant sur un projet qui 

a marqué le 400 e anniversaire de Québec : le Moulin à images, de Robert 

Lepage. Cette présentation a permis notamment de mettre en lumière le rôle 

joué par les ingénieurs dans un projet mêlant étroitement création artistique 

et technologies. 


Sam Hamad, ing., ministre du Développement économique, de 

l’Innovation et de l’Exportation, et ministre responsable de la 

région de la Capitale-Nationale, a profité du passage du Colloque 

à Québec pour s’adresser à ses confrères afin de souligner 

l’importance de la formation pour la profession d’ingénieur et 

rappeler l’apport des ingénieurs au développement du Québec.

LES EXPOSANTS 

HOMMAGE RECONNAISSANCE POUR CONTRI BUTION EXCEPTIONNELLE 

L’objectif de l’Hommage reconnaissance pour contribution exceptionnelle est de 

reconnaître l’idéal d’excellence et la contribution à la profession d’ingénieur. 

Cet hommage est institué dans différents domaines. 

Le Colloque 2012 a été l’occasion pour les partenaires 

de rencontrer les quelque 500 participants. 

CONCOURS BRANCHEZ-VOUS 

SUR LE GÉNIE ! 

présenté par Hydro-Québec 

Et les gagnants sont : M. Luc Proulx, ing. 

(3 e prix : une carte-cadeau de 100 $) Robert Boutet, 

ing. (2 e prix : une carte-cadeau de 200 $) Tatiana 

Dotsenko, ing. (grand prix : un voyage pour deux 

personnes dans le Moyen Nord québécois). 

De gauche à droite : Raymond Lemieux, rédacteur en chef du magazine Québec Science (catégorie 

« Personne non-ingénieur ») ; Caroline Sauriol, ing., directrice générale des Petits frères des Pauvres 

(catégorie « Engagement social exceptionnel d’un ingénieur ») ; Pierre Sormany, éditeur du magazine 

Québec Science ; Maud Cohen, ing. ; Sébastien Le Bouthillier, ing. (catégorie « Émergence – membre de 

35 ans ou moins ») ; et Dominic Grenier, ing., (catégorie « Membre en recherche ou en enseignement »). 

FELLOW – INGÉNIEURS CANADA 

En 2007, Ingénieurs Canada a créé le titre de Fellow d’Ingénieurs Canada pour honorer les 

personnes qui ont apporté une contribution remarquable à la profession d’ingénieur. Cette 

année, huit ingénieurs émérites ont été récompensés : Diane Bégin, ing., Bernard Boire, ing., 

Claude Martineau, ing., Florent Meloche, ing., et Benoît Songa, ing., cinq ingénieurs qui, 

pendant plus de dix ans, ont servi la profession avec dévouement ; Marie Lemay, ing. (absente 

de la photo), Maud Cohen, ing., et Louis Tremblay, ing., ont reçu cette même distinction 

pour avoir occupé un poste de niveau supérieur au sein d’Ingénieurs Canada ou d’un de 

ses membres constituants. 

Christian Garneau, chef des Relations avec le milieu 

et des projets spéciaux, Direction affaires régionales 

et collectivité – Hydro-Québec, et Tatiana Dotsenko, 

ing., gagnante du grand prix du concours 

Branchez-vous sur le génie ! 

Premier rang, de gauche à droite : Sandra Gwozdz, ing., représentante de l’Ordre auprès 

d’Ingénieurs Canada, Maud Cohen, ing., et Diane Bégin, ing. 

Deuxième rang, de gauche à droite : Claude Martineau, ing., Bernard Boire, ing., Florent Meloche, ing., 

Louis Tremblay, ing., et Benoît Songa, ing. 


GR AND PRIX D’EXCELLENCE 2012 

Retenu à l’étranger, 

Serge Gendron, ing., n’a pu 

participer au Gala de l’excellence. 

Ses enfants, Catherine Gendron 

et Maxime Gendron, ing., 

ont reçu le Grand Prix 

d’excellence en son nom. 

Depuis 30 ans, M. l’ingénieur Serge Gendron est le président d’une compagnie qui affiche une rare longévité dans 

le domaine de la construction au Canada, soit plus de 60 ans. Son sens des affaires, ses qualités de visionnaire, ses 

innovations au quotidien et l’importance qu’il accorde à l’embauche de personnel qualifié font que sa compagnie 

offre aujourd’hui des produits et des services variés et complémentaires. Diplômé en génie civil, avec « Grande 

distinction », de l’École Polytechnique de Montréal en 1973, il se joint en 1981 à Acier Gendron, une compagnie 

fondée par son père. Sous sa présidence, la compagnie prend de l’expansion et devient un chef de file au Québec 

dans le domaine de la fourniture et de la pose d’acier d’armature. En 1999, Acier Gendron devient Acier AGF, après 

une fusion avec un concurrent. C’est le début d’une période de diversification et de prospérité. Le Groupe AGF, créé 

en 2008, possède maintenant 38 unités d’affaires établies sur 4 continents et emploie plus de 2 000 personnes. Un 

nouveau créneau, celui des Innovations, ajoute une dimension environnementale aux services qu’offre l’entreprise. 

PRIX GÉNIE INNOVATION 2012 

PRÉSENTÉ PAR OSISOFT CANADA 

Le Prix Génie innovation a pour but d’encourager 

l’innovation liée à l’ingénierie en reconnaissant le 

mérite tant du point de vue des résultats obtenus 

que de celui des efforts investis. Cette année, 

l’Ordre des ingénieurs du Québec souligne le 

travail remarquable réalisé pour renforcer neuf 

goussets de la rampe amont du pont Honoré- 

Mercier, situation qui requérait une intervention 

particulièrement rapide. Il fallait une solution 

novatrice, et c’est ce que l’équipe de Cegertec 

WorleyParsons a élaboré. L’équipe a mis ses 

compétences et son énergie au service de la 

population pour réaliser un travail exemplaire, 

conforme aux normes et exigences de sécurité. 

Marc-Olivier Bessette, ing., directeur Ponts 

et ouvrages d’art – Transport , Cegertec 

WorleyParsons, entouré de Martin Jetté, ing., 

directeur général d’OSIsoft Canada, 

et de Maud Cohen, ing. 


L’Ordre des ingénieurs du Québec remercie son partenaire présentateur : 

L’Ordre des ingénieurs du Québec remercie ses partenaires institutionnels : 

ET 

L’Ordre des ingénieurs du Québec remercie ses principaux commanditaires : 

CENTRE DE FORMATION CONTINUE DES 

PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION 

L’Ordre des ingénieurs du Québec remercie ses commanditaires : 

L’Ordre des ingénieurs du Québec remercie également :

ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE 

The English version of this column is available at 

www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx 

Par votre statut d’ingénieur junior, vous appartenez 

bel et bien à l’Ordre des ingénieurs du Québec, 

puisque vous êtes dûment inscrit au tableau de 

l’Ordre. Cependant, cette inscription ne change rien 

au fait que vous êtes en période de juniorat : cette 

étape transitoire vous impose des limites que vous 

devez connaître et respecter. 

Ainsi, parmi les limites inhérentes à son statut, l’ingénieur 

junior ne peut pas obtenir de sceau 1 . Tant que vous porterez 

ce titre, vous ne pourrez pas davantage, et de quelque façon 

que ce soit : 

– prétendre être ingénieur ; 

– utiliser le titre d’ingénieur ou son abréviation « ing. » sans 

y accoler le mot « junior » ou son abréviation « jr » ; 

– vous laisser annoncer ou désigner par le titre d’ingénieur 

sans que le mot junior y soit accolé, car le contraire ferait 

croire que vous êtes ingénieur 2 . 

LES PRINCIPAUX RISQUES DE L’INGÉNIEUR JUNIOR 

Rappelons que le permis d’ingénieur vous sera délivré lorsque 

vous aurez notamment acquis une expérience pertinente en 

génie 3 . Vous devez accumuler cette expérience pendant 36 

mois, consécutifs ou non, dont au moins 12 mois au Canada. 

Une fois terminé, votre apprentissage vous aura nécessairement 

permis : 

• d’exercer couramment des activités liées aux matières 

étudiées pour obtenir votre diplôme ; 

• de résoudre des problèmes exigeant l’application des 

sciences du génie dans certains domaines d’activité ; 

• de participer à un volet administratif de la profession ; 

• de résoudre des problèmes de plus en plus complexes 

et d’assumer des responsabilités croissantes 4 . 

Bien qu’il n’en possède pas tous les privilèges, l’ingénieur 

junior n’en demeure pas moins soumis à toutes les obligations 

imposées à l’ingénieur titulaire, notamment par le Code de 

déontologie des ingénieurs. Les principales infractions qui vous 

guettent en tant qu’ingénieur junior sont celles prévues aux 

articles suivants : 

Code de déontologie des ingénieurs 

4.01.01. En outre des actes dérogatoires mentionnés aux 

articles 57 et 58 du Code des professions (L.R.Q., c. C-26), 

est dérogatoire à la dignité de la profession le fait pour un 

ingénieur : 

a) de participer ou de contribuer à l’exercice illégal de la 

profession ; 


par M e Sébastien Dyotte 

Ingénieur junior, un statut hybride 

à connaître 

Bien qu’il n’en possède pas tous 

les privilèges, l’ingénieur junior 

n’en demeure pas moins soumis à 

toutes les obligations imposées à 

l’ingénieur titulaire. 

Règlement sur les autres conditions et modalités de 

délivrance des permis de l’Ordre des ingénieurs du Québec 

3. Sous réserve de son inscription au tableau, le titulaire d’un 

permis d’ingénieur junior peut utiliser le titre d’« ingénieur 

junior » en français ou de « Junior Engineer » en anglais. 

Il peut utiliser l’abréviation « ing. jr » en français ou « Jr. Eng. » 

en anglais. 

Il ne peut de quelque façon : 

1° prétendre être ingénieur ; 

2° utiliser le titre d’« ingénieur » ou son abréviation « ing. » 

sans y accoler le mot « junior » ou son abréviation « jr », 

ni aucun titre, désignation ou abréviation pouvant laisser 

croire qu’il l’est, ou s’attribuer des initiales pouvant 

laisser croire qu’il l’est ; 

3° se laisser annoncer ou désigner par le titre d’« ingénieur » 

ou son abréviation « ing. » sans que n’y soit accolé le 

mot « junior » ou son abréviation « jr », ou par un titre, 

une abréviation ou des initiales pouvant laisser croire 

qu’il est ingénieur. 

Règlement sur les autres conditions et modalités de 

délivrance des permis de l’Ordre des ingénieurs du Québec 

8. Le candidat ou l’ingénieur junior n’exerce une activité 

professionnelle réservée par la loi à l’ingénieur que sous 

la direction et la surveillance immédiates d’un ingénieur. 

Considérons plus attentivement cet article 8 du Règlement. 

La période de juniorat oblige l’ingénieur junior à exercer les 

activités professionnelles réservées à l’ingénieur, c’est-à-dire 

celles qui sont précisées dans la Loi sur les ingénieurs, sous la 

direction et la surveillance immédiates d’un ingénieur 5 . Il 

va sans dire que cet ingénieur doit être membre de l’Ordre 


Une première mise en garde s’impose ici. Méfiez-vous 

des titres utilisés par certaines organisations : la plupart du 

temps, un « directeur de l’ingénierie » ou un « ingénieur-réseau »

RESSOURCES DE L’INGÉNIEUR 

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Renseignements : Isabelle Bérard • Communications Publi-Services 

450 227-8414, poste 300 • iberard@cpsmedia.ca 

ne sont pas des ingénieurs. Il est de votre responsabilité de 

faire les vérifications appropriées. 

Imaginez que l’on vous demande d’exercer une activité 

professionnelle réservée par la Loi sur les ingénieurs – par 

exemple, faire des plans et devis – sans être adéquatement 

supervisé par un ingénieur. Bien que cette situation soit 

délicate, il est impératif que vous corrigiez la situation, surtout 

si l’entreprise qui vous emploie ne connaît pas bien les lois 

et règlements qui régissent la profession d’ingénieur. 

À ce propos, voici une deuxième mise en garde : 

même si vos dirigeants ne sont pas des ingénieurs, ils 

demeurent soumis au Code des professions. À leur égard, 

l’article 188.2.1. de ce code prévoit que : 

188.2.1. Commet une infraction et est passible de 

l’amende prévue à l’article 188, pour chaque jour que dure 

la contravention au code de déontologie, quiconque sciemment, 

mais autrement que par le fait de solliciter ou de 

recevoir les services d’un membre d’un ordre, aide ou, par 

un encouragement, un conseil, un consentement, une 

autorisation ou un ordre, amène ce membre à contre venir 

à une disposition du code de déontologie adopté en 

application de l’article 87. 

En d’autres mots, quiconque vous obligerait intentionnellement 

à violer votre code de déontologie serait lui-même 

sujet à une plainte pénale. Cet argument suffit parfois à 

résoudre une situation problématique. 

QUE FAIRE EN CAS DE DOUTE ? 

Comme vous le voyez, l’accession au titre d’ingénieur junior 

comporte des obligations déontologiques importantes. En cas 

d’infraction déontologique, vous serez seul à faire face au Conseil 

de discipline et, malgré l’absence de mauvaise foi de votre part, 

vous risquez de voir votre dossier disciplinaire entaché. 

Afin d’éviter les problèmes de ce genre, rappelez-vous 

les consignes qui suivent : 

• Vous avez des doutes quant à la qualité de votre supervision ? 

N’hésitez pas à en aviser l’Ordre afin de vous assurer que 

votre expérience en génie sera adéquatement reconnue 

et que vous n’aurez pas à recommencer cette phase 

transitoire ; 

• Vous croyez être en situation de pratique illégale ? 

Informez-en vos superviseurs et communiquez avec 

l’Ordre ; 

• Vous pensez vivre une situation potentiellement problématique 

dans l’exercice de votre profession ? Quelle que 

soit la nature de ce doute, prenez le temps d’en parler 

avec l’un des conseillers de la ligne éthique de l’Ordre, 

en composant le 1 877 ÉTHIQUE (384-4783). 

1. Règlement sur les autres conditions et modalités de délivrance des permis de 

l’Ordre des ingénieurs du Québec (le « Règlement »), article 2. 

2. Article 3 du Règlement. 




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The English version of this column is available at 

www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx 

Par Jocelyne Hébert, en collaboration avec Bernard Cyr, ing. 

PROFESSIONNELS FORMÉS À L’ÉTRANGER 

L’Ordre planche sur trois nouveaux outils 

Changer de pays représente un tournant crucial 

dans une vie, et le pays hôte gagne à épauler 

les immigrants avant même leur départ. L’Ordre 

des ingénieurs du Québec prend les moyens 

pour apporter l’accompagnement voulu aux 

professionnels formés à l’étranger (PFÉ) qui désirent 

pratiquer en génie au Québec. Actuellement en 

préparation : trois nouveaux outils qui susciteront 

l’intérêt partout dans le monde! 

Dans un premier temps, l’Ordre s’est surtout employé, 

à partir de 2008, à informer les PFÉ déjà installés au 

Québec et à faciliter leur intégration. Grâce à une entente 

avec le ministère de l’Immigration et des Communautés 

culturelles, il a créé à leur intention une formation, un 

didacticiel en ligne et un cheminement interactif du dossier 

de candidature, en plus de revoir toute la section de son 

site Internet destinée aux candidats. 

L’Ordre est, depuis peu, passé à la phase suivante : la 

préparation de trois outils qui aideront considérablement 

les PFÉ à se préparer avant même leur départ de leur 

pays d’origine. 

SE PRÉPARER AVANT DE PARTIR 

Rappelons d’abord la pertinence et l’importance de ces 

efforts. Le quart de tous les professionnels qui immigrent 

au Canada sont de futurs candidats ingénieurs. En 2010- 

2011, 30 % des candidatures déposées à l’Ordre des 

ingénieurs provenaient de PFÉ, et ce taux augmente 

d’année en année. La demande de ces diplômés de 

l’étranger est donc élevée et, le Québec ayant besoin d’une 

forte relève en génie, il est dans l’intérêt de la société, de 

l’Ordre et des candidats de faciliter leur admission. 

Les trois outils électroniques en cours de réalisation 

aideront tout particulièrement les PFÉ à bien comprendre 

les enjeux d’une demande de permis de l’Ordre et à s’y 

préparer en conséquence. 

Ce nouvel outil lui permettra 

bientôt de déposer sa demande de 

permis bien avant de faire ses valises. 

Ainsi, où qu’il se trouve dans le monde, un PFÉ 

pourra utiliser le futur outil d’autoappréciation en ligne 

pour soumettre son dossier (la nature de ses diplômes, 

son expérience de travail, etc.) : le système expert sera 

en mesure d’analyser ces données et de lui fournir en 

retour une estimation des examens qu’il devra passer 

et des procédures qu’il devra suivre pour l’obtention de 

son permis. S’il décide de poursuivre sa démarche, le 

PFÉ verra bien sûr son dossier étudié par le Comité des 

examinateurs, mais cette estimation préliminaire l’aura 

aidé à bien analyser sa situation et à planifier ses actions. 

Si le PFÉ se sent à l’aise avec la prescription potentielle 

donnée par l’outil d’autoappréciation, il aura la possibilité 

d’utiliser la demande d’admission en ligne. Alors 

qu’aujourd’hui la grande majorité des PFÉ attendent 

d’être installés au Québec pour poser leur candidature à 

l’Ordre, ce nouvel outil lui permettra bientôt de déposer 

sa demande de permis bien avant de faire ses valises. 

Enfin, l’Ordre procurera aux PFÉ projetant d’immigrer un 

accès en ligne à leur dossier personnel. Au moyen de ce 

dossier, un PFÉ pourra suivre l’avancement du traitement 

de sa demande de permis, être informé des échéances et, 

par conséquent, éviter des retards. Une fois au Québec, 

le PFÉ qui aura suivi toutes ces étapes saura exactement 

ce qui lui reste à faire et comment le faire. 

La mise en place de ces trois outils exige de revoir 

plusieurs processus et pratiques existantes. L’Ordre envi sage 

de rendre ces outils disponibles au cours de l’année 2013. 

Informeznous 

! 

VOUS DÉMÉNAGEZ OU VOUS CHANGEZ D’EMPLOI ? 

Selon l’article 60 du Code des professions, tout mem bre de l’Ordre doit aviser le secrétaire de tout changement 

relatif à son statut (incluant notamment chômage et retour aux études), à son domicile et aux lieux où 

il exerce sa profession, dans les trente jours de ce changement. 

Décision judiciaire 

Tout professionnel doit, en vertu de l’article 59.3 du Code des professions, informer le secrétaire de l’Ordre dont il est membre 

qu’il fait ou a fait l’objet d’une décision judiciaire ou disciplinaire visée à l’article 55.1 et 55.2, dans les dix jours à compter 

de celui où il en est lui-même informé. 


ÉTHIQUE INSTANCES ET DÉCISIONNELLES 

DÉONTOLOGIE 

Par M e Caroline Simard, Secrétaire de l’Ordre 

Le Comité exécutif s’est réuni en séance extraordinaire le 22 mars et en séance régulière le 16 avril 

2012. Le Conseil d’administration s’est réuni en séances régulières le 22 mars et le 2 mai 2012. 

COMITÉ EXÉCUTIF (CE) 

Séance extraordinaire du 22 mars 2012 

Le Comité exécutif (CE) a accordé des équivalences de 

diplômes et de formation, a délivré des permis conformément 

aux articles 40 du Code des professions et 35 de la Charte 

de la langue française, et a accordé des permis temporaires 

conformément à la Loi sur les ingénieurs. 

Séance régulière du 16 avril 2012 

Le CE a reçu la mise à jour du tableau des membres en date 

du 11 avril 2012. Il a accordé des équivalences de diplômes 

et de formation, a délivré des permis conformément aux 

articles 40 du Code des professions et 35 de la Charte de 

la langue française, et a accordé des permis temporaires 

conformément à la Loi sur les ingénieurs. 

Le CE a statué sur l’application des articles 45 à 45.2 (infractions 

criminelles) dans neuf dossiers et sur l’application de 

l’article 55 du Code des professions dans huit dossiers. Le 

CE a pris connaissance des suivis de l’assemblée générale 

annuelle 2011. Il a recommandé le renouvellement du 

mandat du président du Comité d’inspection professionnelle 

(CIP), la nomination d’un président suppléant pour le 

CIP, de même que le renouvellement des mandats de deux 

membres du CIP. 

Le CE a décrété une ordonnance d’examen médical pour un 

membre en vertu de l’article 48 du Code des professions et 

a décidé d’entreprendre des poursuites pénales dans trois 

dossiers. Enfin, le CE a recommandé l’adoption d’un avenant 

à l’Arrangement de reconnaissance mutuelle avec la France. 

CONSEIL D’ADMINISTRATION 

Séance régulière du 22 mars 2012 

Le Conseil d’administration a demandé à Ingénieurs Canada 

de revoir son processus de recrutement au poste de chef 

de la direction, notamment afin que la personne recrutée 

ait une connaissance suffisante des deux langues officielles. 

Le Conseil d’administration a recommandé M me l’ingénieure 

Nadia Lalancette et M. l’ingénieur Marcel Lafrance comme 

membres honoraires de Gestion FÉRIQUE, et a nommé 

M. Gérard Lachiver membre du Comité d’orientation des 

affaires publiques. Il a approuvé le Programme de surveillance 

générale de l’exercice de la profession pour 2012-2013 et 

a renouvelé le mandat de M. l’ingénieur Renaud Dompierre 

comme membre du CIP. Enfin, le Conseil d’administration 

a décidé d’imposer une formation obligatoire en éthique et 

déontologie à ses membres, laquelle formation portera sur 

le professionnalisme. 

Séance régulière du 2 mai 2012 

Le Conseil d’administration a pris connaissance des suivis 

de l’assemblée générale annuelle 2011. Il a renouvelé le 

mandat de M. l’ingénieur Pierre Jean à titre de président du 

CIP et a nommé M. l’ingénieur Fayez H. Gennaoui président 

suppléant du CIP. Il a également renouvelé les mandats de 

MM. les ingénieurs Denis Lefebvre et Conrad Tardif comme 

membres du CIP, et a nommé M. l’ingénieur Édouard La 

Rocque inspecteur chargé d’inspections sur la compétence. 

Le Conseil d’administration a approuvé un nouveau cadre 

d’application pour l’attribution de permis temporaires, basé 

sur le Code des professions. Il a également recommandé 

à l’assemblée générale la cotisation 2013-2014 et le 

choix des auditeurs pour la prochaine année. Il a en outre 

adopté une politique de gestion intégrée des risques pour 

l’Ordre. Le Conseil d’administration a approuvé un avenant 

à l’Arrangement de reconnaissance mutuelle avec la France 

et a pris connaissance du bilan de la tournée régionale de 

la présidente pour expliquer aux membres le Règlement sur 

la formation continue obligatoire des ingénieurs. Enfin, il a 

adopté les recommandations du Comité sur la gouvernance 

quant à la composition et au rôle du Comité exécutif, et 

a demandé d’actualiser le Règlement sur les affaires du 

Conseil d’administration, le comité exécutif et les assemblées 

générales de l’Ordre des ingénieurs du Québec. 

Une nouvelle adresse courriel, un nouvel emploi, un nouveau chez-soi … 

Mettez vos coordonnées à jour dès maintenant ! 

Onglet « services en ligne » 

Connectez-vous et cliquez sur « Profil » 

www.oiq.qc.ca Simple, mais 

essentiel ! 


RÉGIONALE DES INGÉNIEURS DE MONTRÉAL (RIM) 

Mot de la présidente 

UNE RÉGIONALE À L’IMAGE DE SES MEMBRES 

La mission de la RIM est de favoriser le progrès de la profession ainsi 

que l’épanouissement professionnel et personnel de ses membres, 

dans le respect de la mission de l’Ordre des ingénieurs du Québec. 

Nous avons donc organisé, cette année encore, des activités professionnelles, 

culturelles et sociorécréatives et nous vous invitons à en 

survoler quelques-unes. 

Journée de ski pour nos ingénieurs 

Le Club des ingénieurs, avec l’appui de la RIM, a organisé une journée 

en famille à Ski Morin Heights. Tous se sont montrés heureux de 

participer à cette journée au grand air avec les leurs. 

Le concept de compétence 

La séance d’information de M. Sylvain Bourassa, 

ingénieur, sur le concept de compétence, a 

particulièrement intéressé les techniciens et 

les ingénieurs qui travaillent dans les 

domaines à la fine pointe de la technologie, 

les étudiants, les gestionnaires et les chercheurs 

d’emploi. Quelques jeux faisant la 

promotion de l’ingénierie ont été distribués à la fin de la présentation. 

Les sujets suivants ont été traités : 

• Quelles sont les réalités actuelles du développement 

technologique ? 

• Êtes-vous compétent pour l’emploi postulé ? 

• Est-ce que vous engagez des gens compétents ? 

• Qu’est-ce qu’une compétence transférable ? 

• Comment mettre ses compétences à jour ? 

Génie au féminin 

Cette année, le comité a fait une tournée Génie au féminin qui a 

permis de faire connaître la réalité de la femme ingénieure au 

Québec : 

• portrait des femmes ingénieures au Québec ; 

• promotion des femmes exerçant le métier d’ingénieure ; 

• démystification de la profession d’ingénieure et de ses 

nombreuses possibilités de carrière ; 

• équilibre maman-ingénieure ; 

• témoignages de femmes ingénieures en emploi sur leur 

parcours socioprofessionnel. 

La gestion des connaissances en entreprise 

La RIM a invité M me Carole Marti, docteure 

en gestion des connaissances, à présenter 

les concepts clés en gestion des connaissances 

et les stratégies en cette matière. 

M me Marti a aussi répondu à de nombreuses 

questions de la salle, comme : 

• Comment gérer le départ d’employés clés 

pour assurer la pérennité de l’expertise ? 

• Comment favoriser la collabora tion des équipes de travail ou 

gérer la complexité vis-à-vis une surcharge d’information ? 

CQI : Compétition québécoise en ingénierie 

La RIM a participé à la compétition québécoise en ingénierie. En 

effet, les membres de la RIM, dont la présidente, M me Souad 

Benali, ont jugé l’épreuve de communication scientifique en 

génie. Des étu diants sont venus de différentes régions du Québec 

pour présenter des sujets scientifiques tels que : 

• les sondes spatiales, 

• les ultrasons, 

• le gaz de schiste, 

• les fissurations, 

• l’exploration spatiale… 

En terminant, un grand merci aux bénévoles qui offrent leur temps 

et leur soutien à la RIM. Nous vous souhaitons de belles vacances 

et nous vous retrouverons cet automne pour un nouveau départ. 

Souad Benali, ing. jr 

Présidente de la RIM 

6830, avenue du Parc, bureau 568, Montréal (Québec) H3N 1W7 n Téléphone : 514 270-6917 

n Télécopieur : 514 270-8421 n www.rim-oiq.org n Courriel : rimadmin@rim-oiq.org 

n Inscription : inscript@rim-oiq.org n Responsable du bulletin : Souad Benali, ing. jr 

n Inscription à notre liste d’envoi électronique : rimadmin@rim-oiq.org 


Appel de candidatures pour le renouvellement de la banque 

de membres du Comité de révision 

En vertu de l’article 123.3 du Code des professions (L.R.Q., 

chapitre C-26) (ci-après le « Code »), le Conseil d’administration 

désigne des membres de l’Ordre des ingénieurs afin 

d’agir à titre de réviseurs. À cette fin, l’Ordre a constitué 

une banque de candidats désirant prendre part à différents 

comités de révision ayant cours pendant la durée de 

leur mandat. Ces membres seront appelés à donner un avis 

relativement à la décision du syndic de ne pas porter plainte 

après enquête. Chaque comité est composé d’un banc de 

trois personnes, dont une personne nommée par l’Office 

des professions, en conformité avec l’alinéa 4 de l’article 

123.3 du Code. 

Un membre siégeant au Conseil de discipline ne peut siéger 

au Comité de révision au cours de la même période. 

Les critères suivants ont été retenus par le Conseil d’administration 

pour l’évaluation des candidatures : 

• Être membre de l’Ordre depuis au moins 5 ans ; 

• Ne pas avoir fait l’objet d’une décision disciplinaire rendue 

par le Comité de discipline de l’Ordre des ingénieurs du 

Québec le déclarant coupable d’une infraction ; 

• Ne pas avoir fait l’objet d’une décision du Comité exécutif 

rendue en vertu de l’article 55 du Code des professions 

faisant suite à des recommandations du Comité d’inspection 

professionnelle durant les 10 dernières années ; 

• Connaissances du processus d’enquêtes, la déontologie 

et l’éthique. 

Veuillez adresser votre curriculum vitae à : 


a/s de M e Céline Martineau 

Direction des affaires juridiques 


1100, avenue des Canadiens-de-Montréal, 


Les membres ayant démontré leur intérêt recevront une lettre les 

informant s’ils ont été retenus ou non dans la banque de candidats. 

EN CONFIANCE 

SUR TOUTE 

LA LIGNE 

1 877 ÉTHIQUE (384-4783) 

Le Bureau du syndic de l’Ordre des ingénieurs du Québec a mis en 

service une ligne téléphonique directe, de manière à faciliter l’accès 

à la consultation sur des questions de nature déontologique. 

On vous propose des pistes de réflexion et des sources 

d’information pertinentes. 

Nous sommes en mesure de vous guider, en toute confidentialité, 

dans des demandes d’enquête. 

De plus, vous avez maintenant accès à de nouveaux outils informatisés 

conçus pour faciliter vos interventions : 

• le formulaire de demande de renseignements déontologiques 

• le formulaire de demande d’enquête disciplinaire 

Pour obtenir tout autre renseignement, consultez le site Internet 

de l’Ordre au www.oiq.qc.ca

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aucune recommandation en matière de placement. Le client est seul responsable des conséquences financières de placement. Membre du fonds canadien de protection des épargnants.

document - Ordre des ingénieurs du Québec

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