Fréquentation du centre de santé communautaire de Kalaban-coro.
Fréquentation du centre de santé communautaire de Kalaban-coro.
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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />
2-5-6-1 La pénurie <strong>de</strong> personnel <strong>de</strong> santé : Elle constitue l’autre gran<strong>de</strong><br />
contrainte qui limite l’accès. Le personnel <strong>de</strong> santé est <strong>de</strong> façon générale réticent<br />
à exercer dans les zones défavorisées où les perspectives <strong>de</strong> rémunérations<br />
complémentaires dans le secteur privé et d’accès aux infrastructures sont peu<br />
attrayantes. Dans les zones <strong>du</strong> pays où les populations sont dispersées et en<br />
partie noma<strong>de</strong>s, les besoins en personnel technique sont encore plus importants.<br />
De façon générale, la disponibilité en personnel infirmier est très insuffisante<br />
dans les régions les plus pauvres avec un infirmier pour 8000 à 14 000 habitants<br />
au moment où on compte un infirmier pour 2400 habitants à Bamako. La<br />
dotation en infirmier est <strong>de</strong> loin inférieure aux prévisions dans les régions sauf à<br />
Bamako où il y a 2,8 fois plus que nécessaire. Toutes les régions sauf Gao et<br />
Tombouctou ont <strong>de</strong>ux fois moins d’infirmier que prévu. Il est clair que les<br />
objectifs <strong>du</strong> PRODESS I n'ont pas été atteints. Une série <strong>de</strong> mesure peut alléger<br />
la situation à court terme dans le PRODESS II.<br />
2-5-6-2 La pénurie en médicaments et en matériel :<br />
Malgré une acuité moins importante <strong>de</strong> cette problématique, il faudra<br />
néanmoins résorber les déficits qui subsistent dans 10% <strong>de</strong>s cas, et faire en sorte<br />
que l’intendance (médicaments, matériels) suive l’extension <strong>de</strong> la couverture<br />
sanitaire.<br />
2-5-6-3 L’insuffisance en qualité et continuité :<br />
Bien que moins documenté, il est clair qu’il existe <strong>de</strong>s goulots d’étranglement<br />
perceptibles au niveau <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la continuité <strong>de</strong>s soins, ainsi que <strong>de</strong><br />
l’exécution <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s maladies. L’insuffisance<br />
d’indicateurs sur la qualité ne permet pas d’apprécier les obstacles systémiques<br />
qui en découlent. De façon générale <strong>de</strong> nombreux problèmes <strong>de</strong> qualité sont<br />
évoqués :<br />
- faible intégration <strong>de</strong>s activités, insuffisance <strong>de</strong> monitorage, <strong>de</strong> supervision, <strong>de</strong><br />
suivi/évaluation et <strong>de</strong> recherche opérationnelle,<br />
- faible utilisation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s recherches opérationnelles,<br />
Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />
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