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Fréquentation du centre de santé communautaire de Kalaban-coro.

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS<br />

SECONDAIRE, SUPERIEUR<br />

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE<br />

============[]===========<br />

UNIVERSITE DE BAMAKO<br />

REPUBLIQUE DU MALI<br />

Un Peuple - Un But -Une Foi<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, <strong>de</strong> Pharmacie et d’OdontoStomatologie<br />

Année Universitaire 2007-2008<br />

Thèse Nº /___/<br />

Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé<br />

<strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

THESE<br />

Présentée et soutenue publiquement le _____________________________ 2008<br />

Devant la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, <strong>de</strong> Pharmacie et d’Odontostomatologie par<br />

Mr Yaya ONGOIBA<br />

Pour obtenir le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Docteur en Mé<strong>de</strong>cine (Diplôme d’Etat).<br />

Jury:<br />

Prési<strong>de</strong>nt : Pr. Abdoul Ka<strong>de</strong>r TRAORE dit Diop<br />

Membre : Dr. Hamadoun SANGHO<br />

Co-Directeur : Dr. Niani MOUNKORO<br />

Directeur : Pr. Filifing SISSOKO.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

DEDICACES<br />

Au terme <strong>de</strong> ce travail, mes remerciements, et ma reconnaissance vont à ceux<br />

qui m’ont soutenu moralement, physiquement, matériellement et qui m’ont<br />

accompagné <strong>de</strong> leurs bénédictions.<br />

Je dédie cette œuvre :<br />

Au tout puissant ALLAH qui m’a permis <strong>de</strong> réaliser ce travail, qu’Il veille sur<br />

nous, qu’Il gui<strong>de</strong> nos pas.<br />

A mon père Allaye Assama Ongoiba : Homme vertueux, généreux, jovial et<br />

admirable ; à toi ma reconnaissance, mon attachement. Je ne peux dire combien<br />

<strong>de</strong> fois je suis satisfait <strong>de</strong> toi, tu resteras pour nous un modèle <strong>de</strong> courage,<br />

d’abnégation et <strong>de</strong> sagesse. La réalisation <strong>de</strong> cette œuvre allait être impossible<br />

sans toi. Que le Tout Puissant t’accor<strong>de</strong> longue vie et meilleure santé.<br />

A ma mère Fanta Mody Ongoiba : Femme exemplaire, je ne saurai comment te<br />

remercier ; tu m’as apporté ton amour, ton soutien sur tous les plans. Cette<br />

œuvre est à toi, que son fruit t’apporte <strong>du</strong> bonheur .Tu resteras pour moi la mère<br />

la plus enviée <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Que le tout puissant gui<strong>de</strong> tes pas, qu’il t’accor<strong>de</strong><br />

longue vie.<br />

A mon grand Frère Moussa Diadie Ongoiba et famille : Quelle merveille<br />

aurais je souhaité plus que vous!Vous avez toujours pris mon problème comme<br />

le votre, ce travail est également le votre.<br />

A ma gran<strong>de</strong> sœur Tata : Merci pour tout ce que tu m’as fait personnellement<br />

et pour tout ce que tu as été pour les autres membres <strong>de</strong> la famille.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

A mes frères et sœurs : Hamadine, Oumar, Djiby, Tidiane, Issa, Younouss,<br />

Kadiatou, Halimatou, Oumou. Que l’esprit d’unité qui règne entre nous se<br />

maintienne pour toujours et se renforce d’avantage.<br />

A ma sœur Feu-Aissata : Tu <strong>de</strong>meuras toujours dans mes pensées qu’Allah<br />

t’accor<strong>de</strong> son éternel paradis. Que ton âme repose en paix !<br />

A ma femme Madina Ongoiba : Tu as toute ma reconnaissance, ma gratitu<strong>de</strong>,<br />

mes remerciements pour la bonne réalisation <strong>de</strong> cette œuvre qui est et qui restera<br />

la tienne. Que Dieu te donne longue vie et bonne santé. Qu’Allah l’unique fasse<br />

que nous fondions un foyer <strong>de</strong> piété, d’amour et <strong>de</strong> concor<strong>de</strong>.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

REMERCIEMENTS<br />

Je profite <strong>de</strong> cette occasion pour adresser mes remerciements :<br />

A mon logeur Mamadou Mossi et famille à Douentza : C’est grâce à votre<br />

accueil que nous parlons <strong>de</strong> ce travail aujourd’hui. Vous vous êtes donné corps<br />

et âme afin que les gens qui vivent sous votre tutelle puissent se sentir à l’aise au<br />

détriment <strong>de</strong> votre propre intérêt. Merci pour le don <strong>de</strong> soi, pour le sacrifice<br />

consenti pour les autres. Que le bon Dieu vienne à votre secours!<br />

A mon logeur Sidiki Ongoiba et famille à Sevaré : Pour tous vos efforts et<br />

conseils consentis. Toute ma profon<strong>de</strong> reconnaissance et respect.<br />

A mon Oncle Feu Sancoura Assama Ongoiba : Nous avons partagé joie et<br />

peine <strong>du</strong>rant <strong>de</strong>s années, et j’ai ressenti ta disparition comme un coup <strong>de</strong><br />

poignard dans mon cœur, mais étant croyant, j’ai compris que c’était un signe <strong>du</strong><br />

Seigneur en nous rappelant que nous ne savons jamais <strong>de</strong> quoi <strong>de</strong>main sera fait.<br />

Je voudrais te dire merci et paix à ton âme.<br />

Amadou Dénene Ongoiba et famille à <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> village. Le bon Dieu fasse<br />

que la paix règne dans votre famille.<br />

Chiek Amadou et famille à segou : merci pour le soutient moral.<br />

Au colonel Issa Ongoiba et famille à l’hippodrome. Merci infiniment pour votre<br />

soutien moral et matériel.<br />

Moussa Amaga et famille à Magnambougou .Vous avez ren<strong>du</strong> mon séjour<br />

agréable à Bamako. Je vous remercie pour votre soutien moral et social.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

A mes oncles maternels : Soumaila, Souleymane, Ayouba, Amadou : merci<br />

pour vos encouragements et vos bénédictions constantes.<br />

A mes amis et compagnons <strong>de</strong> tous les jours : Diadie Ongoiba, Mamadou<br />

Doumbere, Aly Arsiké Coulibaly, Dr Elie Tembiné, Abramane Traoré, adama<br />

Bilaly, Amadou S Ongoiba, Issa Djiby, Souaibou Goro. Veuillez accepter ici<br />

mes sincères remerciements.<br />

A mes ainés <strong>de</strong> la chirurgie B : Papa Cheick Traoré, Mamadou F Traoré dit<br />

Vieux, Salif Ongoїba, Siaka Diakité, Lamine Traoré, Aly Timbely, Intimbey<br />

Timbiné, Tchako dit Chamberlain. Que Dieu fasse que chacun <strong>de</strong> nous soit<br />

heureux après ces moments <strong>de</strong> <strong>du</strong>r labeur.<br />

A nos ca<strong>de</strong>ts <strong>de</strong> la chirurgie B : Sambou Diarra, Dialla Sissoko, Youssouf<br />

Mariko, Mohamed Cissé, Ould Souleymane, Oumar Coulibaly, Daouda dit Zan<br />

Diarra, Moussa Traoré, Fomba.<br />

A nos camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la chirurgie B : Cheik Fantamady Koné, Ingré Keita,<br />

Boubacar Keita, Boubacar Coulibaly, Eloi Dara, Gaoussou Dramé, Modibo<br />

Diakité, Youba Ould Sidi Mohamed, Sory Ouologem.<br />

Aux majors <strong>du</strong> Pavillon Dolo et Chirurgie I et à leurs personnels pour leur<br />

franche collaboration.<br />

A mes neveux : Je ne saurais vous citer tous, sachez que ce travail est le votre.<br />

Que Dieu vous bénisse.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Aux Docteurs : Brehima Coulibaly, Salif Coulibaly, Guidèrè Timbely, Babou<br />

Ba, Sidiki Bérété, Birama Togola, Youssouf Bathily, pour votre ai<strong>de</strong> non<br />

négligeable à notre formation.<br />

A tout le personnel <strong>du</strong> bloc opératoire <strong>de</strong> l’H N P G. Merci pour votre<br />

disponibilité.<br />

A tout les mé<strong>de</strong>cins et infirmiers Anesthésies et Réanimateurs. Merci pour votre<br />

disponibilité.<br />

A tous les Etudiants <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> Pharmacie et<br />

d’Odontostomatologie.<br />

A tout le personnel <strong>de</strong> la Bibliothèque (FMPOS).<br />

A tous ceux qui <strong>de</strong> loin ou <strong>de</strong> près, ont participé à la réalisation <strong>de</strong> ce travail<br />

dont les noms n’ont pas été cités.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

HOMMAGES AUX MEMBRES DE JURY ET A NOS MAITRES<br />

A notre Maître et Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> jury :<br />

Professeur Abdoul Ka<strong>de</strong>r Traoré dit DIOP<br />

Professeur en chirurgie générale à la FMPOS,<br />

Fondateur <strong>du</strong> Magazine sud santé, <strong>de</strong> la revue « Grin Grin »et<br />

l’ONG « Solidarité Sida »,<br />

Initiateur <strong>du</strong> Festival <strong>de</strong>s Masques et Marionnettes <strong>de</strong> Markala,<br />

Auteur <strong>du</strong> livre « La danse <strong>de</strong>s singes »,<br />

Ancien député à l’assemblée nationale <strong>du</strong> Mali,<br />

Honorable Maître vous nous avez fait l’honneur en acceptant avec plaisir <strong>de</strong><br />

prési<strong>de</strong>r ce jury.<br />

Votre souci constant <strong>du</strong> travail bien fait avec rigueur et efficacité, votre<br />

démarche scientifique ont forcé notre admiration.<br />

Votre humanisme rare, votre honnêteté et votre ai<strong>de</strong> incessant aux démunis, ont<br />

permis à beaucoup <strong>de</strong> personnes désespérées <strong>de</strong> retrouver la joie <strong>de</strong> vivre. Nous<br />

<strong>de</strong>meurons convaincus que par vos critiques et suggestions, vous contribuerez à<br />

rehausser la qualité scientifique <strong>de</strong> ce travail.<br />

Cher Maître nous vous en sommes très reconnaissants et nous prenons le bon<br />

Dieu à témoin <strong>de</strong> nous honorer dans l’exercice <strong>de</strong> nos fonctions futures.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

A Notre maître et Co-directeur <strong>de</strong> thèse<br />

Le Docteur Niani Mounkoro Gynéco -Obstétricien<br />

Maître Assistant à la FMPOS<br />

La rigueur dans le travail, l’amour <strong>du</strong> travail bien fait et le sens élevé <strong>du</strong> <strong>de</strong>voir<br />

ont forcé notre admiration.<br />

Ce travail est le fruit <strong>de</strong> votre volonté <strong>de</strong> parfaire, <strong>de</strong> votre disponibilité et<br />

surtout <strong>de</strong> votre savoir-faire<br />

Votre caractère social fait <strong>de</strong> vous un homme <strong>de</strong> classe exceptionnelle, toujours<br />

à l’écoute et l’attention <strong>de</strong>s autres.<br />

Les mots me manquent pour apprécier <strong>de</strong> tout ce que vous avez fait.<br />

Acceptez ici notre profon<strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong>.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

A notre Maître et juge<br />

DOCTEUR Hamadoun SANGHO<br />

Maître Assistant <strong>de</strong> Santé Publique<br />

Chef <strong>du</strong> Département <strong>de</strong> Recherche <strong>du</strong> Centre <strong>de</strong> Recherche, D’ Etu<strong>de</strong> et<br />

<strong>de</strong> Documentation pour la survie <strong>de</strong> l’Enfant (CREDOS)<br />

Associé à l’enseignement <strong>de</strong> la Santé Publique à la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, <strong>de</strong><br />

Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie<br />

Cher Maître, en dépit <strong>de</strong> vos multiples et importantes occupations, vous avez<br />

accepté <strong>de</strong> venir juger ce travail, trouvez ici l’expression <strong>de</strong> notre profon<strong>de</strong><br />

gratitu<strong>de</strong>. Vous nous avez impressionné par votre travail bien fait et votre<br />

attachement à la simplicité.<br />

L’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> vos connaissances intellectuelles, morales et sociales suscite une<br />

gran<strong>de</strong> admiration.<br />

Permettez nous ici cher Maître, <strong>de</strong> vous réitérer nos sincères remerciements.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

A notre Maître et Directeur <strong>de</strong> Thèse.<br />

Monsieur le Professeur Filifing Sissoko.<br />

Maître <strong>de</strong> conférence en chirurgie générale à la FMPOS.<br />

Praticien hospitalier dans le service <strong>de</strong> CH B <strong>du</strong> CHU <strong>du</strong> Point G.<br />

Je suis particulièrement touché par la spontanéité avec la quelle vous nous avez<br />

accepté dans le service comme thésard.<br />

L’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> vos connaissances en Mé<strong>de</strong>cine, la simplicité, la gentillesse, le<br />

sens <strong>du</strong> pragmatisme, l’esprit <strong>de</strong> sociabilité et la franchise, font qu’il est agréable<br />

d’apprendre à vos cotés. Malgré vos multiples occupations vous étiez toujours à<br />

nos côtés pour gui<strong>de</strong>r nos pas dans cet «art» si noble qu’est la chirurgie.<br />

Veuillez accepter, cher Maître l’expression <strong>de</strong> nos sincères remerciements.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

SOMMAIRES<br />

CHAPITRES……………………………………………………………....pages<br />

INTRODUCTION ………..................................................................................1<br />

Objectif général :……………………………………………………………….3<br />

Objectifs spécifiques……………………………………………………………3<br />

GENERALITES………………………………………………………………..4<br />

METHODOLOGIE :…………………………………………………………19<br />

Cadre d’étu<strong>de</strong>…………………………………………………………………...19<br />

Type d’étu<strong>de</strong>……………………………………………………………………20<br />

Pério<strong>de</strong> d’étu<strong>de</strong>…………………………………………………………………20<br />

Population d’étu<strong>de</strong>……………………………………………………………...21<br />

Critère d’inclusion……………………………………………………………...21<br />

Critère <strong>de</strong> non inclusion………………………………………………………..21<br />

Echantillonnage………………………………………………………………...21<br />

Plan <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s données…………………………………………………...22<br />

Saisie et analyse <strong>de</strong>s données…………………………………………………..22<br />

RESULTATS………………………………………………………………….19<br />

DISCUSSION.…………………………………………………........................45<br />

CONCLUSION………………………………………………………………..49<br />

RECOMMANDATIONS……………………………………………………..50<br />

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………………………51<br />

ANNEXES.……………………………………………………………………55<br />

Fiche signalétique.<br />

In<strong>de</strong>x <strong>de</strong>s tableaux.<br />

Fiche d’enquête.<br />

Serment d’Hippocrate.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

ABREVIATIONS<br />

AG : Assemblé Générale<br />

ANICT : Agence Nationale d’Investissement <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales<br />

ASACO : Association <strong>de</strong> Santé Communautaire.<br />

CA : Conseil d’administration<br />

CAM : Convention d’Assistance Mutuelle<br />

CG : Comité <strong>de</strong> Gestion<br />

CS : comité <strong>de</strong> surveillance<br />

CSAR : Centre <strong>de</strong> Santé d’Arrondissement Revitalisé.<br />

CSCOM : Centre <strong>de</strong> Santé Communautaire.<br />

CSref : Centre <strong>de</strong> Santé <strong>de</strong> référence.<br />

CPN : Consultation Prénatale.<br />

CPON : Consultation Postnatale.<br />

DCI : Dénomination Commune Internationale.<br />

DNS : Direction Nationale <strong>de</strong> la Santé.<br />

DNSP : Direction Nationale <strong>de</strong> la Santé Publique.<br />

EDS : Enquête Démographique et <strong>de</strong> Santé.<br />

FELASCOM : Fédération Locale <strong>de</strong>s Associations <strong>de</strong> Santé Communautaire.<br />

FENASCOM : Fédération Nationale <strong>de</strong>s Associations <strong>de</strong> Santé Communautaire<br />

FERASCOM : Fédération Régionale <strong>de</strong>s Associations <strong>de</strong> Santé Communautaire<br />

IEC : Information E<strong>du</strong>cation Communication.<br />

MEG : Médicament Générique.<br />

ME : Médicaments Essentiels.<br />

MSSPA : Ministère <strong>de</strong> la Santé <strong>de</strong> la Solidarité et <strong>de</strong>s Personnes âgées.<br />

OMS : Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé.<br />

ONG : Organisation non gouvernementale.<br />

PDDS : Plan Décennal <strong>de</strong> Développement Sanitaire.<br />

PDSC : Plan <strong>de</strong> Développement Sanitaire <strong>de</strong> Cercle.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

PDSS : Plan Décennal <strong>de</strong> Développement Sanitaire et Social.<br />

PEV : Programme Elargi <strong>de</strong> Vaccination.<br />

PF : Planification Familiale.<br />

PMA : Paquet Minimum d’Activité.<br />

PPTE : Pays Pauvres Très En<strong>de</strong>ttés.<br />

PPM : Pharmacie Populaire <strong>du</strong> Mali.<br />

PRODESS : Programme <strong>de</strong> Développement Sanitaire et Social.<br />

PSPHR : Projet Santé Population Hydraulique Rurale.<br />

PSSP : Politique Sectorielle <strong>de</strong> Santé et <strong>de</strong> Population.<br />

SLIS : Système locale d’investissement sanitaire.<br />

NB : La zone 1 : couvre les régions <strong>de</strong> Mopti, Koulikoro, Ségou et Sikasso.<br />

La zone 2 : couvre les régions <strong>de</strong> Kayes, Tombouctou, Gao et Kidal.<br />

La zone 3 : couvre le district <strong>de</strong> Bamako.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

INTRODUCTION<br />

Le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> (CSCOM) est une formation sanitaire <strong>de</strong><br />

premier niveau créé sur la base <strong>de</strong> l’engagement d’une population définie et<br />

organisée au sein d’une Association <strong>de</strong> Santé Communautaire (ASACO), pour<br />

répondre <strong>de</strong> façon efficace et efficiente à ses problèmes <strong>de</strong> santé. Pour atteindre<br />

ce but le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> doit :<br />

- fournir un paquet minimum <strong>de</strong> soins globaux, continus et intégrés ;<br />

- assurer en permanence la disponibilité et l’accessibilité <strong>du</strong> médicament<br />

essentiel (M.E) en Dénomination Commune Internationale (DCI) ;<br />

- développer <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s coûts pour assurer son autofonctionnement<br />

[16].<br />

La nouvelle politique <strong>de</strong> santé élaborée en 1990 par le gouvernement <strong>du</strong> Mali<br />

s’était fixée comme objectif d’étendre la couverture sanitaire et d’augmenter la<br />

fréquentation <strong>de</strong>s services primaires par la création <strong>de</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé<br />

<strong>communautaire</strong>. Selon les Plans <strong>de</strong> Développement Sanitaire <strong>de</strong> Cercle (PDSC),<br />

il était prévu <strong>de</strong> créer 1070 aires <strong>de</strong> santé pendant le programme <strong>de</strong><br />

développement sanitaire et social (PRODESS I) [4]. Seulement 660 ont été<br />

réalisées jusqu’en décembre 2003 soit un taux <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> 62%. Il y a <strong>de</strong>ux<br />

raisons principales qui expliquent ce résultat. Premièrement, les cercles ont<br />

généralement fait une planification trop optimiste, qui ne tenait pas<br />

suffisamment compte <strong>de</strong>s limitations <strong>de</strong> leur propre capacité d’implantation, <strong>de</strong><br />

la disponibilité insuffisante en ressources humaines et <strong>de</strong> la dynamique<br />

<strong>communautaire</strong>. Deuxièmement, la prévision initiale <strong>de</strong> 1070 CSCOM a fait<br />

l’objet <strong>de</strong> révisions, à cause <strong>de</strong>s modifications <strong>de</strong>s cartes sanitaires au cours <strong>du</strong><br />

PRODESS I, liées à la mise en œuvre <strong>de</strong> la décentralisation administrative et<br />

aux autres initiatives locales.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Il existe <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s disparités par rapport à l’accessibilité géographique selon les<br />

données <strong>de</strong> l’annuaire statistique par région : dans la région <strong>de</strong> Kayes<br />

l’accessibilité n’est que <strong>de</strong> 34% et 56%, Koulikoro <strong>de</strong> 26% et 54%, Tombouctou<br />

<strong>de</strong> 21% et 28%, et Kidal 24% et 32% pour les populations vivant respectivement<br />

dans <strong>de</strong>s rayons <strong>de</strong> 5km et <strong>de</strong> 15km, alors qu’elle est <strong>de</strong> 97% dans le district <strong>de</strong><br />

Bamako. Cette disparité entre le district <strong>de</strong> Bamako et les régions <strong>du</strong> sud d’une<br />

part et les régions <strong>du</strong> Nord d’autre part est <strong>du</strong>e en gran<strong>de</strong> partie à la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> la<br />

population très forte à Bamako et au Sud, très faible au Nord. Selon le document<br />

d’analyse <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> santé et population <strong>du</strong> Mali (santé et pauvreté,<br />

septembre 2001) l’accessibilité géographique à un <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé<br />

<strong>communautaire</strong>, aux services <strong>de</strong> vaccination et aux services <strong>de</strong> chirurgie<br />

essentielle est la plus limitée dans la région <strong>de</strong> Kayes, Tombouctou, Gao, et<br />

Kidal, mais aussi dans la région <strong>de</strong> Mopti, Sikasso, Ségou et Koulikoro, l’accès<br />

est très limitée comparativement à Bamako [15].<br />

En 2001 une évolution positive <strong>de</strong> la proportion a été observée par rapport à la<br />

population ayant accès au Paquet Minimum d’Activité (PMA) : 40% <strong>de</strong> la<br />

population se trouvait à moins <strong>de</strong> 5Km d’une structure <strong>de</strong> santé offrant le PMA,<br />

63% était à moins <strong>de</strong> 15km [1].<br />

L’adoption <strong>de</strong> la politique nationale <strong>de</strong>s médicaments <strong>de</strong>vait permettre <strong>de</strong><br />

baisser le coût <strong>de</strong>s ordonnances. Or le coût moyen <strong>de</strong> l’ordonnance dans les<br />

<strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> (CSCOM), Centre <strong>de</strong> Santé d’Arrondissement<br />

Revitalisé (CSAR) varie entre 760 et 1845 Fcfa [14].<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Concernant le personnel sanitaire, le ratio par habitant reste toujours faible par<br />

rapport aux normes internationales. En 2001 pour le premier niveau <strong>de</strong> contact,<br />

les ratio étaient <strong>de</strong> : un mé<strong>de</strong>cin pour 14612 habitants (normes OMS étant <strong>de</strong><br />

1/10000) ; un infirmier pour 13989 habitants (normes OMS étant <strong>de</strong> 1/10000) ;<br />

une sage femme pour 21440 habitants (normes OMS étant <strong>de</strong> 1/10000) [1].<br />

Les résultats d’une étu<strong>de</strong> sur la qualité <strong>de</strong>s soins en milieu urbain [14]<br />

(Bamako) restitués en 2000, ont permis <strong>de</strong> faire un certain nombre <strong>de</strong> constat : le<br />

coût élevé <strong>de</strong> la consultation (la sur-tarification, la multiplicité <strong>de</strong>s ordonnances)<br />

et <strong>du</strong> transport agissent négativement et <strong>de</strong> façon significative sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> soins quelque soit le type <strong>de</strong> formation et le statut économique <strong>du</strong> mala<strong>de</strong>.<br />

Le choix <strong>du</strong> lieu <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> s’est porté sur le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> <strong>du</strong><br />

fait <strong>de</strong> sa situation géographique particulière, <strong>de</strong> ses caractéristiques socioéconomiques.<br />

Aucune étu<strong>de</strong> d’évaluation <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> n’a<br />

jusque là été effectuée, c’est pour cela que nous avons initié la présente étu<strong>de</strong>.<br />

Objectif général :<br />

Etudier la fréquentation <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

Objectifs spécifiques :<br />

- Décrire les aspects sociodémographiques <strong>de</strong>s personnes enquêtées,<br />

- Décrire la fréquentation <strong>de</strong>s services <strong>du</strong> <strong>centre</strong> par la population,<br />

- Déterminer les conditions d’hygiène dans le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>,<br />

- Déterminer la qualité <strong>de</strong>s soins dans le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

2- GENERALITES<br />

2-1 Historique <strong>du</strong> village <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Douna, actuel village <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>, est fondé vers le XVIIème siècle par les<br />

COULIBALY. Ce village est situé dans l’ancien canton <strong>de</strong> Bollé sur la rive<br />

droite <strong>du</strong> fleuve Niger. Il était le siège d’une ancienne peupla<strong>de</strong> Bamanan.<br />

<strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> est arrosé par le fleuve Niger.<br />

2-2 Infrastructures<br />

De nos jours <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> compte 11 quartiers et 12 villages ; les<br />

infrastructures scolaires existantes dans la commune sont publiques, privées ou<br />

<strong>communautaire</strong>s (15 écoles publiques, 7 écoles <strong>communautaire</strong>s, 47 écoles<br />

privés, et 9 mé<strong>de</strong>rsas). La commune <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> dispose <strong>de</strong> trois CSCOM<br />

dont un à <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> village et les <strong>de</strong>ux autres respectivement à <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Kouloubleni et <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> A<strong>de</strong>kene, composés tous d’un dispensaire, d’une<br />

maternité et un dépôt <strong>de</strong> médicament ; à coté <strong>de</strong> ces CSCOM se trouvent<br />

plusieurs officines privées.<br />

2-3 Population<br />

La population s’élève à 37533 habitants selon le Plan <strong>de</strong> Développement<br />

Economique, Social et Culturel (PDESC) 2005-2009, le document a été fourni<br />

par la mairie <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>. Les principales ethnies composant la commune<br />

rurale sont : Les Malinkés, les Bambaras, les Bozos et les Peulhs sé<strong>de</strong>ntaires ou<br />

transhumant en quête <strong>de</strong> pâturage pour les troupeaux ; actuellement les habitants<br />

<strong>du</strong> village <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> pratiquent en majorité l’islam. L’animisme et le<br />

christianisme sont aussi pratiqués à une échelle non moins négligeable.<br />

2-4 Ressources :<br />

Les ressources agricoles sont basées sur les cultures vivrières in<strong>du</strong>strielles et<br />

maraîchères les ressources naturelles comprennent les ressources en eau, les<br />

sites <strong>de</strong> latérite, les formations et couvertures végétales.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

2-5- L’accessibilité et la fonctionnalité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> référence<br />

2-5-1- Situation socio-sanitaire <strong>du</strong> Mali : Malgré les efforts entrepris par le<br />

Mali dans le domaine <strong>de</strong> la santé, les indicateurs socio-sanitaires sont encore<br />

loin d’être satisfaits. Les taux <strong>de</strong> morbidité et <strong>de</strong> mortalité restent élevés. Ainsi<br />

le taux <strong>de</strong> mortalité maternelle est estimé à 577 décès pour 100000 naissances.<br />

En moyenne 11,7% <strong>de</strong>s enfants sont sujets à une malnutrition et une anémie. Ce<br />

taux <strong>de</strong> mortalité infantile est estimé à 113 pour 1000 enfants. Sur 1000 enfants<br />

qui atteignent leur premier anniversaire 130 décè<strong>de</strong>nt avant l’âge <strong>de</strong> 5 ans. Ce<br />

taux <strong>de</strong> mortalité est plus élevé en milieu rural qu’urbain (106 et 113 pour 1000)<br />

selon l’enquête démographique et <strong>de</strong> santé (EDS III) [6].<br />

La précarité <strong>de</strong> la situation socio-sanitaire est aggravée par <strong>de</strong>s facteurs tels que :<br />

- l’insuffisance d’hygiène et d’assainissement <strong>du</strong> cadre <strong>de</strong> vie, les attitu<strong>de</strong>s et<br />

pratiques néfastes à la santé,<br />

- un taux <strong>de</strong> fécondité et <strong>de</strong> natalité élevé (respectivement <strong>de</strong> 0,05% et 45 pour<br />

1000),<br />

- un taux brut <strong>de</strong> scolarisation faible (35% au premier cycle) avec un taux <strong>de</strong><br />

scolarisation <strong>de</strong>s filles à 25,7%,<br />

- un faible accès à l’eau potable (seulement 48% <strong>de</strong> la population en milieu<br />

urbain contre 36% en milieu rural),<br />

- une faible couverture sanitaire (40% dans un rayon <strong>de</strong> 5 Km et 30% dans un<br />

rayon <strong>de</strong> 15 Km), et une faible utilisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />

0,3% contact par indivi<strong>du</strong> et par an [6].<br />

Mû par la volonté d’apporter une réponse efficace à ces problèmes <strong>de</strong> santé et<br />

conscient <strong>de</strong> l’impasse dans laquelle le con<strong>du</strong>isait l’organisation antérieure <strong>du</strong><br />

système <strong>de</strong> santé, le Mali s’est lancé <strong>de</strong>puis une dizaine d’années dans une<br />

nouvelle expérience : la politique sectorielle <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> population (PSSP).<br />

Un vaste programme <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s ASACO/CSCOM a été lancé dans le cadre<br />

<strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> cette politique sectorielle <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> population.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

La mise en pratique <strong>de</strong> cette politique a abouti au lancement <strong>du</strong> PRODESS I en<br />

1998.<br />

Selon l’enquête démographique et <strong>de</strong> santé <strong>du</strong> Mali (EDSM-III) le taux <strong>de</strong><br />

mortalité maternelle est estimé entre 500 et 600 décès pour 100 000 naissances<br />

vivantes ce qui paraît toujours élevé et pratiquement inchangé par rapport au<br />

taux <strong>de</strong> l’EDSM-II. Il existe également un risque élevé <strong>de</strong> mortalité maternelle<br />

pour les premières naissances survenant à un âge précoce et celles avec un<br />

intervalle inter-génésique court. Sur le plan <strong>de</strong> l’accessibilité géographique <strong>de</strong>s<br />

infrastructures et les indicateurs montrent un niveau d’atteinte satisfaisant dès<br />

lors qu’ils renvoient aux constructions nouvelles. En fin 2003, le pays comptait<br />

660 CSCOM contre 647 planifiés pour la pério<strong>de</strong> <strong>du</strong> PRODESS I. Ainsi,<br />

l’accès géographique <strong>de</strong>s populations au PMA à 5 Km a connu une évolution<br />

notoire: 3% en 1993, 34% en 1997 à la fin <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>du</strong> Projet Santé<br />

Population et Hydraulique Rurale (PSPHR) et 46 % enfin 2003. Le taux<br />

d’accessibilité géographique <strong>de</strong>s populations à un service <strong>de</strong> santé offrant le<br />

PMA dans un rayon <strong>de</strong> 15 km est passé <strong>de</strong> 46% en 1998 à 69% en fin 2003.<br />

Cette progression résulte <strong>de</strong> la forte adhésion <strong>de</strong>s populations à la politique<br />

sectorielle <strong>de</strong> santé. Le niveau <strong>de</strong> réalisation est aussi le résultat <strong>de</strong> la mise en<br />

oeuvre <strong>de</strong> la décentralisation qui a vu l’implication <strong>de</strong> l’ANICT (Agence<br />

Nationale d’Investissement <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales) et autres partenaires<br />

(organisation non gouvernementales et associations) à la réalisation <strong>de</strong>s CSCOM<br />

à travers les initiatives locales. Cependant, ces interventions ont entraîné<br />

quelquefois <strong>de</strong>s modifications et/ou <strong>de</strong>s déséquilibres au niveau <strong>de</strong>s cartes<br />

sanitaires sur le terrain.<br />

2-5-2 L’utilisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé :<br />

Les taux d’utilisation en termes <strong>de</strong> soins préventifs sont globalement en<br />

évolution positive mais restent assez bas en valeur absolue.<br />

Les services <strong>de</strong> vaccination et <strong>de</strong> consultation prénatale ne sont pas utilisés <strong>de</strong><br />

façon continue et les taux <strong>de</strong> déperdition sont très élevés au niveau <strong>de</strong>s régions.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Cette déperdition est plus accentuée dans les régions pauvres. On note une<br />

meilleure continuité dans l’utilisation <strong>de</strong>s soins prénataux que dans l’utilisation<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> vaccination [4].<br />

L’extension <strong>de</strong> couverture a été mo<strong>de</strong>ste et s’est tra<strong>du</strong>ite par une augmentation<br />

<strong>de</strong> la fréquentation pour les consultations curatives <strong>de</strong> 0,18 nouveau contact par<br />

habitant et par an en 1998 à 0,23 en fin 2003. On observe <strong>de</strong>s extrêmes allant <strong>de</strong><br />

0,14 pour Koulikoro à 0,39 pour Bamako. Trois régions Sikasso, Kidal et<br />

Bamako atteignent ou dépassent le taux <strong>de</strong> 0,25.<br />

En matière <strong>de</strong> soins obstétricaux, <strong>de</strong>s progrès variables ont été enregistrés au<br />

niveau <strong>de</strong> la couverture, en ce qui concerne les consultations prénatales, 41% en<br />

1998 et 59% en 2003, et très peu en accouchements assistés 31% contre 42%,<br />

en planification familiale 2,5% à 3 % en 2003.<br />

En 2003, les taux sont très variables d’une région à l’autre. A titre d’exemple :<br />

pour les CPN (consultation prénatale), le taux <strong>du</strong> district <strong>de</strong> Bamako est 90%,<br />

Ségou 74%, Sikasso 64% et 29 % à Kidal.<br />

En conclusion on peut dire que l’augmentation <strong>de</strong> la couverture sanitaire<br />

géographique n’a pas été suivie d’une augmentation significative <strong>de</strong> l’utilisation<br />

<strong>de</strong>s services. Cette sous fréquentation a été i<strong>de</strong>ntifiée comme problème<br />

prioritaire par le symposium national sur la recherche en santé en 2002. Le bas<br />

niveau <strong>de</strong>s indicateurs, notamment dans certaines régions les plus pauvres,<br />

malgré le grand volume d‘investissement réalisé reste très préoccupant.<br />

2-5-3 L’accessibilité financière aux services <strong>de</strong> santé : L’influence <strong>du</strong> coût <strong>de</strong>s<br />

services <strong>de</strong> soins et <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> transport sur le comportement est mal connue. La<br />

plupart <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé sont moins utilisés par les pauvres que par les nonpauvres<br />

et moins par ceux <strong>du</strong> milieu rural que ceux <strong>du</strong> milieu urbain [4]. Les<br />

dépenses <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s ménages apparaissent d’un ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur<br />

fondamentalement différent entre non-pauvres et pauvres [4].<br />

Il a été observé que le coût moyen <strong>de</strong>s ordonnances a augmenté au cours <strong>du</strong><br />

PROPESS I. Le contraire était visé, par une bonne politique d'achat en<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Médicament Générique (MEG) par la pharmacie populaire <strong>du</strong> Mali (PPM) et par<br />

<strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> prescription plus rationnelles. L'accessibilité financière <strong>de</strong>s<br />

médicaments prescrits pour les pauvres a donc diminué.<br />

2-5-4 La qualité <strong>de</strong>s soins offerts :<br />

L’analyse <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>du</strong> PRODESS I a révélé que l’accent a été<br />

surtout mis sur l’extension <strong>de</strong> la couverture sanitaire par la construction <strong>de</strong><br />

<strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong>, la réhabilitation <strong>de</strong> <strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> cercle et<br />

d’arrondissement ainsi que le renforcement <strong>de</strong> leurs équipements. La qualité <strong>de</strong>s<br />

services n’a pas bénéficié <strong>de</strong> la même attention, <strong>de</strong> sorte que l’impact <strong>de</strong>s<br />

actions n’a pas sensiblement modifié les indicateurs <strong>de</strong> santé, cette situation est<br />

essentiellement <strong>du</strong>e à :<br />

- l’absence ou l’insuffisance dans l’organisation <strong>du</strong> système <strong>de</strong><br />

référence/évacuation ;<br />

- le manque d’organisation adéquate dans les services ;<br />

- l’insuffisance et la répartition inadéquate <strong>du</strong> personnel, ainsi que son<br />

instabilité surtout dans les zones difficiles (régions <strong>du</strong> Nord) ;<br />

- le manque <strong>de</strong> matériels et d’équipements (ventouses, réactifs <strong>de</strong> laboratoire,<br />

unité <strong>de</strong> transfusion sanguine, stock <strong>de</strong> sang) au niveau <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong><br />

santé ;<br />

- la sous utilisation <strong>de</strong>s services par les femmes ;<br />

- le problème lié aux 3 retards (prise <strong>de</strong> décision, transport et offre <strong>de</strong>s services);<br />

- l’insuffisance <strong>de</strong> l’accessibilité géographique et financière ;<br />

L’analyse <strong>de</strong> l’exécution <strong>du</strong> PRODESS I a fait ressortir en outre que les zones<br />

<strong>de</strong> pauvreté et celles d’accès difficile ont moins bénéficié <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong><br />

la qualité <strong>de</strong>s services. Le bilan <strong>de</strong> l’exécution <strong>du</strong> PRODESS I, a fait ressortir <strong>de</strong><br />

nombreux problèmes liés à la qualité <strong>de</strong>s services au niveau <strong>du</strong> premier échelon<br />

(CSCOM) tels que le peu d’intégration <strong>de</strong>s activités, l’insuffisance <strong>de</strong><br />

monitorage, <strong>de</strong> supervision, <strong>de</strong> suivi, d’évaluation et <strong>de</strong> recherche opérationnelle<br />

dont les résultats n’ont pas été intégrés dans l’amélioration <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

services, l’insuffisance dans la prise en compte <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong> la<br />

pauvreté [5].<br />

La sous-utilisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé est surtout <strong>du</strong>e à :<br />

- la faiblesse dans la mobilisation sociale autour <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> santé,<br />

- la faiblesse <strong>du</strong> taux <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s cotisations à la caisse <strong>de</strong> solidarité <strong>de</strong><br />

la référence / évacuation,<br />

- la faible implication <strong>de</strong>s communautés et <strong>de</strong>s collectivités locales dans<br />

l’organisation, le contrôle <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> santé,<br />

- la faible participation <strong>de</strong>s collectivités locales au financement <strong>de</strong> la santé.<br />

- la faible participation <strong>de</strong>s communautés et <strong>de</strong>s collectivités locales aux actions<br />

<strong>de</strong> santé est liée à la faible implication <strong>de</strong>s femmes, <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong>s pauvres<br />

dans la gestion <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé,<br />

- la faible implication <strong>de</strong>s communautés et <strong>de</strong>s collectivités locales dans<br />

l’organisation, le contrôle et le financement <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> santé.<br />

2-5-6 Les problèmes d’accès géographique et <strong>de</strong> fonctionnalité <strong>de</strong>s<br />

CSCOM : Ces problèmes persisteront certainement dans les années à venir.<br />

Malgré le nombre élevé <strong>de</strong> <strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> (660), les objectifs<br />

<strong>de</strong> programmation ne sont pas atteints. Cependant, il existe <strong>de</strong>s possibilités<br />

d’augmenter <strong>de</strong> façon considérable cet accès aux soins à travers la combinaison<br />

<strong>de</strong>s stratégies :<br />

- une extension <strong>du</strong> réseau fixe, notamment en subsidiant la création <strong>de</strong> CSCOM<br />

dans <strong>de</strong>s zones à population dispersée qui jusqu’à présent seraient classées<br />

comme non-viables en auto-financement, précisément à cause <strong>de</strong> leur<br />

dispersion ;<br />

- une intensification <strong>de</strong>s activités avancées et mobiles ;<br />

- un appel plus grand à ce que les ménages et les communautés peuvent faire<br />

elles-mêmes.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

2-5-6-1 La pénurie <strong>de</strong> personnel <strong>de</strong> santé : Elle constitue l’autre gran<strong>de</strong><br />

contrainte qui limite l’accès. Le personnel <strong>de</strong> santé est <strong>de</strong> façon générale réticent<br />

à exercer dans les zones défavorisées où les perspectives <strong>de</strong> rémunérations<br />

complémentaires dans le secteur privé et d’accès aux infrastructures sont peu<br />

attrayantes. Dans les zones <strong>du</strong> pays où les populations sont dispersées et en<br />

partie noma<strong>de</strong>s, les besoins en personnel technique sont encore plus importants.<br />

De façon générale, la disponibilité en personnel infirmier est très insuffisante<br />

dans les régions les plus pauvres avec un infirmier pour 8000 à 14 000 habitants<br />

au moment où on compte un infirmier pour 2400 habitants à Bamako. La<br />

dotation en infirmier est <strong>de</strong> loin inférieure aux prévisions dans les régions sauf à<br />

Bamako où il y a 2,8 fois plus que nécessaire. Toutes les régions sauf Gao et<br />

Tombouctou ont <strong>de</strong>ux fois moins d’infirmier que prévu. Il est clair que les<br />

objectifs <strong>du</strong> PRODESS I n'ont pas été atteints. Une série <strong>de</strong> mesure peut alléger<br />

la situation à court terme dans le PRODESS II.<br />

2-5-6-2 La pénurie en médicaments et en matériel :<br />

Malgré une acuité moins importante <strong>de</strong> cette problématique, il faudra<br />

néanmoins résorber les déficits qui subsistent dans 10% <strong>de</strong>s cas, et faire en sorte<br />

que l’intendance (médicaments, matériels) suive l’extension <strong>de</strong> la couverture<br />

sanitaire.<br />

2-5-6-3 L’insuffisance en qualité et continuité :<br />

Bien que moins documenté, il est clair qu’il existe <strong>de</strong>s goulots d’étranglement<br />

perceptibles au niveau <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la continuité <strong>de</strong>s soins, ainsi que <strong>de</strong><br />

l’exécution <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s maladies. L’insuffisance<br />

d’indicateurs sur la qualité ne permet pas d’apprécier les obstacles systémiques<br />

qui en découlent. De façon générale <strong>de</strong> nombreux problèmes <strong>de</strong> qualité sont<br />

évoqués :<br />

- faible intégration <strong>de</strong>s activités, insuffisance <strong>de</strong> monitorage, <strong>de</strong> supervision, <strong>de</strong><br />

suivi/évaluation et <strong>de</strong> recherche opérationnelle,<br />

- faible utilisation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s recherches opérationnelles,<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

- faible prise en charge <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong> la pauvreté.<br />

Avec le type <strong>de</strong> personnel dont on dispose, il y a <strong>de</strong>s limites dans la qualité et la<br />

continuité <strong>de</strong>s soins. Cependant, il est possible d’obtenir plus <strong>de</strong> résultats avec<br />

l’investissement sur le réseau personnel médicament matériel.<br />

2-5-6-4 La faible participation <strong>de</strong>s populations :<br />

Un <strong>de</strong>rnier goulot d’étranglement est celui <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong>s populations à<br />

la planification et à la gestion <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé. Malgré qu’il s’agisse d’un<br />

axe stratégique clé <strong>de</strong> la politique sanitaire malienne, <strong>de</strong> nombreux problèmes<br />

sont rencontrés dans la mise en œuvre <strong>de</strong> cette approche :<br />

- les collectivités territoriales décentralisées ne maîtrisent souvent pas la<br />

politique sectorielle <strong>de</strong> santé ;<br />

- les structures <strong>de</strong> gestion <strong>communautaire</strong>s sont souvent peu représentatives ;<br />

- les pauvres et surtout les femmes et les jeunes sont très peu impliqués dans les<br />

organes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> soins ;<br />

- les structures <strong>de</strong> gestion <strong>communautaire</strong>s se sont surtout impliquées dans les<br />

activités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s services et <strong>de</strong>s financements mais beaucoup moins dans<br />

la mise en place d’actions <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong>s ;<br />

- les jeunes notamment les adolescent(e) s ne participent presque pas aux<br />

initiatives <strong>de</strong> développement, encore moins à la prise <strong>de</strong> décision relative à la<br />

jouissance <strong>de</strong> leur droit à la santé, à l`i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé qui<br />

les affectent.<br />

2-5-6-5 Élaboration, mise à jour et respect <strong>de</strong> la carte sanitaire :<br />

Le Ministère <strong>de</strong> la Santé a accusé un retard dans la collecte <strong>de</strong>s informations<br />

cartographiques au niveau <strong>de</strong>s cercles et régions et la mise à jour <strong>de</strong> la<br />

compilation et <strong>de</strong> la visualisation <strong>de</strong>s cartes sanitaires au niveau central. La<br />

raison fondamentale <strong>de</strong> l’exécution partielle <strong>de</strong> cette fonction au niveau national<br />

rési<strong>de</strong> dans le manque d’intérêt par le niveau régional pour la collecte et la mise<br />

à disposition <strong>de</strong>s informations relatives à la situation <strong>de</strong> cartographie <strong>de</strong>s<br />

CSCOM. Il arrive encore fréquemment que la carte sanitaire ne soit pas<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

respectée et que <strong>de</strong>s nouvelles structures <strong>de</strong> santé soient créées <strong>de</strong> façon<br />

anarchique et irrationnelle.<br />

En fin 2002, la situation <strong>de</strong>s 1037 aires <strong>de</strong> santé en termes <strong>de</strong> fonctionnalité <strong>de</strong>s<br />

CSCOM se présentait <strong>de</strong> la façon suivante (Comité <strong>de</strong> Suivi <strong>du</strong> PRODESS <strong>de</strong><br />

juin 2003), les principales causes i<strong>de</strong>ntifiées sont :<br />

- l’insuffisance <strong>de</strong> l’approche <strong>communautaire</strong> (car le temps consacré aux<br />

activités d’information et <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s populations est trop court),<br />

l’arrêt <strong>de</strong>s activités d’approche <strong>communautaire</strong> aussitôt après le lancement <strong>du</strong><br />

CSCOM, et l’inadaptation <strong>de</strong>s messages aux spécificités locales et à l’évolution<br />

<strong>du</strong> contexte socio-politique.<br />

- les aires <strong>de</strong> santé ne sont pas bien négociées par endroits et <strong>de</strong>meurent par<br />

conséquent fragiles. En plus, l’implantation <strong>de</strong>s CSCOM ne s’est pas faite<br />

suivant la capacité d’organisation, <strong>de</strong> négociation, <strong>de</strong> mobilisation et <strong>de</strong> gestion<br />

<strong>de</strong>s populations.<br />

- l’absence <strong>de</strong> concertation entre les services <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong> Santé et ceux <strong>du</strong><br />

Ministère chargé <strong>de</strong> la décentralisation territoriale a parfois abouti à un double<br />

découpage définissant les aires <strong>de</strong> santé et celles <strong>de</strong>s communes, ce qui pourrait<br />

poser aux CSCOM <strong>de</strong> nombreux problèmes dans les années à venir. En effet,<br />

<strong>de</strong>puis 2000 un nombre important <strong>de</strong>s nouveaux CSCOM a été créé sur le fonds<br />

<strong>de</strong> l’ANICT, ce qui explique en partie la raison pour laquelle la carte sanitaire<br />

n’a souvent pas été respectée.<br />

- la plupart <strong>de</strong>s CSCOM non fonctionnels sont peu viables financièrement et ils<br />

n’ont souvent pas bénéficié <strong>de</strong> la subvention nécessaire pour survivre.<br />

2-6 Rappels sur les associations <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong>s (ASACO)<br />

2-6-1 Définition opérationnelle: Santé <strong>communautaire</strong> : Selon ROCHON [9]<br />

(canada), elle est l’art et la science d’améliorer l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> la population,<br />

<strong>de</strong> prévenir la maladie et promouvoir l’efficacité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé par la<br />

coordination <strong>de</strong>s efforts <strong>communautaire</strong>s.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

ASACO : L’ASACO peut être définie comme une structure dans laquelle la<br />

population d’une aire <strong>de</strong> santé donnée s’organise pour prendre en main la<br />

gestion <strong>de</strong> ses propres problèmes <strong>de</strong> santé [10].<br />

CSCOM : le CSCOM est une formation sanitaire <strong>de</strong> 1er niveau, créé sur la base<br />

<strong>de</strong> l’engagement d’une population définie et organisée au sein d’une ASACO<br />

pour répondre <strong>de</strong> façon efficace à ses problèmes <strong>de</strong> santé. Cette définition nous<br />

amène à la notion d’aire <strong>de</strong> santé.<br />

Notion d’Aire <strong>de</strong> Santé [11] : L’aire <strong>de</strong> santé est la zone couverte par un<br />

CSCOM ou CSAR. Le découpage d’un cercle en aire <strong>de</strong> santé est ce qu’on<br />

appelle la carte sanitaire <strong>du</strong> cercle.<br />

L’aire <strong>de</strong> santé est déterminée sur la base d’une population comprise entre 5000<br />

et 10000 habitants vivants dans un rayon <strong>de</strong> 15 Km autour d’un CSCOM/CSAR<br />

et ayant en commun <strong>de</strong>s affinités d’ordre socio-anthropologigue. Ces critères ont<br />

pour but <strong>de</strong> permettre au CSCOM/CSAR :<br />

- une fréquentation suffisante pour le rendre viable financièrement,<br />

- une accessibilité géographique dans un environnement où les moyens <strong>de</strong><br />

transports font généralement défaut.<br />

Le médicament : est toute substance ou composition présentée comme<br />

possédant <strong>de</strong>s propriétés curatives ou préventives à l’égard <strong>de</strong>s maladies<br />

humaines et animales ainsi que tout pro<strong>du</strong>it pouvant être administré à l’homme<br />

ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic ou restaurer, corriger ou modifier<br />

leur fonction organique.<br />

Le Plan Décennal <strong>de</strong> Développement Sanitaire et Social (PDDSS) : est un<br />

document contenant l’ensemble <strong>de</strong>s orientations stratégiques envisagées dans le<br />

cadre <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique nationale <strong>de</strong> santé.<br />

Le Programme <strong>de</strong> Développement Sanitaire et Social (PRODESS) : est un<br />

document contenant l’ensemble <strong>de</strong>s objectifs structurés en tâche à exécuter pour<br />

une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 5 ans dans le cadre <strong>du</strong> Plan Décennal <strong>de</strong> Développement<br />

Sanitaire et Social.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

2-6-2 Processus <strong>de</strong> mise en place <strong>du</strong> CSCOM :<br />

La mise en place d’un CSCOM passe par le processus suivant : Constitution <strong>de</strong><br />

l’ASACO : il s’agit <strong>de</strong> l’élaboration <strong>du</strong> statut et <strong>du</strong> règlement intérieur et la<br />

reconnaissance <strong>de</strong> l’ASACO par le ministère <strong>de</strong> l’administration territoriale et<br />

<strong>de</strong>s collectivités locales.<br />

- Etu<strong>de</strong> : l’étu<strong>de</strong> <strong>du</strong> milieu, monographie <strong>de</strong>s villages <strong>de</strong> l’aire c'est-à-dire le<br />

recensement <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> l’aire.<br />

- Approche <strong>communautaire</strong>, négociation (mise en place <strong>du</strong> CSCOM) :<br />

Il s’agit <strong>de</strong> la visite d’information village par village, quartier par quartier, <strong>de</strong> la<br />

négociation <strong>de</strong> la carte (aire <strong>de</strong> santé), <strong>de</strong> la tenue d’assemblée générale <strong>de</strong>s<br />

villages ou quartiers, et <strong>du</strong> choix <strong>du</strong> lieu d’implantation.<br />

Elaboration <strong>du</strong> projet <strong>du</strong> CSCOM :<br />

- engagement <strong>de</strong>s différents partenaires (état et /ou ONG),<br />

- Obtention <strong>de</strong> l’agrément,<br />

-Signature <strong>de</strong> la CAM (convention d’assistance mutuelle) avec l’état.<br />

Le cadre <strong>de</strong> cette convention assistance mutuelle est défini par l’arrêté<br />

interministériel n° 94-5092 / MSSPA- MATS- MF <strong>du</strong> 21 avril 1994 modifié<br />

<strong>de</strong>puis environ 5 ans par l’arrêté interministériel n°314 dont les articles 3 et 10<br />

stipulent :<br />

Article 3 : >.<br />

Article 10 :


Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Pour l’ASACO :<br />

- Assurer à la place <strong>de</strong> l’Etat un service public minimum : le paquet minimum<br />

d’activité ;<br />

- Participer au coût <strong>de</strong> construction / réhabilitation <strong>du</strong> CSCOM ;<br />

- Assurer les dépenses <strong>de</strong> fonctionnement <strong>du</strong> CSCOM, l’entretien <strong>de</strong><br />

l’infrastructure ;<br />

- Fournir au service socio-sanitaire <strong>de</strong>s rapports sur la gestion et les activités <strong>du</strong><br />

<strong>centre</strong> ainsi que les statistiques sanitaires ;<br />

- Déclarer officiellement le personnel ;<br />

- Assurer le renouvellement démocratique <strong>du</strong> bureau <strong>de</strong> l’ASACO ;<br />

- Tenir régulièrement le conseil <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> santé et participer aux<br />

conseils <strong>de</strong> gestion <strong>du</strong> service socio-sanitaire <strong>de</strong> cercle ou <strong>de</strong> commune.<br />

POUR L’ETAT :<br />

. Assurer la disponibilité d’un plateau technique <strong>de</strong> référence et médicaments<br />

essentiels en DCI (dénomination commune internationale) ;<br />

. Contribuer au financement <strong>de</strong> la construction / réhabilitation <strong>du</strong> CSCOM ;<br />

. Equiper ou compléter l’équipement ;<br />

. Renouveler le gros matériel médical ;<br />

. Mettre en place le stock initial <strong>de</strong> médicaments essentiels en DCI ;<br />

. Assurer la formation en gestion <strong>du</strong> personnel <strong>du</strong> CSCOM et membres <strong>du</strong><br />

bureau <strong>de</strong> l’ASACO ;<br />

. Assurer la formation technique <strong>du</strong> personnel ;<br />

. Assurer l’approvisionnement en vaccins et médicaments spécifiques pour le<br />

PMA (paquet minimum d’activité) ;<br />

. Exercer une supervision technique périodique <strong>du</strong> CSCOM.<br />

2-6-3 Fonctionnement et organes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’ASACO :<br />

Selon les textes régissant les ASACO, elles doivent être dotées <strong>de</strong> structures<br />

dirigeantes suivantes :<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

- Assemblée générale (AG) : elle est appelée aussi assemblée <strong>de</strong>s membres<br />

adhérents. Elle représente l’ensemble <strong>de</strong>s adhérents (villages, quartiers, familles<br />

ou indivi<strong>du</strong>s) <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> santé ;<br />

- Le conseil d’administration (CA) : il est l’organe d’exécution <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong><br />

l’A.G :<br />

- Le comité <strong>de</strong> gestion (CG) : il est l’organe qui s’occupe essentiellement <strong>de</strong> la<br />

gestion <strong>du</strong> comité <strong>de</strong> santé ;<br />

- Le comité <strong>de</strong> surveillance (CS) : il est chargé <strong>de</strong> la surveillance <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong><br />

CS.<br />

Toute ASACO dotée <strong>de</strong> ces organes peut créer son <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé<br />

<strong>communautaire</strong>. Cette création doit se faire avec la pleine collaboration <strong>de</strong>s<br />

autorités sanitaires tout en respectant la carte sanitaire.<br />

Les ASACO se sont organisées en :<br />

- Fédération locale <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> (FELASCOM),<br />

- Fédération régionale <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> (FERASCOM).<br />

D’après la FENASCOM, le Mali compte en 2004 environ 650 ASACO.<br />

2-7 Organisation <strong>du</strong> système <strong>de</strong> santé<br />

Le système <strong>de</strong> santé au Mali est structuré en trois niveaux : central, régional et<br />

local. L’administration centrale est chargée d’élaborer les éléments <strong>de</strong> la<br />

politique nationale en matière <strong>de</strong> santé et d’en assurer l’exécution, elle assure la<br />

coordination et le contrôle technique <strong>de</strong>s services régionaux et locaux, <strong>de</strong>s<br />

services rattachés, <strong>de</strong>s organismes personnalisés placés sous tutelle <strong>du</strong> Ministère<br />

chargé <strong>de</strong> la santé et apporte un appui stratégique à l’ensemble <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />

santé.<br />

Les services techniques <strong>de</strong> région sont chargés d’appuyer et <strong>de</strong> contrôler ceux<br />

<strong>de</strong>s cercles.<br />

Les services techniques <strong>de</strong> cercle élaborent les plans <strong>de</strong> développement sanitaire<br />

<strong>de</strong> cercle (PDSC), planifient les actions, organisent la mise en œuvre, impulsent<br />

les ressources et contrôlent les résultats <strong>de</strong>s actions exécutées.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Les collectivités locales participent à l’administration <strong>de</strong> la santé dans <strong>de</strong>s<br />

conditions définies par le co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s collectivités territoriales. Ils délibèrent<br />

également sur les mesures d’hygiène publique, d’assainissement et <strong>de</strong> solidarité<br />

en direction <strong>de</strong>s populations vulnérables.<br />

Les modalités <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> compétence sont fixées par voies réglementaires.<br />

2-7-1 Politique pharmaceutique<br />

La politique pharmaceutique est partie intégrante <strong>de</strong> la politique sanitaire. Elle a<br />

pour objectif <strong>de</strong> rendre accessible géographiquement, physiquement et<br />

financièrement à la population, <strong>de</strong>s médicaments essentiels <strong>de</strong> qualité y compris<br />

ceux <strong>de</strong> la pharmacopée traditionnelle et les pro<strong>du</strong>its sanguins sécurisés.<br />

La prescription <strong>de</strong> médicaments essentiels présentés sous leur dénomination<br />

commune internationale constitue l’option fondamentale <strong>de</strong> la politique<br />

nationale <strong>de</strong> santé. Elle s’impose en conséquence à tout établissement <strong>de</strong> santé<br />

publique ou participant au service public <strong>de</strong> santé et est fortement recommandée<br />

à tous les autres établissements <strong>de</strong> santé. La liste officielle <strong>de</strong>s médicaments<br />

essentiels est arrêtée par le Ministère chargé <strong>de</strong> la Santé sur proposition <strong>de</strong>s<br />

organes techniques et scientifiques appropriés. Tout mé<strong>de</strong>cin travaillant dans un<br />

établissement <strong>de</strong> santé peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à tout moment sa modification, afin d’y<br />

intégrer <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its nouveaux jugés indispensables. La conformité <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

pharmaceutiques aux normes scientifiques <strong>du</strong> moment est garantie par les<br />

contrôles <strong>de</strong> qualité.<br />

2-7-2 Financement :<br />

Le financement <strong>du</strong> système <strong>de</strong> santé est assuré par l’Etat, les collectivités<br />

locales, les populations bénéficiaires, d’autres personnes physiques et morales<br />

privées et les partenaires <strong>de</strong> développement. Les établissements publics<br />

hospitaliers bénéficient d’un régime financier et comptable particulier.<br />

La participation <strong>de</strong>s populations au financement <strong>de</strong> la santé consiste en:<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

- une participation physique et/ou financière à travers leurs contributions aux<br />

constructions et à la maintenance <strong>de</strong>s <strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong>s, à<br />

l’aménagement, à l’équipement et l’entretien <strong>de</strong>s points d’eau ;<br />

- une participation financière à travers l’institution d’un système <strong>de</strong><br />

recouvrement <strong>de</strong>s coûts ;<br />

- un financement alternatif sous forme <strong>de</strong> prépaiement direct ou <strong>de</strong> tiers<br />

paiement : cotisation, mutuelle, assurance maladie obligatoire ou volontaire,<br />

fond d’assistance médicale. Les ressources générées par le système <strong>de</strong><br />

recouvrement <strong>de</strong>s coûts institués au profit <strong>de</strong>s <strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong>s,<br />

<strong>de</strong>s <strong>centre</strong>s <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> première référence et <strong>de</strong>s établissements publics<br />

hospitaliers sont exonérées <strong>de</strong> tous impôts et taxes.<br />

Les coûts <strong>de</strong> participation <strong>de</strong>s populations au financement <strong>du</strong> système <strong>de</strong> santé<br />

ne doivent pas entraver l’accès <strong>de</strong> celles-ci aux soins. Ils ne doivent pas non plus<br />

compromettre le développement <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> base.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

3- METHODOLOGIE<br />

3-1 Cadre <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> :<br />

La commune rurale <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> : est implantée dans l’arrondissement <strong>de</strong><br />

<strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>, cercle <strong>de</strong> Kati, région <strong>de</strong> Koulikoro. Elle est limitée à l’Est par la<br />

commune rurale <strong>de</strong> Mountougoula au Nord par les communes V et VI <strong>du</strong> district<br />

<strong>de</strong> Bamako, au Sud par la commune rurale <strong>de</strong> Sanankoroba et à l’Ouest par le<br />

fleuve Niger sur environ 17 Km <strong>du</strong> Sud au Nord et s’étend d’Est en Ouest sur<br />

environ 20 Km. Elle couvre une superficie d’environ 340 Km².<br />

La commune a <strong>de</strong>puis 1976 construit une maternité et un dispensaire rural qui<br />

sont fonctionnels pour la distribution <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé primaires. Pour<br />

l’amélioration <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> ces infrastructures sanitaires face à <strong>de</strong>s besoins<br />

<strong>de</strong> plus en plus croissants, la rénovation et le rééquipement adéquat s’imposent<br />

en même temps que l’implantation d’une pharmacie <strong>de</strong> santé primaire. Ce qui a<br />

suscité la construction d’un Centre <strong>de</strong> Santé d’Arrondissement Revitalisé<br />

(CSAR), dirigé et animé par <strong>de</strong>s techniciens <strong>de</strong> santé et géré par un conseil<br />

d’administration élu par la communauté.<br />

Le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> village est battu sur une superficie <strong>de</strong> 18130 m² et<br />

est constitué d’un dispensaire, d’une maternité et d’un dépôt <strong>de</strong> médicaments.<br />

Les locaux appartiennent à l’état. Ils sont en <strong>du</strong>re en bon état constitués <strong>de</strong> 13<br />

pièces. A coté <strong>de</strong> ces locaux se trouvent <strong>de</strong>ux logements en banco dont un<br />

servait <strong>de</strong> logement au major et l’autre <strong>de</strong> logement au gardien. Au moment <strong>de</strong><br />

notre passage le <strong>centre</strong> disposait une moto DT et une Yamaha 100.<br />

Au niveau <strong>du</strong> <strong>centre</strong> on a noté :<br />

o 13 lits sans berceaux dont 9 au niveau <strong>de</strong> la maternité et 4 au niveau <strong>du</strong><br />

dispensaire,<br />

o 3 tables qui servaient <strong>de</strong> bureaux dont 2 en bois et une métallique,<br />

o 14 chaises,<br />

o 15 bancs,<br />

o 2 tabourets,<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

o 2 tables gynécologiques,<br />

o 3 tables d’accouchements (dont 2 fonctionnelles, 1 non fonctionnelle),<br />

o Une table d’examen.<br />

□ Inventaire <strong>du</strong> matériel technique :<br />

On a noté les matériels suivants : boite d’instrument, chaîne <strong>de</strong> froid, 2 cocottes,<br />

2 récipients isothermes, 3 réfrigérateurs.<br />

□ Description <strong>de</strong> la structure interne <strong>de</strong>s locaux dans le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé :<br />

- L’éclairage est assuré par le réseau public (EDM).<br />

- L’approvisionnement en eau est assuré par une fontaine et un puits.<br />

- On a noté 6 latrines sanitaires traditionnelles.<br />

- Le <strong>centre</strong> ne dispose d’aucun système <strong>de</strong> communication téléphonique.<br />

- L’élimination <strong>de</strong>s déchets se fait dans une fosse creusée dans l’enceinte <strong>du</strong><br />

<strong>centre</strong>.<br />

Le personnel <strong>du</strong> <strong>centre</strong> est composé <strong>de</strong> :<br />

o Un Mé<strong>de</strong>cin généraliste fonctionnaire <strong>de</strong> l’Etat,<br />

o 2 Infirmiers d’Etat tous contractuels dont un infirmier major,<br />

o 2 Sages femmes dont une fonctionnaire <strong>de</strong> l’Etat, l’autre contractuelle,<br />

o 2 Infirmiers <strong>du</strong> premier cycle dont une infirmière obstétricienne<br />

fonctionnaire <strong>de</strong> l’état, l’autre contractuelle,<br />

o Un Technicien <strong>de</strong> laboratoire,<br />

o Un Ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> médicament,<br />

o 2 Ai<strong>de</strong>s soignants,<br />

o 3 Mâtrones,<br />

o Un Gardien,<br />

o Un Technicien <strong>de</strong> surface.<br />

3-2 Type d’étu<strong>de</strong> :<br />

Il s’agissait d’une étu<strong>de</strong> transversale <strong>de</strong>scriptive.<br />

3-3 Pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> :<br />

L’étu<strong>de</strong> a été effectuée <strong>de</strong> Mars à Avril 2006.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

3-4 Population d’étu<strong>de</strong> :<br />

La population d’étu<strong>de</strong> est constituée <strong>de</strong>s sujets âgés <strong>de</strong> 15 ans et plus, les mères<br />

ayant <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, vivant dans l’aire <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong><strong>coro</strong><br />

pendant au moins six Mois.<br />

3-5 Les critères d’inclusion :<br />

- Tout sujet résidant dans l’aire <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> ayant au moins 15 ans<br />

et pendant la pério<strong>de</strong> d’étu<strong>de</strong>,<br />

- Tout sujet résidant dans l’aire <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> pendant au moins 6<br />

mois et résidant à la pério<strong>de</strong> d’étu<strong>de</strong>,<br />

- Obtention <strong>du</strong> consentement éclairé <strong>du</strong> sujet d’étu<strong>de</strong>.<br />

3-6 Les critères <strong>de</strong> non inclusion :<br />

Les personnes non consentantes <strong>de</strong>s familles choisies ont été exclues <strong>de</strong> cette<br />

étu<strong>de</strong>.<br />

3-7 Echantillonnage :<br />

Partant d’une hypothèse <strong>du</strong> taux d’utilisation <strong>de</strong> la consultation curative à 22%<br />

enfin 2003, d’un risque d’erreur alpha <strong>de</strong> 5%.<br />

Pour déterminer la taille minimale <strong>de</strong> l’échantillon, nous avons utilisé la<br />

formule suivante :<br />

4 pq<br />

N = = 4 x 0, 1716/ 0, 0025 = 275<br />

I ²<br />

p = 0,22 (taux d’utilisation <strong>de</strong> la consultation curative selon annuaire 2003)<br />

q = 1- p = 0,78 I = précision = 5%.<br />

En prenant en compte les non répondants, nous avons augmenté la taille N <strong>de</strong><br />

10% ; ce qui a donné N = 275+ 28 = 303 indivi<strong>du</strong>s que nous avons arrondi à<br />

305. Dans chaque ménage ou concession enquêtée nous avons recruté une à trois<br />

personnes répondant à nos critères <strong>de</strong> sélection ; une mère a été sélectionnée par<br />

ménage où concession pour évaluer les activités préventives lors <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière<br />

grossesse (CPN, CPON, Choix <strong>du</strong> lieu d’accouchement).<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Dans l’aire <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> nous avons choisi <strong>de</strong> façon aléatoire trois<br />

villages : <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>, un situé à moins <strong>de</strong> 5 km et un autre situé entre 5 et 15<br />

km. La taille <strong>de</strong> l’échantillon a été répartie dans les différents villages selon le<br />

tableau ci-<strong>de</strong>ssous.<br />

Tableau I : Répartition <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> l’échantillon en fonction <strong>de</strong>s villages <strong>de</strong><br />

l’aire <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>:<br />

Villages <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> Population globale <strong>du</strong> village Echantillon global<br />

santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> Effectif % Effectif %<br />

<strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> 35004 93,2 285 93,3<br />

Kabala 1961 5,2 15 5<br />

N’Golobougou 568 1,6 5 1,7<br />

Total 37533 100 305 100<br />

Pour i<strong>de</strong>ntifier le premier ménage à enquêter, l’équipe <strong>de</strong>s enquêteurs a tourné<br />

une bouteille à la place publique <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> village dont la pointe a indiqué la<br />

direction à suivre. La première maison qui s’est trouvée sur cette direction a<br />

abrité le 1er ménage à enquêter. A la sortie <strong>de</strong> cette maison, l’enquête s’est<br />

déroulée <strong>de</strong> proche en proche sur la droite jusqu’à atteindre la taille <strong>de</strong><br />

l’échantillon. Arrivé à une bifurcation on a tourné à droite. Au cas où on s’était<br />

retrouvé au point <strong>de</strong> départ, on a choisi la concession la plus proche et continuer<br />

<strong>de</strong> progresser sur la droite. Lorsque le nombre <strong>de</strong> personnes nécessaires n’était<br />

pas obtenu, la progression s’est faite vers le village le plus proche pour trouver<br />

le complément.<br />

3-7-1 Plan <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s données :<br />

La collecte <strong>de</strong>s données a été effectuée à partir d’un questionnaire administré à<br />

la population.<br />

3-7-2 Saisie et analyse <strong>de</strong>s données :<br />

Les données ont été saisies et analysées sur le logiciel SPSS 12.0.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4- RESULTATS<br />

4-1 Aspects socio-démographiques<br />

4-1-1 Selon le sexe<br />

Tableau II : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le sexe:<br />

Sexe Effectif Pourcentage<br />

Féminin 169 55,5<br />

Masculin 136 44,5<br />

Total 305 100<br />

Le sex-ratio a été <strong>de</strong> 1,2 en faveur <strong>de</strong>s femmes.<br />

4-1-2 Selon la situation matrimoniale<br />

Tableau III : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la situation<br />

matrimoniale:<br />

Situation matrimoniale Effectif Pourcentage<br />

Marié 230 75,4<br />

Célibataire 64 21,0<br />

Veuf (ve) 7 2,3<br />

Divorcé(e) 4 1,3<br />

Total 305 100<br />

Les mariés ont représenté 75,4% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-1-2 Selon la tranche d’âge<br />

Tableau IV : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la tranche d’âge:<br />

Tranche d’âge Effectif Pourcentage<br />

Indéterminé 10 3,3<br />

15-25 92 30,2<br />

26-35 104 34,1<br />

36-45 59 19,3<br />

46-55 21 6,9<br />

56-65 14 4,6<br />

66 et plus 5 1,6<br />

Total 305 100<br />

L’âge moyen <strong>de</strong>s personnes enquêtées a été <strong>de</strong> 32,16 ans avec un écart type <strong>de</strong><br />

13,58. La classe modale a été <strong>de</strong> 26-35 ans.<br />

4-1-3 Selon le niveau d’instruction<br />

Tableau V : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le niveau<br />

d’instruction:<br />

Niveau d’instruction Effectif Pourcentage<br />

Non scolarisé(e) 99 32,5<br />

Primaire 93 30,4<br />

Secondaire 43 14,1<br />

coranique 40 13,1<br />

Supérieur 21 6,9<br />

Alphabétisé(e) 9 3,0<br />

Total 305 100<br />

Les non scolarisés ont représenté 32,5% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-1-4 Selon la principale activité<br />

Tableau VI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la principale<br />

activité:<br />

Principale activité Effectif Pourcentage<br />

Ménagère 124 40,7<br />

Ouvrier non qualifié 59 19,3<br />

Commerçant 41 13,4<br />

Artisan 36 11,8<br />

Opérateur privé 24 7,9<br />

Elève, étudiant 21 6,9<br />

Total 305 100<br />

Les ménagères ont représenté 40,7% <strong>de</strong> notre échantillon.<br />

4-2 Par rapport à la fréquentation <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-2-1 Selon que les personnes enquêtées avaient <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq<br />

ans<br />

Tableau VII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées qui avaient <strong>de</strong>s enfants<br />

<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans:<br />

Personnes ayant <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans Effectif Pourcentage<br />

Avaient 174 57,0<br />

N’avaient pas 131 43,0<br />

Total 305 100<br />

57 % <strong>de</strong>s personnes enquêtées avaient un enfant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-2-2 Selon l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s personnes enquêtées<br />

Tableau VIII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon leur état <strong>de</strong><br />

santé:<br />

Etat <strong>de</strong> santé Effectif Pourcentage<br />

Bonne santé 166 54,4<br />

Mala<strong>de</strong>s 139 45,6<br />

Total 305 100<br />

Les personnes enquêtées ont déclaré avoir été mala<strong>de</strong>s les 6 mois précé<strong>de</strong>nts<br />

l’enquête dans 45,6%.<br />

4-2-3 Selon le recours <strong>de</strong>s personnes enquêtées en cas <strong>de</strong> maladie<br />

Tableau IX : Répartition <strong>de</strong>s 139 personnes enquêtées selon le recours en<br />

cas <strong>de</strong> maladie:<br />

Recours en cas <strong>de</strong> maladie Effectif Pourcentage<br />

CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> village 49 35,2<br />

Autres structures <strong>de</strong> santé 37 26,6<br />

Automédication 31 22,3<br />

Guérisseur 22 15,9<br />

Total 139 100<br />

Sur les 139 personnes qui ont déclarés avoir été mala<strong>de</strong>s les 6 <strong>de</strong>rniers mois 49<br />

(35,2 %) ont recours au CSCOM.<br />

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46


Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-2-4 Selon le motif <strong>de</strong> choix <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Tableau X : Répartition <strong>de</strong>s 49 personnes enquêtées selon le motif <strong>de</strong> choix<br />

<strong>du</strong> CSCOM en cas <strong>de</strong> maladie:<br />

Motif <strong>de</strong> choix <strong>du</strong> CSCOM Effectif Pourcentage<br />

Manque d’argent 18 36,7<br />

C'est près <strong>de</strong> chez moi 21 42,9<br />

Ils soignent très bien 6 12,3<br />

J'ai un parent, une connaissance 3 6,1<br />

Con<strong>du</strong>it par un parent, un ami 1 2,0<br />

Total 49 100<br />

Pour 42,9% <strong>de</strong>s personnes enquêtées, le choix <strong>de</strong> recours en cas <strong>de</strong> maladie était<br />

lié à la proximité.<br />

4-2-5 Fonctionnement <strong>de</strong> l’ ASACO<br />

4-2-5-1 Selon la connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>du</strong> CSCOM<br />

Tableau XI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la connaissance <strong>de</strong><br />

l’existence <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>du</strong> CSCOM Effectif Pourcentage<br />

Connaissent 287 94,1<br />

Ne connaissent pas 18 5,9<br />

Total 305 100<br />

Les personnes enquêtées ont déclaré avoir eu connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>du</strong><br />

CSCOM dans 94,1%.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-2-5-2 Selon la possession <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> l’ASACO<br />

Tableau XII : Répartition <strong>de</strong>s 287 personnes enquêtées selon la possession<br />

<strong>de</strong> la carte <strong>du</strong> membre <strong>de</strong> l’ASACO:<br />

Possession <strong>de</strong> la Carte <strong>de</strong> l’ASACO Effectif Pourcentage<br />

Possè<strong>de</strong>nt 18 6,3<br />

Ne possè<strong>de</strong>nt pas 269 93,7<br />

Total 287 100<br />

Seuls 6,3% <strong>de</strong>s personnes enquêtées possédaient la carte <strong>de</strong> membre.<br />

4-2-5-3 Selon la raison <strong>de</strong> la non possession <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> l’ASACO<br />

Tableau XIII : Répartition <strong>de</strong>s 269 personnes enquêtées selon la raison <strong>de</strong><br />

la non possession <strong>de</strong> la carte d’adhésion <strong>de</strong> l’ASACO:<br />

Raison <strong>de</strong> la non possession <strong>de</strong> la carte d’adhésion Effectif Pourcentage<br />

Manque d'information 262 97,4<br />

Indéterminé 7 2,6<br />

Total 269 100<br />

Le manque d’information a été la raison <strong>de</strong> la non possession <strong>de</strong> la carte<br />

d’adhésion dans 97,4% <strong>de</strong>s cas.<br />

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48


Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-2-5-4 Selon la connaissance <strong>du</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> création <strong>de</strong> l’ASACO<br />

Tableau XIV : Répartition <strong>de</strong>s 287 personnes enquêtées selon la<br />

connaissance <strong>du</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> création <strong>de</strong> l’ASACO:<br />

Connaissance <strong>du</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> création <strong>de</strong> l’ASACO Effectif Pourcentage<br />

Ne sait pas 274 95,5<br />

Habitants 13 4,5<br />

Total 287 100<br />

Seuls 4,5% <strong>de</strong>s personnes enquêtées connaissaient le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> création <strong>du</strong><br />

l’ASACO <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

Tableau XV : Répartition <strong>de</strong>s 287 personnes enquêtées selon que vous aviez<br />

déjà été au CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>:<br />

Aviez-vous déjà été au CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> Effectif Pourcentage<br />

Déjà été 252 87,8<br />

Non été 35 12,2<br />

Total 287 100<br />

Les personnes enquêtées ont été ou ont con<strong>du</strong>it quelqu’un au CSCOM dans<br />

87,8%.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-2-5-5 Selon la situation géographique<br />

Tableau XVI : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon la situation<br />

géographique <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Situation géographique Effectif Pourcentage<br />

Eloigné 129 51, 2<br />

Non éloigné 123 48, 8<br />

Total 252 100<br />

La distance a été déclarée longue dans 51,2% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-3 Appréciation <strong>de</strong>s conditions d’hygiène <strong>du</strong> <strong>centre</strong><br />

4-3-1 Selon l’existence <strong>de</strong> latrine<br />

Tableau XVII : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon l’existence<br />

<strong>de</strong> latrine au niveau <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Existence <strong>de</strong> latrine Effectif Pourcentage<br />

Existe 178 70,7<br />

N’existe pas 74 29,3<br />

Total 252 100<br />

Les personnes enquêtées ont certifié l’existence <strong>de</strong> latrine au niveau <strong>du</strong> CSCOM<br />

dans 70,7%.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-3-2 Selon la propreté <strong>de</strong>s latrines<br />

Tableau XVIII : Répartition <strong>de</strong>s 178 personnes enquêtées selon la propreté<br />

<strong>de</strong>s latrines <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Propreté <strong>de</strong>s latrines Effectif Pourcentage<br />

Propres 90 50,5<br />

Sales 88 49,5<br />

Total 178 100<br />

Les latrines ont été jugées propres dans 50,5% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-3-3 Selon l’état d’hygiène <strong>de</strong>s locaux<br />

Tableau XIX : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon l’état<br />

d’hygiène <strong>de</strong>s locaux <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Etat d’hygiène <strong>de</strong>s locaux Effectif Pourcentage<br />

Propres 201 79,8<br />

Sales 30 11,9<br />

Sans avis 21 8,3<br />

Total 252 100<br />

Les locaux ont été jugés propres dans 79,8% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4 Appréciation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins<br />

4-4-1 Par rapport à l’accueil<br />

Tableau XX : Opinion <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon l’accueil:<br />

Accueil Effectif Pourcentage<br />

Satisfait 205 81,4<br />

Non satisfait 47 18,6<br />

Total 252 100<br />

L’accueil a été jugé satisfaisant dans 81,4 % <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-2 Par rapport à la consultation médicale<br />

4-4-2-1 Selon le respect <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> passage<br />

Tableau XXI : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon le respect <strong>de</strong><br />

l’ordre <strong>de</strong> passage à la consultation médicale:<br />

Respect <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> passage à la consultation médicale Effectif Pourcentage<br />

Respecté 210 83,3<br />

Non respecté 42 16,7<br />

Total 252 100<br />

L’ordre <strong>de</strong> passage était respecté dans 83,3 % <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-2-2 Selon la <strong>du</strong>rée d’attente avant la consultation médicale<br />

Tableau XXII : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon la <strong>du</strong>rée<br />

d’attente avant la consultation médicale:<br />

Durée d’attente avant la consultation médicale Effectif Pourcentage<br />

Longue 130 51,6<br />

Pas longue 122 48,4<br />

Total 252 100<br />

La <strong>du</strong>rée d’attente a été jugée longue dans 51,6% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-2-3 Selon l’atmosphère à la consultation médicale<br />

Tableau XXIII : Opinion <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon l’atmosphère à<br />

la consultation médicale:<br />

Atmosphère à la consultation médicale Effectif Pourcentage<br />

Bonne 146 66,7<br />

Mauvaise 73 33,3<br />

Total 219 100<br />

L’atmosphère à la consultation médicale a été jugée bonne dans 66, 7% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-2-4 Selon la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la consultation médicale<br />

Tableau XXIV : Opinion <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la<br />

consultation médicale:<br />

Durée <strong>de</strong> la consultation médicale Effectif Pourcentage<br />

Bonne 159 63,1<br />

Pas bonne 93 36,9<br />

Total 252 100<br />

La <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la consultation médicale a été jugée bonne dans 63,1% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-2-5 Selon la disponibilité <strong>du</strong> personnel soignant<br />

Tableau XXV : Opinion <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon la disponibilité<br />

<strong>du</strong> personnel soignant:<br />

Disponibilité <strong>du</strong> personnel soignant Effectif Pourcentage<br />

Pendant les heures <strong>de</strong> service<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service<br />

Disponible 220 87,3<br />

Indisponible 32 12,7<br />

Disponible 176 69,8<br />

Indisponible 76 30,2<br />

Le personnel soignant était disponible pendant les heures <strong>de</strong> service et en <strong>de</strong>hors<br />

<strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service dans respectivement 87,3 % et 69,8% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-3 Par rapport au traitement et à la disponibilité <strong>de</strong>s médicaments<br />

4-4-3-1 Selon les conseils donnés au mala<strong>de</strong><br />

Tableau XXVI : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon les conseils<br />

donnés par le personnel au mala<strong>de</strong> enfin <strong>de</strong> consultation médicale:<br />

Conseils donnés par le personnel au mala<strong>de</strong> Effectif Pourcentage<br />

Donnés 180 71,4<br />

Non donnés 72 28,6<br />

Total 252 100<br />

Les conseils ont été donnés au mala<strong>de</strong> dans 71,4% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-3-1-1 Selon la prescription <strong>de</strong>s médicaments<br />

Tableau XXVII : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon la<br />

prescription <strong>de</strong>s médicaments au mala<strong>de</strong> enfin <strong>de</strong> consultation:<br />

Prescription aux mala<strong>de</strong>s Effectif Pourcentage<br />

Faite 250 99,2<br />

Non faite 2 0,8<br />

Total 252 100<br />

La prescription <strong>de</strong>s médicaments a été faite dans 99,2% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-3-1-2 Selon l’annonce <strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> la consultation au mala<strong>de</strong><br />

Tableau XXVII : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon l’annonce<br />

<strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> la consultation au mala<strong>de</strong><br />

Annonce <strong>du</strong> résultat au mala<strong>de</strong> Effectif Pourcentage<br />

Annoncée 175 69,4<br />

Non annoncée 77 30,6<br />

Total 252 100<br />

Le résultat <strong>de</strong> la consultation a été annoncé dans 69,4% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-3-1-3 Selon l’achat <strong>de</strong>s médicaments prescrits au CSCOM<br />

Tableau XXVIII : Répartition <strong>de</strong>s 250 personnes enquêtées selon l’achat<br />

<strong>de</strong>s médicaments prescrits au CSCOM:<br />

Achat <strong>de</strong>s médicaments prescrits au <strong>centre</strong> Effectif Pourcentage<br />

Acheté 248 98,4<br />

Non acheté 2 1,6<br />

Total 250 100<br />

Les médicaments ont été achetés dans 98,4% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-3-1-4 Selon le lieu d’achat <strong>de</strong>s médicaments prescrits au CSCOM<br />

Tableau XXIX : Répartition <strong>de</strong>s 248 personnes enquêtées selon le lieu<br />

d'achat <strong>de</strong>s médicaments prescrits au CSCOM:<br />

Lieu d’achat <strong>de</strong>s médicaments Effectif Pourcentage<br />

CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> 165 66,5<br />

CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> et Ville 67 27,0<br />

Ville 16 6,5<br />

Total 248 100<br />

Le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> a été le lieu d’achat <strong>de</strong>s médicaments dans 66,5%<br />

<strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-3-1-5 Selon l’avis sur le traitement reçu au CSCOM<br />

Tableau XXX : Répartition <strong>de</strong>s 248 personnes enquêtées selon l’avis sur le<br />

traitement reçu au CSCOM:<br />

Avis sur le traitement reçu au <strong>centre</strong> Effectif Pourcentage<br />

Efficace 203 81,8<br />

Non efficace 45 18,2<br />

Total 248 100<br />

Le traitement a été jugé efficace dans 81,8% <strong>de</strong>s cas.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-3-1-6 Selon la raison <strong>de</strong> l’échec <strong>du</strong> traitement reçu au CSCOM<br />

Tableau XXXI : Répartition <strong>de</strong>s 45 personnes enquêtées selon la raison <strong>de</strong><br />

l’échec <strong>du</strong> traitement reçu au CSCOM:<br />

Raison <strong>de</strong> l’échec <strong>du</strong> traitement reçu au CSCOM Effectif Pourcentage<br />

Incompétence <strong>du</strong> personnel 27 60,0<br />

Ne sait pas 13 28,9<br />

Maladie sévère 5 11,1<br />

Total 45 100<br />

L’incompétence <strong>du</strong> personnel a été la raison <strong>de</strong> l’échec <strong>du</strong> traitement dans 60 %<br />

<strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-3-1-7 Selon le coût <strong>de</strong>s médicaments prescrits au CSCOM<br />

Tableau XXXII : Avis <strong>de</strong>s 248 personnes enquêtées sur le coût <strong>de</strong>s<br />

médicaments prescrits au CSCOM:<br />

Avis sur le coût <strong>de</strong>s médicaments prescrits au <strong>centre</strong> Effectif Pourcentage<br />

Abordable 194 78,2<br />

cher 54 21,8<br />

Total 248 100<br />

Le coût <strong>de</strong>s médicaments a été jugé abordable dans 78,2%.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-3-1-8 Selon l’avis sur les prestations <strong>du</strong> CSCOM<br />

Tableau XXXIII : Opinion <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon l’avis sur les<br />

prestations <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Prestation <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> Effectif Pourcentage<br />

Bonne 175 69,4<br />

Mauvaise 77 30,6<br />

Total 252 100<br />

Les prestations <strong>du</strong> CSCOM ont été jugées bonnes dans 70,6% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-3-1-9 Selon les propositions d’amélioration <strong>de</strong> la prestation <strong>du</strong> CSCOM<br />

Tableau XXXIV : Répartition <strong>de</strong>s 252 personnes enquêtées selon les<br />

propositions d’amélioration <strong>de</strong> la prestation <strong>du</strong> CSCOM:<br />

Proposition d’amélioration Effectif Pourcentage<br />

Augmenter encore personnel, matériel, 153 60,7<br />

améliorer, faire 2ème CSCOM<br />

sensibiliser les sages femmes 42 16,7<br />

Le ticket et médicaments chers, à ré<strong>du</strong>ire 21 8,3<br />

Ne sait pas 16 6,3<br />

Tenir compte <strong>de</strong>s plaintes <strong>de</strong>s patients 13 5,2<br />

Tout le mon<strong>de</strong> doit s'investir 7 2,8<br />

Total 252 100<br />

60,7% <strong>de</strong>s personnes enquêtées ont souhaité une augmentation <strong>de</strong>s personnels,<br />

matériels, améliorer les prestations ou construire un 2ème CSCOM.4-4-4<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Evaluation <strong>de</strong>s activités préventives <strong>de</strong>s mères ayant <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux ans lors <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse :<br />

4-4-4-1 Selon la consultation prénatale<br />

Tableau XXXV : Répartition <strong>de</strong>s femmes selon la réalisation <strong>de</strong> la<br />

consultation prénatale au CSCOM lors <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse:<br />

Consultation prénatale Effectif Pourcentage<br />

Réalisée 57 95<br />

Non réalisée 3 5<br />

Total 60 100<br />

La consultation prénatale a été réalisée dans 95% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-4-2 Selon le lieu d’accouchement <strong>de</strong>s femmes lors <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse<br />

Tableau XXXVI : Répartition <strong>de</strong>s femmes selon le lieu d’accouchement lors<br />

<strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse:<br />

Lieu d’accouchement <strong>de</strong>s femmes Effectif Pourcentage<br />

Ailleurs 33 55<br />

Au CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> 27 45<br />

Total 60 100<br />

Les accouchés au CSCOM ont représenté 45%.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-4-3 Selon la raison <strong>de</strong> l’accouchement au CSCOM<br />

Tableau XXXVII : Répartition <strong>de</strong>s 27 femmes qui ont accouché au<br />

CSCOM selon la raison <strong>de</strong> l’accouchement au CSCOM:<br />

Raison <strong>de</strong> l’accouchement au CSCOM Effectif Pourcentage<br />

C'est proche 11 40,7<br />

C’est rassurant 10 37,1<br />

J'ai fait les CPN là-bas 4 14,8<br />

C'est moins cher 2 7,4<br />

Total 27 100<br />

La proximité a été la raison <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> l’accouchement au CSCOM <strong>de</strong><br />

<strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> dans 40,7% cas.<br />

4-4-4-4 Selon la consultation postnatale<br />

Tableau XXXVIII : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la réalisation <strong>de</strong> la<br />

consultation post natale au CSCOM:<br />

Consultation postnatale (CPON) Effectif Pourcentage<br />

Réalisée 42 70,0<br />

Non Réalisée 18 30,0<br />

Total 60 100<br />

La consultation postnatale a été réalisée dans 70% <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-4-5 Selon la raison <strong>de</strong> la non réalisation <strong>de</strong> la consultation postnatale<br />

Tableau XXXIX : Répartition <strong>de</strong>s18 mères selon la raison <strong>de</strong> la non<br />

réalisation <strong>de</strong> la consultation postnatale au CSCOM:<br />

Raison <strong>de</strong> la non réalisation <strong>de</strong> la CPON Effectif Pourcentage<br />

Manque d’information 13 72,2<br />

Manque <strong>de</strong> moyens 3 16,7<br />

Enfant en bonne santé 2 11,1<br />

Total 18 100<br />

Le manque d’information a été la raison <strong>de</strong> la non réalisation <strong>de</strong> la consultation<br />

postnatale dans 72,2% <strong>de</strong>s cas.<br />

4-4-4-6 Selon la vaccination <strong>de</strong> l’enfant<br />

Tableau XL : Répartition <strong>de</strong>s mères selon l’enfant correctement vacciné au<br />

CSCOM:<br />

Enfant correctement vacciné au CSCOM Effectif Pourcentage<br />

Correctement vacciné 54 90<br />

Non correctement vacciné 6 10<br />

Total 60 100<br />

La vaccination <strong>de</strong>s enfants a été correctement effectuée dans 90 % <strong>de</strong>s cas.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-4-7 Selon la possession <strong>du</strong> carnet <strong>de</strong> vaccination <strong>de</strong> l’enfant<br />

Tableau XLI : Répartition <strong>de</strong>s 54 mères selon la possession <strong>du</strong> carnet <strong>de</strong><br />

vaccination <strong>de</strong> l’enfant:<br />

Possession <strong>du</strong> carnet <strong>de</strong> vaccination <strong>de</strong> l’enfant Effectif Pourcentage<br />

Possè<strong>de</strong>nt 50 92,6<br />

Ne possè<strong>de</strong>nt pas 3 5,5<br />

Possédaient mais per<strong>du</strong> 1 1,9<br />

Total 54 100<br />

Les mères ont déclaré avoir possé<strong>de</strong>r un carnet <strong>de</strong> vaccination <strong>de</strong> l’enfant dans<br />

92,6%.<br />

4-4-4-8 Selon le suivi <strong>de</strong> l’enfant<br />

Tableau XLII : Répartition <strong>de</strong>s mères selon le suivi <strong>de</strong> l’enfant au CSCOM:<br />

Consultation <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l’enfant Effectif Pourcentage<br />

Non suivi 35 58,3<br />

Suivi 25 41,7<br />

Total 60 100<br />

Le suivi <strong>de</strong> l’enfant a été effectué dans 41,7% <strong>de</strong>s cas.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4-4-4-9 Selon la raison <strong>de</strong> non suivi <strong>de</strong> l’enfant<br />

Tableau XLIII : Répartition <strong>de</strong>s 35 mères selon la raison <strong>de</strong> non suivi <strong>de</strong><br />

l’enfant au CSCOM:<br />

Raison <strong>de</strong> non suivi <strong>de</strong> l’enfant au <strong>centre</strong> Effectif Pourcentage<br />

Pas <strong>de</strong> moyens 10 28,6<br />

Pas informé 25 71,4<br />

Total 35 100<br />

Le manque d’information a été la raison <strong>de</strong> non suivi <strong>de</strong> l’enfant dans 71,4% <strong>de</strong>s<br />

cas.<br />

4-4-4-10 Selon l’avis sur la prestation <strong>du</strong> CSCOM<br />

Tableau XLIV : Répartition <strong>de</strong>s mères sur l’avis <strong>de</strong> la prestation <strong>du</strong><br />

CSCOM:<br />

Avis sur les prestations <strong>du</strong> CSCOM Effectif Pourcentage<br />

Bonne 44 73,3<br />

Pas bonne 16 26,7<br />

Total 60 100<br />

Les prestations <strong>du</strong> CSCOM ont été jugées bonnes dans 73,3% <strong>de</strong>s cas.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

DISCUSSION<br />

Par rapport à la méthodologie : Notre méthodologie suscite une interrogation, le<br />

fait que l’enquête s’est déroulée essentiellement le matin pourrait expliquer le<br />

nombre élevé <strong>de</strong>s femmes car la zone étant un quartier péri-urbain la majorité<br />

<strong>de</strong>s hommes regagne Bamako le matin. La sélection <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois personnes<br />

par ménage où par concession peut biaiser l’échantillon car toutes ces personnes<br />

peuvent avoir le même comportement.<br />

Par rapport aux aspects socio-démographiques : L’âge moyen a été <strong>de</strong> 32,16 ans<br />

avec un écart type <strong>de</strong> 13,58. Plus <strong>de</strong> 64,3% <strong>de</strong>s personnes enquêtées avaient<br />

moins <strong>de</strong> 35 ans ; ce résultat pourrait s’expliquer par le fait que l’enquête a été<br />

menée dans une population à majorité jeune. Le sex-ratio a été <strong>de</strong> 1,2 en faveur<br />

<strong>de</strong>s femmes. Les mariés ont représenté 75,4% ; ce résultat nous amène à dire que<br />

la population d’étu<strong>de</strong> était à majorité jeune et mariée. Les non scolarisés ont<br />

représenté 32,5 %. Les ménagères ont représenté 40,7%. Ce résultat nous amène<br />

à dire que les tâches ménagères sont les principales activités <strong>de</strong>s femmes.<br />

Par rapport à la fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> : nous avons trouvé que 94,1% <strong>de</strong>s<br />

personnes enquêtées ont déclaré avoir eu connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>du</strong> <strong>centre</strong> ;<br />

35,2% <strong>de</strong>s personnes enquêtées ont fréquenté le <strong>centre</strong> dans les 6 <strong>de</strong>rniers mois ;<br />

ce résultat pourrait s’expliquer par la présence d’autres structures sanitaires<br />

privées et l’éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong> quartier <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>. Pour 42,9% <strong>de</strong>s personnes<br />

enquêtées, le choix <strong>de</strong> recours en cas <strong>de</strong> maladie était lié à la proximité. Il s’agit<br />

d’un constat très important, car les CSCOM sont crées dans le but d’un<br />

rapprochement le plus possible <strong>de</strong>s populations afin <strong>de</strong> leur faciliter les soins <strong>de</strong><br />

santé primaires. La distance a été déclarée longue dans 51,2% <strong>de</strong>s cas ; la<br />

différence n’est pas statistiquement significative entre distance éloignée et non<br />

éloignée (P : 0,75).<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Ces résultats sont conformes à ceux <strong>de</strong> MARIKO [18] qui a trouvé que 96% <strong>de</strong>s<br />

personnes enquêtées interrogées ont enten<strong>du</strong> parler <strong>de</strong> leur <strong>centre</strong> (P : 0,16).<br />

BERTHE [20] qui a trouvé que la proximité <strong>du</strong> domicile était le critère<br />

fondamental <strong>de</strong> choix <strong>du</strong> <strong>centre</strong> estimé à 30% (P : 0,54). Ces résultats sont<br />

statistiquement différents <strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> COULIBALY [8] qui a trouvé un taux<br />

<strong>de</strong> fréquentation <strong>de</strong>s femmes à 89% à Banamba et 69% à Dioila (P < 0,01) ;<br />

cette différence pourrait s’expliquer par une bonne activité <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s<br />

activités <strong>du</strong> <strong>centre</strong> dans la population <strong>de</strong> sa zone d’influence. EL MOCTAR [17]<br />

qui a trouvé que 36,3% <strong>de</strong>s interrogés disaient être en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> santé,<br />

soit plus 15 Km <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> santé la plus proche (P : 0,03) ; cette<br />

différence pourrait s’expliquer par la rareté <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé dans sa zone<br />

d’étu<strong>de</strong>.<br />

Seuls 6,3% <strong>de</strong>s personnes enquêtées possédaient la carte <strong>de</strong> membre <strong>de</strong><br />

l’ASACO. Le manque d’information a été la raison <strong>de</strong> la non possession <strong>de</strong> la<br />

carte d’adhésion dans 97,4% <strong>de</strong>s cas. Ces résultats sont conformes à ceux<br />

<strong>de</strong> MARIKO [18] qui a trouvé que le taux d’adhérent <strong>de</strong> la population enquêtée<br />

était <strong>de</strong> 8,9% (P : 0,19). Ces résultats sont statistiquement différents <strong>du</strong> résultat<br />

<strong>de</strong> MARIKO [18] qui a trouvé que 64,8% <strong>de</strong>s personnes enquêtées savaient que<br />

le <strong>centre</strong> était <strong>communautaire</strong> (P < 0,01) ; ceci pourrait s’expliquer par une<br />

bonne activité <strong>de</strong> sensibilisation à l’égard <strong>de</strong> la population d’étu<strong>de</strong>.<br />

Par rapport aux conditions d’hygiène <strong>du</strong> <strong>centre</strong> : les personnes enquêtées ont<br />

certifié l’existence <strong>de</strong> latrine dans 70,7%. Les locaux ont été jugés propres dans<br />

79,8% <strong>de</strong>s cas ; ces résultats nous amènent à dire que les usagers donnent une<br />

bonne appréciation <strong>de</strong> l’état d’hygiène <strong>de</strong>s locaux, ceux-ci sont <strong>de</strong> nature à<br />

augmenter la fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong>. Ces résultats sont conformes à ceux<br />

<strong>de</strong> BERTHE [20] qui a trouvé que 87% <strong>de</strong>s consultantes ont trouvé que les<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

locaux étaient récents et propres (P : 0,61). EL MOCTAR [21] qui a trouvé que<br />

95,6% <strong>de</strong>s gestantes ont trouvé le <strong>centre</strong> propre (P : 0,30).<br />

Par rapport à la qualité <strong>de</strong>s soins : L’accueil a été jugé satisfaisant dans 81,4 %<br />

<strong>de</strong>s cas. Ce résultat nous amène à dire que les personnels <strong>du</strong> <strong>centre</strong> ont un bon<br />

système d’accueil <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s. Ce résultat est conforme à ceux<br />

<strong>de</strong> COULIBALY [8] qui a trouvé que l’accueil était jugé satisfaisant dans 94,4%<br />

à Banamba et 93,6% à Dioila (P : 0,33). La <strong>du</strong>rée d’attente avant la<br />

consultation médicale a été jugée longue dans 51,6% <strong>de</strong>s cas ; ce résultat est<br />

relatif car il dépend <strong>du</strong> taux <strong>de</strong> fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong>. L’ordre <strong>de</strong> passage à la<br />

consultation médicale était respecté dans 83,3 % <strong>de</strong>s cas. L’atmosphère à la<br />

consultation médicale a été jugée bonne dans 66, 7% <strong>de</strong>s cas. La <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la<br />

consultation médicale a été jugée bonne dans 63,1% <strong>de</strong>s cas. Le personnel<br />

soignant était disponible pendant les heures <strong>de</strong> service dans 87,3% et en <strong>de</strong>hors<br />

<strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service dans 69,8% <strong>de</strong>s cas ; ces résultats sont <strong>de</strong> nature à<br />

augmenter la fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong>. Ces résultats sont conformes à ceux<br />

<strong>de</strong> BERTHE [20] qui a trouvé que l’ordre <strong>de</strong> passage était respecté dans 100%<br />

au cours <strong>de</strong> l’observation (P : 0,28). BERTHE [20] qui a trouvé que 36% <strong>de</strong>s<br />

gestantes trouvaient l’attente longue (P : 0,10). COULIBALY [8] qui a trouvé<br />

que le personnel soignant était disponible pendant les heures <strong>de</strong> service dans<br />

91,1% à Banamba et 95,1% à Dioila (P : 0,77). COULIBALY [8] qui a trouvé<br />

que le personnel soignant était disponible en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service dans<br />

74% à Banamba et 59,3 % à Dioila (P : 0,22). Ces résultats sont statistiquement<br />

différents <strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> COULIBALY [8] qui a trouvé que la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la<br />

consultation a été jugée bonne dans 86,5% à Banamba et 82,9% à Dioila<br />

(P : 0,03.) ; cette différence pourrait s’expliquer par le fait que la plupart <strong>de</strong> ces<br />

<strong>centre</strong>s étaient gérés par <strong>de</strong>s infirmiers <strong>du</strong> 1 er cycle et <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s soignants.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

La prescription <strong>de</strong>s médicaments a été faite dans 99,2% <strong>de</strong>s cas. Les conseils<br />

ont été donnés au mala<strong>de</strong> en fin <strong>de</strong> la consultation médicale dans 71,4% <strong>de</strong>s cas.<br />

Les médicaments ont été achetés au dépôt <strong>de</strong> médicament <strong>du</strong> CSCOM dans<br />

98,4% <strong>de</strong>s cas. Le coût <strong>de</strong> ces médicaments a été jugé abordable dans 78,2%<br />

<strong>de</strong>s cas. Le traitement a été jugé efficace dans 81,8% <strong>de</strong>s cas. Les prestations<br />

<strong>du</strong> CSCOM ont été jugées bonnes dans 70,6% <strong>de</strong>s cas. Pour 60,7% <strong>de</strong>s<br />

personnes enquêtées l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations passe par une<br />

augmentation <strong>du</strong> personnel, <strong>du</strong> matériel. Ces résultats sont conformes à ceux<br />

<strong>de</strong> KINGUE [22] qui a trouvé que les médicaments ont été prescrits à l’issue <strong>de</strong><br />

la consultation dans 92,7% (P : 0,63). KONE [19] qui a trouvé que le nombre <strong>de</strong><br />

mala<strong>de</strong> ayant acheté toute la quantité nécessaire au traitement a représenté<br />

82,2% (P : 0,26). BERTHE [20] qui a trouvé que 89% <strong>de</strong>s gestantes étaient<br />

satisfaites sur la qualité <strong>de</strong>s prestations <strong>du</strong> <strong>centre</strong> (P : 0,15). Ces résultats sont<br />

statistiquement différents <strong>du</strong> résultat <strong>de</strong> EL MOCTAR [17] qui a trouvé que<br />

46,4% <strong>de</strong> la population enquêtée se plaignait <strong>du</strong> coût <strong>de</strong>s médicaments<br />

(P < 0,01) ; cette différence pourrait s’expliquer par un manque <strong>de</strong> moyen<br />

financier <strong>de</strong> cette population d’étu<strong>de</strong>.<br />

Evaluation <strong>de</strong>s activités préventives <strong>de</strong>s mères ayant <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux ans lors <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse : nous avons trouvé que plus <strong>de</strong> 95%<br />

<strong>de</strong>s femmes ayant <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans avaient fait la consultation<br />

prénatale. Quarante cinq pour cent (45%) <strong>de</strong>s femmes ont accouché au CSCOM<br />

<strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> ; ce résultat pourrait s’expliquer par la présence d’autres<br />

structures sanitaires plus équipées. La proximité a été la raison <strong>du</strong> choix <strong>du</strong><br />

CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> village dans 40,7% <strong>de</strong>s cas. La consultation postnatale<br />

a été effectuée dans 70% <strong>de</strong>s cas. La vaccination <strong>de</strong>s enfants a été correctement<br />

effectuée dans 90 % <strong>de</strong>s cas. Ces résultats pourraient s’expliquer par le fait que<br />

les femmes ayant accouchées dans d’autres structures <strong>de</strong> santé ou à domicile<br />

viennent assurer au CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> la consultation postnatale et la<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

vaccination <strong>de</strong> l’enfant. La consultation <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l’enfant a été effectuée dans<br />

41,7% <strong>de</strong>s cas. Le manque d’information a été la raison <strong>de</strong> non suivi <strong>de</strong> l’enfant<br />

dans 71,4% <strong>de</strong>s cas. Les prestations <strong>du</strong> CSCOM ont été jugées bonnes dans<br />

73,3% <strong>de</strong>s cas. Ces résultats sont conformes à ceux <strong>de</strong> COULIBALY [8] qui a<br />

trouvé que la vaccination <strong>de</strong>s enfants était correctement réalisée dans 82,2% à<br />

Banamba et à Dioila (P : 0,60). DNS [13] a trouvé que le taux national <strong>de</strong><br />

couverture en accouchements assistés était <strong>de</strong> 53%. BERTHE [20] a trouvé que<br />

la proximité <strong>du</strong> domicile était le critère fondamental <strong>de</strong> choix <strong>du</strong> <strong>centre</strong> estimé à<br />

30% dans cette étu<strong>de</strong> (P : 0,54). Ces résultats sont statistiquement différents <strong>du</strong><br />

résultat <strong>de</strong> COULIBALY [8] qui a trouvé que les femmes réalisaient la<br />

consultation postnatale dans 74% à Banamba, et 68,2% à Dioila (P < 0,01) ;<br />

cette différence pourrait s’expliquer par le fait que la femme rurale accor<strong>de</strong> peu<br />

d’importance à la consultation postnatale. MARIKO [18] a trouvé que la<br />

surveillance préventive <strong>de</strong>s enfants sains <strong>de</strong> moins d’un an était <strong>de</strong> 62% en 2003<br />

(P


Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

CONCLUSION<br />

Nous avons mené une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive et transversale <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong><strong>coro</strong><br />

et <strong>de</strong> son aire <strong>de</strong> mars à avril 2006. Notre objectif était d’étudier la<br />

fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

De l’analyse <strong>de</strong> la fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> il apparaît ceci : Les personnes enquêtées ont fréquenté le<br />

CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> dans 35,2%. Le problème <strong>de</strong> l’accessibilité<br />

géographique était marqué à plus <strong>de</strong> 51% ; le recours à l’automédication<br />

(22,3%) et aux guérisseurs (15,9%) ; le manque d’information sur les services<br />

offerts par le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> en particulier la CPON (70%), le suivi<br />

<strong>de</strong>s enfants (41%) ; la non possession <strong>de</strong> la carte d’adhésion <strong>de</strong> l’ASACO <strong>de</strong><br />

<strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> à plus <strong>de</strong> 93,7% tra<strong>du</strong>isant un rôle peu mobilisateur <strong>de</strong>s ASACO.<br />

Les quelques éléments distinctifs retrouvés pouvant expliquer une meilleure<br />

fréquentation sont liés : A La qualité <strong>de</strong> l’accueil jugée satisfaisant dans plus<br />

<strong>de</strong> 81,4% ; à la disponibilité <strong>du</strong> personnel pendant les heures <strong>de</strong> service (87,3%)<br />

et en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service (69,8%); aux locaux jugés propres dans<br />

79,8% ; l’ordre <strong>de</strong> passage à la consultation médicale était respecté dans plus <strong>de</strong><br />

83,3% ; aux médicaments prescrits jugés abordables dans 78,2% ; les<br />

consultations prénatales (CPN) ont représenté 95% ; aux prestations <strong>du</strong> <strong>centre</strong><br />

jugées bonnes dans plus <strong>de</strong> 69,4%.<br />

Au terme <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong>, on peut dire que le CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> a<br />

beaucoup contribué à rapprocher les services <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> sa zone<br />

d’influence, à rendre le coût <strong>de</strong> santé mieux supportable par les dites<br />

populations. Ceci étant dit, il est aussi vrai que <strong>de</strong>s efforts doivent être déployés<br />

dans le sens d’améliorer la qualité <strong>de</strong>s soins <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

RECOMMANDATIONS<br />

L’analyse <strong>de</strong>s résultats obtenus nous a permis au terme <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faire<br />

les recommandations suivantes :<br />

1. Au <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong> la santé :<br />

Doter les CSCOM <strong>de</strong> moyens logistiques (grosses motos) pour atteindre les<br />

personnes éloignées grâce à la stratégie avancée ;<br />

Contribuer au recrutement et à la prise en charge <strong>du</strong> personnel sanitaire sur fond<br />

PPTE ;<br />

Equiper les CSCOM pour qu’ils respectent les normes et procé<strong>du</strong>res ;<br />

Repro<strong>du</strong>ire l’expérience <strong>du</strong> CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> dans d’autres CSCOM<br />

pour le biais <strong>de</strong> jumelage ;<br />

Assurer la formation en gestion et à l’animation <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’ASASCO et<br />

les personnels sanitaires.<br />

2. Au Ministère <strong>du</strong> Développement social :<br />

Lutter contre la pauvreté dans le cadre stratégique <strong>de</strong> lutte contre la pauvreté par<br />

la création d’une mutuelle <strong>de</strong> santé aidant les plus pauvres à bénéficier les<br />

services <strong>de</strong>s CSCOM ;<br />

3. A l’endroit <strong>du</strong> personnel <strong>de</strong> santé et membres <strong>de</strong> l’ASACO :<br />

Organiser <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong> sensibilisation et d’information auprès <strong>de</strong> la<br />

population afin qu’elle puisse comprendre et adhérer pleinement à cette idée <strong>de</strong><br />

santé <strong>communautaire</strong> car les CSCOM offrent aux populations un service <strong>de</strong><br />

soins <strong>de</strong> qualité à moindre coût ;<br />

Renforcer les acquis en matière d’accueil, <strong>de</strong> conseils et <strong>de</strong> bonne collaboration<br />

avec les ASACO ;<br />

Assurer une meilleure gestion <strong>de</strong>s médicaments et <strong>de</strong>s vaccins;<br />

Adopter la prescription <strong>de</strong> médicaments génériques pour diminuer le coût <strong>de</strong>s<br />

ordonnances.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

4. A l’endroit <strong>de</strong>s communautés :<br />

S’impliquer d’avantage dans les activités <strong>du</strong> programme <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l’enfant ;<br />

Rendre les femmes plus autonomes financièrement en les organisant en<br />

coopératives, en associations féminines, et en créant <strong>de</strong>s activités génératrices <strong>de</strong><br />

revenus.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

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17- EL Moctar M : Logique <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction et utilisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé en<br />

milieu noma<strong>de</strong>. Thèse mé<strong>de</strong>cine Bamako 2005;Mali N269.<br />

18-Mariko B : Evaluation <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong><br />

Daoudabougou (ADASCO). Thèse Mé<strong>de</strong>cine 200;Mali N63.<br />

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19-Kone A : Pratique <strong>de</strong> prescription dans les CSCOM et utilisation <strong>de</strong>s<br />

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20-Berthe A : Qualité <strong>de</strong> la surveillance prénatale dans le CSCOM <strong>de</strong> Korifina<br />

Salembougou, dans la commune I <strong>du</strong> district <strong>de</strong> Bamako Aout-Septembre<br />

2004.Thèse Mé<strong>de</strong>cine Bamako 2005;Mali N20.<br />

21- Azalo MN : Qualité <strong>de</strong> la surveillance prénatale dans le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>de</strong><br />

Miproma <strong>de</strong> Magnambougou en Commune VI <strong>du</strong> district <strong>de</strong> Bamako. Thèse<br />

Mé<strong>de</strong>cine Bamako Novembre 2004; Mali 2005N 87.<br />

22-Kingue AS: Problématiques et comportements liés à la santé et à la<br />

repro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s ménages et groupes à risque dans le cercle <strong>de</strong> Kolondiéba.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine Bamako, 95;Mali N37.<br />

23- Ministère <strong>de</strong> la santé. Direction Nationale <strong>de</strong> la Statistique et <strong>de</strong><br />

l’Informatique. Enquête démographique et <strong>de</strong> santé. Mali 2001;450p.<br />

24- Ministère <strong>de</strong> la santé. Symposium national sur la recherche en santé<br />

Bamako, 2001;Mali.<br />

25-Direction Nationale <strong>de</strong> la Statistique et <strong>de</strong> l’Informatique. Plan <strong>de</strong><br />

Développement Social et Culturel (PDESC) Commune rurale <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>,<br />

2005-2009;Mali.<br />

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Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

FICHE SIGNALETIQUE<br />

NOM : ONGOIBA<br />

Prénom : YAYA<br />

TITRE : FREQUENTATION DU CENTRE DE SANTE COMMUNAUTAIRE DE<br />

KALABAN-CORO<br />

Pays d’origine : MALI<br />

Lieu <strong>de</strong> dépôt : Bibliothèque <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, <strong>de</strong> Pharmacie et<br />

d’Odontostomatologie.<br />

Ville <strong>de</strong> soutenance : Bamako<br />

Secteur d’intérêt : Santé Publique<br />

RESUME : Le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> offre un service <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s<br />

soins et <strong>de</strong> proximité dans la population <strong>de</strong> sa zone d’influence.<br />

Nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversale <strong>de</strong>scriptive sur la fréquentation <strong>du</strong><br />

<strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> <strong>de</strong> mars à Avril 2006.<br />

Durant ces travaux, nous avons enquêtés 305 personnes dont 60 mères ayant <strong>de</strong>s<br />

enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. Le sex ratio a été <strong>de</strong> 1,2 en faveur <strong>de</strong>s femmes ; la<br />

moyenne d’âge a été <strong>de</strong> 32,16 ans avec un écart type <strong>de</strong> 13,59 ans ; les<br />

personnes enquêtées ont fréquenté le CSCOM dans 35,2% <strong>de</strong>s cas ; les non<br />

scolarisés ont représenté 32,5% <strong>de</strong>s cas ; la distance a été jugée longue dans<br />

51,2% ; les locaux ont été jugés propres dans 79,8% ; l’accueil a été jugé<br />

satisfaisant dans 81,4% ; le coût <strong>de</strong>s médicaments a été jugé abordable dans<br />

78,2% <strong>de</strong>s cas ; les femmes étaient prêtes à faire la consultation prénatale dans<br />

95% ; le suivi <strong>de</strong>s enfants a été assuré dans 41,7% <strong>de</strong>s cas. La fréquentation est<br />

satisfaisante mais l’éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong> quartier <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong> est à la base d’un<br />

besoin <strong>de</strong> création <strong>de</strong> CSCOM secondaire.<br />

Mots clés : fréquentation, CSCOM, <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

INDEX DES TABLEAUX<br />

Tableau I : Répartition <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> l’échantillon en fonction <strong>de</strong>s villages <strong>de</strong><br />

l’aire <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

Tableau II : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le sexe.<br />

Tableau III : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la situation<br />

matrimoniale.<br />

Tableau IV : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la tranche d’âge.<br />

Tableau V : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le niveau d’instruction.<br />

Tableau VI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la principale activité.<br />

Tableau VII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées qui avaient <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong><br />

moins <strong>de</strong> 5 ans.<br />

Tableau VIII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon leur état <strong>de</strong> santé.<br />

Tableau IX : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le recours en cas <strong>de</strong><br />

maladie.<br />

Tableau X : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le motif <strong>de</strong> choix <strong>du</strong><br />

CSCOM en cas <strong>de</strong> maladie.<br />

Tableau XI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la connaissance <strong>de</strong><br />

l’existence <strong>du</strong> CSCOM.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Tableau XII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la possession <strong>de</strong> la<br />

carte <strong>du</strong> membre <strong>de</strong> l’ASACO.<br />

Tableau XIII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la raison <strong>de</strong> la non<br />

possession <strong>de</strong> la carte d’adhésion <strong>de</strong> l’ASACO.<br />

Tableau XIV : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la connaissance <strong>du</strong><br />

mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> création <strong>de</strong> l’ASACO.<br />

Tableau XV : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon que vous aviez déjà été<br />

au CSCOM <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong>.<br />

Tableau XVI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la situation<br />

géographique.<br />

Tableau XVII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’existence <strong>de</strong><br />

latrine.<br />

Tableau XVIII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la propreté <strong>de</strong>s<br />

latrines.<br />

Tableau XIX : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’état d’hygiène <strong>de</strong>s<br />

locaux.<br />

Tableau XX : Opinion <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’accueil.<br />

Tableau XXI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le respect <strong>de</strong> l’ordre<br />

<strong>de</strong> passage à la consultation médicale.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Tableau XXII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la <strong>du</strong>rée d’attente<br />

avant la consultation médicale.<br />

Tableau XXIII : Opinion <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’atmosphère à la<br />

consultation médicale.<br />

Tableau XXIV : Opinion <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la<br />

consultation médicale.<br />

Tableau XXV : Opinion <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la disponibilité <strong>du</strong><br />

personnel.<br />

Tableau XXVI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon les conseils donnés<br />

par le personnel au mala<strong>de</strong> enfin <strong>de</strong> consultation.<br />

Tableau XXVII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la prescription <strong>de</strong>s<br />

médicaments au mala<strong>de</strong> enfin <strong>de</strong> consultation.<br />

Tableau XXVIII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’ annonce <strong>du</strong><br />

résultat <strong>de</strong> la consultation au mala<strong>de</strong>.<br />

Tableau XXIX: Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’achat <strong>de</strong>s<br />

médicaments au CSCOM.<br />

Tableau XXX : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon le lieu d'achat <strong>de</strong>s<br />

médicaments prescrits au CSCOM.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Tableau XXXI : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’avis sur le<br />

traitement reçu.<br />

Tableaux XXXII : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon la raison <strong>de</strong><br />

l’échec <strong>du</strong> traitement reçu au CSCOM.<br />

Tableau XXXIII: Avis <strong>de</strong>s personnes enquêtées sur le coût <strong>de</strong>s médicaments<br />

prescrits au CSCOM.<br />

Tableau XXXIV : Opinion <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon l’avis sur les<br />

prestations <strong>du</strong> CSCOM.<br />

Tableau XXXV : Répartition <strong>de</strong>s personnes enquêtées selon les propositions<br />

d’amélioration <strong>de</strong> la prestation <strong>du</strong> CSCOM.<br />

Tableau XXXVI : Répartition <strong>de</strong>s femmes selon la réalisation <strong>de</strong> la consultation<br />

prénatale au CSCOM lors <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse.<br />

Tableau XXXVII : Répartition <strong>de</strong>s femmes selon le lieu d’accouchement lors<br />

<strong>de</strong> leur <strong>de</strong>rnière grossesse.<br />

Tableau XXXVIII : Répartition <strong>de</strong>s femmes qui ont accouché au CSCOM<br />

selon la raison <strong>de</strong> l’accouchement au CSCOM.<br />

Tableau XXXIX : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la réalisation <strong>de</strong> la consultation<br />

postnatale.<br />

Tableau XL : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la non réalisation <strong>de</strong> la consultation<br />

postnatale au CSCOM.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

Tableau XLI : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la réalisation correcte <strong>de</strong> la<br />

vaccination <strong>de</strong> l’enfant au CSCOM.<br />

Tableau XLII : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la possession <strong>du</strong> carnet <strong>de</strong><br />

vaccination <strong>de</strong> l’enfant.<br />

Tableau XLIII : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la consultation <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong><br />

l’enfant au CSCOM.<br />

Tableau XLIV : Répartition <strong>de</strong>s mères selon la raison <strong>de</strong> non suivi <strong>de</strong> l’enfant<br />

au CSCOM.<br />

Tableau XLV: Répartition <strong>de</strong>s mères sur l’avis <strong>de</strong> la prestation <strong>du</strong> CSCOM.<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

FICHE D’ENQUÊTE POPULATION<br />

I. I<strong>de</strong>ntification<br />

Numéro <strong>de</strong> la fiche………………………………………………. ……...…/….. /<br />

Nom <strong>de</strong> l’enquêteur ……………………………………………….…... /…..../<br />

Nom <strong>du</strong> village………………………………………………………… /……/<br />

1.NomPrénom………………………………………………………… …………<br />

2 Age …………………………………………….....……..…/……/….. ./……/<br />

3. Sexe :…………………………………………………1.M/….../ 2F /….. /<br />

4.Situation matrimoniale : ……………...1Celibataire / 2Marié(e) /……/<br />

……………………………………3.divorcée : /……./ 4-Veuf (ve):. ./….…/<br />

5 Tranche d’age : 15-25 /……/ 26-35 /……../ 36-45 /……. / 46-55 /……/<br />

56-65 /……. / 66 et plus /…..../. Indéterminé……............................/……/<br />

6-Niveau d’étu<strong>de</strong> : 1- Nom scolarisé : /…/2 -Primaire : 3-Secondaire : /….…/<br />

4-Supérieur :/…...../ 5-Alphabétisé /….../……………6-Coranique : /……./<br />

7 Principale activité : 1-Commercant : /…../ 2-Opérateur <strong>du</strong> secteur privé :<br />

/……/ 3-Transport /…….. / 4-Ménagère : /……/……….5- Artisan : /…..../<br />

6- Ouvrier …/……/<br />

6-Autres (précisez)………………………………………<br />

8. Avez- vous <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans ? 1 oui /……../ 2 Non …../…. ./<br />

9. Est-ce que vous aviez été mala<strong>de</strong> ces 6 <strong>de</strong>rniers mois ?..................................<br />

1.Oui:/...2 Non.../….../<br />

10. Si oui comment vous vous êtes soigné : 1-Nulle part. /….../.2 Au -CSCOM<br />

/……. / 3-Au CSREF : /…../ 4- A l’hôpital : /….../..5- Par automédication :<br />

/…../…………………….... 6-Guérisseur : /…..../<br />

Pourquoi ce choix ?..........................................................................................<br />

11. Si non est ce qu’un membre <strong>de</strong> votre famille a été mala<strong>de</strong> ces six <strong>de</strong>rniers<br />

mois ? …………………………1-Oui /……/ ……………………2 Non : /……/<br />

12. Comment a- t- il été soigné : 1-Null part : /….. / 2-Au CSCOM : /……/<br />

3-Au CSREF : /……/ 4-Par automédication/…. ../ 5-Guérisseur : .../……/<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

13.Pourquoi ce choix ?……………………………………………………………<br />

14. Le cas échéant connaissez-vous le CSCOM <strong>de</strong> votre localité ?<br />

………………………………………………….1-Oui : /…. ../ 2-Non : /…..../<br />

15-Si oui possé<strong>de</strong>z-vous une carte d’adhérent au CSCOM ?<br />

1-Oui : /……. / …………………………………………………2-Non : /……./<br />

16. Pourquoi ?........................................................................................................<br />

17.Comment l’ASACO a été crée……………………………………………….<br />

II. De la qualité <strong>de</strong> l’accueil<br />

18. Aviez-vous déjà été ou con<strong>du</strong>it quelqu’un au<br />

CSCOM ?.............................………………1-OUI : /……/ 2-Non : /……. /<br />

19. Cette distance vous parait- elle longue? 1-Oui : /……. / 2-Non : ... /……../<br />

7- Autres (préciser) …………………………………..........................................<br />

20. Qui vous a reçu ?...1Ne sait pas : /……../ …………..2-Chef <strong>de</strong> poste : /……/<br />

3-Le gérant pharmacien : /……/ 4-Une matrone :……………………… /……/<br />

5-Autres(précisez)………………………………………………………………<br />

21-Y avait-il <strong>de</strong>s latrines accessibles dans le service ? 1-Oui/……./2-Non /……/<br />

22. Si oui sont-elles propres ? ………………….1-Oui : /……../ 2-Non:. /……./<br />

23. quel était l’état <strong>de</strong> propreté <strong>de</strong>s locaux ?...1-Sales :…………………/…… /<br />

2-Propre /……. /……………………………………3-Ne sait pas :….. /…… /<br />

24. L’ordre <strong>de</strong> passage a t-il été respecté ?1-Oui : /……. / 2-Non ….. /……./<br />

25. Avez-vous trouvé l’attente longue ?......1-Oui : /……../... 2-Non : /……/<br />

26. La personne qui vous a reçu a t-elle été ?1-Désagréable ou mal polie:<br />

/……./. 2-Indifferente:/……/ .3-Attentive et polie /……./<br />

27. Aviez-vous été satisfaite <strong>de</strong> l’accueil ?1-Pas satisfaite /……/.2-Peu<br />

satisfaite : /……/ 3.Satisfaite :/……/ 4-Tres satisfaite : /……/<br />

28-Pourqoi..............................................................................................................<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

III Qualité <strong>de</strong>s prestations<br />

29. Dans quelle atmosphère s’est passée la consultation ?<br />

1-seul avec l’agent <strong>de</strong> santé : /………/ 2-Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> dans la salle<br />

/……./ 3-Il y avait sans cesse <strong>de</strong>s entrées et <strong>de</strong>s sorties :………………./……/<br />

4-Autres…………………………………………………………………………<br />

30. Avez bien parlé avec l’agent <strong>de</strong> santé ? ……………………………………<br />

1-Oui : /……/ 2-Non : /……/ 3-Avec difficultés :………………………/……/<br />

31. Que pensez-vous <strong>de</strong> la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la consultation ? 1 Longue ………. /........./<br />

2-Bonne : /……/ 3-Courte/………/4.Ne sait pas……………………. /……./<br />

32. Les horaires <strong>de</strong> travail <strong>du</strong> CSCOM vous conviennent-ils ?...1.Oui./……./<br />

………………………………………………………………2.Non : /….. ../<br />

33. Si non pourquoi ?...............................................................................................<br />

34. Le personnel sanitaire est-il disponible lors <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> service ?<br />

1. Toujours /……/ 2.Souvent/……./ …3 Rarement /……/<br />

4. Jamais /……/ 5.Autres /……. / …6.Ne sait p.../….. /<br />

35. Vous a-t-on dit ce qu’on a trouvé lors <strong>de</strong> la consultation ?<br />

…………………………………………1. Oui/……. / 2. Non : ….. /……./<br />

36. Vous a t’on donné <strong>de</strong>s conseils ? 1 Ou /……. / 2. Non : ……... /…....../<br />

37. Vous a-t-on prescrit <strong>de</strong>s médicaments ?1Oui/……. / 2.Non : /……../<br />

38. Aviez-vous acheté ces médicaments ? Oui/……/ 2.Non : /……../<br />

39. Où avez-vous acheté ces médicaments ?...........................................................<br />

40. Que pensez vous <strong>du</strong> traitement ? 1Non efficace /…. ../ 2 efficace/…./<br />

5. Autres(préciser)……………………………………………………………….<br />

41. Si le traitement a été non efficace quelle en est la raison ?<br />

1-Incompetence <strong>du</strong> personnel : /……./ 2-Severité <strong>de</strong> la maladie : /……../<br />

3-Ne sait pas :/……./ 4-Autres ( précisez) ……………………………….<br />

42. Que pensez-vous <strong>du</strong> coût <strong>de</strong>s soins (consultations et médicaments) ?<br />

1-Très chers : /………/ 2-Abordable : /………/ 3-Pas chers :/……../<br />

43. Que pensez-vous <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prestations dans le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé ?<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

……………………………… 1-Très bonne /……../ 2-Bonne :…./…….../<br />

……………………………………3-Passable : ../……. / 4-Mediocre : /……../<br />

44-Pourquoi ?......................................................................................................<br />

45. Que pensez-vous <strong>du</strong> comportement <strong>du</strong> personnel dans le <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé ?<br />

1-Très bon : /……../2-Bon : /……. / 3-passable/……./ 4-médiocre : /……../<br />

46. Pourquoi ?.........................................................................................................<br />

47. Quelle solution préconisez-vous pour améliorer cette situation ?....................<br />

IV Pour les mères d’enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans<br />

48. Avez vous effectué <strong>de</strong>s consultations lors <strong>de</strong> votre <strong>de</strong>rnière grossesse ?<br />

…………………………………………………1-Oui : /……. / 2-Non ./……../<br />

49. Si oui combien <strong>de</strong> visite CPN ?......................................................../…….../<br />

50. Si non pourquoi ?..............................................................................................<br />

51. Si non, ou avez-vous accouché ? …………………........................................<br />

52. L’accouchement a-t-il été assisté par un personnel sanitaire ?<br />

……………………………………………………1-Oui :/……. / 2-Non :/……./<br />

53- Aviez – vous effectué <strong>de</strong>s consultation post natales après l’accouchement ?<br />

…………………………………………...........1-Oui : /……. / 2-Non :/……./<br />

54. Si non pourquoi ?..........................................................................................<br />

55. L’enfant a t- il été correctement vacciné ? 1-Oui : /……../ 2-Non : /……. /<br />

56. si oui possè<strong>de</strong> t-il un carnet <strong>de</strong> vaccination ?..................................................<br />

57. Si non pourquoi n’a-t-il pas été vacciné ?........................................................<br />

58. Avez vous effectué <strong>de</strong>s consultations <strong>de</strong> suivi pour votre enfant ?<br />

1-Oui : /……/ 2-Non : /…….../<br />

59. Pourquoi ?..........................................................................................................<br />

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Fréquentation <strong>du</strong> <strong>centre</strong> <strong>de</strong> santé <strong>communautaire</strong> <strong>de</strong> <strong>Kalaban</strong>-<strong>coro</strong><br />

SERMENT D’HIPPOCRATE<br />

En présence <strong>de</strong>s Maîtres <strong>de</strong> cette Faculté, <strong>de</strong> mes chers condisciples et <strong>de</strong>vant<br />

l’effigie d’HIPPOCRATE, je promets et je jure au nom <strong>de</strong> l’être suprême d’être<br />

fidèle aux lois <strong>de</strong> l’honneur et <strong>de</strong> la probité dans l’exercice <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine.<br />

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au<br />

<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> mon travail, je ne participerai à aucun partage clan<strong>de</strong>stin d’honoraire.<br />

Admis à l’intérieur <strong>de</strong>s maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma<br />

langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à<br />

corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.<br />

Je ne permettrai pas que <strong>de</strong>s considérations <strong>de</strong> religion, <strong>de</strong> nation, <strong>de</strong> race, <strong>de</strong><br />

parti ou <strong>de</strong> classe sociale viennent s’interposer entre mon <strong>de</strong>voir et mes patients.<br />

Je gar<strong>de</strong>rai le respect absolu <strong>de</strong> la vie humaine dès la conception.<br />

Même sous la menace, je n’admettrai jamais <strong>de</strong> faire usage <strong>de</strong> mes<br />

connaissances médicales contre les lois <strong>de</strong> l’humanité.<br />

Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants<br />

l’instruction que j’ai reçue <strong>de</strong> leurs pères.<br />

Que les hommes m’accor<strong>de</strong>nt leur estime si je suis fidèle à mes promesses, que<br />

je sois couvert d’opprobre et méprisé <strong>de</strong> mes confrères si j’y manque.<br />

Je le Jure.<br />

Thèse Mé<strong>de</strong>cine/Bamako-Mali Yaya. Ongoiba Chirurgie “B” CHU <strong>du</strong> POINT-G<br />

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