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Structures granulaires - ConcretOnline

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<strong>Structures</strong> <strong>granulaires</strong> et formulation des bétons<br />

L’équation 2.1.13 permet alors de prédire le seuil de cisaillement d’un mélange<br />

superplastifié à la dose de saturation, en considérant d’une part les paramètres a i<br />

relatifs aux granulats et, d’autre part, pour le ciment, une valeur plus faible que celle<br />

trouvée sans superplastifiant.<br />

Mélanges contenant une dose intermédiaire de superplastifiant<br />

L’effet d’une dose intermédiaire de superplastifiant sur la capacité d’empilement du<br />

ciment a déjà été étudié dans ce chapitre. Il est apparu que la compacité virtuelle du<br />

ciment pouvait être estimée par une fonction parabolique du dosage en<br />

superplastifiant (équation 2.1.4). En ce qui concerne le seuil de cisaillement, c’est<br />

une équation similaire aux équations 2.1.12 et 2.1.15 qui doit être recherchée.<br />

Comme précédemment, les termes relatifs aux granulats ne peuvent changer, car ils<br />

sont identiques, sans ou avec superplastifiant dosé à saturation. Seul le terme a i<br />

relatif au ciment doit donc être interpolé entre la valeur sans superplastifiant (1,134)<br />

et la valeur relative aux mélanges hautement superplastifiés (0,244). Les quelques<br />

mesures expérimentales réalisées sur les mélanges superplastifiés à des doses<br />

intermédiaires [Ferraris et de Larrard 1998] suggèrent que l’effet de la lubrification<br />

s’opère rapidement (comme pour l’effet de défloculation) lorsque le dosage en<br />

superplastifiant augmente. En première approche, nous proposons le modèle suivant<br />

pour le seuil de cisaillement ; il est basé sur une interpolation cubique :<br />

τ<br />

⎛<br />

( )<br />

⎞<br />

⎜<br />

⎡<br />

⎤<br />

0<br />

= exp 2,537 + 0,540 K'<br />

g<br />

+ 0,854 K'<br />

s<br />

+ 0,224 + 0,910 1−<br />

P / P *<br />

3<br />

K'<br />

c ⎟<br />

⎝<br />

⎢⎣ ⎥⎦ ⎠<br />

(2.1.16)<br />

lequel donne, dans le cas général :<br />

⎛<br />

τ ⎜ [ ( )] ⎡<br />

( ) ⎤<br />

⎟ ⎞<br />

0<br />

= exp 2,537 + ∑ 0,736 − 0,216 log di<br />

K'<br />

i<br />

+ 0,224 + 0,910 1−<br />

P / P *<br />

3<br />

K'<br />

⎢<br />

⎥<br />

c<br />

⎝<br />

granulats<br />

⎣<br />

⎦ ⎠<br />

(2.1.17)<br />

Les tendances observées dans les expériences sont, dans une certaine mesure,<br />

bien restituées par ce premier modèle (figure 2.1.19). Des données expérimentales<br />

supplémentaires seraient encore nécessaires pour confirmer sa validité.<br />

τ0 (Pa)<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

Expériences<br />

Modèle<br />

0<br />

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1<br />

Fig. 2.1.19. Seuil de cisaillement en fonction du dosage en superplastifiant. Les mélanges<br />

qui contiennent des doses intermédiaires sont interpolés (en terme de composition) entre le<br />

mélange central de la figure 2.1.12 (sans SP) et ceux avec SP [Ferraris et de Larrard 1998].<br />

Le dosage en eau n’était toutefois pas constant, de sorte que cette courbe ne doit pas être<br />

considérée comme une "courbe de saturation" (paragraphe 3.4.2).<br />

P/P*<br />

123

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