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MAI 2011 - N° 21
Écouter pour être audible !
✓ PRÉVENIR
✓ AGIR
✓ S’OUVRIR
ASSEMBLÉE
DÉPARTEMENTALE
PAGE 7
RÉSEAU PAS
PAGE 8
ENSEIGNER EN CLIS 2
PAGE 12 ET 13

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SOMMAIRE
2 Éditorial
3 Vie politique
Assemblée départementale
Débat Ma Santé et moi
4-5 Offre mutualiste
Optique :
agrément 2011-2013
Habitat : demande
d’assurance et de caution
6-7 Vie de la section
Bilan d’activité
Bilan financier
8 Vie mutualiste
Réseaux PAS,
groupe d’échanges
9 Assurance maladie
Lire un décompte de
remboursement
10 Évènement
Conférence :
les décrochages scolaires
11 Mutualité
L’établissement MGEN
de la Menaudière
12-13 Éducation
Enseigner en Clis 2
14 Enquête
Le fonctionnement du SAD
dans le Cher
15 Rencontre
C. Gruel,
médecin des personnels
16 En pratique
Bouger 30 minutes par jour
Afin de préserver l’environnement,
ce bulletin est édité sur papier recyclé.
MGEN CHER
13, rue Faraday
18000 BOURGES
Tél. 3676
Fax 02 48 70 55 01
E-mail sd018qr@mgen.fr
Accueil bureaux
du lundi au vendredi
de 9 h à 17 h 30
Jeudi : 9 h 45 à 17 h 30
Vacances scolaires : 9 h à 16 h 30
Directeur de la publication :
Patrick Picard
Responsable de la publication :
Géraud Mary
Dépôt légal : 05-2011
ISSN 1953-5155
2
PARIS-BOURGES et BOURGES-PARIS,
une même distance !
Au moment d’empoigner le clavier
pour sacrifier au difficile exercice de
l’éditorial, on s’interroge : comment
faire le tri parmi tous les sujets que l’on
voudrait aborder ? L’actualité internationale
? Ou, plus près de nous, le
scandale déclenché par le “Médiator”
et la consécutive défiance à l’égard de
la pharmacopée ? La prise en
charge de la dépendance ?
Autant de gros dossiers qui
dépasseraient la modeste
ambition de cette page. Et si,
plus simplement, le lecteur
d’un bulletin départemental
était avant tout intéressé par
l’actualité départementale et
son lien avec les évolutions
nationales ?
Contactez-nous : ppicard1@mgen.fr
* Mutuelle Générale de l’Environnement et des Territoires
**Mutuelle Nationale Territoriale
Evoquons tout d’abord l’Union
Mutualiste de Groupe, nouvelle structure
mutualiste réunissant cinq
mutuelles des trois fonctions publiques
et dont Thierry Beaudet nous précise
« qu’elle n’est pas une fusion. C’est une
coopération conciliant les identités respectives
de chacune des mutuelles et
conjuguant les affinités ». Travailler
conjointement, s’enrichir réciproquement
est exaltant, mais ne sont-ce pas
que déclarations d’intentions ; “sur le
terrain”, quelle répercussion ? Livrons
donc un exemple local de cette
“conjugaison d’affinités” : suite à un
appel d’offres du Conseil Général du
Cher, la MGEN, la MGET* et la MNT**,
composantes de notre future UMG,
ont proposé ensemble une couverture
solidaire “perte de revenu”. Visites collégiales
dans tout le département,
complémentarité des savoir-faire,
répartition des tâches. Au final, plusieurs
centaines d’agents territoriaux
sont protégées par une structure
mutualiste de proximité !
Autre exemple : au moment de notre
histoire où l’avenir de la sécurité sociale
est fragilisé, où les complémentaires
santé sont placées devant des choix
stratégiques difficiles, comment les
Français conçoivent-ils leur
SANTÉ ? La MGEN a lancé
une grande démarche
d’écoute et de dialogue en
direction de toutes celles et
tous ceux qui s’intéressent
à la question de la santé,
de sa place dans la société,
de son avenir. Notre section
départementale a
organisé, comme une
soixantaine d’autres, un débat sur ce
sujet. Plus de quatre-vingts personnes,
adhérents MGEN ou non, professionnels
de santé, élus, responsables de
tous horizons ont ainsi fait part de leurs
attentes, de leurs espoirs, avancé leurs
propositions. Le compte rendu de
cette soirée a contribué à nourrir la
synthèse nationale à laquelle nous
avons participé. Elle-même débouchera
sur des actions concrètes soumises
au vote de l’assemblée générale.
Alors, oui, à notre place, à notre
niveau, nous participons à l’avenir de
notre mutuelle. Nous serions heureux
de partager avec vous cet avenir en
construction. Le comité de section sera
partiellement renouvelé en 2012. Les
candidatures sont d’ores et déjà recevables.
N’hésitez pas à vous porter candidat.
Patrick PICARD
Président
de la section départementale du Cher

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Vie politique
ASSEMBLÉE DÉPARTEMENTALE 2011
Une personne = une voix
Chaque année, nous vous proposons de venir vous exprimer
sur le fonctionnement et la stratégie de la MGEN. En
effet, la démocratie est un pilier de la mutuelle, qui attribue
à chaque adhérent un droit de participation aux débats qui
précèdent les prises de décisions en Assemblée générale.
A quoi sert une “Union Mutualiste de Groupe” ? Quelle
proposition pour la dépendance ? Qui peut adhérer à
MGEN FILIA ?...
Face aux évolutions des règles prudentielles, sous la
contrainte des taxes et des décisions brutales du gouvernement,
la MGEN doit réagir, et anticiper les évolutions à
venir, pour pouvoir continuer à innover, à proposer son soutien
à ses adhérents tout au long de leur vie.
Soyez nombreux à venir apporter votre contribution
le 8 juin à 15 h 00 à la faculté de sciences
Rue Gaston Berger à Bourges
en présence de Régis LOMBARD
administrateur national
Confirmation de votre convocation adressée personnellement en mars 2011
“Ma santé et moi…” en débat dans le Cher
“La santé est un état de bien-être physique, mental et social…”Par leur présence, leur pertinence et
leur qualité d’écoute, les participants du 8 mars ont vérifié cette définition tout au long du débat
organisé par la MGEN.
Notre mutuelle a lancé depuis un an une grande campagne d’écoute et de dialogue auprès de tous
ceux qui s’intéressent à la question de la santé, de sa place dans notre société et de son avenir.
Notre section départementale du Cher a apporté sa pierre à cet édifice national constitué d’une
soixantaine de débats organisés dans la France entière. Plus de quatrevingts
personnes avaient répondu présent pour venir échanger sur ce
sujet qui nous concerne tous. Assurés sociaux, adhérents et militants
MGEN, mais aussi professionnels de santé et représentants de la
Sécurité sociale, de la Mutualité Française, d’autres mutuelles et d’associations
sont venus faire entendre leur point de vue sur les évolutions
souhaitées de notre système de protection sociale et sur le rôle qu’une
mutuelle comme la MGEN pouvait y jouer.
Tous se sont montrés attachés à la défense de la Sécurité sociale,
inquiets des reculs successifs de sa prise en charge, mais soucieux de
son équilibre financier. C’est dans ce cadre qu’a été réaffirmé le rôle
citoyen de chacun d’entre nous : la santé est un enjeu politique.
Les médecins ont bien sûr été interpellés : leur répartition géographique,
leurs formations initiale et continue, leurs rémunérations, les
relations avec leurs patients.
La place des différentes médecines a aussi été évoquée : curatif ou préventif, allopathie ou médecines
douces ?
Chacun a pu s’exprimer sur ces sujets. Le débat n’est évidemment pas clos. La MGEN poursuit sa
démarche : une synthèse nationale est programmée et des décisions seront soumises à
l’Assemblée générale de juillet prochain. En attendant, chacun peut continuer à nourrir le débat
en se connectant sur le site www.mgen-masanteetmoi.fr
Patrick PICARD
3

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Offre mutualiste
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VOS AVANTAGES OPTICIENS
AGRÉÉS MGEN
LE CHOIX ET LA QUALITÉ
• verres de qualité
• large choix de montures de marque
LES AVANTAGES TARIFAIRES
• tarifs encadrés garantissant un reste à
charge nul ou limité
• réductions systématiques d’au moins 5 %
sur les prix affichés en magasin pour la
plupart des montures
• nombreux traitements inclus (antireflets,
anti-rayures)
LES SERVICES PRATIQUES
• accord en temps réel de la Mgen sur le
devis proposé par l’opticien
• montant du reste à charge connu immédiatement
• pas d’avance de frais
• conseils personnalisés
UN RÉSEAU PROCHE DE VOTRE DOMICILE
• 10 magasins répartis dans le département
(au 1 er janvier 2011)
Opticiens agréés Mgen
1 er janvier 2011
Opticiens Mutualistes
22, place A. Arnoux - Aubigny-sur-Nère
Optic 2000
1, place A. Arnoux – Aubigny-sur-Nère
Optique Christin
6, rue Mirebeau - Bourges
Opticiens Mutualistes
23, rue Moyenne - Bourges
Optique Talandier
13, rue Mirebeau - Bourges
Opticiens Mutualistes
29, rue Nationale - St Amand Montrond
Optic 2000
12, rue Nationale - St Amand Montrond
Opticien Krys
Route de La Charité - St Germain du Puy
Opticiens Mutualistes
1, rue du 11 novembre - Vierzon
Labovision
22bis, avenue de la République - Vierzon

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Offre mutualiste
SOLUTIONS LOGEMENT MGEN
Plus de 10 000 prêts cautionnés et 40 000 prêts assurés par la MGEN chaque année.
Cette possibilité qui est offerte à nos adhérents n’est donc pas négligeable… et représente
des millions d’euros d’engagement pour la Mutuelle.
Dans sa volonté d’accompagner les mutualistes tout au long de la vie, dans les moments essentiels
et ceux qui nécessitent le soutien solidaire, la MGEN propose depuis longtemps à ses adhérents
de bénéficier d’une aide à l’acquisition d’un toit. Cela peut être de manière provisoire, pour
une location, ou plus durablement, pour l’achat d’une résidence principale ou secondaire. Mais
dans tous les cas, la Mutuelle vous proposera une information, des conseils, et facilitera votre projet,
grâce à ses cautions (locative ou pour un achat) et à la proposition d’assurance de prêts, valable
auprès de n’importe quel organisme.
L’achat d’un bien immobilier, sa rénovation, sa construction ou les travaux
d’amélioration, sont souvent une entreprise de longue haleine, et la phase de
signature implique une bonne préparation pour ne pas se retrouver pris par
le temps.
Notre démarche d’accompagnement débute donc en amont de l’achat, par
une information sur les conditions de recevabilité de la demande (montant
garanti, conditions financières, type de prêts…). Cette phase d’informations permet à l’adhérent
d’organiser ses démarches à un moment où elles sont nombreuses et souvent complexes.
Au moment de la signature d’un compromis de vente, il devient possible d’instruire le dossier pour
mettre en place les réponses mutualistes.
Ainsi, emprunter auprès de l’une des 5 banques partenaires (Casden,
Banque Postale, Caisse d’épargne, Cetelem immo, et crédit mutuel
dans certains départements) ouvre droit à l’étude d’une caution
MGEN, plus avantageuse qu’une hypothèque. Elle garantit le prêteur
en cas de défaillance financière de l’emprunteur. Ce type de dossier
nécessitant une analyse fine du projet, nous vous invitons à nous faire
parvenir les éléments utiles dès que possible.
Un rendez-vous vous sera proposé par nos spécialistes habitat. Il permettra
de confirmer l’éligibilité à la caution, et de mettre en place l’assurance
emprunteur.
Cette assurance, obligatoire, peut vous être proposée par l’organisme
prêteur. La loi Lagarde vous autorise néanmoins à faire valoir une proposition
plus intéressante. La garantie indemnise le prêteur en cas de
décès, de perte totale et irréversible d’autonomie, ou en cas d’arrêt de
travail prolongé.
Un rendez-vous à la section vous sera conseillé : une saisie en direct de votre demande d’assurance
évite les délais liés aux échanges de courrier, et bien souvent un accord immédiat peut être donné.
Parfois, une étude approfondie par un médecin est nécessaire.
Dans un projet à long terme comme celui-ci, la MGEN est à vos côtés pour trouver des solutions,
apporter des réponses. Chaque section dispose de personnels formés, qui vous informeront et
vous conseilleront pour que la concrétisation de ce projet soit à
la hauteur des espoirs.
Plus d’informations :
www.mgen.fr, rubrique “les offres additionnelles”.
À la section du Cher :
Nelly Percheron - npercheron@mgen.fr
Prenez contact
avec votre section
départementale
pour rassembler
les pièces et nous
les faire parvenir
rapidement.
L’accompagnement de la MGEN dans votre
démarche est pluriel. Dans la phase de constitution
du dossier, un entretien préalable permet
de cerner vos besoins, d’évaluer les
réponses que la MGEN pourra apporter, et de
vous fournir la liste des pièces indispensables.
Lors du montage financier, un avis sur le poids
de celui-ci peut conduire à conseiller de revoir
un banquier. Il peut également s’avérer nécessaire
pour un conjoint hors éducation nationale
de souscrire un contrat d’assurance chômage
: il évite d’ajouter des soucis financiers
à une recherche d’emploi.
Pensez également à contacter les services sociaux de
l’employeur, pour l’aide à l’installation des personnels
(AIP), le prêt mobilité…
5

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Vie de la section
Votre centre de service
de BOURGES
Activités 2010
Accueil physique
6 800 personnes accueillies en 2010
rue FARADAY
Accueil téléphonique
Nos centres d’appels (à Bordeaux, Lyon, Paris et
Rennes) vous répondent au 36 76.
Nous avons traité à Bourges 1 425 transferts
d’appels pour des situations
complexes.
SERVICES :
Notre centre de traitement de la Verrière (Yvelines)
a payé pour le Cher :
v 12 525 635 € de prestations sécurité sociale
v 4 741 354 € de prestations mutualistes
Notre centre de Bourges instruit et paie les dossiers liés aux prestations
demandant un contact de proximité avec nos mutualistes :
v Orphelinat : 62 bénéficiaires pour un montant de 36 209 €
v Handicap : 72 bénéficiaires pour un montant de 23 867 €
v Dépendance : 52 bénéficiaires pour un montant de 18 095 €
v Prestation invalidité décès
v Frais funéraires : 79 règlements pour un montant de 60 100 €
v Allocations journalières, compléments de revenus : 48 dossiers pour un montant de
243 864 €
v Allocation d’invalidité : 48 bénéficiaires pour un montant de 130 632 €
v Service à domicile :
v Habitat : 165 contrats dont :
35 cautionnés
128 non cautionnés
10 contrats chômage
RAYONNEMENT :
Notre centre de service est
aussi un lieu d’accueil du
talent de nos mutualistes,
nous avons accueilli
10 expositions en 2010.
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Vie de la section
DÉVELOPPEMENT :
Notre centre de Bourges est chargé de contacter les nouveaux arrivants dans l’Éducation nationale.
Nous proposons aussi des services en plus de notre couverture santé et prévoyance :
v Un complément retraite : COREM
v Une assurance obsèques : SOLLICITUDES
En partenariat avec la MNT et la MGET, nous avons proposé une protection prévoyance, complément
de traitement à plus de 500 agents du Conseil Général du Cher
Le budget de notre centre de services
68 %
Charges personnel
Informatique dont sous-traitance et frais
12 %
1 %
6 %
7 %
2 %
2 %
2 %
Poste (téléphone + routage)
Consommations (eau+élect.) fournitures
Amortissement
Publication, missions, vie militante, transport
Entretien, assurances, impôts locaux
Redevance interne (loyer)
206 nouveaux
mutualistes
nous ont rejoints
en 2010
Nous organisons
des conférences
événements
pour informer nos
mutualistes
et participer
aux actions de
santé publique :
Des actions de prévention :
v 180 bilans de santé
v Dépistage de l’audition
7

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Vie mutualiste
LUTTER
CONTRE L’ISOLEMENT PROFESSIONNEL…
Rencontre avec Alain VERNET, Psychologue Clinicien
Les actions
“P.A.S.”
dans le Cher :
Un partenariat
entre l’Inspection
académique, la
section MGEN du
Cher, le CH
George Sand
pour :
* L’Espace
d’Accueil et
d’Écoute
* Le Groupe
d’Échanges et de
Réflexion.
En savoir plus :
Contacter
G MARY :
gmary18@mgen.fr
Qui êtes-vous Alain VERNET, pouvez-vous
vous présenter ?
Je suis psychologue hospitalier depuis 35 ans,
actuellement en poste au CH George SAND à
BOURGES. J’enseigne par ailleurs le droit médical
et l’éthique du soin à la faculté de médecine
de LIMOGES.
Je me suis toujours intéressé à l’animation des
groupes.
Le groupe “PAS” du Cher vous confie,
depuis janvier 2011, l’animation d’un
“groupe d’échanges et de réflexion”. En
deux mots, l’origine de cette action ?
Au cours des entretiens individuels dans le
cadre de l’Espace d’Accueil et d’Écoute où je
reçois, depuis 2 ans, les personnels qui en font
la demande, sont apparues des questions
récurrentes autour de
thèmes renvoyant à la
souffrance professionnelle.
(Stress au travail,
difficultés relationnelles,
sentiment de solitude,
sentiment de perte
d’identité professionnelle…).
Il nous a semblé intéressant
de rapprocher ces
professionnels qui ressentaient
un sentiment
d’abandon et d’isolement,
et de leur faire
exprimer ce sentiment de malaise dans la perspective
de mieux le maîtriser.
Quels objectifs, quelles concrétisations ?
Il ne s’agit pas d’un groupe de parole au sens
strict, qui demande d’avoir déjà fait un parcours
personnel pour évoquer ses propres difficultés,
mais d’un groupe centré sur la délivrance
d’informations. Elles constituent le support
à la discussion : chacun peut illustrer ce
qui est apporté, ou le contredire. L’objectif est
que chacun devienne aidant, et que son expérience
serve aux autres.
L’animation est donc à deux voix : moi-même
pour les questions d’ordre personnel & individuel,
et un “pédagogue” expérimenté désormais
sans lien avec l’Éducation nationale.
Chaque séance propose un thème de discussion.
À qui s’adresse ce groupe ?
Ce groupe fonctionne sur le mode du volontariat.
Toute personne se sentant intéressée par le
thème ou éprouvant un sentiment de difficulté
dans son exercice professionnel peut s’y inscrire.
Le conseil de participation peut également
être donné lors d’un entretien individuel
dans le cadre de l’espace d’accueil et d’écoute.
La participation à ce groupe est centrée sur les
difficultés professionnelles plus que sur les difficultés
personnelles, même s’il est évident que
des liens existent.
Qui peut participer ? Y a-t-il des conditions ?
Comment s’inscrire ?
Toute personne, qui en
fait la demande, quelle
que soit son activité professionnelle.
La participation
peut être strictement
anonyme (téléphoner
simplement au
02 48 24 67 00 pour inscription).
Les réunions se déroulent
au siège de la MGEN, par
conséquent en toute discrétion.
Elles durent de
1 h 30 à 2 heures, dans
un climat convivial.
Les conditions de participation : respect et
écoute de l’autre, de confidentialité sur ce qui
aura été dit. Il n’est pas obligatoire de s’y exprimer.
Au regard de votre expérience professionnelle,
vos premières observations ?
Les premières séances nous confirment dans
l’utilité de ce type d’intervention : l’expression
est riche, le climat participatif.
Votre conclusion, aujourd’hui ?
Nous devons poursuivre.
Le dispositif, deux animateurs, paraît important
pour les participants que nous avons rencontrés.
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Assurance maladie
COMPRENDRE SON DÉCOMPTE
Seule la colonne correspondant à la prise en charge par la Sécurité
sociale fait l’objet d’une retenue pour franchise ou participation forfaitaire.
Le montant Sécurité sociale réellement remboursé s’élève à 9,10 €.
Vous n’avez pas réglé le professionnel
de santé (tierspayant)
:
La franchise n’a pas été retenue
sur le paiement fait au professionnel
de santé.
Le montant n’est pas précédé du
signe « - ».
Il est comptabilisé dans votre
compteur personnel de franchises
ou participations forfaitaires dues.
Il sera récupéré sur un remboursement
ultérieur.
Vous avez réglé le professionnel
de santé :
La participation forfaitaire d’1 €
sur la consultation est déduite
immédiatement de votre remboursement
(le signe négatif indique la
retenue).
Sommes dues sur des soins antérieurs
(4 €)
(ex : 05.01.11 pharmacie : voir
décompte précédent).
Somme due (2 €) sur des soins
du même jour (pharmacie du
05.02.11).
Les récupérations sont appliquées
sur le remboursement Sécurité
sociale de la consultation.
Participation forfaitaire
(1 €)
due pour toute
consultation ou acte
d’un médecin généraliste
ou spécialiste.
Plafonnée : 4 € par
jour pour un même
professionnel de
santé.
Limitée à 50 € par an
et par personne.
Franchise médicale
due sur les médicaments,
les actes paramédicaux
(réalisés
par des infirmiers,
masseurs-kiné, orthophonistes,
orthoptistes,
pédicurespodologues).
0,50 € pour une
boîte de médicaments,
un acte paramédical.
2 € par transport
sanitaire.
Plafonds journaliers :
2 € par jour sur les
actes paramédicaux,
4 € sur les transports
sanitaires.
Limitée à 50 € par an
par personne.
Des questions régulièrement posées…
Tous les médicaments sont-ils concernés par la franchise ?
Oui, tous les médicaments remboursables, allopathiques, homéopathiques,
quel que soit leur contenant (boite, flacon ou préparation magistrale).
Une infirmière passe à mon domicile trois fois par jour et réalise plusieurs
actes à chaque fois. La franchise sera-t-elle multipliée par autant d’actes
et de passages ?
Non, le plafond sera alors appliqué, dans la limite de 2 € par jour.
Vous êtes internaute,
ayez le réflexe
Pour soutenir la Mgen dans
son engagement pour le développement
durable, recevez vos
décomptes par courriel dès le
traitement de votre dossier.
Rendez vous sur mgen.fr
L’abonnement s’effectue dans
la rubrique “espace personnel”.
Mon médecin me prescrit 15 séances de kiné. Aurai-je une franchise pour
chacunes d’elles ?
Oui, dans la limite de 2 € par jour pour un même professionnel de santé.
Je dois effectuer un aller-retour en transport sanitaire. Les deux voyages
seront-ils soumis à une franchise ?
Oui, deux franchises de 2 € seront retenues soit 4 € au total (plafond pour
une journée sur les transports sanitaires), que les deux voyages soient effectués
par le même transporteur ou non.
9

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Événement
Des enfants hors de l’école ?
Prévenir les “décrochages” scolaires
L’habitude est prise depuis quelques années : en partenariat avec l’Inspection académique,
une journée sur un thème lié à l’éducation est proposée aux personnels. La
matinée, sous forme d’ateliers, permet à des volontaires qui souhaitent approfondir
leurs connaissances d’échanger avec des spécialistes. L’après-midi, une table ronde ou
une conférence ouverte à tous propose le point de vue d’intervenants reconnus.
Cette année, la question du décrochage scolaire a
retenu notre attention. Grâce à la participation de
Bernard GERDE, co-fondateur de l’association La
Bouture à Grenoble, et enseignant au Collège Lycée Élitaire
Pour Tous (CLEPT), une structure d’accueil pour
raccrocher les adolescents à une formation, un point de
vue optimiste et enthousiaste a permis aux participants
de sortir des préjugés et d’envisager des solutions.
Un autre aspect, celui de la phobie scolaire, a été présenté
par l’équipe du Pôle Médico-Psychologique de l’Enfant et de
l’Adolescent de l’hôpital George Sand. Là aussi, une structure d’accueil
dédiée sert de relais entre l’école et de l’enfant.
À l’issue des travaux, et grâce à Atout Fruit, de jeunes autistes de
l’association Sésame autisme ont apporté un cocktail de réconfort
propice à la poursuite des discussions !
Pour la troisième fois,
un séjour en village vacances
se déroulera
du 11 au 17 septembre 2011
Pour les FAMILLES
de malades psychiques
accompagnées, ou non
de leur proche.
Dans un climat convivial, une belle nature, le séjour au sein
d’un petit groupe permet de trouver détente, loisirs, échanges
et réflexion (atelier Prospect°).
Nous sommes à votre disposition
pour tout renseignement
10
16 rue du Bois Guéret
18 110 FUSSY
Association R.E.P.I.T.
affiliée à l’UNAFAM
Tél. : 06 78 73 86 19
repit.unafam@gmail.com

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Mutualité
LA MENAUDIÈRE :
un établissement sanitaire mutualiste dynamique et accueillant
Ce centre de Soins de Suite et de Réadaptation comprend :
❍ 94 lits et 5 places d’hôpital de jour se répartissant en :
• 38 lits et 4 places de rééducation fonctionnelle,
• 20 lits et 1 place de réadaptation nutritionnelle,
• 36 lits de soins de suite polyvalents.
L’Éducation thérapeutique des patients diabétiques, désormais formalisée, est
reconnue par l’Agence Régionale de Santé.
Les patients sont accueillis pour les indications médicales
suivantes :
• Traumatologie, orthopédie complexe et neurologie.
• Rééducation simple accueillant (prothèses de hanche, traumatologie
légère).
• Diabète, obésité morbide, chirurgie digestive spécialisée, suivi
de dénutrition.
• Suites chirurgicales, médicales et hospitalières, affections cancéreuses.
CENTRE SSR LA MENAUDIÈRE
BP 30009 - 41401 MONTRICHARD CEDEX
Courriel : menaudiere@mgen.fr
Tél. : 02 54 71 18 00
Répondant aux orientations du Schéma Régional d’Organisation Sanitaire, l’établissement assure
des suites hospitalières pour de nombreux établissements de la région, en priorité du CHU de
Tours (30 %), du CH de Blois (20 %), de la Polyclinique de Blois (20 %) et du CH d’Amboise
(10 %). Certains patients entrent directement, pour la réadaptation nutritionnelle, sur dossier
médical argumenté, et dans le cas de maladies chroniques, orientés vers la réadaptation,
à l’exclusion de tout hébergement temporaire.
Les patients viennent en priorité de l’ensemble de la région Centre, et plus particulièrement
du Loir-et-Cher (56 %) et de l’Indre-et-Loire (30 %). Toutefois, les patients mutualistes
Mgen ne représentent que 10 % des personnes accueillies.
Le Centre de Soins de Suite et de Réadaptation de la Menaudière s’inscrit dans la démarche qualité
développée par la Haute Autorité en Santé. Il a été certifié sans réserve et sans recommandation
en 2009.
Vous et vos proches (mutualistes ou non)
avez des problèmes de santé
relevant de nos indications médicales ?
Demandez à séjourner dans notre établissement.
Vous trouverez des renseignements complémentaires sur les sites
www.mgen.fr (rubrique établissements) ou www.menaudiere.fr
11

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Enquête
CLIS2 : Les mains ont la parole
Rencontre avec Marie-Annick Bourguignon,
professeure des écoles à Bourges en CLIS2 à
l’école élémentaire Le Grand Meaulnes.
12
Qui êtes-vous, Marie-Annick Bourguignon ?
Enseignante depuis 27 ans, j’ai longtemps
effectué des décharges de maîtres formateurs,
ce qui m’a permis d’apprécier le travail en
équipe. Pour des raisons personnelles, j’ai été
amenée à m’intéresser à la déficience auditive
et à m’interroger sur l’accueil d’enfants sourds
dans une classe. J’ai alors commencé à apprendre
la langue des signes.
Ayant décidé de me spécialiser, j’ai intégré la
CLIS2 il y a 5 ans et je suis partie en formation
la première année.
Présentez-nous votre classe.
En CLIS2, nous accueillons des
enfants qui ne peuvent pas
suivre une scolarité ordinaire
car même appareillés ils ne
deviennent pas “entendants”.
Mes 7 élèves ont de 7 à 11 ans
et ils viennent de tout le
département.
Ils ont tous des niveaux différents
de surdité.
Mon objectif est d’amener les
élèves à un niveau de fin CM2
pour qu’ils puissent intégrer le
collège, ce qui est possible
avec une pédagogie adaptée,
dans la mesure où l’enfant n’a
pas de troubles associés
comme des troubles comportementaux.
Comme souvent la surdité est
détectée tardivement, les enfants prennent du
retard dans les apprentissages, ils restent donc
souvent dans la classe jusqu’à 12 ans.
Les élèves qui ne pourront pas aller en 6 e peuvent
être orientés en SEGPA ou dans un établissement
spécialisé pour enfants “signeurs”. Il
n’y a pas d’établissement de ce type dans notre
département.
CLIS : Classe pour l’Inclusion
Scolaire.
Clis1 : Classe destinée aux élèves en
situation de trouble des fonctions
cognitives ou de handicap mental.
Clis2 : Classe destinée aux élèves en
situation de trouble auditif.
Clis3 : Classe destinée aux élèves en
situation de handicap visuel.
Clis4 : Classe destinée aux élèves en
situation de handicap moteur.
Quelles sont les difficultés rencontrées par
un enseignant nouvellement nommé en
CLIS2 ?
La première difficulté est d’arriver à communiquer
avec les élèves. Je savais ce que je devais
enseigner mais je ne savais pas comment y parvenir.
Par exemple, je n’avais ni le vocabulaire,
ni la syntaxe en langue des signes pour pouvoir
échanger avec les élèves, surtout que certains
maîtrisaient déjà cette langue.
Une autre difficulté est d’ordre purement pédagogique
: comment faire passer des notions,
des concepts à des enfants, alors qu’ils ne possèdent
pas naturellement des acquis liés au
sens auditif ? De plus chaque élève a des
besoins particuliers, il faut donc s’adapter à
chaque cas.
La gestion du temps, la première année, est
également problématique, car il faut conjuguer
la prise en main de la classe et la formation.
Formation et pratique dans la classe sont complémentaires
pour surmonter ces difficultés.
Comment se passe l’intégration au sein de
l’école et quels sont vos partenaires ?
Les élèves de CLIS2 peuvent être intégrés dans
les classes dans pratiquement toutes les
matières sauf en lecture et en rédaction,
notamment car la langue des signes et la
langue française ont des structures différentes.
Par exemple, en langue des signes, le décor est
posé en premier donc on va présenter d’abord
les compléments. Le sujet et l’action ne viennent
qu’après.
La difficulté de l’intégration est d’arriver à coordonner
l’emploi du temps des classes et celui
de mes élèves. Cette année, ils sont intégrés en

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Enquête
sport et en
mathématiques
pour certains car
il n’y a pas eu
d’autres possibilités.
Ma classe et la
classe maternelle
bénéficient de la
présence d’une
AVS. Bien que
naturellement
plus présente
dans la classe des
petits, elle est
nécessaire pour
m’aider à animer
des activités et à
fabriquer des outils pédagogiques, ainsi que
pour accompagner des élèves pendant les intégrations
afin de reformuler les consignes.
Notre principal partenaire est le Service de
Soutien à l’Éducation Familiale et à
l’Intégration Scolaire (SSEFIS). Les élèves sont
tous pris en charge par le SSEFIS en orthophonie
ainsi qu’en langue des signes. Certains
selon les besoins, reçoivent une aide psychologique,
une rééducation en psychomotricité, ou
un suivi éducatif.
Ces prises en charge s’effectuent pendant le
temps de classe, l’emploi du temps est donc
très compliqué à élaborer car il y a des aller et
retour permanents. Sur 24 heures de classe
hebdomadaire, les élèves sont entre 17 heures
et 20 heures dans l’école.
Le transport en taxi est alors pris en charge par
le SSEFIS, tandis que celui du domicile à l’école
est financé par le Conseil Général.
De plus le professeur de langue des signes du
SSEFIS intervient dans l’école deux fois par
semaine pour aider à la compréhension avec
cette langue.
Vous évoquiez l’élaboration d’outils pédagogiques
spécifiques.
Oui, il faut construire beaucoup d’outils car les
enfants n’associent pas forcément ce qu’ils
voient et le concept qui va avec. Il faut donc
établir cette association par l’intermédiaire
d’images, de photos. De plus l’apprentissage
du français, nécessite l’utilisation de supports
ludiques avec des codes de couleur.
Afin de faire la transition entre la langue de
signes et le français écrit, nous utilisons des pictogrammes
: pour symboliser un mot, les
enfants vont inventer un pictogramme le plus
proche possible de la langue des signes.
Certains sites Internet sont également très intéressants
et nous utilisons très régulièrement ces
outils.
En conclusion…
Je tiens à préciser que mon métier ne
consiste pas à enseigner la langue des
signes, celle-ci n’étant pour moi qu’un
vecteur de communication nécessaire
dans mon travail pédagogique.
En raison de la multiplicité des tâches à
accomplir dans ce type de classe, la présence
de l’AVS est nécessaire.
Il est aussi indispensable de posséder dans
la classe des outils pédagogiques et informatiques
performants.
Ce choix professionnel, entrepris il y a 5
ans, me donne toute satisfaction et je
compte bien poursuivre dans cette voie.
J.-F. Chemineau-P. Selinguand
Il n’existe que deux
CLIS2 dans le
Cher : une classe
élémentaire et une
classe maternelle.
Ces deux classes
sont rattachées au
groupe scolaire Le
Grand Meaulnes à
Bourges. Elles
recrutent des
élèves sur tout le
département.
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Offre mutualiste
Conférence Santé et environnement
Plus de 500 personnes ont assisté mardi 29 mars,
à l’ENSI à la conférence “santé et environnement”.
Le professeur Dominique BELPOMME, cancérologue,
président de l’association pour la
recherche thérapeutique anticancéreuse (ARTAC)
était invité par les mutuelles de la
fonction publique et de nombreux
partenaires dont la caisse primaire
d’assurance maladie. Le nombre
important d’auditeurs montre à
quel point le lien entre l’environnement
et la santé est une forte
préoccupation pour tous.
Depuis plusieurs années, le professeur
BELPOMME alerte les pouvoirs
publics sur les dangers des produits
chimiques et de nombreux produits
de synthèse créés par l’homme.
D. BELPOMME est l’un des créateurs de l’appel de
Paris, qui fut en 2004, le porte-voix des scientifiques
pour déclencher une prise de conscience des élus et
du public sur les dangers des pesticides et des produits
entrant dans la composition des matériaux qui
nous entourent.
La MGEN qui porte ces conférences santé au sein de
la fonction publique depuis de nombreuses années
souhaitent par des débats citoyens susciter la prise
de conscience des enjeux sociétaux. D. BELPOMME
promeut l’ardente recherche d’une politique du
« principe de précaution » qui voudrait que raisonnablement
tout produit soit testé par des organismes
indépendants avant d’être proposé aux
consommateurs. Il faut que la santé des habitants
soit un élément déterminant dans le choix des énergies,
que le risque soit pesé et connu par tous…
Réconcilier la santé et l’environnement par une prise
de conscience citoyenne… Chacun doit être un
acteur éclairé.
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Quand le SAD fait école…
Les activités du Centre de Services du CHER sont
nombreuses, attestant de la relation de proximité
que la MGEN veut maintenir et surtout
développer avec ses adhérents. Cette volonté de
proximité implique une capacité de réaction
rapide, face à la demande des mutualistes et c’est
bien dans cet esprit que fonctionne le Service à
Domicile (SAD) à la MGEN : une équipe solide de
militants, en liaison étroite avec les salariés de la
Section, a permis de mettre en place un système
de fonctionnement qui commence à… “faire
école” !
Le système ? Il est simple : toute demande
de SAD est “personnalisée”, en ce sens que
chaque personne concernée reçoit (dans la
quasi-totalité des cas) la visite d’un correspondant
de la MGEN, afin de mieux
connaître la personne et surtout appréhender,
de façon précise, ses besoins.
La compétence et la réactivité des salariés
de la Section permettent de faire face aux situations
d’urgence et de traiter tous les dossiers dans des
délais très courts.
Chaque mois, la Commission SAD étudie et valide
les dossiers afin que la participation MGEN soit la
plus juste possible. C’est simple, c’est efficace, et
grâce à une forte implication de tous, on peut dire
que ça fonctionne bien.
Et ça commence à se savoir ! C’est ainsi qu’en fin
d’année dernière, la Section a été contactée
par 4 étudiantes de l’IUT de BOURGES, qui
préparent une licence de Gestion de la
Protection Sociale
Elles avaient entendu parler du SAD à la
MGEN, et voulaient, dans le cadre de leur
cursus, en savoir un peu plus. C’est une véritable
étude qu’elles ont réalisée, en procédant de
façon très pragmatique : après avoir rencontré plusieurs
correspondants de la MGEN, pour connaître
leurs motivations et savoir comment ils procédaient,
elles les ont accompagnés dans leurs visites aux
mutualistes, plongeant ainsi dans la réalité. Elles ont,
ainsi, pu connaître les problèmes, comprendre les
difficultés rencontrées par les différents acteurs et
surtout constater à quel point le SAD correspond
aux besoins des mutualistes, à cause des problèmes
liés à l’âge, ou en raison de situations ponctuelles
(maternité, maladie, accident, etc.).
Une fois leur enquête sur le terrain réalisée, Ophélie,
Pauline, Vanessa et Larisla, en ont fait une synthèse,
et, avant de présenter leur travail devant les professeurs
de l’IUT, elles sont venues le présenter à la
Commission SAD.
Pourquoi ne pas le dire ? Nous avons tous été
impressionnés par la qualité du
travail réalisé. Sérieux, investissement,
plongée dans la
réalité, volonté de connaître
et comprendre les règles de
ce service, mais aussi capacité
d’écoute, de remise en
question, ont été les éléments dominants
soulignés lors de la présentation de cette
étude. Tous les membres de la Commission ont
apprécié la qualité du travail réalisé, mais ce qui
nous a le plus frappés, c’est bien le comportement
et l’investissement de ces 4 étudiantes, intéressées
par la protection sociale et désireuses de s’investir
dans l’économie sociale.
Alors que la notion de solidarité est si souvent remise
en cause, leur attitude est plutôt réjouissante, non ?
Et puis, il faut bien le dire : leur passage dans notre
fonctionnement du SAD nous a amenés, nous aussi,
à nous interroger, à nous remettre en question, en
particulier sur le plan de notre propre formation. À
nous d’en tenir compte et MERCI à ces 4 étudiantes
pour le regard qu’elles ont posé sur le SAD.
Claude Foucher

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Prévention
Trois questions au docteur Cécile GRUEL
Médecin conseiller technique du Recteur de l’Académie d’Orléans-Tours
Quels sont vos missions et rôle auprès
des personnels et de l’institution :
En qualité de médecin conseiller technique du
Recteur, j’exerce une mission d’impulsion, de
coordination, d’évaluation de la politique de
santé définie aux plans national et académique
en direction des élèves et des personnels.
Dans l’Académie Orléans -Tours, je participe à
la politique de santé en faveur des personnels,
notamment :
• en recevant en entretien
individuel les personnels,
(en moyenne 450 à 500
entretiens par an), dans le
respect de la déontologie
médicale, pour conseils et
suivi des situations de
santé retentissant sur l’activité
professionnelle.
• en conseillant la Direction
des Ressources Humaines,
les chefs d’établissement,
les chefs de division de
gestion de personnels sur
la conduite à tenir
concernant des personnels
en difficultés de
santé.
• en proposant un avis au
Recteur sur les demandes
de mutation au titre du
handicap.
Quels risques professionnels spécifiques
aux enseignants reviennent le plus fréquemment
?
Les risques psychosociaux (stress, violences
externes et internes) apparaissent depuis plusieurs
années comme un risque professionnel
majeur, en lien avec des situations de travail
stressantes générant des troubles de santé psychique
et/ou physique et pouvant contribuer à
la survenue d’accident de travail. Cette situation
n’est pas le seul contexte d’exercice professionnel
touché par ce fléau, puisque cela
concerne l’ensemble du monde du travail.
Mais le métier d’enseignant, « plus beau métier
du monde » disait-on, n’est pas épargné.
Dans ce cadre, et pour faire bref sur une question
complexe où beaucoup est à dire, je citerai
Yves Clot, psychologue du travail au
CNAM : «… ce qui fait souffrir, ce n’est pas ce
qu’ils font mais ce qu’ils ne peuvent pas
faire »…
Parlez-nous de votre mission particulière
concernant les personnels porteurs
d’un handicap.
Dans l’Académie d’Orléans-Tours, j’exerce la
mission de correspondant handicap en lien
avec la Directrice des Ressources Humaines.
À ce titre, je participe :
• au recrutement sur
contrat des candidats
bénéficiant du statut de
travailleur handicapé
sollicitant un emploi
dans l’académie, en
qualité d’enseignants,
d’administratifs ou de
personnels de laboratoire,
• à l’accompagnement à
l’insertion professionnelle
des personnels
bénéficiant de l’obligation
d’emploi (RQTH :
Reconnaissance de la
Qualité de Travailleur
Handiapé, Carte d’invalidité…).
En 2009-2010, 95 personnels ont été reçus
pour l’étude de l’aménagement de leur poste
de travail.
Cette étude peut porter :
• sur la quotité horaire de travail, l’emploi du
temps, les horaires de travail. (concerne
50 % environ des situations),
• sur l’ergonomie du poste de travail : 1/4 des
demandes (outils bureautiques, fauteuils
ergonomiques, aides techniques pour déficients
auditifs, visuels…),
• le transport domicile-travail,
• la présence d’une tierce personne,
• l’appui dans le cadre des mutations.
Les demandes d’aménagement s’effectuent
par le biais d’un dossier, celui-ci étant instruit
médicalement et administrativement, pour
celles qui nécessitent la prise en charge financière
auprès du FIPHFP (Fonds pour l’Insertion
des Personnes Handicapées dans la Fonction
Publique).
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IMPRIMERIE CORBET 02 38 63 44 40. ZAC DES PROVINCES OLIVET. CE BULLETIN EST IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ.