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Offre mutualiste - MGEN

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Vie de la sectionCe qui singularise le Pôle est la place accordéeaux enseignements, à l’équipe enseignante. Noussommes intégrés au dispositif de soins, dans lerespect de nos missions. Nous travaillons ensemble.Cette “posture” féconde est issue de notrehistoire locale (cf. article ci-contre) constitue unespécificité départementale, promue dans lesannées 80, toujours soutenue par les décideursactuels : médecin responsable, direction du centrehospitalier, inspection académique du Cher.Les prises de contact sont subordonnées àl’accord du jeune, et de ses responsables légaux.Nos jeunes patients, qui viennent librementconsulter, bénéficient des droits du malade, dontle droit au respect de la vie privée. Nous sommesdirectement concernés et soumis au “secretmédical”.L’organisation pédagogique ?Beaucoup de travail pour notre équipe pédagogiquede 5 enseignants. Nous intervenons à tousniveaux, en tous lieux : chaque unité de soinbénéficie de la présence d’un enseignant de référencepar exemple. Entre autresmissions celui-ci assure le lienavec les établissements scolairesdu secteur.Dans ce contexte de soins,peut-on parler d’activitéspédagogiques ?Nous ne sommes pas des “psy”bis. Notre objectif est que lesjeunes apprennent. Noussommes d’abord des transmetteursde savoir.Nos interventions elles-mêmes sont très diverses :ce peut être l’aide à un élève du cours préparatoire,et à son enseignant, dans son école, ce peutêtre en groupe de remédiation, dans les locauxdu PMPEA, pour des jeunes réunis ponctuellement,ce peut être en unité de soins/études,visant la « rescolarisation » de jeunes en rupture.Elles sont toujours dépendantes du projet desoins. (nous participons aux réunions de synthèse).Notre pratique nous engage personnellement : lerapport que l’enseignant du pôle entretient luimêmeau savoir induit souvent les médiations :ma passion pour la littérature contemporaine meconduit à utiliser le roman comme vecteur desavoir, Philippe C s’adosse aux maths et à la géométrieainsi qu’aux mythes dans une approchethéorisée par S. Boimare.Nous ne pouvons éluder les questions du sens, dela dimension éthique de nos pratiques : « Qu’estcequi fait que je m’autorise à viser la modificationdu rapport au savoir de cet ado… »Devant les adolescents ou les enfants qui souffrent,il n’est pas aisé d’être exigeant, mais c’est,nous semble-t-il, la clef du respect mutuel.Comment solliciter les interventions dupôle ?Un coup de fil de la part du responsable légal suffit,pour une demande de consultation. (Certainsadolescents font parfois une demande spontanée.)Elle aura lieu ici, ou dans l’un de nos sitesdans le département. L’incitation à la démarchepeut émaner d’un praticien (médecin généraliste,pédiatre, médecin de santé scolaire) ou d’unenseignant. Mais la décision appartient en propreaux intéressés, qui peuvent retirer à tout momentce consentement aux soins.La première consultation pédo-psychiatrique,environ trois semaines plus tard, sera suivie d’unephase de bilans aboutissant éventuellement à un“projet de soins”. En 2009, 2100 enfants et adosont consulté au moins une fois, 840 ont été effectivementsuivis.Votre conclusionaujourd’hui…Je fais un métier passionnant.Notre place dans leservice confère autravail un réel intérêt,un sentimentd‘utilité. Notre présenceapporte unedimension essentielleaux actionspluridisciplinaires du Pôle.La pédopsychiatrie c’est de la prévention,d’abord. Les progrès sont, parfois, très rapidementperceptibles : 90 % des jeunes qui viennentconsulter ne reviennent pas. Sur le long terme, onatténue ce qui pourrait émerger à l’âge adulte.Les consultants sont, aussi, représentatifs desmalaises de la civilisation contemporaine, dessouffrances de la société. Ainsi les addictionsalcooliques chez les jeunes, ainsi les phénomènescroissants de refus scolaire, qui concernent tousles âges, et peuvent concerner aussi “les bonsélèves”.Chaque situation est singulière : un symptômeidentique, des entrées diverses. Pourtant nousressentons généralement une altération du liensocial, le “vivre ensemble” est interrogé. Onessaie de combler ce déficit du collectif, de restaurerces liens. D’où notre attachement à un servicepublic disponible pour tous, auquel nouscontribuons.Plus que jamais je me ressens Instituteur :« Celui qui institue de l’humanité dans l’homme »(Paul Valéry).2. Consulter notamment la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.3. Mise en place rentrée 2010.7


<strong>Offre</strong> <strong>mutualiste</strong>Prévention ? Prévention… Prévention !La santé, définie comme “un état complet de bien-être physique, mental et social, et [qui] neconsiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité 1 ”, n’est pas seulement uneaffaire de prise de médicaments ou d’opération chirurgicale.Chacun est acteur de prévention et peut tenter de limiter les risques, avant de faire appel au systèmecuratif. Depuis 2004, à Saint-Doulchard, l’Institut inter Régional pour la SAnté (IRSA) répondà cette mission de santé publique, en offrant la possibilité d’un bilan personnel de santé, un droitinscrit dans la loi depuis… 1945 !Le bilan de santéest gratuit,accessible à tousles assurés sociaux,une foistous les 5 ans.L’examen de santé : un acte de prévention!L’enjeu consiste à faire un état des lieux avec lepatient, puis une synthèse. Ainsi, il est possiblede discerner les facteurs de risques ou les facteursaggravant de la maladie, ce sur quoi onpeut agir individuellement, en comprenant sonintérêt à évoluer.La démarche est donc volontariste : après avoirrempli un questionnaire qui met en évidence lecontexte médico-social de l’individu, on effectueun prélèvement de sang et d’urine. Dansun deuxième temps, une batterie d’examensmédicaux (électrocardiogramme, biométrie,vision, audition,…) permet de rechercher cesfacteurs de risques. Enfin, lors d’un entretiende synthèse, un médecin apporte des conseilspour la mise en place d’activités susceptiblesde diminuer le risque, ou de maintenir un équilibre.Si nécessaire, il peut orienter vers un spécialiste,le médecin traitant…L’IRSA : la prévention pour tous !Créée en 1968, cette association de type loi1901 couvre trois régions (Normandie, Anjouet Centre) avec 11 centres. Dans le Cher, elleemploie 4 médecins, 5 infirmières et 3 personnelsadministratifs, dont l’activité principale estconstituée par le bilan de santé, prestationeffectuée pour la Caisse Primaire d’AssuranceMaladie. Et pour que cette proposition toucheles personnes en situation de précarité, ou lespersonnes dites prioritaires (retraités et jeunesde 16 à 25 ans), un travail en amont, avec lesorganismes publics, associations de terrain, ouacteurs institutionnels, construit la relationentre insertion et état de santé.C’est dire si l’IRSA va au devant des assurés !Ainsi, pour effectuer plus de 3 400 examens desanté par an, les équipes n’hésitent pas à sedéplacer à Vierzon, Aubigny, Sancergues, LaGuerche, Sancoins, ou Saint-Florent, à tenirune permanence au Prado, ou à investir desentreprises.Cela explique également son rôle de centre devaccination, confié par l’État depuis 2007. Rôleardu, évidemment, puisque nos sociétés ont“oublié” le risque lié à des maladies devenuesrares. Là encore, tout est fonction des facteursde risque, qui doivent être identifiés et précisés,pour garantir l’efficacité de la campagnede vaccination. Là aussi, tout est affaire de sensdes responsabilités de chacun : être vacciné,c’est ne pas risquer de transmettre un virus,inoffensif pour soi, mortel pour un bébé, parexemple…La prévention : une évidence à la <strong>MGEN</strong>La <strong>MGEN</strong>, mutuelle professionnelleet militante, véritablemouvement social,s’engage de manière activedans une politique de prévention,promouvant unedynamique de bien-êtrephysique, mental et social :bien dans sa tête, biendans son corps, dans unespace social solidaire. Au-delà d’une simpleprise en charge financière par le biais d’uneprestation, la <strong>MGEN</strong> a toujours eu pour ambitionde développer une politique de santé aubénéfice de ses adhérents et de se positionnercomme un acteur au sein du système de santéfrançais. Elle souhaite développer la préventiondans une logique d’accompagnement et deservice de proximité, pour dépasser la simpleintervention financière en curatif.Le rapprochement avec l’IRSA, ainsi devenuune évidence, se concrétise dans un premiertemps par la mise en œuvre d’un examen desanté dans les locaux de notre mutuelle. À titreexpérimental, les membres du club des retraitésde la <strong>MGEN</strong> ont été sollicités pour bénéficierde ce partenariat. Nous espérons étendreensuite cette proposition à d’autres populations…En effet, le mot d’ordre est toujours le même :il n’y a pas d’âge pour la prévention ; à toutâge, il existe des facteurs de risque et des élémentsde vigilance… pour vivre bien !81. Préambule à la constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé, 1946.


Assurance maladieLA CARTE VITALE 2, AVEC PHOTO,REMPLACE PROGRESSIVEMENTLA CARTE VITALE ACTUELLELes avantages :La carte Vitale 2 est plus :• personnelle (photo en couleur intégrée)• sécurisée• moderne (dispose d’une plus grande capacité de mémoire)Qui est concerné(e) ?Dans un premier temps, la diffusionprogressive de la nouvellecarte vitale concerne les jeunes quientrent dans leur 16 e année et lesassurés qui ont déclaré leur carteperdue, volée ou défectueuse.Dans un second temps, la diffusionde la nouvelle carte concernera lerenouvellement de toutes les cartesactuelles, en commençant par les plusanciennes (étalement sur 4 ans à partirde 2011).Comment l’obtenir ?Le renouvellement de votre carte est déjà prévu. A ce titre, vous n’avez aucune démarche à effectuer.Vous recevrez un formulaire pré-rempli “Ma nouvelle carte vitale” que vous devrez renvoyersigné au “Centre de Numération photo” en y joignant :• Votre photo couleur• La photocopie de votre pièce d’identitéLA CONVENTION MÉDICALEDepuis la création de la Sécurité sociale, l’Assurance Maladie négocie régulièrement avec les syndicatsmédicaux une convention qui fixe les bases de remboursements des frais médicaux.Les médecins libéraux acceptent d’exercer dans le cadre de la convention avec deux options (secteur1 ou secteur 2). Quelle que soit l’option choisie, la base de remboursement reste la même.Le secteur 1 : Les honoraires sont fixés par la convention médicale. Les médecins, en contre partiedu respect des tarifs de la Sécurité sociale, bénéficient de la prise en charge d’une partie deleurs cotisations sociales et retraite.Sauf exigences particulières du patient, ou non respect par ce dernier du parcours de soins(consultation sans passer en priorité par le médecin traitant pour les spécialités qui ne sont pas enaccès direct), ces médecins ne peuvent pas pratiquer de dépassements d’honoraires.Vitale 2, commeVitale 1, atteste devotre affiliation et devos droits àl’Assurance Maladie.De plus, elle contienttous les renseignementsnécessaires auremboursement desactes médicaux, soinset médicaments.Il reste toujours impératifde mettre régulièrementà jour votrecarte vitale à chaquechangement de votresituation (naissance,mariage, déménagement,prise encharge à 100 %,divorce, affectionlongue durée…).Conseil :consultez le site del’Assurance Maladiepour connaître le secteurd’activité d’unmédecin et les principauxtarifs qu’il pratique:www.ameli.fr(rubriqueAssurés/vous cherchezun professionnelde santé)L’affichage des tarifsest obligatoire ; la loiimpose un devis audelàde 70 €.Le secteur 2 : Les médecins peuvent pratiquer des honoraires libres, avec «tact et mesure». Cettenotion ne définit pas précisément le niveau autorisé du dépassement d’honoraires.Tout dépassement d’honoraires doit faire l’objet d’une information préalable du patient (exemple: affichage en salle d’attente du médecin secteur 2).Ce secteur a été créé en 1980.9


ÉvénementLA FÉE POCHETTE À LA <strong>MGEN</strong>Forts du succès de la collecte précédente, nous avons reconduit le partenariat avec l’ÉtablissementFrançais du Sang (EFS). Le 26 mai 2010, nos locaux ont donc accueilli pour la journée complète lecamion de don.Il va de soi qu’une telle démarche nécessite une longue préparationen amont : l’EFS est pris entre le manque criant de réserve en produitssanguins, et un souci de “rentabilité” des déplacements. Afinde satisfaire ce besoin d’un seuil minimal, et parce que nous pensonsque notre action n’a pas de sens si elle reste isolée, une commissionde travail a organisé ce moment pour qu’il soit un réel succès.Outre l’EFS, nous nous sommes doncrapprochés de la Mutuelle Nationale territoriale(MNT), dont les locaux sont voisinsdes nôtres, et surtout avec qui nouspartageons une proximité de valeur. Desjeunes bénévoles pour la promotion dudon du sang ont également participé augroupe de travail.Une longue prospection parmi nos adhérents,et au sein des entreprises alentours, a permis de collecter 58poches pour 60 personnes volontaires : un franc succès, encourageantnotre groupe de travail à poursuivre son action ! Grâce à l’inscriptionpréalable, il n’y a pas eu de saturation à déplorer.Qualitativement, c’est une population très variée qui s’est présentée ànos bureaux, représentant une vingtaine d’entreprises ou profession,avec près d’un tiers de primo donneurs, et 17 % de personnes émanant de l’Éducation nationale.Cette année, nous proposions une collation améliorée : une initiative unanimement appréciée parles donneurs……Que nous espérons partager avec encore plus de monde l’année prochaine !PRÉVENTION AIDE SUIVI 18Des difficultés professionnelles, personnelles ?Un psychologue cliniciendu Centre Médico-Psychologique George Sandpeut vous accompagnerEspace d’Accueil et d’ÉcouteCONFIDENTIEL sur rendez-vous au 02.48.24.67.00 GRATUIT1013, rue Faraday - BOURGESpour l’ensemble des personnels


<strong>Offre</strong> <strong>mutualiste</strong>ADOSEN PRÉVENTION SANTÉ <strong>MGEN</strong> :DU NOUVEAU EN 2010L’ADOSEN a changé de nom et mis fin à l’animation de ses structures départementales. Désormais,les comités de section <strong>MGEN</strong>, par les commissions départementales ADOSEN - Prévention Santé<strong>MGEN</strong>, engageront les actions réalisées jusqu’alors par les associations départementales. Le présidentnational, Christophe LAFOND, répond à nos questions :Pourquoi ces changements ?Christophe Lafond : Une organisationstructurelle s’essoufflant, unnombre d’adhérents et d’abonnésen baisse constante depuis plusieursannées, d’une part, l’arrêt des subventions(de fonctionnement ou ponctuelle) duministère de l’EN depuis 2005 d’autre part, ontconduit le Conseil d’Administration à engager cetterestructuration.L’expérience importante acquise par l’ADOSEN enmatière d’éducation à la santé et de préventionauprès des jeunes a amené le Conseil d’Administrationà maintenir le statut d’association, à modifier lefonctionnement, à se rapprocher de la politique desanté et des actions de prévention de la <strong>MGEN</strong>, et àrechercher des partenaires. Du point de vue structurel,on retrouve donc une association au niveau nationalet des commissions départementales regroupantdes militants <strong>MGEN</strong> et des militants ADOSEN.Ce changement a-t-il une incidence pour les adhérentsde l’ADOSEN, ceux qui reçoivent un appel àcotiser ?CL : Pour ces fidèles adhérents de l’association, rienne change. Ils contribuent, par leurs cotisations etleurs implications, à la bonne marche de l’associationet à la conduite des projets. Il en est de mêmepour les abonnés à notre revue. L’abonnement estindépendant de l’adhésion à l’association.Que devient l’action “promotion du don du sang”,action “phare” de l’ADOSEN ?CL : Historiquement, l’association s’est créée etdéveloppée pour promouvoir le don du sang. Par lasuite, elle a élargi son activité à d’autres thématiques,à tel point que l‘action première semblaitabandonnée. On peut rappeler ici l’engagement fortde l’association, tant au niveau national que danscertains départements aux côtés de l’EFS (ÉtablissementFrançais du Sang) et des associations de donneursde sang. En 2008, des documents d’informationet de sensibilisation ont été conçus et réalisés encommun. Les commissions départementales sontlégitimes pour redynamiser ce thème, si leurs membressouhaitent participer à des actions allant dansce sens.<strong>MGEN</strong> en concertation avecl’ADOSEN Prévention santé<strong>MGEN</strong>. Des thématiques pluriannuellessont privilégiées :la nutrition et l’activité physique,les addictions - alcool,tabac, drogues-, l’éducation sexuelle, les risquesenvironnementaux, professionnels, l’éducation àla citoyenneté (don du sang, don d’organe,1 er secours).Par ailleurs, nous encourageons les commissionsdépartementales à développer les partenariats avec,par exemple, la Mutualité Française de chaquerégion qui œuvre de belle façon en prévention, maisaussi avec des associations locales.Les limites identifiées à ce jour sont celles des compétenceshumaines et des moyens financiers. Unappel à projet est lancé chaque année, notre service“prévention promotion de la santé” peut aider sur leplan méthodologique. La commission nationale deprévention étudie les projets, qu’ils comportent ounon une demande de financement.Quelle est la légitimité aujourd’hui pour les commissionsdépartementales d’intervenir dans les établissementsscolaires alors que l’agrément ministériel étaitaccordé à l’ADOSEN ?CL : L’association a modifié ses statuts et son nom.L’agrément est toujours valable. Les commissionsdépartementales sont les échelons locaux de l’associationet devront se présenter ainsi. Elles sont donclégitimes pour intervenir en milieu scolaire.Comment s’établira l’articulation entre les commissionsdépartementales, émanations de la <strong>MGEN</strong> etl’ADOSEN, association nationale, indépendante ?CL : Les commissions départementales sont sous laresponsabilité du(de la) président(e) de section<strong>MGEN</strong>. Elles sont composées de militants animéspar la volonté d’œuvrer sur le champ de la prévention.Elles regroupent des membres des comités desection et des adhérents donateurs ADOSEN. Trèssouvent, les militants sont les mêmes ou se côtoientdepuis longtemps. Cela peut être aussi l’occasiond’accueillir dans cette commission des adhérents<strong>MGEN</strong>, des “donateurs” ADOSEN, intéressés par unprojet ou une action.L'INPES et la <strong>MGEN</strong>s'associentpour la promotionde la santéL'INPES et la <strong>MGEN</strong>ont signé, le 9 septembre2010, unaccord-cadre pourdes actions concertéesdans ledomaine de la promotionde la santéet de l'éducation àla santé.L'objectif est d'assurerla cohérence despolitiques et actionsde prévention del'INPES et de la<strong>MGEN</strong> et de rendrepossible un partaged'expertise.ADOSEN :AssociationDocumentationSanté pourl’ÉducationNationaleAssociation crééeen 1962 à l’initiativede la <strong>MGEN</strong>pour promouvoirle don du sang.L’ADOSEN estagréée par leMinistère del’Education nationalepour intervenirau sein des établissementsscolairespendant et horstemps scolaire.Les nouvelles commissions ont-elles un cadre défini ?Ont-elles la possibilité de s’engager dans des actionsinnovantes. Si oui, dans quelles limites ? Existe-t-ild’ores et déjà des axes d’orientations émergents ?CL : Les commissions départementales sont invitéesà œuvrer à partir des orientations définies par laLe chantier est vaste ; la prévention et la promotionde la “bonne santé” nécessitent de nombreuxmoyens et en premier lieu un fort engagementhumain.Contact : votre section départementale Mgen11


Vie militanteDroits de l’Enfant, où en sommes-nous ?MERCREDI 17 NOVEMBRE 2010 - de 9 h 15 à 12 heuresFaculté des sciences, rue Gaston-Berger à BourgesCONFÉRENCE DE JEAN-PIERRE ROSENCZVEIG,Président de DÉFENSE DES ENFANTS INTERNATIONAL-FRANCE,Président du tribunal pour enfants de BobignyEntrée libreAvec l'OCCE, il s'agit pour les enfants et les adolescents, au cœur de l'écoleet dans un projet de classe, de découvrir leurs droits et d'en devenir à lafois ambassadeurs et acteurs.Faire entrer les droits de l'enfant à l'école, c'est permettre à l’élève de s'ouvrirà l'estime de soi et des autres, à la citoyenneté, à la solidarité en actes.À l’occasion de la 9 e semaine “En connaissant nos droits, nous grandironsmieux”, l’OCCE invite Jean-Pierre Rosenczveig pour faire le point sur vingtannées d’existence de la Convention Internationale des Droits de l’Enfantet pour avancer des propositions pour l’avenir.« Ne devons-nous pas aborder la CIDE, non pas comme une liste de droits desenfants, mais comme un texte qui introduit une certaine vision de l’enfance etqui s’avère être un vrai projet de société. Elle pourrait même servir de base pourle “vivre ensemble” ».Jean-Pierre RosenczveigRando santé :Prévention et convivialité12Partis de la base de voile du lac d’Auron, plus de deux cents marcheurs ont profitéde l’agréable parcours de dix kilomètres proposé par la Mutualité Française Cher,en partenariat avec l’Assurance Maladie, la Fédération Française de Randonnée, leComité Départemental Olympique etSportif, ainsi que notre section <strong>MGEN</strong>.L’objectif principal de cette matinée du26 septembre était de sensibiliser lesparticipants à la nécessité de reprendreune activité physique afin de prévenirdes risques de maladie.Les randonneurs ont pu bénéficier deconseils, d’informations et de techniques d’échauffement,de musculation ou d’étirement, lors d’ateliersanimés par des professionnels.Les marcheurs <strong>MGEN</strong> ont ainsi eu l’occasion de pratiquer une activité “sportive” qui, tout au longdu chemin ou lors des ravitaillements, favorise la rencontre et l’échange.J.-F. CHEMINEAU


En brefUn petit séminaire…pour toutes les vocations !En 1842, Monseigneur du Pont décide de doter Bourges d'un petit séminaire édifié sur un terrainde 4,6 hectares alors en pleine campagne ; il ouvre ses portes en 1856. Le plus prestigieux desprofesseurs fut l'abbé Moreux, directeur de l'Observatoire, célèbre pour ses travaux d'astronomie.Le siècle et demi qui a passé lui a fait subirdes changements considérables, et manifestel’adaptation réussie d’un établissementréaménagé.De cette époque subsiste encore le parc,planté avec soin d'essences rares ; dansl'angle sud, les tombes des 2 premiersdirecteurs feront l'objet, dans le courant2010-2011, d'une rénovation complèteconfiée à une commission du patrimoine.Fermé en 1906 en raison de la séparationdes Églises et de l'État, il devient hôpital decampagne durant la guerre 14-18. Ce n'estqu'en 1929 qu'est créée la 1 re ÉcoleNationale Professionnelle en France, quicompte 6 professeurs, toutes demoiselles,et 78 élèves qui se répartissent entre lesspécialités art ménager, couture, secrétariatet aide-chimiste, spécialités qui ont peuchangé depuis. Le prix de pension “modéré” est fixé à 2 400 francs.En 1960, l'E.N.P. (c'est ainsi que les Berrichons l'appellent encore !) devientLycée Technique d'État et divers agrandissements ont été effectués à partir desannées 90.L'Établissement Jacques-Cœur (depuis 73), le plus important du département,est constitué de 2 lycées : 1 lycée d'enseignement général et technologique et1 lycée professionnel. L'effectif maximal a été de 2 050 élèves en 96-97, il encompte 1 690 aujourd'hui pour 280 adultes.Autour de la cour d'honneur, les arcades ont été mises en valeur avec la remiseà neuf de la cour et son illumination. Les 80 ans du lycée ont corresponduavec l'exceptionnelle rénovation de la chapelle de style néo-gothique ; au 1 erétage se trouve la maison des lycéens, aux 2 e et 3 e le CDI et au dernier, nichéeentre les vitraux, une splendide salle de conférences pouvant accueillir250 personnes.Liliane TRÉSORIERLes festivités• des conférences :“Comment devient-on Jacques Cœur ?”par Monsieur Jean-Yves Ribault“Théophile Moreux, du professeur au vulgarisateur scientifique”par Monsieur Pierre Durand“Darwin et l'évolution, vus de Bourges”par Monsieur Patrick Dorléans“L'étrange et merveilleux langage des géographes”par Monsieur Christophe Giraud• un rallye à l'intérieur du lycée intitulé “Jacques-Cœur dans tous ses états” pendantlequel 120 élèves se sont confrontés au cours d'une vingtaine d'épreuves• un grand cocktail dînatoire autour de 8 buffets avec un thème différent préparépar les élèves de la section hôtellerie agrémenté d'un défilé de modeassuré par les élèves de la section habillementUne visite lors des journées du patrimoine le samedi 18 septembre 2010 a eu lieu.Le lycée Jacques-Cœur prépare- aux bacs généraux Scientifique et Économiqueet Social et aux bacs technologiqueshôtellerie-restauration, métiers des Arts et dela mode, sciences et Technologies deLaboratoire, Sciences et Technologies de laSanté et du Social, Sciences et Technologiesde Gestion ;- aux BTS Assistant de Manager, Comptabilitéet gestion, Management des UnitésCommerciales, Négociation et RelationClients, Bio-analyses et Contrôles, ÉconomieSociale et Familiale, Hôtellerie, Matériaux souples;- aux BEP et Bac Pro en Hôtellerie restaurationet Métiers de la mode.S'ajoute à ces formations- une préparation aux concours IFSI (soins infirmiersd'état) et une 3 e année de préparationau DECESF (diplôme de conseillère en éducationsociale et familiale) ;- dans le cadre de la formation des adultes, lelycée accueille l'EEP (entreprise d'entraînementpédagogique) dont le rôle consiste àremettre dans la vie professionnelle desdemandeurs d'emploi grâce à la participationà une entreprise virtuelle ;- sans oublier les cercles culinaires qui permettent,à des passionnés de gastronomie, deperfectionner leur art.13


<strong>Offre</strong> <strong>mutualiste</strong>Libertés ?Inégalités...solidarité !Hervé D... , handicapé mental à 80% vitavec sa mère. Il a bénéficié de la prestation“HANDICAP” jusqu’à 60 ans. Arrivé à“l’âge de la retraite”, il va, maintenant,percevoir la prestation “DEPENDANCE”(avec toute sa vie une cotisation réduite),qui permettra son maintien à domiciledans de bonnes conditions.À la <strong>MGEN</strong>,le souci des autres est omniprésent…Destiné à une communauté professionnelle et culturelle qui a pour socle l'éducation, la recherche etla culture, notre projet <strong>mutualiste</strong> repose sur une éthique, un esprit de service public et une solidaritéefficace. Il s’appuie sur le militantisme de personnes bénévoles et l’efficacité de personnels qui onttoujours à cœur d’apporter des réponses satisfaisantes, adaptées aux situations qui se présentent.Pour l’ensemble de nos collègues, nous voulons que la Mutuelle demeure un véritable pôle de solidarité,un creuset d’unité par-delà les divergences ou divisions extérieures. Au sein de notre collectivité,nous partageons une même conception de la solidarité, bâtie sur des cotisations proportionnelles,des prestations uniformes et la certitude d’être garanti pour la vieentière ; solidarité entre les générations, solidarité entre malades et bien portants, solidaritéentre niveaux de revenus.Cette solidarité efficace s’exerce par la redistribution des cotisations à plus de 95 % enprestations et services, par la mise en place de structures <strong>mutualiste</strong>s compétentes auservice de l’adhérent, par l’effort de proximité, de qualité d’innovation de nos sectionsdépartementales et de nos établissements, qui sont aussi prestataires de services à traversle développement de partenariats.Concrètement, la <strong>MGEN</strong> a mis en place deux axes de solidarité envers ses adhérents :une déclinaison prestataire, et un accompagnement humain, qui fait de la <strong>MGEN</strong> un réseau social detout premier plan ! Tout est mis en œuvre pour qu’un <strong>mutualiste</strong> en difficulté soit accueilli, aidé,informé, accompagné.Mlle F..., originaire du Nord, a été nomméeà BOURGES. C’est son premier poste.L’administration tarde à régulariser sa situation,mais les frais d’installation sont là !Notre jeune collègue contacte la Sectiondépartementale, qui accorde un prêt socialde 1300 € (sans intérêt) remboursable en12 mensualités, ce qui débloque la situation.Les prestations de solidaritéAfin de répondre aux situationsde détresse urgentes et imprévues,la <strong>MGEN</strong> propose à sesadhérents un ensemble d’aideet de prêts. S’il ne s’agit ni depallier l’imprudence, ni de sesubstituer aux autres organismeslégitimement appelés àrésoudre ces difficultés, ces dispositifsveulent répondre à latrès grande majorité des situationsrencontrées par le <strong>mutualiste</strong>.Une commission départementale, composée duprésident, du directeur qui a instruit le dossier, etde <strong>mutualiste</strong>s élus au Comité de Section, examineles demandes et décide des réponses àapporter en fonction de critères objectifs et ausside la situation humainede nos <strong>mutualiste</strong>s :questions de santé,sociales ou familiales…En tout état de cause,tous les dossiers sontsuivis : la <strong>MGEN</strong> n’estpas un payeur aveugle !À savoir :Aide exceptionnelle :jusqu’à 1 000 €Prêt solidarité :jusqu’à 2000 €Prêt service : jusqu’à7 500 €Mais le rôle de la commission ne se borne pasuniquement à monter le plus vite possible undossier, tout comme l’aide matérielle apportéeau <strong>mutualiste</strong> dans le besoin ne peut constituer àelle seule qu’une partie de l’action solidaire<strong>MGEN</strong>. Le conseil, le soutien moral, l’attention,les contacts humains sont bien souvent plusimportants encore ; la confidentialité, la discrétionet une réelle rigueur sont parmi les qualitésessentielles mises en œuvre.14Le Service d’Aide à Domicile (SAD)En cas de maladie ou de perte d’autonomie temporairedes <strong>mutualiste</strong>s <strong>MGEN</strong> (membres participantset bénéficiaires), et afin de faciliter la vie dugroupe familial au domicile, la <strong>MGEN</strong> assure uneprestation de Service d'aide à domicile.Cette prestation prend la forme :• soit d’une aide pour l'accomplissement destâches ménagères par des organismes conventionnés<strong>MGEN</strong> ;• soit d’une aide pour l’accomplissement destâches ménagères, éducatives, morales et psychologiques,en cas de présence de jeunesenfants, par des organismes conventionnés<strong>MGEN</strong>.La participation <strong>MGEN</strong> au titre de l’aide à domicileconsiste en une participation forfaitaire quis’ajoute aux prestations de l’Education nationalepour les actifs.Dans le Cher, des conseils pratiques sont apportéspar la Section lors de l’étude de la demandede prise en charge. Des <strong>mutualiste</strong>s volontaires,correspondants sociaux formés à ce type de problèmes,en collaboration avec les personnels et ladirection rendent une visite amicale aux <strong>mutualiste</strong>s,afin de cerner au mieux les besoins.Ces correspondants de proximité, couvrant l’ensembledu territoire géographique de notredépartement, apportent de nombreux conseils,sur les associations de service à domicile, expli-


<strong>Offre</strong> <strong>mutualiste</strong>quent notre action, aident à la constitution dudossier, orientent vers la MDPH, le ConseilGénéral, pour étudier la possibilité de créer undossier d’Allocation pour Personne Âgée, interviennentauprès d’un Centre Local d'Informationet de Coordination en gérontologie, etc.Ils apportent surtout un soutien humain à noscollègues en difficulté.Une commission départementale composée deces correspondants sociaux se réunit chaquemois pour évoquer les situations, décider de lasuite du dossier étudié, mais aussi pour se former.En 2011, la participation Mgen, versée sousforme de Chèque Emploi Service Universel(CESU), sera augmentée pour passer de 4 € à 5 €par heure. Une aide sociale allant jusqu’à 5 € supplémentairespourra également être accordée surdes critères de revenus. Là aussi, notre souhait estd’aider tous les<strong>mutualiste</strong>s, en apportantun “plus” à ceuxqui ont des revenusplus faibles. À traversle SAD, c’est donctoute l’action socialeet la solidarité qui estillustrée. L’AssembléeGénérale de juillet2010 ne s’y est pastrompée, qui a voté lagénéralisation de cet accompagnement humaindes <strong>mutualiste</strong>s.L’aide ménagère : permet le maintien des personnes,âgées ou en activité, à leur domicile, en leur apportantl'aide nécessaire à la réalisation de leurs tâchesménagères.La travailleuse familiale : intervient chaque fois qu’unparent isolé avec des enfants à charge est dans l’incapacitéde faire face à ses tâches familiales pour unmotif d’ordre médical ou social. Elle peut intervenirauprès d’un ménage en cas de naissances multiples.Elle a un rôle social, elle assure à domicile des actionsménagères, éducatives, morales et psychologiques.Consciente que cette voiedoit être suivie plus avant, la<strong>MGEN</strong> se propose au cours del’année 2011 une réflexion defond sur l’action sociale dansson ensemble, qui déboucherasur des propositions devote à la prochaine AssembléeGénérale.La solidarité :une préoccupation permanenteD’autres chemins participent de ce même principe.La mise en place des réseaux PAS(Prévention Aide et Suivi) en est un autre exemple.L’accueil des personnels de l’éducation nationalequi le souhaitent par un écoutant professionnel,l’organisation de formations pour la gestiondu stress, sont autant de façons d’être présentsaux côtés du <strong>mutualiste</strong>.Le club des retraités, qui comptent près de 500membres dans le département, assure égalementun rôle social essentiel en apportant à chacundistraction, contact et activités. Des liens secréent, qui permettent un soutien, matériel oumoral sans faille, en particulier pour ceux quisont touchés par la maladie ou la solitude.À l’heure où la <strong>MGEN</strong> s’interroge sur la placedonnée à l’adhérent, alors que des raccourcishasardeux nous feraient croire que certainescatégories parmi nos <strong>mutualiste</strong>s sont privilégiées,pendant que d’aucuns pensent que leurscotisations augmentent davantage que d’autres,et que les jeunes s’imaginent qu’ils n’ont pasbesoin de mutuelle, nous devons remettre enavant nos valeurs fondatrices !La réponse est claire : la solidarité inter-générationnellepasseà la fois parune cotisationadaptée pourles moins de30 ans, ET lamise en œuvred’une prestationdépendanceinclusedans l’offre globale. Lasolidarité professionnelles’exprime par l’ouvertured’une complémentairesanté ET prévoyance pourtous, y compris les plusdémunis qui risquentd’être sinon de plus enplus nombreux à renonceraux soins, et ce grâceà un système contributifjuste !Certains croient que lamodernité est dans l’automatisationdes processus,dans la restriction descoûts de gestion, enexcluant le lien humainsupposé d’une autreépoque, ringard et coûteux!Au contraire, l’efficacité,la solidarité, la modernitésont dans le lien social.L’avenir du mouvement <strong>mutualiste</strong>est dans la conjugaison del’efficacité des processus de gestionavec le développement dela culture de proximité auxadhérents. L’investissement denos correspondants sociaux, auservice bénévole de nos collègues,et celui, efficace, de nossalariés, en est l’illustration.B. Rousseau - C. FoucherMadame B... est atteinte de la maladiede Parkinson. Son mari assume toutesles tâches liées à son état. Afin de le soulagerquelque peu, des membres duClub des Retraités de la <strong>MGEN</strong> organisent,chaque semaine (depuis plusieursannées) une permanence auprès de sonépouse. Cette action ne “coûte” rien àla <strong>MGEN</strong> (en termes d’argent), maisquel exemple de ... solidarité !Sur le site mgen.fr : découvrez à la rubrique “Solidarité”l’ensemble des action nationales et internationales menées par la <strong>MGEN</strong>15


IMPRIMERIE CORBET 02 38 63 44 40. ZAC DES PROVINCES OLIVET. CE BULLETIN EST IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ.

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