<strong>Offre</strong> <strong>mutualiste</strong>Prévention ? Prévention… Prévention !La santé, définie comme “un état complet de bien-être physique, mental et social, et [qui] neconsiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité 1 ”, n’est pas seulement uneaffaire de prise de médicaments ou d’opération chirurgicale.Chacun est acteur de prévention et peut tenter de limiter les risques, avant de faire appel au systèmecuratif. Depuis 2004, à Saint-Doulchard, l’Institut inter Régional pour la SAnté (IRSA) répondà cette mission de santé publique, en offrant la possibilité d’un bilan personnel de santé, un droitinscrit dans la loi depuis… 1945 !Le bilan de santéest gratuit,accessible à tousles assurés sociaux,une foistous les 5 ans.L’examen de santé : un acte de prévention!L’enjeu consiste à faire un état des lieux avec lepatient, puis une synthèse. Ainsi, il est possiblede discerner les facteurs de risques ou les facteursaggravant de la maladie, ce sur quoi onpeut agir individuellement, en comprenant sonintérêt à évoluer.La démarche est donc volontariste : après avoirrempli un questionnaire qui met en évidence lecontexte médico-social de l’individu, on effectueun prélèvement de sang et d’urine. Dansun deuxième temps, une batterie d’examensmédicaux (électrocardiogramme, biométrie,vision, audition,…) permet de rechercher cesfacteurs de risques. Enfin, lors d’un entretiende synthèse, un médecin apporte des conseilspour la mise en place d’activités susceptiblesde diminuer le risque, ou de maintenir un équilibre.Si nécessaire, il peut orienter vers un spécialiste,le médecin traitant…L’IRSA : la prévention pour tous !Créée en 1968, cette association de type loi1901 couvre trois régions (Normandie, Anjouet Centre) avec 11 centres. Dans le Cher, elleemploie 4 médecins, 5 infirmières et 3 personnelsadministratifs, dont l’activité principale estconstituée par le bilan de santé, prestationeffectuée pour la Caisse Primaire d’AssuranceMaladie. Et pour que cette proposition toucheles personnes en situation de précarité, ou lespersonnes dites prioritaires (retraités et jeunesde 16 à 25 ans), un travail en amont, avec lesorganismes publics, associations de terrain, ouacteurs institutionnels, construit la relationentre insertion et état de santé.C’est dire si l’IRSA va au devant des assurés !Ainsi, pour effectuer plus de 3 400 examens desanté par an, les équipes n’hésitent pas à sedéplacer à Vierzon, Aubigny, Sancergues, LaGuerche, Sancoins, ou Saint-Florent, à tenirune permanence au Prado, ou à investir desentreprises.Cela explique également son rôle de centre devaccination, confié par l’État depuis 2007. Rôleardu, évidemment, puisque nos sociétés ont“oublié” le risque lié à des maladies devenuesrares. Là encore, tout est fonction des facteursde risque, qui doivent être identifiés et précisés,pour garantir l’efficacité de la campagnede vaccination. Là aussi, tout est affaire de sensdes responsabilités de chacun : être vacciné,c’est ne pas risquer de transmettre un virus,inoffensif pour soi, mortel pour un bébé, parexemple…La prévention : une évidence à la <strong>MGEN</strong>La <strong>MGEN</strong>, mutuelle professionnelleet militante, véritablemouvement social,s’engage de manière activedans une politique de prévention,promouvant unedynamique de bien-êtrephysique, mental et social :bien dans sa tête, biendans son corps, dans unespace social solidaire. Au-delà d’une simpleprise en charge financière par le biais d’uneprestation, la <strong>MGEN</strong> a toujours eu pour ambitionde développer une politique de santé aubénéfice de ses adhérents et de se positionnercomme un acteur au sein du système de santéfrançais. Elle souhaite développer la préventiondans une logique d’accompagnement et deservice de proximité, pour dépasser la simpleintervention financière en curatif.Le rapprochement avec l’IRSA, ainsi devenuune évidence, se concrétise dans un premiertemps par la mise en œuvre d’un examen desanté dans les locaux de notre mutuelle. À titreexpérimental, les membres du club des retraitésde la <strong>MGEN</strong> ont été sollicités pour bénéficierde ce partenariat. Nous espérons étendreensuite cette proposition à d’autres populations…En effet, le mot d’ordre est toujours le même :il n’y a pas d’âge pour la prévention ; à toutâge, il existe des facteurs de risque et des élémentsde vigilance… pour vivre bien !81. Préambule à la constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé, 1946.
Assurance maladieLA CARTE VITALE 2, AVEC PHOTO,REMPLACE PROGRESSIVEMENTLA CARTE VITALE ACTUELLELes avantages :La carte Vitale 2 est plus :• personnelle (photo en couleur intégrée)• sécurisée• moderne (dispose d’une plus grande capacité de mémoire)Qui est concerné(e) ?Dans un premier temps, la diffusionprogressive de la nouvellecarte vitale concerne les jeunes quientrent dans leur 16 e année et lesassurés qui ont déclaré leur carteperdue, volée ou défectueuse.Dans un second temps, la diffusionde la nouvelle carte concernera lerenouvellement de toutes les cartesactuelles, en commençant par les plusanciennes (étalement sur 4 ans à partirde 2011).Comment l’obtenir ?Le renouvellement de votre carte est déjà prévu. A ce titre, vous n’avez aucune démarche à effectuer.Vous recevrez un formulaire pré-rempli “Ma nouvelle carte vitale” que vous devrez renvoyersigné au “Centre de Numération photo” en y joignant :• Votre photo couleur• La photocopie de votre pièce d’identitéLA CONVENTION MÉDICALEDepuis la création de la Sécurité sociale, l’Assurance Maladie négocie régulièrement avec les syndicatsmédicaux une convention qui fixe les bases de remboursements des frais médicaux.Les médecins libéraux acceptent d’exercer dans le cadre de la convention avec deux options (secteur1 ou secteur 2). Quelle que soit l’option choisie, la base de remboursement reste la même.Le secteur 1 : Les honoraires sont fixés par la convention médicale. Les médecins, en contre partiedu respect des tarifs de la Sécurité sociale, bénéficient de la prise en charge d’une partie deleurs cotisations sociales et retraite.Sauf exigences particulières du patient, ou non respect par ce dernier du parcours de soins(consultation sans passer en priorité par le médecin traitant pour les spécialités qui ne sont pas enaccès direct), ces médecins ne peuvent pas pratiquer de dépassements d’honoraires.Vitale 2, commeVitale 1, atteste devotre affiliation et devos droits àl’Assurance Maladie.De plus, elle contienttous les renseignementsnécessaires auremboursement desactes médicaux, soinset médicaments.Il reste toujours impératifde mettre régulièrementà jour votrecarte vitale à chaquechangement de votresituation (naissance,mariage, déménagement,prise encharge à 100 %,divorce, affectionlongue durée…).Conseil :consultez le site del’Assurance Maladiepour connaître le secteurd’activité d’unmédecin et les principauxtarifs qu’il pratique:www.ameli.fr(rubriqueAssurés/vous cherchezun professionnelde santé)L’affichage des tarifsest obligatoire ; la loiimpose un devis audelàde 70 €.Le secteur 2 : Les médecins peuvent pratiquer des honoraires libres, avec «tact et mesure». Cettenotion ne définit pas précisément le niveau autorisé du dépassement d’honoraires.Tout dépassement d’honoraires doit faire l’objet d’une information préalable du patient (exemple: affichage en salle d’attente du médecin secteur 2).Ce secteur a été créé en 1980.9