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S.E.D.L. DEPOLLUTION DU SITE F.B.I. - ANDREZIEUX-BOUTHEON (42) EVALUATION DETAILLEE DES RISQUES RESIDUELS Les substances polluantes potentiellement présentes sur le site sont donc : • les HAP et les phénols, • les hydrocarbures totaux, • l’arsenic, le chrome, le cuivre et le bore, • le mercure, • les cétones, les BTEX et les PCB, mais dans une moindre mesure du fait des quantités utilisées. Les zones sources identifiées au terme de l’étude historique sont les suivantes (cf. Figure 2) : • 1 - la zone de l’autoclave et des stockages enterrés est polluée sur toute la hauteur de la zone non saturée jusqu’au mur de la nappe (CCA et créosote), • 2 - la zone de stockage des bois traités est susceptible d’être polluée sur une profondeur inconnue (CCA et créosote), • 3 - la zone située à l’Ouest de la parqueterie est marquée par un remblai de terre polluée issue des excavations à proximité des stockages de sels (CCA et créosote), • 3b – les transformateurs au PCB situés, l’un à proximité de l’atelier mécanique et l’autre à proximité de la parqueterie, • plusieurs zones sont susceptibles d’être polluées car des activités à risque s’y sont exercées : o 4 - ateliers de mécaniques (au nord-est du site et à proximité des unités d’imprégnation), o 5 - zone du silo à copeaux (ancienne décharge des déchets de l’activité), o 6 - zone des bassins du château d’eau (ancien atelier de traitement des bois par trempage au mercure). 2.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE 2.3.1. LES SOLS Les sondages successifs réalisés sur le site (CETE en 1989, BRGM en 1992, SOGREAH en 1997 et 2000) ont permis d’établir le profil type des terrains : • 0 – 0,3 à 0,8 m : remblais graveleux de type 0 - 31,5 mm • 0,3 à 0,8 – 1 à 1,3 m : argile parfois sableuse brune • 1 à 1,3 – 11 à 12 m : sables et graviers d’altération du socle avec des galets, des passages schisteux et des passages plus limoneux • 11 à 12 – 19,5 à 20 m : argiles rouges briques de l’oligocène et argiles d’altération • 19,5 à 20 m socle de micaschistes et de gneiss. SOGREAH – BRC/ENV/NDT/10 0774 R5_V2 – JUIN 2004 PAGE 5
S.E.D.L. DEPOLLUTION DU SITE F.B.I. - ANDREZIEUX-BOUTHEON (42) EVALUATION DETAILLEE DES RISQUES RESIDUELS L’atelier mécanique dit « des palettes » a accueilli la plupart des activités de petite mécanique et d’entretien. Une cuve de gasoil y était également stockée. Des fuites au niveau de cette cuve ont conduit à la présence d’hydrocarbures dans les sols (TP23). Cette zone a donc fait l’objet de travaux de dépollution par désorption thermique sur 1 m d’épaisseur. Les excavations se sont arrêtées sur la couche argileuse superficielle, avant d’atteindre les sables sous-jacents. En effet la couche d’argile fait écran à la progression de la pollution. Aucune analyse supplémentaire n’a donc été réalisée en fond de fouille. En liaison avec les activités d’entretien, des solvants tels que les cétones, les BTEX et éventuellement des COHV 4 sont susceptibles d’être présents sur cette zone qui correspond à l’atelier principal du site et pour lequel l’activité s’est maintenue jusqu’à la fermeture du site. Il n’existe pas sur le site de piézomètre qui soit implanté à l’aval de cet atelier (écoulement des eaux souterraines vers le nord-ouest). Le milieu intégrateur des eaux souterraines ne peut donc être mis à profit pour contrôler l’impact de cette source potentielle. Par conséquent, seules des analyses de sol ont été réalisées, en trois points au niveau de l’ancien atelier. Les prélèvements ont été effectués vers 1 m de profondeur à l’aide d’une tarière à main, P24, P25, P26. Ils ont été conditionnés dans des flacons en verre brun et transportés au laboratoire Wessling en glacière à l’abri de la chaleur et de la lumière, pour analyse des teneurs en BTEX, Cétones et COHV. Les flacons ont été remplis de façon à réduire au maximum la quantité d’air. Les terrains rencontrés étaient propres et inodores. Les teneurs en BTEX, COHV et cétones sont toutes inférieures aux seuils de détection. Il n’y a donc pas traces de contamination au niveau de l’ancien atelier. 2.7.1.4.4. TRANSFORMATEURS AU PCB Les transformateurs au PCB ont été démantelés dans les règles de l’art. Aucune observation visuelle n’ait apparue suspecte. Par conséquent, les transformateurs PCB ne sont pas retenus comme source potentielle de pollution. De plus étant donné le recouvrement de surface du site, ces substances peu volatiles ne constituent pas une source d’exposition. 2.7.1.4.5. LE BORE DANS LES SOLS Le bore n’a pas fait l’objet d’analyses complémentaires en fond de fouille après les travaux de dépollution, pour deux raisons. D’une part les zones contaminées ont été excavées dans leur ensemble et jusqu’au niveau argileux (zone de traitement des bois et zone de remblais à l’Ouest de la parqueterie) et sur les autres zones, les teneurs initialement mesurées étaient faibles (teneurs maximales de 3,75 mg/kg mesurées dans la zone de stockage des bois traités). D’autre part le bore, très soluble a été lessivé des sols. De ce fait, les teneurs résiduelles dans les sols sont faibles. Nous ne proposons pas d’analyses supplémentaires pour le bore, lequel n’est pas volatil et ne constitue donc pas, du fait du recouvrement, une source d’exposition pour les cibles sur le site. 2.7.1.4.6. REMBLAIS SITUES A L’OUEST DE LA PARQUETERIE Les remblais situés à l’Ouest de la parqueterie étaient contaminés par les HAP (TP26 et TP27) et le chrome (S3). Ils ont été excavés sur 3,5 m de profondeur et traités par désorption thermique. Il n’y a pas de résultats d’analyses en fond de fouille. Il convient néanmoins de conclure sur la présence de source résiduelle de pollution. 4 L’étude historique n’a pas mis en évidence d’utilisation de COHV sur le site. Mais à la demande de l’INERIS, ils ont été recherchés en tant que solvants ayant pu être utilisés. SOGREAH – BRC/ENV/NDT/10 0774 R5_V2 – JUIN 2004 PAGE 16
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