b (42) - Robin des Bois
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S.E.D.L.<br />
DEPOLLUTION DU SITE F.B.I. - ANDREZIEUX-BOUTHEON (<strong>42</strong>)<br />
EVALUATION DETAILLEE DES RISQUES RESIDUELS<br />
L’atelier mécanique dit « <strong>des</strong> palettes » a accueilli la plupart <strong>des</strong> activités de petite mécanique<br />
et d’entretien. Une cuve de gasoil y était également stockée. Des fuites au niveau de cette cuve<br />
ont conduit à la présence d’hydrocarbures dans les sols (TP23). Cette zone a donc fait l’objet<br />
de travaux de dépollution par désorption thermique sur 1 m d’épaisseur. Les excavations se<br />
sont arrêtées sur la couche argileuse superficielle, avant d’atteindre les sables sous-jacents. En<br />
effet la couche d’argile fait écran à la progression de la pollution. Aucune analyse<br />
supplémentaire n’a donc été réalisée en fond de fouille.<br />
En liaison avec les activités d’entretien, <strong>des</strong> solvants tels que les cétones, les BTEX et<br />
éventuellement <strong>des</strong> COHV 4 sont susceptibles d’être présents sur cette zone qui correspond à<br />
l’atelier principal du site et pour lequel l’activité s’est maintenue jusqu’à la fermeture du site. Il<br />
n’existe pas sur le site de piézomètre qui soit implanté à l’aval de cet atelier (écoulement <strong>des</strong><br />
eaux souterraines vers le nord-ouest). Le milieu intégrateur <strong>des</strong> eaux souterraines ne peut donc<br />
être mis à profit pour contrôler l’impact de cette source potentielle. Par conséquent, seules <strong>des</strong><br />
analyses de sol ont été réalisées, en trois points au niveau de l’ancien atelier. Les prélèvements<br />
ont été effectués vers 1 m de profondeur à l’aide d’une tarière à main, P24, P25, P26. Ils ont été<br />
conditionnés dans <strong>des</strong> flacons en verre brun et transportés au laboratoire Wessling en glacière<br />
à l’abri de la chaleur et de la lumière, pour analyse <strong>des</strong> teneurs en BTEX, Cétones et COHV.<br />
Les flacons ont été remplis de façon à réduire au maximum la quantité d’air. Les terrains<br />
rencontrés étaient propres et inodores.<br />
Les teneurs en BTEX, COHV et cétones sont toutes inférieures aux seuils de détection. Il n’y a<br />
donc pas traces de contamination au niveau de l’ancien atelier.<br />
2.7.1.4.4. TRANSFORMATEURS AU PCB<br />
Les transformateurs au PCB ont été démantelés dans les règles de l’art. Aucune observation<br />
visuelle n’ait apparue suspecte. Par conséquent, les transformateurs PCB ne sont pas retenus<br />
comme source potentielle de pollution. De plus étant donné le recouvrement de surface du site,<br />
ces substances peu volatiles ne constituent pas une source d’exposition.<br />
2.7.1.4.5. LE BORE DANS LES SOLS<br />
Le bore n’a pas fait l’objet d’analyses complémentaires en fond de fouille après les travaux de<br />
dépollution, pour deux raisons. D’une part les zones contaminées ont été excavées dans leur<br />
ensemble et jusqu’au niveau argileux (zone de traitement <strong>des</strong> bois et zone de remblais à<br />
l’Ouest de la parqueterie) et sur les autres zones, les teneurs initialement mesurées étaient<br />
faibles (teneurs maximales de 3,75 mg/kg mesurées dans la zone de stockage <strong>des</strong> bois<br />
traités). D’autre part le bore, très soluble a été lessivé <strong>des</strong> sols. De ce fait, les teneurs<br />
résiduelles dans les sols sont faibles. Nous ne proposons pas d’analyses supplémentaires<br />
pour le bore, lequel n’est pas volatil et ne constitue donc pas, du fait du recouvrement, une<br />
source d’exposition pour les cibles sur le site.<br />
2.7.1.4.6. REMBLAIS SITUES A L’OUEST DE LA PARQUETERIE<br />
Les remblais situés à l’Ouest de la parqueterie étaient contaminés par les HAP (TP26 et TP27)<br />
et le chrome (S3). Ils ont été excavés sur 3,5 m de profondeur et traités par désorption<br />
thermique.<br />
Il n’y a pas de résultats d’analyses en fond de fouille. Il convient néanmoins de conclure sur la<br />
présence de source résiduelle de pollution.<br />
4<br />
L’étude historique n’a pas mis en évidence d’utilisation de COHV sur le site. Mais à la demande de l’INERIS, ils ont été recherchés en tant que<br />
solvants ayant pu être utilisés.<br />
SOGREAH – BRC/ENV/NDT/10 0774 R5_V2 – JUIN 2004 PAGE 16