b (42) - Robin des Bois

S.E.D.L.
DEPOLLUTION DU SITE F.B.I. - ANDREZIEUX-BOUTHEON (42)
EVALUATION DETAILLEE DES RISQUES RESIDUELS
6.1. LES SOLS
Les teneurs en hydrocarbures dans les sols sont très faibles. La teneur maximale en fond
de fouille est de 61 mg/kg au niveau de la zone résidentielle. Elle est partout inférieure au
bruit de fond, par conséquent les hydrocarbures ne seront donc pas considérés comme une
source de danger. De plus, il est à noter que ces substances sont faiblement volatiles et qu’il
n’y a donc pas d’exposition possible en raison du recouvrement du site.
Il en est de même pour les HAP et pour le benzo(a)pyrène dont les concentrations
maximales mesurées en fond de fouille sont respectivement de 4,8 et 0,55 mg/kg. Ces
teneurs résiduelles sont inférieures au bruit de fond géochimique, dans ce cas les HAP ne
représentent pas une source de danger pour la santé humaine, d’autant plus que les
composés recensés ne sont pas volatils (pas de naphtalène détecté). En revanche, il n’est
pas possible de conclure sur la zone de remblais située à l’ouest du site dans la mesure où il
n’y a pas eu de mesures en fond de fouille. Cette incertitude sera traitée à la fin du rapport.
Les teneurs en phénols , composés associés à la créosote sont toutes inférieures au seuil de
détection. Ils ne sont par conséquent pas pris en compte comme source de danger. De plus,
comme pour les deux composés précédents, les phénols ne représentent pas un enjeu
important en terme de risque sur le site, du fait de leur faible volatilité.
La présence de PCB dans les sols n’est pas suspectée. De plus ces composés sont peu
volatils et ne constituent donc pas un enjeu en terme de risque.
Les métaux présents sur le site, arsenic, chrome, cuivre, bore, mercure ne sont pas volatils.
Ils ne représentent donc pas d’enjeu en terme de risque du fait du recouvrement.
Il est rappelé que les COHV, les BTEX et les cétones n’ont été utilisés qu’en très faibles
quantités sur le site et que les investigations réalisées au niveau de la zone la plus sensible
(atelier mécanique dernièrement en activité) n’ont pas permis de détecter leur présence. Par
conséquent, ils ne sont pas retenus comme sources de pollution potentielles, ni comme
source de danger.
Il n’y a pas de substances volatiles détectées dans les sols à des teneurs supérieures au bruit
de fond et donc pas de sources potentielles de danger Les sols ne seront donc pas
considérés comme une source d’exposition dans le cadre de cette EDR (exception faite d’une
incertitude ponctuelle).
6.2. LES EAUX SOUTERRAINES
Les substances volatiles présentes dans les eaux détectées sont les HAP et les COHV. Les
hydrocarbures et les phénols ne sont plus détectés.
6.2.1. ZONE SCOLAIRE
6.2.1.1. CONCENTRATIONS MOYENNES
La qualité des eaux souterraines représentative de la zone scolaire correspond aux teneurs
mesurées en F6 (Cf. Figure 6), situé légèrement en amont de la zone. Les deux dernières
campagnes seront utilisées pour calculer une valeur moyenne des concentrations dans l’eau
puisqu’elles représentent l’état le plus récent des eaux de la nappe et que les analyses
n’ayant pas été réalisées par le même labo les substances recherchées ne sont pas les
mêmes. (Le point F7 est relativement éloigné de la zone et le point F4 est situé latéralement
par rapport à cette zone).
SOGREAH – BRC/ENV/NDT/10 0774 R5_V2 – JUIN 2004 PAGE 39