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LE CHOIX DE L’AJJ
Jaurès, ce jeune homme
Gilles Candar,
Président de la société
d’études jaurésiennes
et responsable
de l’édition des œuvres
de Jean Jaurès, sera le
10 novembre à Aubagne
pour une conférence
intitulée «Jaurès et le
pacifisme ».
On célèbre cette année le 150 ème anniversaire
de la naissance de Jean Jaurès.
Homme politique du siècle dernier,
dont la pensée est toujours d’actualité. Pour
Gilles Candar, «Jaurès reste un jeune, un éternel
étudiant, qui lit, discute et cherche. Il ne
s’enferme pas dans la vérité du moment et il
accepte la confrontation, il aime même être
un peu bousculé et se remettre en question. Il
explique, s’explique, ne craint pas d’aller, au
besoin, à contre-courant, mais respecte la
logique du suffrage universel, donc de la
démocratie. Celle-ci n’est pas pour lui une
simple technique, une contrainte à accepter,
mais la base même de son engagement
civique. Le but est de construire une
République civique, une nouvelle Athènes où
la beauté ne serait pas compromise par les
injustices et les inégalités.»
«La démocratie comme méthode, une gauche
ouverte, qui ne craint pas outre mesure la
confrontation populaire, qui la cherche et
l’assume, quitte à conserver son avis : on n’a
pas toujours raison tout le temps ni tout de
suite.»
Une culture qui permet de ne pas succomber à
la loi de l’instant, du «mensonge triomphant
qui passe». «Jaurès n’a pas toujours eu «raison»,
mais ses erreurs restent rattrapables, car
discutées et remises en question.»
Un idéal surtout : «Jaurès fait ce qu’il fait, avec
sérieux et application, mais son action politique
est animée par une vision générale de
l’homme et de la société» souligne Gilles
Candar. Et de citer le premier éditorial de Jean
Jaurès, le 18 avril 1904, dans le journal qu’il
vient de fonder, «L’Humanité» : «L’humanité
n’existe point encore ou elle existe à peine».
Le dirigeant socialiste va donc chercher à l’édifier
par l’enseignement, l’organisation de l’opinion,
les luttes sociales, l’élaboration de la loi au
Parlement, la gestion des collectivités locales…
sophie.pehaut-bourgeois@mairie-aubagne.com
Photo Marc Munari
Les nuits Flamenca aubagnaises
Nomades Kultur fête ses 10 ans. Tablao, bodega, et
Sevillane à la MJC. Concert Juan Carmona Sextet au
Comœdia.
Inutile de présenter le guitariste aubagnais. Il est l’un des plus créatifs de
la nouvelle génération flamenca. Il nous fait l’honneur d’être sur les
scènes aubagnaises deux jours d’affilée, pour nous transporter sur les
terres andalouses, à l’occasion des dix ans de Nomades Kultur. Le
6 novembre tout d’abord, avec le maintenant traditionnel Tablao
Flamenco à la MJC. Natalia del Palacio à la danse, José de la Negeta et
Paco Santiago au chant et Antonio Cortès à la guitare. Le lendemain au
Comœdia, avec un film retraçant les dix ans de la maison de production
qui introduira le concert du Juan Carmona Sextet.
LES CINÉMAS
Palace
08 92 68 01 31
Tarif réduit le mercredi
ainsi qu’aux séances
de 14h et 16h30
tous les jours,
week end compris.
Pagnol
08 92 68 81 13
Tarif réduit le mercredi
ainsi qu’aux séances
de 14h30 et 16h30
du lundi au vendredi,
sauf jours fériés.
www.aubagne.com/cinemas
L’AJJ n o 674 : du vendredi 6 au jeudi 19 novembre 2009