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Juillet 2013<br />
Page 2<br />
Une cellule de parachèvement<br />
robotisée<br />
La robotisation des opérations de parachèvement<br />
des pièces de forge, de fonderie<br />
et <strong>com</strong>posites apporte des gains de performance<br />
industrielle, contribue à la relocalisation<br />
des activités sur les territoires et réduit<br />
les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) des<br />
personnels d’atelier.<br />
La cellule de parachèvement mise au<br />
point par le Cetim, institut technologique<br />
labellisé Carnot, le CTIF, Centre Technique<br />
des Industries de la Fonderie (membre du<br />
Carnot ICEEL), un groupe d’industriels et<br />
Actemium, intégrateur de solutions pour la<br />
performance des sites industriels, permet aux<br />
entreprises de tester, grandeur nature, des<br />
solutions de parachèvement automatisées.<br />
Une aide de choix et un véritable banc d’essai<br />
avant investissement pour les PMI de la<br />
forge et de la fonderie.<br />
Le parachèvement des pièces de forge ou de<br />
fonderie est une opération à la fois pénible et<br />
délicate, pour laquelle les entreprises rencontrent<br />
des difficultés à recruter. Certes, des systèmes<br />
automatisés existent déjà depuis plusieurs<br />
années pour les productions en grandes<br />
séries <strong>com</strong>me l’automobile, mais il n’existait<br />
rien jusqu’à présent pour les PMI qui ont à<br />
faire face à des petites, voire de très petites<br />
séries. « La baisse des coûts des robots et leur<br />
plus grande facilité de programmation et d’utilisation<br />
a sensiblement changé la donne et<br />
beaucoup de dirigeants d’entreprises s’interrogent<br />
aujourd’hui sur l’opportunité d’une automatisation<br />
du parachèvement », explique<br />
Patrick Hairy, responsable de l’activité R&D<br />
Produit/Process fonderie au CTIF. D’où l’idée<br />
de créer une cellule de parachèvement dédiée<br />
aux petites séries afin de permettre aux industriels<br />
de tester différentes solutions et de<br />
conforter ainsi leur choix avant investissement.<br />
Réalisée par l’institut Carnot Cetim et le<br />
Centre technique des industries de la fonderie<br />
(CTIF), avec le concours d’un groupe d’industriels,<br />
forgerons et fondeurs, un intégrateur de<br />
solutions globales, Actemim, et le soutien du<br />
fonds F2I, la cellule robotisée de parachèvement<br />
est aujourd’hui opérationnelle.<br />
Conçue autour d’un robot, elle peut-être utilisée<br />
pour des opérations de parachèvement<br />
(sciage, ébardage, meulage) sur des alliages<br />
ferreux (fonte, acier) ou non ferreux (aluminium,<br />
alliages cuivreux et également <strong>com</strong>posites).<br />
Utilisable dans deux configurations,<br />
«pièces portées» ou «outils portés», elle<br />
accepte des pièces d’une masse jusqu’à<br />
L’ABEILLE<br />
58 rue d’Alsace - 88000 EPINAL<br />
Directeur de Publication : Alain THIRION<br />
Rédaction et Publicité : Nelly MENANT<br />
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Réalisation et Impression :<br />
Les Imprimeries Flash & Fricotel<br />
58, rue d'Alsace - 88000 EPINAL<br />
Tél. 03 29 29 12 12<br />
Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation,<br />
qu’elle soit<br />
intégrale ou partielle, quelqu’en soit le procédé, le support ou le média, est<br />
strictement interdite sans l’autorisation de L’ABEILLE, sauf dans les cas<br />
prévus par l’article L. 122-5 du code de la propriété intellectuelle.<br />
500 kg et d’un volume important (1m x 1 m<br />
x0.5 m). Suivant la pièce, le robot, doté d’un<br />
palpeur mécanique, peut recaler si besoin ses<br />
trajectoires sur l’ensemble de la pièce (balançage<br />
global) ou sur des zones particulières afin<br />
de tenir <strong>com</strong>pte des variations dimensionnelles<br />
d’une pièce à l’autre. Outre la parachèvement,<br />
la plateforme permet de réaliser des<br />
opérations de pré-usinage (surfaçage local,<br />
pré-perçage etc..)), ce qui accroît davantage la<br />
valeur la valeur ajoutée des opérations. Un<br />
module de calcul de coûts et de rentabilité est<br />
intégré.<br />
N.B. – A la croisée de la recherche et de l’industrie,<br />
le Cetim institut technologique labellisé<br />
Carnot, est le centre d’expertise mécanique<br />
français. Outil R&D de près de 7000<br />
entreprise mécaniciennes, il <strong>com</strong>pte 700 personnes<br />
dont plus de 2/3 d’ingénieurs et techniciens,<br />
pour un CA de 100 M euros. Ses capacités<br />
d’intervention industrielle s’étendent également<br />
à l’international, notamment dans les<br />
régions francophones.<br />
Un nouveau Président à la<br />
tête de Micronora<br />
Le salon international des microtechniques<br />
Micronora a un nouveau président. Thierry<br />
Bisiaux a remplacé Michel Goetz, qui assurait<br />
cette fonction depuis 13 ans. Ce dernier a largement<br />
contribué à l’essor de la manifestation,<br />
qui est désormais devenue le rendez-vous<br />
incontournable de toute une profession.<br />
Elu lors de la dernière Assemblée Générale<br />
de l’association Micronora, le nouveau président<br />
dirige la société bisontine Cryla. Cette<br />
société conçoit et réalise des <strong>com</strong>posants et<br />
sous-ensembles microtechniques destinés<br />
notamment à l’aéronautique, la défense, le<br />
médical et le luxe. Thierry Bisiaux est également<br />
à la tête de Cryla Développement, spécialisée<br />
dans le développement de tous types<br />
de pièces plastique.<br />
A noter : La prochaine édition du salon<br />
Micronora se tiendra du 23 au 26 septembre<br />
2014, au Parc Micropolis de Besançon.<br />
(www.micronora.<strong>com</strong>).<br />
Rendez-vous avec Sistep-<br />
Midest 2013<br />
ment professionnel marocain dédié à la<br />
sous-traitance industrielle et aux machines,<br />
équipements et services pour l’industrie. Ce<br />
salon se positionne <strong>com</strong>me le rendez-vous<br />
industriel majeur au Maroc, dont la situation<br />
géographique stratégique permet d’attirer des<br />
professionnels du Maghreb, d’Europe et de<br />
l’Afrique. Il présentera une offre globale en six<br />
secteurs majeurs pour permettre aux visiteurs<br />
nationaux et étrangers de trouver toutes les<br />
réponses à leurs besoins : machines-outils,<br />
tôlerie, électronique, services, plasturgie et<br />
sous-traitance industrielle.<br />
Pour mémoire, l’édition 2012 réunissait 191<br />
exposants issus d’une quinzaine de pays, sur<br />
6000 m 2 d’exposition. Parmi eux figuraient de<br />
nombreux leaders mondiaux, <strong>com</strong>me EDF,<br />
Bosch Siemens, ThyssenKrupp, Samsung,<br />
SNECMA, Bombardier, Thales, Continental<br />
Automotive, Messier Bugatti… La présence<br />
étrangère était particulièrement importante,<br />
60 % étant originaires de nations autres que le<br />
Maroc : l’Algérie, l’Allemagne, la Belgique, la<br />
Chine, les Emirats Arabes Unis, l’Espagne, la<br />
France, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, la<br />
Pologne, le Portugal, la Tunisie et la Turquie.<br />
Qu’ils soient présents sur un pavillon ou en<br />
individuel, ils ont dressé un constat globalement<br />
très positif de leur participation et ont<br />
également profité de l'occasion pour rechercher<br />
des partenaires locaux ainsi que des<br />
agents et des distributeurs. (www.sistepmidest.<strong>com</strong>)<br />
Réélu à la présidence du<br />
Symop<br />
En mai 2013, Jean-Camille Uring a été<br />
réélu à la présidence du Symop, pour un<br />
deuxième mandat de deux ans. Né de sa<br />
vison, la<br />
d é m a r c h e<br />
«Productivez<br />
!» - «réindust<br />
r i a l i s e z<br />
grâce aux<br />
machines et<br />
technologies<br />
de production»<br />
- a<br />
d’ores et déjà<br />
contribué à<br />
faire du<br />
Symop, au<br />
nom de la<br />
profession,<br />
un interlocuteur<br />
reconnu<br />
et force de<br />
propositions.<br />
Aujourd’hui, il s’agit de poursuivre l’intense<br />
réflexion conduite avec les pouvoirs publics<br />
afin de mettre en ?uvre des dispositifs<br />
concrets, à l’instar de Robot Start PME. Des<br />
dispositifs propices à favoriser l’investissement<br />
productif pour une dynamique de l’industrie<br />
française.<br />
Jean-Camille Uring a 62 ans. Diplômé de<br />
l’école Centrale de Paris, il a <strong>com</strong>mencé sa<br />
carrière au sein du groupe Fives en 1975.<br />
Aujourd’hui, il est membre du directoire de ce<br />
groupe implanté dans près de 30 pays.<br />
Sistep-Midest se tiendra à l’Office des<br />
Foires et Expositions de Casablanca (OFEC)<br />
– du 11 au 14 décemebre 2013. C’est l’événe-