FCBA_RA2013

SISBAT :
RISQUE SISMIQUE ET MAISON AVEC TOITURES
EN CHARPENTES INDUSTRIALISÉES EN BOIS
2013
Depuis octobre 2010, la France dispose d’une réglementation
parasismique impliquant que le pourcentage
de zones sismiques en France métropolitaine
passe de 14 % à 60 %.
Dans ce contexte, l’objectif de SISBAT est d’améliorer
la connaissance scientifique du comportement
global de l’habitat individuel avec toitures
en charpentes industrielles en bois pour les configurations
suivantes : toitures à combles perdus et
combles habitables à deux pans dont le système de
stabilisation continu est constitué de contreventements
et d’anti flambements.
D’un point de vue scientifique, SISBAT a permis (via les travaux de trois thèses) des avancées significatives
sur le développement de modèles numériques dynamiques non linéaires et sur les protocoles expérimentaux
pour les essais sismiques.
D’un point de vue technique, SISBAT a montré que les toitures, telles qu’elles doivent être conçues aujourd’hui,
supportent le séisme représentatif des zones sismiques en France métropolitaine et dans les DOM, sans effondrement,
ni chute de tuiles. L’ancrage de la toiture sur les murs est primordial : on préconise que chaque pied
de ferme soit ancré.
L’étape suivante sera d’exploiter les résultats afin
de retenir un ensemble d’hypothèses permettant de
dimensionner, de façon optimale, différentes configurations
de fermettes en zone sismique selon les
règles Eurocode 8 applicables en France.
SISBAT est un projet de recherche industrielle
coordonné par FCBA.
Le partenariat correspond à une collaboration avec :
– les laboratoires de recherche que sont le
LaMI de l’Institut Pascal, le 3SR de l’Université
de Joseph Fournier, le LMT de l’ENS de
Cachan et l’Université de Shizuoka,
– les centres techniques et scientifiques que
sont le CEA, le BRGM, le CSTB, le CTMNC et
FCBA,
– les professionnels que sont la société MiTek,
la société SIMPSON Strong-Tie, le syndicat
professionnel SCIBO, la société IMERYS toiture
et la société Bouyer-Leroux Structure.
Le projet a bénéficié du soutien financier de
l’ANR et du CODIFAB et d’une labellisation du
Pôle Risques.
RAPPORT ANNUEL | FCBA 2013 47