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Les cendres de charbon et les phosphogypses - Robin des Bois

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Stockage provisoire <strong>de</strong> <strong>cendres</strong> humidifiées<br />

Localisation :<br />

A proximité du piège à fioul <strong>de</strong> la centrale thermique, à l’Est du site.<br />

Description :<br />

Il s’agit d’une aire <strong>de</strong> stockage sur sol bétonné <strong>de</strong>stinée aux <strong>cendres</strong> en attente <strong>de</strong> valorisation. Elle<br />

est entourée <strong>de</strong> murs <strong>et</strong> équipée <strong>de</strong> rampes d’aspersion. L’arrêté préfectoral prescrit une hauteur<br />

maximum <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> 5 m.<br />

Tonnage estimé :<br />

Une quantité maximum <strong>de</strong> 20.000 t est autorisée.<br />

Encadrement réglementaire :<br />

L’arrêté préfectoral du 7 novembre 2005 « imposant à E.D.F <strong>de</strong>s prescriptions complémentaires<br />

concernant l’exploitation <strong>de</strong> sa centrale thermique <strong>de</strong> la Maxe » classe ce stockage dans la rubrique<br />

167.b, ém<strong>et</strong> <strong>de</strong>s prescriptions techniques <strong>et</strong> <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l’impact sur <strong>les</strong> eaux souterraines, <strong>et</strong><br />

dispose que <strong>les</strong> <strong>cendres</strong> ne doivent pas y séjourner plus d’un an. Un registre <strong>de</strong>s quantités<br />

journalières admises <strong>et</strong> évacuées pour valorisation doit être tenu.<br />

Suivi environnemental :<br />

Analyses <strong>de</strong>s eaux souterraines sur <strong>de</strong>ux piézomètres <strong>et</strong> l’un ou l’autre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux forages<br />

d’alimentation en eau <strong>de</strong> process <strong>de</strong> la centrale:<br />

- bore, arsenic, sélénium, molybdène, sulfates <strong>et</strong> chlorures trimestriellement ;<br />

- strontium, sodium <strong>et</strong> potassium semestriellement.<br />

Impact :<br />

En 2007, <strong>les</strong> analyses montrent que du bore <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’arsenic sont relargués dans la nappe phréatique<br />

en aval du parc à <strong>cendres</strong> humidifiées à <strong>de</strong>s teneurs dépassant <strong>les</strong> valeurs limites pour <strong>les</strong> eaux<br />

<strong>de</strong>stinées à la consommation humaine. Sans atteindre c<strong>et</strong>te limite, le strontium <strong>et</strong> le molybdène<br />

marquent également la nappe.<br />

Parc <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> <strong>cendres</strong> calciques<br />

Localisation :<br />

Dans l’enceinte <strong>de</strong> la centrale thermique, à l’Est du parc <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s hydrocarbures.<br />

Description :<br />

<strong>Les</strong> <strong>cendres</strong> calciques produites pendant <strong>les</strong> essais <strong>de</strong> désulfuration ont été stockées dans un parc<br />

d’une capacité totale <strong>de</strong> 9000 t construit en 1994. Entouré par un merlon <strong>de</strong> terre végétale d’une<br />

hauteur maximum <strong>de</strong> 4,5 m, son fond a été étanchéifié par une couche <strong>de</strong> bentonite (1,5 cm) entre<br />

<strong>de</strong>ux géotexti<strong>les</strong>, recouverte d’une couche <strong>de</strong> drainage (environ 40 cm), d’une couche <strong>de</strong> géotextile<br />

anti-contaminant (environ 4 cm), <strong>et</strong> d’une protection mécanique en remblais compactés (environ 30<br />

cm). Ce parc est maintenant utilisé comme stockage-tampon <strong>de</strong>s boues du piège à hydrocarbures,<br />

qui y sont décantées avant leur évacuation en CET 2. <strong>Les</strong> eaux <strong>de</strong> percolation sont collectées dans<br />

une fosse <strong>de</strong> relevage, puis évacuées vers le canal <strong>de</strong> rej<strong>et</strong> dans la Moselle.<br />

Superficie :<br />

3730 m²<br />

Encadrement réglementaire :<br />

Arrêté préfectoral du 27 mai 1993 « portant autorisation temporaire à la centrale EDF <strong>de</strong> LA MAXE<br />

pour exploiter un stockage <strong>de</strong> <strong>cendres</strong> volantes provenant d’essais <strong>de</strong> désulfuration <strong>de</strong>s fumées<br />

émanant <strong>de</strong> ses chaudières ».<br />

Suivi environnemental :<br />

Eaux souterraines : sulfates (trimestriellement) sur trois piézomètres.<br />

________________________________________________________________________________<br />

Radioactivité Naturelle Technologiquement Renforcée - <strong>Robin</strong> <strong>de</strong>s <strong>Bois</strong>/ASN. Janvier 2009 - 103/216

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