Les cendres de charbon et les phosphogypses - Robin des Bois
Les cendres de charbon et les phosphogypses - Robin des Bois
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Une exploitation <strong>de</strong>s schistes <strong>charbon</strong>neux épandus sur l’ancien carreau a été pratiquée entre 1983<br />
<strong>et</strong> 1986 <strong>et</strong> <strong>les</strong> excavations laissées par l’enlèvement <strong>de</strong>s schistes ont été comblées par 200.000 t <strong>de</strong><br />
mâchefers d’UIOM. L’usine d’incinération présente sur la zone est connue pour être problématique.<br />
L’Etablissement Public Foncier Nord-Pas <strong>de</strong> Calais a procédé à la requalification <strong>de</strong> 40 ha. 143.000<br />
plants forestiers <strong>et</strong> 210 arbres à tiges ont été plantés <strong>et</strong> 117.000 m2 ont été enherbés. Dans ce<br />
cadre, un plan d’eau pouvant servir <strong>de</strong> « bassin tampon » a été réalisé <strong>et</strong> une partie <strong>de</strong>s terrains, en<br />
particulier la zone ayant servi <strong>de</strong> décharge pour l’usine d’incinération, ont été recouverts d’une<br />
couche d’argile. Le site est interdit au public, étant inclus dans le périmètre Seveso <strong>de</strong> l’usine<br />
CRODA, mais il n’est pas clôturé.<br />
Le <strong>Bois</strong> <strong>de</strong> Lapunoy, classé Zone d’Intérêt Communautaire pour <strong>les</strong> Oiseaux (ZICO) est à environ<br />
1,5 km à vol d’oiseaux.<br />
Impact <strong>et</strong> suivi environnemental :<br />
Le site est pollué par <strong>de</strong>s hydrocarbures, <strong>de</strong>s goudrons. La nappe superficielle est polluée par <strong>de</strong>s<br />
sulfates, du sodium, <strong>de</strong>s chlorures, du potassium, <strong>de</strong> l’ammonium <strong>et</strong> <strong>de</strong>s phénols. Une étu<strong>de</strong><br />
d’impact <strong>de</strong>s <strong>cendres</strong> <strong>et</strong> mâchefers sur <strong>les</strong> eaux superficiel<strong>les</strong> <strong>et</strong> souterraines a été réalisée fin 1992<br />
ainsi qu’un diagnostic approfondi en 1996 ; ces documents ne nous ont pas été communiqués. L’<br />
Etu<strong>de</strong> Simplifiée <strong>de</strong>s Risques a conclu à la nécessité <strong>de</strong> surveiller le site. Un réseau <strong>de</strong> piézomètres<br />
a été mis en place <strong>et</strong> <strong>les</strong> mesures ont donné lieu à une servitu<strong>de</strong> d’utilité publique pour contrôler<br />
l’utilisation future du site.<br />
Sources :<br />
- Fiche BASIAS NPC6205170<br />
- Fiche BASIAS NPC6205107<br />
- Fiche BASOL 62-7<br />
- S3PI Artois<br />
- Visite <strong>de</strong> site<br />
- Le bilan <strong>de</strong>s friches <strong>de</strong> l’EPF 1991-2004<br />
- Société Industrielle <strong>et</strong> Commerciale <strong>de</strong>s Charbonnages/ SICCA, « Schistes <strong>et</strong> <strong>cendres</strong> <strong>de</strong>s Charbonnages<br />
<strong>de</strong> France », décembre 1976.<br />
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Radioactivité Naturelle Technologiquement Renforcée - <strong>Robin</strong> <strong>de</strong>s <strong>Bois</strong>/ASN. Janvier 2009 - 22/216