Un atelier de traction de la SNCB modernise ses vérins avec ...

Schneidermagazine - n° 43 - Décembre 2009
Wim Van Belle (Schneider Electric)
Jean Chalon
(Schneider Electric)
La deuxième phase de l’installation
La deuxième phase de l’installation de la station
polaire s’est parfaitement déroulée et une
troisième phase est en cours actuellement. Deux
ingénieurs de Schneider Electric, Jean Chalon et
Wim Van Belle, seront à nouveau en mission au
Pôle Sud. Le premier y passera dix semaines et
le second sept semaines. La deuxième phase, de
novembre 2008 à février 2009, était consacrée à
l’intégration des différentes technologies.
Les sources d’énergie et le traitement
de l’eau
Les sources d’énergies de la station sont
constituées de 9 éoliennes de 6 kW chacune,
de l’énergie solaire captée par des cellules
photovoltaïques intégrées (15 kW) et Standalone
(43 kW), d’éléments solaires actifs pour
la production d’eau chaude et de générateurs
diesel pour le backup. Des éléments d’isolation
thermique rendent la station tout à fait similaire
à une demeure passive. Le traitement de l’eau
fait appel à l’action de bactéries maintenues
à température constante et qui permettent de
recycler les liquides de la station. La neige est
recueillie sur le toit du bâtiment et fondue en vue
de son utilisation au niveau domestique avant
d’entrer dans le circuit de recyclage.
Le réseau électrique
Wim Van Belle explique : « Le facteur le plus
difficile rencontré lors du montage du réseau
électrique de la station, était la sécurité. En cas
de problème, l’évacuation hors du Pôle Sud d’un
membre de l’équipe, exige de 4 jours à deux
semaines ! C’est pourquoi chaque circuit est
protégé par des disjoncteurs différentiels. Il est
également possible de privilégier l’alimentation
électrique de l’infirmerie en cas de nécessité.
Comme la glace est parfaitement isolante, il n’est
pas possible de réaliser de prise de terre autre
que flottante. D’où l’obligation des protections
différentielles. Le degré d’humidité inférieur à
10% amène des problèmes d’électricité statique
dont il faut tenir compte. On a établi dans le
sol, un maillage afin de réaliser une surface
équipotentielle. Le courant de court-circuit a
été limité à 300 A pendant 100 ms avec des
convertisseurs statiques afin d’obtenir une
stratégie de protection adaptée : de nombreux
départs mais limités en intensité. »
Une gestion délicate et complexe
Wim Van Belle poursuit : « On s’est rendu
compte que les besoins énergétiques avaient
été calculés de manière très drastiques. Avec
pour conséquence l’obligation d’installer une
gestion ultra performante de l’énergie. Chaque
« action-demande » bénéficie d’un classement
au niveau priorité et cela conduit à la régulation
des consommations. L’élaboration des circuits a
été confiée aux ingénieurs de Schneider Electric
qui ont fait appel aux équipements
d’automatisation disponibles dans les catalogues
de Schneider Electric. En veillant à utiliser du
matériel éprouvé et garanti pour fonctionner
dans des conditions extrêmes (vents violents et
température de -40°C), un dysfonctionnement
pouvant entraîner des problèmes majeurs.
Micro-grid et Smart-grid
Les Micro-grids sont des applications de gestion
de l’énergie constitués d’équipements standards,
qui se trouvent habituellement sur le marché. Ils
limitent généralement la puissance de la charge
à 3 fois la puissance produite. Dans le cas de la
station polaire, cela ne rencontre pas les besoins
car la limite de 3 fois est insuffisante. Le Smartgrid
fait un appel supplémentaire à l’automate
programmable pour la gestion de l’énergie.
L’automate programmable peut parfaitement être
programmé pour des applications de gestion de
l’énergie qui permettent de gérer une puissance
de consommation installée qui est égale à 10 fois
la puissance produite.
En bref
Schneider Electric
collabore très
activement à la mise
en place de la station
polaire, Princess
Elisabeth Antarctica
Schneider Electric
assure la gestion
de l’énergie de la
station (distribution
de l’énergie,
automatisation et
supervision) dans des
conditions climatiques
extrêmes
La deuxième phase du
montage, de novembre
2008 à février 2009,
était consacrée à
l’intégration des
différentes technologies
L’élaboration des
circuits électriques
a été confi ée aux
ingénieurs de
Schneider Electric
qui ont fait appel
aux équipements
d’automatisation
disponibles dans
les catalogues de
Schneider Electric
17