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Tolérance aux pannes dans les graphes distants et circulants

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SETIT2005<br />

<br />

Figure 9. Cycle hamiltonien <strong>dans</strong> le cas r+2< d ≤r+2<br />

2. Cas 2 : n < 6r-6.<br />

2.1. d≤r-1,<br />

2.1.1. d est pair <strong>et</strong><br />

(n-d-2≥2r+2) <strong>et</strong>( n-d-2 mod r+1 est pair) :<br />

Dans ce cas, <strong>les</strong> conditions du Lemme 2 sont réunies<br />

pour trouver un cycle hamiltonein.<br />

(n-d-2≥3r+2) <strong>et</strong>( n-d-2 mod r+1 est impair) :<br />

Les conditions du Lemme 2 (cas 2) sont vérifiées pour<br />

tracer un cycle hamiltonien<br />

2.1.2. (d est impair) <strong>et</strong> ( n-d-2≥4r-2d+1)<br />

On a r+1 somm<strong>et</strong>s entre 1 <strong>et</strong> r+1 qui est un nombre<br />

impair puisque r est pair. Et comme d est impair alors<br />

le nombre de somm<strong>et</strong>s de j+1 à r est pair. Par symétrie<br />

on a la même chose pour <strong>les</strong> somm<strong>et</strong>s entre n-1 <strong>et</strong> n-<br />

r+j.<br />

On construit le cycle < 1, 2, …, i-1, n-r+j-1, n-r+j-<br />

2, …, r+2, r+1, 1>. Les somm<strong>et</strong>s hors cycle qui sont<br />

entre j+1 <strong>et</strong> r (nombre pair de somm<strong>et</strong>s) seront insérés<br />

<strong>dans</strong> le cycle entre j+1+r <strong>et</strong> 2r. De même pour <strong>les</strong><br />

somm<strong>et</strong>s entre n-1 <strong>et</strong> n-r+j. Ils seront insérés entre n-<br />

r-1 <strong>et</strong> n-2r+j <strong>et</strong> le cycle hamiltonien sera construit.<br />

Pour assurer la construction d’un cycle<br />

hamiltonien <strong>dans</strong> ce cas il suffit, que n ≥ 4r-2 car ∀ 1≤<br />

d ≤r-1, 2r≤n-2r+j <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux parties hors cyc<strong>les</strong> seront<br />

toujours insérées <strong>dans</strong> le cycle. Dans le cas où d =1 on<br />

aura un maximum de somm<strong>et</strong>s entre j+1 <strong>et</strong> r égal à r-2<br />

somm<strong>et</strong>s car j=2 donc n-r+j-1=n-r+1. Pour pouvoir<br />

insérer ces somm<strong>et</strong>s il faut que 2r≤n-2r+2 n ≥ 4r-2.<br />

2.2. (r≤ d≤ 2r+2) <strong>et</strong> (n-d-2 ≥ 3r+2) <strong>et</strong> (d mod r+1<br />

est pair)<br />

On construit un cycle hamiltonien <strong>dans</strong> le sous<br />

graphe constitué des somm<strong>et</strong>s de d. Ce graphe est un<br />

graphe distant qui contient un bloc de r+1 somm<strong>et</strong>s<br />

plus un nombre pair de somm<strong>et</strong>s qui seront insérés<br />

<strong>dans</strong> le bloc pour construire un cycle hamiltonien.<br />

Pour le sous graphe constitué des somm<strong>et</strong>s de la<br />

partie n-d-r, on applique le Lemme 2 <strong>et</strong> on construit un<br />

cycle hamiltonien. Dans le bloc 1 de ce cycle on<br />

n’utilise que des arêtes de type (i, i+1) jusqu’à ce que<br />

on arrive au somm<strong>et</strong> r. Dans la construction de cycle<br />

de graphe distant, l’arête (1, 2) appartient toujours au<br />

cycle. Donc, pour joindre <strong>les</strong> deux cyc<strong>les</strong> de <strong>graphes</strong><br />

C n (1, r) –{0, j}, on coupe l’arête (1, 2) de premier<br />

cycle <strong>et</strong> on relie ses somm<strong>et</strong>s à leurs voisins<br />

(n-r+1, n-r+2) qui constituent une arête de deuxième<br />

cycle. On obtient ainsi un cycle hamiltonien.<br />

2.2.1. ( n≥ 5r-3 ) <strong>et</strong> (d mod r+1) est impair<br />

Dans l’ensemble des somm<strong>et</strong>s de la partie d on<br />

arrive toujours à trouver une chaîne hamiltonienne<br />

entre le somm<strong>et</strong> 1 <strong>et</strong> le somm<strong>et</strong> r.<br />

Le voisin de somm<strong>et</strong> r est 2r qui appartient à la<br />

partie n-d-2 <strong>et</strong> le voisin de 1 est n-r+1. On trace le<br />

cycle comportant <strong>les</strong> somm<strong>et</strong>s de la chaîne<br />

hamiltonienne <strong>et</strong> <strong>les</strong> somm<strong>et</strong>s allant de 2r jusqu’à n-<br />

r+1.<br />

Les somm<strong>et</strong>s qui n’appartiennent pas au cycle sont<br />

de j+1 à 2r-1 d’une part, <strong>et</strong> de n-1 à n-r+2 d’autre part.<br />

Sachant que <strong>les</strong> deux parties constituent un nombre<br />

pair de somm<strong>et</strong>s, pour <strong>les</strong> insérer <strong>dans</strong> le cycle, il faut<br />

que 2r-1+r ≤ n-r+2-r n ≥ 5r-3.<br />

2.3. (2r+2≤ d≤ 3r+2) <strong>et</strong> (d mod r+1 est pair) <strong>et</strong> (nd-2≥3r+2).<br />

Puisque (2r+2≥ d) <strong>et</strong> (d mod r+1 est pair) on peut<br />

facilement appliquer le Lemme 2 <strong>et</strong> on construit un<br />

cycle hamiltonien. La construction des blocs<br />

commence à partir du somm<strong>et</strong> 1.<br />

Pour la partie n-d-2 qui est supérieure à 3r+2 on<br />

applique le Lemme 2 pour construire un cycle<br />

hamiltonien en commençant la construction des blocs<br />

à partir du dernier somm<strong>et</strong> du graphe qui est le<br />

somm<strong>et</strong> n-1.<br />

Les deux parties sont reliées facilement en coupant<br />

l’arête (1, 2) qui appartient toujours au cycle car, en<br />

appliquant le Lemme 2, la chaîne correspondant à P est<br />

vide, donc la chaîne appartient au<br />

cycle. De même, pour la chaîne <br />

elle appartient au cycle construit <strong>dans</strong> la partie n-d-2.<br />

On coupe donc l’arête (1, 2) <strong>dans</strong> le premier cycle<br />

<strong>et</strong> l’arête (n-r+1, n-r+2) <strong>dans</strong> le deuxième cycle. On<br />

relie <strong>les</strong> somm<strong>et</strong>s adjacents (1, n-r+1) <strong>et</strong> (2, n-r+2) <strong>et</strong><br />

le cycle hamiltonien sera construit.<br />

Conclusion<br />

Dans c<strong>et</strong> article nous avons étudié le plongement<br />

d’un cycle hamiltonien <strong>dans</strong> deux classes de <strong>graphes</strong><br />

qui sont <strong>les</strong> <strong>graphes</strong> <strong>distants</strong> Hn(1, 2, r) <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>graphes</strong><br />

<strong>circulants</strong> Cn(1, r).<br />

Pour <strong>les</strong> <strong>graphes</strong> <strong>distants</strong> Hn(1, 2, r), nous avons<br />

montré qu’un cycle hamiltonien est plongeable en

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