Le témoignage du Code théodosien - Institut des Sources Chrétiennes

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C. Lepelley, Université de Paris X-Nanterre, Les obligations municipales
(munera publica) pesant sur les fils de curiales : le témoignage d’une lettre
de Nebridius, correspondant de saint Augustin.
A. Di Mauro Todini, Université de Calabre, La défense de l’orthodoxie
dans la législation religieuse de Théodose le Grand.
A. Cococcia, Université « La Sapienza » de Rome, La législation sur
l’apostasie dans le Code Théodosien.
C. Dagens, Évêque d’Angoulême, Foi chrétienne en Dieu et pouvoir
politique, de l’empire chrétien à la république laïque.
Em p i r e c h r é t i e n e t Ég l i s e
a u x iv e e t v e s i è c l e s :
Intégration ou « concordat » ?
Le témoignage du Co d e t h é o d o s i e n
Ac t e s d u
Co l l o q u e i n t e r nat i o na l
(lyo n , 6, 7 e t 8 o c to b r e 2005)
édités par Jean-Noël Gu i n o t
et François Ri c h ar d
Ouvage publié avec le concours
du Conseil Régional Rhône-Alpes
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Souscrit à l’ouvrage (environ 500 p.)
au prix de 50 € + frais de port France (3,77 € pour un volume)
hors France (5,50 € pour un volume)
nombre d’exemplaire (s) : ....................
Joint le règlement, soit un total de ................... €
par chèque établi, pour les Éditions du Cerf, à l’ordre de
« Association des Amis de Sources Chrétiennes »
Date : ...................... Signature : ..................................
à renvoyer avant le 15 janvier 2008,
date de la clôture de la souscription
Quand en 312, à la surprise générale, Constantin s’est déclaré chrétien,
il n’existait encore, et pour cause, aucun modèle de l’empereur chrétien,
ni, du côté de l’Église, aucune théologie politique approfondie. Les relations
entre pouvoir impérial chrétien et Église se nouèrent dans l’empirisme, ce
qui les rend d’autant plus intéressantes à observer, car les principes qui les
régulent sont plus sous-jacents et implicites que conscients et délibérés.
Une grande donnée commandait tout : en reconnaissant qu’ils procèdaient
tous les deux du Dieu chrétien, le pouvoir impérial et l’Église trouvaient
en lui leur solide principe d’union. De ce fait leur rapprochement fut
plus qu’une simple juxtaposition dans une neutralité bienveillante : le pouvoir
romain ne se contenta pas de reconnaître l’Église, il la reçut avec égards.
De ces relations, un témoignage direct et, chose exceptionnelle dans
nos sources religieuses, émanant non pas de l’Église mais du pouvoir romain,
est fourni par les lois religieuses du Code Théodosien. Elles situent l’Église
dans l’empire, lui fixent sa place, lui assurent des privilèges, lui imposent
aussi en contre-partie, un certain contrôle impérial, statuent enfin sur les
autres religions. Ainsi se dessina la genèse de l’union du trône et de l’autel
qui fut pour des siècles une donnée cardinale de l’histoire de l’Occident,
le cadre dans lequel « nous sommes devenus chrétiens » (Paul Ve y n e). Le
colloque de Lyon s’est consacré, à partir de divers exemples, à l’analyse de
cette genèse.

SOMMAIRE
Conférence d’ouverture : G. Bedouelle, De l’Empire chrétien aux racines
chrétiennes : une évolution des rapports Église-État en Occident.
Christianisation du pouvoir ?
F. Richard, Université de Nancy 2, L’Église comme protection spirituelle de
l’empire.
E. Dovere, Université de Naples “Parthenope”, La législation théodosienne
« De fide » : le choix conciliaire (435-449)
E. Soler, Université de Rouen, L’Église catholique sous la dynastie
théodosienne : la genèse d’une Église d’État, à travers le livre XVI du Code
Thédodosien.
G. L. Falchi, Université Pontificale du Latran, Église et Empire au iv e siècle :
de l’Empire « laïc » à l’Empire « confessionnel ».
L. Guichard, Université de Nancy 2, Le style de Valentinien I er dans ses lois
religieuses du Code Théodosien et dans ses lettres de la Collectio Avellana.
C. Freu, Université de Strasbourg 2, Rhétorique chrétienne et rhétorique
de chancellerie : à propos des « riches » et des « pauvres » dans certaines
constitutions du livre XVI du Code Théodosien.
B. Caseau, Université de Paris IV-Sorbonne, L’adjectif profanus dans le livre
XVI du Code Théodosien.
J. Vilella Massana, Université de Barcelone, Les canons du pseudo-concile
d’Elvire et le Code Théodosien : l’interdiction des sacrifices païens.
R. Puza, Université de Tübingen, Le Code Théodosien XVI et le droit
canonique
Une aide réciproque
C. Buenacasa, Université de Barcelone, L’accroissement et la consolidation
du patimoine ecclésiastique dans le Code Théodosien XVI
K.L. Noethlichs, Université d’Aix-la-Chapelle, L’évêque et ses bâtiments
ecclésiastiques dans l’Antiquité tardive.
R. Delmaire, Université de Lille 3, Église et fiscalité : le privilegium
christianitatis et ses limites.
O. Huck, Université de Strasbourg 2, La « création » de l’audientia
episcopalis par Constantin.
Défense de l’orthodoxie et de la morale
A. Di Berardino, Institut « Augustinianum » Rome, Un temps pour la
prière et un temps pour la réjouissance (CTh 15,5).
K.M. Girardet, Université de Sarrebruck, Du Jour du Soleil au Dimanche
le dies Solis idans la législation et la politique de Constantin le Grand.
P. Laurence, Université de Tours, La castitas féminine dans le Code
Théodosien : rencontre entre l’Église et l’État ?
V. Escribano, Université de Saragosse, La construction de l’image de
l’hérétique dans le Code Théodosien XVI
C. Nemo, Université de Paris X-Nanterre, L’exclusion des juifs des fonctions
et dignités.
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