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(DNF) - rapport d'activité 2002 - Portail environnement de Wallonie

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FONCTION ECONOMIQUE<br />

AXE “PROCESSUS INTERNE” - REALISATIONS<br />

Indicateur :<br />

élagage à gran<strong>de</strong> hauteur<br />

Indicateur :<br />

superficie moyenne <strong>de</strong>s mises à blanc<br />

L'élagage à gran<strong>de</strong> hauteur est très peu réalisé.<br />

Ainsi, pour les pessières âgées <strong>de</strong> 20 à 39 ans<br />

(seule classe d'âge où cette opération sylviculturale<br />

a été relevée), seulement 2,5% d'entre elles sont<br />

élaguées à gran<strong>de</strong> hauteur (soit 1.250 ha sur<br />

49.500 ha), à raison <strong>de</strong> 2,7% en bois soumis (500<br />

ha) et <strong>de</strong> 2,4% en bois privés (750 ha).<br />

Étendues<br />

< 1,0 ha<br />

1,0 à 4,9 ha<br />

5,0 à 9,9 ha<br />

10,0 ha et +<br />

Indicateur :<br />

présence <strong>de</strong> drains<br />

Pessières soumises<br />

15,8<br />

63,2<br />

21,1<br />

0,0<br />

La surface moyenne <strong>de</strong>s mises à blanc est <strong>de</strong> 3,1 ha<br />

en bois soumis et <strong>de</strong> 4 ha en bois privés.<br />

Sur le terrain, 87% <strong>de</strong>s mises à blanc <strong>de</strong> pessières<br />

soumises ont une surface inférieure à 5 ha, ce<br />

chiffre étant <strong>de</strong> 67% dans les propriétés privées. On<br />

remarquera également qu'aucune mise à blanc <strong>de</strong><br />

plus <strong>de</strong> 10 ha n'a été recensée dans les bois soumis,<br />

ni <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 25 ha dans les bois privés (tableau 1).<br />

Tableau 1. - Ventilation <strong>de</strong>s mises à blanc selon leur étendue (IFW 2000)<br />

La présence <strong>de</strong> drains (dont l'ancienneté est variable)<br />

est relevée dans 32.000 ha (soit 6,7% <strong>de</strong>s zones<br />

productives) : 7,4% <strong>de</strong>s forêts soumises (17.000 ha)<br />

sont (ou ont été) drainés contre 6,0% <strong>de</strong>s forêts<br />

privées (15.000 ha).<br />

C'est le cas <strong>de</strong> 8,6% (19.500 ha) <strong>de</strong>s futaies<br />

résineuses. En effet, un certain nombre <strong>de</strong> terrains<br />

hydromorphes (surtout domaniaux et communaux)<br />

ont par le passé été drainés : la présence <strong>de</strong> fossés<br />

<strong>de</strong> drainage est signalée dans 11,2% <strong>de</strong>s peuplements<br />

résineux soumis (soit l'équivalent <strong>de</strong> 11.000 ha)<br />

alors que l'estimation n'est que <strong>de</strong> 8.500 ha en<br />

privé (6,6%). La même constatation est valable au<br />

niveau <strong>de</strong>s pessières : 17.250 ha comportent <strong>de</strong>s<br />

drains (10,0%), ces chiffres s'établissant à 13,9% en<br />

soumis (10.000 ha) et à 7,2% en non-soumis<br />

(7.250 ha).<br />

Certains peuplements feuillus (les peupleraies ne<br />

sont pas prises en compte) sont drainés : 4,3% <strong>de</strong>s<br />

forêts feuillues soumises (5.500 ha) contre 4,9%<br />

(5.500 ha) <strong>de</strong>s non-soumises. Pour l'ensemble, les<br />

chiffres se situent à 4,6% (11.000 ha).<br />

Fréquences observées (%)<br />

Pessières privées<br />

6,1<br />

63,6<br />

27,3<br />

3,0<br />

Ensemble<br />

9,6<br />

63,5<br />

25,0<br />

1,9<br />

Indicateur :<br />

présence d'espèces herbacées en forêt<br />

La figure 1 montre la ventilation <strong>de</strong>s surfaces forestières<br />

productives en fonction du nombre d'espèces<br />

herbacées qui y ont été observées. La strate herbacée<br />

est absente dans 21,1% <strong>de</strong>s peuplements, tandis<br />

que 8,4% d'entre eux comptent au moins dix<br />

espèces herbacées.<br />

L'espèce la plus fréquente est la ronce <strong>de</strong>s bois<br />

(Rubus fruticosus) observée dans 43% <strong>de</strong>s points<br />

situés dans <strong>de</strong>s peuplements et dans 55% <strong>de</strong>s points<br />

où une strate herbacée a été relevée. Viennent<br />

ensuite la canche flexueuse (Deschampsia flexuosa)<br />

et la myrtille (Vaccinium myrtillus), <strong>de</strong>ux espèces très<br />

fréquentes en forêt ar<strong>de</strong>nnaise. Le recouvrement<br />

moyen du sol est très variable et va <strong>de</strong> 33%<br />

(Pteridium aquilinum) à 8% (Dryopteris carthusiana).<br />

Dans les dix espèces les plus fréquentes, on en<br />

observe quatre semi-ligneuses (Rubus fruticosus,<br />

Vaccinium myrtillus, Rubus idaeus et Lonicera<br />

periclymenum), trois graminées (Deschampsia<br />

flexuosa, Holcus mollis et Deschampsia cespitosa) et<br />

<strong>de</strong>ux fougères (Pteridium aquilinum et Dryoteris<br />

carthusiana).<br />

Division <strong>de</strong> la Nature et <strong>de</strong>s Forêts<br />

15<br />

RAPPORT D'ACTIVITE <strong>2002</strong>

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