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Pourtant… quelques risques d’échec
La bonne accessibilité routière de la zone peut être un handicap pour limiter
l’usage de la voiture
Un nombre d’entreprises important sur la zone qui peut se transformer en inertie
collective (d’où l’intérêt d’un coordinateur au sein de l’association)
Risque de ne pas avoir de référent assez motivé et mobilisé dans l’entreprise
Les entreprises suffisamment dotées de parking ne sont pas confrontées ni
sensibilisées aux problèmes de stationnement sur leur site
L’activité industrielle et les métiers des salariés impliquent des horaires variables et
difficilement conciliables avec des horaires de Transports Collectifs ou de co-voitureurs
La quasi-totalité des salariés possède un véhicule personnel et utilise un mode
de transport individuel
Certains salariés peuvent être totalement opposés à des démarches alternatives
à la voiture particulière
La dispersion des zones d’habitation des salariés ne permet pas de répondre
systématiquement à l’ensemble de la population active par des solutions
alternatives à la voiture individuelle (près de 58% des salariés sont concentrés
sur 4 principales villes : Marseille, La Ciotat, Aubagne, Ceyreste / 42% sont sur
des communes plus dispersées)
Bien que des efforts soient faits, la sensibilisation sur la problématique
environnementale n’est pas assez efficace et les solutions alternatives à la
voiture ne sont pas assez claires aux yeux du grand public
V.3 Les conditions d’applications des actions
V.3.1
Exemples de mesures appliquées ailleurs
Les mesures mises en place seront à promouvoir et à développer parallèlement par
l’association et l’entreprise en interne. Une collaboration et un partenariat étroit
entre les différentes entités sont en effet indispensables pour assurer la réussite du
projet et l’adoption par les salariés des solutions proposées.
Les salariés étant soucieux de leur confort et les contraintes personnelles
importantes (bien que parfois psychologiques), le report modal, autrement dit, le
changement de mode de transport, ne se fera qu’en levant un certain nombre de
freins et avec un changement de mentalités. Les usagers doivent y trouver des
contreparties et gagner en confort de travail… les services aux salariés doivent
donc être développés.
Voici quelques exemples de mesures concrètes déjà appliquées dans certains PDIE
dont l’association pourra s’inspirer selon ses problématiques :
Transport en commun :
Promouvoir les transports collectifs et communiquer au sein de l’entreprise :
l’offre doit être mieux connue de tous (affichage en interne, flyers mis à
disposition, diffusion de l’offre de transport sur des documents à insérer dans les
fiches de salaire…)
Inciter qualitativement les salariés à utiliser les TC en aménageant les arrêts
(abris fermés, éclairés)
Développer une meilleure desserte de TC (fréquence, horaires)
Pré-diagnostic PDIE ATHELIA – CCIMP – 02/2009 - 48