Vol 6 No 1 - SCC Québec - Bienvenue

Le Cosméto-Scientifique
Bulletin d’information
SCC Chapitre du Québec
Information Bulletin
SCC Quebec Chapter
Cosmeto-Chemist Newsletter
8172, Jean Brillon, LaSalle, Qc. H8N 2J5
Janvier 2005 Volume 6, No.1 January 2005
Sommaire Summary
page(s)
Mot de l’éditeur
Editor’s note 2
Mot du président
Chair’s Note 3
19 janvier 2005
Souper & Conférence
2005 January 19
Dinner & Conference 5
Articles scientifiques
Scientific Articles 4-6-14-16
17-18-20-21
La revue de la Journée
des Fournisseurs
Suppliers Day Review 8
Annonce de l’industrie
Industry News 10
NOËL 2004
2004 Holiday Party 12- 13
SCC New York News,
Adhésion /
Membership Cost 22
Coût des publicités
Advertising Cost 23
Programme et événements /
2005 / Program and Events 24
Site web / Website 24
Annonceurs / Advertisers 7-9-11-15-
17-19-21-23
Souper de Noël
Merci aux généreux
donateurs
Holiday Party
Thanks to our
sponsors
Souper & Conférence
Nouvelles de l’industrie
Industry News
page 10
Dinner & Conference
Hilton Dorval Hotel
19 janvier 2005 January 19
Conférence
La Nouvelle Réglementation des Produits Naturels
et son Influence sur les Cosmétiques
L’émergence des cosméceutiques
Par / by
Jean-Yves Dionne, B.Sc. Pharm.
Conference
New Regulations for Natural Products
and its influence on Cosmetics
The Emergence of Cosmeceuticals
Inscription page 5 Registration
Information: Eric Ittah
Enquête sur l’éducation continue
dans l’industrie cosmétique
Survey on education and training
in the Cosmetic Industry

SCC
Chapitre du Québec
Quebec Chapter
Comité exécutif 2005
Executive committee
Président / Chair
Yvon Brouard
Laboratoire A M E A ltée.
Tél : 418-882-2334
Fax : 418-882-0130
Vice-Président
Vice-President
Nicolas Munoz
Multi Chem Inc.
Tél: 450-449-6363
Fax: 450-449-5280
Secrétaire / Secretary
Florentina Grigorescu
Cedarome Canada Inc.
Tél : 450-659-8000
Fax : 450-659-8010
fgrig@cedarome.com
Trésorier / Treasurer
Don Minas
Laboratoire Cosmétique Globelle
Tél: 514-364-1551
Fax: 514-364-2054
dminas@globellecosmetics.com
Vice-Trésorier
Vice- treasurer
Gary Yapoudjian
PearlChem
Tél: 514-744-0444
Fax: 514-487-145
gyapoudjian@pearlchem.com
Présidente sortante
Past President
Maria Elkurdi
Laboratoire Dermo-Cosmetik
Tél: 514-735-7744 ext 727
Fax: 514-735-2461
melkurdi@gmcollin.com
Responsable
d'événements
Events Coordinator
Éric Ittah
Charles Tennant & Co.
Tél: 514-631-8580 ext 23
Fax: 514-631-5007
eittah@ctc.ca
Éditeure du bulletin
Newsletter Editor
Hélène Roger Léger
Tél : 450-441-8716
hrleger@sympatico.ca
hrleger@scc-quebec.org
2 - Vol 6 No 1
Mot de l’éditeure
Editor’s s Note
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Produits s naturels
Natural Products
Depuis quelques temps, dans plusieurs segments de produits de consommation on
assiste à un virage vers la nature, à ses valeurs et ses bienfaits. Cette tendance n'a pas
épargné l'industrie cosmétique. En effet, plusieurs entreprises européennes proposent à
leurs clients des produits cosmétiques composées d'ingrédients naturels. La stratégie
marketing consiste à rassembler dans un même concept bien-être et beauté, sagesse de
la tradition et avant-garde technologique. Bref, le mariage de la nature et l'idéalisme
technologique de l'homme moderne.
Quatre éléments sont généralement associés dans une stratégie commerciale dite
naturelle : la "sagesse", le "soin", la "tradition", et la "technologie". Cette stratégie vise
à dissocier dans l'esprit des consommateurs cosmétologie et chimie. De nombreuses
molécules utilisées en cosmétique n'existent pas telles quelles dans la nature. La peau
ne distingue pas les molécules inventées des molécules naturelles. Des conséquences
inattendues peuvent survenir.
L'appellation «Naturelle» sera de plus en plus encadrée pour les produits cosmétiques
comme c'est le cas pour les produits de l'agriculture biologique. Il ne faut toutefois pas
oublier que des cahiers de charges rigoureux sont nécessaires pour les appellations
biologiques.
La publicité et le packaging des cosmétiques doivent exploiter avec habileté le nouveau
créneau naturel. Une pub respectueuse peut aussi bien dissimuler la perception "chimique"
que de mettre en valeur de bonnes pratiques de fabrication et des produits synthétiques
standardisés dont l'efficacité est connue depuis longtemps.
La conférence de janvier par Jean-Yves Dionne s'annonce donc fort pertinente dans le
contexte d'une explosion d'un créneau de marché.
------------------------------------------------------
Since some time, several sectors of Consumer Products have moved towards the natural
for its wholesome goodness and value. This trend has not escaped the Cosmetic
Industry. Infact several European Companies offer Natural Cosmetic Products to their
clients. The marketing strategy englobes the same concept: well being and beauty, wisdom
of traditions and advances of technology. In brief: the ideal combination of technology
and nature for the modern man.
Four elements are generally associated with marketing of natural products: Care,
Tradition, Wisdom and Technology. This strategy aims the dissociation of chemistry and
cosmetology in the consumer mind. Many molecules used in cosmetoloy do not exist as
such in nature. The skin cannot differentiate between natural and synthetic molecules
and unexpected results may occur.
The appellation ``Natural`` is increasingly regulated for Cosmetic Products as it is for
Bio-Agriculture products. One must not forget that Natural claims require strict terms
and conditions in order to qualify.
The publicity and marketing of Cosmetic Products must exploit with great hability the
new and rapidly growing natural market segment. Marketing programs can conceal misconceptions
regarding chemicals as well as explaining the use of chemical ingredients
and good manufacturing practices. A respectful advertisement will cover equally well a
natural product as it can a synthetic or standardised one whose efficacy is well known
and documented. The manufacture of Cosmetics is a science and marketing claims must
be backed by scientific evaluations.
The conference in January by Jean-Yves Dionne will address this explosion in market
trends.
Hélène R. Léger,
Éditeure 2005 SCC Chapitre du Québec
Quebec Chapter SCC 2005 Editor
SCC Chapitre du Québec
Society of Cosmetic Chemists Quebec Chapter

MOT du PRÉSIDENT
CHAIR’S NOTE
Chapitre du Québec SCC Quebec chapter
Chers membres,
A la fin d'une année bien remplie, il est toujours de mise d'effectuer
un bilan et d'autre part, au début d'une nouvelle période,
l'an 2005, de présenter les prévisions reliées à d'autres
activités enrichissantes pour chacun de nous.
Du côté du bilan, nous pouvons être fiers des actions menées
par notre dynamique présidente et son équipe. Des conférences
intéressantes et formatrices pour nos membres en
rapport avec l'évolution de notre industrie. En plus, un excellent
séminaire où on pouvait retrouver deux thèmes très
intéressants : un premier thème touchant l'aspect biologique
et le second relié directement à la fabrication.
Le vin et Noël ont comblé nos membres et ce, grâce au
dévouement d’Éric et Hélène. Nous croyons que l'année 2005
sera une année charnière pour notre industrie.
La révision de la loi des aliments et des drogues entraînera
sûrement dans son sillage une transformation de la réglementation
cosmétique similaire à celle que nous avons
observée pour les produits de santé naturelle (PSN).
Une autre transformation, celle-là touchant les aspects commerciaux
de nos activités, se situe au niveau même de la
nature des cosmétiques. Le magazine «Business Nutrition
Journal» nous apprend que le marché des cosmétiques Bio
croît 2 à 3 fois plus rapidement que les cosmétiques classiques.
Dans le but d'informer nos membres, nous présenterons des
conférences touchant ces deux sujets.
Nous serons préparés à relever les défis de la nouvelle réglementation
et de ses modifications reliées à de nouvelles
méthodes de fabrication.
Votre nouvelle direction vous prépare une année des plus
intéressantes. Nous profiterons en plus des conseils et de la
participation de Maria. Hélène sera toujours là pour répondre
à nos demandes et surtout à la rédaction d'un bulletin d'information
auquel elle a donné une âme.
Meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Dear members,
At the end of a fulfilling year, we take stock and plan ahead for
the coming year 2005 to present you with enriching activitie
for everyone of us.
To resume, you can be proud of the work of our dynamic
President and her team. Interesting conferences and speakers
chosen for our continuously evolving industry. Plus an excellent
Education Day, which revolved around two themes. The
first on Biological Aspects and the second directly related to
manufacture.
The wine tasting and Christmas festivities entertained our
members, thanks to Eric and Helene devoted organisation. We
believe that the year 2005 will be riveting for our industry.
The revision Food and Drugs regulations will surely entail a
transformation on Cosmetic Regulations similar to that witnessed
for Natural Health Products (NHP)
Another change that touches the commercial aspect of our
activities is the very nature of Cosmetics. The magazine
«Business Nutrition Journal» states that the growth of Bio
Cosmetics will be 2 to 3 times greater than regular classic
Cosmetics.
With the aim of keeping our members informed, we will present
conferences, addressing these two subjects.
We will be prepared to face the challenge brought about by
these regulations and the changes linked to these new methods
of production.
Your new Quebec SCC board is planning a very interesting
year. We will continue to benefit from Maria's suggestions.
Helene will still be there to respond to request and above all to
edit the bulletin which we all appreciate.
Best Wishes for the New Year.
Yvon Brouard
Président 2005, SCC Chapitre du Québec
SCC Quebec Chapter, Chair 2005
Conférencier de l’année 2004 Best Speaker 2004
Le chapitre du Québec de la SCC annoncera dans le bulletin de mars 2005
le conférencier de l’année 2004.
The SCC Quebec Chapter will annonce the Best Speaker 2004 in the March
issue of the Newletter.
SCC Chapitre du Québec
Society of Cosmetic Chemists Quebec Chapter
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Vol 6 No 1 - 3

Article
La loi et les règlements de la Direction des Produits de Santé Naturels
Article issue de la 14e chronique par Jean-Yves Dionne, B.Sc. Pharm.
publié dans l'Actualité Pharmaceutique en février 2004
Du 25 au 28 novembre dernier se tenait,
à Laval, un séminaire sur les nouveaux
règlements de la loi sur les produits de
santé naturels. Cette loi, parue en
gazette II le 18 juin 2003, entre en
vigueur le 1er janvier 2004.
Depuis toujours, les produits de santé
naturels (PSN) nagent dans un vide
juridique. Par exemple, une plante
médicinale peut être vendue, au choix,
comme aliment ou comme médicament.
Mais la loi sur les aliments et
drogues n'a pas été conçue en fonction
des PSN. Pensons, par exemple, à l'ail:
la gousse d'ail est, bien entendu, un aliment,
mais la capsule d'ail est-elle un
aliment ou un médicament ? Et,
quoique la valériane puisse être vendue
comme aliment, qui de vous en a
déjà mis dans son assiette ? En plus de
laisser voguer la confusion, ce vide
juridique est partiellement responsable
du sérieux manque de normes de qualité
qu'affichent, comme catégorie, les
produits naturels.
En réponse à cette problématique, un
comité d'experts est formé et produit,
en 1998, un rapport contenant 53
recommandations. À la suite de ce rapport,
en 1999, naît le bureau des produits
naturels. Ce bureau entame alors
un long processus de consultations
publiques dans le but de mieux réglementer
les produits naturels. De ces
consultations, le bureau, maintenant
devenu la direction des produits de
santé naturels (DPSN), produit une loi
qui paraît en gazette I en décembre
2002. Ce premier jet est soumis à une
seconde consultation publique et c'est
en juin 2003 que le projet de loi reformulé
paraît en gazette II. La loi et ses
règlements entreront en vigueur en janvier
2004. Ne vous attendez cependant
pas à une révolution au lendemain du
Jour de l'An. La loi prévoit un délai de
transition de 2 à 6 ans pour se conformer
aux nouvelles exigences.
Les principaux aspects de la
loi et des règlements
Définition d'un produit de santé
naturel
4 - Vol 6 No 1
Les produits de santé naturels sont
maintenant définis comme comprenant
les plantes médicinales et leurs
extraits, les vitamines, les minéraux,
les probiotiques, etc. Par contre, les
antibiotiques, les produits de l'annexe
C, D et F, les produits régis par la loi du
tabac et les produits injectables sont
explicitement exclus de la définition.
Licence de produit
Tout produit de santé naturel vendu au
Canada devra avoir un numéro de produit
naturel (NPN). Cette procédure
d'approbation, similaire à celle du DIN
mais allégée, exige que le produit soit
fabriqué selon de bonnes pratiques de
fabrication et ait subit un processus
d'approbation par la DPSN avant la
mise en marché.
Allégation et étiquette
Dorénavant, les PSN pourront afficher
une allégation qui permettra au consommateur
de savoir «à quoi ça sert!».
Cette allégation devra être étayée par
des références en fonction du type de
réclame utilisée : de «traditionnellement
utilisé pour» jusqu'à «cliniquement
démontré pour». De plus, le contenu
de l'étiquette est maintenant régit.
Plusieurs mentions sont prescrites : la
liste complète des ingrédients (tant
médicinaux que non médicinaux), le
mode d'emploi, les mises en garde, les
conditions de conservation, les interactions
et effets secondaires, s'il y a
lieu, le numéro de lot et la date de
péremption, les coordonnées
du détenteur de la licence de Niveau
produit, etc. L'étiquette,
comme vous le savez, est la I
première source d'information.
De cette façon, le contenu de
l'étiquette est sujet à approbation
par la DPSN et doit fidèle-
II
ment refléter le contenu du
III
produit.
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Norme de preuve
Le premier critère pour être
considéré comme PSN est l'innocuité.
La preuve doit donc
être faite que le produit est
sécuritaire. Ensuite, pour
obtenir un NPN, le détenteur de
IV
V
licence devra présenter le type de documentation
scientifique requis pour un
des cinq niveaux de preuve déterminés.
Les allégations permises pour
le produit sont fonction du type de
documentation fournie.
Ainsi, pour pouvoir utiliser l'allégation
«cliniquement démontré pour», il faut
démontrer une efficacité thérapeutique
selon des études cliniques multicentriques,
contre placebo. Par contre,
pour mentionner qu'un produit est traditionnellement
utilisé pour supporter
la digestion, le fardeau de la preuve
exigera simplement deux références de
pharmacopées existantes.
La DPSN prépare une série de monographies
qui permettront une approbation
plus rapide de certains produits
naturels. Ces monographies, dont 94
sont prévues pour janvier, permettront
l'approbation de produits traditionnels
déjà connus. Il faut savoir, par contre,
que la définition de traditionnel est très
restrictive. Par exemple, un extrait
d'une plante médicinale décrite sur une
monographie ne sera reconnu comme
traditionnel que s'il est obtenu à l'aide
d'un solvant «noble»: alcool, eau,
vinaigre ou glycérine. . Ainsi, un extrait
obtenu à l'aide d'acétone ou de CO2
critique n'est pas considéré traditionnel
et ne peut donc pas bénéficier du
processus d'approbation facilité.
... page 6
Type de preuve
Étude clinique double insu
multicentrique randomisée
Méta-analyse, etc.
Étude clinique ouverte
(sans placebo, non randomisée)
Études de cohorte, observations,
rapport de cas, etc.
Opinion d'experts, revue de
littérature, conclusions d'agence
officielle
Usage traditionnel
SCC Chapitre du Québec
Society of Cosmetic Chemists Quebec Chapter

Souper & Conférence SCC 19 janvier 2005 January 19 SCC Dinner & Conference
La nouvelle réglementation des produits naturels et son influence sur les cosmétiques
L'émergence des cosméceutiques? The emergence of Cosmeceuticals
New Regulations for Natural Products and its influence on Cosmetics
Jean-Yves Dionne, B.Sc. Pharm.
À propos du conférencier
Jean-Yves Dionne est pharmacien depuis 1984. De 1992 à 2000, il a été propriétaire d'une pharmacie clinique à Rawdon. Au
fil des ans, il a acquis une solide formation en herboristerie, en homéopathie et en naturopathie. Il est d'ailleurs reconnu
par plusieurs comme un des leaders dans l'intégration des différentes approches thérapeutiques pour le bénéfice des
patients.
M. Dionne a enseigné à la Faculté de Pharmacie de l'Université de Montréal (pharmacognosie/phytothérapie) de 1999 à 2003
et à l'École d'Enseignement Supérieur en Naturopathie du Québec (Introduction à la pharmacologie) de 1998 à 2003. Depuis
1996, il travaille également comme aviseur scientifique et consultant en produits naturels auprès de diverses compagnies
(Bioforce (A Vogel), Magistral Biotech, Yves Ponroy, Purity Life, Robert et fils, etc.). Il est recherché comme conférencier
tant par ces compagnies que par les différents groupes de professionnels de la santé.
Jean-Yves Dionne est réviseur scientifique pour le réseau Proteus (www.reseauproteus.net) et coauteur de «Herbs:
Everyday Reference for Health Professionals» publié par l'Association des Pharmaciens du Canada, et de «Protégez votre
prostate» et «Le millepertuis démystifié», publiés chez Impakt communications. Il écrit dans divers magasines (L'actualité
pharmaceutique, Québec Pharmacie, Vitalité Québec Mag, Natural Health Product Retailer, etc.) et est fréquemment cité
comme expert en produits naturels (Protégez-vous, Le Bel Âge, Châtelaine, etc.).
En 2002-2003, M. Dionne a reçu le prix d'excellence en enseignement de la faculté de pharmacie de l'Université de Montréal.
À propos de la conférence
La loi sur les produits de santé naturels est entrée en vigueur le 1er janvier 2004. Cette nouvelle loi implique des changements
majeurs dans la façon de concevoir, fabriquer et mettre en marché des produits de santé naturels. Cette nouvelle jungle
de paperasserie représente autant un casse tête qu'une opportunité. Ainsi certains produits comme certains cosmétiques
peuvent maintenant se prévaloir d'une allégation thérapeutique pourvus que la preuve soit détaillée. Nous verrons
lors de la présentation du 20 janvier prochain un survol de cette nouvelle réglementation, les implications réelles sur les
fabricants et sur le marché mais aussi les nouvelles possibilités qu'elle apporte.
SOUPER & CONFÉRENCE SCC QUÉBEC
SCC QUEBEC DINNER & CONFERENCE
Épargnez 10$ par personne en vous inscrivant avec Florentina Gigorescu avant le 13 janvier 2005 .
Save $10 per person by registring before January 13, 2005 to Florentina Grigorescu.
Avis
En vous
inscrivant tôt!
Épargnez 10$
Courriel / Email: fgrig@cedarome.com
Mercredi le 19 janvier 2005 de 17h30 à 22h00
Wednesday, January 19, 2005, 5:30 to 10:00 PM
Hôtel Hilton Dorval Hilton Hotel
Conférencier / Speaker: Jean-Yves Dionne
Sujet / Subject: Les produits naturels et les cosméceutiques
Nom/Name ___________________________________________
Compagnie / Cie. ______________________________________
Nombre /Number_______________________________________
Notice
Register
early and
Save $10!
Coût par personne Membre / Member $45.00 (payable à la porte, at the door)
Cost per person Non membre / Non member $60.00 (payable à la porte, at the door)
Prière d’aviser de toute restriction de menu. Please advise of any menu restriction.
SCC Chapitre du Québec
Society of Cosmetic Chemists Quebec Chapter
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Vol 6 No1 - 5

Article
La loi et les règlements de la Direction des Produits de Santé Naturels
Article issu de la 14e chronique par Jean-Yves Dionne, B.Sc. Pharm. (suite)
... page 4
De plus, ce même extrait ne pourra
pas se prévaloir de l'allégation «traditionnellement
utilisé pour».
Bonnes pratiques de fabrication
Des bonnes pratiques de fabrication
(BPF) spécifiques ont été élaborées
pour les produits naturels et les produits
homéopathiques. Ces BPF sont
largement inspirées des pratiques
pharmaceutiques et permettront d'assurer
qualité et reproductibilité des
PSN. La DPSN permet un délai de 2 ans
pour l'implantation des processus
d'opération normalisés (PON en
français et SOP en anglais). Les BPF
exigent également la traçabilité des
produits ainsi qu'une procédure de
rappel.
Chaque site devra démontrer l'usage
de BPF pour obtenir une licence d'exploitation.
Délai de transition
Le délai de transition pour se conformer
à la nouvelle loi est fonction du
risque potentiel pour la population. Un
délai maximal de 4 ans s'applique aux
PSN déjà en marché ne possédant pas
de DIN et un délai maximal de 6 ans
s'applique aux produits possédant un
DIN (puisqu'ils ont déjà fait l'objet
d'une évaluation par Santé Canada).
Déclaration d'effets indésirables
La loi met en place une procédure
obligatoire de déclaration d'effets
indésirables. La responsabilité de la
déclaration d'effets indésirables appartient
maintenant au détenteur de la
licence de PSN.
Encadrement des études cliniques
La DPSN a établi un cadre réglementaire
pour encourager les études cliniques
sur les PSN. Ce cadre est
enchâsser dans la loi et, on l'espère,
stimulera la mise en branle d'études
cliniques.
Impact potentiel sur le marché et les
clients
Cette nouvelle loi n'est certes pas parfaite
mais elle constitue un très bel
effort de la part de la DPSN et des intervenants
du milieu. On peut espérer que
la qualité des PSN en sera accrue
parce, contrairement au DSHEA (loi
américaine sur les produits naturels
ayant permis les allégations), la loi de
la DPSN aborde d'emblée le contrôle
de la qualité.
Les années suivant la publication du
DSHEA (1994) ont connu une croissance
de l'ordre de 15 à 30% par année
du marché des produits naturels aux
USA et, par la suite, au Canada. Cette
progression fantastique a été suivie
par un déclin tout aussi important vers
1999-2000 lorsque la population a
perdu confiance en ces produits à
cause du manque de qualité. Comme la
DPSN aborde d'emblée la qualité des
produits, il est possible de prévoir un
accroissement du marché similaire à
celui ayant suivi la publication du
DSHEA.
Le texte de la loi est disponible sur le site
de la Direction des Produits de Santé Naturels *DPSN*
http://www.hc-sc.gc.ca/hpfb-dgpsa/nhpd-dpsn/index_f.html
Article
Cosmeceuticals: Misconceptions & Market Opportunities
By Scott Bass & Emily Marden Nutraceuticals world September 2004 p.70 - 75.
While the cosmeceuticals segment remains one of the largest
growth areas for the personal care market, confusion remains.
The cosmetic and over-the counter
(OTC) drug industries are buzzing with
talk of great market potential in the new
"cosmeceutical"category.
Cosmeceuticals-cosmetic products
intended to have therapeutic effects on
the body-are widely reported to be the
fastest growing sector of the cosmetic
industry with a market value forecast of
$5 billion by 2007.
Even as companies rush to develop
products to capture a pièce of this market,
there is great confusion over what
types of products and what kinds of
daims are possible. Indeed, many are
under the misconception that cosmeceuticals
are analogous to dietary suppléments,
and thus may use the same
range of claims about therapeutic
impacts.
This, however, is not the case. The cosmeceutical
category is not recognized
by FDA and therefore exists in a regulatory
"limbo" between cosmetics and
drugs. While the présence of dietary
suppléments has indirectly impacted
the range of claims possible for cosmeceuticals,
there are important limitations
that must be observed. Further,
as cosmeceutical products are
developed, it is critical tokeep safety,
claims and substantiation issues in
mind.
Cosmeceuticals are not Dietary
Suppléments
Examples of currently marketed cosmeceuticals
include skin lotions with
... page 14
6 - Vol 6 No 1
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Degussa
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Oakville Ontario
(800) 622-5009 (905) 339-3309
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Protéines, Enzymes
Agents de Dispersion
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Proteins, Enzymes
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TEL.:(514) 696-3748 TEL: (514) 457-0921
FAX: (514) 696-4927 FAX: (514) 457-0922
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Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Vol 6 No 1 - 7

Fabricant de matières permières naturelles pour l'industrie de la cosmétique.
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Fax : (514) 488-9749 / (905) 542-7588
Journée des Fournisseurs
Remerciements de Maria Elkurdi
Nous remercions sincèrement tous les fournisseurs,
nos collègues de l’industrie et nos bienfaiteurs qui font
de cet événement un succès pour la troisième année.
Nous prenons cette opportunité pour rappeller à tous
que le chapitre du Québec de la SCC compte 68 membres
et qu’au moins trois fois ce nombre étaient
présents à l’événement.
Nous croyons que cette journée était équalement profitable
pour tous: visiteurs et fournisseurs. Plusieurs
nouvelles relations fournisseurs - clients ont été
établies. Les fournisseurs, autant du Canada que des
États-Unis, ont apprécié le degré d’implication que nous
projetons dans l’industrie.
N’oubliez pas de mettre à votre agenda notre prochaine
Journée des Fournisseurs qui sera tenu le 7 novembre
2005.
Maria Elkudi
2004 Chair
SCC Chapitre du Québec
PS: Nous regrettons que Sal Maucieri de Dow Corning et le
groupe Tri-K représenté par Mme Samantha Hetherington et M.
Mark Howard soient absents des photos prises durant la
journée.
We sincerely regret that Sal Maurieri de Dow Corning and Tri-K
represented by Mrs Samnantha Hetherington and Mr. Mark
Howard were absent for the picture session.
SCC Chapitre du Québec
Society of Cosmetic Chemists Quebec Chapter
Activités 2005 Activities
Golf 7 ou 13 juin June 7 or 13
Journée des Fournisseurs Suppliers’Day
7 novembre November 7
Séminaire Seminar 5 octobre October 5
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Vol 6No 1- 9

Nouvelles de l’industrie
Industrie news
Saviez-vous qu'il existe un lieu privilégié
de concertation et d'action en
matière de gestion des ressources
humaines pour les intervenants de
l'industrie des cosmétiques au
Québec ? Il s'agit du Comité sectoriel
de main-d'œuvre de la chimie, de la
pétrochimie et du raffinage
(CSMOCPR) auquel le secteur de l'industrie
des produits de soins personnels
a été rattaché au cours de
l'année 2004. À cet égard, il importe
de dire qu'il existe un comité sectoriel
de main-d'œuvre dans plus de
vingt-six secteurs d'activité
économique au Québec. Les comités
sectoriels de main-d'œuvre sont
financés par Emploi-Québec et
représentent les interlocuteurs clés
des secteurs en matière de maind'œuvre
et d'emploi pour les différents
ministères et organismes
gouvernementaux. Leur mission consiste
à favoriser et à consolider le
partenariat sectoriel en vue de permettre
une prise en charge, par le
milieu, du développement et de la
compétitivité des entreprises et de la
main-d'œuvre d'un secteur.
Dans la poursuite de sa mission,
l'une des principales actions entreprises
à ce jour par le CSMOCPR en
ce qui a trait à l'industrie des soins
personnels vise la réalisation d'une
première étude diagnostique sur le
secteur. Une telle étude a pour but de
recueillir des renseignements auprès
des entreprises en vue d'établir un
portrait précis du secteur sur le plan
notamment des caractéristiques des
entreprises et du profil de la maind'œuvre,
des conditions de travail en
vigueur dans le secteur ainsi que des
besoins en matière de formation et
de développement de la main-d'œuvre,
et ce, de manière à mettre en
place les actions appropriées aux
besoins du secteur. Il faut voir qu'à la
suite de la production d'études diagnostiques
liées à d'autres secteurs
qu'il réunit, le CSMOCPR a préparé et
mis à la disposition des entreprises
des documents de référence qui leur
permettent de comparer leur situation
à celle de l'industrie prise dans
son ensemble ainsi que des guides
de gestion se rapportant à l'embauche,
la santé et sécurité du travail,
la formation du personnel, pour
ne nommer que ceux-là.
Bien sûr, la mise au jour des données
utiles pour établir un juste diagnostic
de la situation d'un secteur et déterminer
les actions appropriées à
poser en réponse aux besoins
soulevés nécessite la collaboration
du milieu. Une enquête est donc
actuellement en cours auprès des
gestionnaires des entreprises du
secteur. Aussi, peut-être avez-vous
déjà été sollicité par un membre de
l'équipe de la société Éduconseil inc.
pour participer à l'étude ou le serezvous
dans les prochaines semaines.
À ce propos, je ne peux que vous
inviter fortement à accepter de
répondre aux questions de l'équipe
de recherche. Il y va de l'efficacité du
portrait qui sera établi sur votre
industrie. Vous pouvez également
communiquer avec moi pour obtenir
plus de renseignements sur le projet
ainsi que sur le comité sectoriel ou,
encore, consulter notre site Internet
(www.chimie.qc.ca) pour avoir une
vue d'ensemble des activités du
CSMOCPR.
Je vous remercie à l'avance de votre
collaboration à nous fournir, par
votre participation à cette première
étude sur votre secteur d'activité, les
renseignements utiles pour nous
permettre de contribuer à son
développement et à celui des entreprises
et de la main-d'œuvre qui le
composent.
Francine Jeannotte
Directrice générale
Tél. : (514) 251-4620
Editor note: This article will be available shortly in
english on the SCC Quebec web site.
Remerciements
La SCC Chapitre du Québec offre ses sincères remerciements
à BioArtificial Gel Technologies pour sa participation
financière à la venue du Prof. Jean-Paul
Marty lors du Séminaire du 6 octobre 2004.
Opportunités de carrière
Career opportunities
Gratitude
The SCC Quebec Chapter is most grateful to
BioArtificial Gel Technologies for its Financial
Contribution toward the Educational Seminar presented
by Prof. Jean-Paul Marty on October 6, 2004.
Depuis le mois d’avril 2004, le site web de la SCC
Chapitre du Québec annonce sur demande les opportunités
de carrière. Career Opportunities are available on
SCC Website since April 2004. www.scc-quebec.org
10 - Vol 6 No1
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
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Cosmeto-Chemist Newsletter
Vol 6 No1 - 11

Article
Cosmeceuticals ... page 6.
botanicals added to counter the effects
of aging and creams containing antioxidants
to fight environmental damage.
Because these products offer therapeutic
benefits to the body, many look at
them as being analogous to dietary
supplements and assume that the same
kinds of product claims can be used for
both catégories. However, this is not
correct. In the first place, FDA does not
recognize cosmeceuticals as a distinct
category. More-over, FDA régulates
dietary supplements and cosmetics as
distinct types of products subject to
entirely différent regulatory frameworks.
Ultimately, while dietary supplements
labels may contain a broad range
of claims about the impact of the product
/ ingredient on the structure or function
of the human body (so-called
"structure / function claims"), cosmetics
-and by default, cosmeceuticalsmay
not.
In order to avoid the potential for FDA
enforcement attention, it is important to
learn to navigate these regulatory differences
in a productive way.
Définitions
Dietary Supplément. Congress specifically
created a regulatory category for
dietary supplements as a subset of
foods in 1994 (under the Dietary
Supplément Health and Education Act
or DSHEA). DSHEA added new statutory
sections on safety and claims
uniquely applicable to dietary suppléments
to the existing Fédéral Food
Drug and Cosmetic Act (FFDCA).
The net result of the law is to allow
dietary suppléments to bear structure /
function claims-whereas previously
FDA had characterized such statements
as "drug" claims that could not be used
for any type of food.
Such claims are only available for
dietary supplements, which are defined
as products "intended to supplement
the diet" and that contain one or more
of:
- vitamins or minerals;
- herbs or botanicals;
- amino acids;
- dietary substances for use to supplement
the diet by increasing the total
Article
dietary intake;
- or a concentrate, métabolite, con
stituent, extract or combination of any
of the above.
Importantly, only products that are
ingested may be dietary supplements
and are subject to structure / function
claims provisions. FDA has made clear
that products such as creams, sprays,
and sublingual dosage forms are not
subject to the provisions in DSHEA.
Cosmeceutical
The "cosmeceutical" category is not
recognized by FDA or the FFDCA.
Instead, FDA regulates products positioned
as cosmeceuticals either as cosmetics
or as drugs, depending on the
"intended use" of the product as
revealed by claims made on labels, in
accompanying materials and in product
advertisements.
If the product claims fit within the
FFDCA définition of cosmetic (articles
"intended to be rubbed, poured, sprinkled
or sprayed on, introduced into, or
otherwise applied to the human body ...
for cleansing, beautifying, promoting
attractiveness, or altering the appearance"),
the products will be regulated
as cosmetics. As such, there is no
preapproval requirement. Instead, companies
having adequate safety data for
these products may proceed directly to
market.
Alternatively, if the products make drug
claims (related to "diagnosis, cure, mitigation,
treatment, or prevention of disease...
[or] intended to affect the structure
or any function of the body of man
or other animals"), the product will be
regulated as a drug. A product that, for
example, prevents or heals acne, would
be deemed to be a drug. Drug products
are subject to premarket testing and
review provisions, which often take
years to complete, or altematively to the
parameters of a relevant over-thecounter
(OTC) monograph.
Most companies marketing cosmeceutical
products are not interested in
engaging in the long process of obtaining
approval for these products as new
drugs or fitting with an OTC monograph.
As a resuit, it is important to
position cosmeceutical products carefully
so that they may take full advantage
of the statutory and regulatory provisions
applicable to cosmetics without
triggering drug regulations.
In this regard, a careful review of both
product safety and intended daims is
strongly advised. Further, in order to
avoid potential inquiry by the Federal
Trade Commission (FTC), all statements
used on labeling or in advertising must
be substantiated.
Marketing Cosmeceuticals,
Minimizing Risk
Safety. Ensuring the safety of any cosmeceutical
brought to market is critical.
The bulk of FDA's enforcement activities
in the cosmetics arena are directed
at products that pose a risk to human
health. In addition, of course, there are
product liabiliry ramifications that
attach to marketing an unsafe product.
Thus, even before considering product
positioning and daims, it is important to
ensure that there are no questions
regarding the product’s safety.
FDA's regulatory standards for cosmetics
do not articulate a spécific safety
standard that must be met (except for
color additives). Instead, the regulations
say that it is the responsibility of
the manufacturer and distributor to
"assure the safety of each ingrédient
and finished product." Without substantiation
of safety, the FDA regulations
require that the product carry the
following warning on the label:
"Warning: The safety of this product
has not been determined."
In the past, FDA has taken steps to alert
consumers to safety issues associated
with certain cosmetic ingrédients. For
example, in 2002, the agency published
a draft guidance describing how cosmetic
manufacturers could alert consumers
to increased sensitivity to the
sun following use of cosmetics containing
alpha-hydroxy acids (AHAs).
In general, the best approach for ensuring
the safety of a new cosmeceutical
product is to maintain an in-house safety
substantiation file where all data and
published articles demonstrating the
safety of ingredients and product are
kept. If the product involves new ingredients,
or new uses for existing ingredients,
it is advisable to obtain a written
opinion on the safety of the product
from an outside expert. ...page 17
14 - Vol 6 No 1
Le Cosmeto-Scientifique
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Vol 6 No 1- 15

Article
DOSSIER ALGUES ET PHOTOPROTECTION
Après les vêtements, les crèmes solaires constituent le moyen
de protection le plus efficace lors d'une exposition solaire. Les
formules actuelles contiennent à la fois des filtres UV A, destinés
à limiter les réactions de photosensibilisation et à protéger
le derme, et des filtres UV B, pour prévenir l'apparition des
coups de soleil et protéger notre peau des rayonnements inducteurs
de cancers cutanés. Ces composés sont présents également
en moindre proportion dans des crèmes de soins quotidiens
pour le visage, comme agent de protection contre le vieillissement
actinique induit par les rayonnements ultra-violets.
Actuellement la plus grande partie des propriétés filtrantes des
crèmes solaires est assurée par une combinaison de filtres
chimiques de synthèse, et complétée par des écrans d'origine
minérale. L'innocuité des filtres chimiques est régulièrement
remise en cause, principalement pour leur risque d'irritation
cutanée et de toxicité à long terme par diffusion transcutanée et
accumulation dans certains organes (perturbateurs
métaboliques). L'utilisation d'extraits naturels à propriété de filtre
UV est envisagée plutôt dans le but de diminuer significativement
la teneur en filtres chimiques, leur suppression totale
étant difficilement envisageable à ce jour, si l'on souhaite maintenir
des indices de protection solaire élevés.
Les macroalgues, qui peuvent être hautement exposées aux
rayonnements ultraviolets, possèdent une grande variété de
systèmes de protection destinés à prévenir les effets
biologiques liés à ces rayonnements.
LES POLYPHENOLS, MÉLANINE ALGALE?
Très présents chez les algues brunes, les polyphenols assurent
à la fois une fonction de filtre UV (acides cinnamique et benzoïque
par exemple, qui filtrent les UV B - 290 à 320 nm - ) et une
protection contre les phénomènes oxydatifs, très destructeurs,
générés par les rayonnements UV : antiradicataires, ils agissent
notamment par piégeage de l'anion superoxyde.
Chez certaines algues brunes (les fucales plus particulièrement:
Ascophyllum nodosum, Hormosira baksii...}, les
physodes, vésicules contenant des composés phénoliques,
sont synthétisées sous l'effet des rayonnements UV B et concentrées
dans les zones les plus exposées des cellules
périphériques des thalles : des phénomènes comparables ont
lieu chez l'homme au niveau des structures cutanées. Ils se
traduisent essentiellement par une synthèse accrue de la mélanine
dans les mélanosomes, qui sont distribués à la surface de
la peau, sous l'effet des rayonnements UV. En cas de "coup de
soleil" important chez l'algue, les physodes libèrent leurs composés
phénoliques qui s'oxydent et prennent une couleur brun
sombre. Ces dérivés semblent favoriser la cicatrisation des tissus
algaux et possèdent des propriétés antibactériennes qui
préserveraient les régions endommagées des thalles.
Certains polyphenols algaux ont montré également des propriétés
cicatrisantes et anti-inflammatoires chez l'homme qui
complètent idéalement leur rôle dans la protection solaire.
LES ACIDES AMINÉS MYCOSPORINE-LIKE,
FILTRES UV NATURELS.
Les algues soumises a un fort taux ensemble d'acides aminés
spécifiques, appelés "mycosporine-like" {MAAs). Un peu plus
d'une dizaine de ces molécules ont été identifiées chez les
macroalgues, le phytoplancton et les cyanobactéries Elles
présentent des caractéristiques communes, tant par leur structure
chimique que par les propriétés d'absorption des UV qui en
découlent. Particulièrement abondants chez les Rhodophycées
(algues rouges), ces acides aminés absorbent préférentiellement
les radiations proches du spectre UV B, mais également
dans une partie des UV A pour certains d'entre eux. Parmi les
sources possibles de MAAs on peut citer les macroalgues
Polysiphonia lanosa, Porphyra crispata, Porphyra tenera, les
algues du genre Geiidium, et certaines algues rouges des côtes
bretonnes.
Certains de ces MAAs (mycosporine-glycine, usujilène) présentent
également des propriétés antioxydantes.
Ces composés ont déjà fait l'objet di brevets et d'applications
commerciales dans le domaine de la dermocosmétique.
Mentionnons également, parmi les multiples potentialités des
algues er terme de protection solaire, l'utilisation du pouvoir
réflecteur - et non plus absorbant - de certaines algues rouges
calcaires sous forme de poudres (Qorallina, Lithothamnium),
qui peuvent se substituer aux écrans solaires minéraux classiquement
employés.
La consommation de parfum à la loupe
Cosmétique Magazine Septembre 2004
L'étude conduite par AC Nielsen dans six pays (Etats-Unis, France,Allemagne,
Royaume-Uni, Italie et Espagne) sur la consommation de parfums haut de gamme*
entre mars et avril derniers réserve quelques surprises, bonnes ou moins bonnes...
Trois femmes sur quatre portent un parfum. C'est en France et en Espagne que les
consommatrices sont les plus fidèles. Trois parfums se détachent en taux de pénétration:
Chanel N°5,Trésor et Opium. 10% seulement des Françaises considèrent le
parfum comme un bon cadeau par rapport à d'autres produits de luxe. Contre 3% des
Italiennes et des Britanniques et 7,7% des Espagnoles. Les plus grandes consommatrices
sont les Britanniques (52,2%), suivies par les Françaises (45,2%) et les
Allemandes (40,8%). Quand en France on porte un parfum par attrait de la nouveauté,
en Italie, c'est pour se faire remarquer et aux Etats-Unis et en Allemagne, c'est pour
plaire à tout le monde.
(* Définis par leur prix: plus de 30 dollars)
PARFUM Le musée
de Grasse s'agrandit
Cosmétique Magazine Juillet-Août 2004
Le Musée international de la parfumerie
de Grasse fermera ses
portes en décembre prochain
pour des travaux prévus pour
durer deux ans. Il doublera de
surface pour s'étendre sur 3 000
m 2 . Pendant la fermeture le relais
sera assuré par des expositions
itinérantes, des spectacles et des
animations.
16 - Vol 6 No 1
Le Cosmeto-Scientifique
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Article
Cosmeceuticals...page 14
Claims. Strictly speaking, claims for products in the
cosmetic category are limited to those relating to a
product being "rubbed, poured, sprinkled or sprayed
on, introduced into, or otherwise applied to the human
body... for cleansing, beautifying, promoting attractiveness,
or altering the appearance." The FFDCA definition
does not appear to allow much room for cosmetic
products intended for therapeutic uses.
That said, the wide availability of structure / function
claims for dietary supplements has expanded the
breadth of potential cosmetic claims tolerated by FDA.
Although all claims should be vetted by FDA experts,
those describing a mechanism of action or falling within
well-accepted structure / function claim categories
should be acceptable.
"Red flag" claims that should be avoided include those
mentioning specifie disease states (e.g., cancer) and
those claiming unsubstantiated weight loss benefits. It
is worth noting that FDA's most recent Warning Letter
in the cosmetics category targeted a company making
collagen-reduction, appetite suppression and fat burning
claims. In its letter, FDA identified the following
claims, among others, as "objectionable":
- Reduces deep wrinkles from within the skin's surface...;
- Helps boost collagen production;
- Stimulates the beta receptors in cells to release
stored fat; and
- Fat Burning Formula
In the past, the agency has also targeted products
claiming to reverse the aging process or heal damaged
skin.
... page 21
Tiré de La Presse
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Section ACTUEL
Pied de nez aux parfums d’ambiance
de Mario Girard Samedi 27 novembre 2004
La guerre des roses
de Sophie St-Laurent Mardi 30 novembre 2004
Entendre les odeurs
de Mario Girard Samedi 4 décembre 2004
« Sachant qu’à la manière d’un instrument de
musique, les molécules vibrent, on en arrive à
la conclusion que notre nez reconnaît un
«chant» plutôt qu’une forme moléculaire.»
Vol 6 No 1 - 17

Article
Anti-Cellulite actives, dream or reality?
Cosmetics Today T
Maria Lueder, , Dr. . Jane TiedT
iedtke, Dr. . Olaf Marks
ABSTRACT
Cellulite becomes more and more of a problem in a world where a growing percentage of the population is suffering from
overweight. Overweight due to excessive food uptake often goes hand in hand with the development of surplus subcutaneous
fatty tissue. Although a calorie restricted diet and an exercise regime is effective in achieving a total weight loss there
is often a less immediate influence on the fatty content of the subcutaneous tissue and the superficial appearance of the
skin. The combination of a diet and exercising with the application of cosmetic products can work efficiently against the
unpleasant appearance of cellulite or "orange-peel" skin .There are basically two pathways which can be targeted to achieve
cellulite reduction: the inhibition of lipogenesis to prevent fat storage in the adipocytes and lipolysis, the active breakdown
of fatty tissue under the skin. Both processes support each other in a complimentary way and can provide an extra cosmetic
benefit when applied as a topical treatment on the skin together with an appropriate diet and exercise regime.
INTRODUCTION
Biochemical interactions in skin are based on a complex balancing system. Any kind of food intake will either be used at
once and transferred into energy, or if it is not needed immediately, it will be stored in form of fat in the adipocytes. The
process of using and storing energy is a well defined balance. However, prolonged overeating causes the balance to shift
towards fat storage which will result in a change of the fat cell chambers/adipocytes (Figure 1). Cellulite develops when connective
tissue between fat cell chambers, and between the chambers and the skin, become thinner and weakened. The elastic
fibres that give these connective tissues strength are diminished.
Cellulite or "orange-peel" skin appears predominantly in females, due to a different structure of the fat cell chambers. While
in the male, elastic fibres give extra strength to the fat cell chambers, female fat cell chambers are less structured
(Figure 2). The cells are only formed by the vertical standing cell membranes. Two mechanisms can be used to counteract
the appearance of cellulite or "orange-peel" skin.
1. The process of lipogenesis, the fat storage in adipocytes, is based on the hydrolysis of lipoproteins and chylomicrons
(circular lipoprotein structures) by the enzyme lipoprotein lipase (LPL) to fatty acids and glycerol (Table 1). The fatty acids
are stored in adipose tissue as triglycerides. The fatty acids are stored in adipocytes as acyl esters of qlycerol (triglycerides}.
The inhibition of LPL should decrease the storage of fat.
2. The decomposition of lipids or lipoiysis and the restructuring of collagen fibres can be stimulated by the joint activity of
tannins interacting as active vitamin P and methyl xanthines. Several products have become available on the market based
on caffeine, another on methyl xanthine.
The mechanism by which methyl xanthines such as aminophylline and caffeine modify subcutaneous layers has not been
systematically illustrated. However, there is research to show that methyl xanthines cause lipolysis, or hydrolysis of adipose
tissue into free fatty acid chains. It is also believed that the endocytotic process by which caffeine is absorbed into
the cell stimulates the sodium pump to release sodium into the extracellular fluid, causing intracellular dehydration.
Additionally, the inability to ensure that the methyl xanthines are delivered to the appropriate subcutaneous layer has most
likely contributed to the poor results seen in the past with aminophylline and caffeine-based creams. Encapsulating the
ingredients in a liposome may ensure the delivery of the methyl xanthines
to the appropriate layer, as encapsulated liposomes have been
shown to be effective at delivering higher concentrations of ingredients
to the subcutaneous layers of the skin.
Material, Methods and Conclusion to be read in the article.
Table 1
Extracellular Medium Intracellular Medium
Lipogenesis
Trigtycerides hydrolyied Fatty acids + glycerol
by LPL (chylomicrons & Stored in adipose
lipoproleins) from diet) tissue os triglycerides
Preadipocyte Figure 1 Adipocyte Man Figure 2 Woman
18 - Vol 5 No 5
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Vol 6 No1 - 19

Articles
Cosmetic Magazine, juillet-août 2004 par la spécialiste scientifique Yoelle Guiserix.
VITAMINE C
LE PROBLÈME DE STABILITÉ
La vitamine C a en effet les défauts de ses qualités. Antioxydant très actif, elle réagit avec l'oxygène de l'eau et de l'air.
Elle ne peut donc pas se trouver dans la partie aqueuse d'une émulsion sans se transformer et devenir inactive, et jaune
de surcroît, ce qui pour la consommatrice signifie que la crème a tourné ! Elle ne peut pas non plus se trouver dans la
partie lipidique d'une émulsion puisqu'elle n'est pas soluble dans l'huile. Bref, un casse-tête pour le formulateur, surtout
si l'on y ajoute sa sensibilité à l'air, aux UV et à la chaleur.
LES SOLUTIONS GALÉNIQUES
La première idée des cosmétologues a été d'utiliser des formes dérivées et stables de la vitamine C, c'est-à-dire des substances
où la vitamine C est liée à une autre molécule. Cela sous-entend que la peau les convertit en vitamine. Grâce à
ses enzymes, la peau sait le faire mais, avec l'âge, elle est moins riche en enzymes, donc moins apte à effectuer ces
petits travaux de découpage moléculaire. Dans ces conditions, l'activité cosmétique anti-âge est sérieusement compromise.
Rien n'empêche, cependant, les cosmétologues d'employer les dérivés de vitamine C pour ses multiples fonctions
(voir encadré de bas de page), dans des produits destinés à des peaux plus jeunes.
LES VITAMINES NATURELLES PLUS ACTIVES
Deux nouvelles études sur les humains menées par des chercheurs américains démontrent que la vitamine E naturelle
(D-alpha-tocophérol) est mieux utilisée par Ie corps que la vitamine E synthétique (DL-alpha-tocophérol). Donnée en
compléments alimentaires, la vitamine naturelle est retrouvée deux fois plus concentrée dans le sang; que la vitamine
synthétique (également prise par voie orale), car elle est mieux absorbée que cette dernière. De même, le bêta-carotène
naturel, pris en compléments alimentaires pendant douze semaines à raison de 24 mg par jour, est bien absorbé, et se
retrouve plus concentré dans le sang et dans la peau, où il peut jouer son rôle et réduire la sensibilité aux coups de
soleil.
LA MICROCIRCULATION : UN NOUVEL OBJECTIF COSMÉTIQUE
À la suite des derniers travaux du Professeur Erwin Tschachler à l'Université de Vienne, sous l'égide du Ceries (le centre
de recherches fondamentales financé par Chanel), les cosmétiques futurs pourraient bien agir sur la production de
VEGF (Vascular Epithelium Growth Factor). Comme son nom l'indique, ce facteur de croissance des vaisseaux sanguins
épithéliaux est une substance qui favorise en particulier le développement des vaisseaux de la peau. Ces derniers
étant indispensables à la nutrition et à l'oxygénation du derme et de l'épiderme, on voit immédiatement le rôle cosmétique
d'actifs agissant sur l'augmentation du VEGF dans la peau. Cette nouvelle fonction demeure bien du ressort de la
cosmétique puisque les actifs (à trouver) agissent sur les cellules de l'épiderme qui, elles, produisent le VEGF. Le Ceries
a d'ores et déjà commencé des tests sur les activités de certaines substances cosmétiques comme les AHA. Application
cosmétique à suivre avec Chanel... En outre, le centre vient également de publier sa première "Skin News". Au sommaire:
la biologie des peaux âgées et les traitements préventifs du photovieillissement tels que les rétinoïdes, les AHA.
LE RÔLE DES VITAMINES COSMÉTIQUES : PETIT RAPPEL
Vitamine A
Elle régule la croissance des cellules
épidermiques et corrige
l'amincissement qui se produit
avec l'âge. Elle modifie la composition
en fibres du derme, ce
qui se traduit par une amélioration
de l'élasticité de la peau et
une atténuation des rides.
Vitamine E
Anti-oxydant naturel, elle protège
la peau des effets des radicaux
libres produits notamment par
les UV. Elle atténue la sensibilité
de la peau associée aux coups de
soleil. Elle améliore la circulation
sanguine; la peau est ainsi mieux
hydratée et mieux nourrie.
VitamineC
C'est aussi un antioxydant naturel,
elle régénère la vitamine E et protège
la peau des dommages du
soleil. Elle réduit le temps de cicatrisation
et permet la synthèse du
collagène. Elle diminue la synthèse
de mélanine et peut être
associée au traitement des tâches
brunes.
20 - Vol 6 No 1
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Article
Cosmeceuticals...page 17
Substantiation of Advertising. FTC has
primary responsibility for ensuring that
all consumer product advertising is
truthful and not misleading. The basic
law guiding FTC states that: "unfair
methods of competition in commerce
and unfair or deceptive acts or practices
in or affecting commerce" are
prohibited (Federal Trade Commission
Act, Section 5).
Under this law, an advertiser is
required to have a "reasonable basis"
for all product claims before the claims
are made. FTC's interpretation of this
standard is somewhat flexible but generally
requires that any claims made in
advertising be backed by sound scientific
evidence (often referred to as
"competent and reliable scientific evidence").
Competent and Reliable Scientific
Evidence Standard. In general, the
"competent and reliable scientific evidence"
standard consists of tests,
studies or other scientific evidence
that has been conducted and evaluated
according to standards that experts in
the field accept as accurate and reliable.
Importantly, any srudy results
relied on must be relevant to the claims
being made.
Studies should test the same ingredients
at substantially the same dosage
level as that contained in the product,
and the test population should be similar
to that targeted in advertising
claims. FTC does not consider anecdotal
reports, articles in popular magazines,
opinions or inadequately controlled
open label studies to be adequate
substantiation, and as a result,
these kinds of materials cannot be
used as substitutes for scientific support.
In practical terms, adequate substantiation
is a subjective quantity, depending
on the overall impression of the ad,
including language use and pictorial or
other representations.
The more disease-related the claim, the
greater the level of substantiation
required and greated the likelihood
that the advertising will draw FTC's
attention.
When a claim is explicit about the
amount of support, FTC generallyexperts
the advertiser to have evidence to
substantiate the claim. For example,
FTC has explained that statements
such as "university studies prove" or
"90% of cardiologists regularly take the
product" which make express claims
must actually have that level of support.
Thus, the advertiser would be
responsable for substantiating the
claim to the level stated, e.g., if making
the claim, the advertiser should have
evidence on file showing that 90% of all
cardiologists actually do take the
product. NW
SCC Chapitre du Québec
Society of Cosmetic Chemists Quebec Chapter
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Vol 6 No 1 - 21

SCC New York 2005
Continuing education program
www.scconline.org
Call for manuscript Journal of Cosmetics Science.
Log on to the SCC website for more information
Programme d’éducation continue
Schedule : Please check on the website for the Winter schedule of Continuing Education Courses .
Eight monographs available.
Consulter le site web pour les détails.
Événements de l’industrie 2004-2005 Industry Events
SCC Hosts successful 23 rd IFSCC Congress
«The SCC is pleased to report that the 23 rd IFSCC Congress held in orlando at the Walt Disney World Dolphin Hotel from
October 24-27, 2004 was a huge success. The Congress theme, «Cosmetic science: Unlocking the Mystery, Fantasy and
Reality», was carried throughout the 4 days.»
«Science was in the forefront as the Congress began with the presention of the Maison G. de Navarre Award to John
Jimenez from Bogota, Columbia and ended with the awards for Basic Reseach, Applied Research, and the Best Poster
Presentation.»
«An event of this magnitude would not have been possible without the support of the cosmetic industry worlwide. the SCC
and the Congress Organizing Committee are most gratefut to all the companies, speakers, moderators, exhibitors, volunteers
ant participants who contributed in making the 23 rd ISFSCC Congress a tremendous success.»
Note: Please read more about scientific sessions, exibitions and social events
on the SCC website: www.scconline.org
It is possible to get preprint books and CD for purchase.
2005-2006 SAVE THE DATE!!!!
2005 Annual Scientific Seminar: June 2-3, Mandalay Bay Resort, Las Vegas, NV
2005 Annual Scientific Meeting and Technology Showcase: December 8-9, New York Hilton, New York, NY
2006 Annual Scientific Seminar: May 11-12, 2006, Boston Marriott Copely Place, Boston, MA
2006 Annual Scientific Meeting and Technology Showcase: December 7-8, 2006, New York Hilton, New York, NY
Advanced Technology Conference: April 11-12, 2005, in Berlin, Germany. Presented by C&T Magazine.
www.thecosmeticsite.com/ATC
SCC Twin Cities Chapter. The second biennial Holistic Cosmetic Symposium and Supplier Showcase: April 18-19, 2005.
Earle Brown Heritage Center Minneapolis, Minnesota. Information: anash@lipochemicals.com
Princeton Professional Education Program http://www.triprinceton.org/education/haircourse.html
Chapitre du Québec
SCC Quebec Chapter
Conditions et coût de l’adhésion 2004
Membership conditions and cost
Satisfaire les exigences de formation. Remplir
le formulaire disponible auprès du comité exécutif.
Avoir 3 parrains membres ou références
selon les exigences. Envoyer le formulaire et
US$ 120 payable à la SCC New York.
www.scconline.org
Meet educational requirements. Fill application
form available from an SCC executive,
with endorsement of 3 SCC members or references.
Send US$120 to the SCC New York.
22-Vol 6 No 1
Le Cosmeto-Scientifique
Cosmeto-Chemist Newsletter
Site Web / WebSite
Texte de loi disponible sur le site de la
Direction des Produits de Santé naturels
http://www.hc-sc.gc.ca/hpfb-dgpsa/nhpddpsn/index_f.html
Health Canada’s Cosmetics Division:
www.hc-sc.gc.ca/cosmetics
Health Canada’s Cosmetics Division Hotlist:
www.hc-sc.gc.ca/hecssesc/cosmetics/hotlist_intro.htm
The Canadian Cosmetics, Toiletry and
Fragrance Association:
www.cctfa.ca
www.cosmeticnews.com
www.kosmet.com
www.allured.com/bookstore
www.thecosmeticsite.com
www.in-cosmetics.com
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Coûts des publicités dans le Bulletin d’Information
Newsletter Publishing Cost
Grandeur / Size
2 x 2
2 x 4
4 x 4
1/2 page
Pleine page
Full page
5 parutions / année
5 issues / year
175$
400$
500$
700$
1200$
1 parution / année
1 issue / year
200$
300$
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demi page, d’avoir la dernière page de couverture en couleur 1 fois
par année pour 800$ au lieu de 700$.
S’il vous plaît, contacter Don Minas et Hélène Léger pour plus d’information.
Advertizers of 1/2 page ads. only, may avail of the opportunity of
appearing on the back cover of the bulletin in colour, once a year for
800$ instead of 700$.
Please contact Don Minas and Hélène R.Léger for more information.
Chantal Marleau
(514) 457-3628
www.stlawrencechem.com
cmarleau@stlawrencechem.com
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Fax: (201) 261-7267
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Vol 6 No 1 - 23

Le Cosméto-Scientifique
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Chapitre du Québec SCC Quebec Chapter
Programme et événements pour l’année 2005
2005 Program and Events
Soupers & Conférences / Hotel Hilton Dorval / Dinners & Conferences
Soupers & Conférences / Dinners & Conferences:
Nouvelle réglementation des produits naturels et son influence sur les cosmétiques. L’émergence des cosméceutiques?
New Regulations for Natural Products and its influence on Cosmetics. The emergence of cosmeceuticals?
Par / by: Jean-Yves Dionne, B.Sc. Pharm.
Conférence en français
..................... 19 janvier (January)
Cosmétique Bio / Bio Cosmetic
Par / by: Organisme indépendant de normalisation / Independant Standard Organisation.
Conférence en français
....................... 9 mars (March)
Études cliniques en cosmétologie / Clinical studies in Cosmetology
Conférence en français
...................... 4 mai (May)
Dosage des actifs / Assay of Active Ingredients
Conférence en français
......................... 14 septembre (September)
Autres activités / Hotel Hilton Dorval / Other activity
Golf SCC Québec
...................... 13 juin (June)
Séminaire d’éducation continue/ Educational Seminar
...................... 5 octobre (October)
Journée des fournisseurs / Suppliers’ Day
...................... 7 novembre (November)
Souper de Noël / Holiday Party
...................... 30 novembre (November)
Site web
SCC Chapitre du Québec
www.scc-quebec.org
WebSite
Society of Cosmetics Chemists
Quebec Chapter
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Renseignements et bulletin d’inscription pour
adhésion à la SCC NY
www.scconline.org
For more information and membership form of the
SCC NY
Date de tombée du bulletin de mars 2005
25 Janvier 2005
January 25,2005
Publishing deadline for the March 2005 Newsletter
Prochaine parution mars 2005
Next issue March 2005
Expéditeur:
Hélène Léger
1645, rue Gauthier, apt.24
St-Bruno, Qc. J3V 5Y4