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Maison de Marie en pdf - Catholique du Net

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Prions avec Thérèse <strong>de</strong> Lisieux, Frère Marcel, Ste Faustine<br />

Thérèse <strong>de</strong> l’Enfant Jésus : « à mes petits frères <strong>du</strong> ciel », 28 décembre 1896.<br />

Depuis l‟été 1896, Thérèse p<strong>en</strong>se beaucoup aux Innoc<strong>en</strong>ts.<br />

En septembre elle peint une image souv<strong>en</strong>ir <strong>de</strong> ses frères et sœurs morts bébés au verso <strong>de</strong><br />

laquelle elle écrit : « Heureux ceux que Dieu ti<strong>en</strong>t pour justes sans les œuvres,<br />

« car à l‟égard <strong>de</strong> ceux qui font les œuvres la récomp<strong>en</strong>se n‟est point<br />

« regardée comme une grâce, mais comme une chose <strong>du</strong>e…<br />

« c‟est donc gratuitem<strong>en</strong>t que ceux qui ne font pas les œuvres sont<br />

« justifiés, par la grâce, <strong>en</strong> vertu <strong>de</strong> la Ré<strong>de</strong>mption dont Jésus-Christ est<br />

« l‟auteur ( St Paul aux Romains). »<br />

Elle avait déjà écrit auparavant : « Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup,<br />

« mais plutôt à recevoir et à aimer beaucoup » (LT 142)<br />

Le poème qu‟elle chantera pour la fête <strong>du</strong> 28 décembre proclame la miséricor<strong>de</strong> gratuite qui<br />

surabon<strong>de</strong> dans l‟âme d‟<strong>en</strong>fants qui n‟ont jamais fait usage <strong>de</strong> leur volonté, et pour qui seul<br />

« le Sauveur a remporté la victoire ». Comme eux elle dit : « Je n‟ai pas d‟œuvres ! »…<br />

Grâce à eux, à l‟approche <strong>de</strong> la mort, l‟exemple <strong>de</strong>s innoc<strong>en</strong>ts lui épargne l‟angoisse « <strong>de</strong>s<br />

mains vi<strong>de</strong>s ». Cette p<strong>en</strong>sée la ravit : « C‟est justem<strong>en</strong>t ce qui fait ma joie,<br />

« car n‟ayant ri<strong>en</strong>, je recevrai tout <strong>du</strong> Bon Dieu » (CJ 23.6.1)<br />

Le poème montre comme elle les voit, dans « son amour extrême », mais elle n‟<strong>en</strong> reste pas à<br />

cette imagerie : ce qu‟elle <strong>en</strong> dit à Mère Agnès (CJ 21/26.5.9 ) montre que c‟est à un univers<br />

spirituel que nous r<strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t les fleurs, les étoiles,et le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fraîcheurs imagées, comme<br />

dans le cantique <strong>de</strong> Saint Jean <strong>de</strong> la Croix :<br />

« Les saints innoc<strong>en</strong>ts ne seront pas <strong>de</strong> petits<br />

« <strong>en</strong>fants au Ciel : ils auront seulem<strong>en</strong>t les charmes indéfinissables <strong>de</strong><br />

« l‟<strong>en</strong>fance, on se les représ<strong>en</strong>te „<strong>en</strong>fants‟ parce que nous avons besoin<br />

« d‟images pour compr<strong>en</strong>dre les choses spirituelles »<br />

C‟est pourquoi elle se met elle-même <strong>en</strong> scène dans ce poème grâce à cette « <strong>en</strong>fantine audace<br />

<strong>de</strong>s petits » dans une ruse d‟amour lui donnant force nouvelle, petite épouse, pour « caresser<br />

l‟adorable Face <strong>de</strong> l‟Epoux ».<br />

Les soeurs <strong>du</strong> Carmel lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt un chant, <strong>en</strong> cette fête <strong>de</strong>s saints innoc<strong>en</strong>ts, le 28<br />

décembre.<br />

La mère prieure accepte , mais dès qu‟elle voit toute la communauté sous le charme, elle se<br />

fâche ; «tout cela », témoigne plus tard Mère Agnès, « ne peut que contribuer à <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir<br />

l‟orgueil <strong>de</strong> sœur Thérèse ».<br />

Thérèse reste sereine ; toute petite désormais, comme ses innoc<strong>en</strong>ts, elle n‟a même pas « l‟air<br />

<strong>de</strong> le s<strong>en</strong>tir et d‟<strong>en</strong> souffrir » (LT241 ).<br />

La conclusion dévoile son désir et sa prière : que ces innoc<strong>en</strong>ts puiss<strong>en</strong>t charmer le ciel,<br />

que ces <strong>en</strong>fants d‟un jour se voi<strong>en</strong>t joyeusem<strong>en</strong>t aimés par les t<strong>en</strong>dres soins prodigués <strong>de</strong> notre<br />

Mère Eglise : et que par cette offran<strong>de</strong>, le Seigneur, versant sur eux la Rosée <strong>du</strong> Baptême ,<br />

vi<strong>en</strong>ne les cueillir ! !

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