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Maison de Marie en pdf - Catholique du Net

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hématopoïétiques (retrouvées même dans le foie <strong>de</strong> la mère comme hépatocytes) vont dans la moelle et<br />

pro<strong>du</strong>is<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s cellules filles (lymphocytes et neuro transmetteurs) avec la capacité <strong>de</strong> dialoguer avec le système<br />

nerveux c<strong>en</strong>tral <strong>de</strong> la mère. Un peu comme si les "p<strong>en</strong>sées" <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>fant passai<strong>en</strong>t à la mère même plusieurs<br />

années après sa naissance. (<strong>du</strong> Pr. Salvatore Mancuso, Institut <strong>de</strong> Gynécologie et d‟Obstétrique <strong>de</strong> Rome)<br />

HISTOIRE VECUE par une sage-femme<br />

Lisbeth Burger a pu assister 2283 naissances ; elle nous livre ce témoignage bi<strong>en</strong> dramatique <strong>de</strong> la sortie d'un <strong>en</strong>fant<br />

avorté par sa mère ("MON JOURNAL DE SAGE FEMME, Ed DE CHIRE 1980")<br />

Ce fut une nuit effroyable, la plus épouvantable <strong>de</strong> toute ma vie; que n'y étai<strong>en</strong>t donc prés<strong>en</strong>ts tous<br />

ceux qui serai<strong>en</strong>t un jour t<strong>en</strong>tés par le démon <strong>de</strong>s <strong>en</strong>fers pour provoquer un avortem<strong>en</strong>t ! Pourtant, une<br />

sage-femme doit s’habituer à bi<strong>en</strong> <strong>de</strong>s secousses : gémissem<strong>en</strong>ts, cris, angoisses, douleurs, sang, frayeurs.<br />

La où d'autres s'<strong>en</strong>fuirai<strong>en</strong>t, on reste et on accomplit sa tâche, sil<strong>en</strong>cieuse, <strong>du</strong>re au besoin. Mais une<br />

agonie comme celle <strong>de</strong> cette jeune femme <strong>de</strong> 30 ans, mon Dieu, je vous <strong>en</strong> prie, ne jamais plus revoir cela.<br />

Le clocher égr<strong>en</strong>a ses 12 coups dans la nuit d'été sil<strong>en</strong>cieuse et chau<strong>de</strong>. D'ordinaire les mala<strong>de</strong>s<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong><strong>de</strong>nt volontiers sonner les heures, mais ici, la femme se dresse, fixant sur la porte <strong>de</strong>s yeux<br />

écarquillés par une épouvante démesurée, le regard <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t toujours plus hagard et s'emplit d'une<br />

terreur folle, ses cheveux se dress<strong>en</strong>t; essayant <strong>de</strong> sauter hors <strong>du</strong> lit, elle dit : " Partir, je veux partir ".<br />

Nous ne la maint<strong>en</strong>ons qu'à grand peine, alors elle se cache sous la couverture pour ne pas voir.<br />

Pourtant il n'y a ri<strong>en</strong>; si nous éclairons davantage la pièce, la mala<strong>de</strong> crie plus fort <strong>en</strong>core. Dans<br />

l'obscurité quasi totale les cris atteign<strong>en</strong>t leur paroxysme. Comm<strong>en</strong>t arrêter toutes ces hallucinations?<br />

En définitive j'attrape la seringue; p<strong>en</strong>dant un mom<strong>en</strong>t elle gît, épuisée, comme morte, la tête sur<br />

l'oreiller... Mais les affres réapparaiss<strong>en</strong>t gra<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t, elle dit à nouveau :<br />

" Les voilà, ils revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, l'un après l'autre; celui-là est déjà grand...et un autre, 3,6,8, celui-ci est<br />

resté tout petit; celui-là à qui on avait arraché la tête, il la porte à prés<strong>en</strong>t dans ses mains... 11,12, celui-ci<br />

c'étai<strong>en</strong>t les jambes, il marche quand même, brisé <strong>en</strong> 2, <strong>en</strong>sanglanté... et là, seulem<strong>en</strong>t un bras, et une<br />

jambe. Et vos yeux, c'est comme s'ils n'avai<strong>en</strong>t plus leurs yeux; où sont-ils, vos yeux ? "<br />

Et <strong>de</strong> tirer le drap pour ne plus les voir: "Non allez-vous <strong>en</strong>, vous n'avez aucun droit à la vie!"<br />

Et elle s'effondre, épuisée. Après un mom<strong>en</strong>t, elle recomm<strong>en</strong>ce, disant ce que ses <strong>en</strong>fants lui dis<strong>en</strong>t: "<br />

Nous ne pouvons pas voir la lumière éternelle, donne-nous tes yeux, toi notre mère! tu nous as pris les<br />

nôtres, donne-nous tes yeux". Alors je compr<strong>en</strong>ds et tout mon être se glace d'effroi. Elle <strong>en</strong> était à son<br />

13ème avortem<strong>en</strong>t. D'ailleurs ici même un bras et une jambe étai<strong>en</strong>t déjà expulsés, l'<strong>en</strong>fant ayant été<br />

criminellem<strong>en</strong>t déchiqueté dans le sein maternel; mais le 13ème !<br />

" Mais que rev<strong>en</strong>ez-vous aujourd'hui ? Vous êtes morts, vous n'existez plus ! Qui vous <strong>en</strong>voie ici ? "<br />

"Nous ne pouvons <strong>en</strong>trer dans le repos éternel sans toi, nous ne pouvons <strong>en</strong>trer dans le repos éternel, tu<br />

nous as pris la paix, tu nous as privés <strong>de</strong> la Patrie, tu nous as chassé <strong>du</strong> sein maternel tu nous as volé<br />

notre repos. Donne-nous LE REPOS ETERNEL "<br />

Et elle disait voir leurs yeux vi<strong>de</strong>s et affreux " Allez-vous-<strong>en</strong> " les suppliait-elle, avançant les mains<br />

comme un rempart " Ne me tourm<strong>en</strong>tez pas, allez-vous-<strong>en</strong> ! Mais vous, vous ne les <strong>en</strong>t<strong>en</strong><strong>de</strong>z donc pas<br />

comme moi qui se plaign<strong>en</strong>t, gémiss<strong>en</strong>t, pleur<strong>en</strong>t et cri<strong>en</strong>t, qui dis<strong>en</strong>t: "Nous n'avons pas reçu l'eau <strong>du</strong><br />

baptême, pour effacer le péché originel, nous n'avons pas le vêtem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la Grâce pour couvrir notre<br />

nudité, pas l'habit <strong>de</strong> Fête pour l'éternel festin nuptial, nous sommes exclus, nous avons faim: DONNE-<br />

NOUS LA LUMIÈRE LA LUMIERE RECHAUFFE NOUS ! ".<br />

Dans un accès <strong>de</strong> frénésie soudain elle crie: " allez-vous-<strong>en</strong> ! Allez, ne me touchez pas, vous ne me<br />

pr<strong>en</strong>drez pas mes yeux, ni mon cœur; laissez-moi partir, partir "<br />

Par bonheur, voici le mé<strong>de</strong>cin: la tête <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>fant est expulsée dans un flot <strong>de</strong> sang. Le diagnostic est<br />

instantané: l'<strong>en</strong>fant avait été déchiqueté par une interv<strong>en</strong>tion mécanique, mais l'utérus était aussi blessé<br />

à plusieurs <strong>en</strong>droits, une péritonite à ses débuts, avec une hémorragie impossible à stopper une heure<br />

<strong>du</strong>rant; vraisemblablem<strong>en</strong>t, <strong>de</strong>main, la fin. On prévi<strong>en</strong>t le mari qui prit cela avec un grand flegme,<br />

quand la pauvre femme, <strong>en</strong>core, sous anesthésie repr<strong>en</strong>ait une fois <strong>de</strong> plus le compte tragique: "Là! Ils<br />

revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t! 1,2,6,10...".<br />

Le mari les voyait-il aussi ? Il s'<strong>en</strong>fuit comme poursuivi par <strong>de</strong>s furies v<strong>en</strong>geresses...<br />

Trois jours et trois nuits, la malheureuse cria <strong>en</strong> gémissant: les plus fortes doses <strong>de</strong> stupéfiants ne lui<br />

procurai<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong> repos, elle revoyait sans cesse ses 13 <strong>en</strong>fants rev<strong>en</strong>ir vers elle avec leurs supplications.<br />

Au 4ème jour elle revint à elle subitem<strong>en</strong>t. On prévi<strong>en</strong>t à nouveau le mari, puis le prêtre à qui elle dit,<br />

aussitôt <strong>en</strong>tré: " Oui, il y <strong>en</strong> a 13, ne me posez plus <strong>de</strong> questions "

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