Maison de Marie en pdf - Catholique du Net
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VEUX-TU GUERIR ?<br />
Vous toutes qui êtes cruellem<strong>en</strong>t blessées dans votre chair et votre âme, parfois sans <strong>en</strong> avoir pris<br />
consci<strong>en</strong>ce, votre blessure est-elle irrémédiable? Vous êtes les victimes <strong>de</strong> la perversion <strong>de</strong>s esprits, <strong>de</strong><br />
circonstances malheureuses, <strong>de</strong> la scélératesse <strong>de</strong>s hommes ou, tout simplem<strong>en</strong>t, <strong>de</strong>s tourm<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s péchés <strong>en</strong><br />
vous. Vous avez permis que l'on mette à mort, dans votre sein, un <strong>en</strong>fant que vous refusiez ou que l'on vous<br />
déniait. Allez-vous traîner tout au long <strong>de</strong> votre vie cette blessure sour<strong>de</strong>, lancinante, parfois cachée à vousmême,<br />
qui corro<strong>de</strong> l'esprit et empêche la joie <strong>de</strong> jaillir <strong>en</strong> vous comme aux premiers émois <strong>de</strong> votre cœur ?<br />
Le mal peut se transmuer <strong>en</strong> bi<strong>en</strong>. Grâce au rep<strong>en</strong>tir, porté et magnifié par une Eucharistie <strong>de</strong><br />
réconciliation et <strong>de</strong> guérison, d‟offran<strong>de</strong> à la Miséricor<strong>de</strong>, <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant que l'Eglise l'officialise.<br />
GUERISON BOULEVERSANTE D'UNE MERE<br />
(d'après R<strong>en</strong>é Lejeune “ Victimes <strong>de</strong> l'avortem<strong>en</strong>t ”, éd. <strong>du</strong> Parvis)<br />
Elisabeth était <strong>en</strong>ceinte, elle <strong>en</strong> fit part à David, mais la réaction <strong>de</strong> l'homme fut brutale;<br />
elle préféra perdre son <strong>en</strong>fant plutôt que son amant. Plus tard, son accablem<strong>en</strong>t proche <strong>du</strong><br />
désespoir l'a poussée à se r<strong>en</strong>dre dans une église. Dans la nef, un vieux prêtre passait à sa<br />
hauteur, et comme mue par une poussée irrépressible, elle se leva et <strong>de</strong>manda au prêtre si elle<br />
pouvait se confesser. C'est là qu'elle dévoila au prêtre sa vie brisée, son imm<strong>en</strong>se détresse; le<br />
vieux prêtre lui confia qu'il v<strong>en</strong>ait d‟offrir sa vie à Dieu <strong>en</strong> réparation <strong>de</strong> ce crime abominable<br />
<strong>de</strong> Satan qui blessait un si grand nombre <strong>de</strong> femmes.<br />
Elisabeth écoutait ses paroles <strong>en</strong>trecoupées <strong>de</strong> t<strong>en</strong>dres :<br />
"Mon <strong>en</strong>fant", "Ma petite <strong>en</strong>fant" ou <strong>en</strong>core "Ma pauvre petite <strong>en</strong>fant". Peu à peu le visage<br />
<strong>de</strong> la femme s'inondait <strong>de</strong> larmes; plusieurs fois elle ne put réprimer un profond sanglot, mais<br />
ses larmes effaçai<strong>en</strong>t peu à peu son malheur. C'était à la fin <strong>de</strong>s larmes <strong>de</strong> joie: pur bonheur<br />
qu'elle n'avait pas connu <strong>de</strong>puis longtemps. Il lui était proposé <strong>de</strong> rev<strong>en</strong>ir pour une démarche<br />
<strong>de</strong> totale réconciliation "avec Dieu, avec vous-même, avec votre <strong>en</strong>fant". Elisabeth sortit <strong>de</strong> là<br />
comblée d'une joie grave et <strong>de</strong> certitu<strong>de</strong> nouvelle, elle avait <strong>en</strong>vie <strong>de</strong> chanter.<br />
Lorsqu'elle revint, Marina l'accompagnait, son amie qui avait, elle aussi, eu 3 <strong>en</strong>fants<br />
avortés... La 2ème confession fut un flot <strong>de</strong> grâces dont le Seigneur les combla et Elisabeth<br />
fut cette fois sans larmes mais comme submergée intérieurem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> bonheur. Marina, elle<br />
aussi, avait l'impression <strong>de</strong> marcher sur un nuage...légère comme un oiseau à la sortie <strong>du</strong><br />
confessionnal. Alors le Père leur expliqua que dans l'au-<strong>de</strong>là, ces petits att<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t d'être<br />
reconnus par leurs mères et <strong>en</strong>veloppés <strong>de</strong> leur amour ils t<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t infinim<strong>en</strong>t au rétablissem<strong>en</strong>t<br />
<strong>du</strong> li<strong>en</strong> d‟amour qui les lie à leur maman ; pour cela, les mamans <strong>de</strong>vai<strong>en</strong>t d'abord donner un<br />
nom à ces <strong>en</strong>fants. "Le nom, c'est le reflet <strong>de</strong> l'âme", leur dit le Père, "et nommer un <strong>en</strong>fant,<br />
c'est le faire naître aux yeux <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>; et vous, les mamans, <strong>en</strong> leur donnant un nom, vous<br />
établissez formellem<strong>en</strong>t avec eux, le li<strong>en</strong> <strong>de</strong> la vie".<br />
Le Père suggéra aussi aux femmes <strong>de</strong> trouver un vrai père adoptif et il leur conseilla St<br />
Joseph, d‟autant plus que, par ce choix, elles serai<strong>en</strong>t pour ainsi dire, intégrées dans la Ste<br />
Famille <strong>de</strong> Nazareth"<br />
D'autres occasions leur permir<strong>en</strong>t <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts simples, clairs et chaleureux<br />
sur la miséricor<strong>de</strong> <strong>de</strong> Dieu et la Communion <strong>de</strong>s Saints, le pouvoir <strong>de</strong> lier et <strong>de</strong> délier, accord<br />
par le Seigneur à Pierre et ses successeurs, sur le sacrem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> baptême et ses suppléances : le<br />
baptême <strong>de</strong> sang et le baptême <strong>de</strong> désir…Qu'il importe que les mamans, dans le rep<strong>en</strong>tir et la