Le Havre, la ville à quai - Cndp

L’émission du CNDP et de La Cinquième pour
les écoles, les collèges et les lycées
GÉOGRAPHIE COLLÈGE-LYCÉE
Villes en limite
Le Havre, la ville à quai
CINQUIÈME PORT EUROPÉEN, PREMIER
port français pour le commerce
extérieur et le trafic de conteneurs,
deuxième port pétrolier français, la
ville du Havre est depuis toujours
liée à la mer et
ouverte sur le monde.
© CNDP
De jour en jour, le port du Havre s’éloigne
du cœur de la ville pour continuer
de se développer.
Le documentaire souligne la difficulté de tracer une frontière entre le port et la
ville, mais il évoque surtout le déplacement des activités portuaires qui
nécessitent plus de place pour faire face à l’augmentation du trafic de
conteneurs.
L’espace de contact entre le port et la ville, mais aussi les rapports
qu’entretiennent les Havrais avec leur port évoluent. Ce dernier est resté
longtemps au cœur de la ville ou en contact avec elle, ce que rappellent les
témoignages de plusieurs habitants. À partir des années 70, ces liens vont se
distendre, car le port doit s’adapter aux nouvelles techniques de transport
maritime, à l’époque du « bateau dans l’usine ».
L’accroissement du trafic « conteneurisé » et l’augmentation de la taille des
navires exigent aujourd’hui la création de nouveaux bassins plus au sud. On a
l’impression que la mer s’éloigne.
C’est dans cette zone de transition entre la ville et le port, autrefois centre de
gravité de l’activité portuaire que s’engage une politique de mise en valeur du
patrimoine maritime, que l’on récupère pour les activités citadines et de loisirs.
Mais le port s’éloigne.

Informations
DÉCOUPAGE
00 min 00 s Le Havre : l’espace portuaire et les terminaux de conteneurs.
01 min 22 s Témoignage de Denis Szymanski qui se souvient du quartier des
Neiges, enclavé dans le domaine portuaire. Aujourd’hui, il n’y a
plus de plage, et on entend 24 heures sur 24. le va-et-vient des
conteneurs.
02 min 16 s Le témoignage de Myriam Ruppa-Pesnel rappelle le
bombardement allié de septembre 1944 et la reconstruction
(images d’archives).
03 min 17 s Bruno Delsalle décrit l’organisation de l’espace urbain et portuaire
en insistant sur la frontière physique que représentent les ponts et
les écluses et tous les éléments architecturaux d’une ville
maritime.
04 min 10 s Marc Villeroy travaille dans le port. Il traverse bien une frontière (3
ponts) pour se rendre à son travail. Il est en relation avec le reste
du monde et c’est la vitesse qui compte dans ces terminaux.
L’activité de déchargement/chargement, le stockage.
06 min 07 s Les bassins, les activités s’éloignent car le transport maritime se
transforme.
06 min 21 s Images d’archives des installations anciennes. Bruno Delsalle
nomme ces anciens docks comme des espaces de transition, qui
n’ont plus d’activité réelle.
07 min 12 s Diane Mutabazi, étudiante, explique que le port n’est pas
pénétrable. Elle le distingue de la ville, bien que la mer reste
proche.
08 min 14 s Myriam Ruppa-Pesnel explique que le port n’a pas toujours été
impénétrable et rappelle le temps où l’on se promenait sur le port
pour voir arriver les grands transatlantiques.
08 min 58 s Le port conteneur et son activité : conteneurs, stockage,
chargement, déchargement
10 min 16 s Bruno Delsalle : le port s’éloigne de la ville, la frontière se dilate
entre les deux.
11 min 03 s Denis Szymanski chasse dans les vasières de l’estuaire.
En quête d’espace, le port continue à s’agrandir.
2
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

CARTE D’IDENTITÉ
Disciplines, classes et programmes concernés en priorité
Géographie, 2 de . Les villes et l’organisation de l’espace.
Géographie, 1 re . Organisation et dynamiques des espaces urbains et
industriels, l’aménagement du territoire.
Géographie, 4 e et 3 e . L’aménagement du territoire ; les mutations de
l’économie française et leurs conséquences géographiques.
Autres disciplines ou classes possibles
Géographie, 6 e . Un littoral industriel.
Objectifs de l’émission
Comprendre l’organisation urbaine d’une ville portuaire.
Étudier un espace portuaire et ses activités économiques.
Aborder la notion de frontière.
Principaux thèmes abordés
Le Havre du bombardement à la reconstruction.
Le Havre, port industriel, zone industrialo-portuaire (ZIP).
La ville portuaire, espace vécu.
Vocabulaire pré-requis
Site, marée, port, cale, quai, paquebot.
Vocabulaire à expliquer
Conteneur, bassin, écluse, terminaux, aval, cosmopolite, dock, manutention,
standardiser.
Vocabulaire à mettre en place
Frontière, port de conteneurs, estuaire, avant-port, avant-pays, ZIP.
3
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

En classe
SUGGESTIONS PÉDAGOGIQUES
½ Démarche : une ville à quai
Géographie, 3 e . La France, Les mutations de l’économie française et leurs
conséquences géographiques.
Géographie, 4 e . La France, les grands ensembles régionaux et l’aménagement du
territoire.
Géographie, 2 de . Les villes et l’organisation de l’espace urbain.
• Localisation. Il est important que les élèves puissent consulter les cartes IGN
(1/25 000 et 1/100 000) du Havre.
Sur une carte de France les élèves repèreront la Seine, la Basse-Seine,
l’estuaire, et localiseront Paris, Rouen et Le Havre. On commencera par
l’étymologie du lieu (abri pour les bateaux).
Les élèves définiront le terme d’estuaire et repèreront sur la carte IGN la
réserve naturelle.
• L’histoire de la ville et du port. On expliquera le choix du site du Havre à la
pointe du pays de Caux, puis on retracera l’histoire de la ville du Havre, sa
création au XVIe siècle, son extension due au commerce maritime des XVIIIe-XIXe
siècles. Le port est alors au cœur de la ville. À partir de la seconde moitié du
XIXe, le centre de gravité de l’activité portuaire se déplace vers l’est avec la
construction de bassins de grande taille (bassin de l’Eure, des Docks…). Le
port n’est plus au cœur de la ville. Il s’éloigne encore au XXe siècle avec le
développement de nouvelles activités industrielles.
Le témoignage de Myriam Ruppa-Pesnel et les images d’archives permettent
aux élèves de mesurer l’ampleur de la reconstruction (confiée à l’architecte
A. Perret) dès 1945. Les élèves pourront ainsi identifier les formes
caractéristiques des villes de l’après-guerre.
• L’axe majeur de la Basse-Seine. On demandera aux élèves ce qui fait de la
basse vallée de la Seine un axe majeur (forte concentration urbaine, axe
majeur de communication). On rappellera la position du Havre sur cet axe et sa
difficulté à étendre sa zone d’influence vers l’est, où l’on vient buter sur la
capitale régionale, Rouen.
On mettra ainsi en évidence le vaste avant-pays maritime du Havre. Le terme
de « Porte Océane » est d’ailleurs utilisé pour surnommer la ville. L’arrière-pays
du Havre est réduit et ne peut se développer que vers le sud, au-delà de
l’estuaire. On notera que la circulation, longtemps tributaire de l’axe majeur,
peut s’effectuer aujourd’hui d’un côté à l’autre de l’estuaire, avec des
franchissements aussi importants que le pont de Normandie (1995).
4
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

• L’organisation de l’espace urbain : « un grand port dans une petite ville ». Le
documentaire et une carte permettront de décrire la morphologie du Havre (200
000 habitants). Les élèves relèveront ainsi tout ce qui caractérise les villes
portuaires en situant : le centre-ville, les bassins, les canaux, les quais, les
écluses, les ponts et les quartiers cités dans le documentaire, mais aussi les
espaces industrialo-portuaires et les terminaux de conteneurs. À cette
occasion, les élèves réaliseront un croquis simplifié du Havre.
• Les activités portuaires. Le documentaire permettra d’identifier deux activités
du port du Havre : le trafic de conteneurs et le trafic de voyageurs.
On demandera aux élèves quel rang occupe le port du Havre au niveau
national et au niveau européen. L’outil portuaire a dû s’adapter aux nouvelles
techniques de manutention et à la taille des navires. On fera décrire le port, les
conteneurs et les modalités du chargement et du déchargement (terre-plein,
terminal, porte-conteneur, conteneurs, portiques, stockage). Les témoignages
soulignent l’atout principal de l’avant-port : la rapidité des opérations. On
ajoutera qu’avec 60 millions de tonnes de marchandises dont 1 200 000
conteneurs par an, le port du Havre représente 59 % du marché des ports
français.
Le trafic de voyageurs apparaît à travers les images d’archives. On précisera
qu’aujourd’hui des aménagements (Pointe de Floride) revitalisent l’activité.
On expliquera qu’à ces deux activités il faut ajouter le trafic roulier (roll on-roll
off, chargement et déchargement), le trafic conventionnel des colis, le vrac
agroalimentaire avec le stockage des céréales en silo, sans oublier les activités
liées au pétrole et à la pétrochimie (accueil des navires, oléoduc, stockage et
distribution des cargaisons de pétrole brut, importation et exportation de
produits raffinés). À vingt kilomètres, l’avant-port d’Antifer permet d’accueillir les
navires dont le tirant d’eau dépasse 21 mètres.
• Le Havre, espace vécu. Le témoignage des habitants donne une image
complexe de la ville et du port. On demandera aux élèves quels rapports les
Havrais entretiennent avec la mer, avec le port. On pourra aborder ici la notion
de frontière. Les élèves repèreront les frontières physiques : ponts et écluses.
Le témoignage de Bruno Delsalle développe l’idée d’une frontière physique
entre la ville et le port se dilatant au gré des activités. On repérera des espaces
de transition, occupés par les anciens docks qui font l’objet aujourd’hui d’une
politique de rénovation urbaine. En 1984, l’Université du Havre s’est implantée
sur des friches industrielles. Un centre d’affaires et un centre commercial
régional se sont récemment installés dans les docks du XIXe siècle.
• Le port s’éloigne de la ville. En conclusion, les élèves rédigeront une synthèse
expliquant comment le paysage urbain est marqué par l’histoire et comment il
évolue avec la mondialisation. L’étude du Havre met en évidence des liens qui
se distendent entre la ville et le port. Aujourd’hui le port s’éloigne de la ville.
Le professeur conclura sur le projet « Port 2000 » qui consiste à développer un
ensemble d’équipements portuaires pouvant accueillir de plus grands porteconteneurs,
sans oublier l’amélioration routière, fluviale et ferroviaire associant
des actions de génie écologique pour renforcer les équilibres biologiques de
l’estuaire. L’ensemble des travaux devrait débuter en 2000.
5
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

½ Piste : la mise en valeur d’un estuaire européen
Histoire, géographie, 3 e -4 e
(Recherches au CDI après visionnement du documentaire. On peut utiliser des
cartes IGN au 1/25 000 et un extrait de la carte au 1/100 000, le photo-CD du
CNDP sur la Haute-Normandie, ainsi que le site Internet du port autonome du
Havre)
L’exemple du Havre permet d’étudier l’organisation d’un territoire estuarien du
XVIe siècle à nos jours et de mettre en corrélation l’évolution économique du
monde et celle de ce territoire.
La classe sera prise en charge par le professeur et le documentaliste, afin de
réaliser une recherche historique sur les étapes de l’aménagement de l’estuaire
de la Seine.
• La création du port et l’essor du commerce maritime international. Les élèves
rappelleront la date de fondation du port du Havre au XVIe siècle par
François I er . Ils préciseront la teneur des échanges aux XVIIe et XVIIIe siècles :
commerce colonial et traite des esclaves.
• Le XIXe siècle. Les élèves rechercheront ce qui permet au XIXe siècle le
développement des villes portuaires. Ce sera l’occasion de rappeler que Le
Havre devient au XIXe siècle l’un des ports les plus importants d’Europe, la ville
restant économiquement dépendante de son port, tournée vers l’océan et le
commerce maritime à l’état pur. On insistera sur le rôle des armateurs et
négociants.
• Paquebots et voyages transatlantiques. Les élèves repèreront le rôle des
paquebots dans les déplacements intercontinentaux pour le trafic de voyageurs.
Ils préciseront en quoi le trafic voyageur conforte Le Havre dans sa vocation
maritime.
• La période « industrialo-portuaire ». Les élèves repèreront sur différents
documents ce qui marque le passage des activités de commerce à l’industrie.
Ils définiront ce qu’est une ZIP puis, tout en mesurant son étendue, localiseront
celle du Havre. On rappellera le rôle de l’État dans ces aménagements.
Les élèves mettront en relation la récession et la fin de la période de
développement industriel intense.
• L’estuaire aujourd’hui. Les élèves nommeront les activités qui font du Havre
un port de rang international. Il relèveront les aménagements portuaires des
bassins en eau profonde à l’avant-port d’Antifer. Ils donneront des exemples de
reconversion des friches industrielles.
Ils présenteront enfin le projet « Port 2000 » qui, à l’initiative du port autonome
du Havre et soutenu par l’État, a pour objectif l’extension des installations pour
le trafic de conteneurs en prenant en compte les priorités de l’aménagement du
territoire (soutenir une région marquée par le chômage, préserver les richesses
biologiques de l’estuaire, favoriser le développement des flux est-ouest)
6
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

FICHE ÉLÈVE COLLÈGE
Le Havre, un espace ouvert sur le monde
[À utiliser en géographie, 4 e -3 e .]
1. Sur une carte de France localisez : la Seine, Paris, Le Havre et Rouen.
2. Définissez le terme d’estuaire. Expliquez les atouts de la situation du Havre.
3. Nommez l’activité portuaire qui fait du Havre un grand port européen.
4. Quel rang occupe le port du Havre au niveau national et au niveau
européen ?
5. Rédigez en quelques lignes, en utilisant le vocabulaire adapté, une synthèse
expliquant comment s’organise l’activité du port de conteneurs.
7
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

FICHE ÉLÈVE LYCÉE
L’organisation d’un espace urbain : une ville portuaire
[À utiliser en géographie, 2 de , après visionnement du documentaire.]
1. Localisez Le Havre dans l’espace français et expliquez ce qui fait la valeur de
sa situation par rapport aux grands ensembles régionaux et mondiaux.
2. Expliquez l’intérêt de ce site d’estuaire.
3. À partir du documentaire et des cartes, réalisez un croquis de la ville
portuaire, avec une légende comportant plusieurs thèmes qui devront mettre en
valeur les différents types d’aménagement :
– l’habitat : le centre-ville et les quartiers d’habitation, les infrastructures
portuaires anciennes, les anciens docks aujourd’hui rénovés ;
– les infrastructures d’un espace portuaire, la ZIP : quais, cuves de stockage,
dépôt, terre-plein à conteneur, terminal, port de conteneur, les industries, en
figurant de manière différente les activités liées aux échanges et celles liées à
la production ;
– les axes de communications : désertes ferroviaire, fluviale et routière ;
– l’extension des activités sur l’estuaire, vers le Sud.
8
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

Documentation
COMPLÉMENT
Phases d’évolution dans les estuaires européens
Phases Variables Évolution
Période 1
Conditions naturelles
Distance
Sécurité
Ports de fond d’estuaire. Localisation
répondant à des impératifs de sécurité et de
proximité continentale, dans la limite du
domaine de la marée.
Rupture 1 Crise « naturelle » L’envasement rend de plus en plus difficile
l’accès aux ports de fond d’estuaire pour des
navires dont la taille augmente peu à peu.
Période 2
Rupture 2
1914
Période 3
Rupture 3
1973
Période 4
Accessibilité
Commerce international
Crise politique
Accessibilité
Commerce international
Disponibilité foncière
Endiguements et chenalisation pour maintenir
les accès vers les ports d’amont et création
d’avant-ports à l’aval.
Période de prospérité commerciale fondée sur
le trafic colonial.
Passage de la période marchande à la
période industrielle. Cette phase prend fin
avec la 1 re Guerre Mondiale ; elle est liée à la
fin de l’expansion coloniale et à la révolution
industrielle.
Développement industriel permis par
l’existence de ports accessibles aux navires
de fort tonnage et la présence de vastes
atterrissements constitués par les remblais
issus du dragage des chenaux.
Développement des accès terrestres vers les
ports d’aval.
Crise économique 1 er choc pétrolier : 1973-1974.
Fin de la période de développement industriel
intense.
Accessibilité
Commerce international
Préservation
Disponibilité foncière
Importante restructuration dans le domaine de
la pétrochimie.
Émergence des préoccupations
environnementales.
Développement des ports en eaux profondes.
Nécessité d’améliorer les dessertes terrestres.
Bernard LECOQUIÈRE, L’Estuaire de la Seine, espace et territoire,
Publications des Universités de Rouen et du Havre, 1998, p. 42-45.
9
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

POUR EN SAVOIR PLUS
À lire
BAUDOUIN Thierry, COLLIN Michèle, PRÉLORENZO Claude (dir.), Urbanité des
villes portuaires, L’Harmattan, coll. « Maritimes », 1997.
COLLIN Michèle (dir.), Ville et port, XVIIIe-XXe siècles, L’Harmattan, 1994.
« La vie en milieu littoral », CNDP, TDC, n° 702, réf. 75501043, 1995, 25 F.
LECOQUIÈRE Bernard, L’Estuaire de la Seine : espace et territoire, Publications
de l’Université de Rouen, 1998.
GUERMOND Yves (dir.), La Haute Normandie sur deux horizons, Reclus/La
Documentation française, coll. « Dynamiques du territoire », 1983.
À consulter
http://www.ac-rouen.fr : étude d’un littoral industrialisé pour la classe de sixième
par un collègue de l’Académie de Rouen, J.-L. Dine.
www.havre-port.fr : site du port autonome du Havre, qui propose des plans, des
photos, des statistiques, le projet « port-2000 », utilisable en classe.
À utiliser
Les grands estuaires, CRDP de Rouen, coll. « Image de France », 1996,
cédérom, réf. 760 P00002, 195 F.
Õ Les références renvoient aux productions du CNDP.
10
Galilée : Le Havre, la ville à quai © CNDP 2000

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Diffusion Mardi 25 mai 2000 / La Cinquième / 17 h 00
Conception Roland Cros assisté de Manuela Marquès
Auteur
Roland Cros
Réalisateur Thierry Imbert
Durée
13 minutes
Public
Géographie, 4 e , 3 e , 2 de , 1 re
Indexation
Descripteurs Motbis : Ville – Port maritime – Bateau de
pêche
OBJECTIFS DE LA SÉRIE VILLES EN LIMITE
Villes en limites, un parcours au sein de 13 grandes métropoles du monde à la
recherche des limites qui structurent la ville et conditionnent la vie de ses
habitants. La série a pour but de sensibiliser à une lecture de l’espace urbain en
mettant en évidence les limites entre centre-ville et banlieue, ville et campagne,
habitat et activité économique. Elle pointe aussi celles qui résultent de la
situation géographique des différentes communautés d’une même ville, et
évoque enfin les limites administratives et naturelles. Cette série amènera ainsi
les élèves à s’interroger sur le fait urbain et à se pencher sur l’urbanisation dans
le monde aujourd’hui.
Auteur : Marianne Cabaret-Rossi et Jofrana Quenum
Coordinateur pédagogique : Yvan Amar
Assistantes d’édition : Elsa le Blanc, Séverine Blondeau