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ERKW aktuell - Actualités EREV 12 Voyage interparoissial La plaine d’alluvions d’Alsace a toujours été densément peuplée. Ses richesses naturelles en ont fait un lieu convoité par diverses puissances au fil des siècles. Cette année, notre Eglise cantonale se réjouit d’y organiser un voyage de quatre jours qui permettront de découvrir quelques facettes de cette belle région. Cette activité se déroulera du vendredi 30 août au dimanche 2 septembre. La réforme s’est implantée en terre alsacienne notamment à Strasbourg avec le Réformateur Bucer. Jean Calvin y a également séjourné. L’Alsace, c’est aussi la grande figure d’Albert Schweitzer marquante en tant de domaines. Quatre jours sont vite passés: le 1 er jour sera consacré au déplacement et à la visite de l’Ecomusée d’Ungersheim. Le Voyage interparoissial en terres africaines Au C A M E R O U N Du samedi 02 au samedi 16 février 2013 Voyage pour adultes (dès 18 ans), ayant le goût de l’aventure et de bonnes aptitudes d’adaptations Au cœur du pays bamiléké, la famille Thuégaz, leur paroisse et leur ONG le CIPCRE, nous accueilleront à Bafoussam. Il nous sera proposé une plongée dans la culture et les paysages de cette magnifique région. Une aventure humaine, un véritable échange! Un mot d’ordre: Moins de kilomètres et plus de rencontres! En partenariat avec «DM Echange et mission» Prix par participant: *2’400.--* Frs (coût estimé), Transports inclus (avion, minibus), logement et pension complète Renseignements et inscriptions auprès des organisateurs: Armand Bissat, diacre - Sion Pierre Alain Mischler, diacre - Saxon Tél.: 027 323 39 93 Tél.: 027 744 28 37 Email: diacre.sion@netplus Emai: pa.mischler@saxon.ch vendredi 31 août, nous irons dans la vallée de Munster qui a adhéré dans son entièreté à la réforme luthérienne. Visite de l’atelier d’un des quinze derniers artisans sabotiers de France. Repas et découverte de Munster. Nous ne manquerons pas de passer dans le village voisin où Albert Schweitzer a passé son enfance. L’après-midi, visite de «la petite Venise d’Alsace», Colmar. Train touristique, musée Unterlinden et de Bartholdi, shopping. Samedi 1 er septembre: route des vins, visite en bateau et de la remarquable cathédrale de Strasbourg. Dimanche après la nourriture spirituelle lors du culte à Colmar et un dernier repas à notre hôtel à Bischwihr, ce sera le retour en Suisse. Bienvenue à chacune et à chacun à ce voyage. Pour tout renseignement vous pouvez prendre contact avec René Nyffeler (tél. 027 455 09 23) ou Armand Bissat (tél. 027 323 39 93). L’Eglise Réformée Evangélique du Valais recherche: Un(e) Secrétaire à 60% Entrée en fonction: Le 15 octobre 2012 Langue maternelle: Français, avec excellentes connaissances orales et écrites de l’allemand Lieu de travail: Sion Sur demande, le secrétariat de l’EREV (tél. 027 322 69 59 ou conseil.synodal.sion@vs.ref.ch) vous donnera des renseignements complémentaires (cahier des charges). Les offres de service, accompagnées des documents usuels, sont à adresser jusqu’au 10 juillet 2012 (date du timbre postal) au Conseil synodal de l’EREV, Case postale 2185, 1950 Sion 2. Die Evangelisch Reformierte Kirche des Wallis sucht: Sekretär (in) zu 60% Stellenantritt: Per 15. Oktober 2012 Muttersprache: Französisch, mit sehr guten Deutschkenntnissen mündlich und schriftlich Arbeitsort: Sion Bei Bedarf kann das Sekretariat der ERKW (Tel. 027 322 69 59 oder conseil.synodal.sion@vs.ref.ch) zusätzliche Auskünfte (Pflichtenheft) geben. Die Bewerbung mit den üblichen Unterlagen ist bis zum 10. Juli 2012 (Datum des Poststempels) zu senden an den Synodalrat der ERKW, Postfach 2185, 1950 Sion 2
13 ERKW aktuell - Actualités EREV Carlos et Nathalie Capó, pasteurs Carlos Origine: Barcelone. Né en 1956. Actuellement, pasteur de l’EREV à la Paroisse des «2 Rives». Installé le 20 novembre 2011. Nathalie Origine: Genève. Née en 1958. Actuellement pasteure de l’EREV à la Paroisse du Coude du Rhône. Installée le 19 février 2012. Nous avons décidé non pas de nous présenter nous-mêmes, mais l’un l’autre. Carlos, 4 ème génération de pasteurs dans sa famille. Son père fut secrétaire du conseil exécutif de l’Eglise Evangélique Espagnole, de par sa fonction très souvent présent dans des rencontres internationales. Elevé dans la tradition méthodiste, il était très à l’aise aussi avec les réformés. Il parlait couramment le français et l’anglais. Il fut aussi un des pionniers de l’œcuménisme en Espagne et très ouvert aux églises sœurs de l’étranger, surtout celles de France, (connues lors de l’exil de 1939 à 1942) et de Suisse. Carlos a donc grandi au sein d’une église qui a subi des persécutions et interdictions. Il est très attentif à ce que l’église ne reste jamais enfermée sur son passé ni sur ellemême. L’église se doit d’être en dialogue avec la société, avec les problèmes du monde actuel, mais pas pour donner une réponse dogmatique ou fondamentaliste. L’ouverture de son père a beaucoup contribué à sa formation. Carlos aime prêcher et a une profondeur qui m’a toujours impressionnée. Il dit qu’il doit cela à la polio qu’il a eue à 5 ans, et qui l’avait cloué au lit quelques mois, et donc seul avec lui-même, il a eu le temps de penser et de mûrir. Il a développé aussi une grande patience et capacité de compréhension des autres et de leurs problèmes. Il sait se mettre à l’écoute. Il est très organisé, a toujours des projets en tête pour créer et améliorer, c’est un grand travailleur, créatif. Lecteur de bons romans historiques et de bonne musique. Il a une très bonne oreille et un bon sens musical. Il aime la guitare et le violon. Il aime la poésie et il en écrit luimême. Ce qui a des retombées aussi pour la rédaction de textes liturgiques. Son Psaume préféré est le 139 et son cantique: «Mon Jésus je t’aime», qui est en français dans le recueil «Sur les ailes de la foi». Nathalie C’était en 1989 environ. Noël approchait. Je devais assurer le culte à la communauté protestante espagnole de Genève. Dans ma tête je m’apprêtais à le réaliser. J’étais en recherche sur la prédication. Dire une fois de plus noël. Un jour j’ai fait le commentaire à Nathalie: «Noël… qu’est-ce que je peux bien dire…?». Elle m’a répondu tout de suite: «Noël c’est la fin d’une grossesse». Elle m’a désarçonné. Les pieds sur terre. Une parole qui me ramène au ras des pâquerettes. Depuis ce jour là j’ai compris que notre partenariat pouvait s’avérer très enrichissant sur bien d’aspects. J’ai connu Nathalie à la faculté de théologie. Elle était passionnée de judaïsme. Elle l’est toujours d’ailleurs, sans tomber pour cela dans des partis pris absolus. Elle allait même chaque samedi à la synagogue pour assister au service religieux. Elle a toujours eu une grande facilité pour les langues bibliques et une surprenante connaissance biblique. Elle a une énorme facilité de contact. Elle sait garder en sa mémoire les gens qu’elle a rencontré, leurs intérêts, leurs démarches professionnelles ou autres. Et à la suite de ses rencontres et connaissances elle garde en mémoire toute les données. Tout bouillonne dans sa tête. Et ensuite, comme-ça, au fil des jours, au tournant d’une rue, à la mesure de nouvelles rencontres et connaissances, elle établit des rapports: «Tiens, ce livre peut intéresser un tel… ou, tiens, cette page web peut rendre service à tel autre… ou encore, tiens! je connais quelqu’un qui peut vous apporter quelque chose dans votre recherche…». Et c’est ainsi que dans sa tête elle tisse et entretient des liens. Pour les réaliser, les nouvelles technologies, certes, lui rendent un grand service. Deux sujets de ses travaux d’études nous donnent une idée de son attitude dans la vie: «La rencontre dans le Nouveau Testament», et «Et la joie?», travail de licence. La vie de tous les jours, faite de rencontres à vivre dans la joie et la convivialité. Son amour du judaïsme l’a rendue très ouverte à la question interreligieuse. C’est ainsi que pendant 10 ans elle a été présidente du groupe Unesco pour le dialogue entre les religions, à Barcelone. Littérature, histoire, art, musique et tout autant de sujets attirent son attention. Depuis 10 ans elle joue la flûte. Lorsque je l’ai connue, déjà, sa bibliothèque m’a impressionné. Depuis, la nôtre n’a pas cessé de grandir. Livres et disques ne cessent de se rajouter. Carlos Nous nous sommes rencontrés lors de nos études de théologie à Genève, en 1979 et nous nous sommes mariés en 1982. En 1985, 5 mois après la naissance de notre première fille, Tatiana, et après nos premiers stages, Carlos le fit en institutions gériatriques et à l’Hôpital Cantonal, et Nathalie à la Paroisse de la Servette de l’Eglise de Genève, nous sommes partis pour exercer nos ministères en Catalogne, à Barcelone et dans sa région, jusqu’en 2011. Tatiana et nos deux autres enfants Yasmina et Gabriel, nés à Barcelone en 1987 et 1991, sont restés là-bas. Nous sommes heureux d’être au service de l’EREV, de ses paroisses, et de redécouvrir cette belle région du Valais que nous connaissions d’ailleurs, déjà. Nathalie et Carlos Capó
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