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compression d'images appliquee aux angiographies cardiaques

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a permis l'essor de procédures interventionnelles, dont les fameux "ballonnages" ou<br />

angioplasties. La possibilité de visionner de nouveau immédiatement une séquence, d’agrandir<br />

(zoom) un vaisseau permet de juger instantanément du résultat après le gonflage d'un<br />

ballonnet. Quatrième point, la duplication d'une image numérique est parfaite. Enfin, on<br />

commence à bénéficier des technologies liées <strong>aux</strong> autoroutes de l'information pour transmettre<br />

les images d'un service ou d'un site hospitalier à un autre (télé-cardiologie). L'intérêt d'un<br />

archivage numérique est certain, et les cardiologues envisagent tout naturellement de travailler<br />

sans film dès que possible.<br />

Apport de l’angiographie cardiaque numérique<br />

Le support final des <strong>angiographies</strong> reste encore souvent aujourd'hui le film de radio-cinéma.<br />

L'intérêt d'une solution entièrement numérique est incontesté. Cependant, on atteint les limites<br />

des technologies actuelles, du moins à des coûts acceptables. Il y a deux pierres<br />

d'achoppement. La première réside dans la capacité des disques informatiques. Un examen<br />

typique d'angiographie cardiaque comprend au minimum une douzaine de séquences pour voir<br />

le ventricule gauche et les artères coronaires sous différents angles. Réalisées à 12,5 ou 25<br />

images par secondes (15 ou 30 im/sec <strong>aux</strong> Etats-Unis), afin de suivre la dynamique cardiaque,<br />

l'ensemble de ces séquences totalise facilement 2000 à 3000 images, pour un seul examen.<br />

En terme d'espace disque, cela correspond à 500 à 800 MO (Mega-octets), avec le format<br />

habituel <strong>d'images</strong> de 512x512 pixels codés sur 8 bits. Sur un système d'angiographie<br />

numérique, on arrive maintenant à stocker le travail d’un à quelques jours. Ensuite, au fur et à<br />

mesure que la journée avance, les premiers examens sont écrasés. Deuxième difficulté<br />

technologique vis à vis d'une solution numérique: la visualisation dynamique. Pour visualiser de<br />

nouveau un examen à la cadence nécessaire, il faut disposer d’une rapidité d’accès au médium<br />

de stockage (à travers un réseau, ou sur un support comme le CD) qui n’est pas encore<br />

possible sur les images brutes dans l’état actuel de la technologie.<br />

Intérêt de la <strong>compression</strong> d’image<br />

Pour contourner les deux difficultés technologiques majeures posées par l'archivage numérique<br />

des <strong>angiographies</strong> <strong>cardiaques</strong>, à savoir la capacité de stockage et la visualisation à cadence<br />

élevée sur des supports standards tels que le CD ou à travers des rése<strong>aux</strong> informatiques, une<br />

solution s'impose: la <strong>compression</strong> d'image.<br />

Par des techniques combinant des recettes astucieuses avec des théories mathématiques<br />

avancées, on parvient à réduire l'espace disque nécessaire à une image. On stocke un<br />

ensemble binaire codé. Avant de pouvoir visualiser l'image, il faut lui appliquer le processus<br />

inverse pour obtenir à nouveau un ensemble de pixels visibles. Le processus ou l'algorithme<br />

permettant de passer des pixels origin<strong>aux</strong> à un ensemble binaire codé correspondent à l'étape<br />

de <strong>compression</strong> d'image; le processus ou l'algorithme permettant de retrouver ensuite une<br />

image sous forme de pixels correspond à l'étape de dé<strong>compression</strong>. En toute rigueur, l'image<br />

comprimée (appelée aussi compressée) est un ensemble binaire codé, et l'image décomprimée<br />

(ou décompressée) est l'ensemble de pixels que l'on a reconstruit à partir de l'ensemble binaire<br />

codé. Dans la pratique, on parle souvent d'image comprimée pour désigner une image qui a<br />

subi les deux étapes de <strong>compression</strong> et dé<strong>compression</strong>.<br />

On distingue deux types de <strong>compression</strong> de donnée, selon qu'il est possible ou non de<br />

retrouver exactement l'information de départ: la <strong>compression</strong> sans perte, et la <strong>compression</strong><br />

avec perte.<br />

La <strong>compression</strong> sans perte est complètement réversible, aucune perte d’information n’est<br />

introduite par les processus de <strong>compression</strong>/dé<strong>compression</strong>. Les t<strong>aux</strong> de <strong>compression</strong> que l’on<br />

peut atteindre sont limités. Pour les images médicales, ils sont de l’ordre de 2 à 3:1 [ROOS-91].<br />

Un t<strong>aux</strong> de <strong>compression</strong> de 2:1 correspond à une réduction par un facteur 2 de l’espace disque<br />

occupé par l’image.<br />

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