Version française - CRP Henri Tudor
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Le rapport annuel 1997 constitue le<br />
rapport d'activité du Conseil<br />
d'administration du Centre de<br />
Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
Le Conseil d'administration s'est réuni<br />
sept fois: les 11 mars, 22 mai, 5 août, 29<br />
septembre, 28 octobre, 6 novembre et<br />
5 décembre 1997.<br />
Le rapport annuel 1997 est disponible à<br />
travers l'Internet sur le serveur Web du<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> (www.crpht.lu). Il en est<br />
de même des rapports annuels de 1993<br />
à 1996.<br />
Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
6, rue Coudenhove - Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg - Kirchberg<br />
phone: (+352) 42 59 91 - 1<br />
fax: (+352) 43 65 23<br />
http: www.crpht.lu
Table des matières<br />
1. Vue d’ensemble<br />
1.1. Aperçu de l’exercice 1997<br />
1.2. <strong>Tudor</strong> Online<br />
6<br />
2. Centres de services<br />
2.1. Organisation SITec<br />
2.2. RESTENA<br />
2.3. Computing and Network Services (CNS)<br />
2.4. Centre de Veille Technologique (CVT)<br />
18<br />
3. Centres de ressources<br />
3.1. Centre de Ressources CIME (CR-CIME)<br />
3.2. Centre de Ressources Technologiques pour Personnes<br />
Handicapées et Agées (CRTPH, ADAPTH)<br />
3.3. Centre de Ressources Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />
3.4. Centre de Ressources Multimédia (CR-MM)<br />
3.5. Centre de Ressources des Technologies de l’Information<br />
pour le Bâtiment (CRTI-B)<br />
3.6. Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement<br />
(CRTE)<br />
36<br />
4. Laboratoires<br />
4.1. Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production (LASP)<br />
4.2. Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />
4.3. Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />
4.4. Laboratoire de Microélectronique Appliquée (LMA)<br />
4.5. Autres Activités<br />
53<br />
5. Organisation et Gestion<br />
5.1. Organisation<br />
5.2. Situation du personnel en fin d’exercice<br />
5.3. Réunions des structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
5.4. Comptes annuels<br />
81<br />
Annexe:<br />
Acronymes<br />
Plan d’accès<br />
94<br />
97<br />
T A B L E D E S M A T I È R E S<br />
5
1. VUE D’ENSEMBLE<br />
1.1. Aperçu de l’exercice 1997<br />
1.2. <strong>Tudor</strong> Online<br />
6
1.1. Aperçu de l’exercice 1997<br />
Principaux chiffres<br />
Les chiffres entre parenthèses correspondent à l’exercice 1996:<br />
Produits: 276 Mluf (269 Mluf)<br />
Taux d’autofinancement: 63,2 % (72,7 %)<br />
Taux de subventionnement 15,1 % (14,5 %)<br />
Effectifs en fin d’exercice: 110 (99)<br />
Budget 1998:<br />
344 Mluf<br />
Axes de développement<br />
Depuis quelques années, la stratégie de développement du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> s’articule autour d’un projet<br />
global pour l’innovation technologique, celui du Campus de Technologie. Concept d’intégration culturelle<br />
et de partage des ressources et compétences, il favorise l’efficience de toutes les parties concernées:<br />
laboratoires de recherche, centres de ressources sectoriels ou thématiques, centres de services<br />
d’innovation, école d’ingénieurs industriels (IST) et entreprises associées aux activités variées liées à<br />
l’innovation technologique. En 1997, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> peut mettre à son actif quatre éléments majeurs qui<br />
marqueront durablement son avenir et qui s’inscrivent en première ligne de la stratégie Campus :<br />
• la mise en oeuvre de la réforme de l’IST suite à l’application de la loi du 11 août 1996;<br />
• le vote de la loi N. 4282 relative à la construction d’un immeuble pour les besoins du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et<br />
du CTE (Centre de Technologie de l’Education);<br />
• la finalisation du projet “Technoport Schlassgoart” remis le 28 octobre 1997 par le Conseil<br />
d’administration à Madame le Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle;<br />
• la création du Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE), en collaboration<br />
avec le Ministère de l’Environnement.<br />
Concernant l’application de la loi du 11 août 1996 à l’IST, il faut souligner le rôle actif du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> au<br />
façonnage de l’IST Nouveau sous la conduite du premier conseil d’administration de l’établissement public<br />
d’enseignement supérieur technologique. Outre les ancrages mutuels réalisés au niveau des présidences et<br />
vice-présidences des deux établissements publics , il faut noter que le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> participe à niveau<br />
élevé au nouveau Conseil Scientifique composé à parts égales de représentants de l’IST, du Centre de<br />
Recherche et du secteur privé qui sont appelés à former les trois composantes du Campus. La contribution<br />
du Centre s’étend aux projets pédagogiques et scientifiques de l’IST, tant au niveau des enseignements<br />
communs d’informatique en premier cycle qu’à celui des projets plurinationaux de formation spécialisée de<br />
deuxième cycle. Plusieurs membres du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> ont participé à l’élaboration de projets de<br />
recherche internes à l’IST. L’intensité de ces collaborations est appelée à augmenter au cours des<br />
prochaines années.<br />
Après une période relativement courte d’études et de planification, le projet de loi portant sur la<br />
construction d’un immeuble pour les besoins du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et du CTE a été voté le 12 juin 1997. La<br />
construction de cet immeuble fonctionnel et polyvalent devrait coûter 455 Mluf et s’achever en l’an 2000.<br />
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7
A cet horizon, le Centre pourra libérer les locaux actuellement mis à sa disposition dans l’enceinte de l’IST.<br />
Ces locaux aménagés par les soins du Centre conviendront parfaitement aux nouveaux besoins de l’IST<br />
réformé. L’utilisation d’un immeuble commun devrait aussi renforcer les synergies entre le deux institutions,<br />
tout en impliquant profondément la Cellule d’Expertise Audiovisuelle, créée à l’initiative du Ministère de<br />
l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle et rendue opérationnelle en 1997 au sein du Centre<br />
de Ressources Multimédia du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
Le projet “Technoport Schlassgoart” pourrait contribuer le plus à l’évolution durable du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> vers<br />
un centre d’innovation et de recherche appliquée adapté aux contextes particuliers de son environnement<br />
national, européen et régional. Le projet comporte deux volets complémentaires qui s’adressent<br />
respectivement aux entreprises de production moyennes et grandes et aux PME, sociétés de services et<br />
créateurs d’entreprises:<br />
- le Laboratoire de Technologies Industrielles (LTI)<br />
- le Centre d’Accueil et d’Innovation pour Entreprises (CAIE).<br />
Ces deux volets du projet “Technoport Schlassgoart” ont fait l’objet en 1997 de deux études conduites par<br />
des experts internationaux et leurs conclusions furent très positives.<br />
Le LTI constitue une initiative exemplaire de développement endogène des ressources technologiques en<br />
collaboration avec ProfilARBED. Les besoins en R&D de plus de soixante entreprises industrielles nationales<br />
ont été étudiés et inventoriés par un groupe d’experts. Cette étude met en évidence un impressionnant<br />
potentiel d’activités R&D en coopération avec le LTI et sera étendue à une vingtaine d’entreprises<br />
industrielles de la Grande Région. Obéissant à une même approche de synergies, le CAIE rassemblera sur le<br />
même site de nombreux services d’innovation en collaboration avec Luxinnovation, le Ministère de<br />
l’Economie (Veille Technologique) et le Ministère de l’Environnement.<br />
En effet, la création d’un Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE) a été<br />
décidée en 1997 par le Ministère de l’Environnement et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et sa mise en service est<br />
programmée pour janvier 1998. Le CRTE a pour première mission d’assister les PME pour mettre en oeuvre les<br />
meilleures technologies disponibles et de conseiller le Ministère de l’Environnement et les administrations qui<br />
lui sont attachées.<br />
L’ensemble des ces nouvelles activités et des projets industriels en cours est accompagné par une structure<br />
bilatérale de liaison finalisée en novembre 1997 lors d’une réunion plénière entre la FEDIL et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong>. Cette structure permanente permettra de mieux prendre en compte les besoins des entreprises<br />
industrielles, de coordonner les efforts de recherche du public et du privé et aussi d’aborder directement<br />
certains dossiers sensibles. Pour appuyer cette démarche, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a lancé fin 1997 la parution de<br />
“<strong>Tudor</strong> News”, bulletin périodique d’information diffusé par l’Internet et par fax aux industriels.<br />
Dans l’optique du Campus de Technologie, le Centre de recherche comprend trois niveaux de structures<br />
internes, communes ou associées: les centres de services, les centres de ressources et les laboratoires.<br />
Introduite dès 1989 par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, la notion de centre de ressources a permis de structurer et ainsi<br />
de consolider le partenariat, sur une base sectorielle ou thématique. Le principe majeur qui gouverne tout<br />
centre de ressources est la mise en commun et le partage des ressources humaines et matérielles pour le<br />
transfert de technologies et l’innovation. Au cours des dernières années, l’expérience a montré que ce<br />
concept novateur était d’une grande fécondité.<br />
Les cinq centres de ressources du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> ont pu valoriser leur bonne pénétration des secteurs<br />
d’activités respectifs - industrie manufacturière, bâtiment, santé, handicap et multimédia - et sont devenus<br />
des acteurs majeurs de l’innovation, grâce aux nombreuses technologies disponibles dans les différents<br />
laboratoires du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. Outre ces partenariats sectoriels, le Centre a développé en 1996 des<br />
partenariats nouveaux et prometteurs avec plusieurs PMI. La création en 1997 d’un sixième centre de<br />
ressources, le CRTE, complète utilement le spectre des secteurs couverts.<br />
8
Les centres de services se distinguent des centres de ressources par le fait qu’ils sont multisectoriels et<br />
articulés autour d’un seul type de services. Ils ont pour vocation d’être des structures communes et uniques<br />
au niveau du Campus:<br />
- Centre de Documentation et de Veille Technologique établi en coopération avec le Ministère de<br />
l’Economie, l’Office Européen des Brevets et l’IST: une bibliothèque virtuelle a été constituée grâce au<br />
logiciel ELICA, développé au <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, et est disponible au public sur Internet.<br />
- Services télématiques assurés par l’équipe CNS (Computing and Network Services) en étroite collaboration<br />
avec RESTENA pour l’ensemble du Campus. Une infrastructure télématique avancée a été mise en oeuvre<br />
dans le cadre de l’aménagement de locaux communs et d’infrastructures partagées. Grâce au concours<br />
actif de l’Entreprise des P&T, une infrastructure à accès public ATM à 34 Mbits/s a été mise en place comme<br />
plate-forme de démonstration et d’accueil pour différents projets télématiques. Les activités en matière de<br />
sécurité de l’équipe CNS ont connu une audience internationale et un projet commun a permis de<br />
développer une structure d’alerte (CERT) pour la sécurité dans les réseaux télématiques publics.<br />
Par ailleurs, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a décidé fin 1995 de proposer aux créateurs d’entreprises technologiques ou<br />
aux cellules R&D d’entreprise existantes la formule d’incubateur d’entreprises qui consiste à offrir, dans le<br />
cadre d’un contrat de collaboration scientifique, un espace locatif à l’intérieur du Centre, sous condition<br />
qu’une valeur ajoutée en résulte en terme d’efficience pour le transfert de technologie.<br />
En 1997 deux créations d’entreprises ont été montées dans les locaux du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> à Luxembourg.<br />
Dans un cas, il s’agit d’une initiative d’essaimage (“spin-off”) de deux ingénieurs de recherche ayant quitté<br />
le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> pour créer leur propre entreprise, et dans l’autre d’une filiale d’une petite entreprise<br />
“high-tech” créée dans une pépinière d’entreprises de Liège, partenaire du Centre d’un projet dans le<br />
domaine de la Société de l’Information. La fonction d’incubateur ou de pépinière d’entreprises sera<br />
favorisée dans le cadre du “Technoport Schlassgoart” à Esch-sur-Alzette.<br />
SITec ®, le premier centre de services du campus, existe depuis la création du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> fin 1987. En<br />
1997, l’organisation de formation continue de haut niveau SITec a maintenu un niveau d’activité très élevé<br />
et a confirmé son rôle de catalyseur dans le transfert de compétences technologiques au niveau national<br />
et régional. Deux activités internationales dont SITec est l’initiateur méritent d’être soulignées:<br />
- le projet européen de télématique appliquée SYRECOS (DGXIII) entre dans sa troisième année et constitue<br />
un marché électronique expérimental dans le domaine de la formation continue; la gestion de ce nouvel<br />
instrument a été confiée à l’INFPC et son application à l’IFA est en discussion;<br />
- l’offre d’un catalogue de formations interrégionales pour les professionnels de l’informatique; le catalogue<br />
SPIRAL, fruit d’une coopération internationale entre l’Université de Nancy II, les Facultés Universitaires de<br />
Namur et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, offre plus de cinquante formations dans le domaine des technologies de<br />
l’information et préfigure un mastère interrégional auquel l’IST pourra participer au titre de ses activités de<br />
troisième cycle.<br />
Par ailleurs, il faut noter que SITec participe aux efforts de sensibilisation et de formation de tous les<br />
laboratoires et centres de ressources du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
Principaux résultats et projets<br />
Les activités des laboratoires et centres de ressources correspondent à trois groupes de technologies: les<br />
technologies de l’environnement, les technologies industrielles et les technologies de l’information et de la<br />
communication (TIC).<br />
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9
Depuis 1994, le Centre développe de façon prudente, mais continue, ses activités dans les domaines des<br />
technologies de l’environnement. En 1995, un projet européen (DG XII) portant sur les biocapteurs a été<br />
conclu avec succès, un projet de valorisation de cette recherche a été accepté en 1997 dans le cadre du<br />
programme CRAFT avec la participation d’une PME luxembourgeoise. Dans le domaine de la gestion de<br />
l’environnement, le Centre a continué en 1997 à assurer sa mission d’intégration informatique du projet<br />
pluriannuel LIFE. Le Centre a également participé à la première phase d’un projet de recherche européen<br />
(DGXII) ayant pour objet l’étude de nouvelles technologies pour l’épuration des eaux.<br />
Les technologies industrielles sont prises en charge par deux laboratoires et un centre de ressources,<br />
entièrement mobilisés pour l’innovation dans le secteur industriel traditionnel, souvent avec des PME de<br />
caractère familial. Les points forts de l’exercice 1997 sont en relation avec la productique, les procédés de<br />
fabrication et le développement de nouveaux produits. Outre les nombreuses activités de sensibilisation, de<br />
formation et de diagnostic en entreprise, des projets R&D ont été conduits avec douze entreprises<br />
luxembourgeoises de production, dont la très grande majorité sont des PMI. Par ailleurs, les activités en essais<br />
des matériaux ont été considérablement développées au cours de l’exercice. Les activités en technologies<br />
industrielles devraient connaître un essor important dans le cadre du LTI qui sera implanté au Technoport<br />
Schlassgoart.<br />
La conférence annuelle sur l’excellence industrielle (EXIND ‘97) organisée conjointement par la FEDIL et le<br />
Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, a connu, comme par le passé, un succès remarquable auprès d’un nombre croissant<br />
d’industriels. Un effort accru a été consacré en 1997 aux séminaires industriels “Six-Dix” notamment dans le<br />
domaine de la productique. Ces activités de sensibilisation et d’amélioration des performances industrielles<br />
ont été accompagnées par la mise en oeuvre d’un ensemble de formations de niveau 3e cycle intitulé “La<br />
Logistique, fonction centrale à l’Entreprise” qui sera valorisé en collaboration avec l’IST.<br />
Plusieurs projets industriels importants ont été terminés en 1997, à la satisfaction générale des partenaires,<br />
dans le domaines suivants: capteurs et micro-électronique sur mesure, inspection de surface par vision<br />
artificielle, essais des matériaux, simulation par éléments finis. Dans ce dernier domaine, un transfert de<br />
compétences entre l’Université de Liège, l’IST et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a été entrepris en 1997.<br />
Domaine d’activité principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> depuis sa création, les technologies de l’information et de<br />
la communication continuent à jouer un rôle prédominant dans le cadre de trois centres de ressources et<br />
de trois laboratoires ou équipes. Les activités du Centre concernent à la fois les technologies génériques -<br />
ingénierie et schémas directeurs des systèmes d’information, qualité du logiciel, technologies multimédia,<br />
systèmes Intranet et réseaux à large bande, sécurité informatique - et les domaines d’applications pratiques<br />
qui s’inscrivent en majeure partie dans les propositions du groupe Bangemann visant à “frayer la voie” à la<br />
société de l’information. Dans ce contexte, il faut souligner que les différentes initiatives du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
sont conçues pour le long terme et sont parfaitement en phase avec les recommandations du Comité INFO<br />
2000-II en ce qui concerne le rôle des pouvoirs publics en matière d’accès à la société de l’information. Le<br />
bilan des activités de l’exercice 1997 couvre les domaines suivants: PME, secteur de la santé, réseaux pour<br />
le citoyen.<br />
A côté des projets génériques pour “l’accès à la société de l’information”, le Centre a conduit un nombre<br />
considérable de projets dans le domaine de l’ingénierie du logiciel et du multimédia. Les activités<br />
sectorielles en ingénierie du logiciel évoluent au plus haut niveau conceptuel - qualité du logiciel pour les<br />
sociétés de services informatiques et schéma directeur informatique pour le secteur hospitalier - dans des<br />
cadres européens de collaboration. La conférence annuelle SPIRAL’97, initiée en 1994 dans le cadre d’un<br />
projet ESPRIT-ESPITI, a été centrée sur les thèmes de la sécurité informatique avec une forte participation des<br />
spécialistes du secteur bancaire. En 1997, un nouveau projet européen a été conclu sous l’impulsion du <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le domaine de la qualité du logiciel (ESPRIT-ESSI, DG III). Orienté vers les problèmes<br />
spécifiques en matière de technologies de l’information des petites et très petites entreprises, le programme<br />
PRISME a permis de détecter des besoins en innovation dans un grand nombre d’entreprises et d’y apporter<br />
des réponses en collaboration avec les sociétés de services informatiques.<br />
Dans le domaine du multimédia, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a été sélectionné par la DG XIII pour être le leader à<br />
Luxembourg du programme pluriannuel (1997-99) MIDAS de la DG XIII, ce qui désigne en fait le Centre de<br />
Ressources Multimédia comme pôle régional de diffusion et de support aux activités de ce nouveau secteur<br />
10
professionnel. La fonction d’observatoire européen du multimédia fait partie des ces activités. Le Centre de<br />
Ressources Multimédia a également accompagné un certain nombre de PME luxembourgeoises dans la<br />
création de compétences internes en multimédia. Impliqué en première ligne dans les projets dits d’accès<br />
à la Société de l’Information, le Centre de Ressources Multimédia a commencé en 1997 les premières phases<br />
de plusieurs projets qui sont, par ailleurs, reconnus par la Commission Européenne. Ces activités permettront<br />
de bien placer le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> pour participer aux projets prioritaires consacrés aux “Information<br />
Society Technologies (IST)” dans le 5ème programme Cadre de l’Union Européenne (1998-2002). Le Guide<br />
Electronique du Multimédia mis en place et géré par le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> connaît un succès croissant au<br />
plan national et international.<br />
Dans le domaine de la coopération inter-universitaire, plusieurs travaux de doctorats ont été conduits en cotutelle<br />
avec cinq universités européennes. En 1997, une thèse a été menée à terme et soutenue au <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le domaine de la combustion industrielle en collaboration avec l’Ecole Centrale de Paris.<br />
Dixième exercice depuis sa création, 1997 constitue sans doute l’année charnière pour le développement<br />
qualitatif du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. Les nouveaux axes stratégiques qui commencent à être appliqués sur le terrain<br />
seront précisés dans le “Troisième Plan de Développement du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, 1988-2003” dont l’élaboration<br />
est programmée pour 1998. En tout état de cause, l’exercice 1997 a permis de faire avancer de façon<br />
décisive et dans le sens positif tous les grands dossiers du Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. L’esprit d’entreprise sera au<br />
centre de toutes les démarches du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, au “Technoport Schlassgoart - The House of<br />
Entrepreneurship” de matérialiser cette ambition à l’adresse de tous les acteurs de l’innovation<br />
technologique et de représenter un signal clair pour tous les créateurs potentiels d’entreprises high-tech!<br />
A P E R Ç U D E L ’ E X E R C I C E 1 9 9 7<br />
11
1.2. <strong>Tudor</strong> Online<br />
Adresse Internet: www.crpht.lu<br />
Depuis 1994, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> est présent sur le<br />
réseau Internet. Son serveur Web compte<br />
actuellement parmi les mieux fournis et les plus<br />
consultés du Grand-Duché.<br />
Au lecteur de ce rapport on ne peut que conseiller la<br />
consultation du serveur “<strong>Tudor</strong> Online®”<br />
(www.crpht.lu) qui comprend des informations<br />
exhaustives sur les multiples structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> et les organismes associés. Ce serveur offre<br />
aussi des services Online, notamment en ce qui<br />
concerne la documentation technologique et la<br />
veille technologique. Le catalogue complet de la<br />
bibliothèque du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et les offres d’emploi<br />
du Centre peuvent être consultés via Internet.<br />
Depuis longtemps, il est évident qu’un réseau<br />
télématique du type Internet peut apporter un<br />
considérable effet de levier aux centres de ressources<br />
et de services du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. En 1994, le <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a mis en place un certain nombre de<br />
réseaux télématiques sectoriels pour la recherche:<br />
• santé, télémédecine: SANTEL® qui sera le noyau<br />
du futur HealthNet® Luxembourg;<br />
• handicap et personnes âgées: HANDITEL®,<br />
autour duquel se développe le réseau<br />
SocialNet®;<br />
• multimédia: MEDIATEL®; la maquette CitizeNet®<br />
Rosport peut être consultée à partir de<br />
MEDIATEL®;<br />
• formation permanente: SITEL® qui sera le noyau<br />
du réseau à développer dans le projet européen<br />
SYRECOS ;<br />
• métiers du bâtiment et PME: BATEL® qui s’est<br />
développé à partir de 1996-97 dans le cadre de<br />
l’initiative communautaire SME.<br />
Plusieurs centaines d’utilisateurs et de partenaires de<br />
recherche du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> participent à ces<br />
différents réseaux télématiques sectoriels consacrés à<br />
la recherche. Pour le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, <strong>Tudor</strong> Online<br />
constitue une étape importante dans une stratégie<br />
orientée vers la Société de l’Information.<br />
Dans ce contexte, il faut citer le deuxième rapport<br />
INFO 2000 publié en novembre 1996. Ce rapport<br />
reprend les principales lignes directrices élaborées au<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> en matière d’accès à la Société de<br />
l’Information et les multiples initiatives du Centre<br />
figurent en bonne place dans l’inventaire national<br />
publié en annexe. Il n’y a plus qu’à attendre et à<br />
espérer une mise en pratique rapide et efficace des<br />
multiples recommandations concrètes élaborées par<br />
les experts du Comité INFO 2000. Ce rapport et de<br />
nombreux autres documents de travail et liens utiles<br />
figurent sur le site Internet du Ministère des<br />
Communications et de la Chambre des Députés sous<br />
l’adresse www.infosociety.lu.<br />
Depuis novembre 1997, <strong>Tudor</strong> Online offre également<br />
l’accès au journal électronique ‘<strong>Tudor</strong>News’<br />
consacré à l’innovation et à la recherche industrielle.<br />
12
<strong>Tudor</strong> News<br />
Depuis novembre 1997, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> publie<br />
son premier journal électronique. Consacré à<br />
l’innovation et à la recherche industrielle, <strong>Tudor</strong><br />
News paraît 6 fois par an, à la fin de chaque mois<br />
impair.<br />
Les rubriques régulières de <strong>Tudor</strong> News sont les<br />
suivantes:<br />
• Informations<br />
• Annonces<br />
• Calendrier des formations SITec<br />
• Contacts et auteurs.<br />
La page www.crpht.lu/<strong>Tudor</strong>News/ offre un certain<br />
nombre de services supplémentaires au lecteur:<br />
Rédaction<br />
Créé dans le cadre de la coopération bilatérale<br />
entre le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et la FEDIL, <strong>Tudor</strong>News est<br />
publié sous la responsabilité du Comité de direction<br />
du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
Les entreprises peuvent adresser leurs projets<br />
d’articles, soit en utilisant la page<br />
www.crpht.lu/<strong>Tudor</strong>News/ soit par fax. Longueur<br />
maximale conseillée par unité d’information: 500<br />
caractères.<br />
Clôture de la rédaction: le 25 de chaque mois<br />
impair.<br />
• Consultation en ligne du dernier numéro et téléchargement<br />
de fichiers formatés<br />
• Lettre à la rédaction, envoi d’articles<br />
• Abonnement, désabonnement<br />
• Consultation d’archives par ordre<br />
chronologique et recherche par mots clés.<br />
Abonnement<br />
Diffusé essentiellement par l’Internet, <strong>Tudor</strong> News<br />
peut être obtenu, à titre transitoire par fax. Pour être<br />
abonné, il suffit de sélectionner la page<br />
www.crpht.lu/<strong>Tudor</strong>News/ et d’indiquer ses<br />
coordonnées. Pour l’abonnement par fax, il faut<br />
envoyer ses coordonnées par fax au (+352) 43 65 23.<br />
T U D O R O N L I N E<br />
13
SocialNet Luxembourg (SNL)<br />
Réseau télématique sectoriel dans le domaine<br />
psycho-médico-social<br />
Adresse Internet: www.socialnet.lu<br />
Gestionnaire:<br />
Centre de Ressources Technologiques pour<br />
Personnes Handicapées et Agées (CRTPH)<br />
Le SNL s’adresse:<br />
• aux personnes handicapées, âgées ou<br />
socialement défavorisées ainsi qu’à leur<br />
entourage<br />
• aux professionnels du domaine psycho - médico -<br />
social<br />
• aux organismes publics ainsi qu’aux collectivités.<br />
Contenu:<br />
• système d’information national et international<br />
• services d’intérêt général<br />
• services et applications pour les professionnels.<br />
Services offerts aux partenaires:<br />
• une infrastructure commune<br />
• une formation aux outils et applications<br />
télématiques<br />
• une assistance technologique (aide à<br />
l’installation des outils télématiques, création de<br />
pages www, ...)<br />
• les services de base tels que e-mail, accès aux<br />
réseaux télématiques ...<br />
• une politique et une gestion communes.<br />
Liens avec d’autres actions et projets:<br />
• VISIOBOARD (Projet européen TIDE: Telematics for<br />
the Integration of Disabled and Elderly).<br />
Développement de services/applications<br />
télématiques pour personnes handicapées<br />
travaillant sur un ordinateur contrôlé par les<br />
mouvements de l’oeil.<br />
• ESWIN. L’ “European Social Welfare Information<br />
Network” est un site Internet qui permet à des<br />
professionnels d’accéder à l’information du<br />
système social dans différents pays européens. La<br />
mise à jour des informations sera assurée à un<br />
niveau national.<br />
• RESOLUX. Développement d’une application<br />
pour consulter la base de données “REseau<br />
SOcial LUXembourg” en ligne via le SNL.<br />
A qui s’adresser:<br />
Fred Gillé, chargé de direction<br />
2, rue Albert Borschette<br />
L-1246 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment AEG<br />
phone: (+352) 43 95 58<br />
fax: (+352) 42 53 05<br />
email: frederic.gille@crpht.lu<br />
Le SNL en quelques chiffres:<br />
• Répertoire de plus 900 sites internationaux<br />
• Répertoire de 46 associations nationales<br />
• Plus de 400 sites Internet font référence à des<br />
pages du SNL.<br />
14
MEDIATEL®<br />
Réseau télématique pour<br />
les nouveaux métiers du multimédia<br />
Adresse Internet: www.mediatel.lu<br />
Gestionnaire:<br />
Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />
S’adresse à:<br />
Tous les acteurs du domaine multimédia au niveau<br />
n a t i o n a l e t au niveau international: producteurs,<br />
professionnels des médias, services de<br />
communication et de marketing, formateurs,<br />
enseignants, centres audiovisuels, archives, maisons<br />
de développement de logiciel.<br />
Contenu et Services offerts:<br />
MediaTel® offre une plate-forme télématique<br />
d’informations et d’échanges pour les professionnels<br />
du multimédia.<br />
Parmi les services on trouve:<br />
- une bourse d’emploi pour le secteur du multimédia:<br />
• une proposition d’opportunités d’emploi<br />
• une présentation de profils de demandeurs<br />
d’emploi<br />
- un observatoire du marché du multimédia:<br />
• les acteurs du domaine multimédia: Guide du<br />
multimédia régional<br />
• un inventaire des formations et séminaires en<br />
multimédia<br />
• l’activité multimédia au Luxembourg: projets,<br />
actions...<br />
- un forum de services sur le développement<br />
multimédia:<br />
• de la documentation<br />
• des formations interactives<br />
• une base de données de références<br />
- un site de référence européen officiel pour le<br />
standard Open Media Framework d’AVID<br />
- des forums thématiques de discussions et<br />
d’échanges sur les sujets suivants:<br />
•multimédia et publicité<br />
•aspects juridiques<br />
•bases de données médiatiques<br />
•photothèque<br />
•vidéothèque<br />
•projets pilotes de téléservices<br />
- une information sur les activités de la filière de<br />
formation multimédia à l’IST<br />
- Arts & Multimédia: une plate-forme d’échange et<br />
de rencontre entre artistes et ingénieurs<br />
- une plate-forme d’expérimentation et de<br />
recherche pour les partenaires.<br />
Perspectives:<br />
MediaTel® entend améliorer le transfert<br />
d’informations sur les évolutions dans l’industrie du<br />
multimédia et lui conférer une plus grande<br />
transparence. A travers son contenu et ses services,<br />
il vise à favoriser le développement des secteurs<br />
concernés.<br />
Un deuxième aspect de MediaTel® est de constituer<br />
un réseau d’expérimentation permettant aux<br />
partenaires de participer activement au<br />
développement et à la mise en place de nouveaux<br />
téléservices.<br />
A qui s’adresser:<br />
MEDIATEL<br />
c/o Joël Thill<br />
6, rue Coudenhove- Kalergi<br />
L- 1359 Luxembourg- Kirchberg<br />
Bâtiment AEG du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
phone: (+352) 42 30 13-1<br />
fax: (+352) 42 59 91-275<br />
email: mediatel-admin@mediatel.lu<br />
http: www.mediatel.lu<br />
T U D O R O N L I N E<br />
15
SANTEL®<br />
Serveur web du réseau télématique HealthNet® pour<br />
la Santé<br />
Adresse Internet: www.santel.lu<br />
Gestionnaire:<br />
Centre de Ressources des Technologies pour le<br />
domaine de la Santé (SANTEC)<br />
S’adresse à:<br />
Tous les professionnels et les bénéficiaires de la Santé<br />
Contenu:<br />
Création d’une plate-forme télématique pour les<br />
professionnels du domaine<br />
Passerelle vers le réseau télématique pour le secteur<br />
de la Santé se développant actuellement.<br />
Services offerts:<br />
• messagerie électronique sectorielle;<br />
• informations internationales présélectionnées par<br />
spécialité médicale;<br />
• registre national des cancers;<br />
• noeud luxembourgeois de REITOX (réseau<br />
européen sur la toxicomanie);<br />
• service de question-réponse;<br />
• service de maintenance autour des outils<br />
informatiques pour l’utilisation de SANTEL®;<br />
• service d’information autour de SANTEL®<br />
(SANTEL- NEWS);<br />
• service de veille technologique pour différents<br />
domaines médicaux;<br />
• premiers services de télémédecine;<br />
• service d’information sur les projets R&D du <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> touchant le domaine de la Santé;<br />
• services d’information des institutions et des<br />
associations de la Santé.<br />
État d’avancement:<br />
Plus de 1000 connexions se font par jour sur les<br />
différentes pages du serveur SANTEL®. Un travail<br />
important consiste en la mise à jour régulière des<br />
pages WWW.<br />
Perspectives:<br />
Etoffer les sujets qui ont reçu des échos favorables.<br />
Développer d’autres sujets thématiques.<br />
Mettre à disposition de l’espace Web (web hosting)<br />
pour des partenaires du secteur de la Santé,<br />
respectivement de la Sécurité Sociale.<br />
Liens avec d’autres actions et projets:<br />
Projets nationaux comme HealthNet, ECRIH, LUXIS,<br />
ORPHEE phase 1 et le dossier informatique médical.<br />
Projets de l’UE comme SYNAPSES et TELMED du<br />
programme TAP de la DG XIII. Le projet TC• 251 du<br />
Comité Européen de Normalisation pour les<br />
domaines de l’informatique et de la télématique<br />
médicale.<br />
A qui s’adresser:<br />
SANTEL<br />
c/o Patrick Horsmans<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L- 1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment annexe<br />
phone: (+352) 42 59 91- 1<br />
fax: (+352) 42 53 05<br />
email: patrick.horsmans@crpht.lu<br />
16
SITEL®<br />
Réseau télématique de la formation continue<br />
SITec®<br />
Adresse Internet: www.sitel.lu<br />
Gestionnaire:<br />
Organisation SITec<br />
S’adresse à:<br />
Tous les acteurs de la formation continue sur le plan<br />
national et interrégional: PME, Départements<br />
Ressources Humaines, Institutions de formation,<br />
Chambres Professionnelles, formateurs, tous les<br />
professionnels concernés.<br />
Contenu:<br />
Application de la télématique au domaine de la<br />
formation professionnelle continue.<br />
Retombées:<br />
• acculturation à la télématique des acteurs de la<br />
formation continue;<br />
• amélioration de la communication entre<br />
acteurs;<br />
• réduction des coûts de publicité des actions;<br />
• création de nouveaux services<br />
complémentaires aux formules traditionnelles.<br />
Services offerts:<br />
• Publication télématique des catalogues de<br />
formation SITec (SPIRAL et Gestion Industrielle);<br />
• Service de répertoire et de courrier électronique<br />
structuré entre partenaires;<br />
• Assistance et conseil à la connexion pour les<br />
partenaires concernés.<br />
État d’avancement:<br />
Près de 70 partenaires spécifiques à la formation<br />
continue interconnectés, 70 formations en<br />
publications (gérées par SYRECOS).<br />
Perspectives:<br />
Développement de projets d’innovation dans le<br />
domaine de la télématique appliquée à la<br />
formation continue.<br />
Mise en oeuvre de téléservices à valeur ajoutée<br />
pour le marché régional de la formation continue<br />
avec le projet SYRECOS.<br />
Liens avec d’autres actions et projets:<br />
• CETEL: réseau télématique du Collège Européen<br />
de Technologie (CET) ;<br />
• SYRECOS : projet européen dans le cadre du<br />
TELEMATIC APPLICATION PROGRAM de la DG<br />
XIII, pour la création et l’interconnexion de<br />
télémarchés régionaux de la formation continue<br />
et de la compétence (Luxembourg, Namur,<br />
Nimes).<br />
• F O R M A I N F O N E T : s t r u c t u r e d ’ i n f o r m a t i o n<br />
p u b l i q u e p o u r l ’ o f f r e d e f o r m a t i o n<br />
professionnelle continue. Ce projet débute en<br />
avril 1997, il est complémentaire à SYRECOS.<br />
A qui s’adresser:<br />
SITEL<br />
c/o Etienne d’Hoedt<br />
6, rue Coudenhove- Kalergi<br />
L- 1359 Luxembourg- Kirchberg<br />
Bâtiment annexe du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
phone: (+352) 42 59 91-1<br />
fax: (+352) 42 49 75<br />
email: etienne.dhoedt@crpht.lu<br />
http: www.sitel.lu<br />
T U D O R O N L I N E<br />
17
2. CENTRES DE SERVICES<br />
2.1. Organisation SITec<br />
2.2. RESTENA<br />
2.3. Computing and Network Services (CNS)<br />
2.4. Centre de Veille Technologique (CVT)<br />
18
2.1. Organisation SITec<br />
Plate-forme de coopération pour<br />
la formation technologique<br />
Plate-forme neutre pour la formation technologique<br />
au service de l’entreprise, du cadre et de<br />
l’ingénieur, SITec accompagne l’innovation et le<br />
développement technologique par la sensibilisation,<br />
l’information, la formation continue ainsi que la<br />
qualification des hommes et des femmes dans<br />
l’entreprise.<br />
SITec, réseau de savoir et de savoir-faire...<br />
En additionnant les capacités internes du Centre<br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, de ses partenaires sectoriels et<br />
technologiques et du réseau européen d’universités<br />
partenaires, SITec dispose d’un réseau d’expertise<br />
exceptionnel dans sa diversité, sa qualité et sa<br />
quantité. Ainsi, avec ses quelque 200 experts issus de<br />
la recherche, de l’innovation, de l’entreprise ou de<br />
l’université, SITec délivre des savoir-faire sélectionnés<br />
pour leur pertinence sur notre marché.<br />
En ajoutant à cette large capacité d’intervention,<br />
une préoccupation de qualité totale, garantie par<br />
son label, SITec se présente comme un partenaire<br />
professionnel pour les entreprises les plus exigeantes.<br />
Un service de formation sur mesure pour chacun des<br />
acteurs de l’innovation: grâce à son implantation<br />
exceptionnelle au sein d’un centre de recherche et<br />
d’innovation, SITec offre un service sur mesure dans<br />
les meilleures conditions de qualité et de réactivité.<br />
Activités 1997<br />
plate-forme de rencontres, d’imagination et de<br />
déclic. De telles rencontres ont été organisées à<br />
destination des PME, des professionnels de<br />
l’informatique et des industries. En outre, la palette<br />
de services SITec s’est enrichie d’actions<br />
d’assistance (23 prestations), spécifiquement axées<br />
vers le management des technologies de<br />
l’information et de la communication dans la PME<br />
(PRISME).<br />
Composition de l’équipe<br />
Jean-Pol Michel, chargé de direction<br />
Bruno Cornette, chef de projet<br />
Olivier de Colnet, responsable marketing<br />
Fernand Ferreira, technicien<br />
Pascal Garin, responsable qualité<br />
Bernard Lambeaux, gestionnaire et responsable<br />
coopération<br />
Marylène Martin, secrétaire<br />
Valérie Muller, secrétaire<br />
Responsables sectoriels de formation<br />
Secteur “Prisme”: Bruno Cornette<br />
Secteur “Spiral”: Stéphane Louis (LIL), Luc<br />
Vandenabeele (CR-MM)<br />
Secteur “...vers l’Excellence Industrielle”: Magalie<br />
Briquet (CR-CIME)<br />
Autres secteurs : Olivier de Colnet<br />
134 prestations de formation pour un volume global<br />
de 194 jours et 1384 participants touchés, soit une<br />
nouvelle confirmation de la croissance.<br />
Avec une augmentation de plus de 30 % du nombre<br />
de participants par rapport à l’année 1996 et la<br />
réalisation du double de prestations, l’organisation<br />
SITec a une nouvelle fois démontré la place<br />
stratégique qu’elle occupe dans le processus<br />
d’innovation et de transfert technologique au<br />
Luxembourg.<br />
Mettons particulièrement en exergue le succès<br />
exponentiel de la formule “groupe de travail” (57<br />
sessions) confirmant ainsi SITec dans son rôle de<br />
Projets de formation<br />
Renforcement et<br />
développement de<br />
l’approche sectorielle<br />
Depuis sa création, SITec répond de manière<br />
concrète aux besoins de formation du marché<br />
luxembourgeois. S’appuyant sur 10 années<br />
d’expérience, SITec a, durant l’année 1997,<br />
poursuivi sa démarche “business-to-business” en<br />
renforçant et en développant son offre sectorielle.<br />
De nouveaux services de formation dans les<br />
domaines des technologies de l’information et de la<br />
communication et technologies industrielles ont ainsi<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
19
été développés à destination des PME, des<br />
professionnels de l’informatique et des industries.<br />
Le détail des projets de formation de ces secteurs<br />
est donné ci-dessous :<br />
PRISME, réseau d’assistance et de conseils pour<br />
l’informatique des PME<br />
Lancé en juin 1997, PRISME regroupe l’ensemble des<br />
projets visant à améliorer la maîtrise de l’outil<br />
informatique dans la PME. En collaboration avec les<br />
fournisseurs informatiques, Prisme a comme objectif<br />
prioritaire de résoudre les problèmes quotidiens de<br />
l’informatique des PME pour leur permettre ensuite<br />
d’accéder à la société de l’information. Pour aider<br />
les PME dans ces tâches, 3 types d’actions ont été<br />
développés:<br />
un programme de sensibilisation aux nouvelles<br />
technologies,<br />
un ensemble de formations sur mesure,<br />
un service d’assistance et de conseils en entreprise.<br />
L’ensemble de ces manifestations, dont le détail est<br />
repris ci-dessous, représente 386 heures<br />
d’intervention.<br />
Colloques et groupes de travail:<br />
Les colloques et groupes de travail PRISME assurent<br />
la sensibilisation des PME aux nouvelles<br />
technologies. Organisées autour d’une conférencedébat,<br />
ces rencontres traitent en détail d’un thème<br />
spécifique et laissent ensuite une large place à<br />
l’échange d’expériences. En 1997, deux colloques<br />
et trois groupes de travail ont été organisés pour un<br />
total de 22 heures. Ces manifestations ont rassemblé<br />
147 participants provenant d’une centaine de PME.<br />
Formations sur mesure:<br />
Deux formations sur mesure traitant des nouveaux<br />
outils de la communication interne et externe de<br />
l’entreprise ont été organisées en 1997. Ces<br />
manifestations faisaient partie intégrante du module<br />
“Développement des moyens de communication”<br />
du cycle de formations pour dirigeants de PME<br />
organisé par la Chambre des Métiers. Elles ont<br />
rassemblé 15 participants issus d’entreprises<br />
différentes.<br />
Assistance:<br />
Le service d’assistance PRISME permet aux<br />
entreprises de petite taille de faire le point sur les<br />
forces et faiblesses de leur informatique, de résoudre<br />
leurs problèmes quotidiens et d’assurer la qualité de<br />
leurs projets informatiques. Au cours de l’année<br />
1997, 23 PME ont fait appel au service d’assistance<br />
PRISME, ce qui équivaut à 350 heures passées en<br />
entreprise. Les principaux domaines d’intervention<br />
étaient liés à la maîtrise d’ouvrage, à la rédaction<br />
de cahiers des charges, au redéploiement du<br />
réseau et au choix de logiciels.<br />
SPIRAL, réseau des professionnels de<br />
l’informatique<br />
Spiral, plate-forme neutre d’échanges dans le<br />
domaine des technologies de l’information et de la<br />
communication, propose depuis septembre 1997 un<br />
ensemble de services à destination des sociétés de<br />
services informatiques et départements<br />
informatiques. L’intérêt pour les colloques, groupes<br />
de travail, formations et l’assistance Spiral a été<br />
confirmé par les résultats de 1997 ainsi que par<br />
l’extension de la plate-forme aux régions wallonne<br />
et lorraine.<br />
L’année 1997 est celle d’un premier bilan pour Spiral.<br />
Avec 418 heures d’actions de formation au<br />
bénéfice de 573 participants, Spiral atteint<br />
largement les objectifs fixés pour l’année 1997.<br />
Les manifestions réalisées dans le cadre de Spiral se<br />
répartissent de la manière suivante :<br />
Colloques:<br />
Les journées Spiral ont pour objectifs de dresser l’état<br />
de l’art des nouvelles technologies de l’information<br />
et de la communication, d’informer sur les enjeux<br />
m é t h o d o l o g i q u e s , é c o n o m i q u e s e t<br />
organisationnels, ainsi que de favoriser rencontres et<br />
échanges entre professionnels.<br />
Organisé en collaboration avec le CLUSSIL, Spiral ‘97<br />
a réuni quelque soixante-dix participants :<br />
responsables sécurité et responsables informatiques,<br />
sociétés de services informatiques. Au travers de<br />
diverses présentations, les intervenants ont abordé 3<br />
thèmes essentiels en relation avec la gestion du<br />
système d’information des entreprises: la réingénierie<br />
des processus et les systèmes<br />
informatiques, le management de projets<br />
d’informatisation, la sécurité des systèmes<br />
d’information.<br />
Groupes de travail:<br />
Les groupes de travail Spiral réunissent des<br />
entreprises partageant des préoccupations<br />
communes dans un domaine spécifique. Alternant<br />
20
expertise et témoignages, ces groupes constituent<br />
un lieu privilégié d’échanges et d’information. En<br />
1997, deux thèmes furent proposés aux entreprises :<br />
l’amélioration de la qualité du logiciel,<br />
la sécurité des Systèmes d’Information.<br />
Les groupes de travail qualité (promus par l’initiative<br />
SCATE) assurent la continuité de ceux initiés dans le<br />
programme ESPITI. Ils comprennent une vingtaine de<br />
membres actifs, répartis équitablement en Belgique<br />
et au Luxembourg. Ces groupes visent à former les<br />
participants aux techniques permettant de maîtriser<br />
les processus logiciels de leur entreprise.<br />
Initiés et animés par le CLUSSIL, les groupes de travail<br />
sécurité s’adressent aux professionnels de l’audit, de<br />
la sécurité et de la qualité des systèmes<br />
d’information. Ils ont abordé 4 thèmes principaux :<br />
firewall & sécurité réseau, cryptographie, plan de<br />
continuité ainsi que normes, droit et audit.<br />
Au cours de l’année écoulée, les 43 sessions des<br />
groupes de travail sécurité et qualité, représentant<br />
127 heures, ont rassemblé 329 participants.<br />
Formations interentreprises:<br />
S’appuyant sur la mobilisation exceptionnelle<br />
d’experts issus des universités de Namur et de<br />
Nancy, du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et sur un réseau<br />
européen de partenaires, le catalogue Spiral a été<br />
considérablement enrichi au cours de l’année 1997.<br />
Il propose désormais une cinquantaine de<br />
formations réparties et planifiées sur les 3 sites. Les<br />
entreprises sont informées de ces formations par un<br />
catalogue annuel ainsi que par le site internet<br />
www.spiral.lu.<br />
En 1997, 23 stages intensifs ont été organisés à<br />
destination des professionnels de l’informatique, ce<br />
qui représente 262 heures de formation et 190<br />
personnes formées.<br />
Formations sur mesure:<br />
En 1997, 2 formations sur mesure ont été organisées<br />
à destination des professionnels de l’informatique, à<br />
savoir:<br />
• Recherche d’informations sur Internet, pour la<br />
société luxembourgeoise SOIL CONCEPT,<br />
• L4G et Client serveur, pour la société belge<br />
CEGIS.<br />
EXIND, ...vers l’Excellence Industrielle<br />
En étroite collaboration avec le Laboratoire LASP et<br />
le Centre de Ressources CIME, SITec a confirmé,<br />
durant l’année 1997, sa volonté de développer une<br />
réflexion commune dans le domaine de la gestion<br />
industrielle. Cette démarche d’amélioration s’est<br />
traduite par diverses actions, telles que la journée de<br />
l’Excellence Industrielle, les groupes de travail “6-<br />
10”, les formations sur mesure et tout récemment un<br />
cycle de formations interentreprises en horaire<br />
décalé.<br />
Les manifestions réalisées dans le secteur “...vers<br />
l’Excellence Industrielle” ont rassemblé plus de 300<br />
participants pour un total de 370 heures. Le détail est<br />
donné ci-dessous:<br />
Colloque:<br />
La deuxième édition de la conférence “...vers<br />
l’Excellence Industrielle” a réuni quelque 80<br />
participants représentant plus de 40 entreprises et a<br />
abordé, au travers de divers témoignages et<br />
ateliers, un des éléments fondamentaux de la<br />
gestion industrielle, l’organisation. Plus<br />
particulièrement, les intervenants ont axé leur<br />
discours sur l’étude et l’optimisation des flux de<br />
matières et d’information.<br />
Groupes de travail:<br />
L’intérêt pour les groupes de travail de la gestion<br />
industrielle, dénommés “6-10” et se déroulant en<br />
soirée, n’a cessé de croître en 1997. Passant de 3<br />
sessions en 1996 à 7 sessions en 1997, ils ont<br />
rassemblé près de 90 participants autour des thèmes<br />
de la GPAO, la logistique, le Juste-à-Temps, la<br />
motivation du personnel et le master scheduling.<br />
Formations interentreprises:<br />
En réponse à diverses déclarations d’intérêt<br />
exprimées lors des colloques et groupes de travail, 3<br />
formations interentreprises ont été organisées sur les<br />
thèmes de l’Activity Based Costing/Activity Based<br />
Management, de la créativité et de la logistique.<br />
Ces manifestations ont réuni plus de 50 participants<br />
pour un total de 28 heures.<br />
Formations sur mesure:<br />
Largement orientées vers la pratique, les formations<br />
sur mesure représentent près de 50 % des activités<br />
de formation du secteur EXIND. En 1997, 6 formations<br />
sur mesure ont été organisées à destination des<br />
industries pour un total de 183 heures s’adressant à<br />
près de 70 participants.<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
21
Cycle en logistique, à horaire décalé:<br />
Cette nouvelle formule en cours du soir est le résultat<br />
d’une demande de la part des participants aux<br />
manifestations du secteur “...vers l’Excellence<br />
Industrielle”. Lancé en décembre 1997, ce cycle se<br />
déroule sur 12 soirées de 4 heures (17h00 à 21h00)<br />
réparties sur une année. Il donne droit à un certificat<br />
délivré conjointement par SITec et l’IST (Institut<br />
Supérieur de Technologie).<br />
L’inscription d’une vingtaine de participants à ce<br />
cycle a nécessité le dédoublement des<br />
f o r m a t i o n s .<br />
Programmes de qualification en logistique<br />
industrielle (Logind III)<br />
Ce programme transfrontalier de qualification pour<br />
ingénieurs demandeurs d’emploi vise à augmenter<br />
l’employabilité des participants en leur offrant une<br />
qualification sur 8 mois en Logistique Industrielle et<br />
ce, selon 2 axes:<br />
- acquérir les bases méthodologiques,<br />
instrumentales et pratiques de la logistique via une<br />
formation préalable de 4 mois,<br />
- confronter cette formation aux réalités<br />
professionnelles, à travers un stage d’insertion en<br />
entreprise (4 mois), autour d’un projet<br />
préalablement défini et clôturé par la rédaction et<br />
la présentation d’un rapport.<br />
Logind III s’est clôturé le 15 août 1997, 126 heures de<br />
formations intensives à destination de 6 stagiaires<br />
luxembourgeois ont été assurées par SITec dans les<br />
domaines de l’organisation de la production, de<br />
l’étude et de l’optimisation des flux, ainsi que dans le<br />
domaine de la stratégie industrielle; 3 stages<br />
d’insertion en entreprise ont commencé en avril<br />
1997. Suite à ce programme, les 6 stagiaires ont été<br />
insérés en entreprise.<br />
Autres secteurs, assurés par SITec<br />
Les autres actions de formation promues sous le<br />
label SITec® s’inscrivent dans une approche<br />
multisectorielle et abordent généralement des<br />
thèmes plus transverses tels que la gestion de<br />
l’innovation, la gestion des ressources humaines<br />
dans un contexte de changement technologique<br />
ou encore la veille technologique. La confrontation<br />
de différentes fonctions et secteurs au sein d’une<br />
même formation apporte un intérêt supplémentaire<br />
à ce type d’actions.<br />
Initiées en mai 1997, ces actions de formation<br />
représentant 40 heures ont rassemblé 255<br />
participants, ce qui tend à conforter SITec dans le<br />
développement de cette approche.<br />
Le label SITec®:<br />
6 services à valeur ajoutée<br />
• Service administratif et logistique<br />
Ce service couvre l’ensemble des tâches de gestion<br />
liées aux activités de formation.<br />
Le professionnalisme affiché par SITec doit<br />
beaucoup à l’efficacité de ce service qui a dû<br />
s’adapter à la forte croissance et diversité des<br />
prestations.<br />
• Service technique<br />
Le service technique, composé d’un technicien,<br />
répond aux contraintes spécifiques de nos<br />
formations par une gestion optimisée des<br />
configurations techniques, d’équipements et<br />
didacticiels informatiques.<br />
En outre, il gère le site internet par lequel l’offre SITec<br />
est publiée (www.sitel.lu)<br />
• Service marketing<br />
Face aux sollicitations multiples des cadres en offres<br />
diverses de formation, notre politique marketing<br />
consiste à animer des réseaux de valorisation<br />
d’expertise, reconnus par la richesse des contacts et<br />
la pertinence des informations qui y circulent, tels le<br />
CLUSSIL, les 6-10, les Groupes de travail PRISME,<br />
SPIRAL ....<br />
• Service financier<br />
En complément aux programmes ayant la formation<br />
pour dénominateur commun (Léonardo, Objectif 2<br />
FSE, Objectif 4 et Interreg), de nouveaux<br />
financements dans le cadre des programmes<br />
Objectif 5b et Objectif 2-FEDER, ont été acceptés.<br />
Ces derniers ont permis de développer de nouvelles<br />
actions spécifiques aux PME.<br />
L’accroissement considérable de 15 à 30 millions par<br />
an du budget annuel alloué aux activités de<br />
formation a nécessité la mise en place d’un<br />
nouveau modèle de gestion financière reposant sur<br />
une répartition et une responsabilisation par centres<br />
de frais.<br />
• Service coopération européenne<br />
Par ce service, SITec dispose d’un réseau de<br />
partenaires institutionnels et de relais d’innovation,<br />
tels l’Union Européenne, le Ministère de l’Education<br />
Nationale et la Formation Professionnelle, le<br />
22
Ministère du Travail et de l’Emploi, les Chambres<br />
professionnelles, Luxembourg Senior Consultant,<br />
Luxinnovation, IDELux, ...., qui nous permettent<br />
d’élaborer rapidement les meilleures formules pour<br />
répondre aux besoins spécifiques ou sectoriels.<br />
Les formules QUALIF en sont des exemples qui ont<br />
fait leurs preuves.<br />
De plus, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> s’est vu confier par le<br />
gouvernement luxembourgeois, la gestion de la<br />
Structure Fédérative Luxembourgeoise du Collège<br />
Européen de Technologie, plate-forme de<br />
coopération entre institutions de formation et de<br />
recherche de Lorraine, Province du Luxembourg<br />
belge et Grand-Duché de Luxembourg, mise en<br />
place dans le cadre du redéveloppement<br />
économique transfrontalier.<br />
• Service qualité<br />
Par la mise à disposition et le partage d’outils entre<br />
les nombreux acteurs SITec, ce service assure un<br />
niveau de qualité équivalent dans l’ensemble des<br />
secteurs.<br />
Perspectives<br />
Maintien, voire progression des activités:<br />
L’enrichissement des différents catalogues<br />
sectoriels, la planification de nouveaux groupes de<br />
travail (notamment liés à la problématique de<br />
l’Intranet), la concrétisation de programmes QUALIF<br />
en cours de préparation fin 1997 (18 chômeurs),<br />
l’expansion des activités d’assistance au sein de<br />
PRISME, le succès croissant des groupes de travail<br />
EXIND, ... sont autant d’éléments qui présagent<br />
d’une nouvelle progression des activités SITec.<br />
Extension de l’offre aux ressources humaines:<br />
Outre les 3 secteurs rôdés, il conviendra de porter un<br />
effort particulier sur l’identification d’un nouveau<br />
secteur SITec, dédié à l’accompagnement du<br />
changement au niveau des ressources humaines.<br />
La journée annuelle « ... vers l’Excellence<br />
I n d u s t r i e l l e » (conférence EXIND III) en sera le<br />
lancement.<br />
Nouveau site à Esch-sur-Alzette, nouveaux<br />
domaines industriels:<br />
Le démarrage d’une antenne SITec au sein du<br />
Technoport Schlassgoart à Esch-sur-Alzette, outre un<br />
effet de proximité, ouvre la perspective directe de<br />
nouveaux domaines d’activités:<br />
-les Technologies Industrielles: essais et<br />
comportement de matériaux, modélisation et<br />
simulation de processus physiques, chimiques et<br />
industriels, conception de circuits intégrés sur<br />
mesure,<br />
- les Technologies de l’environnement.<br />
Intégration de l’IST et du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> pour<br />
la formation continue de l’ingénieur:<br />
Les synergies fonctionnelles et culturelles entre ces<br />
deux structures devront être étudiées, planifiées et<br />
mises en oeuvre en utilisant toutes les opportunités<br />
découlant du nouveau cadre législatif et<br />
réglementaire de l’IST. Par ailleurs, les contacts<br />
entrepris, notamment dans le cadre de QUALIF,<br />
avec diverses associations représentatives, dont<br />
l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs,<br />
pourront être élargis à cette problématique.<br />
Développement de nos produits-phares:<br />
• Adaptation de la formule QUALIF en faveur de la<br />
qualification du personnel d’entreprise,<br />
• En lien avec l’IST, avec l’Université de Namur et<br />
l’Université de Nancy II: formule diplômante en<br />
Formation Continue,<br />
• Structuration et animation de r é s e a u x ,<br />
s’appuyant sur les formules de type « groupes de<br />
travail ».<br />
Un rôle original au sein de l’économie<br />
régionale:<br />
Par rapport aux structures traditionnelles de type<br />
universitaire, SITec offre un modèle différent de<br />
production du savoir et du savoir-faire, basé sur<br />
l’intégration des acteurs et une réactivité<br />
particulièrement pertinente dans l’évolution de nos<br />
sociétés occidentales qui ont à faire face, de<br />
manière récurrente, à des carences de<br />
compétences de haut niveau technologique.<br />
1998 doit permettre à SITec de confirmer son rôle au<br />
sein de l’économie régionale.<br />
A qui s’adresser:<br />
Sitec<br />
c/o Bernard Lambeaux<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment annexe du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
phone: (+352) 42 44 01<br />
fax: (+352) 42 49 75<br />
email: bernard.lambeaux@crpht.lu<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
23
2.2. RESTENA<br />
RESTENA en bref:<br />
Un réseau de communication de pointe pour<br />
l’éducation, la recherche scientifique et le secteur<br />
public luxembourgeois.<br />
RESTENA a été créé en 1990 par le Ministère de<br />
l’Education nationale pour répondre aux besoins en<br />
communication des établissements d’éducation et<br />
de recherche scientifique du pays. A cette fin, une<br />
infrastructure de télécommunication puissante a été<br />
mise en place.<br />
Aujourd’hui, RESTENA fournit un outil de<br />
communication à environ 2500 chercheurs et<br />
enseignants luxembourgeois dans plus de 100<br />
institutions. Si l’on ajoute les étudiants fréquentant les<br />
institutions de l’enseignement supérieur connectées,<br />
le nombre d’utilisateurs dépasse les 3000 personnes,<br />
sans compter les élèves des écoles primaires et<br />
secondaires qui utilisent les services depuis les points<br />
d’accès dans les écoles. RESTENA constitue ainsi,<br />
par le nombre d’utilisateurs connectés mais aussi par<br />
la puissance de son infrastructure, le plus important<br />
réseau d’accès à Internet du Luxembourg. Cette<br />
infrastructure est ouverte à l’ensemble du secteur de<br />
l’éducation, de la recherche, de la culture et du<br />
secteur public luxembourgeois.<br />
Topologie<br />
L’infrastructure réseau de RESTENA est constituée<br />
d’un ensemble de lignes louées et de routeurs situés<br />
sur différents sites. Ce réseau national est lui-même<br />
connecté au monde Internet par le biais de<br />
connexions internationales.<br />
L’infrastructure est régulièrement modifiée pour<br />
s’adapter à l’augmentation de la demande en<br />
capacité et pour promouvoir les nouveaux services<br />
Internet qui émergent. Des statistiques mensuelles<br />
sont calculées sur chacune des lignes, et dès qu’un<br />
seuil de saturation est détecté pour une ligne<br />
particulière, sa capacité est augmentée dans la<br />
limite des budgets disponibles.<br />
La carte du Luxembourg montre la topologie du<br />
réseau au 31 décembre 1997.<br />
Objectif<br />
L’objectif initial de RESTENA était de résoudre les<br />
problèmes de communication des institutions<br />
d’éducation et de recherche au Luxembourg. Cet<br />
objectif reste prépondérant et ce sont les besoins de<br />
ces institutions qui déterminent en priorité<br />
l’organisation et l’évolution du réseau. RESTENA<br />
constitue donc la réponse luxembourgeoise à la<br />
problématique des réseaux dans le domaine de<br />
l’éducation et de la recherche. Cependant, depuis<br />
la mise en place de connexions à haut débit sur<br />
plusieurs backbones de l’Internet, il est justifié<br />
d’ouvrir RESTENA aux institutions culturelles<br />
(bibliothèques, musées, …) et de permettre<br />
l’utilisation des capacités internationales à<br />
l’ensemble du secteur public.<br />
24
Services offerts par<br />
RESTENA<br />
Toute institution connectée à RESTENA bénéficie<br />
d’un accès illimité à l’ensemble des services Internet<br />
(le courrier électronique, le transfert de fichiers,<br />
l’accès à distance, le World Wide Web, les News,...).<br />
RESTENA fournit également à ses utilisateurs les<br />
services spécifiques suivants:<br />
• le serveur de listes de distribution pour le<br />
courrier électronique;<br />
• le serveur de fichier FTP de RESTENA avec<br />
notamment les logiciels «serveurs» permettant<br />
d’utiliser les applications Internet;<br />
• le serveur de News qui permet l’accès à<br />
plusieurs milliers de groupes de discussions<br />
spécialisés;<br />
• le serveur World Wide Web qui contient des<br />
informations utiles sur RESTENA et ses services<br />
ainsi qu’un ensemble de pointeurs vers les<br />
serveurs WWW luxembourgeois et étrangers<br />
intéressants;<br />
• l’attribution de l’adresse IP et du nom de<br />
domaine du réseau local de l’utilisateur;<br />
• de l’espace CSCW (Computer Supported<br />
Cooperative Work);<br />
• le serveur pour transmission vidéo multipoint;<br />
• la location d’espace disque sur le serveur<br />
RESTENA pour la réalisation de serveurs WWW<br />
ou FTP répondant aux besoins particuliers de<br />
certains de ses utilisateurs (écoles primaires et<br />
secondaires, associations, ONG);<br />
• la consultance lors de la mise en oeuvre de<br />
réseaux locaux.<br />
Finalement, RESTENA contribue activement au<br />
développement de l’Internet au Luxembourg par<br />
ses services de coordination, à savoir<br />
l’enregistrement des domaines Internet<br />
luxembourgeois et la liste officielle de l’ensemble<br />
des serveurs WWW situés au Luxembourg. Un projet<br />
visant la création d’un point d’échange de trafic<br />
national neutre pour les fournisseurs de services<br />
Internet (LIX, Luxembourg Internet Exchange) est en<br />
cours d’élaboration et sera opérationnel au<br />
printemps 1998.<br />
Relations internationales<br />
Tous les réseaux d’éducation et de recherche<br />
européens sont associés dans l’organisation<br />
internationale TERENA (Trans-European Research<br />
and Education Networking Association,<br />
www.terena.nl), dont la mission principale est de<br />
coordonner les relations entre les réseaux membres.<br />
Le Luxembourg participe activement aux réunions<br />
et conférences de l’association (JENC - Joint<br />
European Networking Conference) et utilise les<br />
résultats pour favoriser le développement du réseau<br />
national. L’évolution des réseaux d’éducation et de<br />
recherche en Europe est influencée par de<br />
nombreux facteurs, notamment la dérégulation du<br />
marché des télécommunications.<br />
RESTENA participe à deux groupes d’experts (Coordination<br />
Group On Research Networking Activities<br />
In The EU et ENPG - European Networking Policy<br />
Group) pour préparer les décisions politiques qui<br />
permettront à l’Europe d’offrir une infrastructure<br />
réseau de pointe à ses écoles et centres de<br />
recherche.<br />
La mise en place d’un réseau européen pour les<br />
écoles primaires et secondaires est imminente<br />
(EUN, European Schoolnet, www.eun.org).<br />
Développements futurs<br />
RESTENA fut jusqu’à présent financé par le budget<br />
du Ministère de l’Education nationale et de la<br />
Formation professionnelle en tant que projet du<br />
SCRIPT. Pour assurer la continuité des services de<br />
RESTENA et pour faciliter la participation à des<br />
projets de recherche internationaux, il a été décidé<br />
de doter RESTENA du statut juridique d’une<br />
association sans but lucratif. Au printemps 1998, la<br />
fondation RESTENA sera créée avec comme<br />
membres fondateurs les institutions de recherche et<br />
de l’enseignement supérieur.<br />
Au courant de l’année 1998, l’ensemble des<br />
établissements scolaires seront interconnectés et<br />
disposeront d’un accès à Internet via RESTENA par le<br />
biais d’une nouvelle infrastructure, basée<br />
principalement sur des lignes louées pour les écoles<br />
disposant de réseaux locaux et complétée par des<br />
lignes RNIS.<br />
RESTENA fournit des accès à haute vitesse à un<br />
nombre limité d’institutions pour leur permettre de<br />
développer des services de pointe ou d’effectuer<br />
des travaux de recherche dans ce domaine.<br />
Depuis novembre 1997, une ligne ATM relie RESTENA<br />
au noeud TEN-34 de Francfort en Allemagne. Les<br />
travaux préparatoires pour la mise en place du<br />
successeur de TEN-34, un backbone européen<br />
d’une capacité de 155 Mbits ( projet QUANTUM ) ont<br />
commencé en octobre.<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
25
Tous ces développements sont également repris<br />
dans des recommandations du Comité INFO 2000<br />
dans son rapport "Le rôle de l’état dans la société de<br />
l’information".<br />
A qui s’adresser:<br />
Ministère de l’Education Nationale et<br />
de la Formation Professionnelle<br />
RESTENA<br />
c/o Antoine Barthel<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
phone: (+352) 42 44 09<br />
fax: (+352) 42 24 73<br />
email: admin@restena.lu<br />
URL: http://www.restena.lu<br />
26
2.3. Computing and<br />
Network Services (CNS)<br />
The missions of CNS are to:<br />
• maintain the <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> related network<br />
infrastructure and related services;<br />
• offer competencies in the field of telematics,<br />
networking, and system security in support of<br />
the different Resource Centers and Laboratories.<br />
• LAN/WAN networking technologies<br />
• ATM networking<br />
• ISDN used for data communication<br />
• Network management<br />
• Network operating support for multiple systems<br />
(UNIX, Novell, Windows, MacOS)<br />
• Internet & Intranet technologies (WWW, Email,<br />
FTP, Dial-up, ...)<br />
• System and network security (e.g. UNIX security,<br />
Internet, Firewalls, encryption, ...)<br />
• UNIX, PC & Macintosh system administration.<br />
Telematics<br />
Objectives<br />
New telecommunication techniques, combined<br />
with computer based information processing,<br />
developed into a wide spectrum of new instruments<br />
called Telematics. Telematics is the computer<br />
mediated access to remote archives, databases, or<br />
individuals for (automated) retrieval, exchange and<br />
processing of information. Applications based on<br />
these communication methods are referred to<br />
Telematic Services. These services have become an<br />
integral part of our information society and<br />
developed into completely new application areas.<br />
Telematic Networks<br />
Competencies<br />
Six telematic networks have been put in place to<br />
support the upcoming needs of information<br />
exchange for the requirements of the different <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> Resource Centers. These networks are:<br />
BATEL® , CIMTEL®, HANDITEL®, MEDIATEL®, SITEL®,<br />
and SANTEL®.<br />
Telematic Services<br />
Today telematic services and related applications<br />
offered by the Centre’s Telematic Networks are<br />
based on Internet technologies. Best known<br />
example is the World Wide Web (WWW) which<br />
made the Internet itself very popular. This is because<br />
applications are easy to use and much more easy to<br />
develop now. So, both the user and the application<br />
developer can take advantage of this new<br />
technology. Based on this experience the <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> has used it from the very first beginning of their<br />
appearance.<br />
CNS offers a common infrastructure, a set of services<br />
and the related competencies to put them in place<br />
and operate them. Preliminary that is addressed to<br />
the Centre’s telematic networks that are on the way<br />
of building-up their own infrastructures. Second<br />
those competencies are offered to companies and<br />
organizations that ask for recommendations, advice<br />
and technical assistance in setting up and using<br />
these information technologies.<br />
The offered services are:<br />
• ISDN dial-up<br />
Analogue dial-up (via SLIP/PPP) to our local<br />
network and the Internet<br />
• Internet services like WWW<br />
(http://www.crpht.lu/), Email and<br />
anonymous FTP (ftp://ftp.crpht.lu/)<br />
• Training.<br />
Introduction<br />
Initiative: HiNet -<br />
High speed Networking<br />
support center<br />
New types of multimedia applications accessible<br />
over Wide Area Networks (WAN) are difficult to<br />
implement because of missing high speed network<br />
infrastructures. Furthermore those applications ask<br />
for the integration of different media, such as video,<br />
voice, images and data, based on a common<br />
network transport service. With the availability of<br />
new networking technologies the classic separation<br />
of networks dedicated to telephone, video<br />
conferencing or data transmission is no longer<br />
necessary. An international standard which offers all<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
27
these characteristics has already been established:<br />
ATM.<br />
ATM has been chosen by the International<br />
Telecommunication Union (ITU) as the transport<br />
mechanism for the future broadband ISDN global<br />
network. From this point of view the field of ATM<br />
applications is not limited to WANs, though the<br />
standardisation of ATM has begun in the domain of<br />
wide area networks. Today, it is possible to connect<br />
personal computers or workstations directly to an<br />
ATM network. The availability of this technology in<br />
the WAN and LAN areas, will act as a catalyst for the<br />
development of a new class of applications. Up to<br />
now applications requiring high bandwidth were<br />
limited to local networks only. In the meantime, it is<br />
possible to spread their use over long distances by<br />
using exactly the same network technology.<br />
HiNet Aims<br />
ATM is a young technology which was not yet able<br />
to demonstrate all its built-in advantages. This is due<br />
to:<br />
• current installations are often partial<br />
implementations, strictly limited to LANs or<br />
WANs. The reason is that standardisation<br />
processes aren’t entirely finished yet,<br />
leading to interoperability problems<br />
between equipment of different vendors.<br />
Most of those problems have been solved in<br />
the meantime, some are still open.<br />
• today there are only few applications which are<br />
able to make use of ATM specific network<br />
services<br />
• ATM equipment is still very expensive, thus<br />
explaining that they are not yet wide spread<br />
In order to force the implementation and use of ATM<br />
a close co-operation is necessary between the<br />
• public network operators (PNO), which means<br />
the national telecoms<br />
• vendors of ATM equipment<br />
• application developers<br />
• and the potential user groups that have and<br />
interest in setting up such LAN/WAN<br />
infrastructures.<br />
This is exactly what HiNet wants to reach. The <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, as a non-commercial and independent<br />
institution, offers an environment where such a cooperation<br />
can take place. HiNet specifies a<br />
framework for projects that support the use of ATM<br />
on a national level, thus specific to the<br />
luxembourgish market.<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
Objectives<br />
• create on-site competencies in high speed<br />
networking, especially ATM<br />
• gather practical experience<br />
• offer a vendor independent test and evaluation<br />
site<br />
Tests and evaluations can be performed by the<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> according to standard<br />
procedures or according to specific<br />
requirements stated by vendors or end users<br />
• on-site demonstrations<br />
Tested configurations can be shown and<br />
demonstrated to the public, especially to<br />
potential end users<br />
• providing an ATM platform with technical<br />
support for pilot installations and applications.<br />
The <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> is on its way to install a basic<br />
infrastructure that is able to carry high<br />
bandwidth services like ATM<br />
• offer a platform for application development<br />
based on ATM network services. Developers will<br />
have the opportunity to make use of this<br />
platform<br />
• support of training activities<br />
Training courses can be performed on demand,<br />
in co-operation with vendors and network<br />
service providers, for all those who are interested<br />
in these new networking technologies. This might<br />
also include practical training with on-site<br />
equipment available at that time<br />
• technology transfer to the luxembourgish<br />
industry.<br />
Public Network Operators (PNOs)<br />
The major role of the PNOs is to provide wide area<br />
communication networks, interconnecting remote<br />
sites. The PNOs want to demonstrate that ATM is<br />
available now in the WAN domain allowing to<br />
connect ATM LANs directly to an ATM WAN. So far<br />
ATM is not yet installed on a local site, it is possible to<br />
connect a LAN via suitable gateways to an ATM<br />
Wide Area Network.<br />
28
Vendors of ATM equipment:<br />
• present ATM as a mature technology<br />
Based on typical ATM installations and<br />
applications running at a test and<br />
demonstration site, it is possible to present this<br />
technology as available and a mature solution<br />
for all kinds of high speed networking<br />
requirements.<br />
• test and demonstrate specific vendor solutions<br />
Most of the ATM equipment available today is<br />
able to cover all the aspects of modern<br />
communication networks, starting from WAN<br />
b a c k b o n e a p p l i c a t i o n s i n c l u d i n g<br />
interconnections of LANs, up to direct ATM<br />
network access for workstations.<br />
• demonstrate interoperability<br />
A network rapidly becomes a complex<br />
constellation incorporating equipment of<br />
different vendors. Interoperability between<br />
those equipment has to be guaranteed, even<br />
when they have to be connected to a public<br />
switched network, like the one maintained by<br />
the national Telecom.<br />
Application developers<br />
ATM does not only offer high bandwidth but also<br />
specialised services for different communication<br />
profiles (data, video, voice, ...). Application<br />
developers require an adequate networking<br />
infrastructure to test and demonstrate their<br />
applications. This environment can be offered by<br />
the <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
End User Groups<br />
End Users are all those who want to install or are<br />
interested in an ATM network infrastructure. They ask<br />
for assistance in planning and selecting suitable<br />
solutions for their networking requirements. In cooperation<br />
with vendors and the national telecom<br />
HiNet offers a platform to test and demonstrate<br />
individual solutions.<br />
Openness<br />
The HiNet project is open for any partner who wants<br />
to take advantage of such an environment. Partners<br />
may come from:<br />
• national telecom and network service providers<br />
• vendors of ATM equipment<br />
• potential end users<br />
• application developers<br />
• research and education<br />
Supported Project:<br />
Healthnet Luxembourg<br />
Task 1:<br />
Development of the ATM backbone network<br />
architecture for the Healthnet network<br />
infrastructure. This included:<br />
• review of the ATM state-of-the-art standards<br />
and products<br />
• evaluation of networking requirements on a<br />
national level<br />
• evaluation and test of state-of-the-art ATM<br />
networking equipment<br />
• development of a final ATM network concept<br />
and architecture to be used for the Healthnet<br />
ATM network infrastructure<br />
• elaboration of recommendations for selecting<br />
appropriate ATM equipment<br />
• installation of the Centre’s link to the Healthnet<br />
ATM network<br />
Partners: SANTEC, P&T Luxembourg<br />
Task 2:<br />
Design and installation of a secure ISDN dialup<br />
infrastructure.<br />
The public switched ISDN network plays a major role<br />
in the national Healthnet network infrastructure. Any<br />
user or organization that doesn’t have a link via a<br />
leased line to the network can use a central,<br />
secured ISDN dialup service. Development included:<br />
• evaluation of application, access and security<br />
requirements<br />
• integration into a firewall architecture<br />
• development of a network architecture<br />
including security concepts<br />
• on-site installation and operation of the<br />
designed infrastructure<br />
Partners: SANTEC, P&T Luxembourg<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
29
Project LUX-CERT<br />
Team<br />
Title<br />
Luxembourg Computer Emergency Response Team<br />
Partner: RESTENA<br />
Duration: March 01, 1996 - August 31, 1997<br />
Objectives<br />
LUX-CERT serves as a focal point of contact for the<br />
reporting of security violations, the dissemination of<br />
security related information and security advisories<br />
to the Internet community in Luxembourg. LUX-<br />
CERT’s aim is to reduce the probability of successful<br />
attack, co-ordinate information exchange when<br />
dealing with incidents and lower the risk of<br />
consequential damage.<br />
LUX-CERT addresses the whole Internet community<br />
spread over Luxembourg. All sites (connected to the<br />
Net or not) physically located in Luxembourg are<br />
invited to become members of LUX-CERT.<br />
Hans-Werner Eiden (Chargé de direction) before<br />
01.08.1997,<br />
Marc Funck (responsible) after 01.08.1997,<br />
Mike Borschette, Mike Hellers, Bruno Mamer, Fabrizio<br />
Sitzia, Marc Teusch.<br />
A qui s’adresser:<br />
CNS<br />
c/o Marc Funck<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
phone: (+352) 42 59 91 - 1<br />
fax: (+352) 43 65 23<br />
email: marc.funck@crpht.lu<br />
Results<br />
LUX-CERT built-up a Web site (http://www.cert.lu/) to<br />
present its services and to serve as a first contact<br />
point for general information about this service.<br />
People can subscribe to LUX-CERT to be able to get<br />
Hotline-Support during normal office hours. Security<br />
related information, also from other CERTs, is<br />
distributed through public mailing lists or through lists<br />
only accessible for registered users. Till now no<br />
serious incident has been reported yet.<br />
30
2.4. Centre de Veille Technologique (CVT)<br />
Obtenir à temps l’information stratégique nécessaire<br />
à la survie de l’entreprise dans un contexte de<br />
multiplication, d’internationalisation des sources<br />
d’informations scientifiques, techniques,<br />
économiques... a rendu primordial le concept de<br />
veille. D’abord appliquée à la technologie, cette<br />
pratique englobe désormais l’environnement<br />
concurrentiel et commercial des entreprises et on<br />
parle aujourd’hui d’Intelligence Economique. Les<br />
objectifs du Centre de Veille Technologique,<br />
consistent à<br />
• sensibiliser les entreprises à l’importance de la<br />
veille technologique;<br />
• fournir une assistance aux entreprises dans la<br />
mise en place de leur système de veille;<br />
• fournir un support logistique en informations et<br />
en traitement de l’information pour<br />
approvisionner les systèmes de veille des<br />
entreprises.<br />
Compétences et services<br />
Un fait qui justifie la raison d’être de tout système de<br />
veille est que 80% des informations dont ont besoin<br />
les industriels sont publiquement accessibles. Il s’agit<br />
de mettre en œuvre une méthode pour rechercher,<br />
filtrer et analyser cette information stratégique, puis<br />
l’intégrer dans les décisions de l’entreprise. Les<br />
compétences de base du CVT s’articulent autour<br />
de tout ce qui à trait à la mise en pratique d’un tel<br />
système.<br />
Rechercher, trier, analyser et traiter l’information par<br />
des méthodes infographiques constitue le cœur des<br />
compétences du CVT. Nous savons appliquer ces<br />
compétences aussi bien à l’information brevet qu’à<br />
toutes autres sources d’informations, quelle qu’en<br />
soit l’origine, afin de fournir une image<br />
représentative et fiable, sur un sujet technique ou<br />
une question d’ordre stratégique comme par<br />
exemple:<br />
Quel est l’état de l’art technique dans un domaine ?<br />
Quels sont les derniers développements<br />
technologiques dans un domaine ?<br />
Comment évolue une technologie au cours du<br />
temps ?<br />
Quelles sont les applications connues pour un<br />
produit ?<br />
Qui sont mes concurrents potentiels dans un<br />
domaine d’activité ?<br />
Quelles sont les sociétés actives sur le marché ?<br />
Quelles sont nos possibilités de diversification ?<br />
Où (dans quel pays) existe-t-il des marchés pour une<br />
technologie (un produit) donnée?<br />
Bilan et perspectives<br />
Le Centre de Veille Technologique a démarré ses<br />
activités en 1994 par un projet pilote, qui avait pour<br />
but de mettre en place les structures requises et de<br />
réaliser une étude de faisabilité auprès du tissu<br />
industriel luxembourgeois. Les résultats tout à fait<br />
encourageants de cette première phase ont abouti<br />
début 1996 à la signature d’une convention entre le<br />
Ministère de l’Economie et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>,<br />
régissant les modalités de mise en place définitive,<br />
ainsi que le cadre de fonctionnement du CVT.<br />
En 1997, une augmentation significative du niveau<br />
d’activité a pu être noté. Une trentaine de<br />
partenaires ont fait appel aux services et à<br />
l’assistance du CVT.<br />
Les partenaires du CVT sont les grandes entreprises,<br />
les PME, les offices de brevets, les administrations et<br />
les inventeurs particuliers. Les services de logistique<br />
en information du CVT ont été sollicités d’une part<br />
pour des requêtes d’informations répondant à des<br />
besoins ponctuels des partenaires. D’autre part, le<br />
CVT a traité un certain nombre de projets de plus<br />
grande envergure.<br />
En 1997, nous avons réalisé des efforts importants<br />
dans la formalisation de notre approche de travail<br />
et des relations avec nos partenaires.<br />
Des contacts antérieurs avec des entreprises<br />
partenaires nous ont permis de mieux pouvoir<br />
comprendre leurs besoins et exigences. Une<br />
enquête soutenue par l’Office Européen des<br />
Brevets, effectuée en collaboration avec le CEPS<br />
nous a permis par ailleurs de tirer un certain nombre<br />
de conclusions sur les habitudes informationnelles<br />
des entreprises. Ainsi, notre approche de travail a pu<br />
être structurée et formalisée, en tenant compte de<br />
ces résultats, ainsi que de nos observations.<br />
Dans le cadre d’un projet effectué en collaboration<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
31
avec Luxinnovation, une méthodologie d’assistance<br />
à la mise en place d’une démarche de veille ou<br />
d’intelligence économique, tenant compte<br />
spécifiquement des contraintes rencontrées dans les<br />
PME, a été mise au point. Grâce à cette méthode,<br />
dont un certain nombre d’outils ont pu être validés<br />
par des experts étrangers, nous avons élargi notre<br />
champ d’action dans le domaine du conseil aux<br />
entreprises. Les outils suivants sont désormais<br />
appliqués pour assister nos partenaires:<br />
• Audit sur les habitudes informationnelles et la<br />
propriété industrielle<br />
• Formations sur mesure dans le domaine de la<br />
pratique de l’intelligence économique<br />
• Suivi d’un système de veille ou d’intelligence<br />
économique en entreprise.<br />
En ce qui concerne notre fonction de support<br />
logistique en recherche et traitement de<br />
l’information, les améliorations apportées se situent<br />
surtout au niveau de la définition de nos prestations<br />
vis-à-vis de nos partenaires et au niveau du contrôle<br />
de la qualité des prestations. Chaque étude de plus<br />
grande envergure est effectuée en étroite<br />
collaboration entre les consultants du CVT et un ou<br />
plusieurs experts de l’entreprise partenaire. Un<br />
cahiers des charges précis est établi préalablement<br />
au démarrage de chaque nouveau projet. Une<br />
procédure d’évaluation effectuée<br />
systématiquement au cours du projet est destinée à<br />
contrôler l’adéquation des résultats des études par<br />
rapport aux objectifs de départ, ainsi que la qualité<br />
des résultats de l’étude.<br />
Les abonnements Veille Alerte sont des produits<br />
d’information, que nous avons lancés en 1997 pour<br />
combler un besoin exprimé par nos partenaires. Ils<br />
permettent de surveiller l’activité d’un concurrent<br />
potentiel ou actif, aussi bien du point de vue de ses<br />
développements techniques que de sa présence<br />
sur le marché ou de ses associations. Par ailleurs, ils<br />
offrent la possibilité d’être tenu systématiquement<br />
au courant de tout changement survenant dans un<br />
secteur d’activité stratégique, tant du point de vue<br />
des aspects scientifiques, que techniques ou<br />
technologiques.<br />
Que ce soit dans le cadre de prestations<br />
ponctuelles, d’études stratégiques de plus grande<br />
envergure ou bien pour des abonnements de veille,<br />
les informations sont toujours fournies aux partenaires<br />
par le biais de rapports confidentiels.<br />
Un système de gestion interne rigoureux permet de<br />
capitaliser les éléments constitutifs des études<br />
effectuées, afin de pouvoir garantir un suivi de<br />
chaque prestation, et ceci même à long terme.<br />
La fusion du Centre de Télédocumentation et du<br />
CVT a permis de compléter l’éventail d’actions et<br />
de services, notamment par l’intégration de<br />
compétences spécifiques en recherche<br />
d’informations sur Internet et en télédocumentation.<br />
Cette expertise sera valorisée d’une part pour<br />
permettre aux entreprises de mieux exploiter le<br />
potentiel informationnel qu’offre Internet. D’autre<br />
part elle permettra de donner accès à tout type de<br />
documentation utile aux chercheurs et industriels,<br />
en exploitant le potentiel des réseaux informatiques.<br />
Ce dernier point est particulièrement important pour<br />
combler l’absence de bibliothèques spécialisées en<br />
sciences et techniques au Luxembourg.<br />
Les nouveaux services vont s’articuler autour des<br />
prestations et activités du CVT et de ce fait<br />
compléter la fonction de support logistique en<br />
information. D’autre part, ils vont être exploités en<br />
interne pour pouvoir garantir un support<br />
documentaire aux départements du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong>.<br />
Concrètement nous distinguons trois axes de<br />
prestations de télédocumentation:<br />
• Prestations de recherche d’information sur Internet<br />
-Promotion du potentiel d’un accès rapide et<br />
efficace aux informations disponibles sur Interne<br />
auprès des entreprises.<br />
- F o r m a t i o n s i n t e n s i v e s à l a r e c h e r c h e<br />
d’informations en ligne et à l’utilisation des<br />
services d’Internet.<br />
• Produits d’information Internet<br />
-Veille Alerte Internet<br />
-Profils usagers sur mesure<br />
• Services dans le domaine de la documentation<br />
-Développement et diffusion de services de<br />
r e c h e r c h e d o c u m e n t a i r e e t<br />
d’approvisionnement en documents primaires<br />
tels qu’articles scientifiques et techniques,<br />
rapports de congrès, rapports scientifiques et<br />
techniques, brevets, rapports économiques,<br />
études de marchés, etc.<br />
Il y a une quinzaine d’années, la majorité des<br />
grandes entreprises ont commencé à faire appel à<br />
la Veille Technologique. Les PME par contre,<br />
commencent seulement à percevoir la nécessité de<br />
s’y intéresser. Ainsi, le travail de sensibilisation envers<br />
les PME, comme le développement de services qui<br />
répondent spécifiquement aux besoins des<br />
entreprises de taille plus modeste doivent rester des<br />
préoccupations du futur pour le CVT.<br />
32
Le CVT est un département du nouveau Technoport<br />
en voie de création à Esch-Alzette. Cet<br />
environnement devrait générer de nouveaux<br />
besoins en termes de prestations d’information et de<br />
veille. Un défi important pour le CVT consistera à<br />
apporter une valeur ajoutée au Technoport, par<br />
l’adaptation de son offre de services et<br />
d’assistances aux besoins des acteurs présents.<br />
Les concertations avec des experts étrangers sont<br />
importantes pour pouvoir recouper des résultats de<br />
projets et d’expériences acquises. Le CVT s’est en<br />
permanence efforcé d’élargir ses contacts au<br />
niveau international. Un certain nombre de relations<br />
de partenariat sont entretenues avec des institutions<br />
<strong>française</strong>s, allemandes et espagnoles.<br />
Equipe<br />
Responsable: Serge Quazzotti, Docteur en chimie<br />
Membres ayant fait partie de l’équipe en 1997:<br />
Laurence Pohl, Cyril Dubois, Xavier Delecroix,<br />
Martine Mathay<br />
Collaborateurs réguliers: Serge Juchem (Ministère de<br />
l’Economie), Bernd Bettels (Office Européen des<br />
Brevets - agent de liaison situé au Luxembourg)<br />
Comité d’accompagnement<br />
Serge Allegrezza (Ministère de l’économie) -<br />
Président<br />
Serge Juchem (Ministère de l’économie) - Secrétaire<br />
Membres<br />
Prof. Bardelli (Université Nancy II)<br />
Pierre Decker (MENFP)<br />
Paul Emering (Association Internationale pour la<br />
Propriété Intellectuelle)<br />
Marc Glodkowski (INPI - Nancy)<br />
Prof. <strong>Henri</strong> Dou (Université Aix-Marseille III)<br />
Guy Kerger (<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>)<br />
Claude Liesch (Luxinnovation)<br />
Serge Quazzotti (<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>)<br />
Albert Retter (IST)<br />
Gilles Schlesser (Luxinnovation)<br />
Arthur Tibesard (CEPS/INSTEAD)<br />
Prof. Van Caillie (Université de Liège)<br />
Marco Walentiny (Ministère de l’Economie)<br />
Claude Wehenkel (<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>)<br />
Un représentant de l’Office Européen des Brevets<br />
Publications and<br />
Communications<br />
Patents Infometry and firm competitiveness<br />
Serge Quazzotti, Laurence Pohl, Cyril Dubois, <strong>Henri</strong><br />
Dou<br />
International Journal of Information Sciences for<br />
Decision Making, (1997), 1, 45<br />
From Patent Information to Technology Watch<br />
and Intelligence<br />
Serge Quazzotti<br />
Colloque organisé par l’Office Européen des Brevets<br />
à Budapest (7.4 - 9.4)<br />
Les sources d’information au Luxembourg<br />
Laurence Pohl, Serge Quazzotti, <strong>Henri</strong> Dou<br />
Congrès à Ile-Rousse (Corse) organisé par la société<br />
<strong>française</strong> de bibliométrie appliquée (12.5 -15.5)<br />
Veille stratégique sur Internet<br />
Serge Quazzotti, Lucille Grasset<br />
Colloque organisé par l’Institut International du<br />
Multimédia à Marne-la-vallée (17.6)<br />
Business-Intelligence: Vom industriellen zum<br />
informierten Unternehmen<br />
Serge Quazzotti<br />
The European Information Society: Congrès à<br />
Stuttgart , organisé par la Steinbeis-Stiftung (6.11 -<br />
7.11)<br />
La veille technologique, un métier au service<br />
des entreprises<br />
Serge Quazzotti<br />
Conférence MIDAS à Luxembourg, organisée par le<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> (19.11)<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
33
Autres activités du CVT:<br />
Membre du comité scientifique de l’International<br />
Journal of Information Sciences for Decision Making<br />
Membre du corps enseignant au Technopôle<br />
d’Arbois (France) - MBA d’Intelligence Economique<br />
Membre de la délégation luxembourgeoise auprès<br />
de la Commission Information Technique de l’Office<br />
Européen des Brevets<br />
Coordinateur d’un projet européen (co-financé par<br />
la DGXIII) avec des partenaires français, espagnols<br />
et luxembourgeois.<br />
Définition d’un nouvel enseignement sur<br />
l’Information pour le nouvel Institut Supérieur de<br />
Technologie.<br />
Equipement spécifique<br />
• Bases de données brevets sur CD-ROM<br />
• Accès (en ligne) aux bases de données brevets<br />
de l’Office Européen des Brevets<br />
• Accès aux banques de données des serveurs de<br />
bases de données scientifiques, techniques,<br />
technico-économiques...etc: QUESTEL, ORBIT,<br />
STN, DATA-STAR<br />
• Logiciels de reformatage automatique (Info-<br />
Trans)<br />
• Logiciels de bibliométrie (Dataview, Datalist,<br />
Matrisme)<br />
• InfoBank, SGBDR<br />
Partenaires du CVT<br />
Partenaire: Commission Européenne, Luxinnovation<br />
Descriptif:<br />
TWIPS est une méthodologie qui a été développée<br />
pour assister la mise en place d’un système de veille<br />
industrielle et de gestion des droits de propriété<br />
industrielle, tout en tenant compte des contraintes<br />
spécifiques liées aux entreprises de taille modeste.<br />
Des missions de conseil d’une durée globale<br />
d’environ 10 jours sont proposées aux PME, et se<br />
déroulent selon quatre étapes distinctes:<br />
• Diagnostic basé sur la méthode du<br />
management des ressources technologiques<br />
• Conseil en matière de veille industrielle et<br />
protection du patrimoine immatériel<br />
• Formation, dont l’objectif consiste à aider<br />
l’entreprise à choisir elle-même un système<br />
d’information adapté à sa structure<br />
• Mise en oeuvre et suivi d’un système de veille sur<br />
un sujet d’actualité de l’entreprise.<br />
Etat d’avancement: La méthodologie a été définie<br />
et validée par des experts étrangers. Les premières<br />
expériences pilotes avec des PME sont en cours.<br />
Durée: 2 ans<br />
Projet:<br />
Technology Watch Innovation<br />
Protection System<br />
Main-d’oeuvre: 7 personnes-mois<br />
Projet:<br />
KAPT: Knowledge<br />
Appropriation in National<br />
Enterprises<br />
Partenaires: Ministère de l’Economie, CEPS/INSTEAD,<br />
Office Européen des Brevets<br />
Ministère de l’Economie-Service de la Propriété<br />
Industrielle, Ministère de l’Eductation Nationale,<br />
Office Européen des Brevets, Luxinnovation,<br />
Luxdevelopment, CEPS/INSTEAD, Commission<br />
Européenne DGXIII, Université Aix-Marseille III (Centre<br />
de Recherches Rétrospectives - CRRM), IMPIVA<br />
(Valencia - Espagne), Université Polytechnique de<br />
Catalogne (Barcelone - Espagne), Steinbeis Europa-<br />
Zentrum Stuttgart, INIST Nancy<br />
D e s c r i p t i o n :<br />
Afin de proposer des services et des produits<br />
d’informations et de veille répondant le mieux possible<br />
aux besoins des entreprises, il est indispensable de<br />
bien connaître les besoins exacts en informations<br />
existant au niveau du tissu industriel luxembourgeois.<br />
De plus, nous devons avoir une idée concrète des<br />
méthodes et stratégies utilisées par les entreprises pour<br />
acquérir les informations requises.<br />
34
Le CVT a introduit une série de questions sur les<br />
habitudes informationnelles dans une enquête<br />
effectuée annuellement par le CEPS/INSTEAD sur un<br />
échantillon représentatif des entreprises industrielles<br />
du Luxembourg. L’analyse qualitative des résultats<br />
de l’enquête a mis en évidence que les entreprises<br />
sont d’une part persuadées d’être bien et<br />
exhaustivement informées et que d’autre part les<br />
sources d’informations exploitées ne sont pas les plus<br />
pertinentes. L’analyse statistique des données a par<br />
ailleurs permis de mettre en évidence des typologies<br />
basées sur le comportement informationnel et<br />
innovant des entreprises. Ces résultats vont nous<br />
permettre de mieux pouvoir cibler et orienter nos<br />
futures actions de sensibilisation.<br />
A qui s’adresser:<br />
Technoport Schlassgoart<br />
Centre de Veille Technologique (CVT)<br />
c/o Serge Quazzotti<br />
66, route de Luxembourg<br />
L-4009 Esch-sur-Alzette<br />
phone: (+ 352) 54 55 80 4910 (4903)<br />
fax: (+ 352) 54 55 80 4915<br />
email: serge.quazzotti@crpht.lu<br />
http: www.cvt.lu<br />
Etat d’avancement:<br />
Les résultats de l’étude statistique vont être validés<br />
par une enquête complémentaire dans un nombre<br />
restreint d’entreprises.<br />
Durée: 2 ans<br />
Main-d’oeuvre: 3,5 personnes-mois<br />
Projets Industriels<br />
En 1997 trois projets de plus grande envergure ont<br />
été réalisés (ou sont en cours de réalisation) avec<br />
des grandes entreprises luxembourgeoises.<br />
Différents objectifs stratégiques ont été poursuivis lors<br />
de ces projets:<br />
• Etude exhaustive de la situation concurrentielle<br />
dans un nouveau domaine d’activité d’une<br />
entreprise partenaire.<br />
• Etude et évaluation des opportunités<br />
technologiques et commerciales pour un<br />
produit dans un nouveau type de marché.<br />
• Recherche de nouvelles applications pour une<br />
technologie, pour laquelle l’entreprise<br />
partenaire a acquis une licence d’exploitation<br />
(Matrice de réflexion: Méthode Zwicky).<br />
• Assistance dans la mise en place d’une<br />
démarche de recherche et de gestion<br />
d’informations technologiques au sein de<br />
l’entreprise partenaire.<br />
La durée des projets était de 6-10 mois et la charge<br />
de travail de 3-4 personnes-mois.<br />
C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />
35
3. CENTRES DE RESSOURCES<br />
3.1. Centre de Ressources CIME (CR-CIME)<br />
3.2. Centre de Ressources Technologiques pour Personnes<br />
Handicapées et Agées (CRTPH, ADAPTH)<br />
3.3. Centre de Ressources Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />
3.4. Centre de Ressources Multimédia (CR-MM)<br />
3.5. Centre de Ressources des Technologies de l’Information<br />
pour le Bâtiment (CRTI-B)<br />
3.6. Centre de Ressources des technologies pour l’Environnement<br />
(CRTE)<br />
36
3.1. Centre de Ressources<br />
Computer Integrated Manufacturing<br />
and Engineering (CR-CIME)<br />
Les actions et projets dans le domaine de<br />
l’automatisation et de l’intégration touchant de près<br />
ou de loin au domaine CIME, ont fait naître l’idée de<br />
constituer au sein du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> un centre de<br />
ressources orienté vers le secteur CIME. L’analyse<br />
des différents projets menés au <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a<br />
rapidement montré la nécessité d’une telle<br />
structure.<br />
Computer Integrated Manufacturing and<br />
Engineering: le sur mesure<br />
En ayant recours aux technologies avancées de<br />
l’information, il s’agit d’intégrer à la fois les tâches de<br />
gestion et les processus de fabrication. A chaque<br />
étape, l’ingénierie joue un rôle important. Il va sans<br />
dire que l’entreprise sera amenée à définir sa propre<br />
stratégie et son modèle d’organisation, ce que l’on<br />
pourrait qualifier de philosophie CIME.<br />
En effet, il serait illusoire de croire en l’existence<br />
future de solutions CIME ‘clé-en-main’ que l’on<br />
pourrait vendre indifféremment aux grandes<br />
industries et aux PME les plus diversifiées. L’approche<br />
CIME d’une entreprise sera forcément taillée sur<br />
mesure, tout en recourant à des techniques et outils<br />
de développement standards. Outre l’intégration<br />
des outils de gestion, l’entreprise sera confrontée à<br />
l’automatisation intégrée de l’assemblage, voire du<br />
micro-assemblage, de l’usinage et du contrôle de<br />
qualité. Au-delà, il est évident que l’intégration doit<br />
toujours être précédée d’une phase d’analyse<br />
fondamentale tant des éléments structurels que des<br />
éléments opérationnels des entreprises. La<br />
simplification préalable s’impose afin de permettre<br />
d’accélérer les flux, non seulement grâce à la<br />
technique de l’intégration, mais surtout grâce à une<br />
organisation optimale.<br />
Sur le plan des technologies de base, l’approche<br />
CIME est largement multidisciplinaire: de la gestion à<br />
la robotique, de l’ingénierie du logiciel à la vision<br />
artificielle, de l’ingénierie assistée par ordinateur aux<br />
réseaux informatiques.<br />
Une discipline qui a pris de plus en plus d’ampleur<br />
est celle de la conception rapide de produits. La<br />
conception classique de produits moyennant des<br />
systèmes assistés par ordinateur connaît, du moins<br />
pour beaucoup de produits, de fortes limitations. En<br />
effet les goûts des consommateurs s’orientent<br />
davantage vers des produits créés à partir de<br />
surfaces libres plutôt que conçus à partir de surfaces<br />
maîtrisées analytiquement. Le temps de<br />
développement des produits enfin a subi d’énormes<br />
contraintes. L’ingénierie simultanée et fortement<br />
intégrée est devenue incontournable.<br />
Finalement la gestion industrielle et son intégration<br />
ont pris un essor très important dans un<br />
environnement où les parts de marchés sont<br />
limitées, où les prix sont imposés par le marché et où<br />
les bénéfices sont donc devenus presque<br />
exclusivement tributaires de la réduction des coûts.<br />
Pour les deux domaines, à savoir la conception et la<br />
gestion industrielle, le monde des progiciels devient<br />
de plus en plus compliqué et non transparent pour<br />
les entreprises. L’interchangeabilité des données<br />
avec les fournisseurs et les clients se pose, et ceci<br />
d’autant plus que l’échange est demandé de plus<br />
en plus sous forme électronique dans le but de le<br />
fiabiliser et de réduire les délais.<br />
Le Centre de Ressources CIME<br />
La mise en place du CR-CIME a débuté en août<br />
1989. La première tranche d’équipement, qui<br />
correspond à un investissement d’environ 30 millions<br />
de francs, a été financée par les trois partenaires<br />
fondateurs: le Ministère de l’Education Nationale,<br />
l’Institut Supérieur de Technologie (IST) et le <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. L’équipement comprend d’un côté des<br />
outils informatiques performants pour la recherche<br />
et l’enseignement et de l’autre un atelier flexible<br />
d’usinage.<br />
Objectifs<br />
Le CR-CIME a comme objectif le transfert de<br />
technologie dans le domaine CIME par les actions<br />
suivantes:<br />
• développer l’infrastructure de base existant au<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et consolider les compétences<br />
dans le but de constituer un centre régional<br />
d’excellence;<br />
• sensibiliser et former les milieux industriels;<br />
• stimuler et réaliser des projets CIME;<br />
• stimuler des coopérations avec des centres<br />
compétents en CIME à l’étranger.<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
37
Partenaires<br />
Les différents partenaires présentent une grande<br />
diversité et proviennent effectivement de tous les<br />
milieux concernés:<br />
• grandes entreprises industrielles (ProfilARBED, Du<br />
Pont de Nemours, Goodyear);<br />
• PMI et PME (Ateliers Kihn, Céramétal, Ceratool,<br />
Kloeckner-Moeller, Mondo, Vinsmoselle, PROGE,<br />
Informalux, Céodeux, Duscholux, Telectronics,<br />
Sanichaufer, Solupla, Rotarex, Sommer, Viking,<br />
Ampacet);<br />
• institutions, laboratoires et organismes de<br />
formation luxembourgeois (Service d’innovation<br />
et de recherche pédagogique, Centre de<br />
formation professionnelle, Institut Supérieur de<br />
Technologie, Lycées techniques, administration<br />
de l’emploi, ProfilARBED, Luxinnovation,<br />
Chambre des Métiers, Technifutur de l’ULg);<br />
• organisations et entreprises européennes<br />
(Collège européen de technologie du PED,<br />
Institut Supérieur d’Enseignement et de<br />
Recherche en Production Automatisée (ISERPA)<br />
d’Angers, Laboratoire de recherche en<br />
automatique de Longwy, Institut für<br />
Wirtschaftsinformatik de Saarbrücken,<br />
Laboratoire d’automatique de l’Institut national<br />
polytechnique de Grenoble, Institut Supérieur<br />
Industriel Pierrard de Virton).<br />
Le comité d’accompagnement du CR-CIME est<br />
constitué des représentants de ces partenaires et<br />
pourra être élargi à tout moment vers d’autres<br />
partenaires intéressés.<br />
Activités<br />
Le projet EXIND (Excellence Industrielle) qui a<br />
démarré en 1995 par une conférence organisée en<br />
collaboration avec la FEDIL pour les patrons<br />
d’entreprises, a pris un essor important en 1997 par<br />
l’organisation de nombreuses formations, de la 2<br />
ème édition de la conférence sur l’excellence<br />
industrielle sur le thème des flux et l’organisation de<br />
5 séances des ‘six-dix’ avec les thèmes suivants:<br />
• La Gestion de Production Assistée par<br />
Ordinateur<br />
• Le rôle du logisticien<br />
• Le Juste-A-Temps<br />
• Les méthodes de motivation du personnel<br />
• Le Programme Directeur de Production.<br />
La formule des ‘six-dix’ connaît un grand succès et la<br />
demande persiste. Il est envisagé d’ailleurs de<br />
généraliser cette forme de réunion pour d’autres<br />
domaines.<br />
La conférence EXIND a rassemblé une soixantaine<br />
d’industriels autour du thème du pilotage des flux.<br />
Les activités de formation ont évolué vers des<br />
formations plus courtes mais périodiques. Ainsi, une<br />
formation en 12 soirées de 4 heures a été élaborée<br />
en logistique industrielle. Cette formation a connu<br />
d’emblée un grand succès puisque deux<br />
promotions vont démarrer en janvier 1998. Cette<br />
formation a été montée en collaboration avec<br />
SITEC et l’IST et donnera droit à un certificat de l’IST.<br />
Perspectives<br />
Le CR-CIME gardera plus que jamais sa vocation de<br />
centre de ressources pour les technologies<br />
industrielles. Il restera ainsi orienté vers les besoins<br />
spécifiques des entreprises de production, grandes,<br />
moyennes et petites, tout en déployant une<br />
majeure partie de son énergie vers des actions<br />
génériques profitant à l’ensemble des partenaires<br />
industriels.<br />
Les efforts du CR-CIME continuent à se concentrer<br />
dans les domaines de la gestion industrielle, de<br />
l’automatisation et de la conception mécanique.<br />
Par ailleurs il s’investira plus particulièrement dans les<br />
domaines de l’ingénierie simultanée et de l’étude<br />
de comportement de matériaux. Les actions<br />
s’étendront de la sensibilisation à la formation, de la<br />
démonstration de produits et d’outils à la stimulation<br />
de projets. Dans les domaines de la conception, le<br />
problème de l’échange de données électronique<br />
se pose de plus en plus. Au niveau européen, et<br />
surtout dans le secteur automobile, on réfléchit sur<br />
une norme qui pourrait servir de dénominateur<br />
commun pour les progiciels de conception<br />
mécanique. Si le fournisseur et le client doivent<br />
échanger des données (plans, programmes<br />
d’usinage ...) ceci est rarement possible sans perte<br />
d’information parce que les deux n’utilisent pas<br />
nécessairement les mêmes progiciels. La création<br />
d’une norme ne résoudra probablement pas le<br />
problème. Les gros fournisseurs ont leurs produits qui<br />
en plus connaissent une large diffusion. La norme<br />
vient trop tard. Il serait plus judicieux de penser à un<br />
traducteur intelligent qui puisse réaliser des<br />
échanges entre différents progiciels sans perdre des<br />
38
données importantes. Le même problème se pose<br />
au niveau des systèmes de gestion intégrés.<br />
Prévisions<br />
Le démarrage du projet ‘Technoport Schlassgoart’<br />
va certainement influencer les activités du CR-CIME.<br />
Les actions de sensibilisation pour l’ingénierie<br />
simultanée, pour l’automatique, pour la gestion<br />
industrielle et le contrôle de processus vont<br />
certainement continuer en 1998. D’autre part, un<br />
effort particulièrement important sera fait pour la<br />
sensibilisation et la formation dans le domaine de la<br />
conception et modélisation. Un projet sur les<br />
techniques d’assemblage par collage sera défini<br />
dans la première moitié de l’année. Un colloque<br />
autour de ce thème est planifié pour la fin de<br />
l’année.<br />
Dans le cadre du projet EXIND, une troisième édition<br />
de la conférence sur l’excellence industrielle autour<br />
du thème de l’importance de l’être humain dans<br />
l’entreprise sera organisée en mai.<br />
43P (IBM);<br />
• une table traçante au format A0.<br />
A qui s’adresser:<br />
Technoport Schlassgoart<br />
CR-CIME<br />
c/o Magalie Briquet<br />
66, route de Luxembourg<br />
L-4009 Esch-sur-Alzette<br />
phone: (+352) 54 55 80 4905<br />
fax: (+352) 54 55 80 4915<br />
email: magalie.briquet@crpht.lu<br />
Équipe<br />
Jos Schaefers, docteur-ingénieur, CPIM, chargé de<br />
direction<br />
Yves Wantz, responsable technique<br />
Magalie Briquet , ingénieur de recherche<br />
Infrastructure et équipements<br />
L’atelier flexible d’usinage est installé sur une surface<br />
d’environ 100 m2 et comprend les éléments suivants:<br />
• un tour à banc incliné et une fraiseuse<br />
horizontale à commande numérique<br />
téléchargée, alimentée automatiquement en<br />
pièces et outils, les pièces et les outils étant<br />
apportés et échangés de façon automatique;<br />
• un chariot optoguidé assurant le transport des<br />
pièces à usiner et des outils d’usinage;<br />
• un robot industriel KUKA R161/15 à 6 degrés de<br />
liberté qui assure le lien entre le magasin des<br />
pièces brutes, celui des pièces usinées, celui des<br />
outils et l’atelier;<br />
• un ordinateur industriel de supervision sous UNIX<br />
et muni du réseau MAP;<br />
• un poste de bridage automatique développé<br />
par l’équipe d’automatique du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>;<br />
• un système d’assemblage piloté par PROFIBUS;<br />
• des stations de travail UNIX -RISC6000, modèle<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
39
3.2. Centre de Ressources<br />
Technologiques pour Personnes<br />
Handicapées et Agées (CRTPH, ADAPTH)<br />
Le centre de ressources a pour but d’améliorer les<br />
conditions de vie des personnes handicapées et<br />
âgées par l’utilisation des nouvelles technologies. Le<br />
centre de ressources fonctionne comme centre<br />
d’information, de promotion et d’assistance<br />
technologique. Le CRTPH est géré par l’ADAPTH<br />
a.s.b.l. (Association pour le développement et la<br />
propagation des aides techniques pour personnes<br />
handicapées) et intervient dans les domaines<br />
suivants :<br />
• Education<br />
• Transport<br />
• Travail<br />
• Logement<br />
• Vie quotidienne<br />
Objectifs<br />
Les objectifs du Centre de Ressources<br />
Technologiques pour Personnes Handicapées et<br />
Âgées sont:<br />
• Améliorer les conditions de vie des personnes<br />
handicapées et âgées par le moyen des aides<br />
techniques et technologiques<br />
• Sensibiliser l’opinion publique aux avantages et<br />
limites posés par la mise en oeuvre d’aides<br />
technologiques pour personnes handicapées et<br />
âgées<br />
• Favoriser le développement des aides<br />
technologiques pour personnes handicapées et<br />
âgées.<br />
Activités<br />
A. Plate-forme de démonstration<br />
La plate-forme de démonstration se compose d’une<br />
salle d’exposition et de démonstration utilisée par les<br />
professionnels et les personnes privées. Le prêt de<br />
matériel à des fins d’évaluation est gratuit pour la<br />
durée d’un mois et concerne plus particulièrement :<br />
• Logiciels pour la thérapie et la formation<br />
• Adaptation de voitures<br />
• Aides à la communication<br />
• Entrées, sorties et accessoires pour ordinateur<br />
• Ordinateurs<br />
• Téléphones<br />
• Contacteurs<br />
• Contrôle de l’environnement<br />
B. Centre de documentation<br />
Le centre de documentation rassemble les<br />
informations relatives aux nouvelles technologies<br />
portant sur:<br />
• les aides techniques et technologiques<br />
• les normes et les standards<br />
• les publications<br />
• les évaluations .<br />
Le centre est accessible aux professionnels et aux<br />
personnes privées. La documentation se présente<br />
sous forme écrite et sous forme informatique (base<br />
de données sur CD, base de données accessibles<br />
via le réseau Internet, ...) et est organisée suivant la<br />
classification internationale ISO9999-aides<br />
techniques.<br />
C. Formation<br />
Le CRTPH propose des formations sur mesure pour les<br />
professionnels du terrain dans les technologies de<br />
l’information et de la communication.<br />
D. Avis consultatif et assistance technologique<br />
Durant l’année 1997, le CRTPH a fourni 285 avis<br />
consultatifs destinés aux ministères, aux personnes<br />
privées ou aux institutions.<br />
Pour la réalisation des avis consultatifs et des<br />
recommandations, l’ADAPTH adhère, depuis 1996,<br />
au modèle proposé dans la brochure “Improving<br />
service delivery for assistive technology - a European<br />
strategy”, publiée dans le cadre du projet européen<br />
HEART. Ce processus prévoit 7 étapes essentielles :<br />
• Premier contact<br />
• Evaluation des besoins<br />
• Elaboration de solutions (concept global)<br />
• Financement<br />
• Implémentation<br />
• Gestion<br />
• Suivi.<br />
40
E. Etudes et projets<br />
Pouvant compter sur la collaboration des différents<br />
laboratoires et centres de ressources du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> ainsi que sur de nombreux partenaires<br />
nationaux et internationaux, le CRTPH est en mesure<br />
de réaliser des projets aussi bien dans le domaine<br />
technique que dans le domaine médico-social. Les<br />
projets actuellement en cours sont:<br />
SocialNet Luxembourg<br />
Mise au point, évolution et tenue à jour d’un réseau<br />
télématique sectoriel offrant des services aux<br />
professionnels et aux personnes privées dans le<br />
secteur psycho-médico-social. Il permet d’accéder<br />
à un grand nombre d’informations et de services au<br />
niveau national comme international.<br />
En effet 46 associations luxembourgeoises y sont<br />
présentées, et une nouvelle base de données<br />
contenant plus de 900 liens vers des sites<br />
internationaux dans le domaine du handicap<br />
peuvent être consultés.<br />
Adresse d’accès: http://www.socialnet.lu/<br />
Participation à des projets européens<br />
• VISIOBOARD (TIDE: Telematics for the Integration<br />
of Disabled and Elderly). Développement de<br />
services/applications télématiques pour<br />
personnes handicapées travaillant sur un<br />
ordinateur contrôlé par les mouvements de<br />
l’oeil.<br />
• Projet FORTUNE (TIDE). En tant que contact<br />
national, l’ADAPTH réalise une étude sur la<br />
participation de groupes d’utilisateurs dans des<br />
projets ayant comme cadre le développement<br />
de nouvelles technologies.<br />
• Révision des projets (TIDE). Participation en tant<br />
qu’expert à la révision des projets en cours dans<br />
le programme TIDE.<br />
• ESWIN. L’ “European Social Welfare Information<br />
Network” est un site Internet qui permet à des<br />
professionnels d’accéder à l’information du<br />
système social dans différents pays européens.<br />
La mise à jour des informations sera assurée à un<br />
niveau national.<br />
• Teleservice Center. Dans le cadre d’une<br />
proposition de projet interrégional l’ADAPTH va<br />
participer en tant qu’expert dans l’adaptation<br />
des postes de travail et de l’environnement d’un<br />
centre de télétravail pour personnes<br />
handicapées. Le projet serait financé par<br />
l’action européenne HORIZON et par le<br />
Ministère du Travail Allemand.<br />
Etudes Informatiques<br />
• Assistance conseil pour le développement d’un<br />
outil de saisie et de statistiques en relation avec<br />
les dossiers traités par une association<br />
conventionnée par le Ministère de la Santé.<br />
• Développement d’une base de données pour<br />
la gestion des demandes d’agrément des<br />
formations par une association conventionné<br />
par le Ministère de la Santé.<br />
• Développement d’un outil de consultation de la<br />
base de données RESOLUX (Réseau Social Lux.)<br />
via Internet. L’outil de recherche sert de<br />
deuxième point d’entrée dans le SocialNet. La<br />
base de données a été mise à disposition par le<br />
groupe de travail RESOLUX.<br />
Adresse: http://www.socialnet.lu/resolux/<br />
Adaptation du logement<br />
• Bâtiments/lieux publics. L’ADAPTH a été<br />
contactée dans le cadre des projets<br />
d’adaptation suivants: Centre Sportif Kirchberg<br />
INS, Complexe Geeseknëpchen, <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong>, Athénée Luxembourg, Commune de<br />
Lintgen, Ecole Bissen, Ecole Bettendorf, Ecole de<br />
Livange.<br />
• Adaptation de maisons de soins / centres.<br />
L’ADAPTH a été contactée pour les projets de<br />
construction suivants: Rehazenter Dudelange,<br />
Maison de Soins de Schifflange, Mondercange<br />
“Am Park”, Eifelhaus.<br />
• Adaptation de logements privés. Trois bureaux<br />
d’architectes ont demandé un conseil<br />
d’assistance pour l’adaptation de résidences.<br />
Groupes de travail / Partenariat<br />
• Assurance Dépendance ( Ministère de la<br />
sécurité sociale )<br />
• FLSTH (Fédération Luxembourgeoise des Services<br />
Techniques pour le Handicap)<br />
• Groupe de travail “Accessibilité” ( Ministère de<br />
la Famille )<br />
• Groupe de travail ALOC “Installation sanitaire -<br />
Accessibilité aux personnes déficientes”<br />
• Groupe de travail SREA ( Ministère de la Famille )<br />
• COST 335 (accessibilité des réseaux ferroviaires<br />
pour les personnes handicapées ou âgées)<br />
• ALED, COTEC (associations d’ergothérapeutes)<br />
• PRE-ISAAC Francophone (Communication<br />
Améliorée et Alternative)<br />
• AAATE “Association for the Advancement of<br />
Assistive Technology in Europe”<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
41
Présentations, Expositions<br />
• Stand à la Foire d’Automne ‘97 en collaboration<br />
avec les “Fédérations réunies des patrons<br />
installateurs sanitaires et des patrons installateurs<br />
de chauffage et de climatisation du Grand<br />
Duché de Luxembourg”<br />
• Forum Européen (EDF) à l’Hémicycle au<br />
Kirchberg-Luxembourg<br />
• Promise: Colloque organisé par le Forum<br />
européen des Personnes Handicapées sur le<br />
thème “Information Society for All”. Présentation<br />
des activités de l’ADAPTH et plus<br />
particulièrement du SocialNet.<br />
• Expériences en ergothérapies 10ème série.<br />
Participation au colloque à Montpellier avec un<br />
exposé ayant pour titre “Sensibilisation des<br />
Ergothérapeutes à l’utilisation d’Internet”.<br />
• EBIS. Dans le cadre du séminaire tenu à Bruxelles<br />
par EBIS (European Brain Injury Society),<br />
l’ADAPTH a fait un exposé sur le thème “Les<br />
nouvelles technologies au service des personnes<br />
handicapées”<br />
Equipe<br />
Robert Kanz<br />
Frédéric Gillé<br />
Marie-Anne Kaiffer<br />
France Rolland<br />
Jean-Philippe Schmit<br />
Fabiano Munisso<br />
Administrateur délégué<br />
Chargé de direction<br />
Secrétaire<br />
Ergothérapeute<br />
Ergothérapeute<br />
Ingénieur<br />
A qui s’adresser:<br />
ADAPTH asbl<br />
c/o Frédéric Gillé<br />
2 rue Albert Borschette<br />
L-1246 Luxembourg - Kirchberg<br />
phone: (+352) 43 95 58<br />
fax: (+352) 42 53 05<br />
email: adapth@crpht.lu<br />
http: www.socialnet.lu/org/adapth/<br />
42
3.3. Centre de Ressources<br />
Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />
Le Centre de Ressources Technologiques pour la<br />
Santé, appelé SANTEC, est une retombée directe<br />
des projets de recherche entrepris depuis 1989 par<br />
le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le domaine biomédical,<br />
notamment en informatique médicale et en<br />
instrumentation.<br />
Ce centre de ressources s’adresse à tous les acteurs<br />
de la Santé, institutions et groupes professionnels.<br />
Son objectif est d’assurer le transfert de technologie<br />
en accomplissant les missions typiques assignées aux<br />
centres de ressources sectoriels.<br />
Depuis sa création en 1991, sur décision du Conseil<br />
d’administration du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, SANTEC a pu<br />
atteindre un certain nombre d’objectifs :<br />
• la définition d’objectifs généraux de transfert et<br />
d’assistance technologique ainsi que de suivi de<br />
projets;<br />
• en 1993 le concept de veille technologique fut<br />
introduit autour du Centre de Documentation<br />
existant;<br />
• la notion de services télématiques : le serveur<br />
SANTEL®, créé en 1994, offre les premiers<br />
services télématiques aux professionnels de la<br />
Santé (messagerie électronique, accès à<br />
Internet à valeur ajoutée, informations sur les<br />
projets du CR SANTEC, accès aux données du<br />
Registre Morphologique des Tumeurs, ...);<br />
• dans le cadre des formations et formations<br />
continues déjà organisées depuis 1991, SANTEC<br />
contribue dès 1993 aux cours donnés à<br />
l’Université de Nancy I;<br />
• les compétences en imagerie médicale, et<br />
notamment en PACS, sont élargies par le début<br />
de la phase III du projet Luximacs (de 1994 à<br />
1996) .<br />
Un acquis en 1996 a été de ne plus utiliser la notion<br />
de LBTI. Le CR SANTEC sera, pour éviter les confusions<br />
du passé, l’unique interface avec les partenaires et<br />
les contacts externes.<br />
Objectifs<br />
L’objectif primaire de SANTEC est le transfert et<br />
l’assistance technologique dans le domaine de la<br />
Santé, par le suivi de projets de R&D, la formation et<br />
la diffusion d’informations (centre de<br />
documentation), afin de répondre aux besoins<br />
nationaux de la Santé en matière de technologies<br />
biomédicales, informatiques et d’instrumentation.<br />
D’autres objectifs pour le futur sont :<br />
• consolider l’assistance et la consultance<br />
technologique dans le domaine de<br />
l’instrumentation médicale (éventuellement via<br />
une convention à long terme avec la Direction<br />
de la Santé);<br />
• organiser une formation d’ingénieurs<br />
biomédicaux européens entre Nancy, Giessen<br />
et l’IST réformé du Luxembourg, en veillant à ce<br />
que cette formation puisse s’intégrer dans le<br />
programme de la future école d’ingénieurs;<br />
• consolider la notion de Centre de<br />
Documentation, notamment par un projet de<br />
veille technologique sur les brevets établis dans<br />
le domaine de l’instrumentation médicale et le<br />
suivi des normes internationales;<br />
• renforcer les coopérations régionales et<br />
européennes, notamment en participant aux<br />
programmes TAP et INTERREG.<br />
Activités<br />
Centre de Documentation<br />
Le centre de documentation rassemble les<br />
informations portant sur les technologies, les normes<br />
et les standards du domaine biomédical,<br />
accessibles aux professionnels de la Santé du<br />
Grand-Duché de Luxembourg. Il servira de base<br />
pour des études, des projets ou des cours de<br />
formation. Pour concevoir ce centre de<br />
documentation, un certain nombre de<br />
collaborations ont été réalisées ou sont envisagées<br />
avec des organismes d’homologation et<br />
d’évaluation d’équipements médicaux tels que:<br />
• TNO Médical Technology Unit (Organization for<br />
Applied Scientific Research), (NL);<br />
• CNEH (Centre National d’Etudes Hospitalières), (F);<br />
• ECRI (Emergency Care and Research Institute),<br />
(USA).<br />
Les normes en vigueur pour le domaine de la Santé<br />
selon<br />
• CEN (Comité Européen de Normalisation);<br />
• WHO (World Health Organisation);<br />
• IEEE, AFNOR, MedGV,...<br />
sont disponibles en partie dans ce centre de<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
43
documentation.<br />
Comme précisé ci-dessus, SANTEC consolide<br />
actuellement la notion de Centre de<br />
Documentation, notamment par le projet de veille<br />
technologique sur les brevets établis dans le<br />
domaine de l’instrumentation médicale et le suivi<br />
des normes internationales.<br />
SANTEL® (www.santel.lu)<br />
Le serveur télématique pour le domaine de la Santé<br />
fondé sur INTERNET est maintenu par l’équipe<br />
SANTEC. SANTEL s’adresse à tous les professionnels<br />
de la Santé du Grand-Duché de Luxembourg. Deux<br />
cents professionnels du Luxembourg utilisent ce<br />
serveur télématique.<br />
SANTEL® englobe aujourd’hui:<br />
• un mail électronique sectoriel basé sur e-mail;<br />
• un regroupement d’informations internationales<br />
présélectionnées par spécialité médicale;<br />
• le registre national des cancers;<br />
• les données REITOX (réseau européen sur la<br />
toxicomanie) du Luxembourg;<br />
• un service d’informations autour de SANTEL®<br />
(SANTEL-NEWS);<br />
• un service de veille technologique pour<br />
différents domaines médicaux;<br />
• les premiers services de télémédecine émanant<br />
du projet EURIPACS du programme AIM de la<br />
DGXIII de l’UE;<br />
• un service d’information sur les projets du <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> touchant au domaine de la Santé;<br />
• des services d’informations relatifs à des<br />
institutions de la Santé;<br />
• des services d’informations relatifs aux Ministères<br />
de la Santé et de la Sécurité Sociale;<br />
• un service question-réponse;<br />
• un service de maintenance autour des outils<br />
informatiques pour l’utilisation de SANTEL®.<br />
Consultance et Assistance Technologique<br />
SANTEC peut offrir ses services en matière<br />
d’expertise et d’assistance aux différents organismes<br />
de la Santé (hôpitaux, laboratoires, cabinets des<br />
généralistes...), en collaboration avec les<br />
professionnels de la Santé concernés, lors<br />
d’acquisitions d’équipements technologiques ou<br />
pour le développement de stratégies s’y référant.<br />
Il faut souligner que SANTEC n’est pas un organisme<br />
de décision, mais seulement de conseil et d’étude.<br />
Toute décision appartient à l’organisme<br />
demandeur. SANTEC a effectué un certain nombre<br />
d’études pour différents établissements de la Santé,<br />
en phase d’acquisition de nouveaux équipements<br />
médicaux. Ces analyses comprennent :<br />
• l’analyse des besoins;<br />
• la définition d’un cahier des charges;<br />
• l’analyse des réponses des constructeurs;<br />
• la rédaction d’un document d’aide à la<br />
décision.<br />
Etudes effectuées<br />
• étude comportant des tests sur sites industriel et<br />
hospitalier de différents équipements<br />
d’imagerie médicale numérique (notamment<br />
avec AGFA, SIEMENS);<br />
• étude sur des réseaux informatiques hospitaliers;<br />
• étude sur des systèmes d’information<br />
hospitaliers;<br />
• préparation du projet (buanderie commune<br />
pour les hôpitaux);<br />
• développement du concept et analyse des<br />
coûts pour le projet (télépathologie);<br />
• recherches Medline (télépathologie, médecine<br />
& droits, instrumentations médicaux, ...);<br />
• prototype d’intégration de banques de<br />
données professionnelles (i.e. Medline) et de<br />
journaux électroniques dans HealthNet<br />
Luxembourg;<br />
• préparation d’une étude sur des équipements<br />
en anesthésie;<br />
• préparation d’une étude sur les modalités de<br />
radiologies digitales;<br />
• étude sur la compatibilité électromagnétique à<br />
l’intérieur d’un hôpital;<br />
• réalisation de recherches de brevets sur les<br />
cassettes mémoire avec le centre de veille<br />
technologique (CVT).<br />
Formation<br />
Dans les objectifs d’un centre de ressources, il est<br />
impératif de promouvoir la diffusion des<br />
connaissances émanant, par exemple, des projets<br />
R&D du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> ou la diffusion<br />
d’informations concernant les nouvelles<br />
technologies du domaine de la Santé. Ceci peut se<br />
concrétiser par le biais de conférences ou<br />
séminaires:<br />
• un cycle de formations en informatique de base<br />
pour médecins;<br />
• des cours d’introduction à Internet pour les<br />
professionnels de la Santé;<br />
• des séminaires portant sur la diffusion<br />
d’informations sur le sujet PACS (Picture<br />
Archiving and Communication System);<br />
• deux cours sur les technologies de l’information<br />
dans le domaine médical à l’Université Nancy-1<br />
(MST biotique et biomédicale);<br />
• des cours en informatique appliquée au secteur<br />
44
médical pour des assistants technico-médicaux<br />
(ATM) au Lycée Technique pour certaines<br />
professions de Santé.<br />
Perspectives<br />
Etudes et projets<br />
• définition d’un schéma directeur pour<br />
l’informatique médicale (projet LUXIS);<br />
• développement des services télématiques<br />
(commencés par SANTEL®) par le projet<br />
HealthNet® en introduisant la télémédecine<br />
dans le sens large du terme;<br />
• consolidation et distribution des résultats acquis<br />
lors des projets RIS et Luximacs selon un concept<br />
semblable au projet ECRIH;<br />
• 2e phase du développement d’une application<br />
et d’un système de communication pour le SNST<br />
(Service National de Santé au Travail);<br />
• réalisation de la première phase du projet<br />
ORPHEE (mise en place d’un système RIS/PACS<br />
à l’Hôpital de la Ville d’Esch-sur-Alzette);<br />
• préparation de la deuxième phase du projet<br />
ORPHEE;<br />
• préparation du projet LUXIS-PAS<br />
(développement d’applications d’admission et<br />
de facturation sur base d’une architecture<br />
middleware (recommandations LUXIS);<br />
• réalisation d’une offre de projet<br />
d’informatisation du domaine de la Santé pour<br />
la Malaisie.<br />
Le CR SANTEC réalise aujourd’hui les actions<br />
suivantes:<br />
• réalisation d’audits sur le terrain afin de mieux<br />
cibler les besoins pour les projets de R&D ou à<br />
des fins de consultance neutre dans un<br />
domaine particulier;<br />
• suivi du ‘state of the art’;<br />
• évaluation de l’impact socio-économique<br />
concernant l’introduction de nouvelles<br />
technologies;<br />
• recherche des normes et standards en vigueur<br />
pour le domaine R&D visé.<br />
Un des problèmes majeurs du secteur de la Santé est<br />
d’offrir des services de qualité supérieure à des prix<br />
égaux, voir même inférieurs, ce qui nécessite<br />
l’utilisation de l’informatique et de la télématique à<br />
large échelle.<br />
Les pré-requis peuvent donc se résumer comme suit:<br />
• réseaux informatiques in-house (projet ECRIH)<br />
• possibilités télématiques de communiquer entre<br />
sites (réseau télématique pour le domaine de la<br />
Santé au Luxembourg, projet HealthNet®)<br />
• informatique ouverte et capable de<br />
communiquer (projet LUXIS).<br />
En ce qui concerne la plupart des objectifs du CR<br />
SANTEC, on peut dire que les éléments clés sont les<br />
projets HealthNet et LUXIS. Presque tous les autres<br />
projets auront des liens avec au moins un de ces<br />
deux projets. Il s’agit dès lors de:<br />
• consolider les résultats du projet LUXIS et de<br />
préparer les projets qui suivront les résultats de<br />
ce projet (i.e. LUXIS-PAS);<br />
• prévoir une deuxième phase pour le projet<br />
HealthNet sur plusieurs années (au moins deux)<br />
qui vise à consolider les résultats de la première<br />
phase et à passer à une phase commerciale;<br />
• perfectionner les compétences acquises lors du<br />
projet Luximacs en vue de son utilisation dans<br />
d’autres hôpitaux luxembourgeois et ceci en<br />
étroite collaboration avec le Laboratoire<br />
d’Ingénierie du Logiciel (LIL) par l’intégration du<br />
produit RIS (Radiology Information System);<br />
• intégrer des programmes Objectif II et Objectif<br />
IV dans une politique de sensibilisation et de<br />
formation pour les nouvelles technologies<br />
médicales et informatiques;<br />
• préciser, dès la réforme de l’IST, les possibilités de<br />
formation pour la Grande Région via les<br />
programmes européens LEONARDO, SOCRATES,<br />
voir INTERREG II;<br />
• participer à des projets de l’UE dans le domaine<br />
télématique pour la Santé.<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
45
Equipe<br />
Pierre Plumer<br />
Norbert Roesch<br />
Lysiane Cuny<br />
Franck Masquelier<br />
Vincent Masquelier<br />
Patrick Horsmans<br />
Patrick Harpes<br />
Daniel Schroeder<br />
chargé de direction<br />
ingénieur biomédical<br />
ingénieur de recherche,<br />
chef de projet (FAW)<br />
ingénieur de recherche<br />
ingénieur de recherche<br />
(FAW)<br />
ingénieur de recherche<br />
ingénieur de recherche<br />
(RMT asbl)<br />
ingénieur de recherche<br />
(FAW)<br />
A qui s’adresser:<br />
SANTEC<br />
c/o Lysiane Cuny<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg<br />
Bâtiment annexe<br />
phone: (+352) 42 59 91-1<br />
fax: (+352) 42 48 99<br />
email: lysiane.cuny@crpht.lu<br />
46
3.4. Centre de Ressources<br />
Multimédia (CR-MM)<br />
Pionnier dans le domaine du multimédia au<br />
Luxembourg, le CR-MM a mis en place, depuis sa<br />
création en 1989, les compétences et les services<br />
nécessaires au développement de l’industrie<br />
multimédia au niveau national et régional.<br />
Aujourd’hui le Centre de Ressources Multimédia<br />
offre aux entreprises et aux institutions une plateforme<br />
de référence du secteur multimédia.<br />
Objectifs<br />
Le Centre de Ressources Multimédia a pour mission:<br />
• de stimuler le marché multimédia au niveau<br />
national et régional;<br />
• d’offrir aux entreprises et aux institutions une<br />
plate-forme intégratrice entre les technologies<br />
multimédia, les concepteurs innovatifs et<br />
créatifs et les utilisateurs.<br />
Activités<br />
Le Centre de Ressources Multimédia du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> dispose d’une structure bien établie, qui<br />
permet d’offrir un grand nombre de services aux<br />
différents acteurs du secteur multimédia. Ces<br />
services, mis en place en collaboration avec des<br />
partenaires industriels et institutionnels au cours des<br />
dernières années, couvrent les domaines d’activité<br />
suivants:<br />
• transfert de technologie multimédia innovatrice<br />
dans des applications et des environnements<br />
industriels;<br />
• promotion de la meilleure pratique en<br />
conception et réalisation de systèmes<br />
multimédia;<br />
• mise à disposition de répertoires de qualité au<br />
niveau des technologies, des standards, des<br />
acteurs et des activités dans le domaine<br />
multimédia;<br />
• formation des acteurs aux niveaux<br />
technologique et stratégique grâce à un réseau<br />
d’experts et de ressources matérielles<br />
appropriées;<br />
• promotion de la connaissance du multimédia,<br />
de son développement, des technologies et du<br />
marché auprès des entreprises et des institutions<br />
luxembourgeoises et régionales;<br />
• documentation sectorielle: collection et mise à<br />
disposition de documents de référence (livres,<br />
magazines, CD-ROM, vidéos, rapports,<br />
standards, études,..) couvrant le secteur<br />
d’activité;<br />
• services télématiques sectoriels: MediaTel®<br />
(www.mediatel.lu) offrant une collection<br />
d’informations sur le développement et le<br />
marché du multimédia par le biais des réseaux<br />
télématiques;<br />
• mise à disposition d’une plate-forme de<br />
rencontre neutre et ouverte, pour les acteurs du<br />
secteur.<br />
Dans le cadre du programme européen<br />
INFO2000 (DG XIII), le CR-MM, en collaboration<br />
avec la Chambre de Commerce, la Chambre<br />
des Métiers et la Fondation Promomédia, a mis<br />
en place il y a un an la structure MIDAS-NET<br />
Luxembourg. Cette structure, qui a comme<br />
objectif d’aider les entreprises à créer de<br />
nouveaux marchés en stimulant la demande<br />
multimédia au niveau européen, a connu<br />
l’année passée un grand succès à travers ses<br />
nombreuses activités.<br />
Parmi les services du MIDAS-NET Luxembourg, il faut<br />
citer:<br />
• un point de contact unique offrant aux<br />
personnes et aux entreprises un accès aisé aux<br />
informations du marché multimédia.<br />
• l’organisation d’événements: conférences,<br />
workshops, séminaires.<br />
Des séminaires généraux de sensibilisation, des<br />
présentations de nouvelles technologies, de<br />
même que des séminaires spécialisés pour PME<br />
démontrant les aspects pratiques d’une<br />
utilisation bien conduite de l’information<br />
multimédia seront organisés tout au long de<br />
l’année par le MIDAS-NET Luxembourg.<br />
• la mise en place d’un serveur Web offrant une<br />
panoplie complète d’informations et de services<br />
sur le multimédia, ses applications et ses<br />
marchés (www.midas.lu).<br />
Dans le cadre de ses activités européennes, le<br />
CR-MM participe au projet MAGNET II (Multimedia<br />
Action Group - Network). Ce projet vise à mettre en<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
47
place un répertoire d’informations sur l’industrie du<br />
multimédia en Europe afin de favoriser les<br />
collaborations entre les entreprises européennes.<br />
MAGPIE (Multimedia Action Group - Promoting<br />
information in Europe ) est un autre projet européen<br />
qui permet au CR-MM de travailler sur une étude<br />
des aspects légaux influençant le développement<br />
de l’industrie du multimédia.<br />
Ayant pour objectif de donner aux citoyens un<br />
accès à la société de l’information, le projet<br />
CitizeNet® Rosport constitue un premier projet visant<br />
à définir et réaliser un système d’information et de<br />
communication pour le citoyen. Un tel système<br />
permettra non seulement de renforcer et<br />
d’augmenter la qualité de la vie sociale, mais aussi<br />
d’encourager une participation plus active du<br />
citoyen aux processus de décision de leur<br />
communauté.<br />
Autres activités du Centre de Ressources Multimédia<br />
en 1997:<br />
• Evaluateur dans divers projet de la CEE;<br />
• Intervenant à l’Université de Nancy II (ICN) et<br />
dans le DESS Multimédia à l’Université de Metz;<br />
• Coordinateur du groupe de travail du Réseau<br />
des Centres de Documentation et d’Information<br />
Transfrontalier;<br />
• Participant actif aux conférences de la<br />
“Gesellschaft für Informatik”.<br />
Perspectives<br />
Durant l’année 1998, le CR-MM développera ses<br />
activités de support à travers le réseau MIDAS-NET et<br />
lancera plusieurs projets, tels que la mise en place<br />
d’un observatoire du multimédia régional ou le<br />
développement d’un réseau télématique pour les<br />
PMEs.<br />
L’élaboration de nouvelles formations portant sur le<br />
multimédia en partenariat avec des institutions<br />
internationales, de même que la sensibilisation et la<br />
formation de divers secteurs industriels constitueront<br />
également des activités importantes du CR-MM.<br />
La longue expérience et la maturité du Centre de<br />
Ressources Multimédia vont lui permettre d’étendre<br />
ses divers champs d’activités aussi bien au niveau<br />
national que régional.<br />
Anacor Studios, Astron Building Systems, Apple<br />
Computer, BIM Systèmes, Centre de Technologie de<br />
l’Éducation (CTE), Centre de Logopédie, Centre<br />
National de l’Audiovisuel (CNA), Centre de<br />
Recherche Robert Schuman, Chambre de<br />
Commerce, Chambre des Métiers, Fégarlux,<br />
Fondation Promomédia, Goethe Institut, Goodyear,<br />
Imprimerie Centrale, InterPub, IMotion, Institut de<br />
Commerce de Nancy (Université de Nancy II), ISI<br />
Arlon, Ministère du Travail, OPTEC, Service de<br />
coordination, d’innovation et de recherche<br />
pédagogiques et technologiques (SCRIPT), STATEC,<br />
Tecsys, Telindus, Université de Liège, Service des<br />
Médias et de l’Audiovisuel.<br />
Guy Kerger<br />
Matthias Schmitt<br />
Thomas Schönherr<br />
Luc Vandenabeele<br />
Louise Dell-Courtemanche<br />
Martine Mathay<br />
Laurence Jacob<br />
Serge Muller<br />
Ghislaine Fuchs<br />
Yves Hoffmann<br />
Jean-Paul Bodson<br />
Romain Goerend<br />
A qui s’adresser:<br />
Organismes partenaires<br />
Equipe<br />
CR-MM<br />
c/o Guy Kerger<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg<br />
Bâtiment AEG<br />
phone: (+352) 42 30 13-1<br />
fax: (+352) 42 59 91-275<br />
email: guy.kerger@crpht.lu<br />
http: www.mediatel.lu<br />
chargé de direction<br />
service<br />
télécommunication<br />
coordinateur du<br />
développement LIM<br />
service formation<br />
programme MIDAS-NET<br />
télé-documentation<br />
secrétaire<br />
support technique<br />
graphiste<br />
graphiste<br />
cellule d’expertise<br />
audiovisuelle<br />
cellule d’expertise<br />
audiovisuelle<br />
48
3.5. Centre de Ressources<br />
des Technologies de l’Information pour<br />
le Bâtiment (CRTI-B)<br />
La table ronde sectorielle “Bâtiment”, instituée en<br />
1988 par le Gouvernement a eu pour objet<br />
d’analyser les répercussions sectorielles de<br />
l’achèvement du marché unique de 1992 et<br />
d’élaborer des stratégies afin de permettre au<br />
secteur de la construction d’améliorer et<br />
d’augmenter sa compétitivité. Dans son rapport,<br />
elle a proposé de concevoir et de créer un système<br />
d’information et de communication entre tous les<br />
intervenants dans l’acte de construire.<br />
En effet, un tel système devrait permettre :<br />
• d’améliorer la compétitivité du secteur de la<br />
construction;<br />
• d’augmenter la productivité globale du secteur.<br />
Ce système d’information et de communication ne<br />
pouvait être réalisé que dans le cadre d’une<br />
structure qui existait déjà et qui disposait du savoirfaire:<br />
le Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
Ainsi fut créé officiellement, au début de l’année<br />
1990, sur initiative de la Chambre des Métiers et<br />
avec le concours actif du Centre de Recherche<br />
Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, le Centre de Ressources des<br />
Technologies de l’Information pour le Bâtiment<br />
(CRTI-B).<br />
Organismes partenaires<br />
Les organismes partenaires du CRTI-B sont les<br />
suivants :<br />
• le Ministère des Travaux Publics<br />
• le Centre de Recherche Public (<strong>CRP</strong>) <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
• I’Administration des Bâtiments Publics<br />
• l’Administration des Ponts et Chaussées<br />
• I’Ordre des Architectes et des Ingénieurs<br />
Conseils Luxembourgeois (OAI)<br />
• la Chambre des Métiers.<br />
• la Fédération des Industriels Luxembourgeois<br />
(FEDIL)<br />
• la Fédération des Artisans<br />
Activités<br />
Objectifs<br />
L’objectif du Centre est de concevoir et de réaliser<br />
un système de communication et d’information<br />
pour tous les intervenants de l’acte de construire,<br />
c.-à.-d. les maîtres d’ouvrage, les architectes, les<br />
ingénieurs-conseils et les entreprises.<br />
Pour atteindre cet objectif, le Centre assure les<br />
missions suivantes :<br />
• conseil et assistance technologique sur une<br />
base individuelle ou sectorielle ;<br />
• formation spécialisée ;<br />
• documentation et veille technologique<br />
spécifique au domaine ;<br />
• stimulation, maîtrise d’ouvrage et suivi de projets<br />
de recherche et de développement ;<br />
• constitution d’une plate-forme de rencontre<br />
neutre et ouverte pour les acteurs du secteur ;<br />
• mise en place et gestion de réseaux,<br />
notamment par des moyens télématiques.<br />
Les activités déployées par le CRTI-B se situent dans<br />
les domaines suivants:<br />
• la normalisation des clauses contractuelles et<br />
des clauses techniques tant générales que<br />
particulières qui sont à la base des marchés<br />
passés par un maître d’ouvrage ;<br />
• la constitution de catalogues d’éléments de<br />
construction et de prestations et la création<br />
d’un logiciel de manipulation et d’utilisation ;<br />
• la réalisation de standards stables pour le<br />
transfert de données graphiques entre différents<br />
logiciels de CAO/DAO ;<br />
• l’information et la formation dans le domaine du<br />
CAO/DAO (Conception/Dessin Assisté(e) par<br />
Ordinateur) ;<br />
• la conception et réalisation d’un système<br />
standardisé et ouvert de communication et<br />
d’information entre les différents acteurs de la<br />
construction.<br />
Les clauses contractuelles normalisées générales et<br />
particulières, élaborées en 1991 par un groupe de<br />
travail ad hoc du CRTI-B sont largement utilisées, sur<br />
recommandation du Gouvernement en Conseil, par<br />
les commettants publics tant nationaux que locaux.<br />
Ces clauses contractuelles ont été actualisées<br />
durant l’année 1997. En effet, depuis la première<br />
utilisation des clauses contractuelles en 1991, les<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
49
conditions de concurrence, induites par la<br />
réalisation du marché intérieur européen, les<br />
changements intervenus par la transposition des<br />
directives européennes sur les marchés publics<br />
rendent nécessaires une modification des clauses<br />
contractuelles dans le sens d’une meilleure<br />
application et d’une meilleure adaptation aux<br />
situations typiquement régionales. Ainsi, le CRTI-B<br />
propose de modifier les clauses contractuelles, en y<br />
incluant sous le chapitre « critères de sélection<br />
qualitative » la fourniture par l’entrepreneur de<br />
renseignements, documentant sa capacité<br />
juridique, sa capacité économique et sa capacité<br />
technique. Cette fourniture de renseignements se<br />
concrétisera par la production de documents<br />
officiels ou officialisés. La production de ces<br />
renseignements lors de la remise de l’offre devient<br />
obligatoire.<br />
Depuis le début de ses activités, le CRTI-B a réalisé<br />
les clauses techniques tant générales que<br />
particulières dans les domaines suivants:<br />
• Travaux de maçonnerie;<br />
• Travaux de béton;<br />
• Installations de chauffage et de préparation<br />
d’eau chaude;<br />
• Installations sanitaires;<br />
• Installations de ventilation et de climatisation;<br />
• Travaux de construction en bois;<br />
• Travaux de couverture;<br />
• Travaux de ferblanterie;<br />
• Travaux d’étanchéité;<br />
• Travaux d’installations électriques à basse<br />
tension;<br />
• Travaux d’installations électriques à moyenne<br />
tension;<br />
• Travaux d’installations : systèmes d’alarme et de<br />
sécurité;<br />
• Travaux d’installations : télécommunications et<br />
téléinformatique;<br />
• Travaux d’installations d’ascenseurs;<br />
• Travaux de plâtrage;<br />
• Travaux d’échafaudage;<br />
• Travaux de menuiserie;<br />
• Travaux de construction métallique ;<br />
• Travaux de peinture ;<br />
• Travaux de tapisserie ;<br />
• Travaux d’installations sprinkler ;<br />
• Travaux de vitrage ;<br />
• Travaux de revêtement de sols ;<br />
• Travaux de façades ;<br />
• Travaux de carrelage ;<br />
• Travaux de chapes .<br />
Toutes ces clauses ont été déclarées d’obligation<br />
générale par le Gouvernement et sont utilisées par<br />
les maîtres d’ouvrages publics. Elles sont disponibles<br />
dans un jeu de 5 volumes à pages mobiles<br />
accompagnées à chaque fois par une disquette<br />
reprenant les textes sous forme informatique et<br />
permettant une mise à jour automatique par<br />
abonnement.<br />
D’autres groupes de travail ad hoc sont<br />
constamment en train d’élaborer des clauses<br />
techniques pour les travaux relatifs aux corps de<br />
métiers qui n’en disposent pas encore.<br />
Un prototype d’une chaîne informatisée de création<br />
de bases de données pour la confection de<br />
bordereaux de prestations a été réalisé. Ce<br />
prototype portait sur le gainage des installations de<br />
climatisation et de ventilation. Sur base de ce<br />
prototype, cette chaîne informatique pour le génie<br />
thermique et sanitaire a été réalisée en 1997.<br />
Pour faciliter l’échange des informations graphiques<br />
entre les différents logiciels DAO, le CRTI-B a élaboré<br />
une recommandation intitulée « Méthode de<br />
correspondance des symbologies pour échanger<br />
des données CAD ». Elle est en phase de test auprès<br />
des utilisateurs.<br />
Le CRTI-B a assuré, tout au long de l’année 1997 un<br />
certain nombre de conférences et séminaires dans<br />
différentes enceintes, qui portaient sur la<br />
présentation de ses produits élaborés et notamment<br />
sur les clauses contractuelles et techniques. Cette<br />
activité de diffusion des informations, qui a été<br />
renforcée par la réalisation de dossiers spécifiques<br />
(sur support papier et informatique), reprenant tous<br />
les produits du CRTI-B, sera poursuivie voir même<br />
intensifiée dans les années à venir.<br />
Tout comme en 1996, le CRTI-B a organisé, en 1997,<br />
une conférence - débat avec Monsieur le Ministre<br />
des Travaux Publics sur les orientations générales du<br />
programme pluriannuel des investissements du<br />
gouvernement. Vu les échos largement positifs, le<br />
CRTI-B, entend poursuivre cette activité à l’avenir.<br />
Chargé par le Ministre des Travaux publics<br />
d’élaborer de nouveaux schémas de gestion<br />
d’opération de construction, le CRTI-B a élaboré un<br />
document de réflexion intitulé « Propositions pour<br />
une amélioration des formes d’organisation et de<br />
gestion des opérations de construction ».<br />
Suite à la publication de ces propositions , le Ministre<br />
des Travaux Publics a donné mandat au CRTI-B de<br />
concevoir un contrat spécifique pour des missions<br />
de coordination incombant à un coordinateur -<br />
pilote. Le contrat de coordination et de pilotage a<br />
été transmis à Monsieur le Ministre des Travaux<br />
Publics.<br />
50
Un certain nombre de groupes de travail ad hoc<br />
élaboreront dans le futur les clauses techniques pour<br />
des domaines non encore couverts. Ainsi seront<br />
finalisées durant l’année 1998 les clauses<br />
concernant les travaux de terrassements, les travaux<br />
de canalisation, les travaux de pose de conduites et<br />
de câbles et travaux de menuiserie métallique.<br />
Dans le cadre de l’initiative PME, le CRTI-B envisage<br />
de mettre en oeuvre un système de communication<br />
et d’information à destination des acteurs dans le<br />
domaine de la construction. Ce système vise à<br />
terme la mise à disposition non seulement des<br />
produits du CRTI-B mais encore d’autres produits et<br />
services intéressant les acteurs de la construction sur<br />
serveur télématique et l’échange d’informations via<br />
Internet ou Intranet. En outre le système sera ouvert<br />
aux outils utilisés par les acteurs de la construction.<br />
Un projet - pilote sera mis sur pied pour la<br />
construction d’un ouvrage où la communication<br />
entre les différents intervenants au projet sera<br />
réalisée par un serveur Internet ou Intranet. Ce projet<br />
permettra de prototyper et d’analyser l’effet sur la<br />
productivité du secteur.<br />
Produits<br />
Perspectives<br />
• Clauses contractuelles générales et particulières;<br />
• Contrat de coordination et de pilotage ;<br />
• Clauses techniques générales et particulières<br />
pour les domaines suivants :<br />
- Travaux de maçonnerie;<br />
- Travaux de béton;<br />
- Installations de chauffage et de préparation<br />
d’eau chaude;<br />
- Installations sanitaires;<br />
- Installations de ventilation et de climatisation;<br />
- Travaux de construction en bois;<br />
- Travaux de couverture;<br />
- Travaux de ferblanterie;<br />
- Travaux d’étanchéité;<br />
- Travaux d’installations électriques à basse<br />
tension;<br />
- Travaux d’installations électriques à moyenne<br />
tension;<br />
- Travaux d’installations: systèmes d’alarme et de<br />
sécurité;<br />
- Travaux d’installations: télécommunications et<br />
téléinformatique;<br />
- Travaux d’installations d’ascenseurs;<br />
- Travaux de plâtrage;<br />
- Travaux d’échafaudage;<br />
- Travaux de menuiserie;<br />
- Travaux de construction métallique;<br />
- Travaux de peinture;<br />
- Travaux de tapisserie;<br />
- Travaux d’installations sprinkler;<br />
- Travaux de vitrage ;<br />
- Travaux de revêtement de sols ;<br />
- Travaux de façades ;<br />
- Travaux de carrelage ;<br />
- Travaux de chapes.<br />
Toutes ces clauses sont disponibles dans un jeu de 5<br />
volumes à pages mobiles accompagnés à chaque<br />
fois par une disquette reprenant les textes sous<br />
forme informatique et permettant une mise à jour<br />
automatique par abonnement.<br />
• Bases de données des éléments de construction<br />
et des prestations (en préparation);<br />
prototype pour les gainages des installations de<br />
climatisation et de ventilation;<br />
• Propositions pour une amélioration des formes<br />
d’organisation et de gestion des opérations de<br />
construction;<br />
• Méthode de correspondance des symbologies<br />
pour échanger des données CAD;<br />
Le Comité d’accompagnement<br />
Le comité d’accompagnement se compose de la<br />
façon suivante :<br />
• Armand LOESCH, Administration des Bâtiments<br />
Publics, président;<br />
• Paul MERTZ; Ministère des Travaux Publics;<br />
• Nico MARMANN, Administration des Ponts et<br />
Chaussées ;<br />
• Guy KERGER, Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong>;<br />
• Perry WEBER, Ordre des Architectes et des<br />
Ingénieurs Conseils;<br />
• Edmond FELGEN, Ordre des Architectes et des<br />
Ingénieurs Conseils;<br />
• Paul RECKINGER, Chambre des Métiers;<br />
• Arthur NILLES, Fédération des Artisans;<br />
• Christian THIRY, FEDIL.<br />
A qui s’adresser:<br />
CRTI-B<br />
c/o Michel Brachmond<br />
Chambre des Métiers<br />
L-1016 Luxembourg<br />
phone: (+352) 42 67 67-1<br />
fax: (+352) 42 67 87<br />
C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />
51
3.6. Centre de Ressources<br />
des Technologies pour l’Environnement (CRTE)<br />
La société de la fin du vingtième siècle est de plus<br />
en plus caractérisée par des flux croissants de<br />
ressources matérielles et énergétiques entraînant<br />
une augmentation de la pollution de<br />
l’environnement. Dans ce contexte global l’industrie<br />
comme acteur économique partiellement<br />
responsable de cette situation est interpellée pour<br />
réduire sa pollution si elle veut participer à un<br />
développement durable, comme le postule le<br />
rapport de la commission Brundtland en 1987. Une<br />
économie conforme aux principes du<br />
développement durable ne se limite plus<br />
exclusivement à la répartition efficace de la main<br />
d’œuvre et du capital sur les différents moyens de<br />
production et de distribution de produits, mais elle<br />
intègre entièrement dans les choix de production et<br />
de consommation l’utilisation rationnelle des biens<br />
de l’environnement, c’est-à-dire les ressources et les<br />
différents compartiments (air, eaux, sols).<br />
Comité de Gérance:<br />
• Théo Weber, Administration de l’Environnement,<br />
président<br />
• <strong>Henri</strong> Haine, Ministère de l’Environnement<br />
• Jos Schaefers, <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
• Claude Wehenkel, <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
A qui s’adresser:<br />
Technoport Schlassgoart<br />
Centre de Ressources des Technologies pour<br />
l’Environnement (CRTE)<br />
c/o André Weidenhaupt, responsable<br />
66, route de Luxembourg<br />
L-4009 Esch-sur-Alzette<br />
phone: (352) 54 55 80-4911<br />
fax: (352) 54 55 80-4915<br />
email: crte@crpht.lu<br />
Dans ce contexte, le Centre de Ressources des<br />
Technologies pour l’Environnement (CRTE) a été<br />
créé en 1997 suite à une convention de<br />
collaboration R&D entre le Ministère de<br />
l’Environnement et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. Cette<br />
nouvelle structure du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, localisée au<br />
nouveau site “Technoport Schlassgoart” d’Esch-sur<br />
Alzette, sera opérationnelle en janvier 1998.<br />
Partenaire des grandes entreprises, des PME/PMI, du<br />
Ministère et de l’Administration de l’Environnement,<br />
d’autres ministères et du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, le CRTE<br />
vise à améliorer l’accès de ces acteurs aux<br />
meilleures technologies pour l’environnement et<br />
aide à l’évaluation, à la réalisation, à l’introduction<br />
et à l’application de ces technologies au sein du<br />
tissu industriel luxembourgeois. Le CRTE suit de façon<br />
systématique l’évolution des technologies pour<br />
l’environnement et peut de ce fait être considéré<br />
comme outil d’aide à la décision.<br />
Plate-forme neutre et ouverte, le CRTE met ses<br />
services à la disposition de tous les acteurs nationaux<br />
et vise particulièrement à soutenir et assister les<br />
PME/PMI pour améliorer ou évaluer leurs procédés<br />
industriels par rapport aux problèmes de<br />
l’environnement.<br />
52
4. LABORATOIRES<br />
4.1. Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production (LASP)<br />
4.2. Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />
4.3. Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />
4.4. Laboratoire de Microélectronique Appliquée (LMA)<br />
4.5. Autres Activités<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
53
4.1. Laboratoire d’Automatisation<br />
des Systèmes de Production (LASP)<br />
Compétences et services<br />
L’équipe du Laboratoire d’Automatisation des<br />
Systèmes de Production (LASP) du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
est en partie la même que celle du CR-CIME. En<br />
effet, à quelques exceptions près en recherche<br />
interne, tous les projets du LASP se situent dans le<br />
domaine CIME (Computer Integrated<br />
Manufacturing and Engineering). Depuis son<br />
existence, diverses compétences ont pu être<br />
créées et développées:<br />
• la régulation analogique numérique et par<br />
logique floue<br />
• les méthodes de traitement numérique des<br />
signaux<br />
• la robotique et la mécatronique, la mécanique<br />
• l’identification de systèmes<br />
• la conception assistée par ordinateur<br />
• l’automatisation de systèmes temps réel<br />
• les systèmes de pilotage distribués<br />
• la gestion industrielle<br />
• l’optimisation de processus<br />
• la cartographie, l’analyse et la maîtrise des flux<br />
• la modélisation par éléments finis.<br />
Publications<br />
Schlassgoart de ProfilARBED à Esch sur Alzette. Il<br />
s’agit là certainement d’une opportunité pour le<br />
développement des activités industrielles du Centre<br />
et du LASP dans les domaines des matériaux<br />
(comportement et caractérisation) et de la<br />
modélisation et simulation numériques.<br />
Des efforts considérables sont à faire dans le<br />
domaine de la conception mécanique et de la<br />
formalisation des modèles de flux utilisés lors des<br />
diagnostics en entreprises. Par ailleurs, les PME<br />
demandent de plus en plus d’aide pour des études<br />
de marchés pour les systèmes de gestion industrielle<br />
intégrés. Le laboratoire devra s’investir dans cette<br />
étude dans le but d’élaborer une grille de sélection<br />
rapide et efficace.<br />
Equipements spécifiques<br />
Robot industriel à 6 ddl (15 kg)<br />
Machines outils à commande numérique<br />
Système Profibus<br />
Installation de mesure de perméabilité de textiles<br />
Didacticiel en GPAO<br />
Système de modélisation de flux et de processus<br />
Divers simulateurs pour la gestion industrielle<br />
A Flow Based Approach In The Reengineering<br />
Process<br />
IFAC/IFIP MPCL’97 Proceedings<br />
Jos Schaefers, Magalie Briquet, Paul Guennou<br />
Composition de l’équipe<br />
R e s p o n s a b l e : J . S c h a e f e r s , d o c t e u r - i n g é n i e u r ,<br />
CFPIM,<br />
Bilan et perspectives<br />
Un certain nombre de projets ont pu être clôturés<br />
avec succès durant l’année 1997.<br />
Membres à temps plein: J.Cl. Binsfeld, M. Briquet,<br />
N. Dicken, S. Gillé, E. Juaristi, R. Schiltz, Y. Wantz.<br />
Collaborateurs réguliers: M. Darouach, professeur à<br />
l’Université de Nancy I, R. Lenert et J. Sybertz,<br />
enseignants à l’IST, P. Guennou (PROGE).<br />
En 1998, avec le démarrage du projet ‘Technoport<br />
Schlassgoart , le laboratoire déménagera sur le site<br />
54
Titre:<br />
Amélioration de la productivité<br />
Partenaire:<br />
International Electronic Engineering<br />
Descriptif:<br />
Confrontée à une explosion de la demande d’une<br />
de ses familles de produits, l’entreprise doit faire un<br />
effort pour augmenter la productivité. Le processus<br />
est caractérisé par une production en batch avec<br />
une taille de lot importante, correspondant aux<br />
tailles de commandes des clients. L’atelier est<br />
encombré par le fait qu’un stock de produits finis y<br />
est installé, mais aussi par le fait que les lots de<br />
fabrication sont les mêmes que les lots de transports.<br />
Etat d’avancement:<br />
Projet terminé à la satisfaction du partenaire. Les<br />
améliorations en productivité dues au changement<br />
du lay-out de l’atelier et à la réduction de la taille<br />
des lots de transfert à une seule pièce sont de l’ordre<br />
de 25%<br />
Durée: juin 1997<br />
Main-d’oeuvre: 1.5 personnes-mois.<br />
Titre:<br />
Amélioration du système de commande de<br />
processus<br />
Partenaire:<br />
Recyplast<br />
Projet LASP-97C-IEE<br />
Projet LASP-96AE-Recy<br />
permet à RECYPLAST de maîtriser l’exploitation, la<br />
maintenance et l’extension du système de pilotage<br />
de sa production. Le reengineering du programme<br />
de commande s’impose pour différentes raisons:<br />
• Sécurité de travail,<br />
• Modularité de la commande,<br />
• Maintenance des programmes,<br />
• Interface homme-machine.<br />
Etat d’avancement:<br />
Phase de validation<br />
Durée: janvier 1997 - avril 1998<br />
Main-d’oeuvre: 11 personnes-mois.<br />
Titre:<br />
Evaluation d’une machine d’usinage et calcul des<br />
temps d’usinage<br />
Partenaire:<br />
ELECTROLUX RAPID DEVELOPMENT<br />
Descriptif:<br />
Le partenaire a acquis une machine spéciale<br />
destinée à l’usinage de prototypes. Depuis son<br />
acquisition, il y a eu un certain nombre de<br />
problèmes, dus à la construction mécanique de la<br />
machine. La collaboration a pour objectif<br />
d’améliorer les performances de la machine et de<br />
créer un outil permettant d’évaluer rapidement le<br />
coût de la gamme de réalisation du prototype.<br />
Etat d’avancement:<br />
Projet terminé<br />
Projet LASP-96C-RAPPRO<br />
Durée: novembre 1996- mars 1997<br />
Main-d’oeuvre: 1 personne-mois.<br />
Descriptif:<br />
Le projet que nous menons avec RECYPLAST dans le<br />
cadre du programme européen OBJECTIF 2<br />
concerne le travail de conception des<br />
automatismes, la mise en oeuvre, la modification et<br />
le suivi ainsi que la formation de deux techniciens à<br />
la programmation et à la maintenance des<br />
systèmes. De même, il comprend la formation des<br />
opérateurs de production en exploitation. Ce projet<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
55
Titre:<br />
Consultation en Ingénierie<br />
Partenaire:<br />
Dupont de Nemours<br />
Descriptif:<br />
L’objectif du projet est de conseiller et<br />
d’accompagner le partenaire dans la phase finale<br />
de conception, de réalisation et de mise en service<br />
des sections de transfert et d’enroulement de la<br />
nouvelle ligne de production de Mylar®. Le projet a<br />
été défini avec le partenaire Dupont de Nemours<br />
avec pour objectif d’avoir un consultant neutre,<br />
faisant l’interface avec ses sous-traitants:<br />
• pour la réalisation des automatismes<br />
• pour la réalisation des installations de sécurité<br />
• pour la réalisation de la documentation.<br />
Ce projet contient aussi la réalisation d’un ensemble<br />
de plans de processus et d’instrumentation<br />
maintenables et actualisés au moment de la mise<br />
en service.<br />
Quant aux automatismes, il y a lieu de réaliser la<br />
rétro-ingénierie nécessaire pour la transparence,<br />
suivie de la mise au point et de la mise en œuvre<br />
d’une formation pour les opérateurs et les<br />
techniciens de maintenance impliqués dans la<br />
phase de démarrage de la nouvelle ligne.<br />
Etat d’avancement:<br />
Projet en cours<br />
Projet LASP-97C-L5WUP<br />
Durée: novembre 1997 - juillet 1998<br />
Main-d’oeuvre: 10.5 personnes-mois.<br />
Descriptif:<br />
Les plans d’expérience peuvent être considérés<br />
comme un outil permettant de mettre au point un<br />
processus en le rendant robuste par rapport à des<br />
paramètres non contrôlables à l’aide de la<br />
méthode de Taguchi avec pour objectif de<br />
fabriquer des produits répondant à des critères de<br />
qualité donnés. Par rapport aux démarches<br />
désordonnées rencontrées souvent dans des<br />
actions d’optimisation de processus, la méthode<br />
permet de faire converger le processus de manière<br />
systématique et relativement déterministe vers son<br />
optimum. Par rapport aux démarches exhaustives,<br />
basées sur des plans factoriels, elle diminue<br />
drastiquement (facteur 24 et plus) le nombre des<br />
expériences à mener et à interpréter.<br />
Etat d’avancement:<br />
Les résultats des expériences sont interprétées. Un<br />
ensemble de valeurs idéales pour les différents<br />
paramètres ont été calculées. Ces paramètres<br />
doivent être validés sur la ligne de production. Le<br />
projet a permis de mettre en évidence un certain<br />
nombre de facteurs dont l’importance n’était pas<br />
connue à ce point.<br />
Le projet devait se terminer mi-1997. Cependant des<br />
circonstances de problèmes de production<br />
indépendants du projet ont amené un retard<br />
considérable.<br />
Durée: Juin 1996 - Début 1998<br />
Main-d’oeuvre: 2 personnes-mois.<br />
Projet<br />
LASP-96AE-Palplanches<br />
Titre:<br />
Optimisation de l’état de surface de feuilles de<br />
Cuivre par la méthode des plans d’expérience<br />
Partenaire:<br />
Circuit Foil<br />
Projet LASP-96C-PEX1<br />
Titre:<br />
La modélisation numérique du comportement en<br />
flexion des rideaux de palplanches doubles en U.<br />
Partenaire:<br />
ISPC (International Sheet Piling Company S.A.)<br />
Descriptif:<br />
La vérification de l’état limite de service (ELS) selon<br />
les Eurocodes impose la détermination des<br />
déplacements de la structure considérée, en<br />
l’occurrence un rideau de palplanches. Le<br />
glissement dans les griffes libres situées sur l’axe du<br />
rideau constitué de palplanches doubles en U<br />
entraîne une réduction pouvant aller jusqu’à 50% de<br />
56
l’inertie effective par rapport à celle du rideau<br />
continu dans le pire des cas (absence de toute<br />
friction dans les griffes). La pratique a cependant<br />
démontré que la présence de particules de sol dans<br />
les griffes (rentrées lors du battage) a un effet<br />
bénéfique sur la friction dans les joints, conduisant<br />
ainsi à une augmentation de l’inertie effective du<br />
rideau.<br />
Le but du projet est d’établir un modèle<br />
mathématique réaliste pour un rideau constitué de<br />
palplanches doubles en U avec prise en compte du<br />
comportement dans les joints et de l’influence des<br />
conditions aux limites, et ce en fonction de<br />
paramètres tels que la nature du sol dans lequel on<br />
enfonce les palplanches et la géométrie de cellesci.<br />
La Méthode des Eléments Finis (FEM) est utilisée<br />
pour modéliser cette situation, et des essais en<br />
laboratoire sont nécessaires pour en tirer des<br />
informations quant à l’influence du sol dans les<br />
griffes.<br />
Etat d’avancement :<br />
L e m o d è l e e s t p r ê t à 8 5 % , e t c o m p r e n d<br />
actuellement un mur infini en interaction avec un sol<br />
sableux. Celui-ci est pris en compte via un modèle<br />
constitué de ressorts élastoplastiques (Winkler) qui<br />
permet d’inclure les effets de mise en butée et<br />
poussée et l’hystérésis du sol. Le frottement dans les<br />
griffes est pris en compte par des ressorts non<br />
linéaires. Ce modèle permet de simuler des phases<br />
d’excavation et de mise en charge proches de la<br />
réalité, notamment l’utilisation d’appuis et soudures<br />
de la griffe. Les essais en laboratoire sont effectués<br />
par le Laboratoire du Génie Civil de l’Université<br />
Catholique de Louvain (UCL). Ils sont à un stade<br />
avancé de réalisation. Les premiers résultats sont<br />
attendus pour le mois de février 1998, et la première<br />
série de simulations est prévue pour le mois de mars<br />
1998.<br />
Durée: février 1997 - juin 1998<br />
Titre:<br />
Analyse du système de production et mise en route<br />
d’un système de Gestion de Production .<br />
Partenaire:<br />
Vinsmoselle<br />
Projet<br />
LASP 96A-BACCHUS<br />
Descriptif:<br />
Vinsmoselle est une entreprise multi-sites avec une<br />
stratégie marketing orientée produit.<br />
Afin de réduire les inventaires sans perdre la flexibilité<br />
et la réactivité sur le marché, afin de mieux<br />
coordonner les sites entre eux tant pour la<br />
production que pour la distribution, et finalement<br />
dans le but d’expansion de l’entreprise et de ses<br />
activités, il est nécessaire de faire une analyse de<br />
lieu, de définir un programme d’adaptation de<br />
l’outil de production ainsi que de spécifier et mettre<br />
en œuvre un système de gestion de production.<br />
Etat d’avancement:<br />
La phase de maquettage a montré que les<br />
fournisseurs des logiciels ne sont pas à la hauteur de<br />
l’adaptation nécessaire. Le fait de fournir une<br />
solution hybride intégrant deux produits<br />
complémentaires présente beaucoup de<br />
problèmes au niveau utilisation et au niveau<br />
fonctionnel. Ceci fait que le projet qui devait se<br />
terminer fin 1997 n’a pu être clôturé et à l’heure<br />
actuelle, il n’est pas sûr que l’entreprise maintiendra<br />
son choix initial de logiciels.<br />
Projet MEN/IST/96/01<br />
Main-d’œuvre: 14 personnes-mois<br />
Titre:<br />
Etude et validation de la méthode GRAI et de l’outil<br />
GRAI-AO .<br />
Partenaire:<br />
MEN/IST<br />
Descriptif:<br />
La méthode GRAI est une méthode née au<br />
laboratoire GRAI de Bordeaux permettant de<br />
modéliser les flux décisionnels et d’information dans<br />
l’entreprise, ceci par une approche en deux étapes.<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
57
Son objectif est de permettre aux non- experts en<br />
Gestion industrielle de pouvoir analyser par euxmêmes<br />
leur système de production et par la suite de<br />
pouvoir concevoir leur système intégré. Un<br />
ensemble de règles de cohérence fournies avec la<br />
démarche structurée permettent de soulever les<br />
manques décisionnels de l’entreprise concernée.<br />
Ce projet a été mené afin de connaître les<br />
potentialités d’une telle méthode au Grand-Duché<br />
pour répondre aux besoins d’entreprises ne<br />
disposant pas de l’expertise suffisante.<br />
Etat d’avancement:<br />
Projet terminé.<br />
Durée: février 1996 - février 1997<br />
Main-d’oeuvre: 12 personnes-mois.<br />
Titre:<br />
Mise en place d’un système de gestion intégrée<br />
orienté DRP<br />
Partenaire:<br />
VIKING S.A.<br />
Projet LASP 96AE-VIKING<br />
Descriptif:<br />
VIKING est une société de fabrication et de<br />
distribution de systèmes anti-feux. La filiale à<br />
Luxembourg est le Centre de distribution principal<br />
pour l’Europe. Elle vend également directement au<br />
client. Les exigences sur les délais et leur fiabilité<br />
d’une part, le souci de réduction des coûts d’autre<br />
part ont amené la direction à définir un projet<br />
d’optimisation des flux tout le long de leur<br />
nomenclature. Le projet comprend l’analyse des<br />
flux existants, leur optimisation et l’intégration de<br />
toute la gestion dans un système informatique.<br />
Outre le cahier des charges, il est demandé un<br />
accompagnement pour la mise en place du<br />
système.<br />
Etat d’avancement:<br />
La phase de choix du logiciel intégrée a été lancée<br />
au mois de mai. Cette phase devait se terminer en<br />
août avec l’analyse de 5 systèmes différents. Le<br />
caractère mondial, au niveau de l’entreprise, de ce<br />
projet a cependant retardé et allongé cette phase<br />
de choix.<br />
Durée: décembre 1996 - fin 1998<br />
Main-d’oeuvre: 6 personnes-mois.<br />
Titre:<br />
Planification de la production et organisation de<br />
l’atelier<br />
Partenaire:<br />
Ateliers Ed. Georges<br />
Projet LASP-96AE-ATELGO<br />
Descriptif:<br />
L’atelier mécanique est souvent confronté à une<br />
typologie de fabrication caractérisée par la<br />
conception et la fabrication sur commande. Quand<br />
la taille de l’entreprise est limitée, les gros systèmes<br />
de planification se prêtent mal à une intégration et<br />
représentent un coût non justifié. Dans ce projet, il<br />
est demandé d’analyser les flux existant et de<br />
développer un système d’aide à la planification<br />
léger et efficace. Par ailleurs, le projet a pour<br />
objectif d’analyser la disposition et le<br />
fonctionnement de l’atelier en vue d’une<br />
amélioration et de l’implémentation d’un système<br />
de 5S et de TPM.<br />
Etat d’avancement:<br />
Le démarrage du projet a été un peu retardé pour<br />
des raisons de capacité de travail de l’équipe. Un<br />
chantier pilote 5S et TPM a pu être mis en place et<br />
pérennisé. La sensibilisation des artisans de l’atelier a<br />
connu beaucoup de succès de manière que l’on<br />
puisse espérer une généralisation rapide des outils<br />
de 5S et TPM dans la totalité de l’atelier.<br />
Quant au problème de la planification et de<br />
l’ordonnancement de l’atelier, un outil d’aide à<br />
l’ordonnancement a pu être réalisé moyennant MS-<br />
Project. A la fin de l’année cet outil était prêt, il sera<br />
validé au courant du début de l’année 1998.<br />
Durée: mars 1997 - janvier 1998<br />
Main-d’oeuvre: 2 personnes-mois.<br />
58
Projet LASP-96AE-PAL<br />
La durée des essais de vieillissement étant plus<br />
importante que prévue, le projet sera prolongé de<br />
12 mois jusqu’à la fin de l’année 1998.<br />
Durée: janvier 1996 - décembre 1998<br />
Titre:<br />
Conception d’une paroi absorbante à base de<br />
palplanches en acier<br />
Partenaire:<br />
ProfilARBED<br />
Descriptif:<br />
En raison d’une croissance permanente des trafics<br />
routiers et ferroviaires entraînant une augmentation<br />
continuelle des nuisances sonores, le législateur est<br />
obligé de prendre les mesures nécessaires afin de<br />
protéger la population. Ainsi, les responsables du<br />
secteur des travaux publics appliquent de plus en<br />
plus souvent des mesures de protection antibruit le<br />
long du réseau de voies publiques.<br />
Les palplanches en acier intervenant en partie<br />
également dans ce domaine, notamment sous<br />
forme de murs de soutènement pour les trémies,<br />
tunnels, supports de ponts, il existe une demande de<br />
mesures antibruit à appliquer sur de telles structures,<br />
demande à laquelle le partenaire n’apporte pas<br />
une réponse spécifique adaptée à la palplanche.<br />
Le but du projet est de trouver le moyen d’utiliser les<br />
palplanches en acier dans un système de parois<br />
acoustiques absorbantes selon les nouvelles normes<br />
européennes. La solution retenue doit idéalement<br />
maintenir la forme caractéristique en onde de la<br />
palplanche, ce qui constitue d’ailleurs le caractère<br />
innovant de ce projet.<br />
Etat d’avancement:<br />
Une étude a été faite en collaboration avec le<br />
Centre de Veille Technologique afin de réaliser l’état<br />
de l’art dans le domaine des écrans absorbants ainsi<br />
qu’une étude des brevets déposés dans ce<br />
domaine. Après établissement d’un cahier de<br />
charges complet, plusieurs matériaux acoustiques<br />
ont pu être détectés, pour lesquels une évaluation<br />
de la faisabilité technique et économique sera<br />
réalisée.<br />
Les matériaux les plus intéressants ont été soumis à<br />
différents essais permettant de déterminer les<br />
performances acoustiques et d’étudier la durabilité.<br />
De plus, on a optimisé le positionnement et la<br />
quantité de matériaux acoustiques nécessaires afin<br />
de correspondre à une certaine catégorie<br />
d ’ a b s o r p t i o n s e l o n l e s n o u v e l l e s n o r m e s<br />
européennes.<br />
Main-d’oeuvre: 24 personnes-mois<br />
Titre:<br />
Recherche bibliographique concernant l’étude du<br />
comportement des écrans de soutènement en<br />
régions sismiques<br />
Partenaires:<br />
ISPC, ProfilARBED<br />
Descriptif:<br />
Un des marchés les plus importants pour la vente des<br />
palplanches, est celui de la construction d’ouvrages<br />
portuaires en Asie de l’est. Or, depuis le séisme de<br />
Kobe au Japon du 17 janvier 1995, les producteurs<br />
de matériaux de construction (béton - acier) sont<br />
confrontés à une méfiance (prudence) de plus en<br />
plus importante de la part des investisseurs sur ces<br />
marchés en pleine expansion. Le projet avait pour<br />
but de déterminer les raisons essentielles des dégâts<br />
importants engendrés par ce séisme, afin de pouvoir<br />
faire valoir des arguments concurrentiels pour la<br />
palplanche.<br />
Etat d’avancement:<br />
Projet terminé<br />
Projet LASP 96AE-SIMPAL<br />
Durée: mai 1996 - janvier 1997<br />
Main-d’œuvre: 4 personnes - mois<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
59
Titre:<br />
Amélioration et développement des produits en PE<br />
recyclé<br />
Partenaire:<br />
Recyplast S.A.<br />
Projet LASP-96AE-AMPRO<br />
D e s c r i p t i f :<br />
Dans un but de diversification et d’exploitation de<br />
nouveaux marchés, la société Recyplast souhaite<br />
améliorer l’aspect de ses plaques de PEHD. Etant<br />
donné l’hétérogénéité de la matière recyclée et le<br />
procédé de thermoformage, il y a apparition de<br />
lignes de flux et de soudure ainsi que des défauts de<br />
coloration à la surface, ce qui réduit les potentiels<br />
d’application à des produits bas de gamme.<br />
Les idées d’amélioration sont les suivantes:<br />
• Inclusion dans la masse de PE fondu, d’une<br />
quantité contrôlable de grains de PE colorés,<br />
dont le MFI (Melt Flow Index) est très faible.<br />
• Utilisation de la méthode des plans<br />
d’expériences selon Taguchi, afin de trouver une<br />
combinaison optimale des paramètres de<br />
pressage des plaques.<br />
Etat d’avancement:<br />
décidé mais sans priorité pour le partenaire<br />
Main-d’oeuvre: 1 personne - mois<br />
Projet LASP-96A-SIDEC<br />
Titre:<br />
Le contrôle et la surveillance d’une décharge au<br />
Luxembourg<br />
Partenaires:<br />
Ministère de l’Éducation Nationale et de la<br />
Formation Professionnelle et le syndicat<br />
intercommunal SIDEC.<br />
Description:<br />
La décharge du syndicat intercommunal SIDEC<br />
sera prochainement soumise à un assainissement<br />
afin de répondre au critères modernes de centre<br />
d’enfouissement. L’étude effectuée par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> concerne le contrôle et la surveillance de la<br />
décharge lors de la phase opératoire.<br />
Au cours de l’étude, les facteurs influençant le<br />
comportement de la décharge ont été analysés.<br />
Une revue de la littérature, en utilisant notamment<br />
les moyens de la veille technologique, et des<br />
législations allemande, <strong>française</strong>, belge et<br />
communautaire à été effectuée. Les paramètres à<br />
mesurer pour contrôler ces facteurs ont ainsi été<br />
identifiés et des mesures de surveillance ont pu être<br />
proposées.<br />
Finalement, le traitement des données de contrôle,<br />
afin de pouvoir détecter rapidement des émissions<br />
dans l’environnement, a été esquissé.<br />
Etat d’avancement:<br />
Projet terminé à la satisfaction du partenaire.<br />
L’ingénieur ayant réalisé ce projet a été recruté par<br />
la Chambre de Commerce pour s’occuper du<br />
secteur de l’environnement.<br />
Durée: mai 1996 - février 1997<br />
Main-d’œuvre: 6 personnes - mois<br />
A qui s’adresser:<br />
Technoport Schlassgoart<br />
LASP<br />
c/o Yves Wantz<br />
66, rue de Luxembourg<br />
L-4009 Esch-sur-Alzette<br />
phone: (+352) 54 55 80-4907<br />
fax: (+352) 54 55 80-4915<br />
email: yves.wantz@crpht.lu<br />
Objectif:<br />
Étude des paramètres à mesurer et des moyens à<br />
mettre en œuvre pour assurer un contrôle efficace<br />
de la décharge du syndicat intercommunal SIDEC.<br />
60
4.2. Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />
Objectif : la maîtrise et<br />
l’amélioration des<br />
processus logiciels<br />
L’objectif du laboratoire est de rassembler<br />
l’ensemble des compétences nécessaires à la<br />
réalisation et la conduite de projets informatiques<br />
modernes au sein de l’entreprise ainsi qu’à la<br />
maîtrise des technologies sous-jacentes.<br />
Notre approche consiste à expérimenter, évaluer et<br />
diffuser les meilleures pratiques dans les projets<br />
d’informatisation clients/serveurs, les systèmes<br />
coopératifs, les systèmes d’aide à la décision et les<br />
systèmes intégrés.<br />
Notre démarche, centrée sur le concept<br />
fondamental de système d’information est<br />
structurée en cinq axes de compétences et quatre<br />
axes sectoriels qui identifient les cibles privilégiées<br />
auxquelles ces compétences sont proposées.<br />
Cinq axes de<br />
compétences<br />
•Ingénierie logicielle: Maîtrise des méthodes et outils<br />
modernes d’ingénierie du logiciel, notamment<br />
dans les projets clients/serveurs. En 1997, l’accent<br />
a été mis particulièrement sur les méthodes et<br />
développements orientés objets et sur la rétroingénierie<br />
(projet ARIANE).<br />
• Systèmes coopératifs: Collecte d’expériences et<br />
formalisation des meilleures pratiques dans la<br />
conduite de projet, la conception et l’exploitation<br />
de systèmes intranet, extranet ou Internet. En<br />
outre, en 1997, grâce au projet WISTITI, un effort<br />
particulier a été investi dans les compétences<br />
workflow.<br />
• T é l é s e r v i c e s: Depuis 1997, l’axe téléservices<br />
capitalise les expériences et spécificités dans la<br />
conduite de projets, la conception et<br />
l’exploitation de téléservices (marchés<br />
électroniques, ressources partagées, télégestion,<br />
...). Cet axe vise, notamment, à exploiter les<br />
résultats du projet SYRECOS.<br />
• Stratégie informatique: Expertise dans les stratégies<br />
informatiques, notamment dans les techniques<br />
d’intégration logicielle et organisationnelle des<br />
systèmes d’information de plus en plus autonomes<br />
et hétérogènes au sein des organisations. Pour le<br />
secteur de la santé, le projet LUXIS constitue, à ce<br />
titre, la démonstration de cette expertise.<br />
• Qualité logicielle et sécurité: Référence dans la<br />
conduite de projets qualité visant l’évaluation et<br />
l’amélioration des processus logiciels dans les<br />
organisations, suivant les référentiels ISO SPICE, ISO<br />
9000 et CMM (projet AMPLI). Depuis 1997, la<br />
collaboration étroite avec le CLUSSIL constitue<br />
une plate-forme de référence pour les questions<br />
de sécurité informatique.<br />
Outils logiciels significatifs<br />
• Designer 2000 (Oracle), Excelerator (IDE), TRAMIS<br />
(CONCIS Technologies), Rational Rose, DB-MAIN,<br />
DHE (GESI), DATAGATE (STC);<br />
• ORACLE RDBMS, Developper 2000 (Oracle),<br />
POWER BUILDER, C++, XVT, Visual Basic, Delphi,<br />
4D;<br />
• Workflow, HTML, JAVA, Oracle Interoffice, PERL.<br />
Quatre axes sectoriels<br />
• Secteur SPIRAL, les professionnels de l’informatique<br />
(SSII, départements informatiques):<br />
SPIRAL est devenu le dénominateur commun<br />
d’une plate-forme neutre d’échange entre les<br />
professionnels de l’informatique, sur des thèmes<br />
tels que l’ingénierie du logiciel, la qualité du<br />
logiciel et, en collaboration avec le CLUSSIL, la<br />
sécurité informatique. En synergie avec les<br />
prestataires de services informatiques et les<br />
grands donneurs d’ordre, SPIRAL a l’ambition<br />
d’élever le niveau de qualité du marché du<br />
service informatique et de généraliser les<br />
meilleures pratiques, notamment dans la relation<br />
client/fournisseur. Grâce à une collaboration<br />
étroite avec les universités de Namur et de<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
61
Nancy, cette plate-forme étend sa couverture<br />
régionale en Wallonie et en Lorraine et dispose<br />
désormais d’un catalogue de plus de 50<br />
formations et groupes de travail interuniversitaires<br />
dans les principales filières de<br />
l’informatique moderne (projets DIALOGUE,<br />
OBJECTIF SPIRAL, AMPLI). SPIRAL fait largement<br />
appel aux compétences des autres laboratoires<br />
informatiques du Centre (CNS, LIM), ainsi qu’au<br />
service SITec comme support logistique,<br />
commercial, financier et qualité pour ses<br />
activités de formation.<br />
• Secteur PRISME, les PME utilisatrices de<br />
l’informatique:<br />
Depuis 1997, le label PRISME regroupe tous nos<br />
projets et prestations d’assistance et de<br />
formation visant à améliorer la maîtrise de l’outil<br />
informatique dans les PME. En collaboration<br />
avec les fournisseurs informatiques, PRISME a<br />
l’ambition d’améliorer le niveau de service<br />
informatique en PME, tout en maîtrisant les<br />
risques et les coûts. Les préoccupations couvrent<br />
la gestion de l’infrastructure informatique, les<br />
solutions intranet/extranet, la rétro-ingénierie des<br />
applications existantes et explorent, désormais,<br />
les questions de partage de ressources et de<br />
télégestion informatique (projets PRISME,<br />
LAPLACE, ARIANE). PRISME fait largement appel<br />
aux compétences des autres laboratoires<br />
informatiques du Centre (CNS, LIM), ainsi qu’au<br />
service SITec comme support logistique,<br />
commercial, financier et qualité pour ses<br />
activités de formation.<br />
• Secteur hospitalier, les institutions hospitalières:<br />
En support au CR SANTEC, nous contribuons à la<br />
définition et la mise en oeuvre de la stratégie<br />
informatique des institutions hospitalières<br />
luxembourgeoises, stratégie nationale<br />
désormais reconnue comme résultats de l’étude<br />
LUXIS réalisée par le Centre. Celle-ci nécessitera<br />
une évolution permanente et présage d’un<br />
investissement considérable en expertise<br />
informatique dans ce secteur en pleine<br />
mutation technique (projets LUXIS, ORPHEE,<br />
RISCHL, HISCHL, DIFF).<br />
• Secteur Administration, les ministères et<br />
administrations publiques:<br />
Présents dans différentes grandes opérations<br />
d’informatisation des administrations, nous<br />
disposons d’une expertise liée aux configurations<br />
spécifiques à l’organisation publique<br />
luxembourgeoise. Nous souhaitons mettre à<br />
profit ces expériences, ainsi que nos<br />
compétences techniques afin d’apporter les<br />
réponses globales appropriées à ce secteur<br />
(projets GESTF, CN2, LIFE, DTN).<br />
Autres activités<br />
Différents membres du Laboratoire interviennent dans<br />
les formations spécialisées de deuxième et troisième<br />
cycle des institutions universitaires ou écoles<br />
d’ingénieurs voisines (Université de Nancy I & II, ICN<br />
Nancy, IAG Nancy, FUNDP Namur), ainsi qu’au<br />
Département d’Informatique Appliquée de l’IST.<br />
Perspectives<br />
A partir de 1998, l’approche sectorielle présentée ciavant<br />
sera encore renforcée par le concept de<br />
centre virtuel de ressources partagées, qu’il s’agisse<br />
de ressources intellectuelles, organisationnelles,<br />
logicielles ou matérielles. Ces nouvelles possibilités<br />
sont de nature à profondément influer les quatre<br />
secteurs identifiés, dans le sens d’une amélioration<br />
radicale de la performance et de la qualité du<br />
service informatique en particulier et du service<br />
intellectuel, en général. A titre d’illustration, grâce à<br />
un nouveau projet SPIRAL.NET, réseau cofinancé par<br />
l’Union Européenne, SPIRAL réunira et animera le<br />
réseau des professionnels de l’informatique<br />
partageant des outils qualité sélectionnés en<br />
gestion de projet et en relation client/fournisseur.<br />
En outre, en 1998, un nouvel axe de compétence<br />
viendra s’ajouter aux cinq axes déjà identifiés, à<br />
savoir l’axe portant sur les systèmes décisionnels.<br />
Organismes partenaires<br />
Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de<br />
Namur, Université Catholique de Louvain, Université<br />
de Technologie de Compiègne, Infopartners,<br />
Université Libre de Bruxelles, Ambrasoft, Ariane II,<br />
Andersen Consulting, BIL, Bureau Economique de la<br />
Province de Namur, CERSI, CET, CHL, CIE, CIGER S.A.,<br />
Cap Volmac, Case Consult, Cerametal, Cetrel,<br />
Crédit Agricole, Digital, Egerie SA, HVEA, HPMA,<br />
I D E L U X , I n d o s u e z , L u x i n n o v a t i o n , M u l t i p ô l e<br />
Technologique Régional Languedoc-Roussillon,<br />
Oracle, Rotarex, Schroeder & Associés, Siemens<br />
Nixdorf, SITErem, Socrates, Telindus.<br />
62
Équipe<br />
Chargé de direction : Jean-Pol Michel<br />
Responsable du secteur SPIRAL et de l’axe qualité<br />
logicielle et sécurité : Anne Hendrick<br />
Responsable du secteur PRISME et de l’axe stratégie<br />
informatique : Jean-Pol Michel<br />
Responsable du secteur hospitalier et de l’axe<br />
ingénierie du logiciel : Olivier Wiktor<br />
Responsable du secteur administratif et de l’axe<br />
téléservices :<br />
Etienne D’Hoedt<br />
Responsable des axes systèmes coopératifs et<br />
systèmes décisionnels : Olivier Marchand<br />
Membres à plein temps: Pascal André, Béatrix<br />
Barafort, Etienne Bayenet, Guido Bosch, Cécile<br />
Cavalade, Bruno Cavillot, Etienne D’Hoedt, Pascal<br />
Garin, Laurent Gautheron, Xavier Ghyssens, Nelly<br />
Goepfert, Eddy Goosse, Marcel Hamer, Anne<br />
Hendrick, Safwan Jaafar, Raynald Jadoul, Serban<br />
Jora, Cédric L’Haridon, Yves Leblond, Philippe<br />
Liemans, Stéphane Louis, Olivier Marchand, Mauro<br />
Mariani, Marylène Martin, Marc Molitor, Marc<br />
Nosbusch, René Schmit, Michèle Swaving, Olivier<br />
Wiktor.<br />
Stagiaires : Georges Heiter, Eustache Niyitugabira,<br />
Benjamin Remy, Guillaume Vieillevoye.<br />
La diffusion de l’application sur un plan national est<br />
en cours, par le biais de demandes émanant<br />
d’autres hôpitaux.<br />
Perspectives:<br />
Les perspectives de collaboration concernent la<br />
poursuite de l’évolution, au CHL, du système logiciel<br />
de gestion du service de radiologie (RIS), pour<br />
l’année 1998, en coordination avec le service<br />
informatique du CHL, responsable de la<br />
maintenance opérationnelle du RIS dans le service<br />
de radiologie. La solution adoptée sera diffusée<br />
dans les autres services médico-techniques du CHL.<br />
La formule adoptée consiste en l’encadrement sur<br />
site d’un ingénieur de développement maîtrisant<br />
correctement le logiciel RIS, et l’orientation par le<br />
Centre.<br />
Partenaire:<br />
Centre Hospitalier de Luxembourg.<br />
Durée: mars 1994 - décembre 1997<br />
Main-d’oeuvre: 58 personnes-mois<br />
Projet GESTF<br />
Projet RISCHL<br />
Titre:<br />
Informatisation du service de radiologie du Centre<br />
Hospitalier de Luxembourg (CHL) dans un concept<br />
d’informatique hospitalière intégrée.<br />
Objectifs:<br />
Pérennisation de la solution RIS : le produit RIS arrivé<br />
à maturité, il s’agit d’évaluer si une diffusion, au<br />
niveau national d’abord, est possible. Un deuxième<br />
aspect consiste à définir un plan d’exploitation à<br />
plus long terme de la solution.<br />
Développement d’une évolution RIS : cette mission<br />
couvre le développement de fonctionnalités<br />
complémentaires.<br />
Résultats :<br />
L’application RIS est en service au CHL depuis avril<br />
1994, et son application est généralisée à tout le<br />
service depuis janvier 1995, sans aucune<br />
interruption.<br />
Titre:<br />
Informatisation de la gestion forestière pour<br />
l’Administration des Eaux et Forêts et le Ministère de<br />
l’Environnement.<br />
Objectif:<br />
Améliorer la gestion, la planification et le contrôle<br />
des activités liées à la gestion des forêts par la mise<br />
en oeuvre d’une solution informatique décentralisée<br />
afin de mieux répondre aux besoins des services<br />
régionaux de l’Administration.<br />
Descriptif:<br />
Le premier projet du 1er juin 1993 au 31 décembre<br />
1995 a conçu un nouveau système d’information<br />
pour la gestion forestière. Ces applications<br />
développées en langage de 4ème génération<br />
fonctionnent sous Windows en mode<br />
“client/serveur” avec les systèmes de bases de<br />
données relationnelles.<br />
Ce projet a permis de mettre en place pour<br />
l’ensemble des sites une télé-maintenance et une<br />
mise à jour automatisée des données, des structures<br />
des bases, et des logiciels.<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
63
Résultats:<br />
Création de compétences en Case (Oracle, S-<br />
Designor), Client/Serveur, Gestion de l’intégrité entre<br />
bases locales et bases centralisées.<br />
Bases de données réparties, télémaintenance,<br />
maintenance automatisée, ...<br />
Formations de l’ensemble des utilisateurs.<br />
Mise en production d’un groupe d’applications<br />
permettant l’informatisation de l’ensemble de la<br />
gestion forestière.<br />
Perspectives:<br />
Ce projet novateur doit aboutir en plusieurs étapes<br />
à intégrer dans le système d’information les données<br />
de gestion, de dépenses et de planification. Parmi<br />
les perspectives, retenons notamment: la possibilité<br />
d’ouverture de la filière vente de bois à la forêt<br />
privée, la production généralisée de statistiques,<br />
l’analyse thématique et géographique des<br />
données, l’élaboration de plans d’aménagement<br />
informatisés, la possibilité de développement d’un<br />
kiosque télématique d’informations à différents<br />
niveaux (régional et communal).<br />
Partenaires:<br />
Administration des Eaux et Forêts, Ministère de<br />
l’Environnement.<br />
Durée: janvier 1997 - décembre 1997<br />
Main-d’oeuvre: 30 personnes-mois.<br />
Projet DTN<br />
Titre:<br />
Informatisation intégrée de la gestion des grands<br />
projets de la Division des Travaux Neufs de<br />
l’Administration des Bâtiments Publics<br />
Objectifs:<br />
Fournir une assistance méthodologique et<br />
technique pour la gestion du système d’information<br />
de la Division des Travaux Neufs comprenant (a) la<br />
mise à disposition sur site d’un ingénieur du Centre<br />
(b) l’encadrement administratif et technique de<br />
l’ingénieur (c) le transfert de compétences vers<br />
l’Administration.<br />
État d’avancement et principaux résultats :<br />
Un ingénieur du Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> est responsable<br />
de l’évolution de la solution d’intégration<br />
développée au sein de la Division et étudie son<br />
extension possible pour d’autres divisions.<br />
Pour l’ensemble de celles-ci, il apporte support<br />
technique, assistance et assure le suivi des<br />
technologies du marché en vue de répondre aux<br />
demandes croissantes de développements<br />
spécifiques, d’intégration et de communication<br />
entre les services concernés.<br />
Partenaire:<br />
Administration des Bâtiments Publics<br />
Durée: novembre 1993 - novembre 1997<br />
Main-d’oeuvre: 37,80 personnes-mois.<br />
Projet SYRECOS - Système<br />
Régional d’Echange de<br />
Compétences et de Services<br />
Objectifs:<br />
Concevoir et réaliser un système télématique<br />
régional de support au marché de la formation<br />
professionnelle continue.<br />
État d’avancement:<br />
Ce projet soutenu par le Ministère de l’Education<br />
Nationale et de la Formation Professionnelle Continue<br />
ainsi que par l’initiative européenne du Telematics<br />
Applications Programme a débuté en janvier 1996.<br />
En 1996, le projet s’est concentré sur les phases<br />
d’étude des besoins, et de spécification formelle<br />
des développements.<br />
1997 a été consacré principalement aux phases de<br />
développement et de validation. L’exploitation des<br />
résultats du projet a débuté en 1997 et se<br />
concrétisera début 1998.<br />
Perspectives:<br />
Le premier semestre 1998 sera consacré aux<br />
dernières améliorations du système en parallèle de<br />
quoi le plan d’exploitation et les conclusions<br />
d’accord de partenariat seront établis. Au terme du<br />
projet en juin 1998, le consortium désire transférer les<br />
résultats du projet vers des structures d’exploitation<br />
aptes à diffuser ceux-ci.<br />
Le résultat principal du projet est un logiciel de<br />
t é l é s e r v i c e p a r a m é t r i s a b l e a p t e à s u p p o r t e r l e s<br />
échanges d’un marché régional de la formation<br />
continue ou à supporter une activité similaire au sein<br />
d’un secteur d’activité transrégional (métallurgie,<br />
banque,...) ou bien encore à être utilisé par un seul<br />
o r g a n i s m e d e f o r m a t i o n a y a n t u n e c l i e n t è l e<br />
particulière.<br />
64
Partenaires:<br />
la Chambre des Employés Privés, la Chambre de<br />
Commerce, la Chambre des Métiers, l’OLAP,<br />
l’INFPC, Luxinnovation, les Facultés Universitaires<br />
Notre Dame de la Paix, le Bureau Economique de la<br />
Province de Namur, le CIGER, le Multipôle<br />
Technologique Régional de Nîmes, ARMINES et<br />
l’IDATE.<br />
Durée: janvier 1996 - juin 1998<br />
Main-d’oeuvre: 61 personnes-mois<br />
Projet LIFE<br />
Titre:<br />
Développement d’un outil intégré en vue d’assurer<br />
la surveillance et le contrôle de l’environnement du<br />
Grand-Duché de Luxembourg.<br />
Objectifs:<br />
Développer un système informatique permettant<br />
d’assurer un monitoring de l’environnement du<br />
Grand-Duché de Luxembourg. Ce système<br />
comprend d’une part, un système d’information<br />
gérant les procédures administratives mises en<br />
place pour contrôler le respect des différentes<br />
réglementations de protection de l’environnement,<br />
et d’autre part, un système d’information<br />
géographique (GIS). L’intégration de ceux-ci devrait<br />
permettre d’optimiser la gestion de l’environnement<br />
tant au niveau de son monitoring que du traitement<br />
et du suivi des procédures administratives mises en<br />
place dans un but de gestion et de protection de<br />
l’environnement. LIFE est un programme composé<br />
de sept projets, chacun se rapportant à un thème<br />
spécifique de la gestion de l’environnement. Un<br />
projet d’intégration et une coordination centrale en<br />
assurent la cohérence. La plupart des projets sont<br />
réalisés en partenariat avec un ou plusieurs maîtres<br />
d’oeuvre externes. Dans ces projets le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> assiste le maître d’ouvrage (le Ministère de<br />
l’Environnement ou l’Administration de<br />
l’Environnement) dans la coordination du projet.<br />
Résultats:<br />
3 sous-projets visaient le support informatique à la<br />
gestion de procédures administratives: gestion des<br />
dossiers introduits dans le cadre de la loi de 1982 sur<br />
la protection de la nature et des ressources<br />
naturelles, gestion des dossiers introduits dans le<br />
cadre de la loi Commodo/Incommodo et gestion<br />
du suivi des transports, du stockage et de<br />
l’élimination des déchets. Ces projets ont vu la mise<br />
en place de systèmes de gestion clients/serveurs<br />
assistés, selon le cas, de systèmes de workflow.<br />
4 sous-projets, plus thématiques, visaient<br />
l’élaboration de méthodes et outils pour : la mise à<br />
jour de la carte d’occupation biophysique du sol, la<br />
détermination des zones de protection spéciales<br />
définies suivant la Directive Habitat de la<br />
Commission des Communautés Européennes, la<br />
mise au point d’un cahier des charges type pour<br />
l’élaboration des Plan Verts, l’élaboration d’un<br />
schéma directeur pour la gestion des eaux au<br />
Grand-Duché et la définition de plans d’actions.<br />
LIFE aura permis d’augmenter le niveau<br />
d’informatisation des différentes administrations<br />
impliquées et de faire un pas vers une gestion plus<br />
intégrée de l’environnement grâce à l’initiative<br />
européenne.<br />
Un nombre considérable de partenaires, sociétés de<br />
service, bureaux d’étude, administrations,<br />
chercheurs, ont été réunis au travers de LIFE autour<br />
de la problématique de l’information et de la<br />
qualité.<br />
Enfin, LIFE met en évidence la distance qui nous<br />
sépare encore d’une société de l’information vers<br />
laquelle, pourtant, les institutions publiques ont le<br />
devoir de frayer le chemin. S’agissant de la gestion<br />
de l’information, l’environnement est un secteur<br />
d’activité phare autant sur le plan national<br />
qu’international qui doit requérir un effort constant<br />
et volontaire. Des réflexions sont menées pour<br />
pérenniser les efforts entrepris aujourd’hui et garantir<br />
un outil efficace et durable.<br />
Partenaires:<br />
Ministère de l’Environnement, Administration de<br />
l’Environnement, Administration des Eaux & Forêts,<br />
Musée National d’Histoire Naturelle, Cap Volmac,<br />
Ambrasoft, AT&T Istel, G2ERE, EFOR, SITErem, Eureco,<br />
Schroeder & Associés, Zeyen & Baumann, Université<br />
de Liège.<br />
Financement:<br />
Commission Européenne, Ministère de<br />
l’Environnement, Ministère de l’Education Nationale<br />
et de la Formation Professionnelle.<br />
Durée: 3 ans et 5 mois (janvier 1994 à mai 1997)<br />
Budget: 135 Millions Luf.<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
65
Projet LUXIS Projet HIS-DIFF Phase 2<br />
Titre:<br />
Elaboration d’un plan directeur pour la mise en<br />
oeuvre des Nouvelles Technologies de l’Information<br />
pour les institutions hospitalières au Grand-Duché de<br />
Luxembourg.<br />
Objectifs:<br />
Le but de ce projet est l’élaboration d’un plan<br />
directeur pour permettre la mise en oeuvre des<br />
nouvelles technologies de l’information pour les<br />
institutions hospitalières au Grand-Duché de<br />
Luxembourg, conformément à leurs besoins. Il doit<br />
aboutir à la constitution d’un livre blanc, ce livre<br />
étant le guide de tout hôpital dans ses projets<br />
d’informatisation. Il ne s’agira en aucun cas de<br />
mettre en place une uniformisation des solutions. Il<br />
ne s’agira pas de faire des choix stricts, mais de<br />
proposer aux hôpitaux les critères de choix judicieux.<br />
La recommandation principale portera sur une<br />
architecture informatique commune pour tous les<br />
hôpitaux luxembourgeois.<br />
État d’avancement:<br />
Les travaux sont terminés sur l’ensemble des trois<br />
volets. Ils seront présentés lors d’une conférence<br />
organisée durant le 1er semestre 1998.<br />
Perspectives:<br />
Ces recommandations permettront aux hôpitaux<br />
d’évoluer d’une informatique administrative<br />
centralisée à une informatique orientée vers le<br />
patient et utilisant les technologies modernes. Elles<br />
permettront également la mise en place d’un<br />
schéma de coopération informatique interhôpitaux.<br />
Partenaires:<br />
Entente des Hôpitaux Luxembourgeois, Union des<br />
Caisses de Maladie, Socrates Network Ltd<br />
Durée: juillet 1996 - janvier 1998<br />
Main-d’oeuvre: 36 personnes-mois<br />
Titre:<br />
Projet d’informatisation du dossier médical Hôpital<br />
Princesse Marie-Astrid de Differdange.<br />
Objectif:<br />
Projet pilote national de mise en oeuvre du dossier<br />
médical informatisé.<br />
Descriptif:<br />
La première phase de ce projet a démontré la<br />
faisabilité de mise en oeuvre d’un dossier médical<br />
informatisé au sein d’un hôpital par le biais d’un<br />
prototype et en s’appuyant sur les travaux de<br />
conception d’architecture de systèmes<br />
d’information hospitaliers intégrés issus du Comité<br />
Européen de Normalisation TC251-WG1-PT013. Les<br />
standards et l’état de l’art du marché informatique<br />
ont aussi été pris en compte: TCP-IP, PC, Mac, UNIX,<br />
base de données relationnelle, 4GL, C++, approche<br />
objet...<br />
Une deuxième phase a démarré pendant l’année<br />
1996 afin de réellement mettre en oeuvre<br />
l’exploitation du dossier médical informatisé. Cette<br />
mise en oeuvre s’appuie sur une architecture<br />
d’intégration conforme aux préconisations<br />
européennes et baptisée DHE (Distributed Hospital<br />
Environment). L’évaluation de ce produit sera<br />
accomplie par le biais du projet DIFF2. Cet<br />
environnement devrait permettre à l’hôpital de bâtir<br />
sa stratégie d’informatisation future de façon<br />
cohérente. Cette mise en oeuvre sera<br />
accompagnée de concertations avec les différents<br />
acteurs du monde de la Santé au Grand-Duché afin<br />
d’obtenir une validation nationale de la solution<br />
choisie.<br />
Perspectives:<br />
Enrichissement des fonctionnalités offertes et<br />
extension à d’autres domaines (soins, applications<br />
de spécialité, intégration...).<br />
Déploiement de la solution proposée dans d’autres<br />
hôpitaux du pays.<br />
Partenaires:<br />
Ministère de la Santé, EHL, Hôpital Princesse Marie-<br />
Astrid de Differdange, CR-SANTEC, AMMD,<br />
Patienten Vertriedung, Union des Caisses de<br />
Maladie (UCM)<br />
Durée: février 1996 - mai 1998<br />
Main-d’oeuvre: 34 personnes-mois<br />
66
Projet HISCHL<br />
Titre:<br />
Mise en oeuvre d’un noyau de communication au<br />
CHL.<br />
Objectifs:<br />
Choix d’un noyau d’intégration, et analyse<br />
technique pour l’intégration de l’application RIS à<br />
ce noyau.<br />
État d’avancement :<br />
Le noyau de communication permet l’échange<br />
d’informations, notamment entre les applications<br />
administratives et le RIS.<br />
Perspectives:<br />
Étant donné l’approche rigoureuse qui garantit<br />
désormais l’intégration des solutions locales<br />
d’informatisation, l’organisation retenue constitue<br />
une promesse sérieuse de protection et de<br />
valorisation des investissements informatiques du<br />
CHL. Durant l’année 1998, les types d’informations<br />
échangées entre les applications seront enrichis,<br />
surtout pour les données médicales.<br />
Partenaire:<br />
Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL).<br />
Durée: mars 1994 - juin 1998<br />
Main-d’oeuvre: 50 personnes-mois<br />
Projet AMPLI<br />
Titre:<br />
Amélioration des Pratiques Logicielles.<br />
Objectif:<br />
Ce projet d’innovation porte sur l’évaluation et<br />
l’amélioration des processus logiciels auprès de trois<br />
entreprises pilotes en vue d’améliorer la maîtrise des<br />
processus et la qualité des services et produits<br />
logiciels.<br />
L’approche consiste à mettre en commun dans trois<br />
entreprises pilotes des ressources intellectuelles et<br />
financières pour définir et mener, sur 18 mois, un plan<br />
interne d’amélioration des pratiques logicielles<br />
cohérent avec les objectifs et les priorités des unités<br />
organisationnelles concernées (départements<br />
informatiques, sociétés de service et d’ingénierie).<br />
Elle repose sur l’échange d’expériences, le partage<br />
de compétences et la mise en commun de<br />
ressources.<br />
Descriptif:<br />
Le découpage du projet s’appuie sur les étapes du<br />
processus SPICE (Software Process Improvement<br />
and Capability dEtermination), projet de norme ISO<br />
pour l’évaluation des processus logiciels.<br />
Pour les entreprises pilotes, le gain direct du projet<br />
consiste en :<br />
• l’évaluation spécifique du niveau de maîtrise de<br />
leurs processus logiciels et un diagnostic<br />
spécifique de leurs propres pratiques;<br />
• un plan spécifique d’amélioration, mis en<br />
oeuvre (partiellement) avec l’assistance d’un<br />
ingénieur expérimenté et de chercheurs<br />
spécialisés pour les axes d’amélioration jugés<br />
prioritaires, et évalué à l’issue du projet;<br />
• la création, dans le chef du correspondant de<br />
l’entreprise pilote, d’une compétence aiguë<br />
couvrant l’évaluation des processus logiciels, la<br />
mise en oeuvre d’une démarche qualité<br />
adaptée et les nouvelles pratiques.<br />
Le présent projet est une retombée directe des<br />
projets européens ESPITI et SAPIUS.<br />
Etat d’avancement:<br />
Suite à la phase d’évaluation et de diagnostic, un<br />
plan spécifique d’amélioration a été élaboré dans<br />
les trois entreprises pilotes. Les actions<br />
d’amélioration respectives sont en cours<br />
d’implémentation.<br />
Partenaires:<br />
3 entreprises pilotes : Banque Internationale à<br />
Luxembourg, Crédit Agricole Indosuez de<br />
Luxembourg, Ariane II Belgique et Luxembourg.<br />
Deux partenaires en conseil : COMPITA (UK) et<br />
Qualience (F).<br />
Durée: janvier 1997 - juin 1998<br />
Main-d’oeuvre: 22 personnes-mois<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
67
Projet DIALOGUE<br />
Titre:<br />
Forum électronique dédié au transfert des nouvelles<br />
pratiques logicielles dans les PME via une<br />
coopération interrégionale Universités/centre<br />
d’innovation/Entreprises.<br />
Objectifs:<br />
Développement d’une (télé)coopération entre les<br />
universités de Namur et de Nancy et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong> en vue de valoriser les compétences<br />
scientifiques universitaires régionales vers le monde<br />
professionnel.<br />
Descriptif:<br />
Le projet DIALOGUE, sous le leadership du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
<strong>Tudor</strong>, vise la mise en oeuvre d’une plate-forme<br />
interrégionale dédiée au conseil et à la formation<br />
professionnelle continue dans les technologies de<br />
l’information et de la communication. La zone<br />
géographique ciblée par cette plate-forme couvre<br />
le Grand-Duché de Luxembourg, la Wallonie (B) et<br />
la Lorraine (F).<br />
Ce site devra permettre la production et la diffusion<br />
d’une offre régionale de services de formation<br />
continue et de conseil au management des<br />
technologies de l’information et de la<br />
communication. L’originalité de cette offre sera,<br />
d’une part la démarche qualité et la neutralité du<br />
contenu et d’autre part, sur la forme, l’utilisation<br />
maximale de la télématique pour produire,<br />
promouvoir et assurer ses services.<br />
État d’avancement:<br />
La coopération visée est effective ; site Internet<br />
créé, utilisé et consulté ; Définition, sous le label<br />
SPIRAL, d’un catalogue commun de plus de 50<br />
stages intensifs (voir projet OBJECTIF SPIRAL).<br />
Perspectives:<br />
L’étape suivante est la mise en place de groupes de<br />
travail télématiques. De nouveaux projets de<br />
coopération sont d’emblée sur les rails entre ces<br />
mêmes partenaires, ils portent, notamment sur le<br />
développement de l’axe qualité du logiciel et sur un<br />
programme de formation diplomant de troisième<br />
cycle (voir projet OBJECTIF SPIRAL). Ce projet<br />
contribue au renforcement de la plate-forme<br />
SPIRAL.<br />
Partenaires:<br />
Institut d’Informatique des FUNDP, UFR<br />
Mathématiques et Informatique de l’Université<br />
Nancy 2, Centre de Diffusion des Technologies de<br />
l’Information à Charleroi (B), Promotech (F),<br />
Luxinnovation (L), Idelux (B), Bureau Economique de<br />
la Province de Namur (B), Union Européenne<br />
(programme Leonardo Da Vinci)<br />
Durée: janvier 1997 - décembre 1999<br />
Main-d’oeuvre: 40 personnes-mois<br />
Projet OBJECTIF SPIRAL<br />
Titre:<br />
Catalogue de services de formation SPIRAL<br />
Objectifs:<br />
Le projet OBJECTIF SPIRAL vise le déploiement d’un<br />
ensemble de services de formation à l’adresse des<br />
sociétés de services et d’ingénierie informatique<br />
(SSII) et des départements et services informatiques<br />
(DSI). Un résultat phare attendu de ce projet sera la<br />
mise en place d’une formation continue<br />
diplomante, en partenariat avec les universités de<br />
Namur, Nancy II, l’Institut Supérieur de Technologie<br />
et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />
Descriptif:<br />
Les services conçus et proposés aux professionnels<br />
de l’informatique prennent la forme d’actions de<br />
sensibilisation, de formation et d’assistance :<br />
colloque, stage intensif inter ou intra entreprise,<br />
groupe de travail. Ces différents services sont<br />
organisés au sein de filières informatiques :<br />
management et conduite de projets informatiques;<br />
qualité des processus logiciels; ingénierie des bases<br />
de données; processus coopératifs et décisionnels;<br />
sécurité informatique; stratégie et organisation<br />
informatiques; conception et développement<br />
d’application; infrastructure informatique; internet;<br />
multimédia.<br />
Un second volet de ce projet est la mise en oeuvre<br />
d’une formation diplomante dans le domaine de la<br />
gestion de l’innovation par les nouvelles<br />
technologies de l’information et de la<br />
communication. Il propose un programme de<br />
qualification, sous la forme d’une formation<br />
continue d’une année. Ce programme comprend<br />
des enseignements techniques dispensés par les<br />
partenaires, la gestion d’un projet d’innovation dans<br />
68
l’entreprise, et des groupes de travail thématiques.<br />
Le projet comprend la préparation du programme,<br />
suivie de deux sessions (1998 et 1999).<br />
État d’avancement:<br />
En 1997, les activités de formation SPIRAL organisées<br />
par le service SITec ont compté 41 journées de<br />
formation, pour quelque 250 participants. 1997 a vu<br />
également la préparation de la coopération avec<br />
l’université de Namur et de Nancy pour la définition<br />
du programme d’une formation diplomante de<br />
troisième cycle.<br />
Perspectives:<br />
En 1998 et 1999, l’offre de formation SPIRAL sur le<br />
Luxembourg sera maintenue, voire accrue.<br />
Concernant le volet de la formation continue<br />
diplomante, dans un souci de mise en place<br />
progressive, une première session sera réalisée en<br />
1998 au niveau national en gestion de projet<br />
intranet. La seconde session, en 1999, devrait revêtir<br />
la forme d’un diplôme de troisième cycle en gestion<br />
de l’innovation informatique. Cette formation sera<br />
rendue possible grâce à la dynamique de<br />
coopération entretenue dans le projet DIALOGUE.<br />
Partenaires:<br />
Institut d’Informatique des FUNDP, UFR<br />
Mathématiques et Informatique de l’Université<br />
Nancy 2, Collège Européen de Technologie, Union<br />
Européenne (Fonds Social Européen, Objectif IV)<br />
Durée: janvier 1997 - décembre 1999<br />
Main-d’oeuvre: 58 personnes-mois<br />
Projet PRISME FSE<br />
Titre:<br />
Réseau d’assistance et de conseils pour<br />
l’informatique des PME<br />
Objectifs:<br />
le projet PRISME a pour objectif l’accompagnement<br />
progressif et sans rupture des PME vers une<br />
informatique moderne, maîtrisée en interne et ouverte<br />
vers des opportunités externes par l’utilisation des<br />
Nouvelles Technologies de l’Information et de la<br />
Communication (NTIC). PRISME vise à élaborer et à<br />
mettre en oeuvre une gamme intégrée de services, la<br />
plus complète et la plus globale possible, dans le but<br />
de vaincre les obstacles existants au sein des PME,<br />
pour lesquelles la société de l’information représente<br />
une opportunité réelle.<br />
Descriptif:<br />
La sensibilisation d’une PME aux NTIC ne peut être<br />
envisagée sans la réalisation préalable d’un<br />
diagnostic de maturité. La maîtrise de l’outil<br />
informatique et de l’infrastructure existante<br />
constitue un pré-requis à l’identification de nouvelles<br />
opportunités et à la mobilisation de moyens dans<br />
l’implémentation de solutions faisant appel aux<br />
NTIC.<br />
Pour atteindre cet objectif, PRISME met en oeuvre<br />
plusieurs types d’actions.<br />
• Des actions de sensibilisation telles que<br />
l’organisation de colloques et l’animation d’un<br />
réseau de PME par des groupes de travail.<br />
• Des diagnostics de maturité qui visent à réaliser<br />
un état des lieux de l’architecture informatique<br />
existante, à déterminer les capacités de<br />
(re)déploiement en terme d’architecture<br />
informatique, à mettre à jour les besoins en<br />
formation, en documentation et en veille<br />
technologique, à évaluer le degré de maturité<br />
technologique des entreprises. Il doit aboutir à la<br />
proposition d’un plan d’action opérationnel<br />
menant à une utilisation accrue et à une<br />
optimisation des NTIC. Ce plan est discuté avec<br />
les dirigeants des PME partenaires pour<br />
approbation.<br />
• Des programmes d’accompagnement<br />
personnalisés qui permettent de faire bénéficier<br />
aux entreprises de petite taille de l’assistance<br />
nécessaire à la conduite de leur projet<br />
informatique faisant appel aux NTIC.<br />
• La mise à disposition de ressources humaines<br />
et/ou de consultants du Centre de Recherche<br />
Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans les domaines couverts<br />
par le projet pour des actions d’assistance et de<br />
conseil, via les projets ARIANE et LAPLACE, ainsi<br />
que via des QUALIF, programmes de<br />
qualification en informatique de demandeurs<br />
d’emploi.<br />
• l’accès à des plates-formes télématiques de<br />
formation, de conseil et de veille technologique<br />
Ces deux derniers points constituent une<br />
première étape vers un centre de ressources<br />
PME dédié aux NTIC dans la PME et au partage<br />
des ressources informatiques.<br />
Cette intégration de services d’assistance et de<br />
conseil constitue un élément majeur des services<br />
d’innovation pour les entreprises rassemblés<br />
dans le Centre d’Accueil et d’Innovation pour<br />
Entreprises à Esch-sur-Alzette (Technoport<br />
Schlassgoart).<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
69
État d’avancement:<br />
En 1997, PRISME, ainsi que les projets connexes<br />
LAPLACE et ARIANE ont permis de sensibiliser une<br />
centaine de responsables de PME dans leur<br />
stratégie informatique, via des colloques et des<br />
groupes de travail organisés par le service SITec. Une<br />
douzaine de diagnostics en entreprise ont été<br />
conduits durant les 6 premiers mois du projet.<br />
Perspectives:<br />
1998 verra PRISME récolter le fruit des nombreux<br />
contacts entrepris lors de sa première année<br />
d’activité et donner lieu à des prestations<br />
d’assistance dans la conduite de projet de<br />
(re)déploiement de l’infrastructure informatique et<br />
logicielle et dans la mise en place de solutions<br />
innovantes de type intranet. En outre, 4 nouveaux<br />
projets vont contribuer à donner, à partir de 1998,<br />
une plus grande ampleur encore au réseau<br />
d’assistance PRISME. Ainsi le projet PRISME Objectif<br />
5B va élargir la zone géographique des activités de<br />
PRISME vers le nord du pays ; le projet PRISME FEDER<br />
va proposer un nouveau service d’expertise en<br />
interconnexions informatiques d’entreprises ; le<br />
projet QUALIF LOTIC va permettre, de mettre à<br />
disposition des hommes-ressources suite à une<br />
qualification intensive en informatique de 12<br />
demandeurs d’emploi ; le projet GESTEL étudie la<br />
faisabilité et les modèles applicables à un centre de<br />
télégestion informatique.<br />
Partenaires:<br />
Les entreprises de la zone Objectif II, la Chambre de<br />
Commerce, la Chambre des Métiers, Luxembourg<br />
Senior Consultants, l’Office Luxembourgeois pour<br />
l’Accroissement de la Productivité asbl (OLAP),<br />
Luxinnovation, la Structure Fédérative<br />
Luxembourgeoise du Collège Européen de<br />
Technologie, l’Union Européenne (Fonds Social<br />
Européen), le Ministère du Travail.<br />
Durée: juillet 1997 - juin 1999<br />
Main-d’oeuvre: 41 personnes-mois<br />
Projet ARIANE<br />
Objectifs:<br />
Adapter les compétences et les techniques de la<br />
rétro-ingénierie des bases de données pour assister<br />
les PME à la valorisation de leur existant<br />
informatique.<br />
Descriptif:<br />
Le projet ARIANE s’inscrit dans le cadre du<br />
programme communautaire Objectif II qui vise à la<br />
reconversion industrielle par la formation<br />
technologique des entreprises des cantons d’Eschsur-Alzette<br />
et de Capellen. Avec l’aide du Fond<br />
Social Européen (FSE) le Centre de Recherche<br />
Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> va offrir aux entreprises de cette<br />
zone géographique un package de services dans le<br />
domaine de la rétro-ingénierie de systèmes de<br />
gestion de données (SGD).<br />
La rétro-ingénierie des SGD consiste,<br />
principalement, en l’analyse des SGD existants dans<br />
l’entreprise afin d’en dégager, de manière semiautomatique,<br />
les structures et logiques sousjacentes.<br />
Cette technique s’avère nécessaire dans<br />
nombre de cas tels que : passage de l’an 2000,<br />
passage à l’EURO, mise en place d’un<br />
datawarehouse (système décisionnel), migration<br />
vers un autre SGD (ex: fichiers COBOL vers une base<br />
de données relationnelle), récupération des<br />
données existantes lors d’un changement de<br />
progiciel, extensions fonctionnelles, documentation<br />
a posteriori, ...<br />
État d’avancement:<br />
Les capacités nécessaires à ces actions sont<br />
acquises et finalisées. Les produits<br />
d’accompagnement et la formation sont prêts. Les<br />
premières actions de sensibilisation, entre autres sur<br />
l’An 2000, ont été réalisées avec le partenariat de la<br />
BCEE.<br />
Partenaires:<br />
Facultés Universitaires de Namur (B), entreprises de<br />
la zone Objectif II, Union Européenne (Fonds Social<br />
Européen), Ministère du Travail<br />
Durée: janvier 1997 - décembre 1998<br />
Main-d’oeuvre: 9 personnes-mois<br />
70
Projet LAPLACE<br />
Projet WISTITI<br />
Objectifs:<br />
Adapter les compétences et les techniques intranet<br />
en vue d’assister les PME au déploiement et à<br />
l’exploitation de systèmes coopératifs intraentreprise<br />
avec, pour but, notamment, l’autoformation<br />
du personnel.<br />
Descriptif:<br />
Le projet LAPLACE s’inscrit dans le cadre du<br />
programme communautaire Objectif II qui vise à la<br />
reconversion industrielle par la formation<br />
technologique des entreprises des cantons d’Eschsur-Alzette<br />
et de Capellen. Il vise à accompagner la<br />
reconversion industrielle des secteurs traditionnels<br />
par l’utilisation, au sein des entreprises, des nouvelles<br />
technologies de l’information et de la<br />
communication. Ces nouvelles technologies seront<br />
notamment utilisées comme outil pédagogique,<br />
afin par exemple de :<br />
• diffuser, de façon décentralisée à tous les<br />
niveaux de l’entreprise, l’information interne de<br />
l’entreprise, sur l’évolution de son outil de<br />
production et sur les procédures associées,<br />
• donner l’accès, de façon décentralisée à tous<br />
les niveaux de l’entreprise, aux sources<br />
d’information externes à l’entreprise (e.a.<br />
Internet), sur les évolutions sectorielles et leurs<br />
moyens d’acquisition et de mise en oeuvre dans<br />
l’entreprise,<br />
• doter chaque salarié, d’un outil d’autoformation<br />
approprié à son niveau de<br />
qualification.<br />
État d’avancement:<br />
Les capacités nécessaires sont acquises et finalisées.<br />
Les produits à proposer aux entreprises sont prêts.<br />
Les premières actions d’information et de formation<br />
ont déjà eu lieu.<br />
Partenaires:<br />
4 entreprises de la zone Objectif II, Union<br />
Européenne (Fonds Social Européen), Ministère du<br />
Travail<br />
Durée: mai 1997 - juin 1999<br />
Main-d’oeuvre: 30 personnes-mois<br />
Titre:<br />
Workflow-based Information Systems - Trends,<br />
Interoperability & Tools Improvement<br />
Objectifs:<br />
Le projet vise à valoriser les compétences acquises<br />
dans le domaine du workflow dans le cadre des<br />
projets LIFE, à investiguer de nouveaux champs<br />
d’application et thèmes d’étude y afférents, à<br />
valoriser l’outil développé lors de ces projets,<br />
notamment par des extensions, et ce suivant<br />
différents axes :<br />
Workflow et réseau:<br />
• distribution des workflows & workflows<br />
coopérants,<br />
• aspects sécurité / confidentialité,<br />
• intégration aux outils Internet, pour utilisation en<br />
internet / intranet.<br />
Business Process Reengineering:<br />
• rédaction de guidelines en modélisation,<br />
• développement d’un simulateur,<br />
• techniques d’optimisation.<br />
Mesures:<br />
• développement de modules statistiques et/ou<br />
d’interfaces statistiques,<br />
• développement d’outils de ‘reporting’<br />
génériques.<br />
Ces axes sont complétés par une veille permanente<br />
du domaine du workflow, et par la diffusion des<br />
compétences (formations, ...), mais aussi par la<br />
volonté de diffusion des outils développés, afin<br />
d’assurer leur pérennité.<br />
État d’avancement:<br />
Actuellement, le travail porte sur la réalisation d’un<br />
outil de simulation, permettant aux différents acteurs<br />
de travailler ensemble à la définition des<br />
procédures, de simuler immédiatement les<br />
différentes propositions, chacun tenant son rôle réel.<br />
Perspectives:<br />
Diffusion des compétences via des formations et<br />
l’établissement de nouvelles collaborations pour<br />
l’utilisation de l’outil workflow du centre.<br />
Partenaires:<br />
MENFP, Ministère de l’Environnement, Idelux (B)<br />
Durée: septembre 1997 - février 1999<br />
Main-d’oeuvre: 24 personnes-mois<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
71
Projet ORPHEE<br />
Titre:<br />
Projet d’informatisation du service de radiologie de<br />
l’Hôpital de la Ville d’Esch-sur-Alzette (HVE)<br />
Objectifs:<br />
Mise en place d’un système d’information<br />
comprenant un système de type RIS (Radiology<br />
Information System) qui regroupe les informations<br />
administratives et cliniques des patients, et un<br />
système de type PACS (Picture Archiving<br />
Communication System) qui permet de gérer les<br />
images produites par les modalités radiologiques.<br />
Descriptif:<br />
La première phase de ce projet concernait une<br />
étude préalable qui a comporté les étapes<br />
suivantes: étude organisationnelle de l’existant,<br />
étude d’intégration des équipements et systèmes<br />
existants, mise en place d’un centre de<br />
démonstration RIS-PACS, sensibilisation et formation<br />
des utilisateurs, et spécifications techniques. Cette<br />
étude a permis de définir précisément les<br />
orientations fonctionnelles, organisationnelles et<br />
techniques à appliquer pour aboutir à une mise en<br />
oeuvre effective. Il a été montré que le noyau<br />
central de la solution proposée peut s’appuyer sur le<br />
système RIS actuellement en exploitation au service<br />
de radiologie du Centre Hospitalier de Luxembourg,<br />
avec certaines adaptations par rapport aux<br />
contraintes d’intégration, d’organisation et de<br />
sécurité propres à l’HVE, et sur l’architecture PACS<br />
conçue par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le cadre du<br />
projet LUXIMACS.<br />
environnement sécurisé optimal permettant<br />
d’assurer un niveau de qualité constant dans les<br />
soins cliniques apportés aux patients.<br />
Partenaire:<br />
L’Hôpital de la Ville d’Esch-sur-Alzette<br />
Durée: Février 1997 - Octobre 1997<br />
Main-d’oeuvre: 18.5 personnes-mois<br />
A qui s’adresser:<br />
LIL<br />
c/o Jean-Pol Michel<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment annexe<br />
phone: (+352) 42 59 91-1<br />
fax: (+352) 43 65 23<br />
email: jean-pol.michel@crpht.lu<br />
État d’avancement:<br />
La première phase du projet est terminée.<br />
Perspectives:<br />
La seconde phase du projet concernera la mise en<br />
service effective du démonstrateur RIS-PACS sur<br />
base des résultats de la première phase. Les étapes<br />
majeures d’ores et déjà prévues pour cette phase<br />
sont la définition de la politique de sécurité, le<br />
développement des adaptations des produits RIS et<br />
PACS, l’intégration des environnements techniques<br />
ou informatiques existants ou à venir (modalités<br />
radiologiques, serveur de communication, système<br />
d’archivage global,...), la préparation des<br />
utilisateurs aux changements induits par la mise en<br />
production de la solution RIS-PACS et la mise en<br />
production avec fonctionnement sous surveillance.<br />
La solution qui sera mise en oeuvre s’intégrera dans<br />
le système d’information global de l’HVE et offrira un<br />
72
4.3. Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />
Compétences<br />
Activités<br />
Le Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia regroupe<br />
les compétences nécessaires pour réaliser des<br />
projets informatiques visant l’intégration<br />
d’informations multimédia. La capacité d’acquérir,<br />
de structurer, de gérer, de diffuser et d’accéder aux<br />
informations de type multimédia sera d’un intérêt<br />
capital dans les systèmes d’information futurs.<br />
Ainsi les différents ateliers du LIM représentent à la<br />
fois les technologies-clés à suivre dans le futur et les<br />
compétences principales du laboratoire.<br />
Système d’Information<br />
La modélisation et la structuration d’informations, de<br />
même que les méthodes et les moyens de stockage<br />
et de recherche, représentent les compétences de<br />
base de cet atelier. Notamment les hypertextes, les<br />
hypermédias et les aspects multimédia dans les<br />
systèmes de gestion de base de données<br />
constituent les volets principaux des activités du LIM.<br />
Interface Homme-Machine<br />
Cet atelier regroupe, au niveau informatique et au<br />
niveau ergonomique, les connaissances sur la<br />
modélisation, la conception et la réalisation<br />
d’interface homme-machine.<br />
Traitement multimédia<br />
Cet atelier couvre tant les aspects de conception<br />
que les aspects de traitement d’information de type<br />
image ou son. Ainsi l’atelier traitement multimédia<br />
regroupe le domaine de l’image de synthèse 2D et<br />
3D, le traitement du son et le traitement de l’image<br />
(dé/compression, etc).<br />
Mis en place au cours de l’année 1995, le<br />
laboratoire d’ingénierie du multimédia a mené<br />
divers projets dans le domaine des systèmes auteurs<br />
multimédia, des systèmes d’information interne et<br />
des systèmes de formation.<br />
Parmi ces projets on peut relever le projet Lisboa 98<br />
ou encore le projet Instruction Civique, réalisé en<br />
collaboration avec le Ministère de l’Education<br />
Nationale et de la Formation Professionnelle<br />
(MENFP), qui ont remporté lors d’un concours<br />
organisé au niveau national, le premier<br />
respectivement le troisième prix.<br />
De plus on peut noter que la collaboration étroite du<br />
LIM avec diverses entreprises et services de l’Etat a<br />
permis d’initier un grand nombre de projets. Elle a<br />
également donné l’occasion aux entreprises<br />
luxembourgeoises de démarrer ou d’étendre leurs<br />
activités dans le domaine du multimédia.<br />
Perspectives<br />
Au cours de l’année 1998, le LIM tentera de<br />
renforcer son partenariat dans le domaine industriel<br />
à travers la mise en place d’un certain nombre<br />
d’actions de stimulation et de coopération. Un<br />
cycle de formations complet en multimédia, des<br />
conférences thématiques et des collaborations<br />
individualisées avec des entreprises vont permettre<br />
au laboratoire d’étendre ses activités et de<br />
collaborer de façon plus efficace avec les acteurs<br />
luxembourgeois et régionaux.<br />
La création de nouvelles compétences va de<br />
concert avec le lancement d’un certain nombre de<br />
projets pilotes qui permettront de valider de<br />
nouvelles technologies sur le terrain. Les<br />
technologies Internet et les nouvelles plates-formes<br />
multimédia seront de nouveaux champs de<br />
recherche et de développement.<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
73
Equipe<br />
Projet Lisboa ‘98<br />
Responsable: Guy Kerger<br />
Responsable du développement: Thomas Schönherr<br />
Joël François, Grethel Krier, Mathieu Le Brun,<br />
Christina Liebel, Philippe Lux, Jorge Marques, Gilles<br />
Mehlinger, Marc Mergen, Séverine Mignon, Sandrine<br />
Nel, Vincent Ruck, Joël Thill, Christian Vagner,<br />
Emmanuel Valentin.<br />
Titre:<br />
CD Instruction Civique<br />
Projet Instruction Civique<br />
Partenaire:<br />
MENFP, BIM Systèmes S.A.<br />
Descriptif:<br />
Ce projet consiste en la conception et le<br />
développement d’un système éducatif sur support<br />
CD-ROM dans le domaine de l’Instruction Civique.<br />
Un des objectifs de ce projet est de disposer d’un<br />
outil complémentaire au manuel d’Instruction<br />
Civique des classes de IIe. Le CD-ROM s’adresse<br />
e s s e n t i e l l e m e n t a u x d i f f é r e n t s o r g a n i s m e s<br />
d’éducation, mais également au grand public.<br />
L’utilisateur est placé dans un monde virtuel dans<br />
lequel il se promène afin de récolter les informations<br />
dont il a besoin pour résoudre l’énigme qui lui a été<br />
posée initialement.<br />
Les aspects relatifs au contenu ont été pris en<br />
charge par un groupe d’enseignants détachés du<br />
Ministère de l’Education Nationale.<br />
Au niveau du Centre de Ressources Multimédia, le<br />
projet permet:<br />
• d’approfondir et de mettre en valeur les<br />
opportunités qu’apportent les nouvelles<br />
technologies dans le domaine de la formation et<br />
de la pédagogie,<br />
• d’opérer un transfert de technologie au sein de<br />
la société partenaire.<br />
Durée: janvier 1997 - avril 1998<br />
Titre:<br />
Lisboa ‘98<br />
Partenaire:<br />
MENFP<br />
Descriptif:<br />
Initié par le Ministère de l’Education Nationale, le<br />
projet consiste à réaliser un CD-Rom intitulé “Les<br />
rivières, les mers et les océans: rapprocher les<br />
peuples et les civilisations”. Celui-ci sera présenté<br />
par le Grand Duché de Luxembourg lors de<br />
l’exposition universelle Lisboa’98 qui aura lieu à<br />
Lisbonne au mois de mai 1998.<br />
L’originalité de ce CD-Rom est d’être développé<br />
par des jeunes et pour des jeunes. Les enfants des<br />
classes volontaires pour la participation à ce projet<br />
ont entre 8 et 14 ans, et le CD-Rom reflètera leur<br />
propre vision du thème traité: comment les cours<br />
d’eau et les mers peuvent-ils permettre de nouer<br />
des contacts et de rapprocher les civilisations?<br />
Pour mener à bien ce projet, le Centre de<br />
Ressources Multimédia du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> assure<br />
l’encadrement technique des classes, ainsi que le<br />
développement de l’application multimédia.<br />
En permettant à des écoles de participer à un tel<br />
projet, la vocation première du CD-Rom Lisboa est<br />
d’amener les classes à réfléchir à un nouveau mode<br />
de communication et d’expression.<br />
Un autre objectif de ce projet est la mise en place<br />
d’une communauté d’échanges et de discussions<br />
entre les enfants de diverses nationalités, afin de leur<br />
permettre de se rapprocher. Pour cela, l’application<br />
proposée sur le lieu de l’exposition permettra aux<br />
personnes consultant le travail des classes,<br />
d’envoyer leurs commentaires aux enfants ayant<br />
participé au projet.<br />
Enfin, plus simplement, le but est de réunir et de mettre<br />
en valeur le travail réalisé par les enfants, et ceci en<br />
présentant leurs projets de manière multimédia, c’està-dire<br />
en y mêlant des vidéos, des images fixes et<br />
animées, des commentaires sonores et du texte.<br />
Durée: juin 1997 - avril 1998<br />
Main-d’oeuvre: 18 personnes-mois.<br />
Main-d’oeuvre: 14 personnes-mois.<br />
74
Projet ENA II<br />
Titre:<br />
Réalisation d’un système interactif d’information sur<br />
l’histoire de l’Europe<br />
Partenaires:<br />
Centre d’Études et de Recherches Européennes<br />
Robert Schuman (CERES)<br />
A qui s’adresser:<br />
LIM<br />
c/o Guy Kerger<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment AEG<br />
phone: (+352) 42 30 13-1<br />
fax: (+352) 42 59 91-275<br />
email: guy.kerger@crpht.lu<br />
http: www.mediatel.lu<br />
Descriptif:<br />
Le projet a pour objet de mettre en place un<br />
système d’information multimédia portant sur l’Union<br />
Européenne, et ce dans une perspective historique<br />
et institutionnelle. Basé sur une étude de faisabilité<br />
réalisée début 1995 et soutenu par la CE, ce projet<br />
constitue la deuxième étape dans la réalisation d’un<br />
environnement d’acquisition, de gestion et<br />
d’informations historiques sur l’Union Européenne.<br />
Le projet ENA vise:<br />
• la conception d’une structure d’information<br />
adaptée à un environnement de recherche et<br />
de formation;<br />
• l’adaptation de ces structures au contexte de<br />
l’histoire européenne;<br />
• la réalisation d’un outil de saisie et de gestion de<br />
ces données.<br />
ENA, dont l’implémentation est basée sur le noyau<br />
GINA®, permettra au LIM d’appliquer les<br />
mécanismes d’”information retrieval” pour la<br />
construction automatique d’hypertextes. Le présent<br />
projet concerne exclusivement les aspects<br />
technologiques. Les aspects concernant la partie<br />
conception, contenu et documentation ainsi que la<br />
coordination générale sont pris en charge par le<br />
CERES.<br />
Durée: novembre 1995 - mars 1998<br />
Main-d’oeuvre: 27,5 personnes-mois.<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
75
4.4. Laboratoire de Microélectronique Appliquée<br />
(LMA)<br />
Compétences<br />
• Systèmes microprocesseurs sur mesure<br />
• Applications DSP en temps réel<br />
• High level ASIC design (PLD, FPGA, Gate- Array<br />
et standard cells)<br />
• Circuits imprimés multicouches et montés en<br />
surface (SMT)<br />
• Capteurs industriels et capteurs intelligents<br />
• Applications industrielles de traitement d’images<br />
et de contrôle de qualité<br />
Équipements<br />
• Stations CAO pour circuits électroniques;<br />
• Outils de développement et de programmation<br />
pour PLD et FPGA;<br />
• Stations de conception pour circuits intégrés<br />
( V H D L ) ;<br />
• Outils de développement en logique floue;<br />
• Systèmes de développement pour vision artificielle<br />
et inspection de surface en temps réel;<br />
• Unité de prototypage pour composants montés en<br />
surface (SMT).<br />
des travaux de fin d’études en micro-électronique<br />
du DIA de l’IST. Depuis 1995, un membre du LMA est<br />
chargé à mi-temps de l’encadrement des travaux<br />
pratiques en CAO électronique, de la maintenance<br />
des logiciels MENTOR GRAPHICS et de la gestion des<br />
relations avec l’action EUROPRACTICE à l’Institut<br />
Supérieur de Technologie.<br />
Action Europractice<br />
Placée dans le cadre du programme ESPRIT - Basic<br />
Research, l’action Europractice a pour but de créer<br />
des compétences nouvelles en conception de<br />
circuits électroniques hautement intégrés (VLSIdesign)<br />
dans les universités européennes.<br />
En collaboration avec le Département<br />
d’Informatique Appliquée de l’IST, le LMA maîtrise les<br />
outils de conception de haut niveau (VHDL) pour le<br />
développement rapide de circuits intégrés<br />
spécifiques à l’application (ASIC). CUMIC<br />
(CUstomizable MIcrocontroller Core), le premier<br />
composant , un microcontrôleur sur mesure, a été<br />
réalisé en technologie 1.2 µm CMOS par la fonderie<br />
de silicium autrichienne AMS (Austria Mikro Systems).<br />
Publications<br />
Activités<br />
Comme activité permanente de support, l’équipe<br />
du LMA gère:<br />
• le magasin de composants électroniques du <strong>CRP</strong><br />
<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, également à la disposition de l’IST;<br />
• la documentation relative aux composants<br />
électroniques;<br />
• l’ensemble des appareils de laboratoire cités<br />
plus haut ainsi que leur documentation et leur<br />
mise à jour;<br />
• une bibliothèque locale d’ouvrages et de<br />
documents spécialisés.<br />
L’équipe du LMA assure également l’encadrement<br />
“POM: a processor model for image processing”<br />
Proceedings of the International Conference on<br />
Computer Design ICCD ‘95, Austin, Texas<br />
Jean-Paul Theis, 1995<br />
“VLIW-Processors under Periodic Real Time<br />
Constraints”<br />
Proceedings of the International Conference on<br />
Computer Design ICCD ‘96, Austin, Texas<br />
Jean-Paul Theis, 1996<br />
“Window Theory of Local Image Processing (IP):<br />
A Framework for Mapping Local IP Algorithms onto<br />
Local IP Systems under Real-Time Constraints”<br />
To be presented at the International Workshop of<br />
Parallel and Distributed Real-Time Systems<br />
WPDRTS’97, Geneva, Switzerland<br />
Jean-Paul Theis, 1996<br />
76
Responsable de l’équipe: Claude Wehenkel,<br />
docteur ès sciences<br />
Responsable technique: Patrick Braun, ingénieur de<br />
recherche<br />
Responsable Traitement d’images et capteurs: Frank<br />
Minette, ingénieur de recherche<br />
Membres: David Evaristo, Coopérant du Service<br />
National, Serge Gillé, doctorant, Gilbert Klein,<br />
ingénieur de recherche, Nico Mack, ingénieur de<br />
recherche, Marc Wilwert, ingénieur de recherche.<br />
Titre:<br />
Inspection des surfaces de cuivre par la technique<br />
visionique<br />
Partenaire:<br />
Circuit Foil Luxembourg S.A. (Wiltz, L)<br />
Descriptif:<br />
Circuit Foil produit des feuilles de cuivre d’une<br />
épaisseur de quelques dizaines de micromètres<br />
(µm). Ces feuilles de cuivre sont utilisées pour la<br />
fabrication de circuits électroniques, notamment<br />
des circuits imprimés en multicouches. Dans la<br />
phase de traitement de surface, les feuilles de cuivre<br />
sont exposées à des produits chimiques qui<br />
changent les caractéristiques des surfaces.<br />
Nombreuses sont les sources qui peuvent générer<br />
des défauts de surface dans cette phase de<br />
traitement. Avant l’installation du système<br />
d’inspection, l’opérateur effectuait le contrôle des<br />
surfaces à l’oeil nu. La phase I du projet de<br />
recherche a abouti au prototype I installé à la fin de<br />
la chaîne de traitement. Ce prototype automatisé<br />
permet à Circuit Foil d’intervenir sur le processus, afin<br />
d’éliminer à la source les causes de défauts.<br />
Phase I (rappel)<br />
Équipe<br />
Projet<br />
CIRCUIT FOIL (Phase II)<br />
Performances du prototype I:<br />
les feuilles de cuivre peuvent avoir une largeur de<br />
140 cm. Quant à la taille des défauts, elle peut être<br />
inférieure au millimètre.<br />
Le système d’inspection détecte la majorité des<br />
défauts sur toute la largeur de la feuille de cuivre. La<br />
vitesse de défilement de la bande varie de 7 à 15<br />
m/min.<br />
Le système conçu et installé contrôle les deux côtés<br />
de la feuille de cuivre. Pour chaque côté, un<br />
système VME, associé à 8 caméras linéaires avec les<br />
circuits de traitements supervise les surfaces. La<br />
résolution horizontale est de 0,05 mm.<br />
Pour une vitesse de bande de 15 m/min, la résolution<br />
verticale est de 0,25 mm.<br />
Les informations sur l’état des surfaces sont<br />
présentées de la manière suivante:<br />
• à l’écran sont affichées les zones qui<br />
contiennent des défauts,<br />
• une barre lumineuse avec signal sonore indique<br />
les zones avec défauts,<br />
• sur le bord de la feuille, une imprimante à jet<br />
d’encre marque les zones avec défauts,<br />
• à la fin du rouleau, un fichier contenant toutes<br />
les informations sur les défauts détectés est<br />
généré.<br />
Le système d’inspection installé repose sur une<br />
structure mécanique, intégrant 16 caméras linéaires<br />
haute résolution où le traitement des données se fait<br />
en temps réel sur des circuits ASIC (Application<br />
Specific Integrated Circuits), donnant lieu à un<br />
moyen de contrôle de qualité extrêmement<br />
efficace pour Circuit Foil. Il permet d’intervenir<br />
directement sur le processus de fabrication et fournit<br />
des informations précieuses sur la qualité du produit.<br />
Ces données servent pour les phases s’enchaînant<br />
au traitement de surface des feuilles de cuivre et<br />
permettent même de fournir un protocole de<br />
qualité du produit.<br />
Phase II<br />
Objectif du deuxième prototype:<br />
améliorer la détection des défauts non traités par le<br />
prototype I. Notamment:<br />
• les grands défauts visibles;<br />
• les défauts persistants mais de très faible<br />
contraste;<br />
• les changements de couleur très lents et de très<br />
faible amplitude.<br />
État d’avancement:<br />
l’équipe du LMA a mis au point deux nouveaux<br />
algorithmes s’ajoutant à celui développé durant la<br />
phase I. Ces algorithmes couvrent maintenant tous<br />
les défauts résultants du traitement des feuilles de<br />
cuivre. La performance des nouveaux algorithmes a<br />
été validée lors d’une étude de faisabilité sur des<br />
échantillons en analysant les images obtenues par<br />
des algorithmes sous forme de logiciel. Nous avons<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
77
pu démontrer qu’outre la bonne détection des<br />
types de défauts, les seuils de détection sont 10 fois<br />
plus sensibles que pour le premier prototype.<br />
Ces mêmes algorithmes étaient ensuite développés<br />
en hardware afin de rendre possible le traitement en<br />
temps réel des données fournies par les caméras<br />
linéaires. L’architecture a été réalisée avec des<br />
composants LCA (Logic Cell Array) bien adaptés au<br />
prototypage rapide et offrant une haute intégration<br />
et flexibilité d’utilisation ainsi qu’une maintenance<br />
facile.<br />
En parallèle a été développé un système<br />
d’acquisition d’images et de simulation pour les<br />
caméras linéaires. Celui-ci permet d’enregistrer les<br />
défauts transmis par la caméra ainsi que de simuler<br />
la caméra en injectant des données via cette carte<br />
et de tester ainsi les algorithmes avec des images de<br />
référence. Un autre but de ce développement sera<br />
valorisé sur un nouveau système à développer qui<br />
tournera sur une machine plus rapide où l’oeil<br />
humain n’a aucune chance de voir les petits<br />
défauts. Grâce à cette carte, il sera possible de<br />
présenter à l’opérateur une image fixe du défaut<br />
détecté afin qu’il puisse y remédier directement<br />
-> “on-line process control”.<br />
Le pilotage du système d’inspection est réalisé via<br />
une interface utilisateur graphique.<br />
Un autre atout de ce projet est la possibilité du télédiagnostique<br />
(télé-maintenance) du système à<br />
partir du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> en dialoguant à travers un<br />
réseau ISDN.<br />
Perspectives:<br />
après évaluation de la phase II, éventuellement<br />
nouveau développement avec des caméras<br />
linéaires de résolution et vitesse plus grande sur base<br />
du système actuel -> phase III.<br />
Durée: avril 1996 - février 1998<br />
Main-d’oeuvre: 21.5 personnes-mois<br />
Projet CRAFT/DBO<br />
Titre:<br />
Appareils intelligents de mesure de la DBO et des<br />
composés rapidement biodégradables<br />
Partenaires:<br />
Fondation Universitaire Luxembourgeoise (F.U.L.) (B);<br />
Environnement, Fluides et Gaz (E.F.G.) (L); BROT G.<br />
S.A. (F); Orbisphère Laboratories S.A. (CH)<br />
Descriptif:<br />
Le présent projet, qui est réalisé dans le cadre du<br />
programme européen CRAFT «Mesures de<br />
Stimulation Technologique destinées aux PME» et qui<br />
présente une collaboration entre deux organismes<br />
de recherche et 3 PME, vise le développement de<br />
deux appareils différents destinés au domaine de la<br />
mesure environnementale et plus précisément la<br />
quantification de la pollution organique d’eaux<br />
naturelles et usées:<br />
• un appareil innovant de mesure manométrique<br />
de la DBO (Demande Biochimique en Oxygène)<br />
qui sera équipé de systèmes d’acquisition et de<br />
traitement de données qui permettront de<br />
prédire la DBO5 (mesure standardisée sur 5 jours)<br />
endéans une journée.<br />
• un appareil d’estimation rapide des composés<br />
rapidement biodégradables pour le contrôle<br />
temps-réel de stations d’épuration.<br />
Le but principal du projet est de développer deux<br />
appareils innovants qui, à la fin du projet, peuvent<br />
être commercialisés par les PME participantes.<br />
État d’avancement:<br />
le projet est actuellement en phase d’élaboration<br />
des spécifications définitives des systèmes à réaliser.<br />
Durée: novembre 1997 - novembre 1999<br />
Main-d’oeuvre: 8 personnes-mois<br />
Projet GLOSSMETRE<br />
Titre:<br />
Développement d’un glossmètre<br />
Partenaire:<br />
Circuit Foil Luxembourg S.A. (Wiltz, L)<br />
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un projet<br />
européen Brite/EuRam portant le nom COMAPS. Le<br />
processus de Circuit Foil Luxembourg, choisi dans le<br />
cadre de ce projet est le réglage des additifs lors du<br />
“plating”. Un des paramètres à mesurer est la<br />
rugosité du cuivre. Étant donné que l’appareil de<br />
mesure actuellement en place n’a pas la précision<br />
requise, qu’il ne peut pas être mis à jour et qu’il<br />
n’existe rien de comparable sur le marché, Circuit<br />
Foil a sous-traité la partie glossmètre au <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />
78
<strong>Tudor</strong>. L’objectif principal est de remplacer l’ancien<br />
équipement purement analogique par une version<br />
numérique actualisée. Le <strong>CRP</strong> est chargé aussi bien<br />
de la partie électronique que de la partie<br />
mécanique.<br />
État d’avancement:<br />
installation du premier prototype laboratoire au<br />
cours du mois de mars 1997. Évaluation de celui-ci<br />
pendant 6 mois afin de définir le cahier des charges<br />
pour le prototype industriel. Beaucoup de soins ont<br />
été apportés à l’élaboration de l’interface<br />
utilisateur, au montage du glossmètre sur la machine<br />
de production ainsi qu’à la calibration de celui-ci en<br />
laboratoire afin de faciliter la manipulation de<br />
l’appareil au maximum. Comme le système<br />
développé doit fonctionner dans un milieu industriel<br />
hostile, champs magnétiques très élevés et vapeurs<br />
d’acide, tout a été mis en oeuvre afin de garantir<br />
une bonne durée de vie.<br />
Perspectives:<br />
Grâce aux connaissances acquises ainsi qu’à<br />
l’environnement de travail créé autour de ce projet,<br />
le Laboratoire de Microélectronique Appliquée du<br />
<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> s’est donné une base solide pour les<br />
développements futurs d’autres capteurs intelligents<br />
intégrés.<br />
Durée: janvier 1997 - décembre 1997<br />
Main-d’oeuvre: 4 personnes-mois<br />
Projet RETEC<br />
La méthode développée par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> lors<br />
de l’étude de faisabilité ne prendra que quelques<br />
minutes, ne nécessite aucune préparation<br />
préliminaire et fonctionnera de façon automatique<br />
sur un échantillon d’une surface beaucoup plus<br />
grande.<br />
État d’avancement:<br />
après l’étude de faisabilité, un logiciel de pilotage<br />
permettant de contrôler le déplacement de la<br />
mousse via un support motorisé, de gérer l’intensité<br />
de l’émetteur ainsi que d’acquérir les données du<br />
capteur, a été développé sous LabView.<br />
Le système a été mis en place et réceptionné en<br />
juin. Évaluation jusqu’à janvier 1998 et ajoutes et/ou<br />
modifications éventuelles.<br />
Durée: novembre 1996 - juin 1997<br />
Main-d’oeuvre: 6 personnes-mois<br />
Autres Projets et Études<br />
En 1997, d’autres projets ont été réalisés qui ne sont<br />
pas repris dans ce rapport notamment pour des<br />
raisons de confidentialité.<br />
De plus, différentes études de faisabilité et de<br />
marché ont été effectuées en 1997 qui ne sont pas<br />
non plus reprises dans ce document. Ces études<br />
sont plutôt à considérer comme des travaux de<br />
préparation qui permettent d’évaluer la faisabilité<br />
technique et économique d’un projet.<br />
Titre:<br />
Analyseur de porosité d’une mousse de Nickel<br />
Partenaire:<br />
RETEC s. à r. l. (Weidingen, L)<br />
Descriptif: Le but de ce projet est de développer un<br />
système rapide pour déterminer la porosité d’une<br />
mousse de Nickel qui constitue une des<br />
composantes pour la fabrication de piles<br />
rechargeables.<br />
Une méthode, plus ou moins reproductible,<br />
actuellement utilisée par un des clients de RETEC<br />
nécessite plus d’une heure par échantillon. Celui-ci<br />
doit être préparé préalablement et ne couvre<br />
qu’une surface minimale de toute la largueur de la<br />
bande de mousse fabriquée.<br />
A qui s’adresser:<br />
LMA<br />
c/o Patrick Braun<br />
6, rue Coudenhove-Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />
Bâtiment principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
phone: (+352) 42 59 91-231<br />
fax: (+352) 43 65 23<br />
email: patrick.braun@crpht.lu<br />
L A B O R A T O I R E S<br />
79
4.5. Autres Activités<br />
Projet Combustion<br />
Thèse de doctorat<br />
Partenaire:<br />
Laboratoire EM2C de l’École Centrale de Paris<br />
Titre:<br />
“Mise au point et validation expérimentale de modèles numériques pour la réduction de polluants dans la<br />
combustion industrielle de gaz naturel”.<br />
Descriptif:<br />
Dans le but de protéger et de sauvegarder l’environnement, la réduction d’émission de polluants est d’un<br />
grand intérêt pour le secteur industriel. Dans le cadre d’une thèse de doctorat, la création de compétences<br />
nationales dans le domaine de la combustion industrielle est visée. Le travail de thèse a permis de mettre au<br />
point des outils diagnostiques, théoriques et expérimentaux, faciles à mettre en oeuvre, bon marché et<br />
utilisables dans des petites et moyennes entreprises.<br />
Etat d’avancement :<br />
Trois outils ont été développés :<br />
• Un code de simulation numérique utilisant le modèle de la flamme cohérente.Le logiciel peut être<br />
implanté sur un PC ordinaire.<br />
• Une méthode d’analyse de gaz en continu permettant d’accélérer de 40 à 50 fois, par rapport à une<br />
méthode classique ‘pas à pas’, l’acquisition des valeurs de concentration.<br />
• La tomographie de flamme, utilisant une méthode bien connue dans le domaine médical, permettant<br />
de visualiser le front de flamme.<br />
Mettant en oeuvre du matériel existant ou du matériel standard à coût réduit, ces techniques devraient être<br />
à la portée de toute PME souscieuse d’améliorer ses méthodes d’analyse de brûleurs.<br />
La thèse a été soutenue le 24 octobre 1997 devant la commission d’examen :<br />
N. Darabiha Président Ecole Centrale Paris<br />
D. Escudié Rapporteur Ecole Centrale Lyon<br />
Ph. Ngendakumana Rapporteur Université de Liège<br />
E. Esposito Examinateur Ecole Centrale Paris<br />
F. Lacas Examinateur Ecole Centrale Paris<br />
C. Wehenkel Examinateur <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
P. Schroeder Invité Institut Supérieur de Technologie<br />
80
5. ORGANISATION ET GESTION<br />
5.1. Organisation<br />
5.2. Situation du personnel en fin d’exercice<br />
5.3. Réunions des structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
5.4. Comptes annuels<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
81
5.1 Organisation<br />
Conseil d’administration nommé au 6 octobre1997 pour un mandat de 5 ans<br />
Jean de la Hamette, président Membre du Comité de direction de ProfilARBED e. r.<br />
Prosper Schroeder, vice-président<br />
Claude Wehenkel, secrétaire<br />
Roland Lenert, trésorier<br />
Jean Tagliaferri, membre<br />
Jean-Marie Haensel, membre<br />
Lucien Schummer, membre<br />
Marco Walentiny, membre<br />
Georges Bourscheid, membre<br />
Robert Dennewald, membre<br />
Pierre Decker,<br />
Président du Conseil d’administration de<br />
l’Institut Supérieur de Technologie<br />
Administrateur délégué du<br />
Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
Professeur-Ingénieur, administrateur du<br />
Département d’Informatique Appliquée de<br />
l’Institut Supérieur de Technologie<br />
Professeur-attaché<br />
Ministère de l’Education Nationale et<br />
de la Formation Professionnelle<br />
Inspecteur des Finances 1ère classe<br />
Vice-président de Cargolux SA<br />
Attaché de Gouvernement, 1er en rang<br />
Directeur de Luxguard<br />
Président du Conseil d’administration d’EUROBETON<br />
Conseiller de Gouvernement 1ère classe<br />
Commissaire du Gouvernement<br />
Comité de direction<br />
Anne Hendrick<br />
Guy Kerger<br />
Jean-Pol Michel<br />
Pierre Plumer<br />
Jos Schaefers<br />
Claude Wehenkel<br />
suivi des projets R&D, qualité, audit de satisfaction,<br />
veille technologique et normative<br />
multimédia, marchés électroniques, CRTI-B<br />
ingénierie du logiciel, systèmes d’information, SITec<br />
technologies et informatique médicales, systèmes et réseaux<br />
technologies industrielles, technologies pour l’environnement<br />
président, microélectronique, Technoport Schlassgoart<br />
82
Administration<br />
Claude Wehenkel<br />
Anne Hendrick<br />
Robert Schambourg<br />
Sylvie Weyland-Vanrossomme<br />
Gregor Pesch<br />
Isabelle Damoiseaux<br />
Hortense Frising<br />
administrateur délégué<br />
chargé de direction<br />
responsable gestion technique et comptabilité<br />
responsable des ressources humaines<br />
responsable gestion administrative et<br />
financière des projets<br />
secrétaire de direction<br />
secrétaire-réceptionniste<br />
Pascale Missenard secrétaire-comptable (à partir du 01/02/1998)<br />
Cristina Pereira secrétaire-comptable (jusqu’au 28/02/1998)<br />
Alain Storn<br />
Noël Kieffer<br />
technicien<br />
technicien<br />
Computing and Network Services (CNS)<br />
Hans-Werner Eiden chargé de direction (jusqu’au 31/07/1997)<br />
Marc Funck responsable (à partir du 01/08/1997)<br />
Mike Borschette, Mike Hellers, Bruno Mamer, Fabrizio Sitzia, Marc Teusch<br />
Centre de Ressources Computer Integrated Manufacturing and Engineering (CR-CIME) et<br />
Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production (LASP)<br />
Jos Schaefers<br />
Serge Gillé<br />
Yves Wantz<br />
Roland Lenert (IST)<br />
Jacques Sybertz (IST)<br />
Paul Guennou<br />
chargé de direction du CR-CIME,<br />
responsable du LASP<br />
chargé de mission Technoport<br />
ingénieur de recherche, responsable automation et CNC<br />
éléments finis, chef de projet<br />
mécanique, chef de projet<br />
conseiller en Gestion Industrielle<br />
Guy Baum, Jean-Claude Binsfeld, Magalie Briquet, Nico Dicken, Enrique Juaristi, René Schiltz, Tom Theves,<br />
Paul Welbes<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
83
Centre de Ressources Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />
Pierre Plumer<br />
chargé de direction<br />
Lysiane Cuny (FAW), Patrick Harpes (RMT), Patrick Horsmans, Frank Masquelier, Vincent Masquelier (FAW),<br />
Norbert Roesch, Daniel Schroeder (FAW), Ferid Shannoun, Jean-Christophe Staub<br />
Centre de Ressources Technologiques pour Personnes Handicapées et Agées (CRTPH)<br />
Robert Kanz<br />
Fred Gillé<br />
administrateur délégué de l’ADAPTH<br />
chargé de direction<br />
Marie-Anne Kaiffer, Fabiano Munisso, France Rolland, Jean-Philippe Schmit<br />
Centre de Ressources Multimédia et Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />
Guy Kerger<br />
Séverine Mignon<br />
Joël Thill<br />
Luc Vandenabeele<br />
Thomas Schönherr<br />
chargé de direction<br />
responsable qualité<br />
responsable du service télécommunication<br />
responsable du service formation<br />
responsable du développement<br />
Guy Berchem, Jean-Paul Bodson (CEAV), Louise Dell, Joël François, Ghislaine Fuchs, Romain Goerend<br />
(CEAV), Yves Hoffmann, Laurence Jacob, Grethel Krier, Sandrine Lavallé, Mathieu Lebrun, Christina Liebel,<br />
Philippe Lux, Jorge Marques da Silva, Martine Mathay, Gilles Mehlinger, Marc Mergen, Serge Muller, Sandrine<br />
Nel, Helle Nielsen, Vincent Ruck, Emmanuelle Seca, Arsène Schmit, Matthias Schmitt, Christian Vagner,<br />
Emmanuel Valentin<br />
Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE)<br />
André Weidenhaupt<br />
responsable<br />
Centre de Ressources des Technologies de l’Information pour le Bâtiment (CRTI-B)<br />
Armand Loesch (Bâtiments Publics), président du comité d’accompagnement<br />
Michel Brachmond, René Theisen (Chambre des Métiers), secrétariat<br />
84
SITec®<br />
Jean-Pol Michel<br />
Olivier de Colnet<br />
Bernard Lambeaux<br />
chargé de direction<br />
responsable marketing<br />
gestionnaire et responsable coopération (CET)<br />
Magalie Briquet, Bruno Cornette, Fernando Ferreira, Pascal Garin, Alice Machado, Valérie Muller, Pascale<br />
Thomas<br />
Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />
Jean-Pol Michel<br />
Anne Hendrick<br />
chargé de direction<br />
responsable qualité<br />
Pascal André, Béatrix Barafort, Etienne Bayenet, Guido Bosch, Cécile Cavalade, Bruno Cavillot, Etienne<br />
D’Hoedt, Marc Funck, Pascal Garin, Laurent Gautheron, Nelly Goepfert (FAW), Eddy Goosse, Marcel Hamer,<br />
Claude Huber, Safwan Jaafar, Raynald Jadoul, Serban Jora, Yves Leblond, Cédric L’Haridon, Philippe<br />
Liemans, Stéphane Louis, Olivier Marchand, Mauro Mariani, Marylène Martin (50% CET), Marc Molitor,<br />
Eustache Niyitugabira, Marc Nosbusch, René Schmit, Michèle Swaving, Olivier Wiktor<br />
Réseau Téléinformatique de l’Education Nationale (RESTENA)<br />
Antoine Barthel<br />
Théo Duhautpas<br />
Alain Frieden<br />
Marc Hensel<br />
Marc Stiefer<br />
chef de projet<br />
chef de projet<br />
ingénieur système<br />
ingénieur de recherche<br />
ingénieur système<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
85
Laboratoire de Microélectronique Appliquée (LMA)<br />
Claude Wehenkel<br />
Patrick Braun<br />
Frank Minette<br />
Gilbert Klein<br />
responsable<br />
ingénieur de recherche, responsable technique<br />
ingénieur de recherche, responsable traitement d’images et<br />
capteurs<br />
ingénieur de recherche, responsable ASIC design<br />
David Evaristo, Nico Mack, Gérald Téjédor, Alain Weisgerber (IST), Marc Wilwert<br />
Structure fédérative luxembourgeoise du Collège Européen de Technologie (CET)<br />
Jos Münster directeur luxembourgeois du CET (janvier - mai 1997)<br />
Jos Lauter<br />
Claude Wehenkel<br />
Bernard Lambeaux<br />
directeur luxembourgeois du CET<br />
membre du Comité de gestion<br />
chargé de mission de la Commission<br />
Recherche, Innovation et Transfert de Technologie (RITT)<br />
Pascale Thomas secrétaire (jusqu’au 31/01/1997)<br />
Marylène Martin secrétaire (à partir du 05/03/1997)<br />
Centre de Veille Technologique (CVT)<br />
Serge Quazzotti<br />
responsable<br />
Xavier Delecroix, Cyril Dubois, Martine Mathay, Laurence Pohl<br />
Note: les listes précédentes reprennent les noms de toutes les personnes travaillant ou ayant travaillé en 1997<br />
au Centre sous des statuts divers, y compris les personnes préparant une thèse de doctorat pour les<br />
universités partenaires du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> qui assure alors le rôle de laboratoire d’accueil.<br />
86
5.2. Situation du personnel en fin d’exercice<br />
31.12.1997<br />
31.12.1996<br />
a) total: personnes<br />
b) répartition du personnel:<br />
110<br />
(99)<br />
fonctionnaires<br />
employés du <strong>CRP</strong>-HT à durée indéterminée<br />
employés à durée déterminée<br />
employés temporaires de l’IST<br />
thésards, boursiers, stagiaires<br />
CSNE (anciennement VSNA)<br />
Division Auxiliaires Temporaires<br />
prêt de main d’oeuvre<br />
employés pris en charge par d’autres organismes<br />
3<br />
41<br />
43<br />
1<br />
7<br />
2<br />
1<br />
2<br />
(3)<br />
(33)<br />
(42)<br />
(1)<br />
(4)<br />
(2)<br />
(4)<br />
Adapth, F.A.W. et assimilés<br />
dont : 54 à durée indéterminée, soit<br />
56 à durée déterminée, soit<br />
c) répartition par qualification :<br />
10<br />
49%<br />
51%<br />
(10)<br />
(45%)<br />
(55%)<br />
diplômés de l’université: 53<br />
ingénieurs industriels: 42<br />
gradués, secrétaires, techniciens, autres: 15<br />
d) répartition par sous-structures :<br />
48%<br />
38%<br />
14%<br />
(52%)<br />
(38%)<br />
(10%)<br />
administration<br />
LIL, SITec, CET/PED<br />
RESTENA<br />
CNS<br />
ADAPTH<br />
SANTEC<br />
CR-MM, LIM<br />
CR-CIME, LASP<br />
LMA<br />
CVT<br />
autres<br />
10<br />
30<br />
3<br />
4<br />
5<br />
5<br />
26<br />
10<br />
7<br />
4<br />
6<br />
(8)<br />
(26)<br />
(3)<br />
(5)<br />
(5)<br />
(4)<br />
(24)<br />
(10)<br />
(5)<br />
(3)<br />
(6)<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
87
5.3. Réunions des structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
5.3.1. Réunions du Conseil d’administration<br />
Le Conseil d’administration (CA) s’est réuni sept fois: les 11 mars, 22 mai, 5 août, 29 septembre, 28 octobre,<br />
6 novembre et 5 décembre 1997.<br />
Le bureau du CA s’est réuni le 17 décembre 1997 pour la clôture de l’exercice 1997.<br />
5.3.2. Réunions du Comité de direction<br />
Le Comité de direction est composé :<br />
• de l’administrateur délégué qui le préside et<br />
• de 5 membres nommés par le Conseil d’administration sur proposition de l’administrateur délégué.<br />
Le Comité de direction a été créé le 25 juillet 1997 et s’est réuni 8 fois au cours de l’année.<br />
5.3.3. Réunions du Comité de coordination du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
Le Comité de coordination est composé :<br />
• d’un représentant des différentes structures<br />
• de responsables de l’administration,<br />
• des 2 délégués du personnel.<br />
Le nouveau Comité de coordination a été créé le 3 août 1997 en remplacement de l’ancien CC-<strong>CRP</strong> et<br />
s’est réuni 2 fois au cours de l’année.<br />
5.3.4. Réunions des équipes et centres de ressources<br />
Toutes les structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> se réunissent sous la responsabilité de leur chargé de direction pour<br />
traiter des problèmes spécifiques de l’équipe. Les comptes rendus de ces réunions sont diffusés au sein de<br />
l’équipe et à l’administration. Une fois par mois, chaque équipe produit un rapport de synthèse auquel sont<br />
annexés les rapports mensuels de travail de chaque collaborateur du Centre. Chaque équipe organise<br />
également un séminaire interne d’une journée dans le courant de l’année.<br />
5.3.5. Séminaires d’entreprise<br />
Les différentes équipes du Centre se sont réunies de janvier à mars pour aborder des sujets en relation avec<br />
l’environnement de travail, les perspectives de développement de chaque structure et le projet d’entreprise<br />
plus global.<br />
88
5.4. Comptes Annuels<br />
Compte de Profits et Pertes pour l’exercice clos au 31 décembre 1997<br />
(En francs luxembourgeois)<br />
1997<br />
1996<br />
Charges<br />
Charges de matières premières, services et consommables<br />
Frais de personnel<br />
Corrections de valeur sur immobilisations<br />
Dotation aux provisions<br />
Autres charges d’exploitation<br />
Intérêt et charges assimilées<br />
Charges exceptionnelles<br />
Excédent de l’exercice<br />
Total<br />
Produits<br />
Montant net du chiffre d’affaires<br />
Subvention d’exploitation<br />
Autres produits d’exploitation<br />
Autres intérêts et produits assimilés<br />
Produits exceptionnels<br />
Déficit de l’exercice<br />
Total<br />
268.599.251.-<br />
82.654.027.-<br />
153.751.317.-<br />
16.928.713.-<br />
0.-<br />
19.946.862.-<br />
1.415.186.-<br />
1.670.452.-<br />
0.-<br />
276.366.557.-<br />
201.374.570.-<br />
58.952.000.-<br />
9.802.622.-<br />
1.372.702.-<br />
2.082.723.-<br />
2.781.940.-<br />
276.366.557.-<br />
102.928.875.-<br />
130.657.423.-<br />
15.339.061.-<br />
0.-<br />
16.849.949.-<br />
463.509.-<br />
626.452.-<br />
1.733.982.-<br />
268.599.251.-<br />
210.324.551.-<br />
38.500.00.-<br />
15.893.739.-<br />
950.972.-<br />
2.929.989.-<br />
0.-<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
89
Bilan au 31 décembre 1997<br />
(En francs luxembourgeois)<br />
Actif<br />
1997<br />
1996<br />
Actif immobilise<br />
Immobilisations incorporelles<br />
Immobilisations corporelles<br />
Installations techniques et machines<br />
Autres installations, outillage et mobilier<br />
Total de l’actif immobilisé<br />
Actif circulant<br />
Stocks<br />
Matières premières et consommables p.m.<br />
p.m.<br />
p.m.<br />
Créances<br />
Créances résultant de ventes et de prestations de services<br />
Autres créances<br />
Total créances<br />
Avoirs en banques, avoirs en CCP, chèques et encaisse<br />
Total de l’actif circulant<br />
Compte de régularisation<br />
Déficit de l’exercice<br />
Total actif<br />
111.328.534.-<br />
605.712.-<br />
4.401.108.-<br />
22.047.138.-<br />
27.053.958.-<br />
73.003.393.-<br />
1.208.011.-<br />
74.211.404.-<br />
176.207.-<br />
74.387.611.-<br />
863.519.-<br />
2.781.940.-<br />
105.087.028.-<br />
0.-<br />
8.059.513.-<br />
20.429.108.-<br />
28.488.621.-<br />
64.282.567.-<br />
11.013.779.-<br />
75.296.346.-<br />
6.947.761.-<br />
82.244.107.-<br />
595.806.-<br />
0.-<br />
90
Passif<br />
1997<br />
1996<br />
Capitaux propres<br />
Dotation initiale<br />
Réserves<br />
Réserve libre<br />
Résultats reportés<br />
Résultat non affecté de 1996<br />
Total des capitaux propres<br />
Provisions<br />
Provisions pour créances douteuses<br />
Total des provisions<br />
Dettes<br />
Dettes envers établissement de crédit<br />
Dettes sur achats et prestations de services<br />
Dettes fiscales et sociales<br />
Autres dettes<br />
Total des dettes<br />
Compte de régularisation<br />
Excédent de l’exercice<br />
Total passif<br />
10.000.000.-<br />
35.000.000.-<br />
8.299.088.-<br />
1.733.982.-<br />
55.033.070.-<br />
0.-<br />
0.-<br />
12.809.319.-<br />
12.038.854.-<br />
13.886.119.-<br />
50.800.-<br />
38.785.092.-<br />
11.268.866.-<br />
0.-<br />
105.087.028.-<br />
10.000.000.-<br />
35.000.000.-<br />
8.299.088.-<br />
0.-<br />
53.299.088.-<br />
0.-<br />
0.-<br />
430.425.-<br />
22.734.565.-<br />
19.376.311.-<br />
31.500.-<br />
42.572.801.-<br />
13.722.663.-<br />
1.733.982.-<br />
111.328.534.-<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
91
Commentaires<br />
a) Produits et charges du Centre<br />
Les produits du centre ont progressé de près de 3% par rapport à l’exercice précédent, alors que les effectifs<br />
moyens ont augmenté de 11%. Cette différence est due en grande partie à la diminution des soustraitances<br />
opérées dans le cadre du projet LIFE. Les résultats définitifs de 1988 (premier exercice comptable),<br />
1996, 1997 et les prévisions pour 1998 sont les suivants:<br />
• 1988: 27,2.- Mluf (valeur relative 100)<br />
• 1996: 268,6.- Mluf (valeur relative 988)<br />
• 1997: 276,4.- Mluf (valeur relative 1.016)<br />
• 1998: 344.- Mluf (budget)<br />
b) Autofinancement<br />
Dans le contexte du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, établissement public de recherche et de transfert de technologie, le<br />
taux d’autofinancement n’est pas interprété comme pour une société commerciale. Il ne s’agit donc pas<br />
du financement de l’investissement par les moyens propres à l’entreprise, mais du rapport entre les recettes<br />
réalisées sur contrat avec des partenaires de recherche et l’ensemble des produits.<br />
Le taux d’autofinancement ainsi défini est un indicateur de première importance pour apprécier dans<br />
quelle mesure les objectifs du Centre sont atteints. Les montants relatifs à l’autofinancement correspondent<br />
aux services facturés, aux contributions communautaires et aux produits financiers. Le complément de<br />
financement public direct correspond aux bourses de formation-recherche gérées par le Centre, à la<br />
dotation budgétaire ordinaire, à la contribution publique aux projets de recherche conventionnés et à la<br />
contribution de l’Etat comme commanditaire des structures.<br />
Pour l’autofinancement, on obtient les résultats relatifs et absolus suivants:<br />
exercice 1996: 72,7%, soit 196.- Mluf<br />
exercice 1997: 63,2%, soit 174.- Mluf<br />
Il faut noter que la diminution du taux entre 1996 et 1997 est due à une modification du mode de calcul du<br />
taux d’autofinancement qui inclut maintenant la contribution de l’Etat aux centres de ressources et autres<br />
structures.<br />
Remarque<br />
Une autre façon de procéder pour le calcul du taux d’autofinancement consiste à déterminer le<br />
pourcentage des recettes sur contrats (“Drittmittel”) par rapport au total des recettes; ce taux atteint pour<br />
1997 la valeur de 84,9 %. La différence (15,1%) correspond à la dotation ordinaire de l’État (subvention) pour<br />
frais généraux et services d’utilité publique. Ce taux de subventionnement direct est en légère<br />
augmentation par rapport à 1996 (14,5%).<br />
92
c) Bilan<br />
L’excédent des charges de l’exercice s’élève à 2.782.- kluf, ce qui ne permet toujours pas d’améliorer la<br />
disponibilité financière du Centre. Il faut noter que le fonds de roulement du Centre régresse régulièrement<br />
depuis 1993, alors que le compte d’exploitation progresse fortement pendant la même période. En ce qui<br />
concerne les créances non fiscales, c’est-à-dire celles qui se rapportent aux financement des projets et des<br />
actions du Centre, il faut souligner une nouvelle dégradation en 1997 ( 73.0.- Mluf, contre 64,3.- Mluf en<br />
1996).<br />
Par ailleurs, il faut noter une légère diminution de l’actif immobilisé (-1.435.- kluf), ce qui traduit une politique<br />
prudente en matière d’investissements.<br />
d) Contribution publique au financement du Centre<br />
La contribution publique se compose de deux parties: l’apport financier mis en compte par le Centre et les<br />
apports en nature.<br />
Apport financier mis en compte:<br />
• contribution annuelle de l’État pour frais généraux et prestations au secteur public: 41.130.- kluf (1996:<br />
35.000.- kluf);<br />
• contribution pour projets de recherche conventionnés: 20.307.- kluf (1996: 24.583.- kluf);<br />
• contribution de l’Etat au titre des fonds structurels: 13.260.- kluf (1996: p.m.)<br />
• contribution pour bourses de formation-recherche: 7.301.- kluf (1996: 9.535.- kluf)<br />
Les deux derniers chiffres ne prennent pas entièrement en compte les reports d’exercice.<br />
Apport en nature:<br />
• mise à disposition de locaux: p.m.<br />
• personnel fonctionnaire détaché: environ 4.800.- kluf<br />
e) Approbation des comptes<br />
La comptabilité financière et analytique a été réalisée au Centre. Les comptes ont été vérifiés par M. Marc<br />
Müller, commissaire aux comptes et approuvés dans son rapport du 27 février 1998. Le Conseil<br />
d’administration a arrêté et approuvé les comptes et bilan 1997 lors de la réunion du 1er avril 1998.<br />
O R G A N I S A T I O N<br />
E T G E S T I O N<br />
93
Annexe Acronymes<br />
ADAPTH<br />
ASIC<br />
ATM<br />
BFR<br />
BRITE-EURAM<br />
CAD, CAO<br />
CAIE<br />
CE<br />
CEAV<br />
CEN<br />
CET<br />
CFPC<br />
CHL<br />
CIEE<br />
CIM(E)<br />
CLUSSIL<br />
CNA<br />
CNS<br />
CR<br />
CR-CIME<br />
CR-MM<br />
CRISIP<br />
CRITT<br />
<strong>CRP</strong><br />
<strong>CRP</strong>-CU<br />
CRTI-B<br />
CRTPH<br />
CTE<br />
CunLux<br />
CVT<br />
DEA<br />
DESS<br />
DG<br />
DIA<br />
DSP<br />
ESPRIT<br />
EUREKA<br />
FAO<br />
FEDIL<br />
FPGA<br />
FTP<br />
GIS, SIG<br />
HIS<br />
Association pour le développement et la propagation d’aides techniques pour<br />
handicapés, association sans but lucratif<br />
Application specific integrated circuit<br />
Asynchronous Transfer Mode<br />
Bourse de formation-recherche<br />
Basic research in industrial technologies and in advanced materials<br />
Computer assisted design, Conception assistée par ordinateur<br />
Centre d’accueil et d’innovation pour entreprises du Technoport Schlassgoart<br />
Commission européenne<br />
Cellule d’expertise audio-visuelle du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
Comité européen de normalisation<br />
Collège européen de technologie du PED<br />
Centre de Formation Professionnelle Continue (L)<br />
Centre Hospitalier de Luxembourg<br />
Computer integrated electronical engineering<br />
Computer integrated manufacturing (and engineering)<br />
Club de sécurité des systèmes d’information, Luxembourg<br />
Centre national de l’audiovisuel<br />
Computing and Network Services, équipe du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
Centre de ressources<br />
Centre de ressources CIME<br />
Centre de ressources Multimédia<br />
Centre de recherche de l’institut supérieur industriel Pierrard, Virton (B)<br />
Centre régional d’innovation et de transfert de technologie, terme générique (F)<br />
Centre de recherche public, terme générique (L)<br />
<strong>CRP</strong> du CunLux (L)<br />
Centre de ressources des technologies de l’information pour le Bâtiment<br />
Centre de ressources technologiques pour les personnes handicapées et âgées<br />
Centre de technologie de l’éducation (L)<br />
Centre universitaire de Luxembourg, anciennement CUL<br />
Centre de veille technologique (L)<br />
Diplôme d’études approfondies, 1re année de 3e cycle (F)<br />
Diplôme d’études supérieures spécialisées<br />
Direction Générale de la CE<br />
Département d’Informatique Appliquée de l’IST<br />
Digital signal processing, traitement numérique du signal<br />
European strategic programme for research and development in information<br />
technology (DG III)<br />
European advanced research programme, covering EEC and EFTA countries<br />
Fabrication assistée par ordinateur<br />
Fédération des Industriels, Luxembourg<br />
Field programmable gate array<br />
File transfer protocol<br />
Geographical information system, Système d’information géographique<br />
Hospital Information System<br />
94
ICT<br />
IDT<br />
IMACS<br />
INFPC<br />
INRIA<br />
IS(SI)<br />
IST<br />
IST<br />
IT, TI<br />
ITURN<br />
LASP<br />
LEM<br />
LIL<br />
LIM<br />
LMA<br />
LTI<br />
MEN(FP)<br />
OEB<br />
OSI<br />
PACS<br />
PED<br />
PME<br />
PMI<br />
R&D<br />
RDT<br />
RMT<br />
RTD<br />
RESTENA<br />
RIS<br />
SAT<br />
SCRIPT<br />
SITec®<br />
SME<br />
SMT, SMD<br />
SNST<br />
TAP<br />
TEN-34<br />
TFE<br />
TIC<br />
TPE<br />
UE<br />
WEP<br />
WWW<br />
Information and communication technologies<br />
Innovation et développement technologique<br />
Image management, archiving and communication system<br />
Institut National pour la Formation Professionnelle et Continue (L)<br />
Institut national de recherche en informatique et en automatique (F)<br />
Information society (Société de l’information)<br />
Institut Supérieur de Technologie de Luxembourg<br />
Information Society Technologies<br />
Information technology, Technologies de l’information<br />
Individualy transported unpredictably routed network<br />
Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production<br />
Laboratoire d’Essais des Matériaux<br />
Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel<br />
Laboratoire d’Intégration des Médias<br />
Laboratoire de Microélectronique Appliquée<br />
Laboratoire de technologies industrielles du Technoport Schlassgoart<br />
Ministère de l’Education Nationale (et de la Formation Professionnelle)<br />
Office Européen des Brevets<br />
Open system interconnect<br />
Picture archiving and communication system<br />
Pôle européen de développement de Longwy-Athus-Rodange<br />
Petite ou moyenne entreprise<br />
Petite ou moyenne industrie<br />
Recherche et développement<br />
Recherche et développement technologique<br />
Registre morphologique des cancers, asbl<br />
Research and technological development<br />
Réseau téléinformatique de l’Education Nationale<br />
Radiology information system<br />
Support administratif et technique du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
Service de la Coordination de la Recherche et de l’Innovation Pédagogique et<br />
Technologique<br />
Stages intensifs de technologies avancées, marque déposée<br />
Small or medium enterprise<br />
Surface mount technology, surface mount device<br />
Service national de santé au travail<br />
Telematics application programme, DG XIII<br />
Trans-European Network Interconnect at 34 Mbps<br />
Travaux de fin d’études<br />
Technologies de l’information et de la communication<br />
Très petite entreprise<br />
Union européenne<br />
Well known entry point<br />
World wide web<br />
A N N E X E<br />
95
TUDOR ONLINE<br />
www.crpht.lu<br />
www.socialnet.lu<br />
www.mediatel.lu<br />
www.santel.lu<br />
www.sitel.lu<br />
www.restena.lu<br />
www.cvt.lu<br />
www.midas.lu<br />
www.crte.lu<br />
www.spiral.lu<br />
Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />
6, rue Coudenhove - Kalergi<br />
L-1359 Luxembourg - Kirchberg<br />
phone: (+352) 42 59 91 - 1<br />
fax: (+352) 43 65 23<br />
http: www.crpht.lu<br />
COMMENT NOUS TROUVER?<br />
P L A N D ’ A C C È S<br />
97