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Version française - CRP Henri Tudor

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Le rapport annuel 1997 constitue le<br />

rapport d'activité du Conseil<br />

d'administration du Centre de<br />

Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

Le Conseil d'administration s'est réuni<br />

sept fois: les 11 mars, 22 mai, 5 août, 29<br />

septembre, 28 octobre, 6 novembre et<br />

5 décembre 1997.<br />

Le rapport annuel 1997 est disponible à<br />

travers l'Internet sur le serveur Web du<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> (www.crpht.lu). Il en est<br />

de même des rapports annuels de 1993<br />

à 1996.<br />

Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

6, rue Coudenhove - Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg - Kirchberg<br />

phone: (+352) 42 59 91 - 1<br />

fax: (+352) 43 65 23<br />

http: www.crpht.lu


Table des matières<br />

1. Vue d’ensemble<br />

1.1. Aperçu de l’exercice 1997<br />

1.2. <strong>Tudor</strong> Online<br />

6<br />

2. Centres de services<br />

2.1. Organisation SITec<br />

2.2. RESTENA<br />

2.3. Computing and Network Services (CNS)<br />

2.4. Centre de Veille Technologique (CVT)<br />

18<br />

3. Centres de ressources<br />

3.1. Centre de Ressources CIME (CR-CIME)<br />

3.2. Centre de Ressources Technologiques pour Personnes<br />

Handicapées et Agées (CRTPH, ADAPTH)<br />

3.3. Centre de Ressources Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />

3.4. Centre de Ressources Multimédia (CR-MM)<br />

3.5. Centre de Ressources des Technologies de l’Information<br />

pour le Bâtiment (CRTI-B)<br />

3.6. Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement<br />

(CRTE)<br />

36<br />

4. Laboratoires<br />

4.1. Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production (LASP)<br />

4.2. Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />

4.3. Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />

4.4. Laboratoire de Microélectronique Appliquée (LMA)<br />

4.5. Autres Activités<br />

53<br />

5. Organisation et Gestion<br />

5.1. Organisation<br />

5.2. Situation du personnel en fin d’exercice<br />

5.3. Réunions des structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

5.4. Comptes annuels<br />

81<br />

Annexe:<br />

Acronymes<br />

Plan d’accès<br />

94<br />

97<br />

T A B L E D E S M A T I È R E S<br />

5


1. VUE D’ENSEMBLE<br />

1.1. Aperçu de l’exercice 1997<br />

1.2. <strong>Tudor</strong> Online<br />

6


1.1. Aperçu de l’exercice 1997<br />

Principaux chiffres<br />

Les chiffres entre parenthèses correspondent à l’exercice 1996:<br />

Produits: 276 Mluf (269 Mluf)<br />

Taux d’autofinancement: 63,2 % (72,7 %)<br />

Taux de subventionnement 15,1 % (14,5 %)<br />

Effectifs en fin d’exercice: 110 (99)<br />

Budget 1998:<br />

344 Mluf<br />

Axes de développement<br />

Depuis quelques années, la stratégie de développement du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> s’articule autour d’un projet<br />

global pour l’innovation technologique, celui du Campus de Technologie. Concept d’intégration culturelle<br />

et de partage des ressources et compétences, il favorise l’efficience de toutes les parties concernées:<br />

laboratoires de recherche, centres de ressources sectoriels ou thématiques, centres de services<br />

d’innovation, école d’ingénieurs industriels (IST) et entreprises associées aux activités variées liées à<br />

l’innovation technologique. En 1997, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> peut mettre à son actif quatre éléments majeurs qui<br />

marqueront durablement son avenir et qui s’inscrivent en première ligne de la stratégie Campus :<br />

• la mise en oeuvre de la réforme de l’IST suite à l’application de la loi du 11 août 1996;<br />

• le vote de la loi N. 4282 relative à la construction d’un immeuble pour les besoins du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et<br />

du CTE (Centre de Technologie de l’Education);<br />

• la finalisation du projet “Technoport Schlassgoart” remis le 28 octobre 1997 par le Conseil<br />

d’administration à Madame le Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle;<br />

• la création du Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE), en collaboration<br />

avec le Ministère de l’Environnement.<br />

Concernant l’application de la loi du 11 août 1996 à l’IST, il faut souligner le rôle actif du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> au<br />

façonnage de l’IST Nouveau sous la conduite du premier conseil d’administration de l’établissement public<br />

d’enseignement supérieur technologique. Outre les ancrages mutuels réalisés au niveau des présidences et<br />

vice-présidences des deux établissements publics , il faut noter que le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> participe à niveau<br />

élevé au nouveau Conseil Scientifique composé à parts égales de représentants de l’IST, du Centre de<br />

Recherche et du secteur privé qui sont appelés à former les trois composantes du Campus. La contribution<br />

du Centre s’étend aux projets pédagogiques et scientifiques de l’IST, tant au niveau des enseignements<br />

communs d’informatique en premier cycle qu’à celui des projets plurinationaux de formation spécialisée de<br />

deuxième cycle. Plusieurs membres du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> ont participé à l’élaboration de projets de<br />

recherche internes à l’IST. L’intensité de ces collaborations est appelée à augmenter au cours des<br />

prochaines années.<br />

Après une période relativement courte d’études et de planification, le projet de loi portant sur la<br />

construction d’un immeuble pour les besoins du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et du CTE a été voté le 12 juin 1997. La<br />

construction de cet immeuble fonctionnel et polyvalent devrait coûter 455 Mluf et s’achever en l’an 2000.<br />

A P E R Ç U D E L ’ E X E R C I C E 1 9 9 7<br />

7


A cet horizon, le Centre pourra libérer les locaux actuellement mis à sa disposition dans l’enceinte de l’IST.<br />

Ces locaux aménagés par les soins du Centre conviendront parfaitement aux nouveaux besoins de l’IST<br />

réformé. L’utilisation d’un immeuble commun devrait aussi renforcer les synergies entre le deux institutions,<br />

tout en impliquant profondément la Cellule d’Expertise Audiovisuelle, créée à l’initiative du Ministère de<br />

l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle et rendue opérationnelle en 1997 au sein du Centre<br />

de Ressources Multimédia du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

Le projet “Technoport Schlassgoart” pourrait contribuer le plus à l’évolution durable du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> vers<br />

un centre d’innovation et de recherche appliquée adapté aux contextes particuliers de son environnement<br />

national, européen et régional. Le projet comporte deux volets complémentaires qui s’adressent<br />

respectivement aux entreprises de production moyennes et grandes et aux PME, sociétés de services et<br />

créateurs d’entreprises:<br />

- le Laboratoire de Technologies Industrielles (LTI)<br />

- le Centre d’Accueil et d’Innovation pour Entreprises (CAIE).<br />

Ces deux volets du projet “Technoport Schlassgoart” ont fait l’objet en 1997 de deux études conduites par<br />

des experts internationaux et leurs conclusions furent très positives.<br />

Le LTI constitue une initiative exemplaire de développement endogène des ressources technologiques en<br />

collaboration avec ProfilARBED. Les besoins en R&D de plus de soixante entreprises industrielles nationales<br />

ont été étudiés et inventoriés par un groupe d’experts. Cette étude met en évidence un impressionnant<br />

potentiel d’activités R&D en coopération avec le LTI et sera étendue à une vingtaine d’entreprises<br />

industrielles de la Grande Région. Obéissant à une même approche de synergies, le CAIE rassemblera sur le<br />

même site de nombreux services d’innovation en collaboration avec Luxinnovation, le Ministère de<br />

l’Economie (Veille Technologique) et le Ministère de l’Environnement.<br />

En effet, la création d’un Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE) a été<br />

décidée en 1997 par le Ministère de l’Environnement et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et sa mise en service est<br />

programmée pour janvier 1998. Le CRTE a pour première mission d’assister les PME pour mettre en oeuvre les<br />

meilleures technologies disponibles et de conseiller le Ministère de l’Environnement et les administrations qui<br />

lui sont attachées.<br />

L’ensemble des ces nouvelles activités et des projets industriels en cours est accompagné par une structure<br />

bilatérale de liaison finalisée en novembre 1997 lors d’une réunion plénière entre la FEDIL et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong>. Cette structure permanente permettra de mieux prendre en compte les besoins des entreprises<br />

industrielles, de coordonner les efforts de recherche du public et du privé et aussi d’aborder directement<br />

certains dossiers sensibles. Pour appuyer cette démarche, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a lancé fin 1997 la parution de<br />

“<strong>Tudor</strong> News”, bulletin périodique d’information diffusé par l’Internet et par fax aux industriels.<br />

Dans l’optique du Campus de Technologie, le Centre de recherche comprend trois niveaux de structures<br />

internes, communes ou associées: les centres de services, les centres de ressources et les laboratoires.<br />

Introduite dès 1989 par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, la notion de centre de ressources a permis de structurer et ainsi<br />

de consolider le partenariat, sur une base sectorielle ou thématique. Le principe majeur qui gouverne tout<br />

centre de ressources est la mise en commun et le partage des ressources humaines et matérielles pour le<br />

transfert de technologies et l’innovation. Au cours des dernières années, l’expérience a montré que ce<br />

concept novateur était d’une grande fécondité.<br />

Les cinq centres de ressources du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> ont pu valoriser leur bonne pénétration des secteurs<br />

d’activités respectifs - industrie manufacturière, bâtiment, santé, handicap et multimédia - et sont devenus<br />

des acteurs majeurs de l’innovation, grâce aux nombreuses technologies disponibles dans les différents<br />

laboratoires du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. Outre ces partenariats sectoriels, le Centre a développé en 1996 des<br />

partenariats nouveaux et prometteurs avec plusieurs PMI. La création en 1997 d’un sixième centre de<br />

ressources, le CRTE, complète utilement le spectre des secteurs couverts.<br />

8


Les centres de services se distinguent des centres de ressources par le fait qu’ils sont multisectoriels et<br />

articulés autour d’un seul type de services. Ils ont pour vocation d’être des structures communes et uniques<br />

au niveau du Campus:<br />

- Centre de Documentation et de Veille Technologique établi en coopération avec le Ministère de<br />

l’Economie, l’Office Européen des Brevets et l’IST: une bibliothèque virtuelle a été constituée grâce au<br />

logiciel ELICA, développé au <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, et est disponible au public sur Internet.<br />

- Services télématiques assurés par l’équipe CNS (Computing and Network Services) en étroite collaboration<br />

avec RESTENA pour l’ensemble du Campus. Une infrastructure télématique avancée a été mise en oeuvre<br />

dans le cadre de l’aménagement de locaux communs et d’infrastructures partagées. Grâce au concours<br />

actif de l’Entreprise des P&T, une infrastructure à accès public ATM à 34 Mbits/s a été mise en place comme<br />

plate-forme de démonstration et d’accueil pour différents projets télématiques. Les activités en matière de<br />

sécurité de l’équipe CNS ont connu une audience internationale et un projet commun a permis de<br />

développer une structure d’alerte (CERT) pour la sécurité dans les réseaux télématiques publics.<br />

Par ailleurs, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a décidé fin 1995 de proposer aux créateurs d’entreprises technologiques ou<br />

aux cellules R&D d’entreprise existantes la formule d’incubateur d’entreprises qui consiste à offrir, dans le<br />

cadre d’un contrat de collaboration scientifique, un espace locatif à l’intérieur du Centre, sous condition<br />

qu’une valeur ajoutée en résulte en terme d’efficience pour le transfert de technologie.<br />

En 1997 deux créations d’entreprises ont été montées dans les locaux du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> à Luxembourg.<br />

Dans un cas, il s’agit d’une initiative d’essaimage (“spin-off”) de deux ingénieurs de recherche ayant quitté<br />

le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> pour créer leur propre entreprise, et dans l’autre d’une filiale d’une petite entreprise<br />

“high-tech” créée dans une pépinière d’entreprises de Liège, partenaire du Centre d’un projet dans le<br />

domaine de la Société de l’Information. La fonction d’incubateur ou de pépinière d’entreprises sera<br />

favorisée dans le cadre du “Technoport Schlassgoart” à Esch-sur-Alzette.<br />

SITec ®, le premier centre de services du campus, existe depuis la création du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> fin 1987. En<br />

1997, l’organisation de formation continue de haut niveau SITec a maintenu un niveau d’activité très élevé<br />

et a confirmé son rôle de catalyseur dans le transfert de compétences technologiques au niveau national<br />

et régional. Deux activités internationales dont SITec est l’initiateur méritent d’être soulignées:<br />

- le projet européen de télématique appliquée SYRECOS (DGXIII) entre dans sa troisième année et constitue<br />

un marché électronique expérimental dans le domaine de la formation continue; la gestion de ce nouvel<br />

instrument a été confiée à l’INFPC et son application à l’IFA est en discussion;<br />

- l’offre d’un catalogue de formations interrégionales pour les professionnels de l’informatique; le catalogue<br />

SPIRAL, fruit d’une coopération internationale entre l’Université de Nancy II, les Facultés Universitaires de<br />

Namur et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, offre plus de cinquante formations dans le domaine des technologies de<br />

l’information et préfigure un mastère interrégional auquel l’IST pourra participer au titre de ses activités de<br />

troisième cycle.<br />

Par ailleurs, il faut noter que SITec participe aux efforts de sensibilisation et de formation de tous les<br />

laboratoires et centres de ressources du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

Principaux résultats et projets<br />

Les activités des laboratoires et centres de ressources correspondent à trois groupes de technologies: les<br />

technologies de l’environnement, les technologies industrielles et les technologies de l’information et de la<br />

communication (TIC).<br />

A P E R Ç U D E L ’ E X E R C I C E 1 9 9 7<br />

9


Depuis 1994, le Centre développe de façon prudente, mais continue, ses activités dans les domaines des<br />

technologies de l’environnement. En 1995, un projet européen (DG XII) portant sur les biocapteurs a été<br />

conclu avec succès, un projet de valorisation de cette recherche a été accepté en 1997 dans le cadre du<br />

programme CRAFT avec la participation d’une PME luxembourgeoise. Dans le domaine de la gestion de<br />

l’environnement, le Centre a continué en 1997 à assurer sa mission d’intégration informatique du projet<br />

pluriannuel LIFE. Le Centre a également participé à la première phase d’un projet de recherche européen<br />

(DGXII) ayant pour objet l’étude de nouvelles technologies pour l’épuration des eaux.<br />

Les technologies industrielles sont prises en charge par deux laboratoires et un centre de ressources,<br />

entièrement mobilisés pour l’innovation dans le secteur industriel traditionnel, souvent avec des PME de<br />

caractère familial. Les points forts de l’exercice 1997 sont en relation avec la productique, les procédés de<br />

fabrication et le développement de nouveaux produits. Outre les nombreuses activités de sensibilisation, de<br />

formation et de diagnostic en entreprise, des projets R&D ont été conduits avec douze entreprises<br />

luxembourgeoises de production, dont la très grande majorité sont des PMI. Par ailleurs, les activités en essais<br />

des matériaux ont été considérablement développées au cours de l’exercice. Les activités en technologies<br />

industrielles devraient connaître un essor important dans le cadre du LTI qui sera implanté au Technoport<br />

Schlassgoart.<br />

La conférence annuelle sur l’excellence industrielle (EXIND ‘97) organisée conjointement par la FEDIL et le<br />

Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, a connu, comme par le passé, un succès remarquable auprès d’un nombre croissant<br />

d’industriels. Un effort accru a été consacré en 1997 aux séminaires industriels “Six-Dix” notamment dans le<br />

domaine de la productique. Ces activités de sensibilisation et d’amélioration des performances industrielles<br />

ont été accompagnées par la mise en oeuvre d’un ensemble de formations de niveau 3e cycle intitulé “La<br />

Logistique, fonction centrale à l’Entreprise” qui sera valorisé en collaboration avec l’IST.<br />

Plusieurs projets industriels importants ont été terminés en 1997, à la satisfaction générale des partenaires,<br />

dans le domaines suivants: capteurs et micro-électronique sur mesure, inspection de surface par vision<br />

artificielle, essais des matériaux, simulation par éléments finis. Dans ce dernier domaine, un transfert de<br />

compétences entre l’Université de Liège, l’IST et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a été entrepris en 1997.<br />

Domaine d’activité principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> depuis sa création, les technologies de l’information et de<br />

la communication continuent à jouer un rôle prédominant dans le cadre de trois centres de ressources et<br />

de trois laboratoires ou équipes. Les activités du Centre concernent à la fois les technologies génériques -<br />

ingénierie et schémas directeurs des systèmes d’information, qualité du logiciel, technologies multimédia,<br />

systèmes Intranet et réseaux à large bande, sécurité informatique - et les domaines d’applications pratiques<br />

qui s’inscrivent en majeure partie dans les propositions du groupe Bangemann visant à “frayer la voie” à la<br />

société de l’information. Dans ce contexte, il faut souligner que les différentes initiatives du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

sont conçues pour le long terme et sont parfaitement en phase avec les recommandations du Comité INFO<br />

2000-II en ce qui concerne le rôle des pouvoirs publics en matière d’accès à la société de l’information. Le<br />

bilan des activités de l’exercice 1997 couvre les domaines suivants: PME, secteur de la santé, réseaux pour<br />

le citoyen.<br />

A côté des projets génériques pour “l’accès à la société de l’information”, le Centre a conduit un nombre<br />

considérable de projets dans le domaine de l’ingénierie du logiciel et du multimédia. Les activités<br />

sectorielles en ingénierie du logiciel évoluent au plus haut niveau conceptuel - qualité du logiciel pour les<br />

sociétés de services informatiques et schéma directeur informatique pour le secteur hospitalier - dans des<br />

cadres européens de collaboration. La conférence annuelle SPIRAL’97, initiée en 1994 dans le cadre d’un<br />

projet ESPRIT-ESPITI, a été centrée sur les thèmes de la sécurité informatique avec une forte participation des<br />

spécialistes du secteur bancaire. En 1997, un nouveau projet européen a été conclu sous l’impulsion du <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le domaine de la qualité du logiciel (ESPRIT-ESSI, DG III). Orienté vers les problèmes<br />

spécifiques en matière de technologies de l’information des petites et très petites entreprises, le programme<br />

PRISME a permis de détecter des besoins en innovation dans un grand nombre d’entreprises et d’y apporter<br />

des réponses en collaboration avec les sociétés de services informatiques.<br />

Dans le domaine du multimédia, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a été sélectionné par la DG XIII pour être le leader à<br />

Luxembourg du programme pluriannuel (1997-99) MIDAS de la DG XIII, ce qui désigne en fait le Centre de<br />

Ressources Multimédia comme pôle régional de diffusion et de support aux activités de ce nouveau secteur<br />

10


professionnel. La fonction d’observatoire européen du multimédia fait partie des ces activités. Le Centre de<br />

Ressources Multimédia a également accompagné un certain nombre de PME luxembourgeoises dans la<br />

création de compétences internes en multimédia. Impliqué en première ligne dans les projets dits d’accès<br />

à la Société de l’Information, le Centre de Ressources Multimédia a commencé en 1997 les premières phases<br />

de plusieurs projets qui sont, par ailleurs, reconnus par la Commission Européenne. Ces activités permettront<br />

de bien placer le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> pour participer aux projets prioritaires consacrés aux “Information<br />

Society Technologies (IST)” dans le 5ème programme Cadre de l’Union Européenne (1998-2002). Le Guide<br />

Electronique du Multimédia mis en place et géré par le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> connaît un succès croissant au<br />

plan national et international.<br />

Dans le domaine de la coopération inter-universitaire, plusieurs travaux de doctorats ont été conduits en cotutelle<br />

avec cinq universités européennes. En 1997, une thèse a été menée à terme et soutenue au <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le domaine de la combustion industrielle en collaboration avec l’Ecole Centrale de Paris.<br />

Dixième exercice depuis sa création, 1997 constitue sans doute l’année charnière pour le développement<br />

qualitatif du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. Les nouveaux axes stratégiques qui commencent à être appliqués sur le terrain<br />

seront précisés dans le “Troisième Plan de Développement du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, 1988-2003” dont l’élaboration<br />

est programmée pour 1998. En tout état de cause, l’exercice 1997 a permis de faire avancer de façon<br />

décisive et dans le sens positif tous les grands dossiers du Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. L’esprit d’entreprise sera au<br />

centre de toutes les démarches du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, au “Technoport Schlassgoart - The House of<br />

Entrepreneurship” de matérialiser cette ambition à l’adresse de tous les acteurs de l’innovation<br />

technologique et de représenter un signal clair pour tous les créateurs potentiels d’entreprises high-tech!<br />

A P E R Ç U D E L ’ E X E R C I C E 1 9 9 7<br />

11


1.2. <strong>Tudor</strong> Online<br />

Adresse Internet: www.crpht.lu<br />

Depuis 1994, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> est présent sur le<br />

réseau Internet. Son serveur Web compte<br />

actuellement parmi les mieux fournis et les plus<br />

consultés du Grand-Duché.<br />

Au lecteur de ce rapport on ne peut que conseiller la<br />

consultation du serveur “<strong>Tudor</strong> Online®”<br />

(www.crpht.lu) qui comprend des informations<br />

exhaustives sur les multiples structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> et les organismes associés. Ce serveur offre<br />

aussi des services Online, notamment en ce qui<br />

concerne la documentation technologique et la<br />

veille technologique. Le catalogue complet de la<br />

bibliothèque du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et les offres d’emploi<br />

du Centre peuvent être consultés via Internet.<br />

Depuis longtemps, il est évident qu’un réseau<br />

télématique du type Internet peut apporter un<br />

considérable effet de levier aux centres de ressources<br />

et de services du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. En 1994, le <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a mis en place un certain nombre de<br />

réseaux télématiques sectoriels pour la recherche:<br />

• santé, télémédecine: SANTEL® qui sera le noyau<br />

du futur HealthNet® Luxembourg;<br />

• handicap et personnes âgées: HANDITEL®,<br />

autour duquel se développe le réseau<br />

SocialNet®;<br />

• multimédia: MEDIATEL®; la maquette CitizeNet®<br />

Rosport peut être consultée à partir de<br />

MEDIATEL®;<br />

• formation permanente: SITEL® qui sera le noyau<br />

du réseau à développer dans le projet européen<br />

SYRECOS ;<br />

• métiers du bâtiment et PME: BATEL® qui s’est<br />

développé à partir de 1996-97 dans le cadre de<br />

l’initiative communautaire SME.<br />

Plusieurs centaines d’utilisateurs et de partenaires de<br />

recherche du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> participent à ces<br />

différents réseaux télématiques sectoriels consacrés à<br />

la recherche. Pour le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, <strong>Tudor</strong> Online<br />

constitue une étape importante dans une stratégie<br />

orientée vers la Société de l’Information.<br />

Dans ce contexte, il faut citer le deuxième rapport<br />

INFO 2000 publié en novembre 1996. Ce rapport<br />

reprend les principales lignes directrices élaborées au<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> en matière d’accès à la Société de<br />

l’Information et les multiples initiatives du Centre<br />

figurent en bonne place dans l’inventaire national<br />

publié en annexe. Il n’y a plus qu’à attendre et à<br />

espérer une mise en pratique rapide et efficace des<br />

multiples recommandations concrètes élaborées par<br />

les experts du Comité INFO 2000. Ce rapport et de<br />

nombreux autres documents de travail et liens utiles<br />

figurent sur le site Internet du Ministère des<br />

Communications et de la Chambre des Députés sous<br />

l’adresse www.infosociety.lu.<br />

Depuis novembre 1997, <strong>Tudor</strong> Online offre également<br />

l’accès au journal électronique ‘<strong>Tudor</strong>News’<br />

consacré à l’innovation et à la recherche industrielle.<br />

12


<strong>Tudor</strong> News<br />

Depuis novembre 1997, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> publie<br />

son premier journal électronique. Consacré à<br />

l’innovation et à la recherche industrielle, <strong>Tudor</strong><br />

News paraît 6 fois par an, à la fin de chaque mois<br />

impair.<br />

Les rubriques régulières de <strong>Tudor</strong> News sont les<br />

suivantes:<br />

• Informations<br />

• Annonces<br />

• Calendrier des formations SITec<br />

• Contacts et auteurs.<br />

La page www.crpht.lu/<strong>Tudor</strong>News/ offre un certain<br />

nombre de services supplémentaires au lecteur:<br />

Rédaction<br />

Créé dans le cadre de la coopération bilatérale<br />

entre le Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et la FEDIL, <strong>Tudor</strong>News est<br />

publié sous la responsabilité du Comité de direction<br />

du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

Les entreprises peuvent adresser leurs projets<br />

d’articles, soit en utilisant la page<br />

www.crpht.lu/<strong>Tudor</strong>News/ soit par fax. Longueur<br />

maximale conseillée par unité d’information: 500<br />

caractères.<br />

Clôture de la rédaction: le 25 de chaque mois<br />

impair.<br />

• Consultation en ligne du dernier numéro et téléchargement<br />

de fichiers formatés<br />

• Lettre à la rédaction, envoi d’articles<br />

• Abonnement, désabonnement<br />

• Consultation d’archives par ordre<br />

chronologique et recherche par mots clés.<br />

Abonnement<br />

Diffusé essentiellement par l’Internet, <strong>Tudor</strong> News<br />

peut être obtenu, à titre transitoire par fax. Pour être<br />

abonné, il suffit de sélectionner la page<br />

www.crpht.lu/<strong>Tudor</strong>News/ et d’indiquer ses<br />

coordonnées. Pour l’abonnement par fax, il faut<br />

envoyer ses coordonnées par fax au (+352) 43 65 23.<br />

T U D O R O N L I N E<br />

13


SocialNet Luxembourg (SNL)<br />

Réseau télématique sectoriel dans le domaine<br />

psycho-médico-social<br />

Adresse Internet: www.socialnet.lu<br />

Gestionnaire:<br />

Centre de Ressources Technologiques pour<br />

Personnes Handicapées et Agées (CRTPH)<br />

Le SNL s’adresse:<br />

• aux personnes handicapées, âgées ou<br />

socialement défavorisées ainsi qu’à leur<br />

entourage<br />

• aux professionnels du domaine psycho - médico -<br />

social<br />

• aux organismes publics ainsi qu’aux collectivités.<br />

Contenu:<br />

• système d’information national et international<br />

• services d’intérêt général<br />

• services et applications pour les professionnels.<br />

Services offerts aux partenaires:<br />

• une infrastructure commune<br />

• une formation aux outils et applications<br />

télématiques<br />

• une assistance technologique (aide à<br />

l’installation des outils télématiques, création de<br />

pages www, ...)<br />

• les services de base tels que e-mail, accès aux<br />

réseaux télématiques ...<br />

• une politique et une gestion communes.<br />

Liens avec d’autres actions et projets:<br />

• VISIOBOARD (Projet européen TIDE: Telematics for<br />

the Integration of Disabled and Elderly).<br />

Développement de services/applications<br />

télématiques pour personnes handicapées<br />

travaillant sur un ordinateur contrôlé par les<br />

mouvements de l’oeil.<br />

• ESWIN. L’ “European Social Welfare Information<br />

Network” est un site Internet qui permet à des<br />

professionnels d’accéder à l’information du<br />

système social dans différents pays européens. La<br />

mise à jour des informations sera assurée à un<br />

niveau national.<br />

• RESOLUX. Développement d’une application<br />

pour consulter la base de données “REseau<br />

SOcial LUXembourg” en ligne via le SNL.<br />

A qui s’adresser:<br />

Fred Gillé, chargé de direction<br />

2, rue Albert Borschette<br />

L-1246 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment AEG<br />

phone: (+352) 43 95 58<br />

fax: (+352) 42 53 05<br />

email: frederic.gille@crpht.lu<br />

Le SNL en quelques chiffres:<br />

• Répertoire de plus 900 sites internationaux<br />

• Répertoire de 46 associations nationales<br />

• Plus de 400 sites Internet font référence à des<br />

pages du SNL.<br />

14


MEDIATEL®<br />

Réseau télématique pour<br />

les nouveaux métiers du multimédia<br />

Adresse Internet: www.mediatel.lu<br />

Gestionnaire:<br />

Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />

S’adresse à:<br />

Tous les acteurs du domaine multimédia au niveau<br />

n a t i o n a l e t au niveau international: producteurs,<br />

professionnels des médias, services de<br />

communication et de marketing, formateurs,<br />

enseignants, centres audiovisuels, archives, maisons<br />

de développement de logiciel.<br />

Contenu et Services offerts:<br />

MediaTel® offre une plate-forme télématique<br />

d’informations et d’échanges pour les professionnels<br />

du multimédia.<br />

Parmi les services on trouve:<br />

- une bourse d’emploi pour le secteur du multimédia:<br />

• une proposition d’opportunités d’emploi<br />

• une présentation de profils de demandeurs<br />

d’emploi<br />

- un observatoire du marché du multimédia:<br />

• les acteurs du domaine multimédia: Guide du<br />

multimédia régional<br />

• un inventaire des formations et séminaires en<br />

multimédia<br />

• l’activité multimédia au Luxembourg: projets,<br />

actions...<br />

- un forum de services sur le développement<br />

multimédia:<br />

• de la documentation<br />

• des formations interactives<br />

• une base de données de références<br />

- un site de référence européen officiel pour le<br />

standard Open Media Framework d’AVID<br />

- des forums thématiques de discussions et<br />

d’échanges sur les sujets suivants:<br />

•multimédia et publicité<br />

•aspects juridiques<br />

•bases de données médiatiques<br />

•photothèque<br />

•vidéothèque<br />

•projets pilotes de téléservices<br />

- une information sur les activités de la filière de<br />

formation multimédia à l’IST<br />

- Arts & Multimédia: une plate-forme d’échange et<br />

de rencontre entre artistes et ingénieurs<br />

- une plate-forme d’expérimentation et de<br />

recherche pour les partenaires.<br />

Perspectives:<br />

MediaTel® entend améliorer le transfert<br />

d’informations sur les évolutions dans l’industrie du<br />

multimédia et lui conférer une plus grande<br />

transparence. A travers son contenu et ses services,<br />

il vise à favoriser le développement des secteurs<br />

concernés.<br />

Un deuxième aspect de MediaTel® est de constituer<br />

un réseau d’expérimentation permettant aux<br />

partenaires de participer activement au<br />

développement et à la mise en place de nouveaux<br />

téléservices.<br />

A qui s’adresser:<br />

MEDIATEL<br />

c/o Joël Thill<br />

6, rue Coudenhove- Kalergi<br />

L- 1359 Luxembourg- Kirchberg<br />

Bâtiment AEG du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

phone: (+352) 42 30 13-1<br />

fax: (+352) 42 59 91-275<br />

email: mediatel-admin@mediatel.lu<br />

http: www.mediatel.lu<br />

T U D O R O N L I N E<br />

15


SANTEL®<br />

Serveur web du réseau télématique HealthNet® pour<br />

la Santé<br />

Adresse Internet: www.santel.lu<br />

Gestionnaire:<br />

Centre de Ressources des Technologies pour le<br />

domaine de la Santé (SANTEC)<br />

S’adresse à:<br />

Tous les professionnels et les bénéficiaires de la Santé<br />

Contenu:<br />

Création d’une plate-forme télématique pour les<br />

professionnels du domaine<br />

Passerelle vers le réseau télématique pour le secteur<br />

de la Santé se développant actuellement.<br />

Services offerts:<br />

• messagerie électronique sectorielle;<br />

• informations internationales présélectionnées par<br />

spécialité médicale;<br />

• registre national des cancers;<br />

• noeud luxembourgeois de REITOX (réseau<br />

européen sur la toxicomanie);<br />

• service de question-réponse;<br />

• service de maintenance autour des outils<br />

informatiques pour l’utilisation de SANTEL®;<br />

• service d’information autour de SANTEL®<br />

(SANTEL- NEWS);<br />

• service de veille technologique pour différents<br />

domaines médicaux;<br />

• premiers services de télémédecine;<br />

• service d’information sur les projets R&D du <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> touchant le domaine de la Santé;<br />

• services d’information des institutions et des<br />

associations de la Santé.<br />

État d’avancement:<br />

Plus de 1000 connexions se font par jour sur les<br />

différentes pages du serveur SANTEL®. Un travail<br />

important consiste en la mise à jour régulière des<br />

pages WWW.<br />

Perspectives:<br />

Etoffer les sujets qui ont reçu des échos favorables.<br />

Développer d’autres sujets thématiques.<br />

Mettre à disposition de l’espace Web (web hosting)<br />

pour des partenaires du secteur de la Santé,<br />

respectivement de la Sécurité Sociale.<br />

Liens avec d’autres actions et projets:<br />

Projets nationaux comme HealthNet, ECRIH, LUXIS,<br />

ORPHEE phase 1 et le dossier informatique médical.<br />

Projets de l’UE comme SYNAPSES et TELMED du<br />

programme TAP de la DG XIII. Le projet TC• 251 du<br />

Comité Européen de Normalisation pour les<br />

domaines de l’informatique et de la télématique<br />

médicale.<br />

A qui s’adresser:<br />

SANTEL<br />

c/o Patrick Horsmans<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L- 1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment annexe<br />

phone: (+352) 42 59 91- 1<br />

fax: (+352) 42 53 05<br />

email: patrick.horsmans@crpht.lu<br />

16


SITEL®<br />

Réseau télématique de la formation continue<br />

SITec®<br />

Adresse Internet: www.sitel.lu<br />

Gestionnaire:<br />

Organisation SITec<br />

S’adresse à:<br />

Tous les acteurs de la formation continue sur le plan<br />

national et interrégional: PME, Départements<br />

Ressources Humaines, Institutions de formation,<br />

Chambres Professionnelles, formateurs, tous les<br />

professionnels concernés.<br />

Contenu:<br />

Application de la télématique au domaine de la<br />

formation professionnelle continue.<br />

Retombées:<br />

• acculturation à la télématique des acteurs de la<br />

formation continue;<br />

• amélioration de la communication entre<br />

acteurs;<br />

• réduction des coûts de publicité des actions;<br />

• création de nouveaux services<br />

complémentaires aux formules traditionnelles.<br />

Services offerts:<br />

• Publication télématique des catalogues de<br />

formation SITec (SPIRAL et Gestion Industrielle);<br />

• Service de répertoire et de courrier électronique<br />

structuré entre partenaires;<br />

• Assistance et conseil à la connexion pour les<br />

partenaires concernés.<br />

État d’avancement:<br />

Près de 70 partenaires spécifiques à la formation<br />

continue interconnectés, 70 formations en<br />

publications (gérées par SYRECOS).<br />

Perspectives:<br />

Développement de projets d’innovation dans le<br />

domaine de la télématique appliquée à la<br />

formation continue.<br />

Mise en oeuvre de téléservices à valeur ajoutée<br />

pour le marché régional de la formation continue<br />

avec le projet SYRECOS.<br />

Liens avec d’autres actions et projets:<br />

• CETEL: réseau télématique du Collège Européen<br />

de Technologie (CET) ;<br />

• SYRECOS : projet européen dans le cadre du<br />

TELEMATIC APPLICATION PROGRAM de la DG<br />

XIII, pour la création et l’interconnexion de<br />

télémarchés régionaux de la formation continue<br />

et de la compétence (Luxembourg, Namur,<br />

Nimes).<br />

• F O R M A I N F O N E T : s t r u c t u r e d ’ i n f o r m a t i o n<br />

p u b l i q u e p o u r l ’ o f f r e d e f o r m a t i o n<br />

professionnelle continue. Ce projet débute en<br />

avril 1997, il est complémentaire à SYRECOS.<br />

A qui s’adresser:<br />

SITEL<br />

c/o Etienne d’Hoedt<br />

6, rue Coudenhove- Kalergi<br />

L- 1359 Luxembourg- Kirchberg<br />

Bâtiment annexe du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

phone: (+352) 42 59 91-1<br />

fax: (+352) 42 49 75<br />

email: etienne.dhoedt@crpht.lu<br />

http: www.sitel.lu<br />

T U D O R O N L I N E<br />

17


2. CENTRES DE SERVICES<br />

2.1. Organisation SITec<br />

2.2. RESTENA<br />

2.3. Computing and Network Services (CNS)<br />

2.4. Centre de Veille Technologique (CVT)<br />

18


2.1. Organisation SITec<br />

Plate-forme de coopération pour<br />

la formation technologique<br />

Plate-forme neutre pour la formation technologique<br />

au service de l’entreprise, du cadre et de<br />

l’ingénieur, SITec accompagne l’innovation et le<br />

développement technologique par la sensibilisation,<br />

l’information, la formation continue ainsi que la<br />

qualification des hommes et des femmes dans<br />

l’entreprise.<br />

SITec, réseau de savoir et de savoir-faire...<br />

En additionnant les capacités internes du Centre<br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, de ses partenaires sectoriels et<br />

technologiques et du réseau européen d’universités<br />

partenaires, SITec dispose d’un réseau d’expertise<br />

exceptionnel dans sa diversité, sa qualité et sa<br />

quantité. Ainsi, avec ses quelque 200 experts issus de<br />

la recherche, de l’innovation, de l’entreprise ou de<br />

l’université, SITec délivre des savoir-faire sélectionnés<br />

pour leur pertinence sur notre marché.<br />

En ajoutant à cette large capacité d’intervention,<br />

une préoccupation de qualité totale, garantie par<br />

son label, SITec se présente comme un partenaire<br />

professionnel pour les entreprises les plus exigeantes.<br />

Un service de formation sur mesure pour chacun des<br />

acteurs de l’innovation: grâce à son implantation<br />

exceptionnelle au sein d’un centre de recherche et<br />

d’innovation, SITec offre un service sur mesure dans<br />

les meilleures conditions de qualité et de réactivité.<br />

Activités 1997<br />

plate-forme de rencontres, d’imagination et de<br />

déclic. De telles rencontres ont été organisées à<br />

destination des PME, des professionnels de<br />

l’informatique et des industries. En outre, la palette<br />

de services SITec s’est enrichie d’actions<br />

d’assistance (23 prestations), spécifiquement axées<br />

vers le management des technologies de<br />

l’information et de la communication dans la PME<br />

(PRISME).<br />

Composition de l’équipe<br />

Jean-Pol Michel, chargé de direction<br />

Bruno Cornette, chef de projet<br />

Olivier de Colnet, responsable marketing<br />

Fernand Ferreira, technicien<br />

Pascal Garin, responsable qualité<br />

Bernard Lambeaux, gestionnaire et responsable<br />

coopération<br />

Marylène Martin, secrétaire<br />

Valérie Muller, secrétaire<br />

Responsables sectoriels de formation<br />

Secteur “Prisme”: Bruno Cornette<br />

Secteur “Spiral”: Stéphane Louis (LIL), Luc<br />

Vandenabeele (CR-MM)<br />

Secteur “...vers l’Excellence Industrielle”: Magalie<br />

Briquet (CR-CIME)<br />

Autres secteurs : Olivier de Colnet<br />

134 prestations de formation pour un volume global<br />

de 194 jours et 1384 participants touchés, soit une<br />

nouvelle confirmation de la croissance.<br />

Avec une augmentation de plus de 30 % du nombre<br />

de participants par rapport à l’année 1996 et la<br />

réalisation du double de prestations, l’organisation<br />

SITec a une nouvelle fois démontré la place<br />

stratégique qu’elle occupe dans le processus<br />

d’innovation et de transfert technologique au<br />

Luxembourg.<br />

Mettons particulièrement en exergue le succès<br />

exponentiel de la formule “groupe de travail” (57<br />

sessions) confirmant ainsi SITec dans son rôle de<br />

Projets de formation<br />

Renforcement et<br />

développement de<br />

l’approche sectorielle<br />

Depuis sa création, SITec répond de manière<br />

concrète aux besoins de formation du marché<br />

luxembourgeois. S’appuyant sur 10 années<br />

d’expérience, SITec a, durant l’année 1997,<br />

poursuivi sa démarche “business-to-business” en<br />

renforçant et en développant son offre sectorielle.<br />

De nouveaux services de formation dans les<br />

domaines des technologies de l’information et de la<br />

communication et technologies industrielles ont ainsi<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

19


été développés à destination des PME, des<br />

professionnels de l’informatique et des industries.<br />

Le détail des projets de formation de ces secteurs<br />

est donné ci-dessous :<br />

PRISME, réseau d’assistance et de conseils pour<br />

l’informatique des PME<br />

Lancé en juin 1997, PRISME regroupe l’ensemble des<br />

projets visant à améliorer la maîtrise de l’outil<br />

informatique dans la PME. En collaboration avec les<br />

fournisseurs informatiques, Prisme a comme objectif<br />

prioritaire de résoudre les problèmes quotidiens de<br />

l’informatique des PME pour leur permettre ensuite<br />

d’accéder à la société de l’information. Pour aider<br />

les PME dans ces tâches, 3 types d’actions ont été<br />

développés:<br />

un programme de sensibilisation aux nouvelles<br />

technologies,<br />

un ensemble de formations sur mesure,<br />

un service d’assistance et de conseils en entreprise.<br />

L’ensemble de ces manifestations, dont le détail est<br />

repris ci-dessous, représente 386 heures<br />

d’intervention.<br />

Colloques et groupes de travail:<br />

Les colloques et groupes de travail PRISME assurent<br />

la sensibilisation des PME aux nouvelles<br />

technologies. Organisées autour d’une conférencedébat,<br />

ces rencontres traitent en détail d’un thème<br />

spécifique et laissent ensuite une large place à<br />

l’échange d’expériences. En 1997, deux colloques<br />

et trois groupes de travail ont été organisés pour un<br />

total de 22 heures. Ces manifestations ont rassemblé<br />

147 participants provenant d’une centaine de PME.<br />

Formations sur mesure:<br />

Deux formations sur mesure traitant des nouveaux<br />

outils de la communication interne et externe de<br />

l’entreprise ont été organisées en 1997. Ces<br />

manifestations faisaient partie intégrante du module<br />

“Développement des moyens de communication”<br />

du cycle de formations pour dirigeants de PME<br />

organisé par la Chambre des Métiers. Elles ont<br />

rassemblé 15 participants issus d’entreprises<br />

différentes.<br />

Assistance:<br />

Le service d’assistance PRISME permet aux<br />

entreprises de petite taille de faire le point sur les<br />

forces et faiblesses de leur informatique, de résoudre<br />

leurs problèmes quotidiens et d’assurer la qualité de<br />

leurs projets informatiques. Au cours de l’année<br />

1997, 23 PME ont fait appel au service d’assistance<br />

PRISME, ce qui équivaut à 350 heures passées en<br />

entreprise. Les principaux domaines d’intervention<br />

étaient liés à la maîtrise d’ouvrage, à la rédaction<br />

de cahiers des charges, au redéploiement du<br />

réseau et au choix de logiciels.<br />

SPIRAL, réseau des professionnels de<br />

l’informatique<br />

Spiral, plate-forme neutre d’échanges dans le<br />

domaine des technologies de l’information et de la<br />

communication, propose depuis septembre 1997 un<br />

ensemble de services à destination des sociétés de<br />

services informatiques et départements<br />

informatiques. L’intérêt pour les colloques, groupes<br />

de travail, formations et l’assistance Spiral a été<br />

confirmé par les résultats de 1997 ainsi que par<br />

l’extension de la plate-forme aux régions wallonne<br />

et lorraine.<br />

L’année 1997 est celle d’un premier bilan pour Spiral.<br />

Avec 418 heures d’actions de formation au<br />

bénéfice de 573 participants, Spiral atteint<br />

largement les objectifs fixés pour l’année 1997.<br />

Les manifestions réalisées dans le cadre de Spiral se<br />

répartissent de la manière suivante :<br />

Colloques:<br />

Les journées Spiral ont pour objectifs de dresser l’état<br />

de l’art des nouvelles technologies de l’information<br />

et de la communication, d’informer sur les enjeux<br />

m é t h o d o l o g i q u e s , é c o n o m i q u e s e t<br />

organisationnels, ainsi que de favoriser rencontres et<br />

échanges entre professionnels.<br />

Organisé en collaboration avec le CLUSSIL, Spiral ‘97<br />

a réuni quelque soixante-dix participants :<br />

responsables sécurité et responsables informatiques,<br />

sociétés de services informatiques. Au travers de<br />

diverses présentations, les intervenants ont abordé 3<br />

thèmes essentiels en relation avec la gestion du<br />

système d’information des entreprises: la réingénierie<br />

des processus et les systèmes<br />

informatiques, le management de projets<br />

d’informatisation, la sécurité des systèmes<br />

d’information.<br />

Groupes de travail:<br />

Les groupes de travail Spiral réunissent des<br />

entreprises partageant des préoccupations<br />

communes dans un domaine spécifique. Alternant<br />

20


expertise et témoignages, ces groupes constituent<br />

un lieu privilégié d’échanges et d’information. En<br />

1997, deux thèmes furent proposés aux entreprises :<br />

l’amélioration de la qualité du logiciel,<br />

la sécurité des Systèmes d’Information.<br />

Les groupes de travail qualité (promus par l’initiative<br />

SCATE) assurent la continuité de ceux initiés dans le<br />

programme ESPITI. Ils comprennent une vingtaine de<br />

membres actifs, répartis équitablement en Belgique<br />

et au Luxembourg. Ces groupes visent à former les<br />

participants aux techniques permettant de maîtriser<br />

les processus logiciels de leur entreprise.<br />

Initiés et animés par le CLUSSIL, les groupes de travail<br />

sécurité s’adressent aux professionnels de l’audit, de<br />

la sécurité et de la qualité des systèmes<br />

d’information. Ils ont abordé 4 thèmes principaux :<br />

firewall & sécurité réseau, cryptographie, plan de<br />

continuité ainsi que normes, droit et audit.<br />

Au cours de l’année écoulée, les 43 sessions des<br />

groupes de travail sécurité et qualité, représentant<br />

127 heures, ont rassemblé 329 participants.<br />

Formations interentreprises:<br />

S’appuyant sur la mobilisation exceptionnelle<br />

d’experts issus des universités de Namur et de<br />

Nancy, du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et sur un réseau<br />

européen de partenaires, le catalogue Spiral a été<br />

considérablement enrichi au cours de l’année 1997.<br />

Il propose désormais une cinquantaine de<br />

formations réparties et planifiées sur les 3 sites. Les<br />

entreprises sont informées de ces formations par un<br />

catalogue annuel ainsi que par le site internet<br />

www.spiral.lu.<br />

En 1997, 23 stages intensifs ont été organisés à<br />

destination des professionnels de l’informatique, ce<br />

qui représente 262 heures de formation et 190<br />

personnes formées.<br />

Formations sur mesure:<br />

En 1997, 2 formations sur mesure ont été organisées<br />

à destination des professionnels de l’informatique, à<br />

savoir:<br />

• Recherche d’informations sur Internet, pour la<br />

société luxembourgeoise SOIL CONCEPT,<br />

• L4G et Client serveur, pour la société belge<br />

CEGIS.<br />

EXIND, ...vers l’Excellence Industrielle<br />

En étroite collaboration avec le Laboratoire LASP et<br />

le Centre de Ressources CIME, SITec a confirmé,<br />

durant l’année 1997, sa volonté de développer une<br />

réflexion commune dans le domaine de la gestion<br />

industrielle. Cette démarche d’amélioration s’est<br />

traduite par diverses actions, telles que la journée de<br />

l’Excellence Industrielle, les groupes de travail “6-<br />

10”, les formations sur mesure et tout récemment un<br />

cycle de formations interentreprises en horaire<br />

décalé.<br />

Les manifestions réalisées dans le secteur “...vers<br />

l’Excellence Industrielle” ont rassemblé plus de 300<br />

participants pour un total de 370 heures. Le détail est<br />

donné ci-dessous:<br />

Colloque:<br />

La deuxième édition de la conférence “...vers<br />

l’Excellence Industrielle” a réuni quelque 80<br />

participants représentant plus de 40 entreprises et a<br />

abordé, au travers de divers témoignages et<br />

ateliers, un des éléments fondamentaux de la<br />

gestion industrielle, l’organisation. Plus<br />

particulièrement, les intervenants ont axé leur<br />

discours sur l’étude et l’optimisation des flux de<br />

matières et d’information.<br />

Groupes de travail:<br />

L’intérêt pour les groupes de travail de la gestion<br />

industrielle, dénommés “6-10” et se déroulant en<br />

soirée, n’a cessé de croître en 1997. Passant de 3<br />

sessions en 1996 à 7 sessions en 1997, ils ont<br />

rassemblé près de 90 participants autour des thèmes<br />

de la GPAO, la logistique, le Juste-à-Temps, la<br />

motivation du personnel et le master scheduling.<br />

Formations interentreprises:<br />

En réponse à diverses déclarations d’intérêt<br />

exprimées lors des colloques et groupes de travail, 3<br />

formations interentreprises ont été organisées sur les<br />

thèmes de l’Activity Based Costing/Activity Based<br />

Management, de la créativité et de la logistique.<br />

Ces manifestations ont réuni plus de 50 participants<br />

pour un total de 28 heures.<br />

Formations sur mesure:<br />

Largement orientées vers la pratique, les formations<br />

sur mesure représentent près de 50 % des activités<br />

de formation du secteur EXIND. En 1997, 6 formations<br />

sur mesure ont été organisées à destination des<br />

industries pour un total de 183 heures s’adressant à<br />

près de 70 participants.<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

21


Cycle en logistique, à horaire décalé:<br />

Cette nouvelle formule en cours du soir est le résultat<br />

d’une demande de la part des participants aux<br />

manifestations du secteur “...vers l’Excellence<br />

Industrielle”. Lancé en décembre 1997, ce cycle se<br />

déroule sur 12 soirées de 4 heures (17h00 à 21h00)<br />

réparties sur une année. Il donne droit à un certificat<br />

délivré conjointement par SITec et l’IST (Institut<br />

Supérieur de Technologie).<br />

L’inscription d’une vingtaine de participants à ce<br />

cycle a nécessité le dédoublement des<br />

f o r m a t i o n s .<br />

Programmes de qualification en logistique<br />

industrielle (Logind III)<br />

Ce programme transfrontalier de qualification pour<br />

ingénieurs demandeurs d’emploi vise à augmenter<br />

l’employabilité des participants en leur offrant une<br />

qualification sur 8 mois en Logistique Industrielle et<br />

ce, selon 2 axes:<br />

- acquérir les bases méthodologiques,<br />

instrumentales et pratiques de la logistique via une<br />

formation préalable de 4 mois,<br />

- confronter cette formation aux réalités<br />

professionnelles, à travers un stage d’insertion en<br />

entreprise (4 mois), autour d’un projet<br />

préalablement défini et clôturé par la rédaction et<br />

la présentation d’un rapport.<br />

Logind III s’est clôturé le 15 août 1997, 126 heures de<br />

formations intensives à destination de 6 stagiaires<br />

luxembourgeois ont été assurées par SITec dans les<br />

domaines de l’organisation de la production, de<br />

l’étude et de l’optimisation des flux, ainsi que dans le<br />

domaine de la stratégie industrielle; 3 stages<br />

d’insertion en entreprise ont commencé en avril<br />

1997. Suite à ce programme, les 6 stagiaires ont été<br />

insérés en entreprise.<br />

Autres secteurs, assurés par SITec<br />

Les autres actions de formation promues sous le<br />

label SITec® s’inscrivent dans une approche<br />

multisectorielle et abordent généralement des<br />

thèmes plus transverses tels que la gestion de<br />

l’innovation, la gestion des ressources humaines<br />

dans un contexte de changement technologique<br />

ou encore la veille technologique. La confrontation<br />

de différentes fonctions et secteurs au sein d’une<br />

même formation apporte un intérêt supplémentaire<br />

à ce type d’actions.<br />

Initiées en mai 1997, ces actions de formation<br />

représentant 40 heures ont rassemblé 255<br />

participants, ce qui tend à conforter SITec dans le<br />

développement de cette approche.<br />

Le label SITec®:<br />

6 services à valeur ajoutée<br />

• Service administratif et logistique<br />

Ce service couvre l’ensemble des tâches de gestion<br />

liées aux activités de formation.<br />

Le professionnalisme affiché par SITec doit<br />

beaucoup à l’efficacité de ce service qui a dû<br />

s’adapter à la forte croissance et diversité des<br />

prestations.<br />

• Service technique<br />

Le service technique, composé d’un technicien,<br />

répond aux contraintes spécifiques de nos<br />

formations par une gestion optimisée des<br />

configurations techniques, d’équipements et<br />

didacticiels informatiques.<br />

En outre, il gère le site internet par lequel l’offre SITec<br />

est publiée (www.sitel.lu)<br />

• Service marketing<br />

Face aux sollicitations multiples des cadres en offres<br />

diverses de formation, notre politique marketing<br />

consiste à animer des réseaux de valorisation<br />

d’expertise, reconnus par la richesse des contacts et<br />

la pertinence des informations qui y circulent, tels le<br />

CLUSSIL, les 6-10, les Groupes de travail PRISME,<br />

SPIRAL ....<br />

• Service financier<br />

En complément aux programmes ayant la formation<br />

pour dénominateur commun (Léonardo, Objectif 2<br />

FSE, Objectif 4 et Interreg), de nouveaux<br />

financements dans le cadre des programmes<br />

Objectif 5b et Objectif 2-FEDER, ont été acceptés.<br />

Ces derniers ont permis de développer de nouvelles<br />

actions spécifiques aux PME.<br />

L’accroissement considérable de 15 à 30 millions par<br />

an du budget annuel alloué aux activités de<br />

formation a nécessité la mise en place d’un<br />

nouveau modèle de gestion financière reposant sur<br />

une répartition et une responsabilisation par centres<br />

de frais.<br />

• Service coopération européenne<br />

Par ce service, SITec dispose d’un réseau de<br />

partenaires institutionnels et de relais d’innovation,<br />

tels l’Union Européenne, le Ministère de l’Education<br />

Nationale et la Formation Professionnelle, le<br />

22


Ministère du Travail et de l’Emploi, les Chambres<br />

professionnelles, Luxembourg Senior Consultant,<br />

Luxinnovation, IDELux, ...., qui nous permettent<br />

d’élaborer rapidement les meilleures formules pour<br />

répondre aux besoins spécifiques ou sectoriels.<br />

Les formules QUALIF en sont des exemples qui ont<br />

fait leurs preuves.<br />

De plus, le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> s’est vu confier par le<br />

gouvernement luxembourgeois, la gestion de la<br />

Structure Fédérative Luxembourgeoise du Collège<br />

Européen de Technologie, plate-forme de<br />

coopération entre institutions de formation et de<br />

recherche de Lorraine, Province du Luxembourg<br />

belge et Grand-Duché de Luxembourg, mise en<br />

place dans le cadre du redéveloppement<br />

économique transfrontalier.<br />

• Service qualité<br />

Par la mise à disposition et le partage d’outils entre<br />

les nombreux acteurs SITec, ce service assure un<br />

niveau de qualité équivalent dans l’ensemble des<br />

secteurs.<br />

Perspectives<br />

Maintien, voire progression des activités:<br />

L’enrichissement des différents catalogues<br />

sectoriels, la planification de nouveaux groupes de<br />

travail (notamment liés à la problématique de<br />

l’Intranet), la concrétisation de programmes QUALIF<br />

en cours de préparation fin 1997 (18 chômeurs),<br />

l’expansion des activités d’assistance au sein de<br />

PRISME, le succès croissant des groupes de travail<br />

EXIND, ... sont autant d’éléments qui présagent<br />

d’une nouvelle progression des activités SITec.<br />

Extension de l’offre aux ressources humaines:<br />

Outre les 3 secteurs rôdés, il conviendra de porter un<br />

effort particulier sur l’identification d’un nouveau<br />

secteur SITec, dédié à l’accompagnement du<br />

changement au niveau des ressources humaines.<br />

La journée annuelle « ... vers l’Excellence<br />

I n d u s t r i e l l e » (conférence EXIND III) en sera le<br />

lancement.<br />

Nouveau site à Esch-sur-Alzette, nouveaux<br />

domaines industriels:<br />

Le démarrage d’une antenne SITec au sein du<br />

Technoport Schlassgoart à Esch-sur-Alzette, outre un<br />

effet de proximité, ouvre la perspective directe de<br />

nouveaux domaines d’activités:<br />

-les Technologies Industrielles: essais et<br />

comportement de matériaux, modélisation et<br />

simulation de processus physiques, chimiques et<br />

industriels, conception de circuits intégrés sur<br />

mesure,<br />

- les Technologies de l’environnement.<br />

Intégration de l’IST et du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> pour<br />

la formation continue de l’ingénieur:<br />

Les synergies fonctionnelles et culturelles entre ces<br />

deux structures devront être étudiées, planifiées et<br />

mises en oeuvre en utilisant toutes les opportunités<br />

découlant du nouveau cadre législatif et<br />

réglementaire de l’IST. Par ailleurs, les contacts<br />

entrepris, notamment dans le cadre de QUALIF,<br />

avec diverses associations représentatives, dont<br />

l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs,<br />

pourront être élargis à cette problématique.<br />

Développement de nos produits-phares:<br />

• Adaptation de la formule QUALIF en faveur de la<br />

qualification du personnel d’entreprise,<br />

• En lien avec l’IST, avec l’Université de Namur et<br />

l’Université de Nancy II: formule diplômante en<br />

Formation Continue,<br />

• Structuration et animation de r é s e a u x ,<br />

s’appuyant sur les formules de type « groupes de<br />

travail ».<br />

Un rôle original au sein de l’économie<br />

régionale:<br />

Par rapport aux structures traditionnelles de type<br />

universitaire, SITec offre un modèle différent de<br />

production du savoir et du savoir-faire, basé sur<br />

l’intégration des acteurs et une réactivité<br />

particulièrement pertinente dans l’évolution de nos<br />

sociétés occidentales qui ont à faire face, de<br />

manière récurrente, à des carences de<br />

compétences de haut niveau technologique.<br />

1998 doit permettre à SITec de confirmer son rôle au<br />

sein de l’économie régionale.<br />

A qui s’adresser:<br />

Sitec<br />

c/o Bernard Lambeaux<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment annexe du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

phone: (+352) 42 44 01<br />

fax: (+352) 42 49 75<br />

email: bernard.lambeaux@crpht.lu<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

23


2.2. RESTENA<br />

RESTENA en bref:<br />

Un réseau de communication de pointe pour<br />

l’éducation, la recherche scientifique et le secteur<br />

public luxembourgeois.<br />

RESTENA a été créé en 1990 par le Ministère de<br />

l’Education nationale pour répondre aux besoins en<br />

communication des établissements d’éducation et<br />

de recherche scientifique du pays. A cette fin, une<br />

infrastructure de télécommunication puissante a été<br />

mise en place.<br />

Aujourd’hui, RESTENA fournit un outil de<br />

communication à environ 2500 chercheurs et<br />

enseignants luxembourgeois dans plus de 100<br />

institutions. Si l’on ajoute les étudiants fréquentant les<br />

institutions de l’enseignement supérieur connectées,<br />

le nombre d’utilisateurs dépasse les 3000 personnes,<br />

sans compter les élèves des écoles primaires et<br />

secondaires qui utilisent les services depuis les points<br />

d’accès dans les écoles. RESTENA constitue ainsi,<br />

par le nombre d’utilisateurs connectés mais aussi par<br />

la puissance de son infrastructure, le plus important<br />

réseau d’accès à Internet du Luxembourg. Cette<br />

infrastructure est ouverte à l’ensemble du secteur de<br />

l’éducation, de la recherche, de la culture et du<br />

secteur public luxembourgeois.<br />

Topologie<br />

L’infrastructure réseau de RESTENA est constituée<br />

d’un ensemble de lignes louées et de routeurs situés<br />

sur différents sites. Ce réseau national est lui-même<br />

connecté au monde Internet par le biais de<br />

connexions internationales.<br />

L’infrastructure est régulièrement modifiée pour<br />

s’adapter à l’augmentation de la demande en<br />

capacité et pour promouvoir les nouveaux services<br />

Internet qui émergent. Des statistiques mensuelles<br />

sont calculées sur chacune des lignes, et dès qu’un<br />

seuil de saturation est détecté pour une ligne<br />

particulière, sa capacité est augmentée dans la<br />

limite des budgets disponibles.<br />

La carte du Luxembourg montre la topologie du<br />

réseau au 31 décembre 1997.<br />

Objectif<br />

L’objectif initial de RESTENA était de résoudre les<br />

problèmes de communication des institutions<br />

d’éducation et de recherche au Luxembourg. Cet<br />

objectif reste prépondérant et ce sont les besoins de<br />

ces institutions qui déterminent en priorité<br />

l’organisation et l’évolution du réseau. RESTENA<br />

constitue donc la réponse luxembourgeoise à la<br />

problématique des réseaux dans le domaine de<br />

l’éducation et de la recherche. Cependant, depuis<br />

la mise en place de connexions à haut débit sur<br />

plusieurs backbones de l’Internet, il est justifié<br />

d’ouvrir RESTENA aux institutions culturelles<br />

(bibliothèques, musées, …) et de permettre<br />

l’utilisation des capacités internationales à<br />

l’ensemble du secteur public.<br />

24


Services offerts par<br />

RESTENA<br />

Toute institution connectée à RESTENA bénéficie<br />

d’un accès illimité à l’ensemble des services Internet<br />

(le courrier électronique, le transfert de fichiers,<br />

l’accès à distance, le World Wide Web, les News,...).<br />

RESTENA fournit également à ses utilisateurs les<br />

services spécifiques suivants:<br />

• le serveur de listes de distribution pour le<br />

courrier électronique;<br />

• le serveur de fichier FTP de RESTENA avec<br />

notamment les logiciels «serveurs» permettant<br />

d’utiliser les applications Internet;<br />

• le serveur de News qui permet l’accès à<br />

plusieurs milliers de groupes de discussions<br />

spécialisés;<br />

• le serveur World Wide Web qui contient des<br />

informations utiles sur RESTENA et ses services<br />

ainsi qu’un ensemble de pointeurs vers les<br />

serveurs WWW luxembourgeois et étrangers<br />

intéressants;<br />

• l’attribution de l’adresse IP et du nom de<br />

domaine du réseau local de l’utilisateur;<br />

• de l’espace CSCW (Computer Supported<br />

Cooperative Work);<br />

• le serveur pour transmission vidéo multipoint;<br />

• la location d’espace disque sur le serveur<br />

RESTENA pour la réalisation de serveurs WWW<br />

ou FTP répondant aux besoins particuliers de<br />

certains de ses utilisateurs (écoles primaires et<br />

secondaires, associations, ONG);<br />

• la consultance lors de la mise en oeuvre de<br />

réseaux locaux.<br />

Finalement, RESTENA contribue activement au<br />

développement de l’Internet au Luxembourg par<br />

ses services de coordination, à savoir<br />

l’enregistrement des domaines Internet<br />

luxembourgeois et la liste officielle de l’ensemble<br />

des serveurs WWW situés au Luxembourg. Un projet<br />

visant la création d’un point d’échange de trafic<br />

national neutre pour les fournisseurs de services<br />

Internet (LIX, Luxembourg Internet Exchange) est en<br />

cours d’élaboration et sera opérationnel au<br />

printemps 1998.<br />

Relations internationales<br />

Tous les réseaux d’éducation et de recherche<br />

européens sont associés dans l’organisation<br />

internationale TERENA (Trans-European Research<br />

and Education Networking Association,<br />

www.terena.nl), dont la mission principale est de<br />

coordonner les relations entre les réseaux membres.<br />

Le Luxembourg participe activement aux réunions<br />

et conférences de l’association (JENC - Joint<br />

European Networking Conference) et utilise les<br />

résultats pour favoriser le développement du réseau<br />

national. L’évolution des réseaux d’éducation et de<br />

recherche en Europe est influencée par de<br />

nombreux facteurs, notamment la dérégulation du<br />

marché des télécommunications.<br />

RESTENA participe à deux groupes d’experts (Coordination<br />

Group On Research Networking Activities<br />

In The EU et ENPG - European Networking Policy<br />

Group) pour préparer les décisions politiques qui<br />

permettront à l’Europe d’offrir une infrastructure<br />

réseau de pointe à ses écoles et centres de<br />

recherche.<br />

La mise en place d’un réseau européen pour les<br />

écoles primaires et secondaires est imminente<br />

(EUN, European Schoolnet, www.eun.org).<br />

Développements futurs<br />

RESTENA fut jusqu’à présent financé par le budget<br />

du Ministère de l’Education nationale et de la<br />

Formation professionnelle en tant que projet du<br />

SCRIPT. Pour assurer la continuité des services de<br />

RESTENA et pour faciliter la participation à des<br />

projets de recherche internationaux, il a été décidé<br />

de doter RESTENA du statut juridique d’une<br />

association sans but lucratif. Au printemps 1998, la<br />

fondation RESTENA sera créée avec comme<br />

membres fondateurs les institutions de recherche et<br />

de l’enseignement supérieur.<br />

Au courant de l’année 1998, l’ensemble des<br />

établissements scolaires seront interconnectés et<br />

disposeront d’un accès à Internet via RESTENA par le<br />

biais d’une nouvelle infrastructure, basée<br />

principalement sur des lignes louées pour les écoles<br />

disposant de réseaux locaux et complétée par des<br />

lignes RNIS.<br />

RESTENA fournit des accès à haute vitesse à un<br />

nombre limité d’institutions pour leur permettre de<br />

développer des services de pointe ou d’effectuer<br />

des travaux de recherche dans ce domaine.<br />

Depuis novembre 1997, une ligne ATM relie RESTENA<br />

au noeud TEN-34 de Francfort en Allemagne. Les<br />

travaux préparatoires pour la mise en place du<br />

successeur de TEN-34, un backbone européen<br />

d’une capacité de 155 Mbits ( projet QUANTUM ) ont<br />

commencé en octobre.<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

25


Tous ces développements sont également repris<br />

dans des recommandations du Comité INFO 2000<br />

dans son rapport "Le rôle de l’état dans la société de<br />

l’information".<br />

A qui s’adresser:<br />

Ministère de l’Education Nationale et<br />

de la Formation Professionnelle<br />

RESTENA<br />

c/o Antoine Barthel<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

phone: (+352) 42 44 09<br />

fax: (+352) 42 24 73<br />

email: admin@restena.lu<br />

URL: http://www.restena.lu<br />

26


2.3. Computing and<br />

Network Services (CNS)<br />

The missions of CNS are to:<br />

• maintain the <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> related network<br />

infrastructure and related services;<br />

• offer competencies in the field of telematics,<br />

networking, and system security in support of<br />

the different Resource Centers and Laboratories.<br />

• LAN/WAN networking technologies<br />

• ATM networking<br />

• ISDN used for data communication<br />

• Network management<br />

• Network operating support for multiple systems<br />

(UNIX, Novell, Windows, MacOS)<br />

• Internet & Intranet technologies (WWW, Email,<br />

FTP, Dial-up, ...)<br />

• System and network security (e.g. UNIX security,<br />

Internet, Firewalls, encryption, ...)<br />

• UNIX, PC & Macintosh system administration.<br />

Telematics<br />

Objectives<br />

New telecommunication techniques, combined<br />

with computer based information processing,<br />

developed into a wide spectrum of new instruments<br />

called Telematics. Telematics is the computer<br />

mediated access to remote archives, databases, or<br />

individuals for (automated) retrieval, exchange and<br />

processing of information. Applications based on<br />

these communication methods are referred to<br />

Telematic Services. These services have become an<br />

integral part of our information society and<br />

developed into completely new application areas.<br />

Telematic Networks<br />

Competencies<br />

Six telematic networks have been put in place to<br />

support the upcoming needs of information<br />

exchange for the requirements of the different <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> Resource Centers. These networks are:<br />

BATEL® , CIMTEL®, HANDITEL®, MEDIATEL®, SITEL®,<br />

and SANTEL®.<br />

Telematic Services<br />

Today telematic services and related applications<br />

offered by the Centre’s Telematic Networks are<br />

based on Internet technologies. Best known<br />

example is the World Wide Web (WWW) which<br />

made the Internet itself very popular. This is because<br />

applications are easy to use and much more easy to<br />

develop now. So, both the user and the application<br />

developer can take advantage of this new<br />

technology. Based on this experience the <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> has used it from the very first beginning of their<br />

appearance.<br />

CNS offers a common infrastructure, a set of services<br />

and the related competencies to put them in place<br />

and operate them. Preliminary that is addressed to<br />

the Centre’s telematic networks that are on the way<br />

of building-up their own infrastructures. Second<br />

those competencies are offered to companies and<br />

organizations that ask for recommendations, advice<br />

and technical assistance in setting up and using<br />

these information technologies.<br />

The offered services are:<br />

• ISDN dial-up<br />

Analogue dial-up (via SLIP/PPP) to our local<br />

network and the Internet<br />

• Internet services like WWW<br />

(http://www.crpht.lu/), Email and<br />

anonymous FTP (ftp://ftp.crpht.lu/)<br />

• Training.<br />

Introduction<br />

Initiative: HiNet -<br />

High speed Networking<br />

support center<br />

New types of multimedia applications accessible<br />

over Wide Area Networks (WAN) are difficult to<br />

implement because of missing high speed network<br />

infrastructures. Furthermore those applications ask<br />

for the integration of different media, such as video,<br />

voice, images and data, based on a common<br />

network transport service. With the availability of<br />

new networking technologies the classic separation<br />

of networks dedicated to telephone, video<br />

conferencing or data transmission is no longer<br />

necessary. An international standard which offers all<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

27


these characteristics has already been established:<br />

ATM.<br />

ATM has been chosen by the International<br />

Telecommunication Union (ITU) as the transport<br />

mechanism for the future broadband ISDN global<br />

network. From this point of view the field of ATM<br />

applications is not limited to WANs, though the<br />

standardisation of ATM has begun in the domain of<br />

wide area networks. Today, it is possible to connect<br />

personal computers or workstations directly to an<br />

ATM network. The availability of this technology in<br />

the WAN and LAN areas, will act as a catalyst for the<br />

development of a new class of applications. Up to<br />

now applications requiring high bandwidth were<br />

limited to local networks only. In the meantime, it is<br />

possible to spread their use over long distances by<br />

using exactly the same network technology.<br />

HiNet Aims<br />

ATM is a young technology which was not yet able<br />

to demonstrate all its built-in advantages. This is due<br />

to:<br />

• current installations are often partial<br />

implementations, strictly limited to LANs or<br />

WANs. The reason is that standardisation<br />

processes aren’t entirely finished yet,<br />

leading to interoperability problems<br />

between equipment of different vendors.<br />

Most of those problems have been solved in<br />

the meantime, some are still open.<br />

• today there are only few applications which are<br />

able to make use of ATM specific network<br />

services<br />

• ATM equipment is still very expensive, thus<br />

explaining that they are not yet wide spread<br />

In order to force the implementation and use of ATM<br />

a close co-operation is necessary between the<br />

• public network operators (PNO), which means<br />

the national telecoms<br />

• vendors of ATM equipment<br />

• application developers<br />

• and the potential user groups that have and<br />

interest in setting up such LAN/WAN<br />

infrastructures.<br />

This is exactly what HiNet wants to reach. The <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, as a non-commercial and independent<br />

institution, offers an environment where such a cooperation<br />

can take place. HiNet specifies a<br />

framework for projects that support the use of ATM<br />

on a national level, thus specific to the<br />

luxembourgish market.<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

Objectives<br />

• create on-site competencies in high speed<br />

networking, especially ATM<br />

• gather practical experience<br />

• offer a vendor independent test and evaluation<br />

site<br />

Tests and evaluations can be performed by the<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> according to standard<br />

procedures or according to specific<br />

requirements stated by vendors or end users<br />

• on-site demonstrations<br />

Tested configurations can be shown and<br />

demonstrated to the public, especially to<br />

potential end users<br />

• providing an ATM platform with technical<br />

support for pilot installations and applications.<br />

The <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> is on its way to install a basic<br />

infrastructure that is able to carry high<br />

bandwidth services like ATM<br />

• offer a platform for application development<br />

based on ATM network services. Developers will<br />

have the opportunity to make use of this<br />

platform<br />

• support of training activities<br />

Training courses can be performed on demand,<br />

in co-operation with vendors and network<br />

service providers, for all those who are interested<br />

in these new networking technologies. This might<br />

also include practical training with on-site<br />

equipment available at that time<br />

• technology transfer to the luxembourgish<br />

industry.<br />

Public Network Operators (PNOs)<br />

The major role of the PNOs is to provide wide area<br />

communication networks, interconnecting remote<br />

sites. The PNOs want to demonstrate that ATM is<br />

available now in the WAN domain allowing to<br />

connect ATM LANs directly to an ATM WAN. So far<br />

ATM is not yet installed on a local site, it is possible to<br />

connect a LAN via suitable gateways to an ATM<br />

Wide Area Network.<br />

28


Vendors of ATM equipment:<br />

• present ATM as a mature technology<br />

Based on typical ATM installations and<br />

applications running at a test and<br />

demonstration site, it is possible to present this<br />

technology as available and a mature solution<br />

for all kinds of high speed networking<br />

requirements.<br />

• test and demonstrate specific vendor solutions<br />

Most of the ATM equipment available today is<br />

able to cover all the aspects of modern<br />

communication networks, starting from WAN<br />

b a c k b o n e a p p l i c a t i o n s i n c l u d i n g<br />

interconnections of LANs, up to direct ATM<br />

network access for workstations.<br />

• demonstrate interoperability<br />

A network rapidly becomes a complex<br />

constellation incorporating equipment of<br />

different vendors. Interoperability between<br />

those equipment has to be guaranteed, even<br />

when they have to be connected to a public<br />

switched network, like the one maintained by<br />

the national Telecom.<br />

Application developers<br />

ATM does not only offer high bandwidth but also<br />

specialised services for different communication<br />

profiles (data, video, voice, ...). Application<br />

developers require an adequate networking<br />

infrastructure to test and demonstrate their<br />

applications. This environment can be offered by<br />

the <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

End User Groups<br />

End Users are all those who want to install or are<br />

interested in an ATM network infrastructure. They ask<br />

for assistance in planning and selecting suitable<br />

solutions for their networking requirements. In cooperation<br />

with vendors and the national telecom<br />

HiNet offers a platform to test and demonstrate<br />

individual solutions.<br />

Openness<br />

The HiNet project is open for any partner who wants<br />

to take advantage of such an environment. Partners<br />

may come from:<br />

• national telecom and network service providers<br />

• vendors of ATM equipment<br />

• potential end users<br />

• application developers<br />

• research and education<br />

Supported Project:<br />

Healthnet Luxembourg<br />

Task 1:<br />

Development of the ATM backbone network<br />

architecture for the Healthnet network<br />

infrastructure. This included:<br />

• review of the ATM state-of-the-art standards<br />

and products<br />

• evaluation of networking requirements on a<br />

national level<br />

• evaluation and test of state-of-the-art ATM<br />

networking equipment<br />

• development of a final ATM network concept<br />

and architecture to be used for the Healthnet<br />

ATM network infrastructure<br />

• elaboration of recommendations for selecting<br />

appropriate ATM equipment<br />

• installation of the Centre’s link to the Healthnet<br />

ATM network<br />

Partners: SANTEC, P&T Luxembourg<br />

Task 2:<br />

Design and installation of a secure ISDN dialup<br />

infrastructure.<br />

The public switched ISDN network plays a major role<br />

in the national Healthnet network infrastructure. Any<br />

user or organization that doesn’t have a link via a<br />

leased line to the network can use a central,<br />

secured ISDN dialup service. Development included:<br />

• evaluation of application, access and security<br />

requirements<br />

• integration into a firewall architecture<br />

• development of a network architecture<br />

including security concepts<br />

• on-site installation and operation of the<br />

designed infrastructure<br />

Partners: SANTEC, P&T Luxembourg<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

29


Project LUX-CERT<br />

Team<br />

Title<br />

Luxembourg Computer Emergency Response Team<br />

Partner: RESTENA<br />

Duration: March 01, 1996 - August 31, 1997<br />

Objectives<br />

LUX-CERT serves as a focal point of contact for the<br />

reporting of security violations, the dissemination of<br />

security related information and security advisories<br />

to the Internet community in Luxembourg. LUX-<br />

CERT’s aim is to reduce the probability of successful<br />

attack, co-ordinate information exchange when<br />

dealing with incidents and lower the risk of<br />

consequential damage.<br />

LUX-CERT addresses the whole Internet community<br />

spread over Luxembourg. All sites (connected to the<br />

Net or not) physically located in Luxembourg are<br />

invited to become members of LUX-CERT.<br />

Hans-Werner Eiden (Chargé de direction) before<br />

01.08.1997,<br />

Marc Funck (responsible) after 01.08.1997,<br />

Mike Borschette, Mike Hellers, Bruno Mamer, Fabrizio<br />

Sitzia, Marc Teusch.<br />

A qui s’adresser:<br />

CNS<br />

c/o Marc Funck<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

phone: (+352) 42 59 91 - 1<br />

fax: (+352) 43 65 23<br />

email: marc.funck@crpht.lu<br />

Results<br />

LUX-CERT built-up a Web site (http://www.cert.lu/) to<br />

present its services and to serve as a first contact<br />

point for general information about this service.<br />

People can subscribe to LUX-CERT to be able to get<br />

Hotline-Support during normal office hours. Security<br />

related information, also from other CERTs, is<br />

distributed through public mailing lists or through lists<br />

only accessible for registered users. Till now no<br />

serious incident has been reported yet.<br />

30


2.4. Centre de Veille Technologique (CVT)<br />

Obtenir à temps l’information stratégique nécessaire<br />

à la survie de l’entreprise dans un contexte de<br />

multiplication, d’internationalisation des sources<br />

d’informations scientifiques, techniques,<br />

économiques... a rendu primordial le concept de<br />

veille. D’abord appliquée à la technologie, cette<br />

pratique englobe désormais l’environnement<br />

concurrentiel et commercial des entreprises et on<br />

parle aujourd’hui d’Intelligence Economique. Les<br />

objectifs du Centre de Veille Technologique,<br />

consistent à<br />

• sensibiliser les entreprises à l’importance de la<br />

veille technologique;<br />

• fournir une assistance aux entreprises dans la<br />

mise en place de leur système de veille;<br />

• fournir un support logistique en informations et<br />

en traitement de l’information pour<br />

approvisionner les systèmes de veille des<br />

entreprises.<br />

Compétences et services<br />

Un fait qui justifie la raison d’être de tout système de<br />

veille est que 80% des informations dont ont besoin<br />

les industriels sont publiquement accessibles. Il s’agit<br />

de mettre en œuvre une méthode pour rechercher,<br />

filtrer et analyser cette information stratégique, puis<br />

l’intégrer dans les décisions de l’entreprise. Les<br />

compétences de base du CVT s’articulent autour<br />

de tout ce qui à trait à la mise en pratique d’un tel<br />

système.<br />

Rechercher, trier, analyser et traiter l’information par<br />

des méthodes infographiques constitue le cœur des<br />

compétences du CVT. Nous savons appliquer ces<br />

compétences aussi bien à l’information brevet qu’à<br />

toutes autres sources d’informations, quelle qu’en<br />

soit l’origine, afin de fournir une image<br />

représentative et fiable, sur un sujet technique ou<br />

une question d’ordre stratégique comme par<br />

exemple:<br />

Quel est l’état de l’art technique dans un domaine ?<br />

Quels sont les derniers développements<br />

technologiques dans un domaine ?<br />

Comment évolue une technologie au cours du<br />

temps ?<br />

Quelles sont les applications connues pour un<br />

produit ?<br />

Qui sont mes concurrents potentiels dans un<br />

domaine d’activité ?<br />

Quelles sont les sociétés actives sur le marché ?<br />

Quelles sont nos possibilités de diversification ?<br />

Où (dans quel pays) existe-t-il des marchés pour une<br />

technologie (un produit) donnée?<br />

Bilan et perspectives<br />

Le Centre de Veille Technologique a démarré ses<br />

activités en 1994 par un projet pilote, qui avait pour<br />

but de mettre en place les structures requises et de<br />

réaliser une étude de faisabilité auprès du tissu<br />

industriel luxembourgeois. Les résultats tout à fait<br />

encourageants de cette première phase ont abouti<br />

début 1996 à la signature d’une convention entre le<br />

Ministère de l’Economie et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>,<br />

régissant les modalités de mise en place définitive,<br />

ainsi que le cadre de fonctionnement du CVT.<br />

En 1997, une augmentation significative du niveau<br />

d’activité a pu être noté. Une trentaine de<br />

partenaires ont fait appel aux services et à<br />

l’assistance du CVT.<br />

Les partenaires du CVT sont les grandes entreprises,<br />

les PME, les offices de brevets, les administrations et<br />

les inventeurs particuliers. Les services de logistique<br />

en information du CVT ont été sollicités d’une part<br />

pour des requêtes d’informations répondant à des<br />

besoins ponctuels des partenaires. D’autre part, le<br />

CVT a traité un certain nombre de projets de plus<br />

grande envergure.<br />

En 1997, nous avons réalisé des efforts importants<br />

dans la formalisation de notre approche de travail<br />

et des relations avec nos partenaires.<br />

Des contacts antérieurs avec des entreprises<br />

partenaires nous ont permis de mieux pouvoir<br />

comprendre leurs besoins et exigences. Une<br />

enquête soutenue par l’Office Européen des<br />

Brevets, effectuée en collaboration avec le CEPS<br />

nous a permis par ailleurs de tirer un certain nombre<br />

de conclusions sur les habitudes informationnelles<br />

des entreprises. Ainsi, notre approche de travail a pu<br />

être structurée et formalisée, en tenant compte de<br />

ces résultats, ainsi que de nos observations.<br />

Dans le cadre d’un projet effectué en collaboration<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

31


avec Luxinnovation, une méthodologie d’assistance<br />

à la mise en place d’une démarche de veille ou<br />

d’intelligence économique, tenant compte<br />

spécifiquement des contraintes rencontrées dans les<br />

PME, a été mise au point. Grâce à cette méthode,<br />

dont un certain nombre d’outils ont pu être validés<br />

par des experts étrangers, nous avons élargi notre<br />

champ d’action dans le domaine du conseil aux<br />

entreprises. Les outils suivants sont désormais<br />

appliqués pour assister nos partenaires:<br />

• Audit sur les habitudes informationnelles et la<br />

propriété industrielle<br />

• Formations sur mesure dans le domaine de la<br />

pratique de l’intelligence économique<br />

• Suivi d’un système de veille ou d’intelligence<br />

économique en entreprise.<br />

En ce qui concerne notre fonction de support<br />

logistique en recherche et traitement de<br />

l’information, les améliorations apportées se situent<br />

surtout au niveau de la définition de nos prestations<br />

vis-à-vis de nos partenaires et au niveau du contrôle<br />

de la qualité des prestations. Chaque étude de plus<br />

grande envergure est effectuée en étroite<br />

collaboration entre les consultants du CVT et un ou<br />

plusieurs experts de l’entreprise partenaire. Un<br />

cahiers des charges précis est établi préalablement<br />

au démarrage de chaque nouveau projet. Une<br />

procédure d’évaluation effectuée<br />

systématiquement au cours du projet est destinée à<br />

contrôler l’adéquation des résultats des études par<br />

rapport aux objectifs de départ, ainsi que la qualité<br />

des résultats de l’étude.<br />

Les abonnements Veille Alerte sont des produits<br />

d’information, que nous avons lancés en 1997 pour<br />

combler un besoin exprimé par nos partenaires. Ils<br />

permettent de surveiller l’activité d’un concurrent<br />

potentiel ou actif, aussi bien du point de vue de ses<br />

développements techniques que de sa présence<br />

sur le marché ou de ses associations. Par ailleurs, ils<br />

offrent la possibilité d’être tenu systématiquement<br />

au courant de tout changement survenant dans un<br />

secteur d’activité stratégique, tant du point de vue<br />

des aspects scientifiques, que techniques ou<br />

technologiques.<br />

Que ce soit dans le cadre de prestations<br />

ponctuelles, d’études stratégiques de plus grande<br />

envergure ou bien pour des abonnements de veille,<br />

les informations sont toujours fournies aux partenaires<br />

par le biais de rapports confidentiels.<br />

Un système de gestion interne rigoureux permet de<br />

capitaliser les éléments constitutifs des études<br />

effectuées, afin de pouvoir garantir un suivi de<br />

chaque prestation, et ceci même à long terme.<br />

La fusion du Centre de Télédocumentation et du<br />

CVT a permis de compléter l’éventail d’actions et<br />

de services, notamment par l’intégration de<br />

compétences spécifiques en recherche<br />

d’informations sur Internet et en télédocumentation.<br />

Cette expertise sera valorisée d’une part pour<br />

permettre aux entreprises de mieux exploiter le<br />

potentiel informationnel qu’offre Internet. D’autre<br />

part elle permettra de donner accès à tout type de<br />

documentation utile aux chercheurs et industriels,<br />

en exploitant le potentiel des réseaux informatiques.<br />

Ce dernier point est particulièrement important pour<br />

combler l’absence de bibliothèques spécialisées en<br />

sciences et techniques au Luxembourg.<br />

Les nouveaux services vont s’articuler autour des<br />

prestations et activités du CVT et de ce fait<br />

compléter la fonction de support logistique en<br />

information. D’autre part, ils vont être exploités en<br />

interne pour pouvoir garantir un support<br />

documentaire aux départements du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong>.<br />

Concrètement nous distinguons trois axes de<br />

prestations de télédocumentation:<br />

• Prestations de recherche d’information sur Internet<br />

-Promotion du potentiel d’un accès rapide et<br />

efficace aux informations disponibles sur Interne<br />

auprès des entreprises.<br />

- F o r m a t i o n s i n t e n s i v e s à l a r e c h e r c h e<br />

d’informations en ligne et à l’utilisation des<br />

services d’Internet.<br />

• Produits d’information Internet<br />

-Veille Alerte Internet<br />

-Profils usagers sur mesure<br />

• Services dans le domaine de la documentation<br />

-Développement et diffusion de services de<br />

r e c h e r c h e d o c u m e n t a i r e e t<br />

d’approvisionnement en documents primaires<br />

tels qu’articles scientifiques et techniques,<br />

rapports de congrès, rapports scientifiques et<br />

techniques, brevets, rapports économiques,<br />

études de marchés, etc.<br />

Il y a une quinzaine d’années, la majorité des<br />

grandes entreprises ont commencé à faire appel à<br />

la Veille Technologique. Les PME par contre,<br />

commencent seulement à percevoir la nécessité de<br />

s’y intéresser. Ainsi, le travail de sensibilisation envers<br />

les PME, comme le développement de services qui<br />

répondent spécifiquement aux besoins des<br />

entreprises de taille plus modeste doivent rester des<br />

préoccupations du futur pour le CVT.<br />

32


Le CVT est un département du nouveau Technoport<br />

en voie de création à Esch-Alzette. Cet<br />

environnement devrait générer de nouveaux<br />

besoins en termes de prestations d’information et de<br />

veille. Un défi important pour le CVT consistera à<br />

apporter une valeur ajoutée au Technoport, par<br />

l’adaptation de son offre de services et<br />

d’assistances aux besoins des acteurs présents.<br />

Les concertations avec des experts étrangers sont<br />

importantes pour pouvoir recouper des résultats de<br />

projets et d’expériences acquises. Le CVT s’est en<br />

permanence efforcé d’élargir ses contacts au<br />

niveau international. Un certain nombre de relations<br />

de partenariat sont entretenues avec des institutions<br />

<strong>française</strong>s, allemandes et espagnoles.<br />

Equipe<br />

Responsable: Serge Quazzotti, Docteur en chimie<br />

Membres ayant fait partie de l’équipe en 1997:<br />

Laurence Pohl, Cyril Dubois, Xavier Delecroix,<br />

Martine Mathay<br />

Collaborateurs réguliers: Serge Juchem (Ministère de<br />

l’Economie), Bernd Bettels (Office Européen des<br />

Brevets - agent de liaison situé au Luxembourg)<br />

Comité d’accompagnement<br />

Serge Allegrezza (Ministère de l’économie) -<br />

Président<br />

Serge Juchem (Ministère de l’économie) - Secrétaire<br />

Membres<br />

Prof. Bardelli (Université Nancy II)<br />

Pierre Decker (MENFP)<br />

Paul Emering (Association Internationale pour la<br />

Propriété Intellectuelle)<br />

Marc Glodkowski (INPI - Nancy)<br />

Prof. <strong>Henri</strong> Dou (Université Aix-Marseille III)<br />

Guy Kerger (<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>)<br />

Claude Liesch (Luxinnovation)<br />

Serge Quazzotti (<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>)<br />

Albert Retter (IST)<br />

Gilles Schlesser (Luxinnovation)<br />

Arthur Tibesard (CEPS/INSTEAD)<br />

Prof. Van Caillie (Université de Liège)<br />

Marco Walentiny (Ministère de l’Economie)<br />

Claude Wehenkel (<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>)<br />

Un représentant de l’Office Européen des Brevets<br />

Publications and<br />

Communications<br />

Patents Infometry and firm competitiveness<br />

Serge Quazzotti, Laurence Pohl, Cyril Dubois, <strong>Henri</strong><br />

Dou<br />

International Journal of Information Sciences for<br />

Decision Making, (1997), 1, 45<br />

From Patent Information to Technology Watch<br />

and Intelligence<br />

Serge Quazzotti<br />

Colloque organisé par l’Office Européen des Brevets<br />

à Budapest (7.4 - 9.4)<br />

Les sources d’information au Luxembourg<br />

Laurence Pohl, Serge Quazzotti, <strong>Henri</strong> Dou<br />

Congrès à Ile-Rousse (Corse) organisé par la société<br />

<strong>française</strong> de bibliométrie appliquée (12.5 -15.5)<br />

Veille stratégique sur Internet<br />

Serge Quazzotti, Lucille Grasset<br />

Colloque organisé par l’Institut International du<br />

Multimédia à Marne-la-vallée (17.6)<br />

Business-Intelligence: Vom industriellen zum<br />

informierten Unternehmen<br />

Serge Quazzotti<br />

The European Information Society: Congrès à<br />

Stuttgart , organisé par la Steinbeis-Stiftung (6.11 -<br />

7.11)<br />

La veille technologique, un métier au service<br />

des entreprises<br />

Serge Quazzotti<br />

Conférence MIDAS à Luxembourg, organisée par le<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> (19.11)<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

33


Autres activités du CVT:<br />

Membre du comité scientifique de l’International<br />

Journal of Information Sciences for Decision Making<br />

Membre du corps enseignant au Technopôle<br />

d’Arbois (France) - MBA d’Intelligence Economique<br />

Membre de la délégation luxembourgeoise auprès<br />

de la Commission Information Technique de l’Office<br />

Européen des Brevets<br />

Coordinateur d’un projet européen (co-financé par<br />

la DGXIII) avec des partenaires français, espagnols<br />

et luxembourgeois.<br />

Définition d’un nouvel enseignement sur<br />

l’Information pour le nouvel Institut Supérieur de<br />

Technologie.<br />

Equipement spécifique<br />

• Bases de données brevets sur CD-ROM<br />

• Accès (en ligne) aux bases de données brevets<br />

de l’Office Européen des Brevets<br />

• Accès aux banques de données des serveurs de<br />

bases de données scientifiques, techniques,<br />

technico-économiques...etc: QUESTEL, ORBIT,<br />

STN, DATA-STAR<br />

• Logiciels de reformatage automatique (Info-<br />

Trans)<br />

• Logiciels de bibliométrie (Dataview, Datalist,<br />

Matrisme)<br />

• InfoBank, SGBDR<br />

Partenaires du CVT<br />

Partenaire: Commission Européenne, Luxinnovation<br />

Descriptif:<br />

TWIPS est une méthodologie qui a été développée<br />

pour assister la mise en place d’un système de veille<br />

industrielle et de gestion des droits de propriété<br />

industrielle, tout en tenant compte des contraintes<br />

spécifiques liées aux entreprises de taille modeste.<br />

Des missions de conseil d’une durée globale<br />

d’environ 10 jours sont proposées aux PME, et se<br />

déroulent selon quatre étapes distinctes:<br />

• Diagnostic basé sur la méthode du<br />

management des ressources technologiques<br />

• Conseil en matière de veille industrielle et<br />

protection du patrimoine immatériel<br />

• Formation, dont l’objectif consiste à aider<br />

l’entreprise à choisir elle-même un système<br />

d’information adapté à sa structure<br />

• Mise en oeuvre et suivi d’un système de veille sur<br />

un sujet d’actualité de l’entreprise.<br />

Etat d’avancement: La méthodologie a été définie<br />

et validée par des experts étrangers. Les premières<br />

expériences pilotes avec des PME sont en cours.<br />

Durée: 2 ans<br />

Projet:<br />

Technology Watch Innovation<br />

Protection System<br />

Main-d’oeuvre: 7 personnes-mois<br />

Projet:<br />

KAPT: Knowledge<br />

Appropriation in National<br />

Enterprises<br />

Partenaires: Ministère de l’Economie, CEPS/INSTEAD,<br />

Office Européen des Brevets<br />

Ministère de l’Economie-Service de la Propriété<br />

Industrielle, Ministère de l’Eductation Nationale,<br />

Office Européen des Brevets, Luxinnovation,<br />

Luxdevelopment, CEPS/INSTEAD, Commission<br />

Européenne DGXIII, Université Aix-Marseille III (Centre<br />

de Recherches Rétrospectives - CRRM), IMPIVA<br />

(Valencia - Espagne), Université Polytechnique de<br />

Catalogne (Barcelone - Espagne), Steinbeis Europa-<br />

Zentrum Stuttgart, INIST Nancy<br />

D e s c r i p t i o n :<br />

Afin de proposer des services et des produits<br />

d’informations et de veille répondant le mieux possible<br />

aux besoins des entreprises, il est indispensable de<br />

bien connaître les besoins exacts en informations<br />

existant au niveau du tissu industriel luxembourgeois.<br />

De plus, nous devons avoir une idée concrète des<br />

méthodes et stratégies utilisées par les entreprises pour<br />

acquérir les informations requises.<br />

34


Le CVT a introduit une série de questions sur les<br />

habitudes informationnelles dans une enquête<br />

effectuée annuellement par le CEPS/INSTEAD sur un<br />

échantillon représentatif des entreprises industrielles<br />

du Luxembourg. L’analyse qualitative des résultats<br />

de l’enquête a mis en évidence que les entreprises<br />

sont d’une part persuadées d’être bien et<br />

exhaustivement informées et que d’autre part les<br />

sources d’informations exploitées ne sont pas les plus<br />

pertinentes. L’analyse statistique des données a par<br />

ailleurs permis de mettre en évidence des typologies<br />

basées sur le comportement informationnel et<br />

innovant des entreprises. Ces résultats vont nous<br />

permettre de mieux pouvoir cibler et orienter nos<br />

futures actions de sensibilisation.<br />

A qui s’adresser:<br />

Technoport Schlassgoart<br />

Centre de Veille Technologique (CVT)<br />

c/o Serge Quazzotti<br />

66, route de Luxembourg<br />

L-4009 Esch-sur-Alzette<br />

phone: (+ 352) 54 55 80 4910 (4903)<br />

fax: (+ 352) 54 55 80 4915<br />

email: serge.quazzotti@crpht.lu<br />

http: www.cvt.lu<br />

Etat d’avancement:<br />

Les résultats de l’étude statistique vont être validés<br />

par une enquête complémentaire dans un nombre<br />

restreint d’entreprises.<br />

Durée: 2 ans<br />

Main-d’oeuvre: 3,5 personnes-mois<br />

Projets Industriels<br />

En 1997 trois projets de plus grande envergure ont<br />

été réalisés (ou sont en cours de réalisation) avec<br />

des grandes entreprises luxembourgeoises.<br />

Différents objectifs stratégiques ont été poursuivis lors<br />

de ces projets:<br />

• Etude exhaustive de la situation concurrentielle<br />

dans un nouveau domaine d’activité d’une<br />

entreprise partenaire.<br />

• Etude et évaluation des opportunités<br />

technologiques et commerciales pour un<br />

produit dans un nouveau type de marché.<br />

• Recherche de nouvelles applications pour une<br />

technologie, pour laquelle l’entreprise<br />

partenaire a acquis une licence d’exploitation<br />

(Matrice de réflexion: Méthode Zwicky).<br />

• Assistance dans la mise en place d’une<br />

démarche de recherche et de gestion<br />

d’informations technologiques au sein de<br />

l’entreprise partenaire.<br />

La durée des projets était de 6-10 mois et la charge<br />

de travail de 3-4 personnes-mois.<br />

C E N T R E S D E S E R V I C E S<br />

35


3. CENTRES DE RESSOURCES<br />

3.1. Centre de Ressources CIME (CR-CIME)<br />

3.2. Centre de Ressources Technologiques pour Personnes<br />

Handicapées et Agées (CRTPH, ADAPTH)<br />

3.3. Centre de Ressources Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />

3.4. Centre de Ressources Multimédia (CR-MM)<br />

3.5. Centre de Ressources des Technologies de l’Information<br />

pour le Bâtiment (CRTI-B)<br />

3.6. Centre de Ressources des technologies pour l’Environnement<br />

(CRTE)<br />

36


3.1. Centre de Ressources<br />

Computer Integrated Manufacturing<br />

and Engineering (CR-CIME)<br />

Les actions et projets dans le domaine de<br />

l’automatisation et de l’intégration touchant de près<br />

ou de loin au domaine CIME, ont fait naître l’idée de<br />

constituer au sein du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> un centre de<br />

ressources orienté vers le secteur CIME. L’analyse<br />

des différents projets menés au <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> a<br />

rapidement montré la nécessité d’une telle<br />

structure.<br />

Computer Integrated Manufacturing and<br />

Engineering: le sur mesure<br />

En ayant recours aux technologies avancées de<br />

l’information, il s’agit d’intégrer à la fois les tâches de<br />

gestion et les processus de fabrication. A chaque<br />

étape, l’ingénierie joue un rôle important. Il va sans<br />

dire que l’entreprise sera amenée à définir sa propre<br />

stratégie et son modèle d’organisation, ce que l’on<br />

pourrait qualifier de philosophie CIME.<br />

En effet, il serait illusoire de croire en l’existence<br />

future de solutions CIME ‘clé-en-main’ que l’on<br />

pourrait vendre indifféremment aux grandes<br />

industries et aux PME les plus diversifiées. L’approche<br />

CIME d’une entreprise sera forcément taillée sur<br />

mesure, tout en recourant à des techniques et outils<br />

de développement standards. Outre l’intégration<br />

des outils de gestion, l’entreprise sera confrontée à<br />

l’automatisation intégrée de l’assemblage, voire du<br />

micro-assemblage, de l’usinage et du contrôle de<br />

qualité. Au-delà, il est évident que l’intégration doit<br />

toujours être précédée d’une phase d’analyse<br />

fondamentale tant des éléments structurels que des<br />

éléments opérationnels des entreprises. La<br />

simplification préalable s’impose afin de permettre<br />

d’accélérer les flux, non seulement grâce à la<br />

technique de l’intégration, mais surtout grâce à une<br />

organisation optimale.<br />

Sur le plan des technologies de base, l’approche<br />

CIME est largement multidisciplinaire: de la gestion à<br />

la robotique, de l’ingénierie du logiciel à la vision<br />

artificielle, de l’ingénierie assistée par ordinateur aux<br />

réseaux informatiques.<br />

Une discipline qui a pris de plus en plus d’ampleur<br />

est celle de la conception rapide de produits. La<br />

conception classique de produits moyennant des<br />

systèmes assistés par ordinateur connaît, du moins<br />

pour beaucoup de produits, de fortes limitations. En<br />

effet les goûts des consommateurs s’orientent<br />

davantage vers des produits créés à partir de<br />

surfaces libres plutôt que conçus à partir de surfaces<br />

maîtrisées analytiquement. Le temps de<br />

développement des produits enfin a subi d’énormes<br />

contraintes. L’ingénierie simultanée et fortement<br />

intégrée est devenue incontournable.<br />

Finalement la gestion industrielle et son intégration<br />

ont pris un essor très important dans un<br />

environnement où les parts de marchés sont<br />

limitées, où les prix sont imposés par le marché et où<br />

les bénéfices sont donc devenus presque<br />

exclusivement tributaires de la réduction des coûts.<br />

Pour les deux domaines, à savoir la conception et la<br />

gestion industrielle, le monde des progiciels devient<br />

de plus en plus compliqué et non transparent pour<br />

les entreprises. L’interchangeabilité des données<br />

avec les fournisseurs et les clients se pose, et ceci<br />

d’autant plus que l’échange est demandé de plus<br />

en plus sous forme électronique dans le but de le<br />

fiabiliser et de réduire les délais.<br />

Le Centre de Ressources CIME<br />

La mise en place du CR-CIME a débuté en août<br />

1989. La première tranche d’équipement, qui<br />

correspond à un investissement d’environ 30 millions<br />

de francs, a été financée par les trois partenaires<br />

fondateurs: le Ministère de l’Education Nationale,<br />

l’Institut Supérieur de Technologie (IST) et le <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. L’équipement comprend d’un côté des<br />

outils informatiques performants pour la recherche<br />

et l’enseignement et de l’autre un atelier flexible<br />

d’usinage.<br />

Objectifs<br />

Le CR-CIME a comme objectif le transfert de<br />

technologie dans le domaine CIME par les actions<br />

suivantes:<br />

• développer l’infrastructure de base existant au<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> et consolider les compétences<br />

dans le but de constituer un centre régional<br />

d’excellence;<br />

• sensibiliser et former les milieux industriels;<br />

• stimuler et réaliser des projets CIME;<br />

• stimuler des coopérations avec des centres<br />

compétents en CIME à l’étranger.<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

37


Partenaires<br />

Les différents partenaires présentent une grande<br />

diversité et proviennent effectivement de tous les<br />

milieux concernés:<br />

• grandes entreprises industrielles (ProfilARBED, Du<br />

Pont de Nemours, Goodyear);<br />

• PMI et PME (Ateliers Kihn, Céramétal, Ceratool,<br />

Kloeckner-Moeller, Mondo, Vinsmoselle, PROGE,<br />

Informalux, Céodeux, Duscholux, Telectronics,<br />

Sanichaufer, Solupla, Rotarex, Sommer, Viking,<br />

Ampacet);<br />

• institutions, laboratoires et organismes de<br />

formation luxembourgeois (Service d’innovation<br />

et de recherche pédagogique, Centre de<br />

formation professionnelle, Institut Supérieur de<br />

Technologie, Lycées techniques, administration<br />

de l’emploi, ProfilARBED, Luxinnovation,<br />

Chambre des Métiers, Technifutur de l’ULg);<br />

• organisations et entreprises européennes<br />

(Collège européen de technologie du PED,<br />

Institut Supérieur d’Enseignement et de<br />

Recherche en Production Automatisée (ISERPA)<br />

d’Angers, Laboratoire de recherche en<br />

automatique de Longwy, Institut für<br />

Wirtschaftsinformatik de Saarbrücken,<br />

Laboratoire d’automatique de l’Institut national<br />

polytechnique de Grenoble, Institut Supérieur<br />

Industriel Pierrard de Virton).<br />

Le comité d’accompagnement du CR-CIME est<br />

constitué des représentants de ces partenaires et<br />

pourra être élargi à tout moment vers d’autres<br />

partenaires intéressés.<br />

Activités<br />

Le projet EXIND (Excellence Industrielle) qui a<br />

démarré en 1995 par une conférence organisée en<br />

collaboration avec la FEDIL pour les patrons<br />

d’entreprises, a pris un essor important en 1997 par<br />

l’organisation de nombreuses formations, de la 2<br />

ème édition de la conférence sur l’excellence<br />

industrielle sur le thème des flux et l’organisation de<br />

5 séances des ‘six-dix’ avec les thèmes suivants:<br />

• La Gestion de Production Assistée par<br />

Ordinateur<br />

• Le rôle du logisticien<br />

• Le Juste-A-Temps<br />

• Les méthodes de motivation du personnel<br />

• Le Programme Directeur de Production.<br />

La formule des ‘six-dix’ connaît un grand succès et la<br />

demande persiste. Il est envisagé d’ailleurs de<br />

généraliser cette forme de réunion pour d’autres<br />

domaines.<br />

La conférence EXIND a rassemblé une soixantaine<br />

d’industriels autour du thème du pilotage des flux.<br />

Les activités de formation ont évolué vers des<br />

formations plus courtes mais périodiques. Ainsi, une<br />

formation en 12 soirées de 4 heures a été élaborée<br />

en logistique industrielle. Cette formation a connu<br />

d’emblée un grand succès puisque deux<br />

promotions vont démarrer en janvier 1998. Cette<br />

formation a été montée en collaboration avec<br />

SITEC et l’IST et donnera droit à un certificat de l’IST.<br />

Perspectives<br />

Le CR-CIME gardera plus que jamais sa vocation de<br />

centre de ressources pour les technologies<br />

industrielles. Il restera ainsi orienté vers les besoins<br />

spécifiques des entreprises de production, grandes,<br />

moyennes et petites, tout en déployant une<br />

majeure partie de son énergie vers des actions<br />

génériques profitant à l’ensemble des partenaires<br />

industriels.<br />

Les efforts du CR-CIME continuent à se concentrer<br />

dans les domaines de la gestion industrielle, de<br />

l’automatisation et de la conception mécanique.<br />

Par ailleurs il s’investira plus particulièrement dans les<br />

domaines de l’ingénierie simultanée et de l’étude<br />

de comportement de matériaux. Les actions<br />

s’étendront de la sensibilisation à la formation, de la<br />

démonstration de produits et d’outils à la stimulation<br />

de projets. Dans les domaines de la conception, le<br />

problème de l’échange de données électronique<br />

se pose de plus en plus. Au niveau européen, et<br />

surtout dans le secteur automobile, on réfléchit sur<br />

une norme qui pourrait servir de dénominateur<br />

commun pour les progiciels de conception<br />

mécanique. Si le fournisseur et le client doivent<br />

échanger des données (plans, programmes<br />

d’usinage ...) ceci est rarement possible sans perte<br />

d’information parce que les deux n’utilisent pas<br />

nécessairement les mêmes progiciels. La création<br />

d’une norme ne résoudra probablement pas le<br />

problème. Les gros fournisseurs ont leurs produits qui<br />

en plus connaissent une large diffusion. La norme<br />

vient trop tard. Il serait plus judicieux de penser à un<br />

traducteur intelligent qui puisse réaliser des<br />

échanges entre différents progiciels sans perdre des<br />

38


données importantes. Le même problème se pose<br />

au niveau des systèmes de gestion intégrés.<br />

Prévisions<br />

Le démarrage du projet ‘Technoport Schlassgoart’<br />

va certainement influencer les activités du CR-CIME.<br />

Les actions de sensibilisation pour l’ingénierie<br />

simultanée, pour l’automatique, pour la gestion<br />

industrielle et le contrôle de processus vont<br />

certainement continuer en 1998. D’autre part, un<br />

effort particulièrement important sera fait pour la<br />

sensibilisation et la formation dans le domaine de la<br />

conception et modélisation. Un projet sur les<br />

techniques d’assemblage par collage sera défini<br />

dans la première moitié de l’année. Un colloque<br />

autour de ce thème est planifié pour la fin de<br />

l’année.<br />

Dans le cadre du projet EXIND, une troisième édition<br />

de la conférence sur l’excellence industrielle autour<br />

du thème de l’importance de l’être humain dans<br />

l’entreprise sera organisée en mai.<br />

43P (IBM);<br />

• une table traçante au format A0.<br />

A qui s’adresser:<br />

Technoport Schlassgoart<br />

CR-CIME<br />

c/o Magalie Briquet<br />

66, route de Luxembourg<br />

L-4009 Esch-sur-Alzette<br />

phone: (+352) 54 55 80 4905<br />

fax: (+352) 54 55 80 4915<br />

email: magalie.briquet@crpht.lu<br />

Équipe<br />

Jos Schaefers, docteur-ingénieur, CPIM, chargé de<br />

direction<br />

Yves Wantz, responsable technique<br />

Magalie Briquet , ingénieur de recherche<br />

Infrastructure et équipements<br />

L’atelier flexible d’usinage est installé sur une surface<br />

d’environ 100 m2 et comprend les éléments suivants:<br />

• un tour à banc incliné et une fraiseuse<br />

horizontale à commande numérique<br />

téléchargée, alimentée automatiquement en<br />

pièces et outils, les pièces et les outils étant<br />

apportés et échangés de façon automatique;<br />

• un chariot optoguidé assurant le transport des<br />

pièces à usiner et des outils d’usinage;<br />

• un robot industriel KUKA R161/15 à 6 degrés de<br />

liberté qui assure le lien entre le magasin des<br />

pièces brutes, celui des pièces usinées, celui des<br />

outils et l’atelier;<br />

• un ordinateur industriel de supervision sous UNIX<br />

et muni du réseau MAP;<br />

• un poste de bridage automatique développé<br />

par l’équipe d’automatique du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>;<br />

• un système d’assemblage piloté par PROFIBUS;<br />

• des stations de travail UNIX -RISC6000, modèle<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

39


3.2. Centre de Ressources<br />

Technologiques pour Personnes<br />

Handicapées et Agées (CRTPH, ADAPTH)<br />

Le centre de ressources a pour but d’améliorer les<br />

conditions de vie des personnes handicapées et<br />

âgées par l’utilisation des nouvelles technologies. Le<br />

centre de ressources fonctionne comme centre<br />

d’information, de promotion et d’assistance<br />

technologique. Le CRTPH est géré par l’ADAPTH<br />

a.s.b.l. (Association pour le développement et la<br />

propagation des aides techniques pour personnes<br />

handicapées) et intervient dans les domaines<br />

suivants :<br />

• Education<br />

• Transport<br />

• Travail<br />

• Logement<br />

• Vie quotidienne<br />

Objectifs<br />

Les objectifs du Centre de Ressources<br />

Technologiques pour Personnes Handicapées et<br />

Âgées sont:<br />

• Améliorer les conditions de vie des personnes<br />

handicapées et âgées par le moyen des aides<br />

techniques et technologiques<br />

• Sensibiliser l’opinion publique aux avantages et<br />

limites posés par la mise en oeuvre d’aides<br />

technologiques pour personnes handicapées et<br />

âgées<br />

• Favoriser le développement des aides<br />

technologiques pour personnes handicapées et<br />

âgées.<br />

Activités<br />

A. Plate-forme de démonstration<br />

La plate-forme de démonstration se compose d’une<br />

salle d’exposition et de démonstration utilisée par les<br />

professionnels et les personnes privées. Le prêt de<br />

matériel à des fins d’évaluation est gratuit pour la<br />

durée d’un mois et concerne plus particulièrement :<br />

• Logiciels pour la thérapie et la formation<br />

• Adaptation de voitures<br />

• Aides à la communication<br />

• Entrées, sorties et accessoires pour ordinateur<br />

• Ordinateurs<br />

• Téléphones<br />

• Contacteurs<br />

• Contrôle de l’environnement<br />

B. Centre de documentation<br />

Le centre de documentation rassemble les<br />

informations relatives aux nouvelles technologies<br />

portant sur:<br />

• les aides techniques et technologiques<br />

• les normes et les standards<br />

• les publications<br />

• les évaluations .<br />

Le centre est accessible aux professionnels et aux<br />

personnes privées. La documentation se présente<br />

sous forme écrite et sous forme informatique (base<br />

de données sur CD, base de données accessibles<br />

via le réseau Internet, ...) et est organisée suivant la<br />

classification internationale ISO9999-aides<br />

techniques.<br />

C. Formation<br />

Le CRTPH propose des formations sur mesure pour les<br />

professionnels du terrain dans les technologies de<br />

l’information et de la communication.<br />

D. Avis consultatif et assistance technologique<br />

Durant l’année 1997, le CRTPH a fourni 285 avis<br />

consultatifs destinés aux ministères, aux personnes<br />

privées ou aux institutions.<br />

Pour la réalisation des avis consultatifs et des<br />

recommandations, l’ADAPTH adhère, depuis 1996,<br />

au modèle proposé dans la brochure “Improving<br />

service delivery for assistive technology - a European<br />

strategy”, publiée dans le cadre du projet européen<br />

HEART. Ce processus prévoit 7 étapes essentielles :<br />

• Premier contact<br />

• Evaluation des besoins<br />

• Elaboration de solutions (concept global)<br />

• Financement<br />

• Implémentation<br />

• Gestion<br />

• Suivi.<br />

40


E. Etudes et projets<br />

Pouvant compter sur la collaboration des différents<br />

laboratoires et centres de ressources du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> ainsi que sur de nombreux partenaires<br />

nationaux et internationaux, le CRTPH est en mesure<br />

de réaliser des projets aussi bien dans le domaine<br />

technique que dans le domaine médico-social. Les<br />

projets actuellement en cours sont:<br />

SocialNet Luxembourg<br />

Mise au point, évolution et tenue à jour d’un réseau<br />

télématique sectoriel offrant des services aux<br />

professionnels et aux personnes privées dans le<br />

secteur psycho-médico-social. Il permet d’accéder<br />

à un grand nombre d’informations et de services au<br />

niveau national comme international.<br />

En effet 46 associations luxembourgeoises y sont<br />

présentées, et une nouvelle base de données<br />

contenant plus de 900 liens vers des sites<br />

internationaux dans le domaine du handicap<br />

peuvent être consultés.<br />

Adresse d’accès: http://www.socialnet.lu/<br />

Participation à des projets européens<br />

• VISIOBOARD (TIDE: Telematics for the Integration<br />

of Disabled and Elderly). Développement de<br />

services/applications télématiques pour<br />

personnes handicapées travaillant sur un<br />

ordinateur contrôlé par les mouvements de<br />

l’oeil.<br />

• Projet FORTUNE (TIDE). En tant que contact<br />

national, l’ADAPTH réalise une étude sur la<br />

participation de groupes d’utilisateurs dans des<br />

projets ayant comme cadre le développement<br />

de nouvelles technologies.<br />

• Révision des projets (TIDE). Participation en tant<br />

qu’expert à la révision des projets en cours dans<br />

le programme TIDE.<br />

• ESWIN. L’ “European Social Welfare Information<br />

Network” est un site Internet qui permet à des<br />

professionnels d’accéder à l’information du<br />

système social dans différents pays européens.<br />

La mise à jour des informations sera assurée à un<br />

niveau national.<br />

• Teleservice Center. Dans le cadre d’une<br />

proposition de projet interrégional l’ADAPTH va<br />

participer en tant qu’expert dans l’adaptation<br />

des postes de travail et de l’environnement d’un<br />

centre de télétravail pour personnes<br />

handicapées. Le projet serait financé par<br />

l’action européenne HORIZON et par le<br />

Ministère du Travail Allemand.<br />

Etudes Informatiques<br />

• Assistance conseil pour le développement d’un<br />

outil de saisie et de statistiques en relation avec<br />

les dossiers traités par une association<br />

conventionnée par le Ministère de la Santé.<br />

• Développement d’une base de données pour<br />

la gestion des demandes d’agrément des<br />

formations par une association conventionné<br />

par le Ministère de la Santé.<br />

• Développement d’un outil de consultation de la<br />

base de données RESOLUX (Réseau Social Lux.)<br />

via Internet. L’outil de recherche sert de<br />

deuxième point d’entrée dans le SocialNet. La<br />

base de données a été mise à disposition par le<br />

groupe de travail RESOLUX.<br />

Adresse: http://www.socialnet.lu/resolux/<br />

Adaptation du logement<br />

• Bâtiments/lieux publics. L’ADAPTH a été<br />

contactée dans le cadre des projets<br />

d’adaptation suivants: Centre Sportif Kirchberg<br />

INS, Complexe Geeseknëpchen, <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong>, Athénée Luxembourg, Commune de<br />

Lintgen, Ecole Bissen, Ecole Bettendorf, Ecole de<br />

Livange.<br />

• Adaptation de maisons de soins / centres.<br />

L’ADAPTH a été contactée pour les projets de<br />

construction suivants: Rehazenter Dudelange,<br />

Maison de Soins de Schifflange, Mondercange<br />

“Am Park”, Eifelhaus.<br />

• Adaptation de logements privés. Trois bureaux<br />

d’architectes ont demandé un conseil<br />

d’assistance pour l’adaptation de résidences.<br />

Groupes de travail / Partenariat<br />

• Assurance Dépendance ( Ministère de la<br />

sécurité sociale )<br />

• FLSTH (Fédération Luxembourgeoise des Services<br />

Techniques pour le Handicap)<br />

• Groupe de travail “Accessibilité” ( Ministère de<br />

la Famille )<br />

• Groupe de travail ALOC “Installation sanitaire -<br />

Accessibilité aux personnes déficientes”<br />

• Groupe de travail SREA ( Ministère de la Famille )<br />

• COST 335 (accessibilité des réseaux ferroviaires<br />

pour les personnes handicapées ou âgées)<br />

• ALED, COTEC (associations d’ergothérapeutes)<br />

• PRE-ISAAC Francophone (Communication<br />

Améliorée et Alternative)<br />

• AAATE “Association for the Advancement of<br />

Assistive Technology in Europe”<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

41


Présentations, Expositions<br />

• Stand à la Foire d’Automne ‘97 en collaboration<br />

avec les “Fédérations réunies des patrons<br />

installateurs sanitaires et des patrons installateurs<br />

de chauffage et de climatisation du Grand<br />

Duché de Luxembourg”<br />

• Forum Européen (EDF) à l’Hémicycle au<br />

Kirchberg-Luxembourg<br />

• Promise: Colloque organisé par le Forum<br />

européen des Personnes Handicapées sur le<br />

thème “Information Society for All”. Présentation<br />

des activités de l’ADAPTH et plus<br />

particulièrement du SocialNet.<br />

• Expériences en ergothérapies 10ème série.<br />

Participation au colloque à Montpellier avec un<br />

exposé ayant pour titre “Sensibilisation des<br />

Ergothérapeutes à l’utilisation d’Internet”.<br />

• EBIS. Dans le cadre du séminaire tenu à Bruxelles<br />

par EBIS (European Brain Injury Society),<br />

l’ADAPTH a fait un exposé sur le thème “Les<br />

nouvelles technologies au service des personnes<br />

handicapées”<br />

Equipe<br />

Robert Kanz<br />

Frédéric Gillé<br />

Marie-Anne Kaiffer<br />

France Rolland<br />

Jean-Philippe Schmit<br />

Fabiano Munisso<br />

Administrateur délégué<br />

Chargé de direction<br />

Secrétaire<br />

Ergothérapeute<br />

Ergothérapeute<br />

Ingénieur<br />

A qui s’adresser:<br />

ADAPTH asbl<br />

c/o Frédéric Gillé<br />

2 rue Albert Borschette<br />

L-1246 Luxembourg - Kirchberg<br />

phone: (+352) 43 95 58<br />

fax: (+352) 42 53 05<br />

email: adapth@crpht.lu<br />

http: www.socialnet.lu/org/adapth/<br />

42


3.3. Centre de Ressources<br />

Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />

Le Centre de Ressources Technologiques pour la<br />

Santé, appelé SANTEC, est une retombée directe<br />

des projets de recherche entrepris depuis 1989 par<br />

le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le domaine biomédical,<br />

notamment en informatique médicale et en<br />

instrumentation.<br />

Ce centre de ressources s’adresse à tous les acteurs<br />

de la Santé, institutions et groupes professionnels.<br />

Son objectif est d’assurer le transfert de technologie<br />

en accomplissant les missions typiques assignées aux<br />

centres de ressources sectoriels.<br />

Depuis sa création en 1991, sur décision du Conseil<br />

d’administration du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, SANTEC a pu<br />

atteindre un certain nombre d’objectifs :<br />

• la définition d’objectifs généraux de transfert et<br />

d’assistance technologique ainsi que de suivi de<br />

projets;<br />

• en 1993 le concept de veille technologique fut<br />

introduit autour du Centre de Documentation<br />

existant;<br />

• la notion de services télématiques : le serveur<br />

SANTEL®, créé en 1994, offre les premiers<br />

services télématiques aux professionnels de la<br />

Santé (messagerie électronique, accès à<br />

Internet à valeur ajoutée, informations sur les<br />

projets du CR SANTEC, accès aux données du<br />

Registre Morphologique des Tumeurs, ...);<br />

• dans le cadre des formations et formations<br />

continues déjà organisées depuis 1991, SANTEC<br />

contribue dès 1993 aux cours donnés à<br />

l’Université de Nancy I;<br />

• les compétences en imagerie médicale, et<br />

notamment en PACS, sont élargies par le début<br />

de la phase III du projet Luximacs (de 1994 à<br />

1996) .<br />

Un acquis en 1996 a été de ne plus utiliser la notion<br />

de LBTI. Le CR SANTEC sera, pour éviter les confusions<br />

du passé, l’unique interface avec les partenaires et<br />

les contacts externes.<br />

Objectifs<br />

L’objectif primaire de SANTEC est le transfert et<br />

l’assistance technologique dans le domaine de la<br />

Santé, par le suivi de projets de R&D, la formation et<br />

la diffusion d’informations (centre de<br />

documentation), afin de répondre aux besoins<br />

nationaux de la Santé en matière de technologies<br />

biomédicales, informatiques et d’instrumentation.<br />

D’autres objectifs pour le futur sont :<br />

• consolider l’assistance et la consultance<br />

technologique dans le domaine de<br />

l’instrumentation médicale (éventuellement via<br />

une convention à long terme avec la Direction<br />

de la Santé);<br />

• organiser une formation d’ingénieurs<br />

biomédicaux européens entre Nancy, Giessen<br />

et l’IST réformé du Luxembourg, en veillant à ce<br />

que cette formation puisse s’intégrer dans le<br />

programme de la future école d’ingénieurs;<br />

• consolider la notion de Centre de<br />

Documentation, notamment par un projet de<br />

veille technologique sur les brevets établis dans<br />

le domaine de l’instrumentation médicale et le<br />

suivi des normes internationales;<br />

• renforcer les coopérations régionales et<br />

européennes, notamment en participant aux<br />

programmes TAP et INTERREG.<br />

Activités<br />

Centre de Documentation<br />

Le centre de documentation rassemble les<br />

informations portant sur les technologies, les normes<br />

et les standards du domaine biomédical,<br />

accessibles aux professionnels de la Santé du<br />

Grand-Duché de Luxembourg. Il servira de base<br />

pour des études, des projets ou des cours de<br />

formation. Pour concevoir ce centre de<br />

documentation, un certain nombre de<br />

collaborations ont été réalisées ou sont envisagées<br />

avec des organismes d’homologation et<br />

d’évaluation d’équipements médicaux tels que:<br />

• TNO Médical Technology Unit (Organization for<br />

Applied Scientific Research), (NL);<br />

• CNEH (Centre National d’Etudes Hospitalières), (F);<br />

• ECRI (Emergency Care and Research Institute),<br />

(USA).<br />

Les normes en vigueur pour le domaine de la Santé<br />

selon<br />

• CEN (Comité Européen de Normalisation);<br />

• WHO (World Health Organisation);<br />

• IEEE, AFNOR, MedGV,...<br />

sont disponibles en partie dans ce centre de<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

43


documentation.<br />

Comme précisé ci-dessus, SANTEC consolide<br />

actuellement la notion de Centre de<br />

Documentation, notamment par le projet de veille<br />

technologique sur les brevets établis dans le<br />

domaine de l’instrumentation médicale et le suivi<br />

des normes internationales.<br />

SANTEL® (www.santel.lu)<br />

Le serveur télématique pour le domaine de la Santé<br />

fondé sur INTERNET est maintenu par l’équipe<br />

SANTEC. SANTEL s’adresse à tous les professionnels<br />

de la Santé du Grand-Duché de Luxembourg. Deux<br />

cents professionnels du Luxembourg utilisent ce<br />

serveur télématique.<br />

SANTEL® englobe aujourd’hui:<br />

• un mail électronique sectoriel basé sur e-mail;<br />

• un regroupement d’informations internationales<br />

présélectionnées par spécialité médicale;<br />

• le registre national des cancers;<br />

• les données REITOX (réseau européen sur la<br />

toxicomanie) du Luxembourg;<br />

• un service d’informations autour de SANTEL®<br />

(SANTEL-NEWS);<br />

• un service de veille technologique pour<br />

différents domaines médicaux;<br />

• les premiers services de télémédecine émanant<br />

du projet EURIPACS du programme AIM de la<br />

DGXIII de l’UE;<br />

• un service d’information sur les projets du <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> touchant au domaine de la Santé;<br />

• des services d’informations relatifs à des<br />

institutions de la Santé;<br />

• des services d’informations relatifs aux Ministères<br />

de la Santé et de la Sécurité Sociale;<br />

• un service question-réponse;<br />

• un service de maintenance autour des outils<br />

informatiques pour l’utilisation de SANTEL®.<br />

Consultance et Assistance Technologique<br />

SANTEC peut offrir ses services en matière<br />

d’expertise et d’assistance aux différents organismes<br />

de la Santé (hôpitaux, laboratoires, cabinets des<br />

généralistes...), en collaboration avec les<br />

professionnels de la Santé concernés, lors<br />

d’acquisitions d’équipements technologiques ou<br />

pour le développement de stratégies s’y référant.<br />

Il faut souligner que SANTEC n’est pas un organisme<br />

de décision, mais seulement de conseil et d’étude.<br />

Toute décision appartient à l’organisme<br />

demandeur. SANTEC a effectué un certain nombre<br />

d’études pour différents établissements de la Santé,<br />

en phase d’acquisition de nouveaux équipements<br />

médicaux. Ces analyses comprennent :<br />

• l’analyse des besoins;<br />

• la définition d’un cahier des charges;<br />

• l’analyse des réponses des constructeurs;<br />

• la rédaction d’un document d’aide à la<br />

décision.<br />

Etudes effectuées<br />

• étude comportant des tests sur sites industriel et<br />

hospitalier de différents équipements<br />

d’imagerie médicale numérique (notamment<br />

avec AGFA, SIEMENS);<br />

• étude sur des réseaux informatiques hospitaliers;<br />

• étude sur des systèmes d’information<br />

hospitaliers;<br />

• préparation du projet (buanderie commune<br />

pour les hôpitaux);<br />

• développement du concept et analyse des<br />

coûts pour le projet (télépathologie);<br />

• recherches Medline (télépathologie, médecine<br />

& droits, instrumentations médicaux, ...);<br />

• prototype d’intégration de banques de<br />

données professionnelles (i.e. Medline) et de<br />

journaux électroniques dans HealthNet<br />

Luxembourg;<br />

• préparation d’une étude sur des équipements<br />

en anesthésie;<br />

• préparation d’une étude sur les modalités de<br />

radiologies digitales;<br />

• étude sur la compatibilité électromagnétique à<br />

l’intérieur d’un hôpital;<br />

• réalisation de recherches de brevets sur les<br />

cassettes mémoire avec le centre de veille<br />

technologique (CVT).<br />

Formation<br />

Dans les objectifs d’un centre de ressources, il est<br />

impératif de promouvoir la diffusion des<br />

connaissances émanant, par exemple, des projets<br />

R&D du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> ou la diffusion<br />

d’informations concernant les nouvelles<br />

technologies du domaine de la Santé. Ceci peut se<br />

concrétiser par le biais de conférences ou<br />

séminaires:<br />

• un cycle de formations en informatique de base<br />

pour médecins;<br />

• des cours d’introduction à Internet pour les<br />

professionnels de la Santé;<br />

• des séminaires portant sur la diffusion<br />

d’informations sur le sujet PACS (Picture<br />

Archiving and Communication System);<br />

• deux cours sur les technologies de l’information<br />

dans le domaine médical à l’Université Nancy-1<br />

(MST biotique et biomédicale);<br />

• des cours en informatique appliquée au secteur<br />

44


médical pour des assistants technico-médicaux<br />

(ATM) au Lycée Technique pour certaines<br />

professions de Santé.<br />

Perspectives<br />

Etudes et projets<br />

• définition d’un schéma directeur pour<br />

l’informatique médicale (projet LUXIS);<br />

• développement des services télématiques<br />

(commencés par SANTEL®) par le projet<br />

HealthNet® en introduisant la télémédecine<br />

dans le sens large du terme;<br />

• consolidation et distribution des résultats acquis<br />

lors des projets RIS et Luximacs selon un concept<br />

semblable au projet ECRIH;<br />

• 2e phase du développement d’une application<br />

et d’un système de communication pour le SNST<br />

(Service National de Santé au Travail);<br />

• réalisation de la première phase du projet<br />

ORPHEE (mise en place d’un système RIS/PACS<br />

à l’Hôpital de la Ville d’Esch-sur-Alzette);<br />

• préparation de la deuxième phase du projet<br />

ORPHEE;<br />

• préparation du projet LUXIS-PAS<br />

(développement d’applications d’admission et<br />

de facturation sur base d’une architecture<br />

middleware (recommandations LUXIS);<br />

• réalisation d’une offre de projet<br />

d’informatisation du domaine de la Santé pour<br />

la Malaisie.<br />

Le CR SANTEC réalise aujourd’hui les actions<br />

suivantes:<br />

• réalisation d’audits sur le terrain afin de mieux<br />

cibler les besoins pour les projets de R&D ou à<br />

des fins de consultance neutre dans un<br />

domaine particulier;<br />

• suivi du ‘state of the art’;<br />

• évaluation de l’impact socio-économique<br />

concernant l’introduction de nouvelles<br />

technologies;<br />

• recherche des normes et standards en vigueur<br />

pour le domaine R&D visé.<br />

Un des problèmes majeurs du secteur de la Santé est<br />

d’offrir des services de qualité supérieure à des prix<br />

égaux, voir même inférieurs, ce qui nécessite<br />

l’utilisation de l’informatique et de la télématique à<br />

large échelle.<br />

Les pré-requis peuvent donc se résumer comme suit:<br />

• réseaux informatiques in-house (projet ECRIH)<br />

• possibilités télématiques de communiquer entre<br />

sites (réseau télématique pour le domaine de la<br />

Santé au Luxembourg, projet HealthNet®)<br />

• informatique ouverte et capable de<br />

communiquer (projet LUXIS).<br />

En ce qui concerne la plupart des objectifs du CR<br />

SANTEC, on peut dire que les éléments clés sont les<br />

projets HealthNet et LUXIS. Presque tous les autres<br />

projets auront des liens avec au moins un de ces<br />

deux projets. Il s’agit dès lors de:<br />

• consolider les résultats du projet LUXIS et de<br />

préparer les projets qui suivront les résultats de<br />

ce projet (i.e. LUXIS-PAS);<br />

• prévoir une deuxième phase pour le projet<br />

HealthNet sur plusieurs années (au moins deux)<br />

qui vise à consolider les résultats de la première<br />

phase et à passer à une phase commerciale;<br />

• perfectionner les compétences acquises lors du<br />

projet Luximacs en vue de son utilisation dans<br />

d’autres hôpitaux luxembourgeois et ceci en<br />

étroite collaboration avec le Laboratoire<br />

d’Ingénierie du Logiciel (LIL) par l’intégration du<br />

produit RIS (Radiology Information System);<br />

• intégrer des programmes Objectif II et Objectif<br />

IV dans une politique de sensibilisation et de<br />

formation pour les nouvelles technologies<br />

médicales et informatiques;<br />

• préciser, dès la réforme de l’IST, les possibilités de<br />

formation pour la Grande Région via les<br />

programmes européens LEONARDO, SOCRATES,<br />

voir INTERREG II;<br />

• participer à des projets de l’UE dans le domaine<br />

télématique pour la Santé.<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

45


Equipe<br />

Pierre Plumer<br />

Norbert Roesch<br />

Lysiane Cuny<br />

Franck Masquelier<br />

Vincent Masquelier<br />

Patrick Horsmans<br />

Patrick Harpes<br />

Daniel Schroeder<br />

chargé de direction<br />

ingénieur biomédical<br />

ingénieur de recherche,<br />

chef de projet (FAW)<br />

ingénieur de recherche<br />

ingénieur de recherche<br />

(FAW)<br />

ingénieur de recherche<br />

ingénieur de recherche<br />

(RMT asbl)<br />

ingénieur de recherche<br />

(FAW)<br />

A qui s’adresser:<br />

SANTEC<br />

c/o Lysiane Cuny<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg<br />

Bâtiment annexe<br />

phone: (+352) 42 59 91-1<br />

fax: (+352) 42 48 99<br />

email: lysiane.cuny@crpht.lu<br />

46


3.4. Centre de Ressources<br />

Multimédia (CR-MM)<br />

Pionnier dans le domaine du multimédia au<br />

Luxembourg, le CR-MM a mis en place, depuis sa<br />

création en 1989, les compétences et les services<br />

nécessaires au développement de l’industrie<br />

multimédia au niveau national et régional.<br />

Aujourd’hui le Centre de Ressources Multimédia<br />

offre aux entreprises et aux institutions une plateforme<br />

de référence du secteur multimédia.<br />

Objectifs<br />

Le Centre de Ressources Multimédia a pour mission:<br />

• de stimuler le marché multimédia au niveau<br />

national et régional;<br />

• d’offrir aux entreprises et aux institutions une<br />

plate-forme intégratrice entre les technologies<br />

multimédia, les concepteurs innovatifs et<br />

créatifs et les utilisateurs.<br />

Activités<br />

Le Centre de Ressources Multimédia du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> dispose d’une structure bien établie, qui<br />

permet d’offrir un grand nombre de services aux<br />

différents acteurs du secteur multimédia. Ces<br />

services, mis en place en collaboration avec des<br />

partenaires industriels et institutionnels au cours des<br />

dernières années, couvrent les domaines d’activité<br />

suivants:<br />

• transfert de technologie multimédia innovatrice<br />

dans des applications et des environnements<br />

industriels;<br />

• promotion de la meilleure pratique en<br />

conception et réalisation de systèmes<br />

multimédia;<br />

• mise à disposition de répertoires de qualité au<br />

niveau des technologies, des standards, des<br />

acteurs et des activités dans le domaine<br />

multimédia;<br />

• formation des acteurs aux niveaux<br />

technologique et stratégique grâce à un réseau<br />

d’experts et de ressources matérielles<br />

appropriées;<br />

• promotion de la connaissance du multimédia,<br />

de son développement, des technologies et du<br />

marché auprès des entreprises et des institutions<br />

luxembourgeoises et régionales;<br />

• documentation sectorielle: collection et mise à<br />

disposition de documents de référence (livres,<br />

magazines, CD-ROM, vidéos, rapports,<br />

standards, études,..) couvrant le secteur<br />

d’activité;<br />

• services télématiques sectoriels: MediaTel®<br />

(www.mediatel.lu) offrant une collection<br />

d’informations sur le développement et le<br />

marché du multimédia par le biais des réseaux<br />

télématiques;<br />

• mise à disposition d’une plate-forme de<br />

rencontre neutre et ouverte, pour les acteurs du<br />

secteur.<br />

Dans le cadre du programme européen<br />

INFO2000 (DG XIII), le CR-MM, en collaboration<br />

avec la Chambre de Commerce, la Chambre<br />

des Métiers et la Fondation Promomédia, a mis<br />

en place il y a un an la structure MIDAS-NET<br />

Luxembourg. Cette structure, qui a comme<br />

objectif d’aider les entreprises à créer de<br />

nouveaux marchés en stimulant la demande<br />

multimédia au niveau européen, a connu<br />

l’année passée un grand succès à travers ses<br />

nombreuses activités.<br />

Parmi les services du MIDAS-NET Luxembourg, il faut<br />

citer:<br />

• un point de contact unique offrant aux<br />

personnes et aux entreprises un accès aisé aux<br />

informations du marché multimédia.<br />

• l’organisation d’événements: conférences,<br />

workshops, séminaires.<br />

Des séminaires généraux de sensibilisation, des<br />

présentations de nouvelles technologies, de<br />

même que des séminaires spécialisés pour PME<br />

démontrant les aspects pratiques d’une<br />

utilisation bien conduite de l’information<br />

multimédia seront organisés tout au long de<br />

l’année par le MIDAS-NET Luxembourg.<br />

• la mise en place d’un serveur Web offrant une<br />

panoplie complète d’informations et de services<br />

sur le multimédia, ses applications et ses<br />

marchés (www.midas.lu).<br />

Dans le cadre de ses activités européennes, le<br />

CR-MM participe au projet MAGNET II (Multimedia<br />

Action Group - Network). Ce projet vise à mettre en<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

47


place un répertoire d’informations sur l’industrie du<br />

multimédia en Europe afin de favoriser les<br />

collaborations entre les entreprises européennes.<br />

MAGPIE (Multimedia Action Group - Promoting<br />

information in Europe ) est un autre projet européen<br />

qui permet au CR-MM de travailler sur une étude<br />

des aspects légaux influençant le développement<br />

de l’industrie du multimédia.<br />

Ayant pour objectif de donner aux citoyens un<br />

accès à la société de l’information, le projet<br />

CitizeNet® Rosport constitue un premier projet visant<br />

à définir et réaliser un système d’information et de<br />

communication pour le citoyen. Un tel système<br />

permettra non seulement de renforcer et<br />

d’augmenter la qualité de la vie sociale, mais aussi<br />

d’encourager une participation plus active du<br />

citoyen aux processus de décision de leur<br />

communauté.<br />

Autres activités du Centre de Ressources Multimédia<br />

en 1997:<br />

• Evaluateur dans divers projet de la CEE;<br />

• Intervenant à l’Université de Nancy II (ICN) et<br />

dans le DESS Multimédia à l’Université de Metz;<br />

• Coordinateur du groupe de travail du Réseau<br />

des Centres de Documentation et d’Information<br />

Transfrontalier;<br />

• Participant actif aux conférences de la<br />

“Gesellschaft für Informatik”.<br />

Perspectives<br />

Durant l’année 1998, le CR-MM développera ses<br />

activités de support à travers le réseau MIDAS-NET et<br />

lancera plusieurs projets, tels que la mise en place<br />

d’un observatoire du multimédia régional ou le<br />

développement d’un réseau télématique pour les<br />

PMEs.<br />

L’élaboration de nouvelles formations portant sur le<br />

multimédia en partenariat avec des institutions<br />

internationales, de même que la sensibilisation et la<br />

formation de divers secteurs industriels constitueront<br />

également des activités importantes du CR-MM.<br />

La longue expérience et la maturité du Centre de<br />

Ressources Multimédia vont lui permettre d’étendre<br />

ses divers champs d’activités aussi bien au niveau<br />

national que régional.<br />

Anacor Studios, Astron Building Systems, Apple<br />

Computer, BIM Systèmes, Centre de Technologie de<br />

l’Éducation (CTE), Centre de Logopédie, Centre<br />

National de l’Audiovisuel (CNA), Centre de<br />

Recherche Robert Schuman, Chambre de<br />

Commerce, Chambre des Métiers, Fégarlux,<br />

Fondation Promomédia, Goethe Institut, Goodyear,<br />

Imprimerie Centrale, InterPub, IMotion, Institut de<br />

Commerce de Nancy (Université de Nancy II), ISI<br />

Arlon, Ministère du Travail, OPTEC, Service de<br />

coordination, d’innovation et de recherche<br />

pédagogiques et technologiques (SCRIPT), STATEC,<br />

Tecsys, Telindus, Université de Liège, Service des<br />

Médias et de l’Audiovisuel.<br />

Guy Kerger<br />

Matthias Schmitt<br />

Thomas Schönherr<br />

Luc Vandenabeele<br />

Louise Dell-Courtemanche<br />

Martine Mathay<br />

Laurence Jacob<br />

Serge Muller<br />

Ghislaine Fuchs<br />

Yves Hoffmann<br />

Jean-Paul Bodson<br />

Romain Goerend<br />

A qui s’adresser:<br />

Organismes partenaires<br />

Equipe<br />

CR-MM<br />

c/o Guy Kerger<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg<br />

Bâtiment AEG<br />

phone: (+352) 42 30 13-1<br />

fax: (+352) 42 59 91-275<br />

email: guy.kerger@crpht.lu<br />

http: www.mediatel.lu<br />

chargé de direction<br />

service<br />

télécommunication<br />

coordinateur du<br />

développement LIM<br />

service formation<br />

programme MIDAS-NET<br />

télé-documentation<br />

secrétaire<br />

support technique<br />

graphiste<br />

graphiste<br />

cellule d’expertise<br />

audiovisuelle<br />

cellule d’expertise<br />

audiovisuelle<br />

48


3.5. Centre de Ressources<br />

des Technologies de l’Information pour<br />

le Bâtiment (CRTI-B)<br />

La table ronde sectorielle “Bâtiment”, instituée en<br />

1988 par le Gouvernement a eu pour objet<br />

d’analyser les répercussions sectorielles de<br />

l’achèvement du marché unique de 1992 et<br />

d’élaborer des stratégies afin de permettre au<br />

secteur de la construction d’améliorer et<br />

d’augmenter sa compétitivité. Dans son rapport,<br />

elle a proposé de concevoir et de créer un système<br />

d’information et de communication entre tous les<br />

intervenants dans l’acte de construire.<br />

En effet, un tel système devrait permettre :<br />

• d’améliorer la compétitivité du secteur de la<br />

construction;<br />

• d’augmenter la productivité globale du secteur.<br />

Ce système d’information et de communication ne<br />

pouvait être réalisé que dans le cadre d’une<br />

structure qui existait déjà et qui disposait du savoirfaire:<br />

le Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

Ainsi fut créé officiellement, au début de l’année<br />

1990, sur initiative de la Chambre des Métiers et<br />

avec le concours actif du Centre de Recherche<br />

Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, le Centre de Ressources des<br />

Technologies de l’Information pour le Bâtiment<br />

(CRTI-B).<br />

Organismes partenaires<br />

Les organismes partenaires du CRTI-B sont les<br />

suivants :<br />

• le Ministère des Travaux Publics<br />

• le Centre de Recherche Public (<strong>CRP</strong>) <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

• I’Administration des Bâtiments Publics<br />

• l’Administration des Ponts et Chaussées<br />

• I’Ordre des Architectes et des Ingénieurs<br />

Conseils Luxembourgeois (OAI)<br />

• la Chambre des Métiers.<br />

• la Fédération des Industriels Luxembourgeois<br />

(FEDIL)<br />

• la Fédération des Artisans<br />

Activités<br />

Objectifs<br />

L’objectif du Centre est de concevoir et de réaliser<br />

un système de communication et d’information<br />

pour tous les intervenants de l’acte de construire,<br />

c.-à.-d. les maîtres d’ouvrage, les architectes, les<br />

ingénieurs-conseils et les entreprises.<br />

Pour atteindre cet objectif, le Centre assure les<br />

missions suivantes :<br />

• conseil et assistance technologique sur une<br />

base individuelle ou sectorielle ;<br />

• formation spécialisée ;<br />

• documentation et veille technologique<br />

spécifique au domaine ;<br />

• stimulation, maîtrise d’ouvrage et suivi de projets<br />

de recherche et de développement ;<br />

• constitution d’une plate-forme de rencontre<br />

neutre et ouverte pour les acteurs du secteur ;<br />

• mise en place et gestion de réseaux,<br />

notamment par des moyens télématiques.<br />

Les activités déployées par le CRTI-B se situent dans<br />

les domaines suivants:<br />

• la normalisation des clauses contractuelles et<br />

des clauses techniques tant générales que<br />

particulières qui sont à la base des marchés<br />

passés par un maître d’ouvrage ;<br />

• la constitution de catalogues d’éléments de<br />

construction et de prestations et la création<br />

d’un logiciel de manipulation et d’utilisation ;<br />

• la réalisation de standards stables pour le<br />

transfert de données graphiques entre différents<br />

logiciels de CAO/DAO ;<br />

• l’information et la formation dans le domaine du<br />

CAO/DAO (Conception/Dessin Assisté(e) par<br />

Ordinateur) ;<br />

• la conception et réalisation d’un système<br />

standardisé et ouvert de communication et<br />

d’information entre les différents acteurs de la<br />

construction.<br />

Les clauses contractuelles normalisées générales et<br />

particulières, élaborées en 1991 par un groupe de<br />

travail ad hoc du CRTI-B sont largement utilisées, sur<br />

recommandation du Gouvernement en Conseil, par<br />

les commettants publics tant nationaux que locaux.<br />

Ces clauses contractuelles ont été actualisées<br />

durant l’année 1997. En effet, depuis la première<br />

utilisation des clauses contractuelles en 1991, les<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

49


conditions de concurrence, induites par la<br />

réalisation du marché intérieur européen, les<br />

changements intervenus par la transposition des<br />

directives européennes sur les marchés publics<br />

rendent nécessaires une modification des clauses<br />

contractuelles dans le sens d’une meilleure<br />

application et d’une meilleure adaptation aux<br />

situations typiquement régionales. Ainsi, le CRTI-B<br />

propose de modifier les clauses contractuelles, en y<br />

incluant sous le chapitre « critères de sélection<br />

qualitative » la fourniture par l’entrepreneur de<br />

renseignements, documentant sa capacité<br />

juridique, sa capacité économique et sa capacité<br />

technique. Cette fourniture de renseignements se<br />

concrétisera par la production de documents<br />

officiels ou officialisés. La production de ces<br />

renseignements lors de la remise de l’offre devient<br />

obligatoire.<br />

Depuis le début de ses activités, le CRTI-B a réalisé<br />

les clauses techniques tant générales que<br />

particulières dans les domaines suivants:<br />

• Travaux de maçonnerie;<br />

• Travaux de béton;<br />

• Installations de chauffage et de préparation<br />

d’eau chaude;<br />

• Installations sanitaires;<br />

• Installations de ventilation et de climatisation;<br />

• Travaux de construction en bois;<br />

• Travaux de couverture;<br />

• Travaux de ferblanterie;<br />

• Travaux d’étanchéité;<br />

• Travaux d’installations électriques à basse<br />

tension;<br />

• Travaux d’installations électriques à moyenne<br />

tension;<br />

• Travaux d’installations : systèmes d’alarme et de<br />

sécurité;<br />

• Travaux d’installations : télécommunications et<br />

téléinformatique;<br />

• Travaux d’installations d’ascenseurs;<br />

• Travaux de plâtrage;<br />

• Travaux d’échafaudage;<br />

• Travaux de menuiserie;<br />

• Travaux de construction métallique ;<br />

• Travaux de peinture ;<br />

• Travaux de tapisserie ;<br />

• Travaux d’installations sprinkler ;<br />

• Travaux de vitrage ;<br />

• Travaux de revêtement de sols ;<br />

• Travaux de façades ;<br />

• Travaux de carrelage ;<br />

• Travaux de chapes .<br />

Toutes ces clauses ont été déclarées d’obligation<br />

générale par le Gouvernement et sont utilisées par<br />

les maîtres d’ouvrages publics. Elles sont disponibles<br />

dans un jeu de 5 volumes à pages mobiles<br />

accompagnées à chaque fois par une disquette<br />

reprenant les textes sous forme informatique et<br />

permettant une mise à jour automatique par<br />

abonnement.<br />

D’autres groupes de travail ad hoc sont<br />

constamment en train d’élaborer des clauses<br />

techniques pour les travaux relatifs aux corps de<br />

métiers qui n’en disposent pas encore.<br />

Un prototype d’une chaîne informatisée de création<br />

de bases de données pour la confection de<br />

bordereaux de prestations a été réalisé. Ce<br />

prototype portait sur le gainage des installations de<br />

climatisation et de ventilation. Sur base de ce<br />

prototype, cette chaîne informatique pour le génie<br />

thermique et sanitaire a été réalisée en 1997.<br />

Pour faciliter l’échange des informations graphiques<br />

entre les différents logiciels DAO, le CRTI-B a élaboré<br />

une recommandation intitulée « Méthode de<br />

correspondance des symbologies pour échanger<br />

des données CAD ». Elle est en phase de test auprès<br />

des utilisateurs.<br />

Le CRTI-B a assuré, tout au long de l’année 1997 un<br />

certain nombre de conférences et séminaires dans<br />

différentes enceintes, qui portaient sur la<br />

présentation de ses produits élaborés et notamment<br />

sur les clauses contractuelles et techniques. Cette<br />

activité de diffusion des informations, qui a été<br />

renforcée par la réalisation de dossiers spécifiques<br />

(sur support papier et informatique), reprenant tous<br />

les produits du CRTI-B, sera poursuivie voir même<br />

intensifiée dans les années à venir.<br />

Tout comme en 1996, le CRTI-B a organisé, en 1997,<br />

une conférence - débat avec Monsieur le Ministre<br />

des Travaux Publics sur les orientations générales du<br />

programme pluriannuel des investissements du<br />

gouvernement. Vu les échos largement positifs, le<br />

CRTI-B, entend poursuivre cette activité à l’avenir.<br />

Chargé par le Ministre des Travaux publics<br />

d’élaborer de nouveaux schémas de gestion<br />

d’opération de construction, le CRTI-B a élaboré un<br />

document de réflexion intitulé « Propositions pour<br />

une amélioration des formes d’organisation et de<br />

gestion des opérations de construction ».<br />

Suite à la publication de ces propositions , le Ministre<br />

des Travaux Publics a donné mandat au CRTI-B de<br />

concevoir un contrat spécifique pour des missions<br />

de coordination incombant à un coordinateur -<br />

pilote. Le contrat de coordination et de pilotage a<br />

été transmis à Monsieur le Ministre des Travaux<br />

Publics.<br />

50


Un certain nombre de groupes de travail ad hoc<br />

élaboreront dans le futur les clauses techniques pour<br />

des domaines non encore couverts. Ainsi seront<br />

finalisées durant l’année 1998 les clauses<br />

concernant les travaux de terrassements, les travaux<br />

de canalisation, les travaux de pose de conduites et<br />

de câbles et travaux de menuiserie métallique.<br />

Dans le cadre de l’initiative PME, le CRTI-B envisage<br />

de mettre en oeuvre un système de communication<br />

et d’information à destination des acteurs dans le<br />

domaine de la construction. Ce système vise à<br />

terme la mise à disposition non seulement des<br />

produits du CRTI-B mais encore d’autres produits et<br />

services intéressant les acteurs de la construction sur<br />

serveur télématique et l’échange d’informations via<br />

Internet ou Intranet. En outre le système sera ouvert<br />

aux outils utilisés par les acteurs de la construction.<br />

Un projet - pilote sera mis sur pied pour la<br />

construction d’un ouvrage où la communication<br />

entre les différents intervenants au projet sera<br />

réalisée par un serveur Internet ou Intranet. Ce projet<br />

permettra de prototyper et d’analyser l’effet sur la<br />

productivité du secteur.<br />

Produits<br />

Perspectives<br />

• Clauses contractuelles générales et particulières;<br />

• Contrat de coordination et de pilotage ;<br />

• Clauses techniques générales et particulières<br />

pour les domaines suivants :<br />

- Travaux de maçonnerie;<br />

- Travaux de béton;<br />

- Installations de chauffage et de préparation<br />

d’eau chaude;<br />

- Installations sanitaires;<br />

- Installations de ventilation et de climatisation;<br />

- Travaux de construction en bois;<br />

- Travaux de couverture;<br />

- Travaux de ferblanterie;<br />

- Travaux d’étanchéité;<br />

- Travaux d’installations électriques à basse<br />

tension;<br />

- Travaux d’installations électriques à moyenne<br />

tension;<br />

- Travaux d’installations: systèmes d’alarme et de<br />

sécurité;<br />

- Travaux d’installations: télécommunications et<br />

téléinformatique;<br />

- Travaux d’installations d’ascenseurs;<br />

- Travaux de plâtrage;<br />

- Travaux d’échafaudage;<br />

- Travaux de menuiserie;<br />

- Travaux de construction métallique;<br />

- Travaux de peinture;<br />

- Travaux de tapisserie;<br />

- Travaux d’installations sprinkler;<br />

- Travaux de vitrage ;<br />

- Travaux de revêtement de sols ;<br />

- Travaux de façades ;<br />

- Travaux de carrelage ;<br />

- Travaux de chapes.<br />

Toutes ces clauses sont disponibles dans un jeu de 5<br />

volumes à pages mobiles accompagnés à chaque<br />

fois par une disquette reprenant les textes sous<br />

forme informatique et permettant une mise à jour<br />

automatique par abonnement.<br />

• Bases de données des éléments de construction<br />

et des prestations (en préparation);<br />

prototype pour les gainages des installations de<br />

climatisation et de ventilation;<br />

• Propositions pour une amélioration des formes<br />

d’organisation et de gestion des opérations de<br />

construction;<br />

• Méthode de correspondance des symbologies<br />

pour échanger des données CAD;<br />

Le Comité d’accompagnement<br />

Le comité d’accompagnement se compose de la<br />

façon suivante :<br />

• Armand LOESCH, Administration des Bâtiments<br />

Publics, président;<br />

• Paul MERTZ; Ministère des Travaux Publics;<br />

• Nico MARMANN, Administration des Ponts et<br />

Chaussées ;<br />

• Guy KERGER, Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong>;<br />

• Perry WEBER, Ordre des Architectes et des<br />

Ingénieurs Conseils;<br />

• Edmond FELGEN, Ordre des Architectes et des<br />

Ingénieurs Conseils;<br />

• Paul RECKINGER, Chambre des Métiers;<br />

• Arthur NILLES, Fédération des Artisans;<br />

• Christian THIRY, FEDIL.<br />

A qui s’adresser:<br />

CRTI-B<br />

c/o Michel Brachmond<br />

Chambre des Métiers<br />

L-1016 Luxembourg<br />

phone: (+352) 42 67 67-1<br />

fax: (+352) 42 67 87<br />

C E N T R E S D E R E S S O U R C E S<br />

51


3.6. Centre de Ressources<br />

des Technologies pour l’Environnement (CRTE)<br />

La société de la fin du vingtième siècle est de plus<br />

en plus caractérisée par des flux croissants de<br />

ressources matérielles et énergétiques entraînant<br />

une augmentation de la pollution de<br />

l’environnement. Dans ce contexte global l’industrie<br />

comme acteur économique partiellement<br />

responsable de cette situation est interpellée pour<br />

réduire sa pollution si elle veut participer à un<br />

développement durable, comme le postule le<br />

rapport de la commission Brundtland en 1987. Une<br />

économie conforme aux principes du<br />

développement durable ne se limite plus<br />

exclusivement à la répartition efficace de la main<br />

d’œuvre et du capital sur les différents moyens de<br />

production et de distribution de produits, mais elle<br />

intègre entièrement dans les choix de production et<br />

de consommation l’utilisation rationnelle des biens<br />

de l’environnement, c’est-à-dire les ressources et les<br />

différents compartiments (air, eaux, sols).<br />

Comité de Gérance:<br />

• Théo Weber, Administration de l’Environnement,<br />

président<br />

• <strong>Henri</strong> Haine, Ministère de l’Environnement<br />

• Jos Schaefers, <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

• Claude Wehenkel, <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

A qui s’adresser:<br />

Technoport Schlassgoart<br />

Centre de Ressources des Technologies pour<br />

l’Environnement (CRTE)<br />

c/o André Weidenhaupt, responsable<br />

66, route de Luxembourg<br />

L-4009 Esch-sur-Alzette<br />

phone: (352) 54 55 80-4911<br />

fax: (352) 54 55 80-4915<br />

email: crte@crpht.lu<br />

Dans ce contexte, le Centre de Ressources des<br />

Technologies pour l’Environnement (CRTE) a été<br />

créé en 1997 suite à une convention de<br />

collaboration R&D entre le Ministère de<br />

l’Environnement et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>. Cette<br />

nouvelle structure du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, localisée au<br />

nouveau site “Technoport Schlassgoart” d’Esch-sur<br />

Alzette, sera opérationnelle en janvier 1998.<br />

Partenaire des grandes entreprises, des PME/PMI, du<br />

Ministère et de l’Administration de l’Environnement,<br />

d’autres ministères et du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, le CRTE<br />

vise à améliorer l’accès de ces acteurs aux<br />

meilleures technologies pour l’environnement et<br />

aide à l’évaluation, à la réalisation, à l’introduction<br />

et à l’application de ces technologies au sein du<br />

tissu industriel luxembourgeois. Le CRTE suit de façon<br />

systématique l’évolution des technologies pour<br />

l’environnement et peut de ce fait être considéré<br />

comme outil d’aide à la décision.<br />

Plate-forme neutre et ouverte, le CRTE met ses<br />

services à la disposition de tous les acteurs nationaux<br />

et vise particulièrement à soutenir et assister les<br />

PME/PMI pour améliorer ou évaluer leurs procédés<br />

industriels par rapport aux problèmes de<br />

l’environnement.<br />

52


4. LABORATOIRES<br />

4.1. Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production (LASP)<br />

4.2. Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />

4.3. Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />

4.4. Laboratoire de Microélectronique Appliquée (LMA)<br />

4.5. Autres Activités<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

53


4.1. Laboratoire d’Automatisation<br />

des Systèmes de Production (LASP)<br />

Compétences et services<br />

L’équipe du Laboratoire d’Automatisation des<br />

Systèmes de Production (LASP) du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

est en partie la même que celle du CR-CIME. En<br />

effet, à quelques exceptions près en recherche<br />

interne, tous les projets du LASP se situent dans le<br />

domaine CIME (Computer Integrated<br />

Manufacturing and Engineering). Depuis son<br />

existence, diverses compétences ont pu être<br />

créées et développées:<br />

• la régulation analogique numérique et par<br />

logique floue<br />

• les méthodes de traitement numérique des<br />

signaux<br />

• la robotique et la mécatronique, la mécanique<br />

• l’identification de systèmes<br />

• la conception assistée par ordinateur<br />

• l’automatisation de systèmes temps réel<br />

• les systèmes de pilotage distribués<br />

• la gestion industrielle<br />

• l’optimisation de processus<br />

• la cartographie, l’analyse et la maîtrise des flux<br />

• la modélisation par éléments finis.<br />

Publications<br />

Schlassgoart de ProfilARBED à Esch sur Alzette. Il<br />

s’agit là certainement d’une opportunité pour le<br />

développement des activités industrielles du Centre<br />

et du LASP dans les domaines des matériaux<br />

(comportement et caractérisation) et de la<br />

modélisation et simulation numériques.<br />

Des efforts considérables sont à faire dans le<br />

domaine de la conception mécanique et de la<br />

formalisation des modèles de flux utilisés lors des<br />

diagnostics en entreprises. Par ailleurs, les PME<br />

demandent de plus en plus d’aide pour des études<br />

de marchés pour les systèmes de gestion industrielle<br />

intégrés. Le laboratoire devra s’investir dans cette<br />

étude dans le but d’élaborer une grille de sélection<br />

rapide et efficace.<br />

Equipements spécifiques<br />

Robot industriel à 6 ddl (15 kg)<br />

Machines outils à commande numérique<br />

Système Profibus<br />

Installation de mesure de perméabilité de textiles<br />

Didacticiel en GPAO<br />

Système de modélisation de flux et de processus<br />

Divers simulateurs pour la gestion industrielle<br />

A Flow Based Approach In The Reengineering<br />

Process<br />

IFAC/IFIP MPCL’97 Proceedings<br />

Jos Schaefers, Magalie Briquet, Paul Guennou<br />

Composition de l’équipe<br />

R e s p o n s a b l e : J . S c h a e f e r s , d o c t e u r - i n g é n i e u r ,<br />

CFPIM,<br />

Bilan et perspectives<br />

Un certain nombre de projets ont pu être clôturés<br />

avec succès durant l’année 1997.<br />

Membres à temps plein: J.Cl. Binsfeld, M. Briquet,<br />

N. Dicken, S. Gillé, E. Juaristi, R. Schiltz, Y. Wantz.<br />

Collaborateurs réguliers: M. Darouach, professeur à<br />

l’Université de Nancy I, R. Lenert et J. Sybertz,<br />

enseignants à l’IST, P. Guennou (PROGE).<br />

En 1998, avec le démarrage du projet ‘Technoport<br />

Schlassgoart , le laboratoire déménagera sur le site<br />

54


Titre:<br />

Amélioration de la productivité<br />

Partenaire:<br />

International Electronic Engineering<br />

Descriptif:<br />

Confrontée à une explosion de la demande d’une<br />

de ses familles de produits, l’entreprise doit faire un<br />

effort pour augmenter la productivité. Le processus<br />

est caractérisé par une production en batch avec<br />

une taille de lot importante, correspondant aux<br />

tailles de commandes des clients. L’atelier est<br />

encombré par le fait qu’un stock de produits finis y<br />

est installé, mais aussi par le fait que les lots de<br />

fabrication sont les mêmes que les lots de transports.<br />

Etat d’avancement:<br />

Projet terminé à la satisfaction du partenaire. Les<br />

améliorations en productivité dues au changement<br />

du lay-out de l’atelier et à la réduction de la taille<br />

des lots de transfert à une seule pièce sont de l’ordre<br />

de 25%<br />

Durée: juin 1997<br />

Main-d’oeuvre: 1.5 personnes-mois.<br />

Titre:<br />

Amélioration du système de commande de<br />

processus<br />

Partenaire:<br />

Recyplast<br />

Projet LASP-97C-IEE<br />

Projet LASP-96AE-Recy<br />

permet à RECYPLAST de maîtriser l’exploitation, la<br />

maintenance et l’extension du système de pilotage<br />

de sa production. Le reengineering du programme<br />

de commande s’impose pour différentes raisons:<br />

• Sécurité de travail,<br />

• Modularité de la commande,<br />

• Maintenance des programmes,<br />

• Interface homme-machine.<br />

Etat d’avancement:<br />

Phase de validation<br />

Durée: janvier 1997 - avril 1998<br />

Main-d’oeuvre: 11 personnes-mois.<br />

Titre:<br />

Evaluation d’une machine d’usinage et calcul des<br />

temps d’usinage<br />

Partenaire:<br />

ELECTROLUX RAPID DEVELOPMENT<br />

Descriptif:<br />

Le partenaire a acquis une machine spéciale<br />

destinée à l’usinage de prototypes. Depuis son<br />

acquisition, il y a eu un certain nombre de<br />

problèmes, dus à la construction mécanique de la<br />

machine. La collaboration a pour objectif<br />

d’améliorer les performances de la machine et de<br />

créer un outil permettant d’évaluer rapidement le<br />

coût de la gamme de réalisation du prototype.<br />

Etat d’avancement:<br />

Projet terminé<br />

Projet LASP-96C-RAPPRO<br />

Durée: novembre 1996- mars 1997<br />

Main-d’oeuvre: 1 personne-mois.<br />

Descriptif:<br />

Le projet que nous menons avec RECYPLAST dans le<br />

cadre du programme européen OBJECTIF 2<br />

concerne le travail de conception des<br />

automatismes, la mise en oeuvre, la modification et<br />

le suivi ainsi que la formation de deux techniciens à<br />

la programmation et à la maintenance des<br />

systèmes. De même, il comprend la formation des<br />

opérateurs de production en exploitation. Ce projet<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

55


Titre:<br />

Consultation en Ingénierie<br />

Partenaire:<br />

Dupont de Nemours<br />

Descriptif:<br />

L’objectif du projet est de conseiller et<br />

d’accompagner le partenaire dans la phase finale<br />

de conception, de réalisation et de mise en service<br />

des sections de transfert et d’enroulement de la<br />

nouvelle ligne de production de Mylar®. Le projet a<br />

été défini avec le partenaire Dupont de Nemours<br />

avec pour objectif d’avoir un consultant neutre,<br />

faisant l’interface avec ses sous-traitants:<br />

• pour la réalisation des automatismes<br />

• pour la réalisation des installations de sécurité<br />

• pour la réalisation de la documentation.<br />

Ce projet contient aussi la réalisation d’un ensemble<br />

de plans de processus et d’instrumentation<br />

maintenables et actualisés au moment de la mise<br />

en service.<br />

Quant aux automatismes, il y a lieu de réaliser la<br />

rétro-ingénierie nécessaire pour la transparence,<br />

suivie de la mise au point et de la mise en œuvre<br />

d’une formation pour les opérateurs et les<br />

techniciens de maintenance impliqués dans la<br />

phase de démarrage de la nouvelle ligne.<br />

Etat d’avancement:<br />

Projet en cours<br />

Projet LASP-97C-L5WUP<br />

Durée: novembre 1997 - juillet 1998<br />

Main-d’oeuvre: 10.5 personnes-mois.<br />

Descriptif:<br />

Les plans d’expérience peuvent être considérés<br />

comme un outil permettant de mettre au point un<br />

processus en le rendant robuste par rapport à des<br />

paramètres non contrôlables à l’aide de la<br />

méthode de Taguchi avec pour objectif de<br />

fabriquer des produits répondant à des critères de<br />

qualité donnés. Par rapport aux démarches<br />

désordonnées rencontrées souvent dans des<br />

actions d’optimisation de processus, la méthode<br />

permet de faire converger le processus de manière<br />

systématique et relativement déterministe vers son<br />

optimum. Par rapport aux démarches exhaustives,<br />

basées sur des plans factoriels, elle diminue<br />

drastiquement (facteur 24 et plus) le nombre des<br />

expériences à mener et à interpréter.<br />

Etat d’avancement:<br />

Les résultats des expériences sont interprétées. Un<br />

ensemble de valeurs idéales pour les différents<br />

paramètres ont été calculées. Ces paramètres<br />

doivent être validés sur la ligne de production. Le<br />

projet a permis de mettre en évidence un certain<br />

nombre de facteurs dont l’importance n’était pas<br />

connue à ce point.<br />

Le projet devait se terminer mi-1997. Cependant des<br />

circonstances de problèmes de production<br />

indépendants du projet ont amené un retard<br />

considérable.<br />

Durée: Juin 1996 - Début 1998<br />

Main-d’oeuvre: 2 personnes-mois.<br />

Projet<br />

LASP-96AE-Palplanches<br />

Titre:<br />

Optimisation de l’état de surface de feuilles de<br />

Cuivre par la méthode des plans d’expérience<br />

Partenaire:<br />

Circuit Foil<br />

Projet LASP-96C-PEX1<br />

Titre:<br />

La modélisation numérique du comportement en<br />

flexion des rideaux de palplanches doubles en U.<br />

Partenaire:<br />

ISPC (International Sheet Piling Company S.A.)<br />

Descriptif:<br />

La vérification de l’état limite de service (ELS) selon<br />

les Eurocodes impose la détermination des<br />

déplacements de la structure considérée, en<br />

l’occurrence un rideau de palplanches. Le<br />

glissement dans les griffes libres situées sur l’axe du<br />

rideau constitué de palplanches doubles en U<br />

entraîne une réduction pouvant aller jusqu’à 50% de<br />

56


l’inertie effective par rapport à celle du rideau<br />

continu dans le pire des cas (absence de toute<br />

friction dans les griffes). La pratique a cependant<br />

démontré que la présence de particules de sol dans<br />

les griffes (rentrées lors du battage) a un effet<br />

bénéfique sur la friction dans les joints, conduisant<br />

ainsi à une augmentation de l’inertie effective du<br />

rideau.<br />

Le but du projet est d’établir un modèle<br />

mathématique réaliste pour un rideau constitué de<br />

palplanches doubles en U avec prise en compte du<br />

comportement dans les joints et de l’influence des<br />

conditions aux limites, et ce en fonction de<br />

paramètres tels que la nature du sol dans lequel on<br />

enfonce les palplanches et la géométrie de cellesci.<br />

La Méthode des Eléments Finis (FEM) est utilisée<br />

pour modéliser cette situation, et des essais en<br />

laboratoire sont nécessaires pour en tirer des<br />

informations quant à l’influence du sol dans les<br />

griffes.<br />

Etat d’avancement :<br />

L e m o d è l e e s t p r ê t à 8 5 % , e t c o m p r e n d<br />

actuellement un mur infini en interaction avec un sol<br />

sableux. Celui-ci est pris en compte via un modèle<br />

constitué de ressorts élastoplastiques (Winkler) qui<br />

permet d’inclure les effets de mise en butée et<br />

poussée et l’hystérésis du sol. Le frottement dans les<br />

griffes est pris en compte par des ressorts non<br />

linéaires. Ce modèle permet de simuler des phases<br />

d’excavation et de mise en charge proches de la<br />

réalité, notamment l’utilisation d’appuis et soudures<br />

de la griffe. Les essais en laboratoire sont effectués<br />

par le Laboratoire du Génie Civil de l’Université<br />

Catholique de Louvain (UCL). Ils sont à un stade<br />

avancé de réalisation. Les premiers résultats sont<br />

attendus pour le mois de février 1998, et la première<br />

série de simulations est prévue pour le mois de mars<br />

1998.<br />

Durée: février 1997 - juin 1998<br />

Titre:<br />

Analyse du système de production et mise en route<br />

d’un système de Gestion de Production .<br />

Partenaire:<br />

Vinsmoselle<br />

Projet<br />

LASP 96A-BACCHUS<br />

Descriptif:<br />

Vinsmoselle est une entreprise multi-sites avec une<br />

stratégie marketing orientée produit.<br />

Afin de réduire les inventaires sans perdre la flexibilité<br />

et la réactivité sur le marché, afin de mieux<br />

coordonner les sites entre eux tant pour la<br />

production que pour la distribution, et finalement<br />

dans le but d’expansion de l’entreprise et de ses<br />

activités, il est nécessaire de faire une analyse de<br />

lieu, de définir un programme d’adaptation de<br />

l’outil de production ainsi que de spécifier et mettre<br />

en œuvre un système de gestion de production.<br />

Etat d’avancement:<br />

La phase de maquettage a montré que les<br />

fournisseurs des logiciels ne sont pas à la hauteur de<br />

l’adaptation nécessaire. Le fait de fournir une<br />

solution hybride intégrant deux produits<br />

complémentaires présente beaucoup de<br />

problèmes au niveau utilisation et au niveau<br />

fonctionnel. Ceci fait que le projet qui devait se<br />

terminer fin 1997 n’a pu être clôturé et à l’heure<br />

actuelle, il n’est pas sûr que l’entreprise maintiendra<br />

son choix initial de logiciels.<br />

Projet MEN/IST/96/01<br />

Main-d’œuvre: 14 personnes-mois<br />

Titre:<br />

Etude et validation de la méthode GRAI et de l’outil<br />

GRAI-AO .<br />

Partenaire:<br />

MEN/IST<br />

Descriptif:<br />

La méthode GRAI est une méthode née au<br />

laboratoire GRAI de Bordeaux permettant de<br />

modéliser les flux décisionnels et d’information dans<br />

l’entreprise, ceci par une approche en deux étapes.<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

57


Son objectif est de permettre aux non- experts en<br />

Gestion industrielle de pouvoir analyser par euxmêmes<br />

leur système de production et par la suite de<br />

pouvoir concevoir leur système intégré. Un<br />

ensemble de règles de cohérence fournies avec la<br />

démarche structurée permettent de soulever les<br />

manques décisionnels de l’entreprise concernée.<br />

Ce projet a été mené afin de connaître les<br />

potentialités d’une telle méthode au Grand-Duché<br />

pour répondre aux besoins d’entreprises ne<br />

disposant pas de l’expertise suffisante.<br />

Etat d’avancement:<br />

Projet terminé.<br />

Durée: février 1996 - février 1997<br />

Main-d’oeuvre: 12 personnes-mois.<br />

Titre:<br />

Mise en place d’un système de gestion intégrée<br />

orienté DRP<br />

Partenaire:<br />

VIKING S.A.<br />

Projet LASP 96AE-VIKING<br />

Descriptif:<br />

VIKING est une société de fabrication et de<br />

distribution de systèmes anti-feux. La filiale à<br />

Luxembourg est le Centre de distribution principal<br />

pour l’Europe. Elle vend également directement au<br />

client. Les exigences sur les délais et leur fiabilité<br />

d’une part, le souci de réduction des coûts d’autre<br />

part ont amené la direction à définir un projet<br />

d’optimisation des flux tout le long de leur<br />

nomenclature. Le projet comprend l’analyse des<br />

flux existants, leur optimisation et l’intégration de<br />

toute la gestion dans un système informatique.<br />

Outre le cahier des charges, il est demandé un<br />

accompagnement pour la mise en place du<br />

système.<br />

Etat d’avancement:<br />

La phase de choix du logiciel intégrée a été lancée<br />

au mois de mai. Cette phase devait se terminer en<br />

août avec l’analyse de 5 systèmes différents. Le<br />

caractère mondial, au niveau de l’entreprise, de ce<br />

projet a cependant retardé et allongé cette phase<br />

de choix.<br />

Durée: décembre 1996 - fin 1998<br />

Main-d’oeuvre: 6 personnes-mois.<br />

Titre:<br />

Planification de la production et organisation de<br />

l’atelier<br />

Partenaire:<br />

Ateliers Ed. Georges<br />

Projet LASP-96AE-ATELGO<br />

Descriptif:<br />

L’atelier mécanique est souvent confronté à une<br />

typologie de fabrication caractérisée par la<br />

conception et la fabrication sur commande. Quand<br />

la taille de l’entreprise est limitée, les gros systèmes<br />

de planification se prêtent mal à une intégration et<br />

représentent un coût non justifié. Dans ce projet, il<br />

est demandé d’analyser les flux existant et de<br />

développer un système d’aide à la planification<br />

léger et efficace. Par ailleurs, le projet a pour<br />

objectif d’analyser la disposition et le<br />

fonctionnement de l’atelier en vue d’une<br />

amélioration et de l’implémentation d’un système<br />

de 5S et de TPM.<br />

Etat d’avancement:<br />

Le démarrage du projet a été un peu retardé pour<br />

des raisons de capacité de travail de l’équipe. Un<br />

chantier pilote 5S et TPM a pu être mis en place et<br />

pérennisé. La sensibilisation des artisans de l’atelier a<br />

connu beaucoup de succès de manière que l’on<br />

puisse espérer une généralisation rapide des outils<br />

de 5S et TPM dans la totalité de l’atelier.<br />

Quant au problème de la planification et de<br />

l’ordonnancement de l’atelier, un outil d’aide à<br />

l’ordonnancement a pu être réalisé moyennant MS-<br />

Project. A la fin de l’année cet outil était prêt, il sera<br />

validé au courant du début de l’année 1998.<br />

Durée: mars 1997 - janvier 1998<br />

Main-d’oeuvre: 2 personnes-mois.<br />

58


Projet LASP-96AE-PAL<br />

La durée des essais de vieillissement étant plus<br />

importante que prévue, le projet sera prolongé de<br />

12 mois jusqu’à la fin de l’année 1998.<br />

Durée: janvier 1996 - décembre 1998<br />

Titre:<br />

Conception d’une paroi absorbante à base de<br />

palplanches en acier<br />

Partenaire:<br />

ProfilARBED<br />

Descriptif:<br />

En raison d’une croissance permanente des trafics<br />

routiers et ferroviaires entraînant une augmentation<br />

continuelle des nuisances sonores, le législateur est<br />

obligé de prendre les mesures nécessaires afin de<br />

protéger la population. Ainsi, les responsables du<br />

secteur des travaux publics appliquent de plus en<br />

plus souvent des mesures de protection antibruit le<br />

long du réseau de voies publiques.<br />

Les palplanches en acier intervenant en partie<br />

également dans ce domaine, notamment sous<br />

forme de murs de soutènement pour les trémies,<br />

tunnels, supports de ponts, il existe une demande de<br />

mesures antibruit à appliquer sur de telles structures,<br />

demande à laquelle le partenaire n’apporte pas<br />

une réponse spécifique adaptée à la palplanche.<br />

Le but du projet est de trouver le moyen d’utiliser les<br />

palplanches en acier dans un système de parois<br />

acoustiques absorbantes selon les nouvelles normes<br />

européennes. La solution retenue doit idéalement<br />

maintenir la forme caractéristique en onde de la<br />

palplanche, ce qui constitue d’ailleurs le caractère<br />

innovant de ce projet.<br />

Etat d’avancement:<br />

Une étude a été faite en collaboration avec le<br />

Centre de Veille Technologique afin de réaliser l’état<br />

de l’art dans le domaine des écrans absorbants ainsi<br />

qu’une étude des brevets déposés dans ce<br />

domaine. Après établissement d’un cahier de<br />

charges complet, plusieurs matériaux acoustiques<br />

ont pu être détectés, pour lesquels une évaluation<br />

de la faisabilité technique et économique sera<br />

réalisée.<br />

Les matériaux les plus intéressants ont été soumis à<br />

différents essais permettant de déterminer les<br />

performances acoustiques et d’étudier la durabilité.<br />

De plus, on a optimisé le positionnement et la<br />

quantité de matériaux acoustiques nécessaires afin<br />

de correspondre à une certaine catégorie<br />

d ’ a b s o r p t i o n s e l o n l e s n o u v e l l e s n o r m e s<br />

européennes.<br />

Main-d’oeuvre: 24 personnes-mois<br />

Titre:<br />

Recherche bibliographique concernant l’étude du<br />

comportement des écrans de soutènement en<br />

régions sismiques<br />

Partenaires:<br />

ISPC, ProfilARBED<br />

Descriptif:<br />

Un des marchés les plus importants pour la vente des<br />

palplanches, est celui de la construction d’ouvrages<br />

portuaires en Asie de l’est. Or, depuis le séisme de<br />

Kobe au Japon du 17 janvier 1995, les producteurs<br />

de matériaux de construction (béton - acier) sont<br />

confrontés à une méfiance (prudence) de plus en<br />

plus importante de la part des investisseurs sur ces<br />

marchés en pleine expansion. Le projet avait pour<br />

but de déterminer les raisons essentielles des dégâts<br />

importants engendrés par ce séisme, afin de pouvoir<br />

faire valoir des arguments concurrentiels pour la<br />

palplanche.<br />

Etat d’avancement:<br />

Projet terminé<br />

Projet LASP 96AE-SIMPAL<br />

Durée: mai 1996 - janvier 1997<br />

Main-d’œuvre: 4 personnes - mois<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

59


Titre:<br />

Amélioration et développement des produits en PE<br />

recyclé<br />

Partenaire:<br />

Recyplast S.A.<br />

Projet LASP-96AE-AMPRO<br />

D e s c r i p t i f :<br />

Dans un but de diversification et d’exploitation de<br />

nouveaux marchés, la société Recyplast souhaite<br />

améliorer l’aspect de ses plaques de PEHD. Etant<br />

donné l’hétérogénéité de la matière recyclée et le<br />

procédé de thermoformage, il y a apparition de<br />

lignes de flux et de soudure ainsi que des défauts de<br />

coloration à la surface, ce qui réduit les potentiels<br />

d’application à des produits bas de gamme.<br />

Les idées d’amélioration sont les suivantes:<br />

• Inclusion dans la masse de PE fondu, d’une<br />

quantité contrôlable de grains de PE colorés,<br />

dont le MFI (Melt Flow Index) est très faible.<br />

• Utilisation de la méthode des plans<br />

d’expériences selon Taguchi, afin de trouver une<br />

combinaison optimale des paramètres de<br />

pressage des plaques.<br />

Etat d’avancement:<br />

décidé mais sans priorité pour le partenaire<br />

Main-d’oeuvre: 1 personne - mois<br />

Projet LASP-96A-SIDEC<br />

Titre:<br />

Le contrôle et la surveillance d’une décharge au<br />

Luxembourg<br />

Partenaires:<br />

Ministère de l’Éducation Nationale et de la<br />

Formation Professionnelle et le syndicat<br />

intercommunal SIDEC.<br />

Description:<br />

La décharge du syndicat intercommunal SIDEC<br />

sera prochainement soumise à un assainissement<br />

afin de répondre au critères modernes de centre<br />

d’enfouissement. L’étude effectuée par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> concerne le contrôle et la surveillance de la<br />

décharge lors de la phase opératoire.<br />

Au cours de l’étude, les facteurs influençant le<br />

comportement de la décharge ont été analysés.<br />

Une revue de la littérature, en utilisant notamment<br />

les moyens de la veille technologique, et des<br />

législations allemande, <strong>française</strong>, belge et<br />

communautaire à été effectuée. Les paramètres à<br />

mesurer pour contrôler ces facteurs ont ainsi été<br />

identifiés et des mesures de surveillance ont pu être<br />

proposées.<br />

Finalement, le traitement des données de contrôle,<br />

afin de pouvoir détecter rapidement des émissions<br />

dans l’environnement, a été esquissé.<br />

Etat d’avancement:<br />

Projet terminé à la satisfaction du partenaire.<br />

L’ingénieur ayant réalisé ce projet a été recruté par<br />

la Chambre de Commerce pour s’occuper du<br />

secteur de l’environnement.<br />

Durée: mai 1996 - février 1997<br />

Main-d’œuvre: 6 personnes - mois<br />

A qui s’adresser:<br />

Technoport Schlassgoart<br />

LASP<br />

c/o Yves Wantz<br />

66, rue de Luxembourg<br />

L-4009 Esch-sur-Alzette<br />

phone: (+352) 54 55 80-4907<br />

fax: (+352) 54 55 80-4915<br />

email: yves.wantz@crpht.lu<br />

Objectif:<br />

Étude des paramètres à mesurer et des moyens à<br />

mettre en œuvre pour assurer un contrôle efficace<br />

de la décharge du syndicat intercommunal SIDEC.<br />

60


4.2. Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />

Objectif : la maîtrise et<br />

l’amélioration des<br />

processus logiciels<br />

L’objectif du laboratoire est de rassembler<br />

l’ensemble des compétences nécessaires à la<br />

réalisation et la conduite de projets informatiques<br />

modernes au sein de l’entreprise ainsi qu’à la<br />

maîtrise des technologies sous-jacentes.<br />

Notre approche consiste à expérimenter, évaluer et<br />

diffuser les meilleures pratiques dans les projets<br />

d’informatisation clients/serveurs, les systèmes<br />

coopératifs, les systèmes d’aide à la décision et les<br />

systèmes intégrés.<br />

Notre démarche, centrée sur le concept<br />

fondamental de système d’information est<br />

structurée en cinq axes de compétences et quatre<br />

axes sectoriels qui identifient les cibles privilégiées<br />

auxquelles ces compétences sont proposées.<br />

Cinq axes de<br />

compétences<br />

•Ingénierie logicielle: Maîtrise des méthodes et outils<br />

modernes d’ingénierie du logiciel, notamment<br />

dans les projets clients/serveurs. En 1997, l’accent<br />

a été mis particulièrement sur les méthodes et<br />

développements orientés objets et sur la rétroingénierie<br />

(projet ARIANE).<br />

• Systèmes coopératifs: Collecte d’expériences et<br />

formalisation des meilleures pratiques dans la<br />

conduite de projet, la conception et l’exploitation<br />

de systèmes intranet, extranet ou Internet. En<br />

outre, en 1997, grâce au projet WISTITI, un effort<br />

particulier a été investi dans les compétences<br />

workflow.<br />

• T é l é s e r v i c e s: Depuis 1997, l’axe téléservices<br />

capitalise les expériences et spécificités dans la<br />

conduite de projets, la conception et<br />

l’exploitation de téléservices (marchés<br />

électroniques, ressources partagées, télégestion,<br />

...). Cet axe vise, notamment, à exploiter les<br />

résultats du projet SYRECOS.<br />

• Stratégie informatique: Expertise dans les stratégies<br />

informatiques, notamment dans les techniques<br />

d’intégration logicielle et organisationnelle des<br />

systèmes d’information de plus en plus autonomes<br />

et hétérogènes au sein des organisations. Pour le<br />

secteur de la santé, le projet LUXIS constitue, à ce<br />

titre, la démonstration de cette expertise.<br />

• Qualité logicielle et sécurité: Référence dans la<br />

conduite de projets qualité visant l’évaluation et<br />

l’amélioration des processus logiciels dans les<br />

organisations, suivant les référentiels ISO SPICE, ISO<br />

9000 et CMM (projet AMPLI). Depuis 1997, la<br />

collaboration étroite avec le CLUSSIL constitue<br />

une plate-forme de référence pour les questions<br />

de sécurité informatique.<br />

Outils logiciels significatifs<br />

• Designer 2000 (Oracle), Excelerator (IDE), TRAMIS<br />

(CONCIS Technologies), Rational Rose, DB-MAIN,<br />

DHE (GESI), DATAGATE (STC);<br />

• ORACLE RDBMS, Developper 2000 (Oracle),<br />

POWER BUILDER, C++, XVT, Visual Basic, Delphi,<br />

4D;<br />

• Workflow, HTML, JAVA, Oracle Interoffice, PERL.<br />

Quatre axes sectoriels<br />

• Secteur SPIRAL, les professionnels de l’informatique<br />

(SSII, départements informatiques):<br />

SPIRAL est devenu le dénominateur commun<br />

d’une plate-forme neutre d’échange entre les<br />

professionnels de l’informatique, sur des thèmes<br />

tels que l’ingénierie du logiciel, la qualité du<br />

logiciel et, en collaboration avec le CLUSSIL, la<br />

sécurité informatique. En synergie avec les<br />

prestataires de services informatiques et les<br />

grands donneurs d’ordre, SPIRAL a l’ambition<br />

d’élever le niveau de qualité du marché du<br />

service informatique et de généraliser les<br />

meilleures pratiques, notamment dans la relation<br />

client/fournisseur. Grâce à une collaboration<br />

étroite avec les universités de Namur et de<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

61


Nancy, cette plate-forme étend sa couverture<br />

régionale en Wallonie et en Lorraine et dispose<br />

désormais d’un catalogue de plus de 50<br />

formations et groupes de travail interuniversitaires<br />

dans les principales filières de<br />

l’informatique moderne (projets DIALOGUE,<br />

OBJECTIF SPIRAL, AMPLI). SPIRAL fait largement<br />

appel aux compétences des autres laboratoires<br />

informatiques du Centre (CNS, LIM), ainsi qu’au<br />

service SITec comme support logistique,<br />

commercial, financier et qualité pour ses<br />

activités de formation.<br />

• Secteur PRISME, les PME utilisatrices de<br />

l’informatique:<br />

Depuis 1997, le label PRISME regroupe tous nos<br />

projets et prestations d’assistance et de<br />

formation visant à améliorer la maîtrise de l’outil<br />

informatique dans les PME. En collaboration<br />

avec les fournisseurs informatiques, PRISME a<br />

l’ambition d’améliorer le niveau de service<br />

informatique en PME, tout en maîtrisant les<br />

risques et les coûts. Les préoccupations couvrent<br />

la gestion de l’infrastructure informatique, les<br />

solutions intranet/extranet, la rétro-ingénierie des<br />

applications existantes et explorent, désormais,<br />

les questions de partage de ressources et de<br />

télégestion informatique (projets PRISME,<br />

LAPLACE, ARIANE). PRISME fait largement appel<br />

aux compétences des autres laboratoires<br />

informatiques du Centre (CNS, LIM), ainsi qu’au<br />

service SITec comme support logistique,<br />

commercial, financier et qualité pour ses<br />

activités de formation.<br />

• Secteur hospitalier, les institutions hospitalières:<br />

En support au CR SANTEC, nous contribuons à la<br />

définition et la mise en oeuvre de la stratégie<br />

informatique des institutions hospitalières<br />

luxembourgeoises, stratégie nationale<br />

désormais reconnue comme résultats de l’étude<br />

LUXIS réalisée par le Centre. Celle-ci nécessitera<br />

une évolution permanente et présage d’un<br />

investissement considérable en expertise<br />

informatique dans ce secteur en pleine<br />

mutation technique (projets LUXIS, ORPHEE,<br />

RISCHL, HISCHL, DIFF).<br />

• Secteur Administration, les ministères et<br />

administrations publiques:<br />

Présents dans différentes grandes opérations<br />

d’informatisation des administrations, nous<br />

disposons d’une expertise liée aux configurations<br />

spécifiques à l’organisation publique<br />

luxembourgeoise. Nous souhaitons mettre à<br />

profit ces expériences, ainsi que nos<br />

compétences techniques afin d’apporter les<br />

réponses globales appropriées à ce secteur<br />

(projets GESTF, CN2, LIFE, DTN).<br />

Autres activités<br />

Différents membres du Laboratoire interviennent dans<br />

les formations spécialisées de deuxième et troisième<br />

cycle des institutions universitaires ou écoles<br />

d’ingénieurs voisines (Université de Nancy I & II, ICN<br />

Nancy, IAG Nancy, FUNDP Namur), ainsi qu’au<br />

Département d’Informatique Appliquée de l’IST.<br />

Perspectives<br />

A partir de 1998, l’approche sectorielle présentée ciavant<br />

sera encore renforcée par le concept de<br />

centre virtuel de ressources partagées, qu’il s’agisse<br />

de ressources intellectuelles, organisationnelles,<br />

logicielles ou matérielles. Ces nouvelles possibilités<br />

sont de nature à profondément influer les quatre<br />

secteurs identifiés, dans le sens d’une amélioration<br />

radicale de la performance et de la qualité du<br />

service informatique en particulier et du service<br />

intellectuel, en général. A titre d’illustration, grâce à<br />

un nouveau projet SPIRAL.NET, réseau cofinancé par<br />

l’Union Européenne, SPIRAL réunira et animera le<br />

réseau des professionnels de l’informatique<br />

partageant des outils qualité sélectionnés en<br />

gestion de projet et en relation client/fournisseur.<br />

En outre, en 1998, un nouvel axe de compétence<br />

viendra s’ajouter aux cinq axes déjà identifiés, à<br />

savoir l’axe portant sur les systèmes décisionnels.<br />

Organismes partenaires<br />

Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de<br />

Namur, Université Catholique de Louvain, Université<br />

de Technologie de Compiègne, Infopartners,<br />

Université Libre de Bruxelles, Ambrasoft, Ariane II,<br />

Andersen Consulting, BIL, Bureau Economique de la<br />

Province de Namur, CERSI, CET, CHL, CIE, CIGER S.A.,<br />

Cap Volmac, Case Consult, Cerametal, Cetrel,<br />

Crédit Agricole, Digital, Egerie SA, HVEA, HPMA,<br />

I D E L U X , I n d o s u e z , L u x i n n o v a t i o n , M u l t i p ô l e<br />

Technologique Régional Languedoc-Roussillon,<br />

Oracle, Rotarex, Schroeder & Associés, Siemens<br />

Nixdorf, SITErem, Socrates, Telindus.<br />

62


Équipe<br />

Chargé de direction : Jean-Pol Michel<br />

Responsable du secteur SPIRAL et de l’axe qualité<br />

logicielle et sécurité : Anne Hendrick<br />

Responsable du secteur PRISME et de l’axe stratégie<br />

informatique : Jean-Pol Michel<br />

Responsable du secteur hospitalier et de l’axe<br />

ingénierie du logiciel : Olivier Wiktor<br />

Responsable du secteur administratif et de l’axe<br />

téléservices :<br />

Etienne D’Hoedt<br />

Responsable des axes systèmes coopératifs et<br />

systèmes décisionnels : Olivier Marchand<br />

Membres à plein temps: Pascal André, Béatrix<br />

Barafort, Etienne Bayenet, Guido Bosch, Cécile<br />

Cavalade, Bruno Cavillot, Etienne D’Hoedt, Pascal<br />

Garin, Laurent Gautheron, Xavier Ghyssens, Nelly<br />

Goepfert, Eddy Goosse, Marcel Hamer, Anne<br />

Hendrick, Safwan Jaafar, Raynald Jadoul, Serban<br />

Jora, Cédric L’Haridon, Yves Leblond, Philippe<br />

Liemans, Stéphane Louis, Olivier Marchand, Mauro<br />

Mariani, Marylène Martin, Marc Molitor, Marc<br />

Nosbusch, René Schmit, Michèle Swaving, Olivier<br />

Wiktor.<br />

Stagiaires : Georges Heiter, Eustache Niyitugabira,<br />

Benjamin Remy, Guillaume Vieillevoye.<br />

La diffusion de l’application sur un plan national est<br />

en cours, par le biais de demandes émanant<br />

d’autres hôpitaux.<br />

Perspectives:<br />

Les perspectives de collaboration concernent la<br />

poursuite de l’évolution, au CHL, du système logiciel<br />

de gestion du service de radiologie (RIS), pour<br />

l’année 1998, en coordination avec le service<br />

informatique du CHL, responsable de la<br />

maintenance opérationnelle du RIS dans le service<br />

de radiologie. La solution adoptée sera diffusée<br />

dans les autres services médico-techniques du CHL.<br />

La formule adoptée consiste en l’encadrement sur<br />

site d’un ingénieur de développement maîtrisant<br />

correctement le logiciel RIS, et l’orientation par le<br />

Centre.<br />

Partenaire:<br />

Centre Hospitalier de Luxembourg.<br />

Durée: mars 1994 - décembre 1997<br />

Main-d’oeuvre: 58 personnes-mois<br />

Projet GESTF<br />

Projet RISCHL<br />

Titre:<br />

Informatisation du service de radiologie du Centre<br />

Hospitalier de Luxembourg (CHL) dans un concept<br />

d’informatique hospitalière intégrée.<br />

Objectifs:<br />

Pérennisation de la solution RIS : le produit RIS arrivé<br />

à maturité, il s’agit d’évaluer si une diffusion, au<br />

niveau national d’abord, est possible. Un deuxième<br />

aspect consiste à définir un plan d’exploitation à<br />

plus long terme de la solution.<br />

Développement d’une évolution RIS : cette mission<br />

couvre le développement de fonctionnalités<br />

complémentaires.<br />

Résultats :<br />

L’application RIS est en service au CHL depuis avril<br />

1994, et son application est généralisée à tout le<br />

service depuis janvier 1995, sans aucune<br />

interruption.<br />

Titre:<br />

Informatisation de la gestion forestière pour<br />

l’Administration des Eaux et Forêts et le Ministère de<br />

l’Environnement.<br />

Objectif:<br />

Améliorer la gestion, la planification et le contrôle<br />

des activités liées à la gestion des forêts par la mise<br />

en oeuvre d’une solution informatique décentralisée<br />

afin de mieux répondre aux besoins des services<br />

régionaux de l’Administration.<br />

Descriptif:<br />

Le premier projet du 1er juin 1993 au 31 décembre<br />

1995 a conçu un nouveau système d’information<br />

pour la gestion forestière. Ces applications<br />

développées en langage de 4ème génération<br />

fonctionnent sous Windows en mode<br />

“client/serveur” avec les systèmes de bases de<br />

données relationnelles.<br />

Ce projet a permis de mettre en place pour<br />

l’ensemble des sites une télé-maintenance et une<br />

mise à jour automatisée des données, des structures<br />

des bases, et des logiciels.<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

63


Résultats:<br />

Création de compétences en Case (Oracle, S-<br />

Designor), Client/Serveur, Gestion de l’intégrité entre<br />

bases locales et bases centralisées.<br />

Bases de données réparties, télémaintenance,<br />

maintenance automatisée, ...<br />

Formations de l’ensemble des utilisateurs.<br />

Mise en production d’un groupe d’applications<br />

permettant l’informatisation de l’ensemble de la<br />

gestion forestière.<br />

Perspectives:<br />

Ce projet novateur doit aboutir en plusieurs étapes<br />

à intégrer dans le système d’information les données<br />

de gestion, de dépenses et de planification. Parmi<br />

les perspectives, retenons notamment: la possibilité<br />

d’ouverture de la filière vente de bois à la forêt<br />

privée, la production généralisée de statistiques,<br />

l’analyse thématique et géographique des<br />

données, l’élaboration de plans d’aménagement<br />

informatisés, la possibilité de développement d’un<br />

kiosque télématique d’informations à différents<br />

niveaux (régional et communal).<br />

Partenaires:<br />

Administration des Eaux et Forêts, Ministère de<br />

l’Environnement.<br />

Durée: janvier 1997 - décembre 1997<br />

Main-d’oeuvre: 30 personnes-mois.<br />

Projet DTN<br />

Titre:<br />

Informatisation intégrée de la gestion des grands<br />

projets de la Division des Travaux Neufs de<br />

l’Administration des Bâtiments Publics<br />

Objectifs:<br />

Fournir une assistance méthodologique et<br />

technique pour la gestion du système d’information<br />

de la Division des Travaux Neufs comprenant (a) la<br />

mise à disposition sur site d’un ingénieur du Centre<br />

(b) l’encadrement administratif et technique de<br />

l’ingénieur (c) le transfert de compétences vers<br />

l’Administration.<br />

État d’avancement et principaux résultats :<br />

Un ingénieur du Centre <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> est responsable<br />

de l’évolution de la solution d’intégration<br />

développée au sein de la Division et étudie son<br />

extension possible pour d’autres divisions.<br />

Pour l’ensemble de celles-ci, il apporte support<br />

technique, assistance et assure le suivi des<br />

technologies du marché en vue de répondre aux<br />

demandes croissantes de développements<br />

spécifiques, d’intégration et de communication<br />

entre les services concernés.<br />

Partenaire:<br />

Administration des Bâtiments Publics<br />

Durée: novembre 1993 - novembre 1997<br />

Main-d’oeuvre: 37,80 personnes-mois.<br />

Projet SYRECOS - Système<br />

Régional d’Echange de<br />

Compétences et de Services<br />

Objectifs:<br />

Concevoir et réaliser un système télématique<br />

régional de support au marché de la formation<br />

professionnelle continue.<br />

État d’avancement:<br />

Ce projet soutenu par le Ministère de l’Education<br />

Nationale et de la Formation Professionnelle Continue<br />

ainsi que par l’initiative européenne du Telematics<br />

Applications Programme a débuté en janvier 1996.<br />

En 1996, le projet s’est concentré sur les phases<br />

d’étude des besoins, et de spécification formelle<br />

des développements.<br />

1997 a été consacré principalement aux phases de<br />

développement et de validation. L’exploitation des<br />

résultats du projet a débuté en 1997 et se<br />

concrétisera début 1998.<br />

Perspectives:<br />

Le premier semestre 1998 sera consacré aux<br />

dernières améliorations du système en parallèle de<br />

quoi le plan d’exploitation et les conclusions<br />

d’accord de partenariat seront établis. Au terme du<br />

projet en juin 1998, le consortium désire transférer les<br />

résultats du projet vers des structures d’exploitation<br />

aptes à diffuser ceux-ci.<br />

Le résultat principal du projet est un logiciel de<br />

t é l é s e r v i c e p a r a m é t r i s a b l e a p t e à s u p p o r t e r l e s<br />

échanges d’un marché régional de la formation<br />

continue ou à supporter une activité similaire au sein<br />

d’un secteur d’activité transrégional (métallurgie,<br />

banque,...) ou bien encore à être utilisé par un seul<br />

o r g a n i s m e d e f o r m a t i o n a y a n t u n e c l i e n t è l e<br />

particulière.<br />

64


Partenaires:<br />

la Chambre des Employés Privés, la Chambre de<br />

Commerce, la Chambre des Métiers, l’OLAP,<br />

l’INFPC, Luxinnovation, les Facultés Universitaires<br />

Notre Dame de la Paix, le Bureau Economique de la<br />

Province de Namur, le CIGER, le Multipôle<br />

Technologique Régional de Nîmes, ARMINES et<br />

l’IDATE.<br />

Durée: janvier 1996 - juin 1998<br />

Main-d’oeuvre: 61 personnes-mois<br />

Projet LIFE<br />

Titre:<br />

Développement d’un outil intégré en vue d’assurer<br />

la surveillance et le contrôle de l’environnement du<br />

Grand-Duché de Luxembourg.<br />

Objectifs:<br />

Développer un système informatique permettant<br />

d’assurer un monitoring de l’environnement du<br />

Grand-Duché de Luxembourg. Ce système<br />

comprend d’une part, un système d’information<br />

gérant les procédures administratives mises en<br />

place pour contrôler le respect des différentes<br />

réglementations de protection de l’environnement,<br />

et d’autre part, un système d’information<br />

géographique (GIS). L’intégration de ceux-ci devrait<br />

permettre d’optimiser la gestion de l’environnement<br />

tant au niveau de son monitoring que du traitement<br />

et du suivi des procédures administratives mises en<br />

place dans un but de gestion et de protection de<br />

l’environnement. LIFE est un programme composé<br />

de sept projets, chacun se rapportant à un thème<br />

spécifique de la gestion de l’environnement. Un<br />

projet d’intégration et une coordination centrale en<br />

assurent la cohérence. La plupart des projets sont<br />

réalisés en partenariat avec un ou plusieurs maîtres<br />

d’oeuvre externes. Dans ces projets le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> assiste le maître d’ouvrage (le Ministère de<br />

l’Environnement ou l’Administration de<br />

l’Environnement) dans la coordination du projet.<br />

Résultats:<br />

3 sous-projets visaient le support informatique à la<br />

gestion de procédures administratives: gestion des<br />

dossiers introduits dans le cadre de la loi de 1982 sur<br />

la protection de la nature et des ressources<br />

naturelles, gestion des dossiers introduits dans le<br />

cadre de la loi Commodo/Incommodo et gestion<br />

du suivi des transports, du stockage et de<br />

l’élimination des déchets. Ces projets ont vu la mise<br />

en place de systèmes de gestion clients/serveurs<br />

assistés, selon le cas, de systèmes de workflow.<br />

4 sous-projets, plus thématiques, visaient<br />

l’élaboration de méthodes et outils pour : la mise à<br />

jour de la carte d’occupation biophysique du sol, la<br />

détermination des zones de protection spéciales<br />

définies suivant la Directive Habitat de la<br />

Commission des Communautés Européennes, la<br />

mise au point d’un cahier des charges type pour<br />

l’élaboration des Plan Verts, l’élaboration d’un<br />

schéma directeur pour la gestion des eaux au<br />

Grand-Duché et la définition de plans d’actions.<br />

LIFE aura permis d’augmenter le niveau<br />

d’informatisation des différentes administrations<br />

impliquées et de faire un pas vers une gestion plus<br />

intégrée de l’environnement grâce à l’initiative<br />

européenne.<br />

Un nombre considérable de partenaires, sociétés de<br />

service, bureaux d’étude, administrations,<br />

chercheurs, ont été réunis au travers de LIFE autour<br />

de la problématique de l’information et de la<br />

qualité.<br />

Enfin, LIFE met en évidence la distance qui nous<br />

sépare encore d’une société de l’information vers<br />

laquelle, pourtant, les institutions publiques ont le<br />

devoir de frayer le chemin. S’agissant de la gestion<br />

de l’information, l’environnement est un secteur<br />

d’activité phare autant sur le plan national<br />

qu’international qui doit requérir un effort constant<br />

et volontaire. Des réflexions sont menées pour<br />

pérenniser les efforts entrepris aujourd’hui et garantir<br />

un outil efficace et durable.<br />

Partenaires:<br />

Ministère de l’Environnement, Administration de<br />

l’Environnement, Administration des Eaux & Forêts,<br />

Musée National d’Histoire Naturelle, Cap Volmac,<br />

Ambrasoft, AT&T Istel, G2ERE, EFOR, SITErem, Eureco,<br />

Schroeder & Associés, Zeyen & Baumann, Université<br />

de Liège.<br />

Financement:<br />

Commission Européenne, Ministère de<br />

l’Environnement, Ministère de l’Education Nationale<br />

et de la Formation Professionnelle.<br />

Durée: 3 ans et 5 mois (janvier 1994 à mai 1997)<br />

Budget: 135 Millions Luf.<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

65


Projet LUXIS Projet HIS-DIFF Phase 2<br />

Titre:<br />

Elaboration d’un plan directeur pour la mise en<br />

oeuvre des Nouvelles Technologies de l’Information<br />

pour les institutions hospitalières au Grand-Duché de<br />

Luxembourg.<br />

Objectifs:<br />

Le but de ce projet est l’élaboration d’un plan<br />

directeur pour permettre la mise en oeuvre des<br />

nouvelles technologies de l’information pour les<br />

institutions hospitalières au Grand-Duché de<br />

Luxembourg, conformément à leurs besoins. Il doit<br />

aboutir à la constitution d’un livre blanc, ce livre<br />

étant le guide de tout hôpital dans ses projets<br />

d’informatisation. Il ne s’agira en aucun cas de<br />

mettre en place une uniformisation des solutions. Il<br />

ne s’agira pas de faire des choix stricts, mais de<br />

proposer aux hôpitaux les critères de choix judicieux.<br />

La recommandation principale portera sur une<br />

architecture informatique commune pour tous les<br />

hôpitaux luxembourgeois.<br />

État d’avancement:<br />

Les travaux sont terminés sur l’ensemble des trois<br />

volets. Ils seront présentés lors d’une conférence<br />

organisée durant le 1er semestre 1998.<br />

Perspectives:<br />

Ces recommandations permettront aux hôpitaux<br />

d’évoluer d’une informatique administrative<br />

centralisée à une informatique orientée vers le<br />

patient et utilisant les technologies modernes. Elles<br />

permettront également la mise en place d’un<br />

schéma de coopération informatique interhôpitaux.<br />

Partenaires:<br />

Entente des Hôpitaux Luxembourgeois, Union des<br />

Caisses de Maladie, Socrates Network Ltd<br />

Durée: juillet 1996 - janvier 1998<br />

Main-d’oeuvre: 36 personnes-mois<br />

Titre:<br />

Projet d’informatisation du dossier médical Hôpital<br />

Princesse Marie-Astrid de Differdange.<br />

Objectif:<br />

Projet pilote national de mise en oeuvre du dossier<br />

médical informatisé.<br />

Descriptif:<br />

La première phase de ce projet a démontré la<br />

faisabilité de mise en oeuvre d’un dossier médical<br />

informatisé au sein d’un hôpital par le biais d’un<br />

prototype et en s’appuyant sur les travaux de<br />

conception d’architecture de systèmes<br />

d’information hospitaliers intégrés issus du Comité<br />

Européen de Normalisation TC251-WG1-PT013. Les<br />

standards et l’état de l’art du marché informatique<br />

ont aussi été pris en compte: TCP-IP, PC, Mac, UNIX,<br />

base de données relationnelle, 4GL, C++, approche<br />

objet...<br />

Une deuxième phase a démarré pendant l’année<br />

1996 afin de réellement mettre en oeuvre<br />

l’exploitation du dossier médical informatisé. Cette<br />

mise en oeuvre s’appuie sur une architecture<br />

d’intégration conforme aux préconisations<br />

européennes et baptisée DHE (Distributed Hospital<br />

Environment). L’évaluation de ce produit sera<br />

accomplie par le biais du projet DIFF2. Cet<br />

environnement devrait permettre à l’hôpital de bâtir<br />

sa stratégie d’informatisation future de façon<br />

cohérente. Cette mise en oeuvre sera<br />

accompagnée de concertations avec les différents<br />

acteurs du monde de la Santé au Grand-Duché afin<br />

d’obtenir une validation nationale de la solution<br />

choisie.<br />

Perspectives:<br />

Enrichissement des fonctionnalités offertes et<br />

extension à d’autres domaines (soins, applications<br />

de spécialité, intégration...).<br />

Déploiement de la solution proposée dans d’autres<br />

hôpitaux du pays.<br />

Partenaires:<br />

Ministère de la Santé, EHL, Hôpital Princesse Marie-<br />

Astrid de Differdange, CR-SANTEC, AMMD,<br />

Patienten Vertriedung, Union des Caisses de<br />

Maladie (UCM)<br />

Durée: février 1996 - mai 1998<br />

Main-d’oeuvre: 34 personnes-mois<br />

66


Projet HISCHL<br />

Titre:<br />

Mise en oeuvre d’un noyau de communication au<br />

CHL.<br />

Objectifs:<br />

Choix d’un noyau d’intégration, et analyse<br />

technique pour l’intégration de l’application RIS à<br />

ce noyau.<br />

État d’avancement :<br />

Le noyau de communication permet l’échange<br />

d’informations, notamment entre les applications<br />

administratives et le RIS.<br />

Perspectives:<br />

Étant donné l’approche rigoureuse qui garantit<br />

désormais l’intégration des solutions locales<br />

d’informatisation, l’organisation retenue constitue<br />

une promesse sérieuse de protection et de<br />

valorisation des investissements informatiques du<br />

CHL. Durant l’année 1998, les types d’informations<br />

échangées entre les applications seront enrichis,<br />

surtout pour les données médicales.<br />

Partenaire:<br />

Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL).<br />

Durée: mars 1994 - juin 1998<br />

Main-d’oeuvre: 50 personnes-mois<br />

Projet AMPLI<br />

Titre:<br />

Amélioration des Pratiques Logicielles.<br />

Objectif:<br />

Ce projet d’innovation porte sur l’évaluation et<br />

l’amélioration des processus logiciels auprès de trois<br />

entreprises pilotes en vue d’améliorer la maîtrise des<br />

processus et la qualité des services et produits<br />

logiciels.<br />

L’approche consiste à mettre en commun dans trois<br />

entreprises pilotes des ressources intellectuelles et<br />

financières pour définir et mener, sur 18 mois, un plan<br />

interne d’amélioration des pratiques logicielles<br />

cohérent avec les objectifs et les priorités des unités<br />

organisationnelles concernées (départements<br />

informatiques, sociétés de service et d’ingénierie).<br />

Elle repose sur l’échange d’expériences, le partage<br />

de compétences et la mise en commun de<br />

ressources.<br />

Descriptif:<br />

Le découpage du projet s’appuie sur les étapes du<br />

processus SPICE (Software Process Improvement<br />

and Capability dEtermination), projet de norme ISO<br />

pour l’évaluation des processus logiciels.<br />

Pour les entreprises pilotes, le gain direct du projet<br />

consiste en :<br />

• l’évaluation spécifique du niveau de maîtrise de<br />

leurs processus logiciels et un diagnostic<br />

spécifique de leurs propres pratiques;<br />

• un plan spécifique d’amélioration, mis en<br />

oeuvre (partiellement) avec l’assistance d’un<br />

ingénieur expérimenté et de chercheurs<br />

spécialisés pour les axes d’amélioration jugés<br />

prioritaires, et évalué à l’issue du projet;<br />

• la création, dans le chef du correspondant de<br />

l’entreprise pilote, d’une compétence aiguë<br />

couvrant l’évaluation des processus logiciels, la<br />

mise en oeuvre d’une démarche qualité<br />

adaptée et les nouvelles pratiques.<br />

Le présent projet est une retombée directe des<br />

projets européens ESPITI et SAPIUS.<br />

Etat d’avancement:<br />

Suite à la phase d’évaluation et de diagnostic, un<br />

plan spécifique d’amélioration a été élaboré dans<br />

les trois entreprises pilotes. Les actions<br />

d’amélioration respectives sont en cours<br />

d’implémentation.<br />

Partenaires:<br />

3 entreprises pilotes : Banque Internationale à<br />

Luxembourg, Crédit Agricole Indosuez de<br />

Luxembourg, Ariane II Belgique et Luxembourg.<br />

Deux partenaires en conseil : COMPITA (UK) et<br />

Qualience (F).<br />

Durée: janvier 1997 - juin 1998<br />

Main-d’oeuvre: 22 personnes-mois<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

67


Projet DIALOGUE<br />

Titre:<br />

Forum électronique dédié au transfert des nouvelles<br />

pratiques logicielles dans les PME via une<br />

coopération interrégionale Universités/centre<br />

d’innovation/Entreprises.<br />

Objectifs:<br />

Développement d’une (télé)coopération entre les<br />

universités de Namur et de Nancy et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong> en vue de valoriser les compétences<br />

scientifiques universitaires régionales vers le monde<br />

professionnel.<br />

Descriptif:<br />

Le projet DIALOGUE, sous le leadership du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

<strong>Tudor</strong>, vise la mise en oeuvre d’une plate-forme<br />

interrégionale dédiée au conseil et à la formation<br />

professionnelle continue dans les technologies de<br />

l’information et de la communication. La zone<br />

géographique ciblée par cette plate-forme couvre<br />

le Grand-Duché de Luxembourg, la Wallonie (B) et<br />

la Lorraine (F).<br />

Ce site devra permettre la production et la diffusion<br />

d’une offre régionale de services de formation<br />

continue et de conseil au management des<br />

technologies de l’information et de la<br />

communication. L’originalité de cette offre sera,<br />

d’une part la démarche qualité et la neutralité du<br />

contenu et d’autre part, sur la forme, l’utilisation<br />

maximale de la télématique pour produire,<br />

promouvoir et assurer ses services.<br />

État d’avancement:<br />

La coopération visée est effective ; site Internet<br />

créé, utilisé et consulté ; Définition, sous le label<br />

SPIRAL, d’un catalogue commun de plus de 50<br />

stages intensifs (voir projet OBJECTIF SPIRAL).<br />

Perspectives:<br />

L’étape suivante est la mise en place de groupes de<br />

travail télématiques. De nouveaux projets de<br />

coopération sont d’emblée sur les rails entre ces<br />

mêmes partenaires, ils portent, notamment sur le<br />

développement de l’axe qualité du logiciel et sur un<br />

programme de formation diplomant de troisième<br />

cycle (voir projet OBJECTIF SPIRAL). Ce projet<br />

contribue au renforcement de la plate-forme<br />

SPIRAL.<br />

Partenaires:<br />

Institut d’Informatique des FUNDP, UFR<br />

Mathématiques et Informatique de l’Université<br />

Nancy 2, Centre de Diffusion des Technologies de<br />

l’Information à Charleroi (B), Promotech (F),<br />

Luxinnovation (L), Idelux (B), Bureau Economique de<br />

la Province de Namur (B), Union Européenne<br />

(programme Leonardo Da Vinci)<br />

Durée: janvier 1997 - décembre 1999<br />

Main-d’oeuvre: 40 personnes-mois<br />

Projet OBJECTIF SPIRAL<br />

Titre:<br />

Catalogue de services de formation SPIRAL<br />

Objectifs:<br />

Le projet OBJECTIF SPIRAL vise le déploiement d’un<br />

ensemble de services de formation à l’adresse des<br />

sociétés de services et d’ingénierie informatique<br />

(SSII) et des départements et services informatiques<br />

(DSI). Un résultat phare attendu de ce projet sera la<br />

mise en place d’une formation continue<br />

diplomante, en partenariat avec les universités de<br />

Namur, Nancy II, l’Institut Supérieur de Technologie<br />

et le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>.<br />

Descriptif:<br />

Les services conçus et proposés aux professionnels<br />

de l’informatique prennent la forme d’actions de<br />

sensibilisation, de formation et d’assistance :<br />

colloque, stage intensif inter ou intra entreprise,<br />

groupe de travail. Ces différents services sont<br />

organisés au sein de filières informatiques :<br />

management et conduite de projets informatiques;<br />

qualité des processus logiciels; ingénierie des bases<br />

de données; processus coopératifs et décisionnels;<br />

sécurité informatique; stratégie et organisation<br />

informatiques; conception et développement<br />

d’application; infrastructure informatique; internet;<br />

multimédia.<br />

Un second volet de ce projet est la mise en oeuvre<br />

d’une formation diplomante dans le domaine de la<br />

gestion de l’innovation par les nouvelles<br />

technologies de l’information et de la<br />

communication. Il propose un programme de<br />

qualification, sous la forme d’une formation<br />

continue d’une année. Ce programme comprend<br />

des enseignements techniques dispensés par les<br />

partenaires, la gestion d’un projet d’innovation dans<br />

68


l’entreprise, et des groupes de travail thématiques.<br />

Le projet comprend la préparation du programme,<br />

suivie de deux sessions (1998 et 1999).<br />

État d’avancement:<br />

En 1997, les activités de formation SPIRAL organisées<br />

par le service SITec ont compté 41 journées de<br />

formation, pour quelque 250 participants. 1997 a vu<br />

également la préparation de la coopération avec<br />

l’université de Namur et de Nancy pour la définition<br />

du programme d’une formation diplomante de<br />

troisième cycle.<br />

Perspectives:<br />

En 1998 et 1999, l’offre de formation SPIRAL sur le<br />

Luxembourg sera maintenue, voire accrue.<br />

Concernant le volet de la formation continue<br />

diplomante, dans un souci de mise en place<br />

progressive, une première session sera réalisée en<br />

1998 au niveau national en gestion de projet<br />

intranet. La seconde session, en 1999, devrait revêtir<br />

la forme d’un diplôme de troisième cycle en gestion<br />

de l’innovation informatique. Cette formation sera<br />

rendue possible grâce à la dynamique de<br />

coopération entretenue dans le projet DIALOGUE.<br />

Partenaires:<br />

Institut d’Informatique des FUNDP, UFR<br />

Mathématiques et Informatique de l’Université<br />

Nancy 2, Collège Européen de Technologie, Union<br />

Européenne (Fonds Social Européen, Objectif IV)<br />

Durée: janvier 1997 - décembre 1999<br />

Main-d’oeuvre: 58 personnes-mois<br />

Projet PRISME FSE<br />

Titre:<br />

Réseau d’assistance et de conseils pour<br />

l’informatique des PME<br />

Objectifs:<br />

le projet PRISME a pour objectif l’accompagnement<br />

progressif et sans rupture des PME vers une<br />

informatique moderne, maîtrisée en interne et ouverte<br />

vers des opportunités externes par l’utilisation des<br />

Nouvelles Technologies de l’Information et de la<br />

Communication (NTIC). PRISME vise à élaborer et à<br />

mettre en oeuvre une gamme intégrée de services, la<br />

plus complète et la plus globale possible, dans le but<br />

de vaincre les obstacles existants au sein des PME,<br />

pour lesquelles la société de l’information représente<br />

une opportunité réelle.<br />

Descriptif:<br />

La sensibilisation d’une PME aux NTIC ne peut être<br />

envisagée sans la réalisation préalable d’un<br />

diagnostic de maturité. La maîtrise de l’outil<br />

informatique et de l’infrastructure existante<br />

constitue un pré-requis à l’identification de nouvelles<br />

opportunités et à la mobilisation de moyens dans<br />

l’implémentation de solutions faisant appel aux<br />

NTIC.<br />

Pour atteindre cet objectif, PRISME met en oeuvre<br />

plusieurs types d’actions.<br />

• Des actions de sensibilisation telles que<br />

l’organisation de colloques et l’animation d’un<br />

réseau de PME par des groupes de travail.<br />

• Des diagnostics de maturité qui visent à réaliser<br />

un état des lieux de l’architecture informatique<br />

existante, à déterminer les capacités de<br />

(re)déploiement en terme d’architecture<br />

informatique, à mettre à jour les besoins en<br />

formation, en documentation et en veille<br />

technologique, à évaluer le degré de maturité<br />

technologique des entreprises. Il doit aboutir à la<br />

proposition d’un plan d’action opérationnel<br />

menant à une utilisation accrue et à une<br />

optimisation des NTIC. Ce plan est discuté avec<br />

les dirigeants des PME partenaires pour<br />

approbation.<br />

• Des programmes d’accompagnement<br />

personnalisés qui permettent de faire bénéficier<br />

aux entreprises de petite taille de l’assistance<br />

nécessaire à la conduite de leur projet<br />

informatique faisant appel aux NTIC.<br />

• La mise à disposition de ressources humaines<br />

et/ou de consultants du Centre de Recherche<br />

Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans les domaines couverts<br />

par le projet pour des actions d’assistance et de<br />

conseil, via les projets ARIANE et LAPLACE, ainsi<br />

que via des QUALIF, programmes de<br />

qualification en informatique de demandeurs<br />

d’emploi.<br />

• l’accès à des plates-formes télématiques de<br />

formation, de conseil et de veille technologique<br />

Ces deux derniers points constituent une<br />

première étape vers un centre de ressources<br />

PME dédié aux NTIC dans la PME et au partage<br />

des ressources informatiques.<br />

Cette intégration de services d’assistance et de<br />

conseil constitue un élément majeur des services<br />

d’innovation pour les entreprises rassemblés<br />

dans le Centre d’Accueil et d’Innovation pour<br />

Entreprises à Esch-sur-Alzette (Technoport<br />

Schlassgoart).<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

69


État d’avancement:<br />

En 1997, PRISME, ainsi que les projets connexes<br />

LAPLACE et ARIANE ont permis de sensibiliser une<br />

centaine de responsables de PME dans leur<br />

stratégie informatique, via des colloques et des<br />

groupes de travail organisés par le service SITec. Une<br />

douzaine de diagnostics en entreprise ont été<br />

conduits durant les 6 premiers mois du projet.<br />

Perspectives:<br />

1998 verra PRISME récolter le fruit des nombreux<br />

contacts entrepris lors de sa première année<br />

d’activité et donner lieu à des prestations<br />

d’assistance dans la conduite de projet de<br />

(re)déploiement de l’infrastructure informatique et<br />

logicielle et dans la mise en place de solutions<br />

innovantes de type intranet. En outre, 4 nouveaux<br />

projets vont contribuer à donner, à partir de 1998,<br />

une plus grande ampleur encore au réseau<br />

d’assistance PRISME. Ainsi le projet PRISME Objectif<br />

5B va élargir la zone géographique des activités de<br />

PRISME vers le nord du pays ; le projet PRISME FEDER<br />

va proposer un nouveau service d’expertise en<br />

interconnexions informatiques d’entreprises ; le<br />

projet QUALIF LOTIC va permettre, de mettre à<br />

disposition des hommes-ressources suite à une<br />

qualification intensive en informatique de 12<br />

demandeurs d’emploi ; le projet GESTEL étudie la<br />

faisabilité et les modèles applicables à un centre de<br />

télégestion informatique.<br />

Partenaires:<br />

Les entreprises de la zone Objectif II, la Chambre de<br />

Commerce, la Chambre des Métiers, Luxembourg<br />

Senior Consultants, l’Office Luxembourgeois pour<br />

l’Accroissement de la Productivité asbl (OLAP),<br />

Luxinnovation, la Structure Fédérative<br />

Luxembourgeoise du Collège Européen de<br />

Technologie, l’Union Européenne (Fonds Social<br />

Européen), le Ministère du Travail.<br />

Durée: juillet 1997 - juin 1999<br />

Main-d’oeuvre: 41 personnes-mois<br />

Projet ARIANE<br />

Objectifs:<br />

Adapter les compétences et les techniques de la<br />

rétro-ingénierie des bases de données pour assister<br />

les PME à la valorisation de leur existant<br />

informatique.<br />

Descriptif:<br />

Le projet ARIANE s’inscrit dans le cadre du<br />

programme communautaire Objectif II qui vise à la<br />

reconversion industrielle par la formation<br />

technologique des entreprises des cantons d’Eschsur-Alzette<br />

et de Capellen. Avec l’aide du Fond<br />

Social Européen (FSE) le Centre de Recherche<br />

Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> va offrir aux entreprises de cette<br />

zone géographique un package de services dans le<br />

domaine de la rétro-ingénierie de systèmes de<br />

gestion de données (SGD).<br />

La rétro-ingénierie des SGD consiste,<br />

principalement, en l’analyse des SGD existants dans<br />

l’entreprise afin d’en dégager, de manière semiautomatique,<br />

les structures et logiques sousjacentes.<br />

Cette technique s’avère nécessaire dans<br />

nombre de cas tels que : passage de l’an 2000,<br />

passage à l’EURO, mise en place d’un<br />

datawarehouse (système décisionnel), migration<br />

vers un autre SGD (ex: fichiers COBOL vers une base<br />

de données relationnelle), récupération des<br />

données existantes lors d’un changement de<br />

progiciel, extensions fonctionnelles, documentation<br />

a posteriori, ...<br />

État d’avancement:<br />

Les capacités nécessaires à ces actions sont<br />

acquises et finalisées. Les produits<br />

d’accompagnement et la formation sont prêts. Les<br />

premières actions de sensibilisation, entre autres sur<br />

l’An 2000, ont été réalisées avec le partenariat de la<br />

BCEE.<br />

Partenaires:<br />

Facultés Universitaires de Namur (B), entreprises de<br />

la zone Objectif II, Union Européenne (Fonds Social<br />

Européen), Ministère du Travail<br />

Durée: janvier 1997 - décembre 1998<br />

Main-d’oeuvre: 9 personnes-mois<br />

70


Projet LAPLACE<br />

Projet WISTITI<br />

Objectifs:<br />

Adapter les compétences et les techniques intranet<br />

en vue d’assister les PME au déploiement et à<br />

l’exploitation de systèmes coopératifs intraentreprise<br />

avec, pour but, notamment, l’autoformation<br />

du personnel.<br />

Descriptif:<br />

Le projet LAPLACE s’inscrit dans le cadre du<br />

programme communautaire Objectif II qui vise à la<br />

reconversion industrielle par la formation<br />

technologique des entreprises des cantons d’Eschsur-Alzette<br />

et de Capellen. Il vise à accompagner la<br />

reconversion industrielle des secteurs traditionnels<br />

par l’utilisation, au sein des entreprises, des nouvelles<br />

technologies de l’information et de la<br />

communication. Ces nouvelles technologies seront<br />

notamment utilisées comme outil pédagogique,<br />

afin par exemple de :<br />

• diffuser, de façon décentralisée à tous les<br />

niveaux de l’entreprise, l’information interne de<br />

l’entreprise, sur l’évolution de son outil de<br />

production et sur les procédures associées,<br />

• donner l’accès, de façon décentralisée à tous<br />

les niveaux de l’entreprise, aux sources<br />

d’information externes à l’entreprise (e.a.<br />

Internet), sur les évolutions sectorielles et leurs<br />

moyens d’acquisition et de mise en oeuvre dans<br />

l’entreprise,<br />

• doter chaque salarié, d’un outil d’autoformation<br />

approprié à son niveau de<br />

qualification.<br />

État d’avancement:<br />

Les capacités nécessaires sont acquises et finalisées.<br />

Les produits à proposer aux entreprises sont prêts.<br />

Les premières actions d’information et de formation<br />

ont déjà eu lieu.<br />

Partenaires:<br />

4 entreprises de la zone Objectif II, Union<br />

Européenne (Fonds Social Européen), Ministère du<br />

Travail<br />

Durée: mai 1997 - juin 1999<br />

Main-d’oeuvre: 30 personnes-mois<br />

Titre:<br />

Workflow-based Information Systems - Trends,<br />

Interoperability & Tools Improvement<br />

Objectifs:<br />

Le projet vise à valoriser les compétences acquises<br />

dans le domaine du workflow dans le cadre des<br />

projets LIFE, à investiguer de nouveaux champs<br />

d’application et thèmes d’étude y afférents, à<br />

valoriser l’outil développé lors de ces projets,<br />

notamment par des extensions, et ce suivant<br />

différents axes :<br />

Workflow et réseau:<br />

• distribution des workflows & workflows<br />

coopérants,<br />

• aspects sécurité / confidentialité,<br />

• intégration aux outils Internet, pour utilisation en<br />

internet / intranet.<br />

Business Process Reengineering:<br />

• rédaction de guidelines en modélisation,<br />

• développement d’un simulateur,<br />

• techniques d’optimisation.<br />

Mesures:<br />

• développement de modules statistiques et/ou<br />

d’interfaces statistiques,<br />

• développement d’outils de ‘reporting’<br />

génériques.<br />

Ces axes sont complétés par une veille permanente<br />

du domaine du workflow, et par la diffusion des<br />

compétences (formations, ...), mais aussi par la<br />

volonté de diffusion des outils développés, afin<br />

d’assurer leur pérennité.<br />

État d’avancement:<br />

Actuellement, le travail porte sur la réalisation d’un<br />

outil de simulation, permettant aux différents acteurs<br />

de travailler ensemble à la définition des<br />

procédures, de simuler immédiatement les<br />

différentes propositions, chacun tenant son rôle réel.<br />

Perspectives:<br />

Diffusion des compétences via des formations et<br />

l’établissement de nouvelles collaborations pour<br />

l’utilisation de l’outil workflow du centre.<br />

Partenaires:<br />

MENFP, Ministère de l’Environnement, Idelux (B)<br />

Durée: septembre 1997 - février 1999<br />

Main-d’oeuvre: 24 personnes-mois<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

71


Projet ORPHEE<br />

Titre:<br />

Projet d’informatisation du service de radiologie de<br />

l’Hôpital de la Ville d’Esch-sur-Alzette (HVE)<br />

Objectifs:<br />

Mise en place d’un système d’information<br />

comprenant un système de type RIS (Radiology<br />

Information System) qui regroupe les informations<br />

administratives et cliniques des patients, et un<br />

système de type PACS (Picture Archiving<br />

Communication System) qui permet de gérer les<br />

images produites par les modalités radiologiques.<br />

Descriptif:<br />

La première phase de ce projet concernait une<br />

étude préalable qui a comporté les étapes<br />

suivantes: étude organisationnelle de l’existant,<br />

étude d’intégration des équipements et systèmes<br />

existants, mise en place d’un centre de<br />

démonstration RIS-PACS, sensibilisation et formation<br />

des utilisateurs, et spécifications techniques. Cette<br />

étude a permis de définir précisément les<br />

orientations fonctionnelles, organisationnelles et<br />

techniques à appliquer pour aboutir à une mise en<br />

oeuvre effective. Il a été montré que le noyau<br />

central de la solution proposée peut s’appuyer sur le<br />

système RIS actuellement en exploitation au service<br />

de radiologie du Centre Hospitalier de Luxembourg,<br />

avec certaines adaptations par rapport aux<br />

contraintes d’intégration, d’organisation et de<br />

sécurité propres à l’HVE, et sur l’architecture PACS<br />

conçue par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> dans le cadre du<br />

projet LUXIMACS.<br />

environnement sécurisé optimal permettant<br />

d’assurer un niveau de qualité constant dans les<br />

soins cliniques apportés aux patients.<br />

Partenaire:<br />

L’Hôpital de la Ville d’Esch-sur-Alzette<br />

Durée: Février 1997 - Octobre 1997<br />

Main-d’oeuvre: 18.5 personnes-mois<br />

A qui s’adresser:<br />

LIL<br />

c/o Jean-Pol Michel<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment annexe<br />

phone: (+352) 42 59 91-1<br />

fax: (+352) 43 65 23<br />

email: jean-pol.michel@crpht.lu<br />

État d’avancement:<br />

La première phase du projet est terminée.<br />

Perspectives:<br />

La seconde phase du projet concernera la mise en<br />

service effective du démonstrateur RIS-PACS sur<br />

base des résultats de la première phase. Les étapes<br />

majeures d’ores et déjà prévues pour cette phase<br />

sont la définition de la politique de sécurité, le<br />

développement des adaptations des produits RIS et<br />

PACS, l’intégration des environnements techniques<br />

ou informatiques existants ou à venir (modalités<br />

radiologiques, serveur de communication, système<br />

d’archivage global,...), la préparation des<br />

utilisateurs aux changements induits par la mise en<br />

production de la solution RIS-PACS et la mise en<br />

production avec fonctionnement sous surveillance.<br />

La solution qui sera mise en oeuvre s’intégrera dans<br />

le système d’information global de l’HVE et offrira un<br />

72


4.3. Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />

Compétences<br />

Activités<br />

Le Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia regroupe<br />

les compétences nécessaires pour réaliser des<br />

projets informatiques visant l’intégration<br />

d’informations multimédia. La capacité d’acquérir,<br />

de structurer, de gérer, de diffuser et d’accéder aux<br />

informations de type multimédia sera d’un intérêt<br />

capital dans les systèmes d’information futurs.<br />

Ainsi les différents ateliers du LIM représentent à la<br />

fois les technologies-clés à suivre dans le futur et les<br />

compétences principales du laboratoire.<br />

Système d’Information<br />

La modélisation et la structuration d’informations, de<br />

même que les méthodes et les moyens de stockage<br />

et de recherche, représentent les compétences de<br />

base de cet atelier. Notamment les hypertextes, les<br />

hypermédias et les aspects multimédia dans les<br />

systèmes de gestion de base de données<br />

constituent les volets principaux des activités du LIM.<br />

Interface Homme-Machine<br />

Cet atelier regroupe, au niveau informatique et au<br />

niveau ergonomique, les connaissances sur la<br />

modélisation, la conception et la réalisation<br />

d’interface homme-machine.<br />

Traitement multimédia<br />

Cet atelier couvre tant les aspects de conception<br />

que les aspects de traitement d’information de type<br />

image ou son. Ainsi l’atelier traitement multimédia<br />

regroupe le domaine de l’image de synthèse 2D et<br />

3D, le traitement du son et le traitement de l’image<br />

(dé/compression, etc).<br />

Mis en place au cours de l’année 1995, le<br />

laboratoire d’ingénierie du multimédia a mené<br />

divers projets dans le domaine des systèmes auteurs<br />

multimédia, des systèmes d’information interne et<br />

des systèmes de formation.<br />

Parmi ces projets on peut relever le projet Lisboa 98<br />

ou encore le projet Instruction Civique, réalisé en<br />

collaboration avec le Ministère de l’Education<br />

Nationale et de la Formation Professionnelle<br />

(MENFP), qui ont remporté lors d’un concours<br />

organisé au niveau national, le premier<br />

respectivement le troisième prix.<br />

De plus on peut noter que la collaboration étroite du<br />

LIM avec diverses entreprises et services de l’Etat a<br />

permis d’initier un grand nombre de projets. Elle a<br />

également donné l’occasion aux entreprises<br />

luxembourgeoises de démarrer ou d’étendre leurs<br />

activités dans le domaine du multimédia.<br />

Perspectives<br />

Au cours de l’année 1998, le LIM tentera de<br />

renforcer son partenariat dans le domaine industriel<br />

à travers la mise en place d’un certain nombre<br />

d’actions de stimulation et de coopération. Un<br />

cycle de formations complet en multimédia, des<br />

conférences thématiques et des collaborations<br />

individualisées avec des entreprises vont permettre<br />

au laboratoire d’étendre ses activités et de<br />

collaborer de façon plus efficace avec les acteurs<br />

luxembourgeois et régionaux.<br />

La création de nouvelles compétences va de<br />

concert avec le lancement d’un certain nombre de<br />

projets pilotes qui permettront de valider de<br />

nouvelles technologies sur le terrain. Les<br />

technologies Internet et les nouvelles plates-formes<br />

multimédia seront de nouveaux champs de<br />

recherche et de développement.<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

73


Equipe<br />

Projet Lisboa ‘98<br />

Responsable: Guy Kerger<br />

Responsable du développement: Thomas Schönherr<br />

Joël François, Grethel Krier, Mathieu Le Brun,<br />

Christina Liebel, Philippe Lux, Jorge Marques, Gilles<br />

Mehlinger, Marc Mergen, Séverine Mignon, Sandrine<br />

Nel, Vincent Ruck, Joël Thill, Christian Vagner,<br />

Emmanuel Valentin.<br />

Titre:<br />

CD Instruction Civique<br />

Projet Instruction Civique<br />

Partenaire:<br />

MENFP, BIM Systèmes S.A.<br />

Descriptif:<br />

Ce projet consiste en la conception et le<br />

développement d’un système éducatif sur support<br />

CD-ROM dans le domaine de l’Instruction Civique.<br />

Un des objectifs de ce projet est de disposer d’un<br />

outil complémentaire au manuel d’Instruction<br />

Civique des classes de IIe. Le CD-ROM s’adresse<br />

e s s e n t i e l l e m e n t a u x d i f f é r e n t s o r g a n i s m e s<br />

d’éducation, mais également au grand public.<br />

L’utilisateur est placé dans un monde virtuel dans<br />

lequel il se promène afin de récolter les informations<br />

dont il a besoin pour résoudre l’énigme qui lui a été<br />

posée initialement.<br />

Les aspects relatifs au contenu ont été pris en<br />

charge par un groupe d’enseignants détachés du<br />

Ministère de l’Education Nationale.<br />

Au niveau du Centre de Ressources Multimédia, le<br />

projet permet:<br />

• d’approfondir et de mettre en valeur les<br />

opportunités qu’apportent les nouvelles<br />

technologies dans le domaine de la formation et<br />

de la pédagogie,<br />

• d’opérer un transfert de technologie au sein de<br />

la société partenaire.<br />

Durée: janvier 1997 - avril 1998<br />

Titre:<br />

Lisboa ‘98<br />

Partenaire:<br />

MENFP<br />

Descriptif:<br />

Initié par le Ministère de l’Education Nationale, le<br />

projet consiste à réaliser un CD-Rom intitulé “Les<br />

rivières, les mers et les océans: rapprocher les<br />

peuples et les civilisations”. Celui-ci sera présenté<br />

par le Grand Duché de Luxembourg lors de<br />

l’exposition universelle Lisboa’98 qui aura lieu à<br />

Lisbonne au mois de mai 1998.<br />

L’originalité de ce CD-Rom est d’être développé<br />

par des jeunes et pour des jeunes. Les enfants des<br />

classes volontaires pour la participation à ce projet<br />

ont entre 8 et 14 ans, et le CD-Rom reflètera leur<br />

propre vision du thème traité: comment les cours<br />

d’eau et les mers peuvent-ils permettre de nouer<br />

des contacts et de rapprocher les civilisations?<br />

Pour mener à bien ce projet, le Centre de<br />

Ressources Multimédia du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> assure<br />

l’encadrement technique des classes, ainsi que le<br />

développement de l’application multimédia.<br />

En permettant à des écoles de participer à un tel<br />

projet, la vocation première du CD-Rom Lisboa est<br />

d’amener les classes à réfléchir à un nouveau mode<br />

de communication et d’expression.<br />

Un autre objectif de ce projet est la mise en place<br />

d’une communauté d’échanges et de discussions<br />

entre les enfants de diverses nationalités, afin de leur<br />

permettre de se rapprocher. Pour cela, l’application<br />

proposée sur le lieu de l’exposition permettra aux<br />

personnes consultant le travail des classes,<br />

d’envoyer leurs commentaires aux enfants ayant<br />

participé au projet.<br />

Enfin, plus simplement, le but est de réunir et de mettre<br />

en valeur le travail réalisé par les enfants, et ceci en<br />

présentant leurs projets de manière multimédia, c’està-dire<br />

en y mêlant des vidéos, des images fixes et<br />

animées, des commentaires sonores et du texte.<br />

Durée: juin 1997 - avril 1998<br />

Main-d’oeuvre: 18 personnes-mois.<br />

Main-d’oeuvre: 14 personnes-mois.<br />

74


Projet ENA II<br />

Titre:<br />

Réalisation d’un système interactif d’information sur<br />

l’histoire de l’Europe<br />

Partenaires:<br />

Centre d’Études et de Recherches Européennes<br />

Robert Schuman (CERES)<br />

A qui s’adresser:<br />

LIM<br />

c/o Guy Kerger<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment AEG<br />

phone: (+352) 42 30 13-1<br />

fax: (+352) 42 59 91-275<br />

email: guy.kerger@crpht.lu<br />

http: www.mediatel.lu<br />

Descriptif:<br />

Le projet a pour objet de mettre en place un<br />

système d’information multimédia portant sur l’Union<br />

Européenne, et ce dans une perspective historique<br />

et institutionnelle. Basé sur une étude de faisabilité<br />

réalisée début 1995 et soutenu par la CE, ce projet<br />

constitue la deuxième étape dans la réalisation d’un<br />

environnement d’acquisition, de gestion et<br />

d’informations historiques sur l’Union Européenne.<br />

Le projet ENA vise:<br />

• la conception d’une structure d’information<br />

adaptée à un environnement de recherche et<br />

de formation;<br />

• l’adaptation de ces structures au contexte de<br />

l’histoire européenne;<br />

• la réalisation d’un outil de saisie et de gestion de<br />

ces données.<br />

ENA, dont l’implémentation est basée sur le noyau<br />

GINA®, permettra au LIM d’appliquer les<br />

mécanismes d’”information retrieval” pour la<br />

construction automatique d’hypertextes. Le présent<br />

projet concerne exclusivement les aspects<br />

technologiques. Les aspects concernant la partie<br />

conception, contenu et documentation ainsi que la<br />

coordination générale sont pris en charge par le<br />

CERES.<br />

Durée: novembre 1995 - mars 1998<br />

Main-d’oeuvre: 27,5 personnes-mois.<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

75


4.4. Laboratoire de Microélectronique Appliquée<br />

(LMA)<br />

Compétences<br />

• Systèmes microprocesseurs sur mesure<br />

• Applications DSP en temps réel<br />

• High level ASIC design (PLD, FPGA, Gate- Array<br />

et standard cells)<br />

• Circuits imprimés multicouches et montés en<br />

surface (SMT)<br />

• Capteurs industriels et capteurs intelligents<br />

• Applications industrielles de traitement d’images<br />

et de contrôle de qualité<br />

Équipements<br />

• Stations CAO pour circuits électroniques;<br />

• Outils de développement et de programmation<br />

pour PLD et FPGA;<br />

• Stations de conception pour circuits intégrés<br />

( V H D L ) ;<br />

• Outils de développement en logique floue;<br />

• Systèmes de développement pour vision artificielle<br />

et inspection de surface en temps réel;<br />

• Unité de prototypage pour composants montés en<br />

surface (SMT).<br />

des travaux de fin d’études en micro-électronique<br />

du DIA de l’IST. Depuis 1995, un membre du LMA est<br />

chargé à mi-temps de l’encadrement des travaux<br />

pratiques en CAO électronique, de la maintenance<br />

des logiciels MENTOR GRAPHICS et de la gestion des<br />

relations avec l’action EUROPRACTICE à l’Institut<br />

Supérieur de Technologie.<br />

Action Europractice<br />

Placée dans le cadre du programme ESPRIT - Basic<br />

Research, l’action Europractice a pour but de créer<br />

des compétences nouvelles en conception de<br />

circuits électroniques hautement intégrés (VLSIdesign)<br />

dans les universités européennes.<br />

En collaboration avec le Département<br />

d’Informatique Appliquée de l’IST, le LMA maîtrise les<br />

outils de conception de haut niveau (VHDL) pour le<br />

développement rapide de circuits intégrés<br />

spécifiques à l’application (ASIC). CUMIC<br />

(CUstomizable MIcrocontroller Core), le premier<br />

composant , un microcontrôleur sur mesure, a été<br />

réalisé en technologie 1.2 µm CMOS par la fonderie<br />

de silicium autrichienne AMS (Austria Mikro Systems).<br />

Publications<br />

Activités<br />

Comme activité permanente de support, l’équipe<br />

du LMA gère:<br />

• le magasin de composants électroniques du <strong>CRP</strong><br />

<strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, également à la disposition de l’IST;<br />

• la documentation relative aux composants<br />

électroniques;<br />

• l’ensemble des appareils de laboratoire cités<br />

plus haut ainsi que leur documentation et leur<br />

mise à jour;<br />

• une bibliothèque locale d’ouvrages et de<br />

documents spécialisés.<br />

L’équipe du LMA assure également l’encadrement<br />

“POM: a processor model for image processing”<br />

Proceedings of the International Conference on<br />

Computer Design ICCD ‘95, Austin, Texas<br />

Jean-Paul Theis, 1995<br />

“VLIW-Processors under Periodic Real Time<br />

Constraints”<br />

Proceedings of the International Conference on<br />

Computer Design ICCD ‘96, Austin, Texas<br />

Jean-Paul Theis, 1996<br />

“Window Theory of Local Image Processing (IP):<br />

A Framework for Mapping Local IP Algorithms onto<br />

Local IP Systems under Real-Time Constraints”<br />

To be presented at the International Workshop of<br />

Parallel and Distributed Real-Time Systems<br />

WPDRTS’97, Geneva, Switzerland<br />

Jean-Paul Theis, 1996<br />

76


Responsable de l’équipe: Claude Wehenkel,<br />

docteur ès sciences<br />

Responsable technique: Patrick Braun, ingénieur de<br />

recherche<br />

Responsable Traitement d’images et capteurs: Frank<br />

Minette, ingénieur de recherche<br />

Membres: David Evaristo, Coopérant du Service<br />

National, Serge Gillé, doctorant, Gilbert Klein,<br />

ingénieur de recherche, Nico Mack, ingénieur de<br />

recherche, Marc Wilwert, ingénieur de recherche.<br />

Titre:<br />

Inspection des surfaces de cuivre par la technique<br />

visionique<br />

Partenaire:<br />

Circuit Foil Luxembourg S.A. (Wiltz, L)<br />

Descriptif:<br />

Circuit Foil produit des feuilles de cuivre d’une<br />

épaisseur de quelques dizaines de micromètres<br />

(µm). Ces feuilles de cuivre sont utilisées pour la<br />

fabrication de circuits électroniques, notamment<br />

des circuits imprimés en multicouches. Dans la<br />

phase de traitement de surface, les feuilles de cuivre<br />

sont exposées à des produits chimiques qui<br />

changent les caractéristiques des surfaces.<br />

Nombreuses sont les sources qui peuvent générer<br />

des défauts de surface dans cette phase de<br />

traitement. Avant l’installation du système<br />

d’inspection, l’opérateur effectuait le contrôle des<br />

surfaces à l’oeil nu. La phase I du projet de<br />

recherche a abouti au prototype I installé à la fin de<br />

la chaîne de traitement. Ce prototype automatisé<br />

permet à Circuit Foil d’intervenir sur le processus, afin<br />

d’éliminer à la source les causes de défauts.<br />

Phase I (rappel)<br />

Équipe<br />

Projet<br />

CIRCUIT FOIL (Phase II)<br />

Performances du prototype I:<br />

les feuilles de cuivre peuvent avoir une largeur de<br />

140 cm. Quant à la taille des défauts, elle peut être<br />

inférieure au millimètre.<br />

Le système d’inspection détecte la majorité des<br />

défauts sur toute la largeur de la feuille de cuivre. La<br />

vitesse de défilement de la bande varie de 7 à 15<br />

m/min.<br />

Le système conçu et installé contrôle les deux côtés<br />

de la feuille de cuivre. Pour chaque côté, un<br />

système VME, associé à 8 caméras linéaires avec les<br />

circuits de traitements supervise les surfaces. La<br />

résolution horizontale est de 0,05 mm.<br />

Pour une vitesse de bande de 15 m/min, la résolution<br />

verticale est de 0,25 mm.<br />

Les informations sur l’état des surfaces sont<br />

présentées de la manière suivante:<br />

• à l’écran sont affichées les zones qui<br />

contiennent des défauts,<br />

• une barre lumineuse avec signal sonore indique<br />

les zones avec défauts,<br />

• sur le bord de la feuille, une imprimante à jet<br />

d’encre marque les zones avec défauts,<br />

• à la fin du rouleau, un fichier contenant toutes<br />

les informations sur les défauts détectés est<br />

généré.<br />

Le système d’inspection installé repose sur une<br />

structure mécanique, intégrant 16 caméras linéaires<br />

haute résolution où le traitement des données se fait<br />

en temps réel sur des circuits ASIC (Application<br />

Specific Integrated Circuits), donnant lieu à un<br />

moyen de contrôle de qualité extrêmement<br />

efficace pour Circuit Foil. Il permet d’intervenir<br />

directement sur le processus de fabrication et fournit<br />

des informations précieuses sur la qualité du produit.<br />

Ces données servent pour les phases s’enchaînant<br />

au traitement de surface des feuilles de cuivre et<br />

permettent même de fournir un protocole de<br />

qualité du produit.<br />

Phase II<br />

Objectif du deuxième prototype:<br />

améliorer la détection des défauts non traités par le<br />

prototype I. Notamment:<br />

• les grands défauts visibles;<br />

• les défauts persistants mais de très faible<br />

contraste;<br />

• les changements de couleur très lents et de très<br />

faible amplitude.<br />

État d’avancement:<br />

l’équipe du LMA a mis au point deux nouveaux<br />

algorithmes s’ajoutant à celui développé durant la<br />

phase I. Ces algorithmes couvrent maintenant tous<br />

les défauts résultants du traitement des feuilles de<br />

cuivre. La performance des nouveaux algorithmes a<br />

été validée lors d’une étude de faisabilité sur des<br />

échantillons en analysant les images obtenues par<br />

des algorithmes sous forme de logiciel. Nous avons<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

77


pu démontrer qu’outre la bonne détection des<br />

types de défauts, les seuils de détection sont 10 fois<br />

plus sensibles que pour le premier prototype.<br />

Ces mêmes algorithmes étaient ensuite développés<br />

en hardware afin de rendre possible le traitement en<br />

temps réel des données fournies par les caméras<br />

linéaires. L’architecture a été réalisée avec des<br />

composants LCA (Logic Cell Array) bien adaptés au<br />

prototypage rapide et offrant une haute intégration<br />

et flexibilité d’utilisation ainsi qu’une maintenance<br />

facile.<br />

En parallèle a été développé un système<br />

d’acquisition d’images et de simulation pour les<br />

caméras linéaires. Celui-ci permet d’enregistrer les<br />

défauts transmis par la caméra ainsi que de simuler<br />

la caméra en injectant des données via cette carte<br />

et de tester ainsi les algorithmes avec des images de<br />

référence. Un autre but de ce développement sera<br />

valorisé sur un nouveau système à développer qui<br />

tournera sur une machine plus rapide où l’oeil<br />

humain n’a aucune chance de voir les petits<br />

défauts. Grâce à cette carte, il sera possible de<br />

présenter à l’opérateur une image fixe du défaut<br />

détecté afin qu’il puisse y remédier directement<br />

-> “on-line process control”.<br />

Le pilotage du système d’inspection est réalisé via<br />

une interface utilisateur graphique.<br />

Un autre atout de ce projet est la possibilité du télédiagnostique<br />

(télé-maintenance) du système à<br />

partir du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> en dialoguant à travers un<br />

réseau ISDN.<br />

Perspectives:<br />

après évaluation de la phase II, éventuellement<br />

nouveau développement avec des caméras<br />

linéaires de résolution et vitesse plus grande sur base<br />

du système actuel -> phase III.<br />

Durée: avril 1996 - février 1998<br />

Main-d’oeuvre: 21.5 personnes-mois<br />

Projet CRAFT/DBO<br />

Titre:<br />

Appareils intelligents de mesure de la DBO et des<br />

composés rapidement biodégradables<br />

Partenaires:<br />

Fondation Universitaire Luxembourgeoise (F.U.L.) (B);<br />

Environnement, Fluides et Gaz (E.F.G.) (L); BROT G.<br />

S.A. (F); Orbisphère Laboratories S.A. (CH)<br />

Descriptif:<br />

Le présent projet, qui est réalisé dans le cadre du<br />

programme européen CRAFT «Mesures de<br />

Stimulation Technologique destinées aux PME» et qui<br />

présente une collaboration entre deux organismes<br />

de recherche et 3 PME, vise le développement de<br />

deux appareils différents destinés au domaine de la<br />

mesure environnementale et plus précisément la<br />

quantification de la pollution organique d’eaux<br />

naturelles et usées:<br />

• un appareil innovant de mesure manométrique<br />

de la DBO (Demande Biochimique en Oxygène)<br />

qui sera équipé de systèmes d’acquisition et de<br />

traitement de données qui permettront de<br />

prédire la DBO5 (mesure standardisée sur 5 jours)<br />

endéans une journée.<br />

• un appareil d’estimation rapide des composés<br />

rapidement biodégradables pour le contrôle<br />

temps-réel de stations d’épuration.<br />

Le but principal du projet est de développer deux<br />

appareils innovants qui, à la fin du projet, peuvent<br />

être commercialisés par les PME participantes.<br />

État d’avancement:<br />

le projet est actuellement en phase d’élaboration<br />

des spécifications définitives des systèmes à réaliser.<br />

Durée: novembre 1997 - novembre 1999<br />

Main-d’oeuvre: 8 personnes-mois<br />

Projet GLOSSMETRE<br />

Titre:<br />

Développement d’un glossmètre<br />

Partenaire:<br />

Circuit Foil Luxembourg S.A. (Wiltz, L)<br />

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un projet<br />

européen Brite/EuRam portant le nom COMAPS. Le<br />

processus de Circuit Foil Luxembourg, choisi dans le<br />

cadre de ce projet est le réglage des additifs lors du<br />

“plating”. Un des paramètres à mesurer est la<br />

rugosité du cuivre. Étant donné que l’appareil de<br />

mesure actuellement en place n’a pas la précision<br />

requise, qu’il ne peut pas être mis à jour et qu’il<br />

n’existe rien de comparable sur le marché, Circuit<br />

Foil a sous-traité la partie glossmètre au <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong><br />

78


<strong>Tudor</strong>. L’objectif principal est de remplacer l’ancien<br />

équipement purement analogique par une version<br />

numérique actualisée. Le <strong>CRP</strong> est chargé aussi bien<br />

de la partie électronique que de la partie<br />

mécanique.<br />

État d’avancement:<br />

installation du premier prototype laboratoire au<br />

cours du mois de mars 1997. Évaluation de celui-ci<br />

pendant 6 mois afin de définir le cahier des charges<br />

pour le prototype industriel. Beaucoup de soins ont<br />

été apportés à l’élaboration de l’interface<br />

utilisateur, au montage du glossmètre sur la machine<br />

de production ainsi qu’à la calibration de celui-ci en<br />

laboratoire afin de faciliter la manipulation de<br />

l’appareil au maximum. Comme le système<br />

développé doit fonctionner dans un milieu industriel<br />

hostile, champs magnétiques très élevés et vapeurs<br />

d’acide, tout a été mis en oeuvre afin de garantir<br />

une bonne durée de vie.<br />

Perspectives:<br />

Grâce aux connaissances acquises ainsi qu’à<br />

l’environnement de travail créé autour de ce projet,<br />

le Laboratoire de Microélectronique Appliquée du<br />

<strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> s’est donné une base solide pour les<br />

développements futurs d’autres capteurs intelligents<br />

intégrés.<br />

Durée: janvier 1997 - décembre 1997<br />

Main-d’oeuvre: 4 personnes-mois<br />

Projet RETEC<br />

La méthode développée par le <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> lors<br />

de l’étude de faisabilité ne prendra que quelques<br />

minutes, ne nécessite aucune préparation<br />

préliminaire et fonctionnera de façon automatique<br />

sur un échantillon d’une surface beaucoup plus<br />

grande.<br />

État d’avancement:<br />

après l’étude de faisabilité, un logiciel de pilotage<br />

permettant de contrôler le déplacement de la<br />

mousse via un support motorisé, de gérer l’intensité<br />

de l’émetteur ainsi que d’acquérir les données du<br />

capteur, a été développé sous LabView.<br />

Le système a été mis en place et réceptionné en<br />

juin. Évaluation jusqu’à janvier 1998 et ajoutes et/ou<br />

modifications éventuelles.<br />

Durée: novembre 1996 - juin 1997<br />

Main-d’oeuvre: 6 personnes-mois<br />

Autres Projets et Études<br />

En 1997, d’autres projets ont été réalisés qui ne sont<br />

pas repris dans ce rapport notamment pour des<br />

raisons de confidentialité.<br />

De plus, différentes études de faisabilité et de<br />

marché ont été effectuées en 1997 qui ne sont pas<br />

non plus reprises dans ce document. Ces études<br />

sont plutôt à considérer comme des travaux de<br />

préparation qui permettent d’évaluer la faisabilité<br />

technique et économique d’un projet.<br />

Titre:<br />

Analyseur de porosité d’une mousse de Nickel<br />

Partenaire:<br />

RETEC s. à r. l. (Weidingen, L)<br />

Descriptif: Le but de ce projet est de développer un<br />

système rapide pour déterminer la porosité d’une<br />

mousse de Nickel qui constitue une des<br />

composantes pour la fabrication de piles<br />

rechargeables.<br />

Une méthode, plus ou moins reproductible,<br />

actuellement utilisée par un des clients de RETEC<br />

nécessite plus d’une heure par échantillon. Celui-ci<br />

doit être préparé préalablement et ne couvre<br />

qu’une surface minimale de toute la largueur de la<br />

bande de mousse fabriquée.<br />

A qui s’adresser:<br />

LMA<br />

c/o Patrick Braun<br />

6, rue Coudenhove-Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg-Kirchberg<br />

Bâtiment principal du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

phone: (+352) 42 59 91-231<br />

fax: (+352) 43 65 23<br />

email: patrick.braun@crpht.lu<br />

L A B O R A T O I R E S<br />

79


4.5. Autres Activités<br />

Projet Combustion<br />

Thèse de doctorat<br />

Partenaire:<br />

Laboratoire EM2C de l’École Centrale de Paris<br />

Titre:<br />

“Mise au point et validation expérimentale de modèles numériques pour la réduction de polluants dans la<br />

combustion industrielle de gaz naturel”.<br />

Descriptif:<br />

Dans le but de protéger et de sauvegarder l’environnement, la réduction d’émission de polluants est d’un<br />

grand intérêt pour le secteur industriel. Dans le cadre d’une thèse de doctorat, la création de compétences<br />

nationales dans le domaine de la combustion industrielle est visée. Le travail de thèse a permis de mettre au<br />

point des outils diagnostiques, théoriques et expérimentaux, faciles à mettre en oeuvre, bon marché et<br />

utilisables dans des petites et moyennes entreprises.<br />

Etat d’avancement :<br />

Trois outils ont été développés :<br />

• Un code de simulation numérique utilisant le modèle de la flamme cohérente.Le logiciel peut être<br />

implanté sur un PC ordinaire.<br />

• Une méthode d’analyse de gaz en continu permettant d’accélérer de 40 à 50 fois, par rapport à une<br />

méthode classique ‘pas à pas’, l’acquisition des valeurs de concentration.<br />

• La tomographie de flamme, utilisant une méthode bien connue dans le domaine médical, permettant<br />

de visualiser le front de flamme.<br />

Mettant en oeuvre du matériel existant ou du matériel standard à coût réduit, ces techniques devraient être<br />

à la portée de toute PME souscieuse d’améliorer ses méthodes d’analyse de brûleurs.<br />

La thèse a été soutenue le 24 octobre 1997 devant la commission d’examen :<br />

N. Darabiha Président Ecole Centrale Paris<br />

D. Escudié Rapporteur Ecole Centrale Lyon<br />

Ph. Ngendakumana Rapporteur Université de Liège<br />

E. Esposito Examinateur Ecole Centrale Paris<br />

F. Lacas Examinateur Ecole Centrale Paris<br />

C. Wehenkel Examinateur <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

P. Schroeder Invité Institut Supérieur de Technologie<br />

80


5. ORGANISATION ET GESTION<br />

5.1. Organisation<br />

5.2. Situation du personnel en fin d’exercice<br />

5.3. Réunions des structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

5.4. Comptes annuels<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

81


5.1 Organisation<br />

Conseil d’administration nommé au 6 octobre1997 pour un mandat de 5 ans<br />

Jean de la Hamette, président Membre du Comité de direction de ProfilARBED e. r.<br />

Prosper Schroeder, vice-président<br />

Claude Wehenkel, secrétaire<br />

Roland Lenert, trésorier<br />

Jean Tagliaferri, membre<br />

Jean-Marie Haensel, membre<br />

Lucien Schummer, membre<br />

Marco Walentiny, membre<br />

Georges Bourscheid, membre<br />

Robert Dennewald, membre<br />

Pierre Decker,<br />

Président du Conseil d’administration de<br />

l’Institut Supérieur de Technologie<br />

Administrateur délégué du<br />

Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

Professeur-Ingénieur, administrateur du<br />

Département d’Informatique Appliquée de<br />

l’Institut Supérieur de Technologie<br />

Professeur-attaché<br />

Ministère de l’Education Nationale et<br />

de la Formation Professionnelle<br />

Inspecteur des Finances 1ère classe<br />

Vice-président de Cargolux SA<br />

Attaché de Gouvernement, 1er en rang<br />

Directeur de Luxguard<br />

Président du Conseil d’administration d’EUROBETON<br />

Conseiller de Gouvernement 1ère classe<br />

Commissaire du Gouvernement<br />

Comité de direction<br />

Anne Hendrick<br />

Guy Kerger<br />

Jean-Pol Michel<br />

Pierre Plumer<br />

Jos Schaefers<br />

Claude Wehenkel<br />

suivi des projets R&D, qualité, audit de satisfaction,<br />

veille technologique et normative<br />

multimédia, marchés électroniques, CRTI-B<br />

ingénierie du logiciel, systèmes d’information, SITec<br />

technologies et informatique médicales, systèmes et réseaux<br />

technologies industrielles, technologies pour l’environnement<br />

président, microélectronique, Technoport Schlassgoart<br />

82


Administration<br />

Claude Wehenkel<br />

Anne Hendrick<br />

Robert Schambourg<br />

Sylvie Weyland-Vanrossomme<br />

Gregor Pesch<br />

Isabelle Damoiseaux<br />

Hortense Frising<br />

administrateur délégué<br />

chargé de direction<br />

responsable gestion technique et comptabilité<br />

responsable des ressources humaines<br />

responsable gestion administrative et<br />

financière des projets<br />

secrétaire de direction<br />

secrétaire-réceptionniste<br />

Pascale Missenard secrétaire-comptable (à partir du 01/02/1998)<br />

Cristina Pereira secrétaire-comptable (jusqu’au 28/02/1998)<br />

Alain Storn<br />

Noël Kieffer<br />

technicien<br />

technicien<br />

Computing and Network Services (CNS)<br />

Hans-Werner Eiden chargé de direction (jusqu’au 31/07/1997)<br />

Marc Funck responsable (à partir du 01/08/1997)<br />

Mike Borschette, Mike Hellers, Bruno Mamer, Fabrizio Sitzia, Marc Teusch<br />

Centre de Ressources Computer Integrated Manufacturing and Engineering (CR-CIME) et<br />

Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production (LASP)<br />

Jos Schaefers<br />

Serge Gillé<br />

Yves Wantz<br />

Roland Lenert (IST)<br />

Jacques Sybertz (IST)<br />

Paul Guennou<br />

chargé de direction du CR-CIME,<br />

responsable du LASP<br />

chargé de mission Technoport<br />

ingénieur de recherche, responsable automation et CNC<br />

éléments finis, chef de projet<br />

mécanique, chef de projet<br />

conseiller en Gestion Industrielle<br />

Guy Baum, Jean-Claude Binsfeld, Magalie Briquet, Nico Dicken, Enrique Juaristi, René Schiltz, Tom Theves,<br />

Paul Welbes<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

83


Centre de Ressources Technologiques pour la Santé (SANTEC)<br />

Pierre Plumer<br />

chargé de direction<br />

Lysiane Cuny (FAW), Patrick Harpes (RMT), Patrick Horsmans, Frank Masquelier, Vincent Masquelier (FAW),<br />

Norbert Roesch, Daniel Schroeder (FAW), Ferid Shannoun, Jean-Christophe Staub<br />

Centre de Ressources Technologiques pour Personnes Handicapées et Agées (CRTPH)<br />

Robert Kanz<br />

Fred Gillé<br />

administrateur délégué de l’ADAPTH<br />

chargé de direction<br />

Marie-Anne Kaiffer, Fabiano Munisso, France Rolland, Jean-Philippe Schmit<br />

Centre de Ressources Multimédia et Laboratoire d’Ingénierie du Multimédia (LIM)<br />

Guy Kerger<br />

Séverine Mignon<br />

Joël Thill<br />

Luc Vandenabeele<br />

Thomas Schönherr<br />

chargé de direction<br />

responsable qualité<br />

responsable du service télécommunication<br />

responsable du service formation<br />

responsable du développement<br />

Guy Berchem, Jean-Paul Bodson (CEAV), Louise Dell, Joël François, Ghislaine Fuchs, Romain Goerend<br />

(CEAV), Yves Hoffmann, Laurence Jacob, Grethel Krier, Sandrine Lavallé, Mathieu Lebrun, Christina Liebel,<br />

Philippe Lux, Jorge Marques da Silva, Martine Mathay, Gilles Mehlinger, Marc Mergen, Serge Muller, Sandrine<br />

Nel, Helle Nielsen, Vincent Ruck, Emmanuelle Seca, Arsène Schmit, Matthias Schmitt, Christian Vagner,<br />

Emmanuel Valentin<br />

Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE)<br />

André Weidenhaupt<br />

responsable<br />

Centre de Ressources des Technologies de l’Information pour le Bâtiment (CRTI-B)<br />

Armand Loesch (Bâtiments Publics), président du comité d’accompagnement<br />

Michel Brachmond, René Theisen (Chambre des Métiers), secrétariat<br />

84


SITec®<br />

Jean-Pol Michel<br />

Olivier de Colnet<br />

Bernard Lambeaux<br />

chargé de direction<br />

responsable marketing<br />

gestionnaire et responsable coopération (CET)<br />

Magalie Briquet, Bruno Cornette, Fernando Ferreira, Pascal Garin, Alice Machado, Valérie Muller, Pascale<br />

Thomas<br />

Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel (LIL)<br />

Jean-Pol Michel<br />

Anne Hendrick<br />

chargé de direction<br />

responsable qualité<br />

Pascal André, Béatrix Barafort, Etienne Bayenet, Guido Bosch, Cécile Cavalade, Bruno Cavillot, Etienne<br />

D’Hoedt, Marc Funck, Pascal Garin, Laurent Gautheron, Nelly Goepfert (FAW), Eddy Goosse, Marcel Hamer,<br />

Claude Huber, Safwan Jaafar, Raynald Jadoul, Serban Jora, Yves Leblond, Cédric L’Haridon, Philippe<br />

Liemans, Stéphane Louis, Olivier Marchand, Mauro Mariani, Marylène Martin (50% CET), Marc Molitor,<br />

Eustache Niyitugabira, Marc Nosbusch, René Schmit, Michèle Swaving, Olivier Wiktor<br />

Réseau Téléinformatique de l’Education Nationale (RESTENA)<br />

Antoine Barthel<br />

Théo Duhautpas<br />

Alain Frieden<br />

Marc Hensel<br />

Marc Stiefer<br />

chef de projet<br />

chef de projet<br />

ingénieur système<br />

ingénieur de recherche<br />

ingénieur système<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

85


Laboratoire de Microélectronique Appliquée (LMA)<br />

Claude Wehenkel<br />

Patrick Braun<br />

Frank Minette<br />

Gilbert Klein<br />

responsable<br />

ingénieur de recherche, responsable technique<br />

ingénieur de recherche, responsable traitement d’images et<br />

capteurs<br />

ingénieur de recherche, responsable ASIC design<br />

David Evaristo, Nico Mack, Gérald Téjédor, Alain Weisgerber (IST), Marc Wilwert<br />

Structure fédérative luxembourgeoise du Collège Européen de Technologie (CET)<br />

Jos Münster directeur luxembourgeois du CET (janvier - mai 1997)<br />

Jos Lauter<br />

Claude Wehenkel<br />

Bernard Lambeaux<br />

directeur luxembourgeois du CET<br />

membre du Comité de gestion<br />

chargé de mission de la Commission<br />

Recherche, Innovation et Transfert de Technologie (RITT)<br />

Pascale Thomas secrétaire (jusqu’au 31/01/1997)<br />

Marylène Martin secrétaire (à partir du 05/03/1997)<br />

Centre de Veille Technologique (CVT)<br />

Serge Quazzotti<br />

responsable<br />

Xavier Delecroix, Cyril Dubois, Martine Mathay, Laurence Pohl<br />

Note: les listes précédentes reprennent les noms de toutes les personnes travaillant ou ayant travaillé en 1997<br />

au Centre sous des statuts divers, y compris les personnes préparant une thèse de doctorat pour les<br />

universités partenaires du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> qui assure alors le rôle de laboratoire d’accueil.<br />

86


5.2. Situation du personnel en fin d’exercice<br />

31.12.1997<br />

31.12.1996<br />

a) total: personnes<br />

b) répartition du personnel:<br />

110<br />

(99)<br />

fonctionnaires<br />

employés du <strong>CRP</strong>-HT à durée indéterminée<br />

employés à durée déterminée<br />

employés temporaires de l’IST<br />

thésards, boursiers, stagiaires<br />

CSNE (anciennement VSNA)<br />

Division Auxiliaires Temporaires<br />

prêt de main d’oeuvre<br />

employés pris en charge par d’autres organismes<br />

3<br />

41<br />

43<br />

1<br />

7<br />

2<br />

1<br />

2<br />

(3)<br />

(33)<br />

(42)<br />

(1)<br />

(4)<br />

(2)<br />

(4)<br />

Adapth, F.A.W. et assimilés<br />

dont : 54 à durée indéterminée, soit<br />

56 à durée déterminée, soit<br />

c) répartition par qualification :<br />

10<br />

49%<br />

51%<br />

(10)<br />

(45%)<br />

(55%)<br />

diplômés de l’université: 53<br />

ingénieurs industriels: 42<br />

gradués, secrétaires, techniciens, autres: 15<br />

d) répartition par sous-structures :<br />

48%<br />

38%<br />

14%<br />

(52%)<br />

(38%)<br />

(10%)<br />

administration<br />

LIL, SITec, CET/PED<br />

RESTENA<br />

CNS<br />

ADAPTH<br />

SANTEC<br />

CR-MM, LIM<br />

CR-CIME, LASP<br />

LMA<br />

CVT<br />

autres<br />

10<br />

30<br />

3<br />

4<br />

5<br />

5<br />

26<br />

10<br />

7<br />

4<br />

6<br />

(8)<br />

(26)<br />

(3)<br />

(5)<br />

(5)<br />

(4)<br />

(24)<br />

(10)<br />

(5)<br />

(3)<br />

(6)<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

87


5.3. Réunions des structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

5.3.1. Réunions du Conseil d’administration<br />

Le Conseil d’administration (CA) s’est réuni sept fois: les 11 mars, 22 mai, 5 août, 29 septembre, 28 octobre,<br />

6 novembre et 5 décembre 1997.<br />

Le bureau du CA s’est réuni le 17 décembre 1997 pour la clôture de l’exercice 1997.<br />

5.3.2. Réunions du Comité de direction<br />

Le Comité de direction est composé :<br />

• de l’administrateur délégué qui le préside et<br />

• de 5 membres nommés par le Conseil d’administration sur proposition de l’administrateur délégué.<br />

Le Comité de direction a été créé le 25 juillet 1997 et s’est réuni 8 fois au cours de l’année.<br />

5.3.3. Réunions du Comité de coordination du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

Le Comité de coordination est composé :<br />

• d’un représentant des différentes structures<br />

• de responsables de l’administration,<br />

• des 2 délégués du personnel.<br />

Le nouveau Comité de coordination a été créé le 3 août 1997 en remplacement de l’ancien CC-<strong>CRP</strong> et<br />

s’est réuni 2 fois au cours de l’année.<br />

5.3.4. Réunions des équipes et centres de ressources<br />

Toutes les structures du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong> se réunissent sous la responsabilité de leur chargé de direction pour<br />

traiter des problèmes spécifiques de l’équipe. Les comptes rendus de ces réunions sont diffusés au sein de<br />

l’équipe et à l’administration. Une fois par mois, chaque équipe produit un rapport de synthèse auquel sont<br />

annexés les rapports mensuels de travail de chaque collaborateur du Centre. Chaque équipe organise<br />

également un séminaire interne d’une journée dans le courant de l’année.<br />

5.3.5. Séminaires d’entreprise<br />

Les différentes équipes du Centre se sont réunies de janvier à mars pour aborder des sujets en relation avec<br />

l’environnement de travail, les perspectives de développement de chaque structure et le projet d’entreprise<br />

plus global.<br />

88


5.4. Comptes Annuels<br />

Compte de Profits et Pertes pour l’exercice clos au 31 décembre 1997<br />

(En francs luxembourgeois)<br />

1997<br />

1996<br />

Charges<br />

Charges de matières premières, services et consommables<br />

Frais de personnel<br />

Corrections de valeur sur immobilisations<br />

Dotation aux provisions<br />

Autres charges d’exploitation<br />

Intérêt et charges assimilées<br />

Charges exceptionnelles<br />

Excédent de l’exercice<br />

Total<br />

Produits<br />

Montant net du chiffre d’affaires<br />

Subvention d’exploitation<br />

Autres produits d’exploitation<br />

Autres intérêts et produits assimilés<br />

Produits exceptionnels<br />

Déficit de l’exercice<br />

Total<br />

268.599.251.-<br />

82.654.027.-<br />

153.751.317.-<br />

16.928.713.-<br />

0.-<br />

19.946.862.-<br />

1.415.186.-<br />

1.670.452.-<br />

0.-<br />

276.366.557.-<br />

201.374.570.-<br />

58.952.000.-<br />

9.802.622.-<br />

1.372.702.-<br />

2.082.723.-<br />

2.781.940.-<br />

276.366.557.-<br />

102.928.875.-<br />

130.657.423.-<br />

15.339.061.-<br />

0.-<br />

16.849.949.-<br />

463.509.-<br />

626.452.-<br />

1.733.982.-<br />

268.599.251.-<br />

210.324.551.-<br />

38.500.00.-<br />

15.893.739.-<br />

950.972.-<br />

2.929.989.-<br />

0.-<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

89


Bilan au 31 décembre 1997<br />

(En francs luxembourgeois)<br />

Actif<br />

1997<br />

1996<br />

Actif immobilise<br />

Immobilisations incorporelles<br />

Immobilisations corporelles<br />

Installations techniques et machines<br />

Autres installations, outillage et mobilier<br />

Total de l’actif immobilisé<br />

Actif circulant<br />

Stocks<br />

Matières premières et consommables p.m.<br />

p.m.<br />

p.m.<br />

Créances<br />

Créances résultant de ventes et de prestations de services<br />

Autres créances<br />

Total créances<br />

Avoirs en banques, avoirs en CCP, chèques et encaisse<br />

Total de l’actif circulant<br />

Compte de régularisation<br />

Déficit de l’exercice<br />

Total actif<br />

111.328.534.-<br />

605.712.-<br />

4.401.108.-<br />

22.047.138.-<br />

27.053.958.-<br />

73.003.393.-<br />

1.208.011.-<br />

74.211.404.-<br />

176.207.-<br />

74.387.611.-<br />

863.519.-<br />

2.781.940.-<br />

105.087.028.-<br />

0.-<br />

8.059.513.-<br />

20.429.108.-<br />

28.488.621.-<br />

64.282.567.-<br />

11.013.779.-<br />

75.296.346.-<br />

6.947.761.-<br />

82.244.107.-<br />

595.806.-<br />

0.-<br />

90


Passif<br />

1997<br />

1996<br />

Capitaux propres<br />

Dotation initiale<br />

Réserves<br />

Réserve libre<br />

Résultats reportés<br />

Résultat non affecté de 1996<br />

Total des capitaux propres<br />

Provisions<br />

Provisions pour créances douteuses<br />

Total des provisions<br />

Dettes<br />

Dettes envers établissement de crédit<br />

Dettes sur achats et prestations de services<br />

Dettes fiscales et sociales<br />

Autres dettes<br />

Total des dettes<br />

Compte de régularisation<br />

Excédent de l’exercice<br />

Total passif<br />

10.000.000.-<br />

35.000.000.-<br />

8.299.088.-<br />

1.733.982.-<br />

55.033.070.-<br />

0.-<br />

0.-<br />

12.809.319.-<br />

12.038.854.-<br />

13.886.119.-<br />

50.800.-<br />

38.785.092.-<br />

11.268.866.-<br />

0.-<br />

105.087.028.-<br />

10.000.000.-<br />

35.000.000.-<br />

8.299.088.-<br />

0.-<br />

53.299.088.-<br />

0.-<br />

0.-<br />

430.425.-<br />

22.734.565.-<br />

19.376.311.-<br />

31.500.-<br />

42.572.801.-<br />

13.722.663.-<br />

1.733.982.-<br />

111.328.534.-<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

91


Commentaires<br />

a) Produits et charges du Centre<br />

Les produits du centre ont progressé de près de 3% par rapport à l’exercice précédent, alors que les effectifs<br />

moyens ont augmenté de 11%. Cette différence est due en grande partie à la diminution des soustraitances<br />

opérées dans le cadre du projet LIFE. Les résultats définitifs de 1988 (premier exercice comptable),<br />

1996, 1997 et les prévisions pour 1998 sont les suivants:<br />

• 1988: 27,2.- Mluf (valeur relative 100)<br />

• 1996: 268,6.- Mluf (valeur relative 988)<br />

• 1997: 276,4.- Mluf (valeur relative 1.016)<br />

• 1998: 344.- Mluf (budget)<br />

b) Autofinancement<br />

Dans le contexte du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong>, établissement public de recherche et de transfert de technologie, le<br />

taux d’autofinancement n’est pas interprété comme pour une société commerciale. Il ne s’agit donc pas<br />

du financement de l’investissement par les moyens propres à l’entreprise, mais du rapport entre les recettes<br />

réalisées sur contrat avec des partenaires de recherche et l’ensemble des produits.<br />

Le taux d’autofinancement ainsi défini est un indicateur de première importance pour apprécier dans<br />

quelle mesure les objectifs du Centre sont atteints. Les montants relatifs à l’autofinancement correspondent<br />

aux services facturés, aux contributions communautaires et aux produits financiers. Le complément de<br />

financement public direct correspond aux bourses de formation-recherche gérées par le Centre, à la<br />

dotation budgétaire ordinaire, à la contribution publique aux projets de recherche conventionnés et à la<br />

contribution de l’Etat comme commanditaire des structures.<br />

Pour l’autofinancement, on obtient les résultats relatifs et absolus suivants:<br />

exercice 1996: 72,7%, soit 196.- Mluf<br />

exercice 1997: 63,2%, soit 174.- Mluf<br />

Il faut noter que la diminution du taux entre 1996 et 1997 est due à une modification du mode de calcul du<br />

taux d’autofinancement qui inclut maintenant la contribution de l’Etat aux centres de ressources et autres<br />

structures.<br />

Remarque<br />

Une autre façon de procéder pour le calcul du taux d’autofinancement consiste à déterminer le<br />

pourcentage des recettes sur contrats (“Drittmittel”) par rapport au total des recettes; ce taux atteint pour<br />

1997 la valeur de 84,9 %. La différence (15,1%) correspond à la dotation ordinaire de l’État (subvention) pour<br />

frais généraux et services d’utilité publique. Ce taux de subventionnement direct est en légère<br />

augmentation par rapport à 1996 (14,5%).<br />

92


c) Bilan<br />

L’excédent des charges de l’exercice s’élève à 2.782.- kluf, ce qui ne permet toujours pas d’améliorer la<br />

disponibilité financière du Centre. Il faut noter que le fonds de roulement du Centre régresse régulièrement<br />

depuis 1993, alors que le compte d’exploitation progresse fortement pendant la même période. En ce qui<br />

concerne les créances non fiscales, c’est-à-dire celles qui se rapportent aux financement des projets et des<br />

actions du Centre, il faut souligner une nouvelle dégradation en 1997 ( 73.0.- Mluf, contre 64,3.- Mluf en<br />

1996).<br />

Par ailleurs, il faut noter une légère diminution de l’actif immobilisé (-1.435.- kluf), ce qui traduit une politique<br />

prudente en matière d’investissements.<br />

d) Contribution publique au financement du Centre<br />

La contribution publique se compose de deux parties: l’apport financier mis en compte par le Centre et les<br />

apports en nature.<br />

Apport financier mis en compte:<br />

• contribution annuelle de l’État pour frais généraux et prestations au secteur public: 41.130.- kluf (1996:<br />

35.000.- kluf);<br />

• contribution pour projets de recherche conventionnés: 20.307.- kluf (1996: 24.583.- kluf);<br />

• contribution de l’Etat au titre des fonds structurels: 13.260.- kluf (1996: p.m.)<br />

• contribution pour bourses de formation-recherche: 7.301.- kluf (1996: 9.535.- kluf)<br />

Les deux derniers chiffres ne prennent pas entièrement en compte les reports d’exercice.<br />

Apport en nature:<br />

• mise à disposition de locaux: p.m.<br />

• personnel fonctionnaire détaché: environ 4.800.- kluf<br />

e) Approbation des comptes<br />

La comptabilité financière et analytique a été réalisée au Centre. Les comptes ont été vérifiés par M. Marc<br />

Müller, commissaire aux comptes et approuvés dans son rapport du 27 février 1998. Le Conseil<br />

d’administration a arrêté et approuvé les comptes et bilan 1997 lors de la réunion du 1er avril 1998.<br />

O R G A N I S A T I O N<br />

E T G E S T I O N<br />

93


Annexe Acronymes<br />

ADAPTH<br />

ASIC<br />

ATM<br />

BFR<br />

BRITE-EURAM<br />

CAD, CAO<br />

CAIE<br />

CE<br />

CEAV<br />

CEN<br />

CET<br />

CFPC<br />

CHL<br />

CIEE<br />

CIM(E)<br />

CLUSSIL<br />

CNA<br />

CNS<br />

CR<br />

CR-CIME<br />

CR-MM<br />

CRISIP<br />

CRITT<br />

<strong>CRP</strong><br />

<strong>CRP</strong>-CU<br />

CRTI-B<br />

CRTPH<br />

CTE<br />

CunLux<br />

CVT<br />

DEA<br />

DESS<br />

DG<br />

DIA<br />

DSP<br />

ESPRIT<br />

EUREKA<br />

FAO<br />

FEDIL<br />

FPGA<br />

FTP<br />

GIS, SIG<br />

HIS<br />

Association pour le développement et la propagation d’aides techniques pour<br />

handicapés, association sans but lucratif<br />

Application specific integrated circuit<br />

Asynchronous Transfer Mode<br />

Bourse de formation-recherche<br />

Basic research in industrial technologies and in advanced materials<br />

Computer assisted design, Conception assistée par ordinateur<br />

Centre d’accueil et d’innovation pour entreprises du Technoport Schlassgoart<br />

Commission européenne<br />

Cellule d’expertise audio-visuelle du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

Comité européen de normalisation<br />

Collège européen de technologie du PED<br />

Centre de Formation Professionnelle Continue (L)<br />

Centre Hospitalier de Luxembourg<br />

Computer integrated electronical engineering<br />

Computer integrated manufacturing (and engineering)<br />

Club de sécurité des systèmes d’information, Luxembourg<br />

Centre national de l’audiovisuel<br />

Computing and Network Services, équipe du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

Centre de ressources<br />

Centre de ressources CIME<br />

Centre de ressources Multimédia<br />

Centre de recherche de l’institut supérieur industriel Pierrard, Virton (B)<br />

Centre régional d’innovation et de transfert de technologie, terme générique (F)<br />

Centre de recherche public, terme générique (L)<br />

<strong>CRP</strong> du CunLux (L)<br />

Centre de ressources des technologies de l’information pour le Bâtiment<br />

Centre de ressources technologiques pour les personnes handicapées et âgées<br />

Centre de technologie de l’éducation (L)<br />

Centre universitaire de Luxembourg, anciennement CUL<br />

Centre de veille technologique (L)<br />

Diplôme d’études approfondies, 1re année de 3e cycle (F)<br />

Diplôme d’études supérieures spécialisées<br />

Direction Générale de la CE<br />

Département d’Informatique Appliquée de l’IST<br />

Digital signal processing, traitement numérique du signal<br />

European strategic programme for research and development in information<br />

technology (DG III)<br />

European advanced research programme, covering EEC and EFTA countries<br />

Fabrication assistée par ordinateur<br />

Fédération des Industriels, Luxembourg<br />

Field programmable gate array<br />

File transfer protocol<br />

Geographical information system, Système d’information géographique<br />

Hospital Information System<br />

94


ICT<br />

IDT<br />

IMACS<br />

INFPC<br />

INRIA<br />

IS(SI)<br />

IST<br />

IST<br />

IT, TI<br />

ITURN<br />

LASP<br />

LEM<br />

LIL<br />

LIM<br />

LMA<br />

LTI<br />

MEN(FP)<br />

OEB<br />

OSI<br />

PACS<br />

PED<br />

PME<br />

PMI<br />

R&D<br />

RDT<br />

RMT<br />

RTD<br />

RESTENA<br />

RIS<br />

SAT<br />

SCRIPT<br />

SITec®<br />

SME<br />

SMT, SMD<br />

SNST<br />

TAP<br />

TEN-34<br />

TFE<br />

TIC<br />

TPE<br />

UE<br />

WEP<br />

WWW<br />

Information and communication technologies<br />

Innovation et développement technologique<br />

Image management, archiving and communication system<br />

Institut National pour la Formation Professionnelle et Continue (L)<br />

Institut national de recherche en informatique et en automatique (F)<br />

Information society (Société de l’information)<br />

Institut Supérieur de Technologie de Luxembourg<br />

Information Society Technologies<br />

Information technology, Technologies de l’information<br />

Individualy transported unpredictably routed network<br />

Laboratoire d’Automatisation des Systèmes de Production<br />

Laboratoire d’Essais des Matériaux<br />

Laboratoire d’Ingénierie du Logiciel<br />

Laboratoire d’Intégration des Médias<br />

Laboratoire de Microélectronique Appliquée<br />

Laboratoire de technologies industrielles du Technoport Schlassgoart<br />

Ministère de l’Education Nationale (et de la Formation Professionnelle)<br />

Office Européen des Brevets<br />

Open system interconnect<br />

Picture archiving and communication system<br />

Pôle européen de développement de Longwy-Athus-Rodange<br />

Petite ou moyenne entreprise<br />

Petite ou moyenne industrie<br />

Recherche et développement<br />

Recherche et développement technologique<br />

Registre morphologique des cancers, asbl<br />

Research and technological development<br />

Réseau téléinformatique de l’Education Nationale<br />

Radiology information system<br />

Support administratif et technique du <strong>CRP</strong> <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

Service de la Coordination de la Recherche et de l’Innovation Pédagogique et<br />

Technologique<br />

Stages intensifs de technologies avancées, marque déposée<br />

Small or medium enterprise<br />

Surface mount technology, surface mount device<br />

Service national de santé au travail<br />

Telematics application programme, DG XIII<br />

Trans-European Network Interconnect at 34 Mbps<br />

Travaux de fin d’études<br />

Technologies de l’information et de la communication<br />

Très petite entreprise<br />

Union européenne<br />

Well known entry point<br />

World wide web<br />

A N N E X E<br />

95


TUDOR ONLINE<br />

www.crpht.lu<br />

www.socialnet.lu<br />

www.mediatel.lu<br />

www.santel.lu<br />

www.sitel.lu<br />

www.restena.lu<br />

www.cvt.lu<br />

www.midas.lu<br />

www.crte.lu<br />

www.spiral.lu<br />

Centre de Recherche Public <strong>Henri</strong> <strong>Tudor</strong><br />

6, rue Coudenhove - Kalergi<br />

L-1359 Luxembourg - Kirchberg<br />

phone: (+352) 42 59 91 - 1<br />

fax: (+352) 43 65 23<br />

http: www.crpht.lu<br />

COMMENT NOUS TROUVER?<br />

P L A N D ’ A C C È S<br />

97

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