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La joie de Dieu - Un poisson dans le net

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 3<br />

! Les délices <strong>de</strong>s yeux, <strong>le</strong>s <strong>joie</strong>s <strong>de</strong> l’activité… « 10 Tout ce que mes yeux ont réclamé, je ne <strong>le</strong>s en<br />

ai pas privés ; je n’ai refusé aucune <strong>joie</strong> à mon cœur ; car mon cœur se réjouissait <strong>de</strong> tout mon<br />

travail ; et c’est la part qui m’est revenue <strong>de</strong> tout ce travail. »<br />

! Et la conclusion ? « 11 Puis, j’ai envisagé tous <strong>le</strong>s ouvrages que mes mains avaient faits, et la<br />

peine que j’avais prise à <strong>le</strong>s faire ; et voici que tout est vanité et poursuite du vent, il n’en reste<br />

rien sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il. »<br />

! Conscient <strong>de</strong> cet échec, Salomon <strong>de</strong>vient <strong>de</strong>s plus pessimistes :<br />

« 17 J’ai donc haï la vie, car pour moi l’ouvrage que l’on fait sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il est mauvais, puisque<br />

tout est vanité et poursuite du vent. 18 J’ai haï toute la peine que je me donne sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, et<br />

dont je dois laisser (la jouissance) à l’homme qui me succé<strong>de</strong>ra. 19 Et qui sait s’il sera sage ou<br />

insensé ? Pourtant, il sera maître <strong>de</strong> toute la peine que je me suis donnée en usant <strong>de</strong> sagesse<br />

sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il ! C’est encore là une vanité. 20 Et j’en suis venu à me décourager <strong>de</strong> m’être donné<br />

toute cette peine sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il. 21 Y a–t–il un homme qui ait peiné avec sagesse, science et<br />

succès, voilà que sa part est donnée à un homme qui n’y a pris aucune peine. C’est encore là une<br />

vanité et un grand mal. 22 Que revient–il, en effet, à l’homme <strong>de</strong> toute la peine et <strong>de</strong> la<br />

préoccupation qu’il s’est données sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il ? 23 Tous ses jours ne sont que tourments, ses<br />

soucis <strong>le</strong> tracassent ; son cœur n’a pas <strong>de</strong> repos, même pendant la nuit. C’est là encore une<br />

vanité. »<br />

Dans <strong>le</strong>s années 60, ce texte <strong>de</strong> Salomon eut beaucoup <strong>de</strong> succès, vu comme un précurseur <strong>de</strong> la<br />

pensée <strong>de</strong> Sartre. Avons-nous <strong>de</strong>s illusions trompées, <strong>de</strong>s attentes gigantesques <strong>de</strong> la vie non<br />

réalisées ? On explique alors notre déception et notre manque <strong>de</strong> <strong>joie</strong> par <strong>le</strong> fait que nous n'avons pas<br />

obtenu ce que nous aurions souhaité, que nous n'avons pas réussi là où nous aurions aimé réussir.<br />

C'est une réalité <strong>de</strong> la vie humaine <strong>de</strong>puis la Chute, ça fait partie <strong>de</strong> l'existence.<br />

Cependant, ce qui est très surprenant, c'est que parfois, ceux qui ont réussi font la découverte sordi<strong>de</strong><br />

du vi<strong>de</strong> qu'ils ressentent alors. Où se trouve donc la clé <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> ?<br />

Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s <strong>le</strong>çons <strong>de</strong> Salomon ?<br />

! Que <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s aspirations <strong>de</strong>s hommes ne sont pas la clé du bonheur.<br />

! Que <strong>le</strong>s succès <strong>le</strong>s plus spectaculaires <strong>de</strong> la vie n’engendrent pas la <strong>joie</strong> stab<strong>le</strong> et paisib<strong>le</strong> <strong>de</strong> la<br />

vie.<br />

Où se trouve alors la clé <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> ? Toujours au chapitre 2 :<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> vivre est un art !<br />

24 Il n’y a <strong>de</strong> bon pour l’homme que <strong>de</strong> manger et <strong>de</strong> boire, et <strong>de</strong> voir pour lui–même <strong>le</strong> bon côté <strong>de</strong><br />

sa peine ; mais j’ai vu que cela aussi vient <strong>de</strong> la main <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Vous avez remarqué ? C’est quoi qui est bon pour l’homme ?<br />

! Manger, boire, et voir <strong>le</strong> bon côté <strong>de</strong> sa peine<br />

! En fait, la <strong>joie</strong> se cueil<strong>le</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> quotidien <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux que <strong>Dieu</strong> accor<strong>de</strong>.<br />

L’Ecclésiaste contient 7 refrains qui ramènent <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur à cette idée :<br />

! Chapitre 3 “12 J’ai reconnu qu’il n’y a rien <strong>de</strong> bon pour lui sinon <strong>de</strong> se réjouir et <strong>de</strong> faire ce qui est<br />

bon pendant sa vie ; 13 et aussi que pour tout homme, manger, boire et voir ce qui est bon au<br />

milieu <strong>de</strong> tout son travail, est un don <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.” (Ecclésiaste 3:12-13 )<br />

! “Et j’ai vu qu’il n’y a rien <strong>de</strong> mieux pour l’homme que <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong> ses œuvres : c’est là sa part.<br />

En effet, qui <strong>le</strong> ramènera pour voir ce qui arrivera après lui ?” (Ecclésiaste 3:22 )

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