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Psaume 23 : Dieu prend soin - Un poisson dans le net

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<strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> : <strong>Dieu</strong> <strong>prend</strong> <strong>soin</strong><br />

Introduction<br />

Le psaume <strong>le</strong> plus célèbre<br />

Au hit parade des psaumes, <strong>le</strong> <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> est certainement l’un des premiers.<br />

C’est celui qu’on mémorise <strong>le</strong> plus quand on est enfant.<br />

C’est celui qui <strong>le</strong> plus doux à lire<br />

C’est celui qui apporte <strong>le</strong> plus grand réconfort devant des situations <strong>le</strong>s plus douloureuses.<br />

C’est celui qui est <strong>le</strong> plus lu lors des funérail<strong>le</strong>s.<br />

Ce psaume est tel<strong>le</strong>ment célèbre qu’il a une place d’honneur <strong>dans</strong> <strong>le</strong> monde. Nous avons vu un<br />

film original et touchant hier soir (Big Fish) et lors des funérail<strong>le</strong>s d’un des personnages, c’est ce<br />

psaume qui était lu.<br />

Le contexte de la rédaction de ce psaume est diffici<strong>le</strong> à déterminer :<br />

Certains pensent qu’il s’agit d’un moment diffici<strong>le</strong> du règne de David<br />

D’autres pensent qu’il s’agit du moment où David a fuit Absalom<br />

Quoi qu’il en soit, c’est une expression de confiance pour cette vie et cel<strong>le</strong> à venir. <strong>Un</strong> auteur écrit :<br />

« c’est pour <strong>le</strong>s parents qui survivent à la folie d’enfants rebel<strong>le</strong>s, pour <strong>le</strong>s gens qui reviennent de la<br />

guerre ou quelqu’un qui sort de prison » (Lundbaum). Dans <strong>le</strong>s vicissitudes de l’existence, <strong>Dieu</strong> se<br />

présente comme celui qui ultimement nous conduira à bon port.<br />

Lecture : <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong><br />

Yahvé me garde comme un berger<br />

Il pourvoit (1.1)<br />

« 1 <strong>Psaume</strong> de David. L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. »<br />

David s’en réfère à <strong>Dieu</strong> sous <strong>le</strong> nom de Yahvé — traduit par l’Eternel. C’est <strong>le</strong> nom de l’alliance, du<br />

Seigneur qui se lie aux hommes, celui qui se présente ainsi à Moïse :<br />

Exode 34:6 Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, <strong>Dieu</strong> miséricordieux et compatissant, <strong>le</strong>nt à la<br />

colère, riche en bonté et en fidélité, 7 qui conserve son amour jusqu'à mil<strong>le</strong> générations, qui pardonne l'iniquité, la<br />

rébellion et <strong>le</strong> péché, mais qui ne tient point <strong>le</strong> coupab<strong>le</strong> pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur <strong>le</strong>s enfants et<br />

sur <strong>le</strong>s enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération!<br />

Dans <strong>le</strong> contexte de l’A.T., c’était courageux de la part de David de re<strong>le</strong>ver <strong>le</strong> fait que <strong>Dieu</strong> soit son<br />

berger. Car la vision était surtout du <strong>Dieu</strong> d’Israël, <strong>le</strong> <strong>Dieu</strong> d’un peup<strong>le</strong>, <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> de l’alliance. Ici,<br />

David souligne qu’il jouit d’une relation intime avec <strong>Dieu</strong>. C’est la 1 ère fois qu’on trouve tel<strong>le</strong> intimité.<br />

Nous avons vu « Roi » « Libérateur » mais pas autant de proximité. Yahvé est mon berger ! Peut-être<br />

l’une des raisons de la popularité de ce psaume. Chacun peut <strong>le</strong> personnaliser à souhait. A condition<br />

que vous puissiez dire qu’il est votre berger. Ce qui nous invite à considérer comment <strong>Dieu</strong> peut<br />

devenir <strong>le</strong> berger personnel d’une personne.<br />

Dans <strong>le</strong> N.T., la chose est claire !<br />

Voici un extrait de Jean 10 :<br />

11 Moi, je suis <strong>le</strong> bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. … 14 Je connais mes brebis, et mes<br />

brebis me connaissent … 16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; cel<strong>le</strong>s–là, il faut aussi<br />

que je <strong>le</strong>s amène ; el<strong>le</strong>s entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.<br />

Jean 1.12 : pour que Jésus devienne votre berger, il faut devenir l’enfant de <strong>Dieu</strong>, en<br />

acceptant <strong>le</strong> Christ comme votre Sauveur.


Les <strong>Psaume</strong>s <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> Page 2<br />

Matt. 7 nous avertit que beaucoup de gens religieux croiront mériter l’entrée au paradis parce<br />

qu’ils agissent pour <strong>Dieu</strong>. Mais toute l’Ecriture souligne qu’il s’agit non d’activité pour <strong>Dieu</strong>,<br />

mais de foi en sa grâce et de consécration par sa grâce.<br />

Rom. 10.9-10 : « 9 Si tu confesses de ta bouche <strong>le</strong> Seigneur Jésus, et si tu crois <strong>dans</strong> ton<br />

coeur que <strong>Dieu</strong> l’a ressuscité d’entre <strong>le</strong>s morts, tu seras sauvé. 10 Car en croyant du coeur<br />

on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut »<br />

Souvent par contre, cette notion de salut n’est pas claire pour l’A.T. Certains ont l’impression que<br />

<strong>le</strong>s croyants de l’A.T. étaient sauvés par <strong>le</strong>s sacrifices, ou par l’obéissance à la Loi. Pour que<br />

David affirme que l’Eternel était son berger, c’est que lui aussi avait été sauvé. Comment <strong>le</strong>s<br />

croyants de l’A.T. étaient-ils sauvés ?<br />

Le miroir magnifique et terrib<strong>le</strong> de la Loi.<br />

Modè<strong>le</strong>s de confiance<br />

Modè<strong>le</strong>s de délivrance<br />

La personne de <strong>Dieu</strong><br />

L’action de <strong>Dieu</strong>. Regardez <strong>le</strong> verset 3 du <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> : « 3 Il restaure mon âme. » Le verbe<br />

hébreu veut aussi dire, il « convertit » mon âme.<br />

Dans <strong>le</strong> NT comme <strong>dans</strong> l’A.T, c’est <strong>Dieu</strong> qui suscite, <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cœur, la confiance <strong>dans</strong> <strong>le</strong> pardon<br />

de <strong>Dieu</strong>, et c’est lui qui convertit l’individu.<br />

David était de ceux qui pouvaient légitimement dire : « l’Eternel est mon berger. »<br />

<strong>Un</strong>e image qu’il connaissait bien puisqu’il avait passé toute sa jeunesse en tant que berger (1<br />

Sam 16.11).<br />

<strong>Un</strong>e image qui était célèbre <strong>dans</strong> <strong>le</strong> monde de l’époque puisqu’un roi Mésopotamien, Hammourabi<br />

s’était désigné comme <strong>le</strong> berger, à l’image d’une divinité qui prétendait être berger du séjour des<br />

morts (Shamash).<br />

Et il fait <strong>le</strong> constat : « Je ne manquerai de rien. »<br />

<strong>Un</strong>e affirmation qui est à <strong>prend</strong>re <strong>dans</strong> <strong>le</strong> contexte du rô<strong>le</strong> de Yahvé en tant que Berger.<br />

Dans l’expérience quotidienne, il arrive pourtant qu’on semb<strong>le</strong> manquer. Nos émotions, nos<br />

affections, nos circonstances…<br />

La tension se résout avec deux aspects :<br />

1 er <strong>le</strong> principe est général et demeure vrai <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cumul d’une vie. David n’a pas connu une<br />

existence libre de tourments — que de tumultes, et de trahisons, de larmes et de péchés, de<br />

relèvements et d’encouragements, de promesses et de corrections.<br />

2 ème il invite à la réf<strong>le</strong>xion. Yahvé est-il mon berger ? A-t-il accès aux domaines de ma vie où il<br />

reste encore de l’ordre à mettre ? Est-il libre <strong>dans</strong> son chemin en moi, peut-il me conduire<br />

comme lui <strong>le</strong> veut ?<br />

David énumère ensuite <strong>le</strong>s fonctions du berger…<br />

Il rassasie (1.2)<br />

« 2 Il me fait reposer <strong>dans</strong> de verts pâturages. Il me dirige près des eaux paisib<strong>le</strong>s. »<br />

J’ai lu plusieurs messages et commentaires sur <strong>le</strong> <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong>, et surtout <strong>le</strong> témoignage d’un enfant<br />

qui a grandit <strong>dans</strong> une ferme. Il avait très jeune la responsabilité de deux petits troupeaux. Voici ce<br />

qu’il rapporte :<br />

Alors <strong>le</strong>s chèvres, je tolère. Parce que même si el<strong>le</strong>s sont sournoises, au moins el<strong>le</strong>s sont intelligentes! Les brebis, sans<br />

aucun doute, sont <strong>le</strong>s animaux <strong>le</strong>s plus stupides de la planète. El<strong>le</strong>s sont idiotes et sa<strong>le</strong>s, el<strong>le</strong>s sont timides, sans<br />

défenses et dépendantes. Les miennes se perdaient toujours, se faisaient toujours mal, ou se faisaient mordre par <strong>le</strong>s<br />

serpents. El<strong>le</strong>s savent à peine mettre un pied devant l’autre pour avancer. Je me souviens de mes jours de berger avec<br />

dégoût. Les brebis sont des créatures misérab<strong>le</strong>s. (David H. Roper)<br />

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Les <strong>Psaume</strong>s <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> Page 3<br />

Puis il ajoute que la comparaison du croyant à une brebis était dure pour son ego ! Mais n’est-ce pas<br />

là <strong>le</strong> constat de l’existence humaine ? Esaïe nous rappel<strong>le</strong> : « Nous étions tous errants comme des<br />

brebis, Chacun suivait sa propre voie. » (Es. 53.6).<br />

Dans l’image pittoresque qui nous est donnée, nous avons <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> nécessaire du berger :<br />

Il conduit là où la nourriture est suffisante.<br />

Il conduit là où l’eau est calme car un mouton ne peut pas boire <strong>dans</strong> l’eau d’une rivière par<br />

exemp<strong>le</strong>.<br />

Dans <strong>le</strong>s terres semi-arides de Pa<strong>le</strong>stine, la connaissance du berger était essentiel<strong>le</strong> à la vie et à<br />

la survie des brebis.<br />

L’analogie est faci<strong>le</strong> pour nous. <strong>Dieu</strong> nous conduit à manger et à boire à satiété. Spirituel<strong>le</strong>ment, bien<br />

entendu, il pourvoit à la faim intérieure que nous connaissons tous, au travers de toutes <strong>le</strong>s<br />

circonstances de la vie. Autre observation, <strong>le</strong>s «verts pâturages » sont saisonniers. Si vous al<strong>le</strong>z en<br />

Israël pendant <strong>le</strong> mois de juil<strong>le</strong>t, ce n’est pas vert de pâturage. En sorte que l’idée n’est pas la<br />

constance de la provision divine. La vie est un chemin de déserts, de vallées, de montagnes, et de<br />

prairie. Le Seigneur conduit et pourvoit à la manne, même au milieu du désert.<br />

Lisons ensemb<strong>le</strong> Jean 6.35-58<br />

<strong>Dieu</strong> donne la nourriture spirituel<strong>le</strong> dont on a be<strong>soin</strong>, et cette nourriture, c’est <strong>Dieu</strong> lui-même.<br />

<strong>Dieu</strong> donne aussi la nourriture future dont on a be<strong>soin</strong>. Il rassasiera éternel<strong>le</strong>ment notre âme.<br />

Lorsque Jésus par<strong>le</strong> à une femme samaritaine, il lui dit : « celui qui boira de l’eau que je lui<br />

donnerai, n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui<br />

jaillira jusque <strong>dans</strong> la vie éternel<strong>le</strong>. » (Jean 4.14)<br />

Cette satiété est encore évoquée <strong>dans</strong> l’état éternel, avec l’arbre de vie (Apoc 22.2, 14, 19.)<br />

<strong>Dieu</strong> rassasie de vie, et surtout il rassasiera éternel<strong>le</strong>ment de Vie.<br />

Il rétablit (1.3a)<br />

« 3 Il restaure mon âme »<br />

David applique cette métaphore du <strong>Dieu</strong>-berger à la vie spirituel<strong>le</strong>. Tout d’abord, <strong>Dieu</strong> restaure l’âme.<br />

C’est-à-dire qu’il convertit l’âme. C’est <strong>le</strong> verbe shub, tourner, retourner, rétablir qui est utilisé.<br />

Esaïe 49.5 par<strong>le</strong> ainsi du Serviteur de l’Eternel, il ramènera Jacob, de son péché.<br />

C’est ce verbe qui par<strong>le</strong> de conversion en Osée 14.1ss, l’un des passages <strong>le</strong>s plus touchants qui<br />

est un appel à la conversion du peup<strong>le</strong>.<br />

Ce verbe évoque l’idée d’un rétablissement intérieur. <strong>Un</strong> peu à l’image de ce que Jésus dit à<br />

Pierre après son reniement : « quand tu seras revenu à moi… »<br />

<strong>Dieu</strong> est celui qui restaure, reconstruit la vie d’une brebis.<br />

L’épreuve nous aveug<strong>le</strong> parfois.<br />

La tentation nous fait chuter parfois.<br />

La bêtise — notre bêtise ! — nous éloigne de <strong>Dieu</strong>, et de la vie.<br />

<strong>Dieu</strong> se présente comme celui qui «restaure » ou «rétablit » notre âme.<br />

<strong>Dieu</strong>, <strong>le</strong> berger qui nous relève !<br />

Il conduit (1.3b)<br />

« Il me conduit <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s sentiers de la justice. A cause de son nom. »<br />

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Les <strong>Psaume</strong>s <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> Page 4<br />

Le rô<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus évident du berger — que Jésus re<strong>prend</strong> à son compte en Jean 6 — c’est qu’il conduit.<br />

C’est-à-dire qu’il oriente ses brebis sur des sentiers qui ne sont pas tordus. Il mène droit au but. Là où<br />

sont <strong>le</strong>s pâturages.<br />

Dans notre cas, c’est qu’il nous conduira vers ce qui est juste. Sa Paro<strong>le</strong> nous instruit, son Esprit nous<br />

équipe et nous rend sensib<strong>le</strong> à la fois au péché et aux ressources qu’il nous accorde pour avancer.<br />

Notez quelques mots fondamentaux (deux <strong>dans</strong> l’original) : « à cause de son nom. »<br />

<strong>Dieu</strong> agit envers ses brebis, à cause de lui-même. A cause de sa promesse, de son honneur, de<br />

son rô<strong>le</strong>, de ses attributs.<br />

<strong>Dieu</strong> n’agit pas ainsi envers David ni envers nous, à cause de notre mérite.<br />

De tout temps, <strong>Dieu</strong> <strong>prend</strong> l’initiative de la grâce et du salut. Ex :. l’alliance avec Abraham.<br />

Il rassure (1.4)<br />

« 4 Quand je marche <strong>dans</strong> la vallée de l’ombre de la mort. Je ne crains aucun mal, car tu es avec<br />

moi : Ta hou<strong>le</strong>tte et ton bâton, voilà mon réconfort. »<br />

« L’ombre de la mort » a suscité plus d’une discussion :<br />

S’agit-il de la mort et donc d’une des rares promesses de vie éternel<strong>le</strong> <strong>dans</strong> l’A.T ?<br />

S’agit-il de l’image des ténèbres associées aux ravins nombreux de la région ?<br />

Probab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s deux ! L’image réel<strong>le</strong> du berger <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s montagnes escarpées fait penser au<br />

dernier voyage, celui qui passe par la mort. Deux promesses sont encore associées à l’image berger.<br />

Cel<strong>le</strong> de la hou<strong>le</strong>tte et cel<strong>le</strong> du bâton.<br />

La hou<strong>le</strong>tte permettait de faciliter la conduite des brebis<br />

Le bâton protégeait <strong>le</strong>s brebis des prédateurs.<br />

Le réconfort de la présence de <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s périodes <strong>le</strong>s plus sordides devient <strong>le</strong>s appuis <strong>le</strong>s plus<br />

puissants pour y faire face. <strong>Dieu</strong> rassure de sa présence. Il ne nous abandonnera jamais.<br />

L’image change un peu. De berger, <strong>Dieu</strong> est présenté comme <strong>le</strong> maître de maison.<br />

Yahvé me reçoit, comme un maître de maison<br />

Il m’accueil<strong>le</strong> (1.5a)<br />

« 5 Tu dresses devant moi une tab<strong>le</strong>, en face de mes adversaires ; »<br />

Dresser une tab<strong>le</strong>, <strong>dans</strong> <strong>le</strong> monde du moyen orient, c’est exprimer une hospitalité cha<strong>le</strong>ureuse. C’était<br />

aussi la marque d’une alliance. Les personnes à tab<strong>le</strong> étaient ensemb<strong>le</strong> unis par une bel<strong>le</strong> alliance.<br />

Voir <strong>Dieu</strong> et manger se retrouve en Exode 24.8-10. Notez que <strong>Dieu</strong> dresse une tab<strong>le</strong>. Pour David !<br />

Peut-être une anticipation du banquet dont par<strong>le</strong> Esaïe, deux sièc<strong>le</strong>s plus tard :<br />

6 L’Éternel des armées fera Pour tous <strong>le</strong>s peup<strong>le</strong>s, sur cette montagne <strong>Un</strong> festin de mets succu<strong>le</strong>nts, <strong>Un</strong> festin de vins<br />

vieux, De mets succu<strong>le</strong>nts, (p<strong>le</strong>ins) de moel<strong>le</strong>, De vins vieux, clarifiés. 7 Et, sur cette montagne, il anéantit Le voi<strong>le</strong> qui<br />

voi<strong>le</strong> tous <strong>le</strong>s peup<strong>le</strong>s, La couverture qui couvre toutes <strong>le</strong>s nations; 8 Il anéantit la mort pour toujours ; Le Seigneur,<br />

l’Éternel, essuie Les larmes de tous <strong>le</strong>s visages, Il fait disparaître de toute la terre Le déshonneur de son peup<strong>le</strong>; Car<br />

l’Éternel a parlé (Esaïe 24.6-8).<br />

Le repas, <strong>le</strong> côté festif de l’invitation de <strong>Dieu</strong> est extraordinaire. Quand <strong>Dieu</strong> rassemb<strong>le</strong>ra son peup<strong>le</strong>,<br />

ce sera <strong>le</strong>s noces de l’agneau !<br />

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Les <strong>Psaume</strong>s <strong>Psaume</strong> <strong>23</strong> Page 5<br />

Non seu<strong>le</strong>ment <strong>Dieu</strong> nous accueil<strong>le</strong>, mais en plus il pacifiera nos adversaires. Ce verset évoque<br />

autant la difficulté et la vio<strong>le</strong>nce de la vie que <strong>le</strong> repos et la joie qui nous attendent. C’est ce qui est<br />

évoqué en Romains 8 où <strong>le</strong>s difficultés de la vie présentes sont opposées à la gloire qui est à venir.<br />

La Bib<strong>le</strong> dit même que nous jugerons <strong>le</strong>s anges (1 Cor. 6.3). La Bib<strong>le</strong> dit que <strong>Dieu</strong> punira ceux qui<br />

persécutent <strong>le</strong>s chrétiens (1 Thes 1.5-10).<br />

<strong>Dieu</strong> transforme(ra) <strong>le</strong>s menaces de notre existence en triomphes.<br />

Il m’honore (1.5b)<br />

« Tu oins d’hui<strong>le</strong> ma tête »<br />

L’onction est ici une marque d’honneur. C’est ce qui était donnée pour marquer un hôte d’honneur.<br />

Encore une surprise, c’est <strong>Dieu</strong> qui honore David. Comment penser que <strong>Dieu</strong> honore son serviteur ?<br />

N’est-ce pas l’inverse ? Voici <strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> d’une grâce extraordinaire !<br />

Il me comb<strong>le</strong> (1.5c)<br />

« Et ma coupe déborde. »<br />

<strong>Dieu</strong> sert plus d’un verre. La coupe déborde ! Ce qui rappel<strong>le</strong> cette prophétie formidab<strong>le</strong> de Sophonie :<br />

Sophonie 3.17ss L’Éternel, ton <strong>Dieu</strong>, est au milieu de toi un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il<br />

gardera <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce <strong>dans</strong> son amour pour toi; Il aura pour toi une triomphante allégresse. 18 Je recueil<strong>le</strong>rai ceux qui sont<br />

<strong>dans</strong> la tristesse, loin des fêtes so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong>s, Ceux qui sont demeurés loin de toi Sur qui <strong>le</strong> déshonneur pesait comme un<br />

fardeau. 19 Voici qu’en ce temps–là, J’agirai contre tous ceux qui t’affligent; Je sauverai cel<strong>le</strong> qui boite Et je<br />

rassemb<strong>le</strong>rai cel<strong>le</strong> qui était chassée. Je ferai d’eux un sujet de louange et de renom Sur toute la terre où ils sont <strong>dans</strong> la<br />

honte. 20 En ce temps–là, je vous ferai revenir, Ce sera <strong>le</strong> temps où je vous rassemb<strong>le</strong>rai ; Car je ferai de vous un sujet<br />

de renom et de louange Parmi tous <strong>le</strong>s peup<strong>le</strong>s de la terre, Quand je ramènerai vos captifs sous vos yeux, Dit l’Éternel.<br />

Il me couvre (1.6)<br />

« 6 Oui <strong>le</strong> bonheur et la grâce m’accompagneront Tous <strong>le</strong>s jours de ma vie. Et je reviendrai <strong>dans</strong> la<br />

maison de l’Eternel Pour la durée de mes jours. »<br />

Ou pourrait mieux traduire : « <strong>le</strong> bien / bonté et la grâce » m’accompagneront.<br />

Bonté de <strong>Dieu</strong>, qui se manifeste par ses <strong>soin</strong>s quotidiens. A ne pas confondre avec <strong>le</strong> bonheur,<br />

<strong>dans</strong> sa notion contemporaine.<br />

Grâce, c’est-à-dire <strong>le</strong> pardon et la bienveillance qui sont là.<br />

La promesse est faite. Je reviendrai éternel<strong>le</strong>ment <strong>dans</strong> la maison de <strong>Dieu</strong>. Ce verset n’exige pas<br />

qu’on y voit une promesse pour l’éternité. Mais l’espérance chrétienne peut regarder à ce verset et<br />

dire : d’éternité en éternité, je serai <strong>dans</strong> la maison de <strong>Dieu</strong>. Gloire au Seigneur !<br />

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qu’utilisateur (exceptions au droit d’auteur : copies réservées à l’usage privé du copiste, courtes<br />

citations, parodie...). 2005 Florent Varak<br />

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