NOTRE PERE ? - Un poisson dans le net

NOTRE PERE
Mt. 6 : 9, 10 - Notre Père qui es aux cieux… !
I.DIEU N'EST-IL PAS PARTOUT ?
Voilà une prière archi-connue, tellement dite et redite qu’elle est devenue comme ces statues dont les
effleurements des pèlerins finissent par estomper les traits du visage ; Une prière tellement serinée
que son sens finit par s’ évanouir ! Il y a quelque temps, je relisais ce texte lorsque mon attention a
été arrêtée par un détail ; Un détail insolite. Est-ce que vous voyez de quoi je veux parler ?
Notre Père qui es … où donc ? Aux cieux ? Je me suis demandé pourquoi Jésus cantonnait Dieu aux
cieux ? Dieu n’est-Il pas partout ? Absolument, parfaitement et éternellement partout ?
Jérémie 23:24 Quelqu’un se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que je le voie ? dit l’Eternel. Ne remplis-je pas,
moi, les cieux et la terre ? dit l’Eternel.
Ps 139 : 7 Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ? 8 Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me
couche au séjour des morts, t’y voilà. 9 Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,
10 Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. 11 Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La
nuit devient lumière autour de moi ; 12 Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le
jour, Et les ténèbres comme la lumière.
Le mot ‘partout’ est faible pour décrire le caractère exhaustif de la présence de Dieu.
A.Le texte cependant ne dit pas : Notre Dieu qui es aux cieux, mais
notre Père qui es aux cieux.
Oui, la Bible insiste lourdement et sans ambiguïté sur le fait que Dieu est non seulement partout mais
qu’Il est carrément plus que partout puisque, comme le dit : 1 Rois 8:27 Les cieux et les cieux des cieux ne
peuvent te contenir !
Alors pourquoi Jésus dit-il : ‘Notre Père qui es aux cieux’ ?
En fait, si vous avez suivi, vous aurez compris que nous trouvons un élément de réponse dans la
façon dont Jésus formule sa prière. Il ne dit pas : notre ‘Dieu’ qui es aux cieux, mais notre ‘Père’, qui
es aux cieux !
La nuance n’est pas seulement importante, elle est essentielle. Elle nous présente Dieu comme
portant, pour ainsi dire, plusieurs couvre-chefs. Le képi du général ‘multi – étoiles’, Créateur de
l’univers, Grand architecte, Juge suprême d’un côté, et puis la casquette plus ‘relax’ du Père au foyer,
entouré de ses enfants chéris qu’Il gâte et dont Il prend un soin tendre et personnel.
Or que veut dire Jésus par : ‘Notre Père qui es aux cieux’ ? Faudrait-il en déduire que notre divin Père
n’est plus sur la terre ; Qu’Il en a été banni et qu’Il a dû trouver refuge ailleurs, c’est à dire dans les
cieux. Est-ce cela que Jésus veut dire ? Est-ce que cela correspond bien à la réalité ?
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Le texte suivant illustre bien la relation filiale interrompue puis rétablie qui semble être la
signification des premiers mots du ‘Notre Père’.
Luc 15 : 11 Il dit encore: Un homme avait deux fils. (Ici on voit bien l’accent qui est mis sur le caractère filial de
la relation de Dieu avec les humains) 12 Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit
me revenir. Et le père leur partagea son bien.
Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant
dans la débauche. 14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver
dans le besoin. 15 Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les
pourceaux. 16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en
donnait. 17 Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et
moi, ici, je meurs de faim ! 18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et
contre toi, 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. 20 Et il se leva,
et alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa (réaction
familiale et non pas impersonnelle). 21 Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus
digne d’être appelé ton fils. 22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ;
mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. 23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et
réjouissons-nous ; 24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils
commencèrent à se réjouir.
Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
26 Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. 27 Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce
qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. 28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père
sortit, et le pria d’entrer. 29 Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais
transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. 30 Et quand
ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !
31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; 32 mais il fallait bien s’égayer et
se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est
retrouvé.
Dans ce récit on remarque que le fils prodigue, en s’éloignant, avait confisqué à son père l’exercice
de son rôle paternel ; On remarque aussi que cette confiscation avait provoqué, chez le Père
comme chez le fils, bien qu’à retardement, une grande souffrance, et enfin que le rétablissement de la
relation filiale était le désir ultime du Père. Quand on a compris le message de l’Evangile on peut
même préciser que cette réconciliation est non seulement le désir ultime de Dieu, mais qu’elle est
aussi le chef d’œuvre auquel Il est toujours en train de travailler.
B.Comment se fait-il que notre Père (céleste) soit aux cieux et non sur
la terre ?
Si l’implication de la prière : ‘Notre Père qui es aux cieux’ est bien qu’effectivement, même si Dieu
est partout, notre divin Père, celui qui aime ses enfants, s’est retrouvé cantonné aux cieux, alors la
question qui se pose est donc la suivante : Pour quelles raisons notre Père divin n’est-il plus notre
Père terrestre ?. Comment, en quelles circonstances, à quelle occasion, a-t-Il été dépossédé de sa
position ? Par quoi ou par qui a-t-Il été évincé ? Quand et comment ce malheur est-il arrivé ?
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Pour qui connaît un tant soit peu la Bible, la réponse semble évidente. Le chapitre 2 de la Genèse
nous montre que Dieu ne s’est pas contenté de créer l’homme et la femme (1. 26, 27 ; 2 : 7). Dès leur
création, Il s’est comporté avec Adam et Eve comme un père avec ses enfants : Il les béni, c’est à dire
qu’il veut leur bonheur. (1 : 27) Il leur assigne paternellement un but pour l’existence : (Que votre
descendance règne sur cette planète et en fasse un lieu de délices : 1. 28) Il pourvoit, tout comme un chef de
famille, à leur subsistance : (1. 29 Voici quelle sera votre nourriture). En Genèse 2. 15 Il leur bichonne un
‘cadre de vie’. En 2. 16 et 17 Il leur transmet des principes de vie comme un père doit le faire : (Voici
les limites à ne pas franchir). En 2. 18 Il se soucie du bien-être d’Adam en lui donnant une épouse. Il
s’occupe de son éducation en lui laissant le soin de nommer les animaux et par la même occasion de
réaliser, n’en déplaise à Darwin, que si le singe descend de l’arbre, lui, Adam, descend de Dieu. Le
texte de Genèse 3:8 (Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui parcourait le jardin avec la brise du soir)
nous apprend que Dieu avait coutume de venir voir ‘ce que faisaient les petits’ comme tout père de
famille qui sait se rendre présent.
Nous voyons donc que la relation qui unissait à l’origine Dieu à Adam et Ève était bien une relation
de nature paternelle. Avant la chute il aurait été inexact de prier ‘notre Père qui es aux cieux’
puisque le Père d’Adam et d’Ève était autant sur la terre qu’aux cieux. On aurait eu tendance à dire
alors, ‘Notre Père qui es avec nous, sur cette terre !
Nous connaissons tous la tragédie de Genèse 3 : 6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à
la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son
mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
Satan fait prendre conscience à Ève que son comportement est basé sur le fait qu’elle obéit à une
autorité à la fois extérieure et supérieure à elle-même. Si elle ne consomme pas du fruit de l’arbre de
la connaissance du bien et du mal, c’est pour la seule et unique raison que Dieu (extérieur et
supérieur à elle-même) le lui a défendu. Satan lui fait alors remarquer qu’on peut voir les choses
autrement. Si elle remplace l’autorité de Dieu par sa volonté et qu’elle examine la situation, les
choses apparaîtront différemment. Effectivement, vu sous cet angle, les raisons de s’abstenir du fruit
de l’arbre défendu disparaissent. Humainement parlant, ils sont délicieux. S’en priver est une
absurdité si elle devient le critère du choix à la place de Dieu. Et ce qui est le plus important, le fait
d’en prendre va ouvrir la voie à une nouvelle façon de penser. Elle ne va plus se référer à une
autorité transcendante mais à un système relatif puisqu’il sera fondé en elle. Le résultat est que :
l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu.
Nous réalisons donc assez aisément les conséquences de la désobéissance de nos premiers parents,
désobéissance reprise à l’unisson par les enfants que nous sommes, mais ce que souvent nous ne
voyons pas, ce sont les conséquences que ces choses ont entraîné pour Dieu Lui-même. Il me semble
que le texte qui décrit le plus clairement les effets de la révolte de l’humanité chez Dieu soit que ...
i. La chute de l’homme équivalait au bannissement du Père.
Luc 4 : 5 Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, 6 et lui dit : Je te
donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. 7 Si
donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi.
8 Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
Dans ce texte qui nous parle de la tentation de Jésus, Satan dit à Jésus que le texte de Genèse « 1 .
28 : Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la, » a été
détourné à son bénéfice.
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Pour saisir le sens de cet ordre divin il faut bien comprendre que cette parole avait été donnée en
l’absence de péché, et que l’ordre ‘soumettez la terre’ avait, non pas le sens d’abaisser, d’avilir ou de
détruire, mais, au contraire celui de gouverner pour faire fructifier, pour élever, pour développer.
C’est aussi dans ce sens que nous comprenons « nous soumettre à Dieu .» Lorsque nous nous
soumettons à Dieu notre soumission ne peut que nous élever, nous construire, nous enrichir. Dans la
bouche de Dieu l’expression ‘« soumettez la terre » signifiait : régnez sur elle ; faites-en une planète
où Dieu soit glorifié et où il fait bon vivre. Or, lorsque Satan a montré à Jésus tous les royaumes de
la terre, il lui a fait voir en réalité ce qui était advenu de l’ordre donné par Dieu en Genèse. Il lui
disait en quelque sorte, voilà le royaume que Dieu avait à l’esprit, voilà ses sujets. Et il ajoute : Ces
royaumes sont à moi, plus à Dieu, car ils m’ont été donnés. La terre, et surtout les hommes qui
l’habitent, m’appartiennent. C’est moi qui, à présent, fait office de Père.
Vous remarquerez que Jésus se garde bien de le contredire : La remarque de Satan était exacte. Le
royaume de la terre avait bien été donné à l’ennemi à l’occasion de la chute d’Adam et Ève. Car en
désobéissant à Dieu, nos premiers parents l’ont aussi renié comme Père.
C.Quelle est l’implication d’un Père céleste banni (la situation de la
terre jusqu’à présent : souffrance, injustice etc.) ?
Peut-être avez-vous des difficultés à comprendre comment Dieu peut être partout tandis que notre
divin ‘Père’, lui, est cantonné aux cieux.
Imaginons la famille d’un président de la république. Pas forcément de la France, mais de n’importe
quel pays du monde. En tant que Président de la République, il s’assure que le pays garantisse des
conditions de vie acceptables pour tous, y compris pour les gens de sa famille. Grâce à son travail,
chacun, y compris ses propres fils et ses propres filles, pourront avoir accès à l’éducation, aux soins, à
la justice, bref à tout ce qui fait la vie.
Puis, chaque fois qu’il rentre dans son foyer, il se coiffe de la casquette de Père de famille et il utilise
de manière personnelle les lois promulguées impersonnellement par le président qu’il est pendant la
journée . Par exemple, le Père, s’appuyant sur les décrets de son gouvernement et qui garantissent la
possibilité d’éduquer ses enfants, va choisir leur école, suivre leur scolarité, les aider à faire leur
devoir, les conseiller dans le choix de leurs études, aller discuter avec les professeurs etc. etc. En tant
que père, et non plus en tant que président de la république, il va aimer ses enfants d’une manière
pratique en les servant dans toute sa capacité et dans tout son amour.
Imaginons maintenant, qu’un jour, les enfants se révoltent et ‘récusent’ leur père. Ils lui disent : nous
ne voulons plus de toi pour père. Va-t-en ! nous ne voulons plus que tu te mêles de nos affaires. Cet
homme va continuer d’être président de la république. Il va continuer de garantir de mieux en
mieux les libertés publiques et le bien-être individuel de chacun, y compris des enfants qui l’auront
répudiés. Mais il ne pourra plus agir comme père. Il ne pourra plus rentrer à la maison, prendre le
plus petit sur ses genoux et lui dire : « Raconte-moi ta journée ! Qu’as-tu fait à l’école ? » Il ne pourra
plus aider les plus grands avec leurs devoirs. Il ne pourra plus donner personnellement à sa famille le
pain de chaque jour. Il ne pourra plus la vêtir. Il ne pourra plus veiller à son bonheur et à son bienêtre.
Le président de la république demeure, mais papa est parti !
C’est cette tragédie que nous vivons à l’heure actuelle. Notre Dieu continue de régner, mais notre
‘Père’, nous l’avons chassé et relégué aux cieux. La terre est maintenant pour beaucoup une vallée de
larmes, mais papa n’est plus là pour les sécher. Ses premiers enfants, en prenant du fruit de l’arbre de
la connaissance du bien et du mal, et tous les autres par leurs choix quotidiens, l’ont chassé. Nous
souffrons tous de l’absence du Père :
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Romains 8 : 19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la
création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance 21
qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de
Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
23 Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en
nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.
II.SI DIEU N'EST PLUS LE PÈRE DES HOMMES, QUI EST DONC LEUR PÈRE ?
En vertu du grand principe (pas tout à fait biblique) : ‘Qui va à la chasse perd sa place !’ nous devons
donc nous poser la question : Mais si Dieu ne fait plus office de Père, qui donc a-t-il pris sa place ?
Ecoutons ce que Jésus disait :
A.L’ennemi
Jean 8 : 41 Vous faites les œuvres de votre père.
Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ; nous avons un seul Père, Dieu.
42 Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne
suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce
que vous ne pouvez écouter ma parole. 44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre
père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui.
Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.
Selon les paroles mêmes de Jésus, quiconque n’aime pas Jésus d’une façon profonde et sincère trahit
sa filiation : Il a pour père le diable ! Impressionnant non ? ! Cela veut dire que, spirituellement,
l’humanité ne possède que 2 pères possibles : Dieu ou Satan. Il n’y a aucune autre alternative.
Cette déclaration de Jésus implique que l’être qui est à la tête de la maison ‘terre’ et qui s’occupe du
‘bien-être’ (si l’on peut dire) des uns et des autres, celui qui tient le rôle du Père, n’est autre que
Satan. Dans cette optique nous avons la réponse à la question : ‘Si Dieu est bon, pourquoi la
souffrance ?’ (Allez demander à votre père !)
B.L’ennemi : le père de tout homme non régénéré !
Psaume 14 : 2 L’Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit
intelligent, Qui cherche Dieu. 3 Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même
un seul.
Ces versets nous indiquent que ce qui vient d’être dit plus haut est une règle absolue. C’est une vérité
universelle. Satan n’est pas que le père des Pharisiens, il l’est aussi de tous les individus du monde
moderne. Quand les disciples sont nés ; quand je suis né, quand vous êtes nés, notre père c’était
Satan !
Marc 10 : 26 Les disciples s’étonnaient encore davantage et se disaient les uns aux autres: Alors, qui peut être
sauvé ? 27 Jésus les regarda et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu.
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C.Comment cela se traduit-il ?
Cette idée nous amène à une constatation effrayante : D’après la règle qui veut que les enfants
ressemblent en général à leurs parents, nous portons dans notre âme, à la naissance, les traits de
notre père le diable. Nous lui ressemblons tous autant que nous sommes ! Nous avons les mêmes
yeux ‘revolver’, les mêmes oreilles indiscrètes, la même langue de vipère, le même nez sensible à la
moutarde.
Jean 8:44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge,
ses paroles viennent de lui-même car il est menteur et le père du mensonge.
Marc 7 : 21 Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols,
meurtres, 22 adultères, cupidités, méchanceté, ruse, dérèglement, regard envieux, blasphème, orgueil, folie.
Tel père, tel fils !
D.Quelle est la conséquence finale ?
Nous avons vu jusqu’ici que nous nous sommes comporté en enfants terribles. Nous avons désobéi à
notre Père céleste et nous l’avons chassé. Nous nous sommes choisi un autre père, un usurpateur,
Satan, à qui nous ressemblons comme 2 gouttes d’eau.
Posons-nous donc la question : Quelles conséquences cela a-t-il ?
Une des conséquences tragiques de la situation c’est qu’un jour, à leur tour, les ‘chasseurs’
deviendront ‘chassés’.
Ephésiens 5 : 5 Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage
dans le royaume de Christ et de Dieu.
Apocalypse 20 : 11 Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent
devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. 12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient
devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent
jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.
13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et
chacun fut jugé selon ses œuvres. 14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde
mort, l’étang de feu.
15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.
Apocalypse 21 : 8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les
enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la
seconde mort.
De même que les enfants ont chassé leur Père divin pour l’exiler au ciel, de même, un jour, le Dieu
juste bannira dans sa justice les enfants ingrats qui auront persévéré jusqu’au bout dans leur attitude.
Ce bannissement porte un nom : l’enfer.
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III.QUEL EST L'UN DES PRINCIPAUX BUTS DE DIEU ?
A.Établir à nouveau sa paternité (la relation ‘Père / fils’),
Heureusement, Dieu ne nous a pas laissé sans espoir. Le mot clé de l’œuvre de Dieu est :
‘réconciliation’ et réconciliation par Jésus-Christ.
2 Corinthiens 5:19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes
de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
Pour les humains, la réconciliation est quelque fois une chose impossible (pensons aux sombres
histoires qui déchirent les familles), mais la plupart du temps nous avons en tête les paroles de nos
mamans qui disaient, ‘chéri, viens faire un câlin ! maman te pardonne !’
Pour Dieu, la réconciliation n’est ni impossible ni une simple formalité. Il est vrai qu’en ce qui nous
concerne, le pardon de Dieu est toujours accessible. Le seul prix à payer est le repentir (Jean 3. 16).
Mais la simplicité apparente de ce pardon pourrait nous suggérer que sa valeur est peu élevée. En
général les cadeaux donnés par les entreprises pour appâter les clients finissent souvent à la poubelle,
pas forcément parce qu’ils ne valent rien intrinsèquement, mais parce qu’ils sont gratuits. Dans
l’esprit gâté des occidentaux du XXI° siècle, gratuit veut dire : ‘de valeur nulle’ ! Rien n’est plus faux
en ce qui concerne la réconciliation offerte par Dieu. Si elle est accordée gratuitement, ce n’est pas
parce qu’elle ne vaut rien mais parce que Dieu est généreux. En réalité, ce pardon qu’Il accorde
gratuitement aux hommes, lui coûte, à Lui, Dieu, ce qu’Il a de plus précieux. Selon la loi, nous dit
Hébreux 9:22, presque tout est purifié avec du sang ; et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.
Dans sa générosité, Dieu nous fait cadeau d’un bien qu’il a acquis à un prix si élevé que cela en
donne le vertige. Ceux d’entre-vous qui étaient à l’école au temps où l’on étudiait encore les vrais
poètes, se souviendront de l’histoire, complètement fausse mais très touchante, de la maman pélican
qui, n’ayant plus rien à offrir à ses enfants, s’est arraché le cœur pour le leur offrir. C’est ce que Dieu
a fait pour nous en livrant son Fils innocent, Jésus-Christ à la mort sur la croix pour nous les
coupables.
La Bible dit, en Romains 5:8 Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous: lorsque nous étions encore
pécheurs, Christ est mort pour nous.
Jésus a acquis la paix pour nous auprès de son Père :
Colossiens 1:20 et de tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux,
en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.
La réconciliation avec Dieu produit une œuvre étonnante : De même que, par notre péché, nous
avions chassé notre Père divin pour adopter un père diabolique, par la réconciliation acquise par
Jésus, nous chassons à nouveau notre père, mais notre père diabolique, cette fois, pour demander à
notre Père divin de prendre, ou plutôt de reprendre sa place.
Galates 4:6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils , lequel crie: Abba! Père !
Apocalypse 21 : 6 Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a
soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. 7 Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son
Dieu, et il sera mon fils.
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Romains 8:15 Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez
reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba! Père !
i. C’est à dire ? (développer en nous l’image de Jésus-Christ)
Vous vous souvenez de ce que nous avions dit au sujet de nos traits ‘spirituels :
1 Corinthiens 6 :9 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez
pas: ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, 10 ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les
cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n’hériteront le royaume de Dieu. 11 Et c’est là ce que
vous étiez, quelques-uns d’entre vous.
Dès notre conversion, notre Père retrouvé s’attache à ‘re-sculpter’ les traits de notre visage afin d’y
graver à nouveau son image. C’est ce que dit le texte suivant :
2 Corinthiens 3:18 Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes
transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.
Quel espoir pour nous, que de savoir cela !
B.Comment s’y prend-il ?
Dans l’histoire, à maintes reprises, les hommes, et particulièrement ceux qui ne connaissaient pas
Dieu, se sont efforcés d’établir le royaume de Dieu, et donc la paternité de Dieu, sur la terre. Citons
au hasard l’utopie du saint empire romain germanique, les croisades pour faire entrer à coups
d’épée l’évangile dans le crâne des impies, l’inquisition et les différentes djihads modernes.
En Luc 17 : 20 Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Ils
voulaient savoir quand Dieu allait enfin se décider à reprendre la paternité et donc le contrôle
bienveillant, du pays d’Israël d’abord, mais aussi de la terre entière ensuite. Lorsque Pierre, voyant
Jésus sur le point d’être arrêté, se saisit d’une épée pour tenter une opération de chirurgie esthétique
sur les oreilles décollées du pauvre Malchus, le serviteur du souverain sacrificateur, il se situait dans le
même ordre d’idée. Dans un certain sens, même Satan, en proposant à Christ de l’aider à asseoir son
royaume, partageait cette même vue.
La vision de Dieu est radicalement différente. Si totalement différente et inattendue, que ni les
Pharisiens, ni les apôtres, ni beaucoup de nos contemporains ne l’ont comprise. Elle est si simple, si
tranquille, qu’elle paraît presque ‘décevante’. Quand on la comprend, on a presque tendance à dire :
‘Quoi, c’est tout, ce n’est que ça, mais ce n’est rien !’ Un peu comme si on demandait à un roi avec
quelles armes il va conquérir son royaume. Clovis dirait : Veux-tu mon épée ? Napoléon dirait :
Veux-tu des canons et mon génie militaire ? Les politiques modernes diraient : élaborons des traités,
des compromis, et une bonne structure économique. Dieu dit tranquillement : Non, attendons plutôt
que les hommes m’aiment.
Comme dirait Cyrano de Bergerac : C’est un peu court, jeune homme ! Et pourtant, quand on
avance encore dans la compréhension de la pensée de Dieu, on s’aperçoit que le ‘petit rien
tranquille’ est en réalité la plus formidable puissance qui ait jamais fonctionnée.
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i. Secrètement, comme des lumières brillant dans les ténèbres
Voici la réponse de Jésus à la question de Luc 17 : 20 Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le
royaume de Dieu :
Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. 21 On ne dira point: Il est ici,
ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.
Au milieu de vous ? : Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que dans ce monde qui a chassé le Père, dans
ce monde de ténèbres, certaines femmes, certains hommes, ont passé par l’expérience décrite dans le
prologue de l’Évangile selon Jean. En parlant de Jésus, Jean 1. 9 dit :
(Jésus) était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était dans le monde, et le
monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas
reçue ; 12 mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en
son nom 13 et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
Oui, dans ce monde de ténèbres, certains hommes, certaines femmes, changent de père. Ils le font
personnellement, presque secrètement, dans leur cœur. Personne, à part Dieu et eux-mêmes, ne
peuvent voir le bouleversement, mais en devenant ‘enfants de Dieu’ ils chassent Satan et reçoivent
Dieu comme leur Père. Lorsque nous les voyons, nos regards ne sont pas frappés. Ils n’ont pas un
aspect différent du nôtre. Ils sont complètement humains. Ils ne brillent pas, ils ne sont pas coiffés
d’une auréole ; ils sont tout ce qu’il y a de plus normal. Ils ne se fédèrent pas en une puissance
politique avec des frontières bien précises et bien gardées, de sorte qu’on ne peut pas dire : Ici, ou
bien là, se trouve le royaume de Dieu. Il sont éparpillés sur cette terre, comme saupoudrés
anonymement sur la grande pâte des nations. Certains sont balayeurs, d’autres ingénieurs, d’autres
encore sont au chômage. Les uns sont chanteurs, les autres éleveurs de canards ! Beaucoup sont
pères de familles, mais ceux qui ne le sont pas sont célibataires ! Leur lumière ne se voit que dans la
mesure où ils exhibent les traits de leur Père divin, dans la mesure où ils manifestent l’état d’esprit
qui était celui de Jésus-Christ, dans la mesure où ils portent sur leurs rameaux, dans leur vie, les fruits
de l’esprit. On dit souvent que l’homme propose et que Dieu dispose, mais dans ce cas-ci c’est le
contraire : Dieu leur a proposé son royaume et ils ont voulu en disposer.
Matthieu 13 : 24 Il leur proposa une autre parabole et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui
a semé de la bonne semence dans son champ. 25 Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de
l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. 26 Lorsque le blé eut poussé en herbe et donné du fruit, l’ivraie parut aussi.
27 Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton
champ ? D’où vient donc qu’il y ait de l’ivraie ?
28 Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela.
Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ?
29 Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. 30 Laissez croître
ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord
l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
C.La conversion
De quelle manière se passe l’adoption entre un homme (ou une femme) et Dieu ? Devenir fils ou fille
de Dieu, c’est faire une rencontre. Dans les versets que je vais relire, nous avons l’image de Jésus qui
‘descend’ dans le monde pour chercher des gens c’est à dire moi, et vous, et tout le monde.
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Malheureusement, à son passage, beaucoup se détournent, comme si, pour nous qui sommes
habitués à l’obscurité, la lumière nous gênait, nous blessait les yeux. Souvenez-vous des versets que
nous avons lus tout à l’heure :
Jean 1 : 9 (Jésus est …) la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était
dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les
siens ne l’ont pas reçue;
Heureusement certains d’entre-nous acceptent de venir à la lumière. Lorsque nous faisons cela,
lorsque nous nous approchons de Jésus, lorsque nous acceptons de lui faire confiance, lorsque nous
lui remettons notre vie et que nous reconnaissons que nous avons péché contre Dieu en ne voulant
pas de Lui comme Père, Il vient habiter en nous et Il nous transforme. De ‘fils du diable’ nous
devenons alors ‘fils de Dieu’.
12 mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom
13 et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
Bien sûr Satan proteste : ‘De quel droit me voles-tu mon fils ?’ Mais Dieu n’a qu’à montrer les mains
de son Fils, et son côté blessé : Voilà le prix du rachat, voilà le prix de l’adoption. Dieu n’est pas un
voleur. Ce qu’Il acquiert, Il le paye. Et très cher !
Ephésiens 1:7 En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la richesse de sa grâce.
IV.CONCLUSION
A.Nous conduisons nous toujours comme si Dieu était notre père ?
En conclusion, nous avons dit que Dieu accomplissait, dans la vie de ses enfants retrouvés, une
opération de chirurgie esthétique qui consistait à effacer les traits de notre ancien père ‘le diable’ et à
les remplacer par ceux de Jésus. Or, parmi les nombreuses conditions qui participent à la réussite
d’une opération chirurgicale, il me semble qu’une des plus importantes, c’est …
la présence du patient bien sûr. Et oui, s’il est absent, cela fait de grosses rayures sur le billard. Or il
semble que beaucoup de frères et de sœurs se sauvent de toute la force de leur petites pattes
spirituelles lorsque Dieu les appelle pour les faire passer sous le scalpel.
1 Corinthiens 3 : 1 Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais
comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. 2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture
solide, car vous ne pouviez pas (la supporter) ; et vous ne le pouvez pas, même à présent, parce que vous êtes encore
charnels. 3 En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et de la discorde, n’êtes-vous pas charnels et ne
marchez-vous pas d’une manière tout humaine ?
Voilà ce que disait Paul, à son époque. Je nous laisse nous interroger pour voir s’il pourrait encore
dire cela chez nous. Ecoutons le verset qui suit :
1 Corinthiens 6:20 Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre
esprit qui appartiennent à Dieu.
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B.Je décide désormais de faire de Dieu mon Père
Peut-être n’aviez-vous jamais vu la question sous cet angle. Un Dieu au cieux, oui, peut-être ; Notre
Père qui es aux cieux, pourquoi pas ? mais un Dieu qui me cherche sur cette terre, et qui voudrait
faire de moi son fils ? Mon Père qui es dans mon cœur ! Quelle idée ! Et pourtant, est-ce que ça n’est
pas tentant ? Passer d’une vie qui n’a pas beaucoup de sens, à une vie ‘qui marche sur ses pieds’. La
démarche est coûteuse, mais Dieu lui-même en a payé le prix.
Et puis, entre-nous, la folle poursuite de nos propres rêves qui, comme l’horizon, reculent au fur et à
mesure que nous avançons ; cette chasse à courre insensée, commencée avec passion dès notre
adolescence et qui nous laisse chaque fois insatisfait, meurtri, amer, ruiné d’avoir à payer les pots
cassés (quand on est assez chanceux de pouvoir les payer), pourquoi ne pas l’échanger pour une eau
qui désaltère vraiment, une vie abondante et foisonnante, contre le don de l’amour solide d’un Père
qui, à l’inverse de nous, ne nous reniera jamais.
Pourquoi ne pas dire à Dieu, maintenant, sans plus attendre, dans une prière venant de votre cœur :
‘Mon Dieu, je veux de toi pour Père, je t’en prie, fais de moi ton fils !’
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