La salle d'injection de King Cross
La salle d'injection de King Cross
La salle d'injection de King Cross
Transformez vos PDF en papier électronique et augmentez vos revenus !
Optimisez vos papiers électroniques pour le SEO, utilisez des backlinks puissants et du contenu multimédia pour maximiser votre visibilité et vos ventes.
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection<br />
<strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong><br />
Drogues utilisées dans la <strong>salle</strong> d’injection <strong>de</strong> Janvier à Juin 2006<br />
Heroïne: 38%<br />
Ice: 6%<br />
Cocaïne: 21%<br />
Prescription Morphine : 31%<br />
”Le Sunday Telegraph peut révéler que les accros<br />
au Ice représentent plus <strong>de</strong> 8% <strong>de</strong>s utilisateurs du<br />
Centre d’injection, . . .”<br />
Sunday Telegraph 10 décembre 2006<br />
”. . . Ils (les clients <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection) peuvent<br />
avoir pris plus <strong>de</strong> risques et utilisé plus d’héroïne<br />
dans le MSIC.”<br />
Rapport final sur l’évaluation du centre d’injection<br />
médicalement supervisé <strong>de</strong> Sydney (MSIC)<br />
“. . . Le fonctionnement <strong>de</strong> tels établissements,<br />
où les toxicomanes s’injectent eux-mêmes <strong>de</strong>s<br />
substances illicites, excuse l’usage et le trafic <strong>de</strong><br />
drogue illicite et va à l’opposé <strong>de</strong>s dispositions<br />
<strong>de</strong>s traités internationaux <strong>de</strong> drogue.”<br />
United Nations International Narcotic Control<br />
Board, rapport 2001, paragraphe 559<br />
Les<br />
arguments<br />
pour la<br />
fermeture
Le public a t’ il<br />
été trompé ?<br />
L’unité <strong>de</strong>s relations publiques <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection a constamment déclaré que dans la <strong>salle</strong> d’injection chaque intervention sur<br />
une overdose était une vie sauvée. Ceci a eu comme conséquence un appui accru du public qui est passé <strong>de</strong> 68% en 2000 à 78% en<br />
2002. Le fait est que leurs propres conseillers ont constaté qu’une overdose sur 25 n’est jamais fatale, pourtant ce qui suit a été<br />
rapporté :<br />
“Quatre overdoses ont été enregistrées sur le site. Dans chaque<br />
cas, l’usagé est arrivé seul au centre, ce qui est un facteur <strong>de</strong><br />
risque connu dans la mort par overdose“, Dr Van Beeck.<br />
“potentiellement, nous avons sauvé quatre vies dans le<br />
premier mois“ Kelly Burke – SMH 22/6/2001.<br />
“Dans le premier mois <strong>de</strong> fonctionnement, quatre vies ont été<br />
sauvées….“<br />
John Della Bosca, NSW Ministre Spécial d’État, NSW conseil<br />
législatif <strong>de</strong> Hansard 4 juillet 2001, basé sur les dires du Dr Van<br />
Beeck<br />
“Depuis son ouverture controversée il y a trois mois, le centre <strong>de</strong><br />
<strong>King</strong> <strong>Cross</strong> <strong>de</strong> Sydney…. dit que son personnel a sauvé plus<br />
d’une douzaine <strong>de</strong> vies <strong>de</strong>s overdoses“<br />
Rapporté par Joe O’Brien The World Today Archive – Mercredi 15<br />
août 2001<br />
“<strong>La</strong> visite se terminait avec un forum public…. Pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ne pas<br />
promouvoir le centre à ce sta<strong>de</strong> comme n’importe quoi d’autre<br />
que la solution à un problème local (c’est à dire: prévention<br />
d’overdose fatale à <strong>King</strong> <strong>Cross</strong>), le Dr Van Beek a présenté<br />
l’évi<strong>de</strong>nce fascinante que dans les neuf premiers mois, le centre<br />
a sauvé plus <strong>de</strong> 100 vies“<br />
http://www.hepatitisc.org.au/resources/documents/36_01pdf<br />
“A ce jour, l’evaluation <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection a rapporté qu’il y<br />
avait 2729 clients inscrits et 250 overdoses. Donc, en raison du<br />
personnel qualifié, 250 vies ont été sauvées“<br />
The Hon Bryce Gaudry MP, NSW Legislative<br />
Assembly Hansard29 May 2002 basé sur les dires du<br />
Dr van Beek.<br />
“Au final, on s’attend à ce qu’un rapport sur le centre<br />
d’injection controversé <strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong> déclare un succès<br />
retentissant, qu’il a sauvé <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> vies“<br />
Steve Dow & Frank Walker – Sun Herald 15 juin 2003<br />
Pourquoi cette erreur n’a-t-elle pas été continuellement corrigée ?<br />
Drug Free Australia est l’organisme australien qui regroupe tous les organismes et associations<br />
familiales qui veulent prévenir l’usage <strong>de</strong> drogues illicites.<br />
Voici le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> Drug Free Australia : Les communautés sont bien informées du danger <strong>de</strong>s<br />
drogues illicites et sont dotés <strong>de</strong> stratégies anti-drogue efficaces.<br />
Drug Free Australia Ltd, ACN 102 169 139<br />
National Office: PO Box 497, Elizabeth SA 5112<br />
Phone: 08 8287 6815<br />
Fax: 08 8255 2768<br />
E-mail: admin@drugfree.org.au
- Seulement 38% <strong>de</strong>s injections sont d’héroïne<br />
- Utilisé en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 2/3 <strong>de</strong> sa capacité<br />
- Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an.<br />
10 choses cruciales<br />
que vous avez besoin <strong>de</strong> savoir<br />
En 2006, à l’intérieur <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection, seulement<br />
31% <strong>de</strong>s injections étaient <strong>de</strong>s injections d’héroïne.<br />
Les substances telle que l‘Ice’, hautement <strong>de</strong>structive à<br />
long terme, mais ne présentant pas <strong>de</strong> risques élevés<br />
d’overdose immédiate, sont communément injectées, comme<br />
l’est la morphine sur ordonnance.<br />
L’Organe International <strong>de</strong> Contrôle <strong>de</strong>s Stupéfiants<br />
a spécifiquement ‘accusé’ l’essai <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection<br />
<strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong> comme étant en infraction avec les<br />
conventions internationales contre l’usage <strong>de</strong> drogue illicite.<br />
Cet essai n’utilise pas d’héroïne légale mais, dépend plutôt <strong>de</strong><br />
la procuration illégale d’héroïne <strong>de</strong>s clients, transportant<br />
illégalement <strong>de</strong> l’héroïne et utilisant illégalement <strong>de</strong> l’héroïne.<br />
En outre, si l’essai <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection avait été vali<strong>de</strong>,<br />
l’évaluation <strong>de</strong> 2003 aurait dû marquer la fin <strong>de</strong> l’essai. Les<br />
résultats auraient du être expédié à l’OICS et la <strong>salle</strong><br />
d’injection fermée.<br />
En moyenne, sur chaque injection faite par un usagé,<br />
une seule l’était dans la <strong>salle</strong> d’injection, en dépit d’avoir<br />
dit au public que chaque injection héroïne est<br />
potentiellement fatale. <strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection est si peux employée<br />
que la moyenne <strong>de</strong>s injections est <strong>de</strong> 200 par jour malgré une<br />
capacité <strong>de</strong> 330 par jour.<br />
Basé sur les chiffres <strong>de</strong>s overdoses publiées par le centre<br />
d’injection médicalement supervisé (MSIC) le taux<br />
d’overdoses dans la <strong>salle</strong> d’injection était 36 fois plus<br />
élevé que dans les rues <strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong>.<br />
Le taux élevé d’overdoses a été attribué par le propre<br />
rapport d’évaluation du MSIC aux clients prenant plus <strong>de</strong><br />
risques avec <strong>de</strong>s doses plus élevées d’héroïne dans la<br />
<strong>salle</strong> d’injection. Plus d’héroïne injectée signifie plus d’héroïne<br />
vendue par les <strong>de</strong>alers <strong>de</strong> drogue <strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong>.<br />
Actuellement, 1.6% <strong>de</strong>s australiens ont utilisé <strong>de</strong><br />
l’héroïne. Cependant, les sondages montrent que 3.6%<br />
<strong>de</strong>s répondants <strong>de</strong> Nouvelle Galles du Sud disent qu’ils<br />
auraient utilisé <strong>de</strong> l’héroïne si une <strong>salle</strong> d’injection était à<br />
leurs disposition, pour la plupart pour la première fois, ce qui,<br />
potentiellement, doublerait le nombre qui utiliserait la drogue.<br />
L’évaluation du gouvernement <strong>de</strong> 4 vies sauvées par an<br />
ne prend pas en compte le taux énormément accru<br />
d’overdoses. Ajusté aux taux élevés, la <strong>salle</strong><br />
d’injection a statistiquement sauvé 0,18 vies dans sa pério<strong>de</strong><br />
d’évaluation <strong>de</strong> 18 mois.<br />
Seulement 11% <strong>de</strong>s clients <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection ont été<br />
référé à un traitement <strong>de</strong> maintenance, désintoxication<br />
ou réhabilitation. 35% <strong>de</strong>s clients ont été référé à la<br />
désintoxication, et seulement 1% référé à la réhabilitation.<br />
Aucun <strong>de</strong>s principaux centres <strong>de</strong> réhabilitations <strong>de</strong> Sydney tels<br />
que Odyssey House, WHOS ou The Salvation Army n’a jamais<br />
aperçu une <strong>de</strong>s références.<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection n’a pas amélioré la tranquillité<br />
publique. <strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection a évi<strong>de</strong>ment conduit les<br />
<strong>de</strong>alers <strong>de</strong> drogue à ses portes. Les réductions du nombre<br />
d’injections sur la voie publique et <strong>de</strong> seringues jetées, à <strong>King</strong><br />
<strong>Cross</strong> est seulement du à la diminution <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong><br />
seringues, du fait <strong>de</strong> la rareté <strong>de</strong> l’héroïne. De récents rapports<br />
indiquent <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> seringues jetées sur la voie<br />
publique.<br />
L’évaluation ‘indépendante’ <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection,<br />
financée par le gouvernement est sortie le 9 juillet<br />
2003. Une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> ce rapport,<br />
provient <strong>de</strong> cette évaluation. Elle a été réalisée par une<br />
équipe <strong>de</strong> 5 chercheurs. 3 d’entre eux étaient <strong>de</strong>s<br />
collègues du directeur <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection à la faculté<br />
<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine universitaire <strong>de</strong> Nouvelle Galles du Sud.<br />
Un quatrième chercheur faisait partie <strong>de</strong> ceux qui durant<br />
le sommet <strong>de</strong> drogue <strong>de</strong> Nouvelle Galles du Sud en 1999,<br />
ont proposé l’essai <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection.<br />
Drug Free Australia a remis en cause l’indépendance <strong>de</strong><br />
cette équipe d’évaluation.
Statistiquement impossible<br />
<strong>de</strong> sauver même une vie<br />
par an (coût : $2.5 million par an)<br />
Seulement <strong>de</strong>ux statistiques ont besoin d’être connues pour<br />
démontrer que la <strong>salle</strong> d’injection ne peut, probablement pas<br />
sauver même une vie, statistiquement, par an.<br />
Statistique 1 :<br />
Moins <strong>de</strong> 1% <strong>de</strong>s utilisateurs dépendants <strong>de</strong> l’héroïne meurent<br />
d’une overdose chaque année en Australie.<br />
Statistique 2 :<br />
Un utilisateur dépendant d’héroïne, se fait ‘au moins’ 3<br />
injections d’héroïne par jour<br />
En prenant ces <strong>de</strong>ux statistiques ensemble, il est clair<br />
que la <strong>salle</strong> d’injection aurait besoin d’accueillir 300<br />
injections par jour (exemple: assez d’injections pour 100<br />
toxicos d’héroïne s’injectant 3 fois par jour) avant qu’ils ne<br />
puissent clamer qu’ils ont sauvé une vie (1%) <strong>de</strong> ces 100 qui<br />
seraient mort.<br />
Mais, la <strong>salle</strong> d’injection n’avait qu’une moyenne <strong>de</strong> 156<br />
injections d’héroïne par jour <strong>de</strong>puis que sa pério<strong>de</strong><br />
d’évaluation est terminée.<br />
Table 8.4 Nombre (pourcentage) <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong> et NSW<br />
rapportant qu’ils utiliseraient le MSIC et la raison pour l’utiliser.<br />
Caractéristiques <strong>King</strong> <strong>Cross</strong> NSW<br />
2000 2002 2000 2002<br />
n=515 n=540 n=1018 n=1070<br />
Un coût élevé pour un faible bénéfice<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection coûte $2.5 million par an pour fonctionner.<br />
C’est assez d’argent pour le gouvernement <strong>de</strong>Nouvelle Galles<br />
du Sud afin <strong>de</strong> fournir 109 lits pour la réhabilitation ou pour<br />
approvisionner plus <strong>de</strong> 700 utilisateurs d’héroïne en implants <strong>de</strong><br />
Naltrexone pour une année entière.<br />
<strong>La</strong> sûreté d’injecteur non augmentée<br />
Les toxicos s’injectent, au moins, 3 fois par jour, ou, environ<br />
1100 fois par an. Si un utilisateur d’héroïne voulait éviter une<br />
overdose fatale, il <strong>de</strong>vrait faire chaque injection dans la <strong>salle</strong><br />
d’injection. Mais, les clients, en moyenne, y vont 2 à 3 fois par mois,<br />
se laissant ouvert à une overdose fatale pour 34 sur 35 <strong>de</strong> leurs<br />
injections d’héroïne.<br />
A augmenté l’utilisation d’héroïne<br />
Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous reproduit les résultats <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sondages<br />
commissionnés par les évaluateurs <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection, un<br />
en 2000 avec 1018 répondants et l’autre, en 2002, avec 1070<br />
répondants.<br />
Dans chaque cas, on a <strong>de</strong>mandé aux répondants si ils utiliseraient<br />
la <strong>salle</strong> d’injection si elle était à leurs dispositions. 3.6% ont<br />
répondu qu’ils iraient. Pourtant, seulement 1.6% dans le sondage<br />
du National Drug Strategy Household, indiquait une utilisation<br />
antérieur d’héroïne. De façon alarmante, 26 <strong>de</strong>s 28 qui ont<br />
répondu affirmativement, dans le sondage <strong>de</strong> 2002, n’avaient<br />
jamais utilisé d’héroïne avant. Si plus <strong>de</strong> <strong>salle</strong> d’injection étaient<br />
ouvertes, cela pourrait amener à plus d’utilisation d’héroïne.<br />
Qui utiliserait un SIC 19 (4%) 0 (0%) 47 (5%) 28 (3%)<br />
Raison pour l’usage du MSIC<br />
Sécurité 12 (2%) - 19 (2%) 18 (2%)<br />
Hypothétique 5 (1%) - 2 (
- Seulement 38% <strong>de</strong>s injections sont d’héroïne<br />
- Utilisé en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 2/3 <strong>de</strong> sa capacité<br />
- Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an.<br />
Injectez vous tout ce que vous<br />
voulez dans un établissement libre d’accès.<br />
Seul 38% <strong>de</strong>s injections sont d’héroïne.<br />
En 2006, seulement 38% <strong>de</strong>s injections faite à l’intérieur <strong>de</strong> la <strong>salle</strong><br />
d’ injection étaient d’héroïne. Pourtant les dangers <strong>de</strong>s overdoses<br />
d’héroïne étaient l’argument donné par ses défenseurs pour ouvrir<br />
un tel service.<br />
En 2006, les rapports sur la <strong>salle</strong> d’injection montrent que l’Ice’,<br />
une substance fortement <strong>de</strong>structive à plus long terme mais avec<br />
<strong>de</strong>s risques minimum d’overdose, est consommé dans la <strong>salle</strong><br />
d’injection. Cette drogue est responsable du nombre croissant<br />
d’attaques violentes au sein <strong>de</strong> la communauté.<br />
Les participants utilisent les drogues suivantes :<br />
Heroïne: 38%<br />
Ice: 6%<br />
Cocaïne: 21%<br />
Prescription <strong>de</strong> Morphine: 31% 1<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection n’est visiblement pas un établissement en<br />
adéquation avec le rôle qu’il <strong>de</strong>vrait jouer. Elle permet l’usage <strong>de</strong><br />
drogue aussi souvent que vous le souhaitez. Cela n’a aucun sens.<br />
Un fonctionnement aux <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> sa capacité.<br />
En dépit <strong>de</strong> presque 900 usagers vivant à proximité <strong>de</strong><br />
l’établissement 2 , la <strong>salle</strong> d’injection procè<strong>de</strong> en moyenne à<br />
uniquement 200 injections par jour 3 , malgré une capacité <strong>de</strong> 330<br />
injections par jour 4 .<br />
Les forts taux d’overdoses et les faibles taux d’utilisation laissent<br />
à penser que les usagers n’utilisent pas la <strong>salle</strong> d’injection pour<br />
leur sécurité au quotidien, telle qu’était l’idée à l’origine <strong>de</strong> la <strong>salle</strong><br />
d’injection. Il est possible que les usagers se servent plutôt <strong>de</strong> la<br />
sécurité <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> pour un tout autre but – l’expérimentation <strong>de</strong><br />
fortes doses d’héroïne.<br />
1 Report from Dr A. Byrne, Update, 21/7/2006<br />
2 MSIC Evaluation, p 17<br />
3 Report from Dr A. Byrne, Update, 21/7/2006<br />
4 MSIC Evaluation p 38<br />
Un effet évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> pot <strong>de</strong> miel ?<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection est située à 25 mètres en face <strong>de</strong> l’entrée <strong>de</strong> la<br />
gare <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> sur Darlinghurst Road.<br />
Le texte suivant figure dans l’auto-évaluation <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection<br />
financée par le gouvernement en 2003.<br />
“L’augmentation <strong>de</strong> cette mauvaise fréquentation autour <strong>de</strong> la gare<br />
est expliquée par le déplacement <strong>de</strong>s consommateurs et <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>alers <strong>de</strong>s autres quartiers”<br />
(MSIC Evaluation p 146)<br />
“Nous avons <strong>de</strong>s problèmes à l’entrée [<strong>de</strong> la gare] avec les gens<br />
qui errent. <strong>La</strong> population se plaint <strong>de</strong>s drogués, <strong>de</strong>s SDF (sans<br />
domicile fixe) et <strong>de</strong>s gens saouls qui traînent autour <strong>de</strong> l’entrée sur<br />
Darlinghurst Road.” (un travailleur <strong>de</strong> City Rail, – p 146)”<br />
“<strong>La</strong> police qui a participé au groupe <strong>de</strong> discussions menées<br />
sur un an a fait remarquer qu’elle avait reçu <strong>de</strong>s plaintes du<br />
public et du personnel <strong>de</strong> la compagnie ferroviaire mentionnant<br />
l’augmentation du nombres <strong>de</strong> personnes traînant dans la<br />
gare. Les policiers ont noté que, si d’autres facteurs, tels que <strong>de</strong>s<br />
opérations <strong>de</strong> police, pouvaient avoir contribué à l’augmentation<br />
<strong>de</strong>s divagations en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la gare, il y avait une corrélation<br />
notable entre la divagation et les heures d’ouverture du<br />
MSIC.” (MSIC Evaluation p 146)<br />
For the exhaustive 60 page DFA analysis backing this booklet, please go<br />
www.drugfreeaustralia.org.au<br />
Auparavant, la gare n’a jamais été décrite comme un lieu <strong>de</strong><br />
rencontre. D’habitu<strong>de</strong>, il était dans la rue du Centre commercial<br />
Springeld et la rue Roslyn Street.<br />
(Police entretien <strong>de</strong> 12 mois - p 147)<br />
Andrew Strauss, propriétaire <strong>de</strong> Blinky’s Photos, situé à côté<br />
<strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection, raconte: “tous les jours, tu vois les<br />
<strong>de</strong>alers <strong>de</strong>vant la <strong>salle</strong> d’injection.“<br />
“Cela n’a pas réduit la prise <strong>de</strong> drogues illégales, cela l’a<br />
encouragée. Et la police arpente le trottoir sans rien faire.“
C’est la pénurie d’héroïne qui a réduit les<br />
seringues, pas la <strong>salle</strong> d’injection.”<br />
Le rapport d’évaluation intermédiaire No. 2’ pour le Centre d’injection médicalement assistée<br />
<strong>de</strong> Sydney (MSIC) publié en 2006 conclut par :<br />
“Les rési<strong>de</strong>nts et commerçants du quartier <strong>de</strong> <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> ont perçu le<br />
mois <strong>de</strong>rnier une diminution <strong>de</strong> seringues jetées et <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> drogue<br />
sur la voie publique.”<br />
Les sondages et les comptages <strong>de</strong> seringues enregistrés dans l’évaluation <strong>de</strong> la <strong>salle</strong><br />
d’injection apparaissent à gauche dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous. Les réductions <strong>de</strong> seringues<br />
jetées et le nombre d’injection sur la voie publique avant et après l’ouverture <strong>de</strong><br />
l’établissement sont en accord avec les 19 % <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s distributions. Clairement,<br />
la pénurie d’héroïne est responsable <strong>de</strong> ces réductions, pas la <strong>salle</strong> d’injection comme le<br />
personnel l’a souvent déduit.<br />
<strong>La</strong> conclusion était fondée sur l’observation que:<br />
“58% <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts et 60% <strong>de</strong>s commerçants rapportèrent qu’ils<br />
n’avaient jamais vu d’injection sur la voie publique en 2005. Dans<br />
ces <strong>de</strong>ux groupes, les proportions globales étaient similaires à celles<br />
observées en 2000. Cependant <strong>de</strong>s diminutions significatives <strong>de</strong> ces<br />
proportions ont été mesurées le mois <strong>de</strong>rnier.”<br />
Cependant, les données figurant dans les colonnes adjacentes <strong>de</strong>s pages 116-122 <strong>de</strong><br />
l’évaluation <strong>de</strong> 2003 <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection montrent clairement une corrélation directe entre<br />
les diminutions <strong>de</strong> distributions <strong>de</strong> seringues dans les lieux d’échanges et pharmacies <strong>de</strong><br />
<strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> et les diminutions du nombre d’aiguilles/seringues jetées et d’injections sur la voie<br />
publique.<br />
Ces sondages furent réalisés en Juillet 2000 et Juillet 2002, et le graphique ci-<strong>de</strong>ssous montre<br />
une diminution d’environ 108 000 seringues distribuées en 2000 à 88 000 seringues en 2002,<br />
soit une diminution <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong> 19%.<br />
En 2005, les seringues jetées sont toujours jugées comme une <strong>de</strong>s trois premières sources <strong>de</strong><br />
désagréments pour les rési<strong>de</strong>nts et les commerçants interrogés dans le quartier <strong>de</strong> <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong>.<br />
KINGS CROSS Juilllet ‘00 Juillet‘02 Changement<br />
Riverains<br />
seringues jetées observées 38% 35% -8%<br />
injection publique observée 10% 8% -20%<br />
Affaires locales<br />
seringues jetées observées 35% 31% -11%<br />
injection publique observée 9% 9% 0%<br />
Comptage <strong>de</strong> seringues<br />
équipe <strong>de</strong> nettoyage d’échange <strong>de</strong> 60% 55% -8%<br />
seringues <strong>de</strong> KRC<br />
injection publique observée 7 3 -57%<br />
Service <strong>de</strong> nettoyage du Sud <strong>de</strong> Sydney 284 240 -15%<br />
diminution <strong>de</strong> 19 % <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> seringues due à la pénurie d’héroïne.<br />
nombre <strong>de</strong> seringues<br />
distribuées par mois.<br />
distribution <strong>de</strong> seringues<br />
MSIC visites<br />
Figure 6.6: distribution <strong>de</strong> seringues du principal programme d’échange <strong>de</strong> seringues et <strong>de</strong>s<br />
pharmacies dans la région <strong>de</strong> <strong>King</strong> <strong>Cross</strong>/Darlinghurst et visite du MSIC, janvier 1999 - décembre 2002
- Seulement 38% <strong>de</strong>s injections sont d’héroïne<br />
- Utilisé en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 2/3 <strong>de</strong> sa capacité<br />
- Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an.<br />
Tableau <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection –<br />
Pas <strong>de</strong> succés démontré<br />
L’évaluation <strong>de</strong> 2003 <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection a révélé une kyrielle d’échec. Des justifications diverses et variées ont été proposées pour la mise en<br />
place d’une <strong>salle</strong> d’injection à Sydney, celles-ci sont évaluées dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous.<br />
Nombre <strong>de</strong> décès par overdose dans le secteur. Aucune évi<strong>de</strong>nce d’impact p 62<br />
Service d’ambulance présent pour les cas d’overdose Aucune évi<strong>de</strong>nce d’impact p 61<br />
dans le secteur.<br />
Service d’ambulance présent pour les cas d’overdose Aucune évi<strong>de</strong>nce d’impact p 60<br />
pendant les heures d’ouverture <strong>de</strong>s <strong>salle</strong>s d’injection.<br />
Présentations d’overdoses aux urgences <strong>de</strong> l’hôpital. Aucune évi<strong>de</strong>nce d’impact p 60<br />
Infections au HIV parmi les consommateurs <strong>de</strong> drogue A empiré p 71<br />
par injection.<br />
Infections hépatite B. Aucune amélioration p 71<br />
Déclaration <strong>de</strong> nouveaux diagnostics d’hépatite C. A empiré p 71<br />
Fréquence d’injection sur la voie publique.<br />
Utilisation <strong>de</strong> nouvelles seringues et aiguilles.<br />
Réutilisation <strong>de</strong> la seringue d’un autre. Aucune amélioration p 93<br />
Réutilisation d’un équipement autre que les seringues. Aucune amélioration p 93<br />
Tests <strong>de</strong> dépistage du HIV et <strong>de</strong> l’Hépatite C. Aucune amélioration p 96<br />
Injection dans la rue - 57% (2001) à 46% (2002) dans les toilettes<br />
publiques - 40% (2001) à 33% (2002) utilisation dans <strong>de</strong>s galeries<br />
commerciales d’injection - 16% (2001) à 14% (2002) p 94<br />
Aucun avantage <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection par rapport au<br />
programme d’échange <strong>de</strong> seringues dans le voisinage p 92<br />
Tests <strong>de</strong> dépistage <strong>de</strong> l’hépatite B. Amélioré en 2001, empiré en 2002 p 98<br />
Références pour la désintoxication et la réadaptation.<br />
Seringues jetées sur la voie publique.<br />
Perception <strong>de</strong>s désordres publics causés par l’usage <strong>de</strong> drogues.<br />
Injections publiques aperçues.<br />
Crimes et délits d’acquisition (effraction & pénétration etc). Aucune amélioration p 147<br />
Trafic <strong>de</strong> drogue à la porte <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong> la MSIC. Incessant p 148<br />
Trafic <strong>de</strong> drogue à la station <strong>King</strong> <strong>Cross</strong>. A empiré p 149<br />
Injections en relation avec la santé/les veines.<br />
Niveau extrêmement faible - 8% <strong>de</strong> clients envoyés vers <strong>de</strong>s<br />
services <strong>de</strong> traitement à la méthadone ou la buprénorphine.<br />
Seuls 4.7% envoyés vers <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> désintoxication avec<br />
abstinence ou services <strong>de</strong> réadaptation en rési<strong>de</strong>nce pp 98-99<br />
Diminution et augmentation en rapport avec le nombre <strong>de</strong><br />
seringues distribuées en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> manque d’héroïne pp 116-<br />
122<br />
Diminution seulement en rapport avec l’impact du manque<br />
d’héroïne p 113<br />
Mitigé – les rési<strong>de</strong>nts ont rapporté qu’ils étaient moins en<br />
correlation avec l’impact du manque d’héroïne, les commerces<br />
n’ont pas noté d’amélioration p 116<br />
Amélioration mais peut être considéré comme le fait<br />
d’apprendre aux gens à mieux se shooter
Des taux massifs<br />
d’overdoses…pourquoi ?<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection a un taux extraordinaire d’overdoses – 9,6 overdoses pour 1 000 injections. Cependant son rapport d’évaluation omet<br />
curieusement <strong>de</strong> comparer ce taux d’overdose à d’autres taux d’overdoses connus.<br />
En effet, il existe trois autres taux d’overdoses auxquelles celui <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection pourrait être comparé:<br />
1. Le taux d’overdoses dans le reste <strong>de</strong> <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong>.<br />
2. Le taux d’overdoses <strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection avant leur entrée dans l’établissement.<br />
3. Les estimations nationales australiennes du taux d’overdoses.<br />
36 fois plus d’overdoses que dans les rues <strong>de</strong> <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong><br />
L’évaluation financée par le gouvernement a enregistré<br />
329 overdoses à l’héroïne dans les 18 premiers mois d’activité <strong>de</strong><br />
la <strong>salle</strong> d’injection. Durant cette même pério<strong>de</strong>, environ 35 000<br />
injections ont été effectuées, ce qui correspond à une overdose<br />
pour 106 injections d’héroïne.<br />
<strong>La</strong> même évaluation a estimé qu’il y a 6 000 injections d’héroïne<br />
tous les jours à <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> (soit 3,2 million d’injections pendant la<br />
pério<strong>de</strong> d’évaluation <strong>de</strong> 18 mois). En utilisant le nombre d’appels<br />
<strong>de</strong>s ambulances <strong>de</strong> <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> pour <strong>de</strong>s overdoses à l’héroïne, il<br />
y a été estimé sur la même pério<strong>de</strong> à 845 le nombre d’overdoses<br />
en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’établissement pour tous ces millions d’injections.<br />
Le taux d’overdose pour <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> est <strong>de</strong> ce fait d’une overdose<br />
pour 3 820 injections.<br />
Par conséquent, la <strong>salle</strong> d’injection a 36 fois plus d’overdoses<br />
que dans les rues <strong>de</strong> <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> – un taux d’overdoses stupéfiant.<br />
Un taux d’overdoses au moins 40 fois plus élevé que celui<br />
<strong>de</strong>s clients avant leur entrée au MSIC<br />
Les questionnaires d’enregistrement remplis par tous les<br />
clients après leur première entrée dans l’établissement, indiquent<br />
une moyenne <strong>de</strong> 3 overdoses par client (page 16 paragraphe 1)<br />
sur une pério<strong>de</strong> moyenne <strong>de</strong> 12 ans <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong><br />
drogue (Tableau 2.1 p 15), correspondant en moyenne à une<br />
overdose non fatale pour 4 années d’usage <strong>de</strong> drogue.<br />
Encore une fois, à l’intérieur <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection, ces mêmes<br />
heroïnomanes ont un taux moyen d’overdoses <strong>de</strong> 10 par an et<br />
par usager. Ceci est 40 plus fois plus élevé que leur taux<br />
d’overdoses enregistré avant leur entrée dans l’établissement.<br />
Un taux d’overdoses 49 fois plus élevé que les moyennes<br />
nationales estimées d’overdoses<br />
<strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière estimation officielle qui comptabilise 74 000 usagers<br />
dépendant d’héroïne à travers l’Australie date <strong>de</strong> 1997.<br />
<strong>La</strong> même année, une estimation <strong>de</strong> 15 600 overdoses a été réalisée,<br />
parmi lesquelles exactement 600 furent fatales.<br />
Avec un nombre constant <strong>de</strong> 3 injections par jour, 74 000 usagers<br />
d’héroïne s’injecteraient 81 030 000 fois par an soit une overdose<br />
pour 5 200 injections. Une fois <strong>de</strong> plus, la <strong>salle</strong> d’injection avec une<br />
overdose pour 106 injections a un taux 49 fois plus élevé.<br />
Pourquoi tant d’overdoses ?<br />
L’évaluation <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection mentionne à la page<br />
62 :<br />
“Dans cette étu<strong>de</strong> du MSIC <strong>de</strong> Sydney il se produit 9,2<br />
overdoses à l’héroïne pour 1000 injections, et ce taux<br />
d’overdose est vraisemblablement plus élevé que chez les<br />
usagers d’héroïne en général. Les clients du MSIC<br />
semblent être un groupe à haut risque avec un plus fort<br />
taux d’injections d’héroïne que les usagers d’héroïne qui<br />
n’utilisent pas le MSIC, lesquels s’injectent le plus<br />
souvent dans les rues, et ont probablement pris plus <strong>de</strong><br />
risques et utilisé plus d’héroïne que dans le MSIC.”<br />
L’explication <strong>de</strong> ces clients à haut risque n’est pas en<br />
accord avec les faits (voir page 9) mais l’explication<br />
alternative <strong>de</strong> clients utilisant <strong>de</strong> fortes doses d’héroïne<br />
veut dire que la <strong>salle</strong> d’injection profite significativement<br />
aux <strong>de</strong>alers locaux. Ceci <strong>de</strong>vrait constituer une<br />
inquiétu<strong>de</strong> majeure pour les rési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> Nouvelle<br />
Galles du Sud).
- Seulement 38% <strong>de</strong>s injections sont d’héroïne<br />
- Utilisé en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 2/3 <strong>de</strong> sa capacité<br />
- Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an.<br />
Les mythes concernant<br />
les overdoses et la <strong>salle</strong> d’injection.<br />
Mythe 1 - Toutes les overdoses à l’héroïne sont fatales<br />
(utilisé par la <strong>salle</strong> d’injection pour obtenir l’adhésion <strong>de</strong> l’opinion<br />
publique)<br />
“Darke et al. (1996) montre qu’une ambulance porte<br />
assistance à 51% d’overdoses non fatales et Darke et<br />
al. (article <strong>de</strong> presse) rapporte une estimation <strong>de</strong> 4,1<br />
overdoses fatales pour 100 overdoses non-fatales dans la<br />
communauté” 1<br />
Mythe 2 - <strong>La</strong> plupart <strong>de</strong>s overdoses à l’héroïne ont lieu dans <strong>de</strong>s lieux<br />
publics<br />
(utilisé par le lobby pour la légalisation <strong>de</strong> la drogue pour justifier<br />
l’existence <strong>de</strong> <strong>salle</strong>s d’injection)<br />
“<strong>La</strong> majorité <strong>de</strong>s morts se produisent dans <strong>de</strong>s lieux privés.<br />
Des étu<strong>de</strong>s rapportent qu’environ la moitié <strong>de</strong>s overdoses fatales<br />
se produit dans la propre maison <strong>de</strong>s victimes, alors qu’un quart se<br />
produit dans la maison d’un ami ou d’une connaissance.” 2<br />
Mythe 3 - Les overdoses à l’héroïne sont causées par <strong>de</strong> l’héroïne<br />
coupée dans la rue avec <strong>de</strong>s contaminants toxiques<br />
(utilisé par le lobby pour la légalisation <strong>de</strong> la drogue afin <strong>de</strong> justifier<br />
l’essai <strong>de</strong> prescription d’héroïne)<br />
Deux idées fausses répandues parmi les utilisateurs d’héroïne<br />
et le grand public consistent à dire que les causes principales<br />
d’overdose aux opioï<strong>de</strong>s sont dues à une héroïne soit fortement<br />
dosée, soit contenant <strong>de</strong>s produits particulièrement toxiques. Les<br />
preuves venant étayer ces idées sont, au mieux, rares.3.<br />
Mythe 4 - Le MSIC assure qu’aucun usager “débutant“ ou femmes<br />
enceintes ne fréquente l’établissement<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection procè<strong>de</strong> à un entretien <strong>de</strong> 20 minutes à<br />
l’inscription qui compte sur la divulgation volontaire <strong>de</strong> son âge,<br />
d’une grossesse ou <strong>de</strong> son statut d’utilisateur. Si vous êtes un bon<br />
menteur, vous pourrez probablement vous inscrire.<br />
Mythe 5 - <strong>La</strong> seule façon que les professionnels <strong>de</strong> santé ont pour<br />
atteindre les drogués à haut risque par est via la <strong>salle</strong> d’injection<br />
Des services dédiés aux échanges <strong>de</strong> seringues ont opéré pendant<br />
<strong>de</strong>s années à <strong>King</strong>s <strong>Cross</strong> dans le but <strong>de</strong> fournir l’accès sans<br />
jugement aux aiguilles et seringues et permettre au<br />
personnel <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> nouer <strong>de</strong>s relations qui encourageraient les<br />
consommateurs à aller vers un traitement.<br />
1 MSIC Evaluation p 59<br />
2 ANCD Research Paper No 1 ‘Heroin Overdose – Prevalence,<br />
Correlates, Consequences and Interventions p xi<br />
3 ANCD Research Paper No 1 ‘Heroin Overdose p xiii<br />
Principales causes d’overdose à l’héroïne<br />
“<strong>La</strong> preuve <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> plusieurs drogues dans les<br />
overdoses fatales est en accord avec les expériences<br />
portant sur les victimes d’overdoses non-fatales,<br />
particulièrement en terme d’alcool et d’utilisation<br />
<strong>de</strong> benzodiazépine. Globalement, les overdoses<br />
impliquant l’usage unique d’héroïne sont une<br />
minorité. L’alcool apparaît être spécialement impliqué,<br />
la fréquence <strong>de</strong> consommation d’alcool s’avérant un<br />
signe prédictif d’overdose.”<br />
“Une diminution récente <strong>de</strong> la tolérance aux opioï<strong>de</strong>s<br />
a été proposée comme une explication possible <strong>de</strong>s<br />
faibles niveaux sanguins <strong>de</strong> morphine retrouvés<br />
typiquement chez les victimes d’overdose.”
Questions<br />
fréquemment posées<br />
<strong>La</strong> <strong>salle</strong> d’injection a-t-elle un fort taux d’overdoses car<br />
elle vient en ai<strong>de</strong> à un sous groupe à haut risque ?<br />
Ceci s’avère inexact au vu <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts sondages réalisés<br />
auprès <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> consommateurs d’héroïne. 1 Le fait est que<br />
les clients <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection ont 34 <strong>de</strong> leurs injections<br />
sur 35 en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection, où on <strong>de</strong>vrait<br />
s’attendre raisonnablement à mesurer <strong>de</strong> forts taux d’overdoses.<br />
Or ce n’est pas le cas.<br />
Etu<strong>de</strong> Jamais eu d’overdose Eu une overdose<br />
Salle d’i njection 2002 44% 12%<br />
Etu<strong>de</strong> Australienne IDRS 1999 51% 29%<br />
Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Sydney 1996 68% 20%<br />
Etu<strong>de</strong> Britannique 1999 58% 30%<br />
Est-il vrai que la <strong>salle</strong> d’injection a un plus grand nombre<br />
d’overdoses que dans les sondages mentionnés ci-<strong>de</strong>ssus<br />
parce que les consommateurs d’héroïne ne se rappellent pas <strong>de</strong> la<br />
majorité <strong>de</strong> leurs précé<strong>de</strong>ntes overdoses ?<br />
Cette explication a été pour la première fois apportée pour un<br />
grand nombre d’overdoses par le Directeur Médical <strong>de</strong> la <strong>salle</strong><br />
d’injection, Dr Ingrid van Beek.<br />
Cet argument insinue que les consommateurs d’héroïne ont en<br />
fait beaucoup plus d’overdoses qu’ils ne rapportent et qu’ils ne se<br />
rappellent pas <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong> leur overdose. Mais une revue<br />
d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 1996 par Shane Darke 2 sur les circonstances<br />
d’overdoses fatales à l’héroïne a trouvé qu’entre 58% et 79%<br />
d’overdoses fatales ont lieu en présence d’une tierce<br />
personne.<br />
Une autre étu<strong>de</strong> 3 par Shane Darke a estimé que 49% <strong>de</strong>s<br />
overdoses dans la communauté ne sont pas pris en charge<br />
par une équipe médicale. Drug Free Australia a d’ores et déjà<br />
calculé ce pourcentage dans ses comparaisons <strong>de</strong>s overdoses <strong>de</strong><br />
<strong>salle</strong> d’injection avec celles dans le reste <strong>de</strong> la communauté.<br />
Pourquoi lis-je qu’il existe une forte approbation <strong>de</strong> la <strong>salle</strong><br />
d’injection <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> l’opinion publique ?<br />
Nationalement, l’approbation <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection n’est pas si<br />
forte. Cependant il se peut que ceux et celles en faveur <strong>de</strong> cet<br />
établissement pensent qu’elle sauve <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> vies, comme<br />
cela a été avancé, alors que ce n’est pas clairement le cas. Voir page<br />
2 <strong>de</strong> ce document.<br />
J’ai entendu que 12% <strong>de</strong>s clients ont été adressés vers un<br />
traitement ou une cure <strong>de</strong> désintoxication. Est-ce un bon ou<br />
un mauvais taux ?<br />
Le Dr Stuart Reece, membre <strong>de</strong> Drug Free Australia, mé<strong>de</strong>cin au<br />
Service <strong>de</strong>s Addictions <strong>de</strong> Brisbane rapporte qu’il oriente 91% <strong>de</strong><br />
ses patients vers un traitement ou une cure <strong>de</strong> désintoxication.<br />
Cette orientation peut être réalisée par n’importe quel service <strong>de</strong><br />
travailleurs sociaux, même la soupe populaire.<br />
Chacune <strong>de</strong>s 1 385 prises en charge <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> d’injection<br />
ont-elles conduit à l’arrêt <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> drogues ?<br />
Seuls 134 cas ont été transférés en désintoxication et les 56 autres<br />
vers la rehabilitation (reinsertion TBC). Le nombre <strong>de</strong> cas relevants<br />
<strong>de</strong> l’assistance sociale (227) étaient plus élevés, ce qui pourrait bien<br />
se révéler être le bénéfice principalement <strong>de</strong> Centrelink. D’autres<br />
cas relevaient <strong>de</strong> moyens juridiques (légaux) (51), consultation<br />
pour <strong>de</strong>s problèmes ne relevants pas <strong>de</strong> la drogue (63), problèmes<br />
légaux et traités par <strong>de</strong>s avocats (TBC) (51), relevant du médical ou<br />
du <strong>de</strong>ntaire (313), relevant <strong>de</strong> l’éducation <strong>de</strong> santé (86) et tests <strong>de</strong><br />
virus transmis par le sang et maladies sexuellement transmissibles<br />
(40). Il y avait 304 cas relevant du traitement antidrogue, et 107<br />
autres pour les consultations contre <strong>de</strong> la drogue et <strong>de</strong> l’alcool. Il<br />
n’y a <strong>de</strong> trace <strong>de</strong> suivi d’aucun <strong>de</strong> ces cas.<br />
1 ANCD Research Paper No 1 ‘Heroin Overdose p 10<br />
2 Darke, Shane and Zador, Deborah, “Fatal Heroin ‘Overdose’: A Review.”<br />
Addiction. 1996; 91(12): pp. 1765-1772.<br />
3 See Final Report of the Evaluation of the Sydney Medically Supervised<br />
Injecting Centre p 59
- Seulement 38% <strong>de</strong>s injections sont d’héroïne<br />
- Utilisé en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 2/3 <strong>de</strong> sa capacité<br />
- Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an.<br />
Prévention/ intervention primaire<br />
ou minimisation <strong>de</strong>s risques<br />
Quel est le mieux ?<br />
Les 2.5 millions <strong>de</strong> dollars dépensé par an en ce moment pour la <strong>salle</strong> d’injection placeraient 109 lits <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> la drogue ou approvisionneraient<br />
plus <strong>de</strong> 700 utilisateurs <strong>de</strong> drogue dépendants avec les implants à vie <strong>de</strong> Naltrexone. Ceci représenterait beaucoup <strong>de</strong> vies sauvées<br />
<strong>de</strong> l’héroïne et <strong>de</strong>s overdoses d’héroïne. Si l’Australie a réduit, avec succès, son problème d’addiction au tabac avec les campagnes anti-tabac, il<br />
peut aussi réduire le problème <strong>de</strong> dépendance à la drogue à travers <strong>de</strong>s messages clairs sur la télévision, la radio et à travers la santé publique.<br />
Point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s Nations Unies<br />
Dans le rapport <strong>de</strong> 2004 <strong>de</strong> l’Office Contrôle <strong>de</strong>s Drogues et <strong>de</strong><br />
la Prévention du crime (ODCCP) <strong>de</strong>s Nations Unies, les statistiques<br />
<strong>de</strong> l’Australie indiquaient les niveaux les plus élevés d’abus <strong>de</strong><br />
drogue illicite parmi les pays <strong>de</strong> OCDE. Ceci pourrait bien<br />
être du à sa longue histoire <strong>de</strong> permettre à <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong><br />
minimisation du mal <strong>de</strong> prédominer les politiques<br />
d’empêchement. L’Australie avait les plus forts taux d’utilisation <strong>de</strong><br />
cannabis et d’amphétamine et arrivait en 5ème place pour l’usage<br />
élevé <strong>de</strong> cocaïne. Les messages <strong>de</strong> prévention les plus récent<br />
d’Australie et le travail excellent <strong>de</strong> la police fédérale avaient vu<br />
<strong>de</strong> soli<strong>de</strong>s réductions dans l’usage <strong>de</strong> drogue illicite en Australie,<br />
malgré tout, la minimisation du mal reste prédominante. Il est<br />
certains que ces diminutions ne se sont pas produites avec la<br />
minimisation du mal mais avec <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> prévention.<br />
Australie <strong>de</strong> 1985 à maintenant<br />
Dans le mon<strong>de</strong>, l’Australie est considéré comme étant l’un <strong>de</strong>s pays<br />
le plus avancé dans la minimisation du mal. Adopté en 1985, la<br />
minimisation du mal accepte que les gens utilisent <strong>de</strong>s drogues<br />
illicites et cherche à réduire au minimum le mal <strong>de</strong> faire ainsi.<br />
En conséquence, la minimisation du mal met,<br />
caractéristiquement, peu d’accent sur la prévention <strong>de</strong> l’utilisation<br />
<strong>de</strong> la drogue.<br />
produit par l’Australian Drug Foundation, que l'utilisation <strong>de</strong> drogue illicite est<br />
normale ou <strong>de</strong>vrait être socialement accepté.<br />
L’ empêchement et les programmes <strong>de</strong> prévention primaire envoient<br />
le message clair que les maux du à l’usage <strong>de</strong> drogue illicite sont<br />
trop grand pour être socialement acceptable et que les australiens<br />
adhèrent au but d’une société libre <strong>de</strong> drogue.<br />
Les implants <strong>de</strong> Naltrexone<br />
Que diriez-vous d’ai<strong>de</strong>r les dépendants qui utilisent <strong>de</strong> l’héroïne<br />
maintenant? Les étu<strong>de</strong>s montrent qu’environ 45% <strong>de</strong>s patients<br />
sous méthadone continuent à utiliser <strong>de</strong> l’héroïne illégale, et<br />
beaucoup restent sous méthadone pour <strong>de</strong>s décennies.<br />
<strong>La</strong> Naltrexone, est une substance similaire au Narcan. Son but est<br />
<strong>de</strong> bloquer la réponse euphorique aux opiacés.<br />
Les implants, qui durent jusqu’à six mois chacun, réduisent les<br />
envies pour les opiacés et préviennent les risques d’overdose. Les<br />
essais avec plus <strong>de</strong> 2000 implants <strong>de</strong> Naltrexone ont, jusqu’ici, eu<br />
un excellent succès.<br />
Rapport <strong>de</strong>s Nations Unies 2004 - moyenne cumulative toutes<br />
drogues illicites confondues dans les pays <strong>de</strong> l’OCDE.<br />
Suè<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1967 à maintenant<br />
<strong>La</strong> Suè<strong>de</strong>, ce pays qui avait précé<strong>de</strong>mment une politique <strong>de</strong><br />
drogue libéral avait au niveau européen le taux le plus élevé<br />
d’utilisation <strong>de</strong> drogue. Maintenant, elle a le niveau le plus bas<br />
d’utilisation <strong>de</strong> drogue parmi les pays <strong>de</strong> OCDE. <strong>La</strong> Suè<strong>de</strong> a<br />
fortement réussie sa politique restrictive <strong>de</strong> la drogue. A la<br />
différence d’une approche <strong>de</strong> tolérance zéro qui pousse juste<br />
les gens dans les prisons, elle a tout axé sur la prévention <strong>de</strong><br />
l’utilisation <strong>de</strong> drogue et a mis en place un programme minimal <strong>de</strong><br />
réduction du mal. Cette politique a l’appui <strong>de</strong> 95% <strong>de</strong> ses citoyens.<br />
Une réhabilitation avec succès<br />
Une clé au succès du modèle suédois est une réadaptation<br />
obligatoire pour ceux trouvés intoxiqué aux drogues. L’éducation<br />
scolaire suédoise ne suppose pas, <strong>de</strong> même que le fait le matériel
Recommandations<br />
1. Que la <strong>salle</strong> d’injection soit fermée et que l’argent <strong>de</strong> la <strong>salle</strong><br />
d’injection soit réorienté à l’établissement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> lits dans les<br />
centres <strong>de</strong> réadaptation qui se concentrent sur l’abstinence finale<br />
<strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s drogues illicites.<br />
2. Que le gouvernement <strong>de</strong> Nouvelle Galles du Sud suive les<br />
traces du gouvernement d’Australie occi<strong>de</strong>ntale et finance<br />
significativement les implants <strong>de</strong> Naltrexone pour ceux<br />
souhaitant <strong>de</strong>venir abstinent (comprenant les prisonniers<br />
dépendants <strong>de</strong> drogues).<br />
3. Que le gouvernement <strong>de</strong> Nouvelle Galles du Sud examine le<br />
modèle suédois et sa politique <strong>de</strong> drogue restrictive. Ceci<br />
comprend l’adoption d’une politique forte sur la vente <strong>de</strong> rue et<br />
une réplique du modèle Cabramatta qui résultait dans un taux<br />
significativement bas d’overdose (politique <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et d’offre).<br />
4. Que le gouvernement <strong>de</strong> Nouvelle Galles du Sud examine<br />
les programmes <strong>de</strong> réhabilitation basé sur l’abstinence qui ont<br />
montré un succès considérable, y compris les programmes<br />
australiens tel que Savation Army and Drugbeat (Australie du<br />
Sud) tout comme les programmes internationaux tel que Hassela<br />
(Suè<strong>de</strong>), San Patrignano (Italie) et Daytop International ou Phoenix<br />
House (Etats-Unis).<br />
- seulement 38% <strong>de</strong>s injections sont d'héroïne<br />
- utilisation inférieur au 2/3 tiers <strong>de</strong> sa capacité<br />
- statistiquement, même pas une vie <strong>de</strong> sauvée par an<br />
- 36 fois plus d'overdoses que dans la rue<br />
- plus d'héroïne vendue par les <strong>de</strong>alers<br />
- $2,5 millions par an pour fonctionner<br />
- aucune amélioration <strong>de</strong> la tranquilite publique<br />
- effet pot <strong>de</strong> miel clairement etabli<br />
- en violation <strong>de</strong>s conventions <strong>de</strong> l'ONU