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Monsieur Yves Desmarais et Madame Marie ... - Ville de Québec

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Site d’injection supervisé (SIS) à Québec : une base<br />

d’analyse comparative sérieuse est d’abord nécessaire<br />

avant d’en faire un débat public <strong>et</strong> <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r<br />

Mémoire avec données comparatives<br />

Par : <strong>Yves</strong> <strong>Desmarais</strong> <strong>et</strong> <strong>Marie</strong>-Hélène Boutin,<br />

rési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> St-Roch, parents <strong>et</strong> ancien rési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vancouver<br />

le 20 mai 2011


Synthèse :<br />

Le dossier <strong>de</strong>s centres d’injection supervisés que certains organismes souhaitent à<br />

Québec est construit sur une base d’informations <strong>et</strong> d’analyse comparative insuffisante<br />

pour un enjeux semblable. Nous recommandons <strong>de</strong> mieux étoffer le dossier <strong>et</strong> d’attendre<br />

les décisions avant d’en faire une affaire publique. Autrement on joue sur les perceptions<br />

<strong>et</strong> c'est à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si on s'est trompé en choisissant <strong>de</strong> vivre dans St-Roch. Nous<br />

sommes une famille travaillent ou allant aux étu<strong>de</strong>s installées dans une rési<strong>de</strong>nce<br />

qualifiée <strong>de</strong> multi-générationnelle. Nos six enfants ainsi que nos amis avaient <strong>de</strong>s<br />

perceptions négatives <strong>et</strong> cela s’est amoindri. Il faudrait pas pousser trop fort dans un autre<br />

extrème. C'est fragile <strong>et</strong> tenace les perceptions.<br />

Nous connaissons Vancouver pour y avoir rési<strong>de</strong>r <strong>et</strong> travaillé à quelques rues du centre<br />

Insite. Pour Vancouver, nous sommes en accord pour Insite. Le contexte <strong>de</strong> Québec est<br />

complètement différent, sans aucune comparaison possible. Nous avons participé à la<br />

séance d’information du 14 mai <strong>et</strong> nous sommes sortis avec plus <strong>de</strong> questions. Nous<br />

avons décidé <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre par écrit ce que nous comprenons avec la base d’information<br />

recueillie. La situation constatée à Vancouver versus Québec est que :<br />

· un seul site d'injection supervisé existe en Amérique du Nord soit Vancouver. Les<br />

quarante <strong>et</strong> quelques agglomérations urbaines plus importantes que Québec en ont pas<br />

· Vancouver vit une situation "endémique" qui est très grave, unique <strong>et</strong> encore hors<br />

<strong>de</strong> contrôle. Endémique est un terme médical qui qualifie une maladie ou un trouble<br />

présent en permanence dans une région particulière<br />

· Québec est à plus ou moins à un sur une échelle <strong>de</strong> un à dix un vis-à-vis Vancouver.<br />

On n'a pas <strong>de</strong> situation pouvant être qualifié d’endémique même si <strong>de</strong>s difficultés existent<br />

· Les seringues souillées inquiètent la population <strong>de</strong> Québec mais un centre<br />

d'injection supervisé ne touche que un très faible pourcentage <strong>de</strong>s toxicomanes <strong>de</strong> la ville<br />

Vancouver, ce qui requiert une solution autre pour la récupération.<br />

· Le stimulant <strong>de</strong>s groupes faisant du lobbying pour un centre tel Insite <strong>de</strong> Vancouver<br />

est les représentations récentes en Cour suprême du Canada, qui pourrait créer une<br />

fenêtre d’opportunité qui n’est pas possible pour le moment. On a observé <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

semblables <strong>de</strong> SIS à Victoria, Ottawa, Toronto <strong>et</strong> Montréal.<br />

· Le traitement médiatique accroit les perceptions négatives <strong>de</strong> St-Roch car c’est là<br />

que le focus fut mis. Une revitalisation qui est bien parti <strong>et</strong> qui <strong>de</strong>meure fragile <strong>et</strong> il reste<br />

encore à faire pour que la mixité soit positive pour tous<br />

Nous proposons avant <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s débats publics <strong>et</strong> polariser l’attention <strong>de</strong>s médias :<br />

• attendre la décision <strong>de</strong> la Cour suprêrme qui peut venir dans quelques années<br />

seulement car il n’y a pas <strong>de</strong> délai prescrit<br />

• analyser la décision lorsqu’elle sera donnée <strong>et</strong> évaluer l’implication sur les<br />

initiatives


• attendre <strong>de</strong> voir si le ministre <strong>de</strong> la santé <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services sociaux va prendre<br />

position rapi<strong>de</strong>ment par la suite, lui qui a la réputation d’être pru<strong>de</strong>nt<br />

• présenter un dossier étoffé avec données à l’appui <strong>et</strong> le faire accepter par les<br />

citoyens <strong>et</strong> les mécanismes perm<strong>et</strong>tant d'exercer la démocratie<br />

Pourquoi plus <strong>de</strong> quarante agglomérations urbaines plus gran<strong>de</strong> que Québec en Amérique<br />

du Nord n’ont pas <strong>de</strong> SIS? Cela démontre que c’est sérieux comme débat <strong>et</strong> implication<br />

Entr<strong>et</strong>emps, s’il s’avérait qu’il y ait un problème particulier concernant les<br />

seringues souillées sur la rue <strong>et</strong> les parc, nous estimons que Point <strong>de</strong> repère<br />

organisme désignée pour la cueill<strong>et</strong>te <strong>et</strong> responsable <strong>de</strong> la sensibilisation auprès <strong>de</strong>s<br />

clientèles pourrait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d’accentuer ses ressources <strong>et</strong> budg<strong>et</strong>s pour c<strong>et</strong> élément<br />

précis du dossier. Il nous semble comme famille qu’il faut adresser c<strong>et</strong>te<br />

problématique sans attendre <strong>de</strong> jugement <strong>de</strong> la Cour suprême ou <strong>de</strong> SIS<br />

Qui sommes-nous<br />

Nous sommes un couple travaillant dans le secteur <strong>de</strong> la santé ayant six enfants. Nous<br />

avons fait l’acquisition d’une propriété dans Saint Roch <strong>de</strong>puis un an <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi.


Un <strong>de</strong>s membres a travaillé pendant six ans <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi dans l’Ouest canadien <strong>et</strong> son bureau a<br />

été pendant quatre ans à quelques rues du « downtown eastsi<strong>de</strong> » <strong>de</strong> Vancouver, ce au<br />

cours <strong>de</strong> la décennie 90. Il y est r<strong>et</strong>ourné plusieurs fois au cours <strong>de</strong> la décennie 2000 en<br />

mandat ou pour raisons personnelles, dont la <strong>de</strong>rnière fois il y a un peu plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans<br />

pour plus d’un mois.<br />

Nous connaissons bien le secteur <strong>de</strong> Vancouver qui sert <strong>de</strong> référence au proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> SIS <strong>et</strong><br />

c’est le jour <strong>et</strong> la nuit avec ce que l’on a observé comme problème <strong>et</strong> la situation que nous<br />

vivons à Québec dans St-Roch ou ailleurs.<br />

Nos sources :<br />

Autre le fait d’avoir constaté sur place le besoins <strong>de</strong> la clientèle <strong>de</strong> toxicomanes qui est<br />

d’une tristesse in<strong>de</strong>scriptible <strong>et</strong> inimaginable, nous avons fait <strong>de</strong>s recherches pour<br />

préparer ce document afin d’avoir <strong>de</strong>s données fiables <strong>et</strong> non <strong>de</strong>s impressions.<br />

Une partie <strong>de</strong>s données provient du Vancouver Coastal Health Authority, l’équivalent<br />

d’une agence <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong> service sociaux au Québec. D’autres sources fiables dont les<br />

références ont aussi été utilisées . On a été voir les documents <strong>de</strong> l’INSPQ, les parutions<br />

locales au Québec <strong>et</strong> autres sources <strong>de</strong> références pour la région. Ainsi, il est possible<br />

d’établir <strong>de</strong>s comparaisons. Nous ne sommes pas les experts <strong>de</strong> la santé publique mais<br />

nous avons un « feeling » du vécu <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’observation d’une situation qui est la référence<br />

<strong>et</strong> une capacité d’analyse acquise par expérience <strong>et</strong> formation. Les références <strong>et</strong><br />

l’information <strong>de</strong> support se r<strong>et</strong>rouvent aux annexes <strong>de</strong> ce document.<br />

La situation comparatives <strong>de</strong>s toxicomanes Vancouver vs Québec<br />

Sur la base <strong>de</strong>s données recueillies <strong>et</strong> <strong>de</strong>s observations à vue, le profil <strong>de</strong>s toxicomanes à<br />

Vancouver versus Québec est différent en terme <strong>de</strong> nombre, <strong>de</strong> concentration, <strong>de</strong> niveau<br />

<strong>de</strong> désorganisation, <strong>de</strong> décès par surdose <strong>et</strong> <strong>de</strong> type <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> drogue. La<br />

polarisation politique n’a aucune commune mesure <strong>et</strong> cela s’explique <strong>de</strong> par le besoin qui<br />

est le jour <strong>et</strong> la nuit d’un endroit à l’autre.<br />

Les organismes pour le SIS utilisent pourtant à volonté les résultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

Vancouver, ce qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s bémols <strong>et</strong> plusieurs. Les opposants dont les commerçants<br />

utilisent Vancouver pour faire peur, ce qui annule toutes les altérations précé<strong>de</strong>ntes qu’ils<br />

ont pu faire. On se nuit en utilisant le cas <strong>de</strong> Vancouver d’une part <strong>et</strong> d’autre <strong>et</strong> s’il y a un<br />

réel besoin pour Québec, il doit être mieux démontré <strong>et</strong> une solution sur mesure doit être<br />

envisagé. Comme la ville <strong>et</strong> sa population, la clientèle visée par les SIS semble se<br />

confondre dans l’étalement urbain <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> Québec.<br />

À Vancouver, on a affaire à une épidémie <strong>et</strong> on réfère à une situation endémique donc<br />

très ciblée pour le quartier « downtown eastsi<strong>de</strong> ». Au cours <strong>de</strong>s années 1990, il y a eu<br />

200 morts <strong>de</strong> surdose par année. À Québec, il s’agit d’un phénomène isolé. On<br />

consomme beaucoup d’héroïne à Vancouver <strong>et</strong> très peu à Québec. Vancouver a reçu les<br />

toxicomanes <strong>de</strong> l’ensemble du Canada <strong>et</strong> d’ailleurs <strong>et</strong> la situation est décrié au niveau


international. Plusieurs maires ont fait <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te épidémie leur cheval <strong>de</strong> bataille avec <strong>de</strong>s<br />

propositions <strong>de</strong> nombreux programmes dont pas seulement un SIS. Des investissements<br />

colossaux ont été consentis (1.4 milliards$ entre 2000 <strong>et</strong> 2010). La situation est<br />

endémique, ce qui est un sta<strong>de</strong> plus élevé car concentré dans un quartier <strong>de</strong> cinq rues par<br />

cinq rues environ 4700 toxicomanes aux drogues fortes telles l’héroïne. Une température<br />

perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> se coucher dans les parcs, les bords <strong>de</strong> rue <strong>et</strong> les ruelles <strong>et</strong> une culture <strong>de</strong><br />

tolérance avec un fond « peace and love » est venu attiré <strong>et</strong> concentré une clientèle<br />

<strong>de</strong>venue marginalisée.<br />

On a fait une seule exception au co<strong>de</strong> criminelle en Amérique du Nord pour un proj<strong>et</strong><br />

pilote contrôlé soit Insite <strong>et</strong> <strong>et</strong>sté par le centre d,excellence sur le Sida. Le détail incluant<br />

les ajsutements <strong>de</strong> lois est donné en annexe 2 en provenance d’information du Vancouver<br />

Health Authority.<br />

Il s’agissait d’une <strong>de</strong>s nombreuses mesures essayées pour une situation qui est<br />

incontrôlable même par les policiers qui ont leur poste en plein centre du quartier. Vous<br />

r<strong>et</strong>rouverez en annexe 3 une traduction d’un article faisant le bilan <strong>de</strong>s initiatives à<br />

Vancouver sur dix ans <strong>et</strong> du 1.4 milliards$ en initiatives investis dans les différentes<br />

clientèles du quartier. L’annexe 1 donne <strong>de</strong>s adresse <strong>de</strong> sites d’information <strong>et</strong> <strong>de</strong> vidéo.<br />

À Québec, il n’y a aucune épidémie <strong>et</strong> pas <strong>de</strong> situation endémique dans un quartier<br />

donné que ce soit St-Roch, Limoilou ou St-Sauveur. Il ne faudrait pas aller trop vite <strong>et</strong><br />

faire du « nous aussi on aura un centre ».<br />

On voit qu’il n’y a pas <strong>de</strong> problèmes incontrôlables localement mêm s’il y a<br />

définitivement <strong>de</strong>s besoins.. Le nombre <strong>de</strong> clients d’un centre d’injection contrôlé serait<br />

somme toute assez limitée à prime abord si nous faisons <strong>de</strong>s calculs proportionnels. Nous<br />

attendons <strong>de</strong>s promoteurs <strong>de</strong>s données plus élaborées <strong>et</strong> fiables pour la région.<br />

D’autre part, le problème <strong>de</strong>s seringues souillés semble être une situation qui ne se<br />

règlera pas avec un centre d’injection contrôlé. Il est bon pour sensibiliser la population.<br />

L’ensemble <strong>de</strong>s gens testés sur l’idée d’un SIS que ce soit au bureau, à l’établissement <strong>de</strong><br />

travail ou parmi nos amis ont amené le besoin <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong>s seringues comme base<br />

<strong>de</strong> l’argumentaire pro-SIS. Vancouver a selon les données <strong>et</strong> estimations un taux <strong>de</strong><br />

pénétration <strong>de</strong> 5 à 10%, ce qui élimine peu <strong>de</strong> seringue souillée. Le public doit être mieux<br />

être informé au besoin réel <strong>et</strong> <strong>de</strong>s enjeux.<br />

Nous nous méfions d’ailleurs <strong>de</strong>s sondages sur Intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> autres métho<strong>de</strong>s non<br />

scientifiques d’i<strong>de</strong>ntification d’intérêt <strong>et</strong> <strong>de</strong> besoins.<br />

Voici <strong>de</strong>s données comparatives dont certaines sont <strong>de</strong>s extrapolations qui amène<br />

une idée <strong>de</strong> la relativité <strong>de</strong>s choses, même si <strong>de</strong>s bémols sont nécessaires dans certains<br />

cas. C’est autrement pas ou peu <strong>de</strong> données <strong>et</strong> beaucoup <strong>de</strong> rhétorique basé sur <strong>de</strong>s<br />

comparaisons discutables comme dynamique sociale <strong>et</strong> politique.


Données Vancouver Québec Commentaires<br />

Nombre<br />

d’usagés <strong>de</strong><br />

drogue injectée<br />

<strong>et</strong> concentration<br />

Clients<br />

complètement<br />

désorganisés<br />

Type <strong>de</strong> drogue<br />

12500 à Vancouver<br />

<strong>et</strong> plus du tier dans<br />

Downtown Eastsi<strong>de</strong><br />

(4500 à 5000). Le<br />

secteur visé est<br />

l’équivalent du<br />

territoire entre les rue<br />

du Pont <strong>et</strong> dorchester<br />

<strong>et</strong> les rues Charest <strong>et</strong><br />

Prince edouard dans<br />

l’autre sens.C’est<br />

donc une très forte<br />

concentration<br />

Une forte majorité du<br />

quartier Downtown<br />

Eastsi<strong>de</strong> souffre <strong>de</strong><br />

multi-problèmes <strong>et</strong><br />

l’Héroïne en forte<br />

utilisation n’ai<strong>de</strong> pas.<br />

La moitié sont<br />

marginalisé selon les<br />

données du<br />

Vancouver Health<br />

authority<br />

Héroîne, cocaine,<br />

crystal <strong>et</strong> autres<br />

2500 à 3500 à<br />

travers l’ensemble<br />

<strong>de</strong> la région <strong>de</strong><br />

Québec. Combien<br />

pour St_Roch,<br />

Limoilou <strong>et</strong> st-<br />

Sauveur?<br />

Hypothèse du tier<br />

comme à<br />

Vancouver, cela<br />

ferait entre 800 <strong>et</strong><br />

1000 usagés<br />

potentiels soit 200 à<br />

300 par quartier si<br />

on extrapole<br />

Un pourcentage<br />

relativement faible<br />

est mentionné <strong>et</strong><br />

observé<br />

Des médicaments<br />

d'ordonnance sur le<br />

marché noir<br />

(opiacés) se<br />

r<strong>et</strong>rouvent sur le<br />

OxyContin,Le<br />

Dilaudid, cocaïne <strong>et</strong><br />

peu d’héroïne<br />

Il n’y a aucune donnée<br />

sur les concentration<br />

par quartier autre que<br />

les estimés faites pour<br />

Québec. On peut ainsi<br />

extrapoler que la<br />

concentration est à un<br />

versus 10 sur une<br />

échelle <strong>de</strong> 1 à 10 si on<br />

compare St-Roch<br />

versus le Vancouver<br />

downtown eastsi<strong>de</strong>. Le<br />

portrait visuel<br />

observable en<br />

témoigne aussi<br />

On ne voit pas <strong>de</strong> signe<br />

visuel <strong>et</strong> <strong>de</strong> reportages<br />

<strong>de</strong> la situation à<br />

Québec qui démontre<br />

une clientèle<br />

complètement<br />

désorganisé. La<br />

réunion du 14 mai<br />

mentionnait d’ailleurs<br />

que plusieurs<br />

utilisateurs n’ont pas<br />

l’apparence à Québec.<br />

La nordicité (le froid)<br />

fait que les gens ont<br />

davantage <strong>de</strong> lieux<br />

pour s’abriter <strong>et</strong> moins<br />

<strong>de</strong> sans abris.d’ailleurs<br />

Le profil est très<br />

différent d’une ville à<br />

l’autre.<br />

Mortalité par<br />

surdose<br />

185 mort en C-B en<br />

2003 comparé à 417<br />

en 1998<br />

Il y a <strong>de</strong>s surdoses<br />

d’oxicontin<br />

répertoriées<br />

Les variations ne sont<br />

pas reliés au centre<br />

d’injectuion pour la C-


Nombre<br />

d’injection dans<br />

un site supervisé<br />

Insite a une moyenne<br />

<strong>de</strong> 587 injections par<br />

jour. S’il y a 4700<br />

usagés <strong>de</strong> drogue<br />

injectable dans le<br />

quartier, cela fait un<br />

taux <strong>de</strong> pénétration<br />

<strong>de</strong> 5% si on estime<br />

que chaque usagé<br />

prendrait <strong>de</strong>ux<br />

injection par jour, ce<br />

qui est probablement<br />

incorrect <strong>et</strong> plus pour<br />

plusieurs<br />

S’il y avait 800 à<br />

1000 usagés dans<br />

les quartiers<br />

centraux <strong>de</strong> Québec<br />

(estimation du tier<br />

<strong>de</strong> la région) si 5%<br />

<strong>de</strong> pénétration, cela<br />

fait 50 clients<br />

potentiels pour<br />

Québec ou 33 par<br />

secteur si on sépare<br />

Limoilou, St-Roch<br />

<strong>et</strong> St-Sauveur à un<br />

tier chacun. Il y<br />

aurait donc 100<br />

injections données<br />

au total<br />

B. Il a baissé <strong>de</strong> 35%<br />

près <strong>de</strong> Insite toutefois<br />

Évaluation <strong>de</strong> base<br />

provenant <strong>de</strong>s données<br />

du site Insite. On ne<br />

sait pas combien<br />

d’usagés il y a<br />

exactement dans les<br />

quartiers centraux <strong>de</strong><br />

Québec<br />

Compte tenu <strong>de</strong> la situation endémique, on a tout essayé à Vancouver <strong>et</strong> non seulement<br />

un SIS y compris <strong>de</strong>s tribunaux sur mesure pour les drogués. Les résultats sont décrits<br />

dans l’article sur le 1.4 milliard$ investis présenté en annexe 3 en version traduite par<br />

logiciel.<br />

La récupération <strong>de</strong>s seringues<br />

Les données observées à Vancouver dans les quartiers centraux démontrent qu’Insite n’a<br />

pas d’inci<strong>de</strong>nce marquée sur la récupération <strong>de</strong> seringues. Il s’agit tel que susmentionné<br />

d’un <strong>de</strong>s éléments que plusieurs <strong>de</strong>s intervenants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s médias utilisent à Québec pour<br />

justifier un centre d’injection supervisé.<br />

S’il y avait 5% ou 10% <strong>de</strong>s injections qui se faisait en <strong>de</strong>dans dans un centre à Québec<br />

cela ai<strong>de</strong>rait mais ne justifie pas la mise en place d’un centre au sein <strong>de</strong> l’opinion<br />

publique. Un centre d’injection supervisé ne viendra pas changé sensiblement le nombre<br />

<strong>de</strong> seringue laissé sur <strong>de</strong>s terrains publics ou parc.<br />

On ne parviendra jamais à éliminer tous les déch<strong>et</strong>s peu importe qu’ils soient encombrant<br />

mais on doit viser par la sensibilisation <strong>et</strong> la collecte à améliorer la situation.<br />

Il serait préférable que Point <strong>de</strong> repère l’organisme désigné pour recueillir <strong>et</strong> sensibiliser<br />

accroît ses efforts s’il y a une problématique i<strong>de</strong>ntifiée. Les données qu’ils ont présenté à<br />

la rencontre du 14 mai <strong>de</strong>rnier démontrait qu’il faisait bien leur travail <strong>et</strong> qu’il en<br />

récupérait beaucoup, en plus <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la sensibilisation aux clientèles.


Les comparaisons avec d’autres villes<br />

Il faut aussi dire que la seule référence en Amérique du Nord est Vancouver. Il n’existe<br />

pas d’autres centres d’injection supervisés en Amérique du nord. Il y a plus <strong>de</strong> quarante<br />

agglomération urbaines plus importantes que Québec en Amérique du Nord (1) <strong>et</strong> (2).<br />

D’ailleurs, l’agglomération <strong>de</strong> Vancouver compte 2,391,252 habitants <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> Québec<br />

présentait 754 388 habitants en juill<strong>et</strong> 2010.<br />

Utiliser <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> références européennes dont Armsterdam au Pays Bas est un peu<br />

fausser la base <strong>de</strong> référence sociale <strong>et</strong> politique. C<strong>et</strong>te ville présente déjà un contexte<br />

différent sur la tolérance aux drogues <strong>et</strong> à la prostitution entre autres.<br />

Nous savons que <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> Montréal (Cactus), Ottawa, Toronto, Victoria entre<br />

autres ont démontré un intérêt pour un SIS. Le test <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> clientèle, juridiques <strong>et</strong><br />

<strong>de</strong> la politique doit être fait avant d’aller plus loin.<br />

La gestion <strong>de</strong>s impressions pour un sentiment <strong>de</strong> sécurité<br />

La parution <strong>de</strong> nombreux articles dans les journaux donnait l’impression que le dossier<br />

était réglé pour certains. D’autres ont mentionné qu’il n’aurait pas <strong>de</strong> centre à st-Roch.<br />

Je sais une chose : plusieurs personnes au sein <strong>de</strong> la population ont l’impression que St-<br />

Roch est encore dangereux.<br />

Le fait <strong>de</strong> créer l’impression qu’il y a <strong>de</strong>s toxicomanes en grand nombre, que le parvis <strong>de</strong><br />

l’Église est assailli <strong>de</strong> toxicomanes qui vont se prostituer <strong>et</strong> que nos entrées <strong>de</strong> cour <strong>et</strong><br />

portiques sont assaillis <strong>et</strong> qu’il y a <strong>de</strong>s dangers très sérieux pour nos enfants, crée plus <strong>de</strong><br />

mal que <strong>de</strong> bien. Les gouvernements ont investis les fonds publics pour revitaliser le<br />

quartier car c’était nécessaire. J’estime que c’est assez réussi mais c’est fragile.<br />

D’autre part, comme le représentant <strong>de</strong> la fraternité <strong>de</strong>s policiers a dit « la sécurité, c’est<br />

un sentiment <strong>de</strong> sécurité » Le sentiment <strong>de</strong> sécurité, c’est une affaire d’impression <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

sentiment. C’est inexplicable <strong>et</strong> variable d’une personne à l’autre..<br />

Pour nous à titre d’exemple, une <strong>de</strong>s impressions d’insécurité est créé par certaines rues<br />

transversales <strong>de</strong> St-Roch (<strong>de</strong>s Commissaires, <strong>de</strong> la Reine, du Roi <strong>et</strong> autres) qui sont<br />

longues <strong>et</strong> sombres le soir <strong>et</strong> les rencontres qu’on peut y faire inquiètent les enfants <strong>et</strong><br />

leurs amis-es.<br />

Si on crée l’impression qu’il y aura encore plus <strong>de</strong> gens à risque dans un secteur même si<br />

c’est le fruit <strong>de</strong> l’imagination, cela inquiètera encore plus. Il faut éviter <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s<br />

cercles <strong>de</strong> concentration d’influence comme un policier m’a dit récemment ou <strong>de</strong>s<br />

couloirs <strong>de</strong> circulation d’une zone à l’autre dans les p<strong>et</strong>ites rues.<br />

Comme famille avec <strong>de</strong>s jeunes qui sont en voie <strong>de</strong> se faire eux-même leur propre<br />

famille, nous ne voulons pas travailler à améliorer notre chez soi pour ensuite se


<strong>et</strong>rouver à se questionner si on a fait un bon choix. Nous estimons apporter aussi <strong>de</strong>s<br />

choses à la revitalisation du quartier <strong>et</strong> notre point <strong>de</strong> vue doit être pris en considération.<br />

Merci <strong>et</strong> bonne journée<br />

Annexe 1 : références<br />

Films <strong>de</strong> référence sur Vancouver :


http://www.youtube.com/watch?v=dQpRMJacTiQ Film sur Insite, le site d’injection<br />

supervisée<br />

http://www.youtube.com/watch?v=gwFRsfATaag Film <strong>de</strong> l’ONF “Through a blue lense”<br />

sur Vancouver Downtown Eastsi<strong>de</strong><br />

Référence sur Vancouver <strong>et</strong> Québec :<br />

http://supervisedinjection.vch.ca/ site Intern<strong>et</strong> sur insite réalisé par le Vancouver Health<br />

Authority<br />

http://vancouver.ca/fourpillars/pdf/report_vancouver_2005.pdf données sur l’épédimie <strong>de</strong><br />

drogue forte à Vancouver<br />

http://www.vandu.org/ The Vancouver Area N<strong>et</strong>work of Drugs Users (VANDU)<br />

http://en.wikipedia.org/wiki/Downtown_Eastsi<strong>de</strong> Vancouver Downtown Eastsi<strong>de</strong><br />

Documents INSPQ<br />

http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/622-UDI.pdf Usage <strong>de</strong> drogue par injection <strong>et</strong><br />

intervention contre le VIH<br />

http://linjecteur.ca/laddicq-mainmenu-12/123-addicq-communiques<br />

Annexe 2 :<br />

Traduction d’information provenant <strong>de</strong> Insite (Vancouver)<br />

Les clients sont pris en charge par une équipe d'infirmières, <strong>de</strong> conseillers <strong>et</strong> le personnel<br />

<strong>de</strong> soutien<br />

Nous avons 12 stands d'injection où les clients <strong>de</strong> pré-injection <strong>de</strong>s drogues illicites<br />

obtenues sous la supervision d'infirmières.<br />

Les clients ont aussi accès à du matériel d'injection comme les seringues, cuillères, <strong>de</strong>s<br />

filtres, l'eau <strong>et</strong> <strong>de</strong>s garrots. Les infirmières sont à la disposition repond à <strong>de</strong>s surdoses <strong>et</strong><br />

répondre aux besoins <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s clients. Personne n'a jamais mort à Insite d'un<br />

surdosage, même si, c<strong>et</strong>te année seulement, plus <strong>de</strong> 400 surdoses a eu lieu à<br />

l'établissement.<br />

Vancouver Coastal Health fournit également <strong>de</strong>s conseillers en toxicomanie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s<br />

travailleurs <strong>de</strong> soutien qui se connectent les clients vers les ressources communautaires<br />

comme le logement <strong>et</strong> le traitement <strong>de</strong>s toxicomanies.


Partie d'un continuum <strong>de</strong> services<br />

Insite n'a pas été conçu pour être un établissement autonome. Il fait partie <strong>de</strong> notre<br />

continuum <strong>de</strong> soins aux personnes atteintes <strong>de</strong> toxicomanie, maladie mentale <strong>et</strong> le VIH /<br />

SIDA. Il a été conçu pour être accessible aux utilisateurs <strong>de</strong> drogues injectables qui ne<br />

sont pas bien reliés aux services <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santé.<br />

Pour les personnes souffrant <strong>de</strong> toxicomanie chronique, Insite est le premier barreau <strong>de</strong><br />

l'échelle <strong>de</strong> la toxicomanie chronique à la récupération; d'être mala<strong>de</strong> pour <strong>de</strong>venir ainsi.<br />

Insite <strong>et</strong> services sur place, qui coexistent<br />

Insite <strong>et</strong> sur place sont wrap-around programmes qui existent les unes sur les autres au<br />

même endroit, rue Hastings.<br />

Lorsque les clients, généralement les utilisateurs Insite, sont prêts à commencer la gestion<br />

<strong>de</strong> désintoxication <strong>et</strong> <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait, ils peuvent être immédiatement logés dans un <strong>de</strong>s lits <strong>de</strong><br />

traitement sur place 12.<br />

Du sur place, les clients peuvent se déplacer sur le troisième étage où ils sont fournis avec<br />

<strong>de</strong>s logements <strong>de</strong> transition <strong>et</strong> connecté à <strong>de</strong>s services communautaires <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />

toxicomanie avant d'intégrer dans la collectivité.<br />

Depuis son ouverture en 2003, Insite a été un endroit sûr <strong>et</strong> axé sur la santé où les gens<br />

s'injectent <strong>de</strong>s drogues <strong>et</strong> communiquer aux services <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santé - <strong>de</strong>s soins<br />

primaires pour traiter la maladie <strong>et</strong> l'infection, <strong>de</strong> counseling en toxicomanie <strong>et</strong> le<br />

traitement.<br />

Insite est l'Amérique du Nord le premier site d'injection supervisée légal. Le ministère<br />

<strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> santé accor<strong>de</strong> un financement opérationnel pour Insite par Vancouver<br />

Coastal Health, qui exploite l'installation.<br />

Insite fonctionne sur un modèle <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s méfaits, qui est une politique ou un<br />

programme à la diminution <strong>de</strong> l'conséquences néfastes sur la santé, sociaux <strong>et</strong><br />

économiques <strong>de</strong> l'usage <strong>de</strong> drogues sans exiger l'abstinence <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong><br />

drogues.<br />

Traduction (anglais > français)<br />

Environ la moitié <strong>de</strong>s personnes qui utilisent Insite sont marginalisés, ce qui signifie<br />

qu'ils sont sans abri ou vivant dans <strong>de</strong>s refuges ou avoir <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé mentale.<br />

Beaucoup <strong>de</strong> nos clients sont plus âgés <strong>et</strong> ont eu recours à <strong>de</strong>s médicaments pendant une<br />

longue pério<strong>de</strong>. Leur usage <strong>de</strong> drogues à long terme <strong>et</strong> la vie chaotique ont sérieusement<br />

compromis leur santé globale.<br />

Grâce à Insite, les clients développent <strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> confiance avec nos soins <strong>de</strong> santé<br />

<strong>et</strong> les travailleurs sociaux, ce qui les rend plus susceptibles <strong>de</strong> poursuivre la gestion du<br />

sevrage (désintoxication), du counseling en toxicomanie <strong>et</strong> d'autres services <strong>de</strong> traitement<br />

<strong>de</strong> la toxicomanie


312.214 visites sur le site par 12.236 individus uniques<br />

Une moyenne <strong>de</strong> 855 visites par jour, jusqu'à un maximum <strong>de</strong> 1.110 visites par jour<br />

Une moyenne <strong>de</strong> 587 injections par jour<br />

221 interventions surdosage avec aucun décès<br />

3.383 interventions <strong>de</strong> traitement clinique<br />

26% <strong>de</strong>s participants étaient <strong>de</strong>s femmes<br />

17% <strong>de</strong>s participants sont i<strong>de</strong>ntifiées comme Autochtones<br />

Principe substances déclarées ont été l'héroïne (36% <strong>de</strong>s cas), la cocaïne (32%) <strong>et</strong> la<br />

morphine (12%)<br />

5.268 références à d'autres services sociaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> santé, la gran<strong>de</strong> majorité d'entre eux<br />

étaient pour le traitement <strong>de</strong> désintoxication <strong>et</strong> <strong>de</strong> la toxicomanie<br />

458 admissions à OnSite désintoxication<br />

Traduction (anglais > français)<br />

Insite <strong>et</strong> sur place sont wrap-around programmes qui existent les unes sur les autres au<br />

même endroit, rue Hastings.<br />

Lorsque les clients, généralement les utilisateurs Insite, sont prêts à commencer la gestion<br />

<strong>de</strong> désintoxication <strong>et</strong> <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait, ils peuvent être immédiatement logés dans un <strong>de</strong>s lits <strong>de</strong><br />

traitement sur place 12.<br />

Du sur place, les clients peuvent se déplacer sur le troisième étage où ils sont fournis avec<br />

<strong>de</strong>s logements <strong>de</strong> transition <strong>et</strong> connecté à <strong>de</strong>s services communautaires <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />

toxicomanie avant d'intégrer dans la collectivité.<br />

Il a été estimé que Vancouver est la maison à environ 12.000 utilisateurs <strong>de</strong> drogues<br />

injectables, avec plus d'un tiers vivent dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong>.<br />

Traduction (anglais > français)<br />

Avoir un endroit sûr <strong>et</strong> propre pour s'injecter <strong>de</strong>s drogues pour quatre personnes<br />

distinctes, mais qui se chevauchent fins:<br />

Il empêche les gens <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong> maladies infectieuses.<br />

Il offre la possibilité<br />

Il empêche les gens <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong> maladies infectieuses.<br />

Il offre la possibilité <strong>de</strong> nouer <strong>de</strong>s relations <strong>et</strong> d'encourager <strong>de</strong>s personnes marginalisées<br />

d'accé<strong>de</strong>r aux services <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santé, y compris les soins primaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> traitement<br />

<strong>de</strong>s toxicomanies.<br />

Il apporte la stabilité à la communauté par l'amélioration <strong>de</strong> l'ordre public <strong>et</strong> <strong>de</strong> réduire le<br />

nombre d'injections ayant lieu sur la rue.<br />

Il stabilise la santé <strong>de</strong>s gens.<br />

3 sur 10 ont le SIDA 9 sur 10 ont l’Hépatithe C taux <strong>de</strong> mortalité 14 fois plus élevé que le<br />

taux provincial


Il y avait:<br />

312.214 visites sur le site par 12.236 individus uniques<br />

Une moyenne <strong>de</strong> 855 visites par jour, jusqu'à un maximum <strong>de</strong> 1.110 visites par jour<br />

Une moyenne <strong>de</strong> 587 injections par jour<br />

221 interventions surdosage avec aucun décès<br />

3.383 interventions <strong>de</strong> traitement clinique<br />

26% <strong>de</strong>s participants étaient <strong>de</strong>s femmes<br />

17% <strong>de</strong>s participants sont i<strong>de</strong>ntifiées comme Autochtones<br />

Principe substances déclarées ont été l'héroïne (36% <strong>de</strong>s cas), la cocaïne (32%) <strong>et</strong> la<br />

morphine (12%)<br />

5.268 références à d'autres services sociaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> santé, la gran<strong>de</strong> majorité d'entre eux<br />

étaient pour le traitement <strong>de</strong> désintoxication <strong>et</strong> <strong>de</strong> la toxicomanie<br />

458 admissions à OnSite désintoxication<br />

Nous communiquer aux clients <strong>de</strong>s services nécessaires<br />

Dans la seule année 2010, les conseillers Insite fait plus <strong>de</strong> 5.000 références à d'autres<br />

organismes <strong>de</strong> services sociaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> santé, la gran<strong>de</strong> majorité ont été pour le traitement<br />

<strong>de</strong> désintoxication <strong>et</strong> <strong>de</strong> toxicomanie. L'année civile 2010 a également vu 458 admissions<br />

<strong>de</strong> Insite en place, l'installation <strong>de</strong> désintoxication voisine <strong>de</strong> traitement qui a enregistré<br />

un taux d'achèvement du programme <strong>de</strong> 43 pour cent en 2010.<br />

Budg<strong>et</strong><br />

Les chiffres du budg<strong>et</strong> InSite pour l'année financière se terminant le Mars 31, 2010:<br />

Budg<strong>et</strong> <strong>de</strong> fonctionnement a été InSite 2.969.440 $ en 2010-2011.<br />

Plus <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong>s dépenses totales <strong>de</strong> Vancouver Coastal Health sur les toxicomanies sont<br />

utilisés pour le traitement <strong>et</strong> la prévention.<br />

Nous exerçons nos activités en vertu d'une exception constitutionnelle <strong>de</strong> la Loi<br />

réglementant certaines drogues <strong>et</strong> autres substances<br />

L'histoire juridique <strong>de</strong> l'installation est complexe. Elle exploite actuellement une<br />

exception constitutionnelle <strong>de</strong> la Loi réglementant certaines drogues <strong>et</strong> autres substances.<br />

Le calendrier ...<br />

2003<br />

Lorsque Insite a ouvert ses portes en Septembre 2003, il a été initialement accordé une<br />

exemption <strong>de</strong> trois ans <strong>de</strong> la section 56 <strong>de</strong> la Loi réglementant certaines drogues <strong>et</strong> autres<br />

substances, à <strong>de</strong>s fins scientifiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche.<br />

2006<br />

En Septembre 2006, le ministre <strong>de</strong> la Santé a annoncé une extension <strong>de</strong> l'exonération du<br />

site qui a permis à Insite <strong>de</strong> fonctionner pendant encore 15 mois.<br />

2007<br />

En Octobre 2007, le exemption a été prolongée jusqu'au 30 Juin 2008.


En août 2007, le PHS Community Services Soci<strong>et</strong>y, les <strong>de</strong>ux clients <strong>et</strong> Insite <strong>de</strong><br />

Vancouver Area N<strong>et</strong>work of Drug Users (VANDU) a déposé une déclaration en<br />

Colombie-Britannique <strong>de</strong> la Cour suprême visant à faire au tribunal <strong>de</strong> déclarer Insite <strong>de</strong><br />

la compétence exclusive <strong>de</strong> la province <strong>et</strong> pour le gouvernement fédéral gouvernement <strong>de</strong><br />

ne pas jouer un rôle dans son avenir.<br />

2008<br />

En mai 2008, la Colombie-Britannique <strong>de</strong> la Cour suprême a invalidé les dispositions <strong>de</strong><br />

la Loi réglementant certaines drogues <strong>et</strong> autres substances qui portent sur la possession <strong>et</strong><br />

le trafic, mais a suspendu la déclaration d'invalidité pendant un an pour perm<strong>et</strong>tre au<br />

Parlement <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre la législation en conformité avec la Constitution <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Cour<br />

raisons, qui assurent Insite une exemption constitutionnelle permanente. Le procureur<br />

général du Canada a interj<strong>et</strong>é appel <strong>de</strong> la décision.<br />

2010<br />

Le 15 Janvier 2010, la Cour d'appel <strong>de</strong> la Colombie-Britannique a rej<strong>et</strong>é l'appel interj<strong>et</strong>é<br />

par le procureur général du Canada, Insite perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> poursuivre ses activités.<br />

Annexe 3 : Traduction <strong>de</strong> l’ article du Globe and Mail<br />

décrivant les différents programme à Vancouver en 10<br />

ans <strong>et</strong> 1.4 milliard$ investis<br />

Référence <strong>de</strong> base :<br />

http://v1.theglobeandmail.com/servl<strong>et</strong>/story/RTGAM.20090209.wdtes_money0209/BNSt<br />

ory/thefix/?pageRequested=3<br />

Traduction Google translate:<br />

Le drain pour l’argent<br />

Une enquête du Globe and Mail montre pour la première fois combien d'argent public <strong>et</strong><br />

privé a été consacré à Downtown Eastsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Vancouver <strong>de</strong>puis 2000: 1,4 milliard <strong>de</strong><br />

dollars. Ce qui a accompli tout c<strong>et</strong> argent? Des progrès limités au mieux. Comme le<br />

rapporte Robert Matas, beaucoup <strong>de</strong> gens croient la zone est pire que jamais<br />

Du Globe and Mail <strong>de</strong> samedi<br />

13 février 2009 à 11:59 HAE<br />

VANCOUVER - Il a été près d'une décennie <strong>de</strong>puis trois niveaux <strong>de</strong> gouvernement ont<br />

signé un accord historique visant à transformer Downtown Eastsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Vancouver<br />

notoire, mais le quartier reste un vortex qui aspire junkies, les mala<strong>de</strong>s mentaux <strong>et</strong><br />

d'autres âmes désespérées à travers le pays.


Avec un an <strong>de</strong> mandat restant dans l'accord - <strong>et</strong> les Olympiques <strong>de</strong> 2010 à propos <strong>de</strong><br />

m<strong>et</strong>tre sous les projecteurs <strong>de</strong> Vancouver dans le mon<strong>de</strong> - une enquête du Globe and Mail<br />

a pour la première fois récolté combien d'argent public <strong>et</strong> privé a été versé dans les pires<br />

bidonvilles du Canada.<br />

Le résultat: plus <strong>de</strong> 1,4 milliard <strong>de</strong> dollars plus tard, le Downtown Eastsi<strong>de</strong> est à peine<br />

mieux lotis.<br />

Un marché <strong>de</strong> la drogue en plein air se développe encore cinq minutes à partir d'un poste<br />

<strong>de</strong> police. Les salles <strong>de</strong> bains d'hôtels décrépit encore servir <strong>de</strong> tir pour les toxicomanes.<br />

Prostituées encore offrir leurs corps à partir du trottoir. trafiquants <strong>de</strong> drogue toujours en<br />

proie sur le mental a diminué, en multipliant la misère.<br />

S'il ya eu <strong>de</strong>s progrès, il a été très insuffisants. L'éruption d'une surdose <strong>de</strong> drogue qui a<br />

tué plus <strong>de</strong> 1.000 personnes dans les années 1990 a disparu, mais la légion <strong>de</strong>s<br />

toxicomanes reste. VIH / SIDA n'est plus une épidémie, mais la santé <strong>de</strong>s habitants reste<br />

catastrophique.<br />

Même les hommes politiques qui étaient <strong>de</strong>rrière l'Accord <strong>de</strong> Vancouver concé<strong>de</strong>r la<br />

défaite.<br />

«J'ai travaillé dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis longtemps, <strong>de</strong>puis avant que je suis<br />

entré en politique, <strong>et</strong> je n'ai jamais vu notre communauté c<strong>et</strong>te mauvaise», explique Jenny<br />

Kwan, le ministre néo-démocrate qui a dirigé la participation <strong>de</strong> la province dans<br />

l'accord, signé en 2000.<br />

"Je peux dire honnêtement, la politique <strong>de</strong> côté, je n'ai jamais vu un tel désespoir dans les<br />

rues. Je marche là-bas, dans les premières heures, je <strong>de</strong>scends à la communauté, <strong>et</strong> je suis<br />

littéralement enjambant les corps."<br />

Dépenses sur le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong> est "ahurissant", a déclaré l'ancien maire <strong>de</strong><br />

Vancouver, Philip Owen, un autre signataire <strong>de</strong> l'accord.<br />

M. Owen dit que jusqu'à présent il n'a pas eu d'idée précise <strong>de</strong> combien d'argent a disparu<br />

dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong>.<br />

C'est parce que personne n'a été le suivi.<br />

Les gouvernements fédéral, provinciaux <strong>et</strong> municipaux, <strong>de</strong> la Vancouver Coastal Health<br />

Authority <strong>et</strong> plus <strong>de</strong> 100 organisations travaillant dans le dossier du quartier leurs propres<br />

dépenses, mais aucun tient le compte global. Le service <strong>de</strong> police <strong>de</strong> Vancouver, en<br />

attendant, ne sera pas communiqué son budg<strong>et</strong> pour patrouiller le quartier Downtown<br />

Eastsi<strong>de</strong>.<br />

"Personne ne semble avoir une poignée sur elle», explique Bernie Magnan, le Vancouver<br />

Board of Tra<strong>de</strong> économiste en chef. "Nous avons essayé à plusieurs reprises pour<br />

l'obtenir, mais nous ne semblons pas <strong>de</strong> clouer ce qui se passe réellement là-bas."


En effectuant <strong>de</strong>s entrevues, l'examen <strong>de</strong>s documents publics <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt aux groupes<br />

<strong>de</strong> résumer leurs dépenses, le mon<strong>de</strong> a atteint une estimation pru<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la santé, les<br />

services sociaux, le logement, l'application <strong>de</strong>s lois <strong>et</strong> d'autres services publics.<br />

Le total général: Au moins $ 1468154865 <strong>de</strong>puis l'Accord <strong>de</strong> Vancouver a été signé, avec<br />

environ $ 717,5 millions <strong>de</strong> dollars dépensés pour <strong>de</strong>s services sociaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> santé, $<br />

348,6 millions <strong>de</strong> dollars sur le logement, $ 154,5 millions <strong>de</strong> dollars sur la sécurité <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

justice, 230 millions <strong>de</strong> dollars sur le développement économique <strong>et</strong> <strong>de</strong> $ 16,8 millions <strong>de</strong><br />

dollars sur les services que comblé ces classifications.<br />

Atteindre le total était plus un art qu'une science. La mesure du possible, le Globe a<br />

utilisé <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong>s dépenses réelles, mais dans certains cas, s'est appuyé sur les<br />

promesses <strong>de</strong> dépenses ou d'estimations lorsque <strong>de</strong>s chiffres précis ne sont pas<br />

disponibles. Les calculs tiennent compte <strong>de</strong> certains proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> services à l'extérieur du<br />

Downtown Eastsi<strong>de</strong>, puisque les limites du quartier sont flui<strong>de</strong>s <strong>et</strong> certains <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s<br />

visant à <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts du quartier sont situés à l'extérieur.<br />

L'inondation <strong>de</strong>s dépenses a été principalement concentrée dans une maison <strong>de</strong> quelques<br />

blocs <strong>de</strong> sordi<strong>de</strong>s à environ 6.000 hommes <strong>et</strong> femmes; un gros morceau est passé à<br />

environ 2.100 personnes en situation <strong>de</strong> crise, les autorités sanitaires disent.<br />

Alors pourquoi a 1,4 milliard <strong>de</strong> dollars en si peu <strong>de</strong> différence à c<strong>et</strong>te population<br />

relativement faible? Où est passé l'argent?<br />

Une chambre pour les sans-abri: 326.484 $<br />

Pour ai<strong>de</strong>r à résoudre l'énigme <strong>de</strong> la façon dont tant d'argent a été consacré au logement<br />

dans le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong>, considérons le cas <strong>de</strong> l'Hôtel <strong>de</strong> la Pennsylvanie.<br />

La structure historique <strong>de</strong> cinq étages, construit en 1906 <strong>et</strong> conçu par le célèbre architecte<br />

local William Whiteway Tuff, est situé sur le bord <strong>de</strong> la partie la plus désolée <strong>de</strong> Hastings<br />

Stre<strong>et</strong>, l'artère principale. En 2000, le bâtiment une fois élégante, la tourelle au somm<strong>et</strong> a<br />

été un asile <strong>de</strong> nuit, sa pub 165-siège un repaire <strong>de</strong> drogues.<br />

La ville, les gouvernements provincial <strong>et</strong> fédéral ont travaillé ensemble pour restaurer le<br />

patrimoine historique, en remplacement <strong>de</strong> la pub avec un restaurant <strong>et</strong> la reconfiguration<br />

<strong>de</strong> l'espace <strong>de</strong> vie en 44 unités pour les sans-abri. La structure archaïque a dû être mis à<br />

courant co<strong>de</strong>s sismiques <strong>et</strong> du bâtiment.<br />

La province a contribué 4,6 millions <strong>de</strong> dollars <strong>de</strong> son budg<strong>et</strong> au logement <strong>et</strong> a accepté <strong>de</strong><br />

payer 341.710 dollars par an pour les travailleurs <strong>de</strong> la santé <strong>et</strong> les conseillers qui y<br />

travaillent. Ottawa a contribué 4 millions <strong>de</strong> dollars. Le gouvernement régional <strong>et</strong> la ville<br />

versé un montant additionnel <strong>de</strong> 2,15 millions.<br />

Développeur Concord Pacific a contribué 3,6 millions <strong>de</strong> dollars en échange du transfert


<strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité à une autre propriété.<br />

Au total, il en coûtait $ 14,4 millions <strong>de</strong> dollars pour la réouverture <strong>de</strong> l'hôtel récemment.<br />

Cela revient à 326.484 $ par logement, pour environ 250 pieds carrés d'espace <strong>de</strong> vie, y<br />

compris une salle <strong>de</strong> bains <strong>et</strong> kitchen<strong>et</strong>te.<br />

Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, la Colombie-Britannique gouvernement a ach<strong>et</strong>é 13<br />

hôtels délabrés rési<strong>de</strong>ntiel dans le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong> avec l'intention <strong>de</strong> les<br />

fixer pour les sans-abri. La facture finale pour la frénésie d'achats <strong>de</strong> l'immobilier n'est<br />

pas encore connue.<br />

Les dépenses sur le logement dans le quartier va bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l'achat <strong>et</strong> la relance<br />

hôtels dérapage-route.<br />

En 2000, les gouvernements fédéral <strong>et</strong> provincial ont annoncé au moins 72 millions <strong>de</strong><br />

dollars <strong>de</strong>s dépenses sur le logement <strong>et</strong> les abris temporaires dans la région. Depuis lors,<br />

un supplément <strong>de</strong> $ 104 millions <strong>de</strong> dollars ont été consacrés à <strong>de</strong>s logements<br />

subventionnés, <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> sensibilisation aux sans-abri <strong>et</strong> <strong>de</strong>s suppléments au<br />

loyer, selon l'estimation <strong>de</strong> la planète.<br />

Dans la même pério<strong>de</strong>, la mairie a passé 155 millions <strong>de</strong> dollars sur les logements<br />

abordables <strong>et</strong> subventionnés partout à Vancouver. Bien que la ville ne se sépare pas <strong>de</strong><br />

ses dépenses par quartier, un fonctionnaire municipal a déclaré la plupart <strong>de</strong>s logements a<br />

été pour les personnes qui ont fini dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong>, sans alternatives.<br />

Il est également difficile <strong>de</strong> calculer le coût total <strong>de</strong> concessions publiques accordées à<br />

<strong>de</strong>s promoteurs privés qui construisent dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong>. Le réaménagement<br />

183 millions <strong>de</strong> dollars Woodward - un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> quatre tours qui prom<strong>et</strong> <strong>de</strong> refaire la<br />

partie ouest du quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong> - aura 500 unités au prix <strong>de</strong> ce que le marché<br />

dicte <strong>et</strong> 200 unités <strong>de</strong> logements subventionnés. La ville a compensé les développeurs<br />

avec <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> plusieurs millions <strong>de</strong> dollars pour le logement public, la<br />

restauration du patrimoine <strong>et</strong> <strong>de</strong>s équipements publics comme une gar<strong>de</strong>rie.<br />

En outre, la ville a permis à ses livres pour <strong>de</strong> nouveaux proj<strong>et</strong>s en valeur $ 70 millions<br />

<strong>de</strong> dollars dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong>. La liste <strong>de</strong>s logements subventionnés, le marché<br />

du logement <strong>et</strong> <strong>de</strong> rénovation d'une soirée halte-gar<strong>de</strong>rie pour les prostituées.<br />

Un tribunal <strong>de</strong>s médicamentés coûteux qui ne fonctionne pas<br />

Comme pour le logement, l'application <strong>de</strong>s lois <strong>et</strong> <strong>de</strong>s tribunaux pour le Downtown<br />

Eastsi<strong>de</strong> ont avalé <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> millions <strong>de</strong> dollars.<br />

Certains programmes coûteux judiciaires n'ont pas fait une différence. Un exemple:<br />

tribunal spécial <strong>de</strong> Vancouver pour les affaires <strong>de</strong> drogue, qui a coûté environ 17 millions<br />

<strong>de</strong> dollars pour construire <strong>et</strong> exploiter.


La ville a ouvert la cour en 2001, couvrant une idée pionnière à Toronto trois ans plus tôt.<br />

Les autorités judiciaires espère que la nouvelle approche perm<strong>et</strong>trait <strong>de</strong> lutter contre la<br />

toxicomanie dans le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong>. Le concept est simple: offrir <strong>de</strong>s juges<br />

<strong>de</strong>s sanctions moins sévères aux toxicomanes accusés <strong>de</strong> crimes <strong>de</strong> stupéfiants, à<br />

condition qu'ils participent à une surveillance judiciaire, programme <strong>de</strong> traitement 265-<br />

heure. En outre, comme condition <strong>de</strong> libération sous caution, les toxicomanes doivent<br />

rester à l'écart du quartier.<br />

La salle d'audience est situé au troisième étage du bâtiment <strong>de</strong> la Cour provinciale, au<br />

coeur du quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong>, <strong>et</strong> l'ambiance est tout sauf classique.<br />

Le jour <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> délinquants qui avaient déjà plaidé coupable<br />

rempli la tribune du public, à l'écoute que les noms <strong>de</strong> l'accusé ont été lus. Chaque fois<br />

que quelqu'un a répondu <strong>et</strong> s'est approché du banc, la galerie éclata en applaudissements.<br />

Le juge était occasionnel. "Salut, John, disait-elle. «Comment êtes-vous? Que voudrais<br />

vous parler aujourd'hui." Mais c<strong>et</strong>te aimable, doux approche n'a pas gardé le Downtown<br />

Eastsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> toxicomanes <strong>de</strong> récidiver. Le tribunal a accepté 322 délinquants <strong>de</strong> Décembre<br />

2001, à Mars 2005, selon une évaluation du proj<strong>et</strong> faite par Ottawa Inc Partenaires<br />

ORBIS, <strong>et</strong> financé par la Stratégie nationale <strong>de</strong> prévention du crime. Seulement 43<br />

personnes - soit 14 pour cent - ont terminé le programme <strong>de</strong> traitement.<br />

Les analystes ont comparé le groupe <strong>de</strong> 166 délinquants ayant <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong><br />

dépendance qui ne vont pas au tribunal <strong>de</strong> drogue. Leur évaluation a révélé la nouvelle<br />

approche n'a entraîné aucune réduction statistiquement significative <strong>de</strong> nouvelles<br />

accusations <strong>et</strong> <strong>de</strong> condamnations.<br />

Néanmoins, le tribunal <strong>de</strong> la drogue continue à tourner à Vancouver (avec quelques<br />

modifications au programme <strong>de</strong> traitement) <strong>et</strong> le concept a été élargi pour inclure un<br />

tribunal communautaire du centre-ville pour les personnes souffrant <strong>de</strong> troubles mentaux,<br />

qui a ouvert l'automne <strong>de</strong>rnier dans le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong>. Le processus <strong>de</strong> la<br />

nouvelle cour <strong>de</strong>vait d'intégrer la santé <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services sociaux dans le système <strong>de</strong> justice.<br />

Le budg<strong>et</strong> <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> la nouvelle cour était <strong>de</strong> $ 5,6 millions <strong>de</strong> dollars, <strong>et</strong> le coût<br />

<strong>de</strong> son exploitation dans sa première année <strong>de</strong>vrait être d'environ $ 4,400,000-.<br />

Vivre libre dans le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong><br />

Le calcul <strong>de</strong> l'argent dépensé dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong> doit inclure <strong>de</strong>s efforts<br />

incroyables <strong>de</strong>s organisations à but non lucratif <strong>et</strong> les groupes communautaires qui ont<br />

intervenu pour combler les trous dans le fil<strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité public.<br />

Un répertoire <strong>de</strong>s services gratuits dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong> préparé pour les gens <strong>de</strong> la<br />

rue <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> cinq refuges, sept emplacements pour les vêtements libre <strong>et</strong> six places<br />

pour les repas gratuits. téléphones gratuits, coupes <strong>de</strong> cheveux gratuit, les soins <strong>de</strong>ntaires,<br />

buan<strong>de</strong>rie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s douches sont disponibles.


À un endroit, les trois étages <strong>de</strong> l'Union Gospel Mission abri, 76 personnes sont venues<br />

pour un déjeuner un jour <strong>de</strong> libre la semaine <strong>de</strong>rnière. Le menu présenté à soupe <strong>de</strong><br />

saucisse fumée, sandwiches à la vian<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>its gâteaux <strong>et</strong> jus d'orange, <strong>et</strong> la ligne <strong>de</strong> la<br />

plupart <strong>de</strong>s hommes en vestes <strong>et</strong> jeans usés plaie dans la rue <strong>et</strong> dans le coin.<br />

A la porte, un homme débraillé qui semblait être dans son 20s murmura à lui-même alors<br />

qu'il se tenait à côté <strong>de</strong> la face <strong>de</strong> la ligne. «Son esprit est parti," un travailleur <strong>de</strong> la<br />

mission a dit. "Il se trouve juste à la porte."<br />

L'Union Gospel Mission offre plus que <strong>de</strong>s repas. L'installation peut accueillir 40, <strong>et</strong><br />

propose <strong>de</strong>s vêtements gratuits, brosses à <strong>de</strong>nts, savon, <strong>de</strong>s rasoirs, <strong>de</strong>s conseils <strong>et</strong> <strong>de</strong>s<br />

cours pour terminer leurs étu<strong>de</strong>s secondaires.<br />

«Tout est gratuit», a déclaré Keela Keeping, porte-parole <strong>de</strong> la mission. "Mais ce n'est pas<br />

vraiment attractive. Il suffirait d'appel aux personnes qui en ont vraiment besoin."<br />

L'Union Gospel Mission, qui se déplacent <strong>de</strong>ux sites supplémentaires dans le Downtown<br />

Eastsi<strong>de</strong>, ne reçoit pas <strong>de</strong> fonds gouvernementaux. Les commanditaires corporatifs tels<br />

que Telus Corp fournir <strong>de</strong>s bénévoles <strong>et</strong> quasi-espèces.<br />

D'autres groupes sont fortement tributaires <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> gouvernementale. Certains groupes,<br />

tels que le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong> Youth Activities Soci<strong>et</strong>y (DEYAS), <strong>de</strong> recevoir<br />

près <strong>de</strong> 100 pour cent <strong>de</strong> leur financement du gouvernement. Personne ne calcule<br />

combien d'argent a été dépensé au cours <strong>de</strong> la décennie sur ces services.<br />

Et pourtant, après tout, que l'investissement dans la santé, la sécurité <strong>et</strong> le logement, il<br />

faut faire plus pour m<strong>et</strong>tre le Downtown Eastsi<strong>de</strong> dans une communauté comme<br />

n'importe quel autre à Vancouver. Des efforts considérables ont été consacrés à essayer<br />

<strong>de</strong> re-créer <strong>de</strong>s entreprises, assurer une formation professionnelle pour les rési<strong>de</strong>nts <strong>et</strong><br />

égayer le quartier.<br />

La ville a donné le coup <strong>de</strong> 400.000 dollars pour correspondre à certains <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s<br />

financés dans le cadre d'une subvention du gouvernement provincial <strong>de</strong> 10 millions $<br />

pour l'amélioration <strong>de</strong>s quartiers, tels que les bâches sur les bâtiments nouveaux, <strong>de</strong><br />

nouvelles enseignes au néon <strong>et</strong> le n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s graffitis.<br />

La ville a également fait un effort pour assurer une formation professionnelle avec un<br />

programme <strong>de</strong> travail provisoire pour huit personnes dans la récupération <strong>de</strong> l'usage <strong>de</strong><br />

drogues. Quatre cas ont obtenu un emploi à temps plein. Le budg<strong>et</strong> du programme a été<br />

163.000 $.<br />

Les proj<strong>et</strong>s relevant <strong>de</strong> l'Accord <strong>de</strong> Vancouver sont parmi les tentatives les plus agressifs<br />

pour changer les réalités sociales <strong>et</strong> économiques dans la communauté. Les<br />

gouvernements ont mis 6,9 millions <strong>de</strong> dollars dans la création d'une organisation <strong>de</strong><br />

développer <strong>de</strong>s affaires dans la région <strong>et</strong> ai<strong>de</strong>r à trouver <strong>de</strong>s possibilités d'emploi pour les


ési<strong>de</strong>nts. Building Opportunities with Business Inner City Soci<strong>et</strong>y, mieux connu sous le<br />

BOB, a obtenu <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites victoires pour plusieurs personnes, mais il n'a pas réussi à<br />

refaire le quartier.<br />

L'agence a joué un rôle dans l'achat d'une valeur <strong>de</strong> 25 millions <strong>de</strong> dollars <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

services auprès <strong>de</strong> fournisseurs dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong> <strong>et</strong> les quartiers adjacents.<br />

BOB a également été impliquées dans les accords menant à <strong>de</strong>s emplois pour 102<br />

habitants. Mais il a été mis en place avec <strong>de</strong>s ambitions d'ai<strong>de</strong>r à trouver du travail pour<br />

beaucoup plus <strong>de</strong> gens.<br />

Pendant ce temps, les dépenses publiques sur les concurrents <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> sociale les<br />

dépenses <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> le logement. Environ 73 pour cent <strong>de</strong>s 7.100 personnes sur l'ai<strong>de</strong><br />

sociale qui vivent dans ce que la province considère comme le Downtown Eastsi<strong>de</strong><br />

recevoir le paiement au plus haut niveau possible. La province paie les 70 millions <strong>de</strong><br />

dollars c<strong>et</strong>te année seulement. Un montant supplémentaire <strong>de</strong> 9,7 millions <strong>de</strong> dollars ont<br />

été dépensés c<strong>et</strong>te année sur l'ai<strong>de</strong> aux familles <strong>et</strong> aux enfants dans le quartier. Les<br />

liquidités injectées au cours <strong>de</strong> la décennie, les montants à <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> millions <strong>de</strong><br />

dollars.<br />

La lumière au bout du tunnel?<br />

Bien que certains croient que le Downtown Eastsi<strong>de</strong> est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était<br />

il ya dix ans, d'autres voient <strong>de</strong>s progrès.<br />

Donald MacPherson, <strong>de</strong> Vancouver, la politique <strong>de</strong>s drogues coordinateur, rappelle<br />

l'éruption tragique <strong>de</strong> décès par surdose dans les années 1990. "Environ 200 personnes<br />

sont mortes en 1993, 200 en 1998, at-il dit. «Les gens ont aussi meurent du VIH à un<br />

rythme incroyable. Il y avait un sentiment <strong>de</strong> désespoir dans la rue."<br />

Alors que le débat fait rage sur la réponse appropriée à la crise urbaine, l'argent a<br />

commencé à couler. Au moins 300 millions <strong>de</strong> dollars ont été dépensés <strong>de</strong>puis 2000 par<br />

les autorités <strong>de</strong> santé dans le Downtown Eastsi<strong>de</strong>. Plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s fonds ont été<br />

versés à <strong>de</strong>s services <strong>et</strong> <strong>de</strong> soutien au logement pour les toxicomanes <strong>et</strong> les mala<strong>de</strong>s<br />

mentaux. Un site d'injection supervisé, une expérience avec la distribution d'héroïne <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

soutien pour le traitement fondé sur l'abstinence apporté 31 millions <strong>de</strong> dollars <strong>de</strong> plus.<br />

Le gouvernement a également engagé <strong>de</strong>s fonds pour les services pour les mala<strong>de</strong>s<br />

mentaux <strong>et</strong> les toxicomanes qui se trouvent en <strong>de</strong>hors du quartier. Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières<br />

années, <strong>de</strong> nouveaux centres <strong>de</strong> traitement <strong>et</strong> les soins en établissement pour mala<strong>de</strong>s<br />

mentaux, une valeur <strong>de</strong> $ 41 millions <strong>de</strong> dollars ont été dévoilées.<br />

Travailler ensemble en vertu <strong>de</strong> l'Accord <strong>de</strong> Vancouver, les trois niveaux <strong>de</strong><br />

gouvernement ont contribué 300.000 $ pour un centre <strong>de</strong> 6,5 millions <strong>de</strong> dollars<br />

traitement <strong>de</strong> la toxicomanie appelé The Crossing à Keremeos, qui a ouvert dans la<br />

Colombie-Britannique intérieur <strong>et</strong> <strong>de</strong>vrait coûter 2,4 millions <strong>de</strong> dollars pour fonctionner<br />

dans sa première année.


L'installation est située à 350 kilomètres à l'est, mais le quartier Downtown Eastsi<strong>de</strong> est<br />

plus qu'un simple problème local, dit Christine Lattey, directeur exécutif <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong><br />

l'Accord <strong>de</strong> Vancouver est la coordination. «C'est une Colombie-Britannique <strong>et</strong> un<br />

problème au Canada."<br />

"Si vous regar<strong>de</strong>z le Downtown Eastsi<strong>de</strong>, vous pouvez fournir <strong>de</strong>s services pour les<br />

personnes qui sont là», explique t-elle. "Mais vous avez aussi <strong>de</strong> voir comment vous<br />

empêcher les gens <strong>de</strong> s'y rendre en premier lieu."<br />

Selon Mme Lattey, le franchissement à Keremeos pouvez faire exactement cela - <strong>et</strong> est<br />

un exemple <strong>de</strong> la façon dont les dépenses en vertu <strong>de</strong> l'Accord <strong>de</strong> Vancouver <strong>et</strong> d'autres<br />

programmes a contribué à améliorer la situation. Mais il n'a clairement pas aidé<br />

suffisamment.<br />

"Vous avez juste besoin <strong>de</strong> marcher là-bas pour voir qu'il ya beaucoup <strong>de</strong> choses qui n'a<br />

pas été fait."

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