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Police nationale<br />
Des chèques et autres dons en nature ont<br />
été remis, hier, à des agents par leur mutuelle d’épargne.<br />
800 millions de F Cfa distribués en deux mois<br />
Le Fonds de prévoyance de la<br />
police nationale (Fppn) a encore<br />
fait des heureux hier dans la<br />
grande famille des fonctionnaires<br />
de police. En effet, c’est la<br />
bagatelle somme de deux cents<br />
millions de francs que cette<br />
mutuelle a distribué à 44 mutualistes.<br />
Ces policiers de tous grades,<br />
encore en activité, récoltent ainsi<br />
les fruits de leurs souscriptions au<br />
produit, « Plan épargne plus »<br />
(Pep) de cette mutuelle. Présidée<br />
par le Pca du Fppn, le contrôleur<br />
général de police Yao Kouassi, la<br />
cérémonie de remise des chèques<br />
et autres dons en nature s’est faite<br />
dans la matinée au siège du Fppn à<br />
Marcory Zone 4C.<br />
Les sommes distribuées vont de<br />
trois à plus de cinq millions de<br />
francs par policier. Selon le directeur<br />
général du Fppn, le commissaire<br />
divisionnaire Krouma<br />
Mamadou, les montants sont constitués<br />
des épargnes réalisées auxquelles<br />
s’ajoutent les intérêts produits<br />
pendant la période de l’épargne<br />
et le bonus expressément attribué<br />
par le Fppn comme prime<br />
d’encouragement. Le Dg du Fppn<br />
qui explique l’absence à la cérémonie<br />
de quelques-uns des récipiendaires<br />
en fonction à l’intérieur du<br />
pays, par la situation de troubles<br />
née de la crise politique, a vivement<br />
félicité tous les épargnants au<br />
produit Pep. Car, explique-t-il :<br />
«Ce ne sont pas tous les mutualistes<br />
qui décident d’épargner».<br />
Krouma Mamdou, tout en présentant<br />
les avantages des différents<br />
produits qu’offre le Fppn, exhorte<br />
les policiers et particulièrement les<br />
jeunes qui embrassent la carrière, à<br />
ne pas hésiter à s’engager résolument<br />
dans l’épargne. Pour sa part,<br />
le premier responsable du Fppn, le<br />
contrôleur général Yao Kouassi,<br />
après avoir lui aussi félicité les lauréats<br />
du jour, a tenu particulièrement<br />
à rendre hommage au Dg<br />
Krouma Mamadou qui, avec «hargne,<br />
efficacité et savoir-faire»,<br />
Société<br />
conduit la mutuelle de la police.<br />
Avec fierté, le Pca indique qu’en<br />
deux mois, le Fppn a distribué aux<br />
policiers plus de 800 millions de<br />
francs. C’est pourquoi, il invite les<br />
policiers dans leur ensemble à ne<br />
pas se soustraire aux retombées de<br />
l’épargne qu’offre le Fppn.<br />
LaNdrY KoHoN<br />
Fraternité Matin / Vendredi 19 février 2010<br />
Académie de la mer<br />
des enseignants et<br />
le dg à couteaux tirés<br />
La grève du personnel enseignant<br />
de l’Académie régionale des<br />
sciences et techniques de la mer<br />
(Arstm), entamée le 14 décembre<br />
2009, a pris une autre tournure<br />
depuis mardi.<br />
Les grévistes reprochent au directeur<br />
général d’avoir vendu des<br />
diplômes ivoiriens à des marins<br />
grecs qui ont été vidés de leurs navires<br />
pour insuffisance de qualité<br />
requise à l’exercice de la fonction.<br />
Enseignement primaire<br />
Les inspecteurs favorables à la suppression du Cepe et de l’entrée en 6 e<br />
Le bureau du Syndicat national<br />
des inspecteurs de l’enseignement<br />
préscolaire et primaire<br />
de Côte d’Ivoire (Synaieppci)<br />
est d’accord pour la suppression<br />
de l’examen du Certificat<br />
d’études primaires élémentaires<br />
(CEPE) et opposé au châtiment<br />
corporel à l’école primaire, qu’il<br />
ne juge plus utile pour éduquer<br />
ou former. Cette position a été<br />
rendue publique, hier en fin de<br />
matinée, par M. Zamblé Bi<br />
Zamblé Germain, secrétaire<br />
général du syndicat, à la faveur<br />
de la conférence de presse qu’il a<br />
donnée à Bingerville.<br />
En présence de membres de son<br />
syndicat, l’orateur a relevé que le<br />
principe de l’examen du Cepe et<br />
de l’entrée en 6 ème est en réalité<br />
un goulot d’étranglement qui<br />
empêche 70% des candidats d’avoir<br />
accès au cycle secondaire.<br />
Seuls 30% réussissent. En donnant<br />
des chiffres à l’appui, il a<br />
souligné que ce sont au moins<br />
250 millions de Fcfa que coûte<br />
l’organisation pratique de ces<br />
examen et concours à l’Etat, sans<br />
compter les sommes dépensées<br />
par les parents. A l’en croire<br />
l’Etat pourrait utiliser ces 250<br />
millions pour construire au moins<br />
6 établissement par an, à raison<br />
de quelque 40 millions de Fcfa<br />
chacun. En s’appuyant sur les<br />
articles 2 et 3 de la Constitution<br />
ivoirienne et la convention des<br />
Nations unies relative aux droits<br />
de l’enfant, le conférencier a estimé<br />
que ces examen et concours<br />
restent opposés à l’accès à l’éducation<br />
pour tous. « On ne peut<br />
pas demander aux enfants d’avoir<br />
au moins 12/20 ou 14/20 à<br />
un concours pour ensuite demander<br />
10/20 à l’élève au secondaire<br />
pour passer en classe supérieure<br />
», a-t-il insisté. Avant de relever<br />
que dans les pays développés, il<br />
n’existe pas de concours pour<br />
avoir accès à la classe de 6 ème<br />
dans les collèges.<br />
Par ailleurs, il a stigmatisé le châtiment<br />
ou la « chicotte » à l’école.<br />
Avant d’inviter les parents à<br />
plus de responsabilité et surtout à<br />
ne pas démissionner de l’éducation<br />
de leurs enfants. Cette éducation<br />
ne doit pas être l’affaire<br />
des seuls enseignants, mais des<br />
parents et éducateurs.<br />
Cette position du syndicat des<br />
inspecteurs fait suite au débat<br />
suscité récemment par la<br />
Direction des examens et<br />
concours, à la faveur de la célébration<br />
de son 50 ème anniversaire.<br />
En prenant donc pour prétexte<br />
l’ouverture du débat, il était<br />
important, pour les inspecteurs<br />
concernés au premier chef par la<br />
question du Cepe, de réagir, selon<br />
M. Zamblé. En lieu et place du<br />
Cepe et de l’entrée en 6 ème , il<br />
propose les examens internes<br />
dans chaque inspection.<br />
Cissé MaMadou<br />
Ce qui, pour eux, est une faute<br />
grave, qui risque de valoir à la Côte<br />
d’Ivoire, son retrait de la White list,<br />
qui est le regroupement mondial de<br />
toutes les écoles maritimes répondant<br />
aux normes internationales.<br />
Pour la direction générale, cette<br />
interprétation des choses est soit de<br />
la mauvaise foi, soit une méconnaissance<br />
des textes de l’Organisation<br />
maritime internationale (Omi)<br />
En fait, explique le directeur de l’exploitation<br />
de l’Arstm, M.Koffi,<br />
selon la convention internationale<br />
Stc w 95 tous les cinq ans, les<br />
marins sont obligés de se soumettre<br />
à la revalidation des brevets et certificats,<br />
pour se mettre au goût des<br />
technologies maritimes, qui sont<br />
très évolutives. Et seuls les pays de<br />
la White list sont autorisés à faire<br />
cette évaluation. C’est dans ce cadre<br />
que, profitant d’une mission pour<br />
négocier l’ouverture du pavillon<br />
ivoirien, le directeur de l’Arsm a<br />
démarché et obtenu le contrat de<br />
revalorisation des brevets et certificats<br />
de certains marins grecs. Une<br />
évaluation à distance a été faite d’où<br />
l’attribution des diplômes. « C’est<br />
une activité légale connue de tous<br />
», soutient le directeur Karim<br />
Coulibaly. Pour les grévistes, même<br />
si cette activité est légale, les marins<br />
concernés auraient dû suivre des<br />
cours spéciaux dans le pays retenu<br />
pour la revalidation. Ce qui, selon<br />
eux, n’a pas été le cas.<br />
MarC Yevou