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8 MERCREDI BREST INFOS 14 NOVEMBRE 2012 - SEPT JOURS À BREST Photo Le Télégramme BIDOUILLE. ARNAUD REUNGOAT, UN HACKER, UN VRAI Il y a les bons et les mauvais hackers. Tous sont des bidouilleurs, mais les premiers servent avant tout la collectivité. Le Brestois Arnaud Reungoat est à ranger dans la première catégorie et dit que tout le monde peut en faire partie. La preuve, samedi, à l’Open bidouille camp ! UNE JOURNÉE DE KITE AUX ENCHÈRES, AVEC BRUNO SROKA L’idée est de l’ONG Sports sans frontières : mettre aux enchères une cinquantaine de rencontres avec de grands sportifs français pour financer les missions humanitaires de l’association. Une cinquantaine de sportifs ont dit oui. Il sera ainsi possible de shooter avec le basketteur Antoine Diot, de défier Nicolas Mahut sur un court de tennis, de s’entraîner avec Anthony Réveillère. Et puis, surtout, de partir en session de kitesurf avec le Brestois Bruno Sroka. Le champion du monde 2007 et 2009 de la discipline, détenteur du record de la traversée de la manche en kitesurf, participe pour la première fois à l’opération. Son lot est sur eBay depuis samedi et les enchères sont ouvertes jusqu’au 29 novembre. Ü Plus d’infos sur www.facebook.com/ sportsansfrontieres DEUX PHOTOGRAPHES BRESTOIS MÉDAILLÉS Le Groupement national de la photographie professionnelle (GNPP) a récompensé deux photographes brestois lors de sa première édition des Médailles de la photographie professionnelle française. Daniel Mingant a décroché une médaille de bronze dans la catégorie « portrait » et deux d’argent dans la catégorie « photo d’illustration ». Le Plouzanéen François Rommens obtient lui l’or en catégorie « nu » mais aussi en catégorie « photo d’illustration » (plus une de bronze). Ü Aperçu de leurs travaux sur www.daniel-mingant.com et www.francois-rommensphotographie.fr Appelez-le hacker ! Arnaud Reungoat l’assume totalement. Tout est ensuite question de définition. « Les gens pensent tout de suite "pirate de l’informatique". En réalité, un hacker, c’est un bidouilleur, quelqu’un qui aime démonter des machines pour voir comment elles fonctionnent, qui a le goût de comprendre ». Pris sous cet angle, Arnaud Reungoat colle parfaitement à la définition. « Petit déjà, je démontais mes voitures télécommandées et j’aimais bien "Comment ça marche ?", l’émission sur Canal + de Jérôme Bonaldi ». LA RÉVOLUTION ARDUINO À 34 ans, Arnaud Reungoat n’a toujours pas décroché. Le Brestois coache les jeunes cracks de l’électronique aux ateliers des Petits hackers, traîne le jeudi aux Opens Lab, les rendez-vous brestois de la bidouille, et confie que son appartement est « un vrai magasin d’électronique ». Encore plus depuis trois ans et sa découverte de l’Arduino. Cette plateforme électronique, inventée par des Italiens, tient dans la main (photo) et s’achète pour quelques euros. Mais si elle ne paie pas de mine, « elle est en passe de révolutionner le monde de la bidouille, assure Arnaud Reungoat. On peut faire plein de choses avec. Piloter un robot, contrôler un interrupteur, recueillir les données d’un capteur ». LE PIED POUR LA DOMOTIQUE Arnaud Reungoat s’en sert beaucoup pour faire de la domotique. « Je peux allumer ou éteindre la lumière à distance ou contrôler ma consommation énergétique via des capteurs d’humidité, de température et d’eau. Autre exemple, je monte aussi un système de capteurs qui permettra à un ami de connaître, en temps réel, la quantité d’eau qu’il a dans sa cuve souterraine de récupération d’eau de pluie ». Des exemples de ce type, Arnaud Reungoat en a à la pelle. « Bien sûr, des dispositifs tout faits s’achètent en grande surface. Mais il faut compter 4.000 ¤ pour les systèmes de domotique les plus complets. En Arduino, on le fait pour quelques euros ». C’est à vous dégoûter d’avoir fait une croix dès la 6 e sur les matières scientifiques, non ? « Eh bien non, justement, martèle Arnaud Reungoat. Il n’y a rien de plus simple que l’Arduino, c’est accessible à tous ». Et en prime l’outil va de paire avec la philosophie du libre. « Il n’y a pas de brevets, les applications pour Arduino sont téléchargeables librement, explique Arnaud Reungoat. Et ceux qui s’en servent sont généralement soucieux de partager leurs connaissances et leur matériel ». DEVENEZ HACKER ! De bons hackers autrement dit. À Brest, ils commencent à former un vrai noyau dur. La preuve : la ville accueille samedi le deuxième Open bidouille camp de France, une manifestation destinée à promouvoir la politique du « Faites-le vous-même ». La pratique de l’Arduino y tiendra une belle place et le message de la journée est clair : on a tous le potentiel pour devenir hacker ! FABRICE POULIQUEN Ü Open bidouille camp, samedi de 10 h à 17 h 30, dans le hall de la mairie. BR011202 Tous les concerts brestois sont sur www. .fr
MERCREDI 14 NOVEMBRE 2012 - SEPT JOURS À BREST BREST CONSO 9 AU VICKY’S. BREST A SON BAR-JAZZ C’est tout nouveau ! Au Vicky’s bar vient d’ouvrir dans le quartier de Saint-Martin. Un nouvel établissement, assez original, qui veut proposer toute l’année des concerts de jazz, de country et de blues. Et pas mal d’autres choses. CUISINE. LE BRESTOIS GÉRARD BOSCHER SORT UN NOUVEAU LIVRE Le nouveau Gérard Boscher est sorti ! Le chef-cuisinier, enseignant à l’Ifac/CFA de Brest, revient avec un livre de recette intitulé « Nouvelle gastronomie bretonne ». À l’intérieur, 67 idées de plats autour des produits phares de la région. Gérard Boscher s’attache à ce que ce soit bon mais aussi beau. « C’est ce qui me caractérise avant tout : je fais une cuisine de mise en scène, une cuisine artistique ». À l’image de sa lotte Armen, disposée de manière à ressembler au phare de l’île de Sein. Son premier livre, Saveurs Design, avait reçu deux prix, dont une mention au cookbook fair. Elle en rêvait depuis toujours de son bar, Vicky. « De ça et de retaper une longère ». Pour la longère on verra plus tard, mais pour le bistrot, c’est maintenant. Au Vicky’s bar vient tout juste d’ouvrir à l’angle de la rue Glasgow, en lieu et place du « Renaissance », ancien établissement à hôtesse sur le déclin. « On dû tout refaire du début à la fin ! », rapporte la nouvelle patronne. Pas mal de boulot, mais c’est du passé. LICENCE CABARET EN ATTENTE L’établissement a retrouvé une seconde jeunesse et affiche sur ses murs un nouvel esprit très « Nouvelle-Orléans ». Oui, Au Vicky’s est un bar de jazz. « Le premier de la ville », précise la patronne. Mais au fait, ça veut dire quoi ? « Nous voulons organiser un concert par semaine à peu près. De l’acoustique, uniquement. Du jazz, évidemment, mais aussi de la country ou du blues ». Pour l’instant, Vicky et Fred n’ont pas la licence cabaret. Ils sont donc limités à six concerts par an et doivent fermer leurs portes à 1 h. « La demande est en cours », assure Vicky. Si elle est acceptée, le bar pourra accueillir un nombre quasi-illimité d’artistes et rester ouvert jusqu’à 3 h du mat’. Il sont confiants et espèrent l’obtenir « d’ici trois mois ». On verra. « PARLER SANS CRIER » Un bar-jazz, dans l’esprit de ces deux amoureux de musique, ce n’est pas simplement des concerts. C’est aussi « une ambiance cosy », un endroit « où l’on peut parler sans crier ». Vicky veut que les clients se sentent « comme à la maison », qu’ils puissent « s’installer tranquillement au salon pour boire un verre » ou « danser devant le bar ». Le public visé ? « Nous sommes dans un quartier étudiant. Mais tout le monde peut venir et faire la fête ensemble ». Fred prépare déjà un max d’animations. « Soirée Beaujolais nouveau, Scarface, la boisson énergétique bretonne, des quizz... », annonce-t-il. « On fêtera aussi les anniversaires du personnel et ceux des clients s’ils le souhaitent ». Car le bar peut-être privatisé, en partie ou intégralement, l’espace d’une soirée. « Il suffit de venir nous voir une semaine à l’avance », explique Vicky. Et de toute manière, ça vaut le coup d’aller les voir dès maintenant ou le 23 novembre au soir, date de l’inauguration de ce nouvel établissement brestois. VINCENT LASTENNET Ü Au Vicky’s. Bar-jazz, 1, rue Duperre. Ouvert dimanche, lundi et mardi de 14 h à 1 h ; mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 10 h à 14 h et de 16 h à 1 h. Tél. 02 98 20 80 93. Infos sur leur page Facebook. Ü Nouvelle gastronomie bretonne, Le Télégramme éditions, 24,90 ¤. SPEED BURGER. UN DEUXIÈME POINT DE VENTE AU DOURJACQ L’enseigne de restauration rapide Speed Burger ouvre un deuxième point de vente à Brest. Il se situe au 125, boulevard Montaigne dans le quartier du Dourjacq. Ce nouveau magasin permettra de mieux couvrir la ville, en complément du premier Speed Burger, ouvert en février 2011, à proximité du pont de l’Harteloire. Speed Burger propose une trentaine de burgers à la carte et est ouvert sept jours sur sept, de 11 h 30 à 14 h et de 18 h 30 à 23 h (dimanche : 12 h-14 h). Ü Tél. 02 98 20 77 77, www.speed-burger.com 300 m 2 d’exposition BR381909 Spécialiste du poêle à accumulation FAÏENCES - POÊLES DE MASSE - CHEMINÉES POÊLES MIXTES BOIS & GRANULÉS - CUISINIERES + de 100 modèles visibles 65, rue Amiral Romain Desfossés BREST - 02 29 62 80 95 - www.legarsmeur.fr
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