prevention dans les igh - SMUR BMPM

INFORMATION PREVENTION 

INCENDIE AU PROFIT DU 

CORPS MEDICAL 

CC Samuel Champon

PHILOSOPHIE DE LA PREVENTION 

INCENDIE EN FRANCE 

MESURES JURIDIQUES 

MESURES ADMINISTRATIVES 

MESURES TECHNIQUES 

PREVENTION DANS LES ERP / ERT 

PREVENTION DANS LES IGH 

PREVENTION DANS LES 

IMMEUBLES D’HABITATION











• Éviter l’éclosion d’un sinistre. 

• Limiter ses effets.

OBJECTIF DE LA PREVENTION 

ASSURER LA SAUVEGARDE DES 

PERSONNES 

BIENS 

ENVIRONNEMENT

RAPPEL 

La sécurité incendie repose sur des mesures: 

- Juridiques (textes législatifs et 

réglementaires…). 

- Administratives (commission de sécurité…). 

- Techniques (construction / aménagement / 

installations techniques / essais / agréments…).










MESURES JURIDIQUES

REGLEMENTATION PRESCRIPTIVE


La sécurité incendie est une notion 

ancienne qui repose sur une forte 

structure composée de règles et de 

textes nombreux en constante 

évolution.

HISTORIQUE REGLEMENTATION RELATIVE AUX E.R.P 

28 octobre 1938: incendie des Nouvelles Galeries à 

Marseille (75 morts) 

Décret du 7 février 1941: amorce d’une véritable 

réglementation de sécurité ERP avec la parution 

du décret.

HISTORIQUE REGLEMENTATION 

RELATIVE AUX E.R.P. 

30 août 1947: incendie du cinéma 

« le Select » (89 morts) à Rueil –Malmaison (92) 

Décret du 13 août 1954. 75 pages de JO qui 

gomment les imperfections 

du « décret de 41 »

HISTORIQUE REGLEMENTATION 

RELATIVE AUX E.R.P. 

31 octobre 1970: incendie du dancing « le Cinq 

Sept » 

Décret du 31 octobre 1973 (abrogé puis codifié 

CCH) 

Arrêté du 25 juin 1980

INGENIERIE DE SECURITE 

INCENDIE










PRINCIPE DU CONTRÔLE 

Les principes réglementaires vues dans le cadre des 

études des mesures juridiques sont contrôlés par 

les commissions de sécurité (ERP / IGH), les 

préventionnistes des bureaux prévention*, les 

inspecteurs du travail (ERT), les inspecteurs des 

DRIRE (ICPE)…

LES ACTEURS DE LA PREVENTION ERP 

MAITRE d’OUVRAGE 

EXPLOITANT 

DEMANDE 

DECISION 

AUTORITE 

DE POLICE : 

MAIRE 

Substitution 

PREFET 

Avis- 

Relations contractuelles 

AVIS 

SAISINE 

Conseils 

délégataires 

ex: 

Architecte 

Contrôleurs 

techniques, 

organismes ou 

personnes 

agréés 

COMMISSION 

DE 

SECURITE

Les Commissions 

de sécurité

La Sous-Commission Départementale

UN AVIS « TRANCHE » 

• L’avis émis par la commission est : 

– favorable (le cas échéant avec des prescriptions) 

ou 

– défavorable 

Les avis -favorables sous réserves 

-favorables provisoires 

-défavorables « tant que » 

sont proscrits 

• L’avis est motivé.

La Commission Communale

Risques d ’éclosion d ’un incendie 

• Causes probables de mise à feu :

Risques de développement

Risque de propagation verticale et horizontale 

• Propagation interne

Risque de propagation verticale et horizontale 

• Propagation externe

Risques de panique

Risques de panique

Combat du sinistre

Finalité










EXEMPLE AVEC UN 

CAS CONCRET

Conception de la distribution intérieure - Zones 

J 10 

M 

S 

M 

S 

R 

E 

C 

F 

F 

F 

FS 

S 

C 

N 

E 

O

ELEMENTS LIES AU FEU HOTEL 

PARIS OPERA 

• Départ de feu salle « petit déjeuner »au 1 er étage à 

02H20. 

• 1 seule cage d’escalier non encloisonnée 

• SSI a fonctionné 

• 1 chambre inaccessible avec plusieurs morts 

• Propagation importante par escalier avec aggravation due 

au fort potentiel calorifique. 

• Veilleur de nuit en état second.

BILAN 

• 25 morts 

• 53 sauvetages 

• 250 hommes engagés.

(photo BSPP)

(photo BSPP)

(photo BSPP)

(photo BSPP)

(photos BSPP)

(photo BSPP)

(photos BSPP)










Immeubles de Grande Hauteur 

La création d’un immeuble dit de « grande hauteur », est basée 

sur une réglementation visant à: 

• Éviter les risques d’incendie. 

• Stopper une éventuelle propagation par des 

cloisonnements étanches au feu. 

• Évacuer le niveau concerné tout en assurant une vie 

normale dans les étages supérieurs et inférieurs.

Classement des immeubles de grande hauteur

II - Interdictions 

Les IGH ne peuvent pas: 

Abriter une ICPE. 

Stocker des matières inflammables du premier groupe. 

Stocker et utiliser des combustibles liquides, solides ou gazeux. 

Déposer des objets ou matériels dans les dégagements. 

Procéder à l’application de nouveaux revêtements de parois sans avoir au 

préalable, enlevé l’existant. 

Procéder à tous les travaux ou modifications susceptibles de diminuer la 

réaction et la résistance au feu des matériaux. 

De disposer d’une chaufferie et d’une cuisine au gaz.










Habitations 

La disposition des locaux, les structures, les matériaux et les équipements ont été 

conçus de façon à protéger les habitants contre l’incendie. La prévention dans les immeubles à 

usage d’habitation repose donc sur les principes suivants: 

• Éviter les risques de propagation du feu, verticalement et horizontalement. 

• Permettre l’évacuation des occupants. 

• Permettre une intervention efficace des services d’incendie.

ANALYSE 

Points Positifs 

Points Négatifs 

• Connaissance des lieux 

par les occupants 

• Nombreux 

cloisonnements existants 

limitant l’extension du 

sinistre 

• Risque accru car locaux à 

sommeil. 

(découverte sinistre tardive) 

• Délai d’évacuation fonction de 

la hauteur du bâtiment. 

• Pas d’organisation de 

l’évacuation (absence de 

service de sécurité / absence 

d’alarme…) 

• Absence de commission de 

sécurité (pas de contrôle 

périodique) 

• Peu de vérifications ou de 

maintenance des équipements 

concourant à la sécurité.

I - Classement des immeubles à usage d’habitation 

1 ère famille 

Il s’agit d’habitations individuelles, 

• isolées ou jumelées, R+1 maxi, 

• en bande, de plein pied, 

• en bande R+1 si les structures sont indépendantes.

2 ème famille 

Il peut s’agir d’habitations individuelles: 

• isolées ou jumelées, supérieure à R+1, 

• en bande R+1 si les structures sont non 

indépendantes, 

• en bande supérieure à R+1 si les structures sont 

indépendantes. 

Ou d’habitations collectives: 

• R+3 maximum, 

• dont les escaliers sont: 

Désenfumés en partie haute, 

Encloisonnés si le plancher bas du logement le plus haut 

est supérieur à 8 mètres. 

• avec un 4 ème étage duplexe, si une pièce principale et un accès se 

trouvent au 3 ème étage.

3 ème famille

3 ème famille


Immeuble à usage d’habitation dont la hauteur est supérieure à 28 et inférieure 

ou égale à 50 mètres, 

• dont les escaliers sont protégés, 

• et l’accès aux escaliers du RDC, est à moins de 50 mètres d’une voie engin.

Statistiques 

Feux dans les immeubles d’habitation de 2000 à novembre 2006 

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 

1ère famille 177 185 148 168 156 198 108 

2ème famille 180 144 135 128 151 159 128 

3ème famille 419 438 451 452 351 426 343 

4ème famille 211 191 215 188 179 200 160

Statistiques 

Localisation des feux en habitations de 2000 à novembre 2006 

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 

Appartements 567 596 549 510 477 570 444 

Cages d’escaliers 203 191 180 188 158 200 143 

Box, garages 20 16 20 20 13 23 24 

Caves 86 56 56 61 33 57 35 

Autres 111 99 144 157 156 133 93

Statistiques 

Victimes des feux en habitations toutes familles confondues de 2000 à 

novembre 2006 

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 

Décédées 6 7 5 14 4 7 3 

Graves 13 6 6 5 8 7 9 

Légères 222 170 183 150 171 207 212

Dessertes des bâtiments

- Voie échelle

Desserte

III - Stabilité au feu des éléments porteurs et planchers

IV - Désenfumage 

• faciliter l’évacuation des habitants, 

• faciliter l’intervention des secours, 

• limiter la propagation de l’incendie. 

Les méthodes de désenfumage sont les suivantes: 

• naturelles ou mécaniques, 

• par balayage, de par: 

apport d’air neuf, 

évacuation des fumées, 

• par hiérarchie des pressions: 

surpression des volumes à protéger, 

dépression des volumes sinistrés, 

• par combinaison des deux.

V - Dégagements 

A - Escaliers en sous-sols 

Pas de communication avec l’escalier desservant les étages. 

Un bloc porte coupe feu apple heure, ouvrant sur la sortie, séparant le soussol 

du reste du bâtiment, munit d’un ferme porte. 

B – Escaliers protégés 

Il peuvent être à l’air libre ou à l’abri des fumées, c’est-à-dire protégés et 

désenfumés.

a) Escaliers à l’air libre 

Certaines distances sont à respecter: 

• 4 mètres minimum séparant la baie des 

escaliers d’une ouverture en façade, latérale. 

• 8 mètres minimum entre la baie et la façade 

opposée. 

• 2 mètres minimum entre la baie et une 

ouverture en façade dans le prolongement de 

cette baie. 

Baie ouverte: 

• sur toute sa largeur, 

• d’une apple hauteur minimum.

) Escaliers à l’abri des fumées 

Ces escaliers, dits à l’abri des fumées, communiquent avec une 

circulation horizontale protégée, à chaque niveau et par une seule porte. 

On peut trouver dans ces escaliers: 

• des canalisations d’éclairage. 

• des canalisations métalliques (eau, chutes d’eau, colonnes sèches…). 

• des canalisations de gaz (art. 54). 

• des canalisations non encastrées et non propagatrices de flammes. 

Ils comportent un éclairage de sécurité, composé soit: 

• de blocs autonomes non protégés. 

• de dérivations directes, protégées, évitant les sous-sols.

VI - Parcs de stationnement, caves et celliers 

A - Parcs de stationnement 

• La distance maximale à parcourir pour atteindre un escalier de secours doit 

être de: 

25 mètres s’il n’en existe qu’un, 

40 mètres s’il y a le choix. 

• Les gaines véhiculant du gaz, doivent être ventilées et cloisonnées. 

B - Caves et celliers. 

• La porte la plus éloignée d’un escalier doit être à une distance apple20 mètres. 

• Les ouvertures des caves et celliers sont interdites sur l’escaliers.

VII - Colonne sèche / NFS 61750 

Une colonne sèche est une tuyauterie fixe et rigide, installée dans certaines 

constructions, destinée à faciliter l’action des Sapeurs-Pompiers. Elle est raccordée aux 

tuyaux souples pour être mise en charge au moment opportun. 

Elle correspond aux caractéristiques suivantes: 

• Raccord d’alimentation de 65 mm par escalier. 

• Prise de refoulement de 40 mm, ou 2x40 mm si présence de duplex, dans un sas 

éventuellement. 

• Une distance entre le raccord d’alimentation/hydrant apple20 mètres pour les colonnes 

montantes et apple100 mètres pour les colonnes descendantes. 

• Une distance entre l’hydrant et l’aire de stationnement de l’engin pompe apple 5 

mètres.

Les colonnes sèches trouvent leur existence dans les constructions suivantes: 

• Les immeubles à usage d’habitation de la 3 ème famille A, déclassés. 

• Les immeubles à usage d’habitation de la 3 ème famille B. 

• Les immeubles à usage d’habitation de la 4 ème famille. 

• Les foyers > R+7. 

• Les parcs de stationnement de plus de: 

5 niveaux en étages. 

3 niveaux en sous-sols. 

• Les ERP s’il existe un risque situé à plus de 18 mètres de hauteur.

Synthèse 


1960 


1970 

3 ème famille A 

1986 

3 ème famille B 

1986 

Dégagements protégés (à 

l’air libre ou abri des 

fumées) 

Exutoire 1m2 

en partie haute 

Circulation désenfumée 

(naturel / mécanique) 

non non oui oui 

non oui oui oui 

non non non oui 

Voie échelle oui oui oui non 

Colonnes sèches 

65 mm 

oui 

si H > 25 m 

non non oui si > R+7

Synthèse 

Dégagements protégés 

(à l’air libre ou abri 

des fumées) 


1960 


1970 


1986 

non oui oui 

Exutoire 1m2 non oui oui 

Circulation 

désenfumée 

(naturel / mécanique) 

non non Oui 

suivant solution retenue 

Voie échelle non non non 

Dispositif d’appel 

prioritaire pompier 

non oui oui 

Colonnes sèches 65 mm oui oui oui

• Parc immobilier très varié. 

• Impossibilité d’avoir des repères précis sur la 

réglementation applicable et par extension des mesures 

constructives. 

• Beaucoup de problèmes liés à l’accessibilité. 

• Difficultés d’assurer une maintenance corrective des 

dispositifs de sécurité. 

• Existence de notion de « péril imminent »

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