Un enfant : le plus bel investissement de la - Réseau des Communes

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ETRE
PARENT
sociales
famicity,
réseau social de la
famille
Est-il possible de préparer
de façon pédagogique les
préados à l’utilisation des
réseaux sociaux? Existe-t-il des
réseaux sociaux offrant un
environnement protégé? Est-il
possible d’y organiser un
archivage de photos ou de
séquences vidéo réservé aux
seuls membres d’une famille
sans qu’il ne soit possible de
tomber dessus par une simple
recherche sur internet?
C’est en tous cas le pari des
créateurs de Famicity, une
alternative conviviale et
sécurisée à Facebook. Ses
initiateurs, deux jeunes
Français, ont développé un
réseau social complet. Mieux, ils
se sont engagés à respecter
toutes les recommandations du
G29 concernant la vie privée, la
protection des mineurs et le
droit à l’oubli.
A l’usage, Famicity se
montre facile d’utilisation,
convivial, avec une interface
agréable et une structure
originale. En effet, les contacts
s’organisent autour d’un arbre
familial. Un agenda commun
permet de se souvenir des dates
importantes (anniversaires,
rencontres de familles, etc.).
Une idée à explorer !
www.famicity.com
être parent
Un enfant : le plus bel investissement de la vie
Donner vie à un enfant est certainement
l’investissement le plus pérenne qui soit.
Nos enfants sont la continuité de notre
propre existence. Ce que nous
investissons de leur naissance à l’âge
adulte va déterminer ce qu’ils seront.
Investir, oui. Mais quoi donc ? De
l’argent ? Peut-être, mais ce n’est
qu’une part très minime des besoins
fondamentaux d’un enfant.
1. Être aimé et se savoir désiré : un
besoin vital et le plus beau des cadeaux
qu’on puisse faire à son bébé. Un enfant
est un don précieux, il ne doit pas servir
à combler nos manques. Bien au
contraire, il nous permet de sortir de
nous-mêmes pour apprendre à aimer et
construire l’avenir. Un enfant requiert
notre plein engagement pour devenir un
adulte épanoui, capable de bâtir à son
tour une famille qui soit source de vie. Si
par malheur les circonstances de la
naissance ne sont pas aussi optimales
que l’on aurait voulu, ne baissons pas les
bras. Il est toujours possible de se
repositionner et se réinvestir. Il faut
parfois du courage et du temps mais cela
en vaut la peine.
2. Les besoins vitaux du corps :
manger, dormir, respirer… Faire les bons
choix et assumer nos responsabilités
pour entretenir une bonne hygiène de
vie : nourriture saine et équilibrée, bon
rythme de vie avec suffisamment de
sommeil pour se régénérer.
3. La sécurité et la structure : un
enfant est un être à part entière. Il a
besoin de protection, de respect et de
limites. Être suffisamment présent
chaque jour et maintenir un vrai
dialogue qui permette de savoir ce que
vit l’enfant, quand et où il est en
danger, est important pour pouvoir le
défendre et lui poser les limites
(permissions, interdictions, gratifications
et sanctions). Quand les parents jouent
leur rôle d’éducateurs, l’identité de
l’enfant peut se structurer sainement.
4. L’attachement/l’appartenance :
pour connaître un développement
social et émotionnel normal, l’enfant a
besoin d’une relation d’attachement
affectif avec quelqu’un qui prend soin
de lui de façon cohérente et continue.
Le contraire crée un sentiment plus ou
moins grave de rejet qui marquera
inévitablement le futur comportement
de l’enfant. Bien vivre l’appartenance
permet de développer des ressources
positives et constructives pour surmonter
les manques, les frustrations,
et mêmes les blessures relationnelles
de la vie.
5. La reconnaissance : pour
construire l’estime de soi, l’assurance
et l’acceptation de ses propres limites,
l’enfant a besoin de deux types de
reconnaissance. La reconnaissance
inconditionnelle de son être : quoi qu’il
fasse, il sera toujours aimé parce que
ses parents l’ont désiré, l’aiment et ne
l’abandonneront jamais. La
reconnaissance conditionnelle des ses
actes : encourager et exprimer
l’approbation quand il fait bien,
corriger les erreurs et sanctionner le
dépassement des limites définies. Dire
par exemple « Si tu continues à faire
cela, je ne t’aime plus » est
destructeur. Il vaut bien mieux
appliquer une sanction annoncée et
réexprimer son affection quand
l’enfant a passé le cap de la tristesse.
Éviter tous les qualificatifs négatifs
commençant par : « tu es » (un
incapable, méchant...) Un enfant ne
sait pas relativiser et prend cela pour
argent comptant : c’est ce qui va
structurer son identité. Un bon à rien a
peu de chances de réussir dans la vie !
Dire plutôt : ce que tu as fait là n’est
vraiment pas bien, parce que...
Quel beau métier que celui d’être
parent !
Rose STUPPFLER
rstuppfler@gmail.com
Informations
La Lettre d’Ingersheim Nº 101 - Septembre 2012
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