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A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

INTRODUCTION<br />

Annie Laurent Bruno Villalba<br />

«En politique, [la p<strong>et</strong>itesse] n'est jamais une qualité. C'est au pire la sanction de l'échec, au<br />

mieux l'espoir d'un avenir. Le pouvoir appartient pour l'essentiel aux gros bataillons» estimait<br />

J. Charlot (1994, 105). P<strong>et</strong>it, groupuscule, mineur, minoritaire, proto-parti... les appellations<br />

sont aussi diverses que peuvent l'être les mouvements qu'elles désignent. Les dénominations<br />

sont parfois revendiquées, ou bien subies <strong>et</strong> combattues. Pourtant, quel que soit le régime<br />

pluraliste, ces «p<strong>et</strong>ites» formations existent, revendiquent leur place dans le jeu politique,<br />

mais restent peu étudiées par la théorie générale des partis politiques, qui concentre l'essentiel<br />

de sa réflexion sur les forces susceptibles d'exercer le pouvoir politique. S'il est admis,<br />

comme en témoignent de nombreux travaux sur les partis politiques, que l'origine du<br />

phénomène partisan est lié à l'apparition du système démocratique, en revanche, le rôle <strong>et</strong> la<br />

place des p<strong>et</strong>its partis dans ces systèmes restent discutés, voire occultés.<br />

De nombreux clivages traversent la littérature consacrée aux partis politiques, indices de la<br />

complexité du phénomène: le parti politique ne peut être cerné par une


A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

seule approche, pas plus qu'appréhendé par une seule définition. De multiples entrées ont tour<br />

à tour été sollicitées, oubliées, revisitées. Dès le début du XXe siècle, Moisei Ostrogorski,<br />

Roberto Michels <strong>et</strong> Max Weber ont pensé les partis comme des formes organisationnelles<br />

capables de concilier l'émancipation des masses avec le principe représentatif Ces analyses<br />

accordent une place centrale à la question de l'organisation. C<strong>et</strong>te notion marque durablement<br />

la recherche sur les partis politiques. En 1951, la construction typologique présentée par<br />

Maurice Duverger complète des connaissances jusqu'alors acquises pour systématiser<br />

l'importance centrale de l'organisation, au niveau interne, mais aussi au niveau du système de<br />

partis (DUVERGER, 1951). Depuis lors, les partis politiques n'ont cessé d'occuper une place<br />

prédominante dans les travaux de science politique menés tant en France qu'à l'étranger. Mais<br />

les recherches ont depuis diversifié les angles d'approche. L'unidimensionnalité, fondée sur<br />

l'analyse privilégiée d'une dimension particulière du parti, en l'occurrence la question<br />

organisationnelle, a été quelque peu remise en question (LAVAU, 1953).<br />

La division typologique de M. Duverger (parti de cadres, parti de masses) s'est tout d'abord<br />

vu complétée, amendée <strong>et</strong> nuancée par les notions de parti "stratarchique" (Samuel<br />

Eldersveld), de parti "attrape-tout" (Otto Kirchheimer) ou bien encore de parti "d'électeurs"<br />

(Jean Charlot).<br />

Ensuite, l'essai typologique a été en partie abandonné, laissant la place à une approche plus<br />

fonctionnelle de l'activité des partis politiques. Ces analyses insistent sur l'ancrage social des<br />

partis politiques. Ils sont étudiés comme des éléments légitimant la démocratie (KEY, 1964)<br />

ou comme des facteurs d'intégration sociale (LAVAU, 1953). Ils ont aussi une fonction de<br />

mobilisation<br />

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(OBERSCHALL, 1973) ou de connexion (LAWSON, 1976 <strong>et</strong> 1980). D'autres auteurs<br />

insistent davantage sur leur dimension idéologique (ARON, 1955; KRIEGEL, 1969)...<br />

Cependant, les symptômes d'une crise actuelle des partis, comme l'affaiblissement du lien<br />

avec les électeurs (KATZ, MAIR, 1995) ou l'accroissement de la volatilité électorale<br />

(BARTOLINI, MAIR, 1990), renforcent la difficulté d'une vision unidimensionnelle, qu'elle<br />

soit organisationnelle ou fonctionnelle, de la forme-parti.<br />

L'essai typologique, sur la base d'une seule dimension, est lui-même remis en cause. Des<br />

analyses multidimensionnelles ont été proposées, prenant en compte simultanément plusieurs<br />

axes, offrant ainsi une vision plus dynamique de l'étude du phénomène partisan. Elles ont<br />

permis de mieux comprendre l'évolution du système partisan (SARTORI, 1976), <strong>et</strong> la<br />

question du parti. Ainsi, S. Rokkan <strong>et</strong> M. Lips<strong>et</strong> (1967) classent les forces politiques selon le<br />

système des clivages socio-historiques. C<strong>et</strong>te classification a été complétée par Jean <strong>et</strong><br />

Monica Charlot, qui ont introduit un nouveau clivage concernant l'EtatlSociété (CHARLOT,<br />

CHARLOT, 1985). Elle a aussi été approfondie, notamment sur le cas français, par D.-L.<br />

Seiler; la grande majorité des partis, du moins occidentaux, peuvent désormais être ventilés<br />

selon des taxinomies plus ou moins complexes qui autorisent leur classement au sein de<br />

«familles» politiques (SElLER, 1986, 1993). De fait, l'approche comparative a largement<br />

contribué à bousculer les repères contextualisés de l'étude des partis politiques (ainsi en est-il<br />

de l'axe gauche/droite, BLONDEL, 1978). C'est aussi une conception multidimensionnelle<br />

qu'ont r<strong>et</strong>enue Rose <strong>et</strong> Urwin pour établir une classification des partis politiques fondée, c<strong>et</strong>te<br />

fois, sur la cohésion sociale (ROSE, URWIN, 1971).<br />

Enfin, on a aussi vu apparaître progressivement un<br />

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A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

cadre d'analyse plus sociologique de l'étude des partis, qui tente d'éviter toute approche<br />

normative. C<strong>et</strong>te théorie s'inspire des réflexions générales de M. Weber, de Pierre Bourdieu,<br />

<strong>et</strong> va, à la suite de M. Ostrogorski, étudier les partis comme des entreprises politiques, dont le<br />

but est le pouvoir, <strong>et</strong> dont l'un des moteurs est la rétribution (GAXIE; 1973). En outre, les<br />

partis sont perçus comme des espaces de concurrence objectivée entre les agents luttant pour<br />

le contrôle des ressources collectives (OFFERLE, 1987; SAWICKI, 1997). Signalons aussi<br />

des travaux novateurs en sociologie historique ou en anthropologie politique, qui tentent de<br />

saisir les permanences de l'ancrage partisan (HUARD, 1996), les mécanismes de sa<br />

perpétuation ou les formes de sa sociabilité (HASTINGS, 1991).<br />

Qu'elles soient unidimensionnelles ou multidimensionnelles, ces démarches ont renoncé à<br />

saisir le parti dans sa globalité. Néanmoins, au regard de c<strong>et</strong>te littérature, on constate que la<br />

recherche se concentre autour de la forme-parti en mesure de peser sur la décision politique<br />

(telle la notion de parti de gouvernement, CHARLOT, 1994). Pourtant, même si les<br />

modalités d'organisation <strong>et</strong> de fonctionnement dans la sphère politique se sont modifiées<br />

depuis les origines de la démocratie représentative (AVRIL, 1990; POMBENI, 1992), on<br />

r<strong>et</strong>rouve des formes-partis minoritaires qui, à l'image des formes-partis dominants, participent<br />

au jeu démocratique. Malgré c<strong>et</strong>te présence régulière, les taxinomies leur offrent une place<br />

subalterne dans le système partisan (CHARLOT, 1994), ou une fonction perturbatrice<br />

(PATRIAT, 1992), antisystème (CHARLOT, 1971 ; YSMAL, 1992), voire hors système<br />

(PERRINEAU, 1993).<br />

Le présent ouvrage, issu d'un colloque organisé par le Centre de Recherches Administratives,<br />

Politiques <strong>et</strong><br />

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A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

Sociales (CRAPS) à <strong>Lille</strong> en 1996, contribue au débat sur la notion de p<strong>et</strong>it parti,<br />

communément utilisée par les acteurs eux-mêmes (appellation politique qu'ils acceptent,<br />

qu'ils rej<strong>et</strong>tent ou tentent de nier), par l'électeur (qui évalue son vote), par l'observateur.<br />

Huit contributions sont ici présentées. Elles s'appuient pour l'essentiel sur le cas français, <strong>et</strong><br />

proposent une démarche pluridisciplinaire <strong>et</strong> comparative. Les différents auteurs n'ont pas eu<br />

pour objectif prioritaire de proposer une nouvelle classification schématique du p<strong>et</strong>it parti,<br />

ni de construire un nouveau modèle dans lequel on tenterait d'insérer les différents p<strong>et</strong>its<br />

partis. Ils se sont davantage interrogés sur l'apport <strong>et</strong> les limites des usages les plus fréquents<br />

de la notion de p<strong>et</strong>it parti, qui, généralement, soit désigne une catégorie particulière<br />

s'opposant à une autre (les "grands"), soit qualifie une force politique donnée (Ligue<br />

communiste révolutionnaire (LCR), Parti des forces nouvelles (PFN), Les Verts...).<br />

Deux modes de lecture de la p<strong>et</strong>itesse peuvent être avancés à partir de ces contributions.<br />

Le premier concerne la construction du parti autour du vocable p<strong>et</strong>it. Ainsi, Annie Laurent<br />

montre qu'il n'existe ni une définition, ni un critère d'analyse unique, mais une pluralité, liée à<br />

chaque étape du processus électoral. C'est ainsi qu'à la veille du scrutin, le p<strong>et</strong>it parti peut être<br />

défini à partir de l'offre électorale ou de la capacité à négocier des alliances; au lendemain de<br />

l'élection, le score, le nombre d'élus ou les alliances « gouvernementales» perm<strong>et</strong>tent d'arrêter<br />

d'autres définitions, d'autres critères du p<strong>et</strong>it parti (Définir les p<strong>et</strong>its partis: le regard de<br />

l'électoraliste). Daniel Boy propose de définir un p<strong>et</strong>it parti à partir de sa structure<br />

d'implantation territoriale, établie sur la base d'un indicateur statistique (le coefficient de<br />

corrélation) construit sur les résultats obtenus par les partis à plusieurs scrutins<br />

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A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

(Les p<strong>et</strong>its partis . niveau, structure <strong>et</strong> sens). Dans ces deux chapitres, il apparaît que le<br />

concept de p<strong>et</strong>it, couramment utilisé, est relatif, même sur courte période, <strong>et</strong> qu'il ne fait sens<br />

que pour une hypothèse donnée <strong>et</strong> dans un système de partis précis.<br />

L'étude des p<strong>et</strong>its partis en tant que catégorie n'est pas spécifique aux électoralistes ; d'autres<br />

regards peuvent éclairer les débats que suscitent ces partis parfois qualifiés de perturbateurs.<br />

Ainsi, Bruno Villalba a étudié la relation qu'entr<strong>et</strong>iennent les p<strong>et</strong>its partis avec l'idéologie, ce<br />

qui les conduit à une attitude différente vis-à-vis de la logique représentative; certains<br />

privilégient la différenciation idéologique au détriment d'une insertion dynamique au jeu<br />

politique, d'autres préfèrent développer une logique d'intégration (Les p<strong>et</strong>its partis face à<br />

l'idéologie: le paradoxe de la différenciation). Bernard Dolez s'est interrogé sur la question<br />

du financement des partis politiques. L'analyse des lois sur le financement montre que le<br />

souci du législateur est moins de distinguer les p<strong>et</strong>its des grands que d'isoler les faux partis<br />

des autres, ou de perm<strong>et</strong>tre l'émergence de nouveaux partis (Les «p<strong>et</strong>its » partis au regard de<br />

la réglementation du financement de la vie politique). En étudiant le traitement journalistique<br />

que la presse écrite réserve aux p<strong>et</strong>its partis, Eric Dupin montre que l'accès aux médias reste<br />

le privilège des grands, de ceux qui sont au pouvoir, qui y ont été ou risquent d'y revenir. Les<br />

p<strong>et</strong>its partis ne font guère rec<strong>et</strong>te. L'attitude des médias à leur égard oscille entre le mépris <strong>et</strong><br />

l'indifférence (Médias <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its partis : entre le mépris <strong>et</strong> l'indifférence).<br />

Le second mode de lecture prend en considération le rôle joué par ces p<strong>et</strong>ites formations au<br />

regard de la relation qu'ils entr<strong>et</strong>iennent avec leur propre organisation, ou avec le système<br />

électoral. C'est la question de l'autonomie qui est ici sous-jacente, par rapport. au système<br />

partisan. Trois<br />

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A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

contributions s'appuyant sur l'étude précise d'une ou plusieurs forces politiques données,<br />

considérées par les auteurs comme p<strong>et</strong>ites, perm<strong>et</strong>tent de rendre compte de c<strong>et</strong>te notion. La<br />

première est de nature comparative. Ferdinand Müller-Rommel étudie l'implantation, le<br />

succès ou l'échec des écologistes <strong>et</strong> des mouvements d'extrême droite dans une recherche<br />

menée au sein de seize pays de l'Europe de l'Ouest. Les différences observées font d'autant<br />

plus sens que l'auteur inscrit son étude dans la durée (19851994) qui, seule, traduit le<br />

mouvement (The New Challengers: Explaining the Electoral Success of Green and<br />

Right-Wing Populist Parties in Western Europe). C'est aussi la prise en compte du temps qui<br />

perm<strong>et</strong> à JeanPhilippe Roy, dans son étude sur le Front national, de montrer comment une<br />

force politique, perçue comme p<strong>et</strong>ite au début des années quatre-vingts peut être considérée<br />

comme grande, au moins au regard des scores (Grandir<br />

le Front national). Enfin, une troisième contribution atteste que l'espace en jeu n'est pas<br />

seulement géographique, il est aussi politique. Alexis Massart montre que l'UDF,<br />

apparemment grand, n'a de sens que si l'on considère au préalable le fait que chacune de ses<br />

composantes avait intériorisé sa p<strong>et</strong>itesse politique (L'Union pour la démocratie française:<br />

entre grand parti <strong>et</strong> p<strong>et</strong>ites composantes).<br />

Questionner la hiérarchie des résultats électoraux ou les fondements de l'engagement,<br />

analyser les modes de représentation de la p<strong>et</strong>itesse, réévaluer les perspectives de la grandeur<br />

en politique en tenant compte du rythme de vie des partis, c'est en définitive s'interroger sur<br />

la forme-parti.<br />

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A. Laurent, B. Villalba (dir.), 1997, Les p<strong>et</strong>its partis, Paris, L’Harmattan<br />

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