Télécharger - Saint Amand les Eaux
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patrimoine<br />
<strong>Saint</strong> <strong>Amand</strong> de retour<br />
sur ses terres<br />
Le musée de la Tour abbatiale vient de se doter<br />
d’une nouvelle œuvre : une toile datée du<br />
16 e siècle représentant l’abbé Char<strong>les</strong> Depar,<br />
qui fut l’un des prêtres de la paroisse, et saint<br />
<strong>Amand</strong> de retour sur ses terres (au premier<br />
plan). Ce tableau, issu des réserves du musée<br />
des Beaux-Arts de Lille, est confié à la cité<br />
thermale pour trois ans au moins, dans le<br />
cadre d’un partenariat avec La Porte du Hainaut.<br />
L’idée est de donner à voir, au sein du<br />
musée de <strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong>, ces œuvres issues de<br />
l’ancienne abbaye et dispersées après son<br />
démantèlement.<br />
C'est à <strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong><br />
que l'histoire<br />
a commencé<br />
economie<br />
Partouche fête ses 40 ans à <strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong><br />
C’est en 1973 qu’Isidore Partouche,<br />
venu d’Algérie et entouré de ses<br />
frères et sœurs, reprenait le casino<br />
de <strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Eaux</strong>. 40 ans plus tard, le<br />
groupe, aujourd’hui mondialement connu, n’a<br />
rien oublié de ses débuts et fête son anniversaire<br />
dans son établissement amandinois, ce vendredi<br />
21 juin. A l’origine du groupe, le redressement<br />
nécessaire de l’ancien casino, situé alors à Thermal,<br />
et en grande difficulté. La famille relève le<br />
défi et poursuit sur sa lancée, avec <strong>les</strong> acquisitions<br />
du Touquet en 1976, de Forges-<strong>les</strong>-<strong>Eaux</strong> en<br />
1986… et des créations, comme à Calais en<br />
1982. A cette époque, <strong>les</strong> activités du groupe se<br />
limitent aux jeux traditionnels. Aujourd’hui, bandits<br />
manchots électroniques côtoient tab<strong>les</strong> de<br />
poker et autres roulettes. Et <strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong> reste<br />
un lieu cher au cœur de la famille : « Je veux<br />
rendre hommage aux gens du Nord. J’ai été adopté<br />
pratiquement par tous. J’ai retrouvé l’ambiance<br />
familiale… » expliquait en 2006 Isidore Partouche<br />
à Pierre Gaumeton, dans le cadre de<br />
l’ouvrage « Depuis le XIX e siècle - Un casino à<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong> ». Pour preuve : c’est bien dans la<br />
cité thermale que le groupe compte entamer <strong>les</strong><br />
40 prochaines années.<br />
environnement<br />
Jardin pédagogique du chemin des Hamaïdes<br />
Un si joli coin de nature<br />
La faune et la flore<br />
du site seront<br />
à découvrir le 7 juillet<br />
Avec le retour des beaux jours, Hainaut Naturellement<br />
a repris l’entretien du jardin pédagogique<br />
qu’elle partage avec Biodiver’cité, chemin<br />
des Hamaïdes. Avec l’aide ponctuelle des<br />
jeunes de la ferme thérapeutique, et celle de ses<br />
membres, l’association désherbe, défriche avec<br />
parcimonie - car l’objectif de ce jardin est précisément<br />
de conserver la diversité de la flore afin<br />
de garantir celle de la faune - et balise de nouveaux<br />
chemins de promenade en prévision des<br />
prochaines portes ouvertes du site. Pour la première<br />
fois, en effet, le jardin sera accessible au<br />
grand public. Parfaite illustration de la capacité<br />
de la nature à reprendre ses droits, l’endroit est<br />
passé, en 50 ans, d’une friche industrielle en une<br />
prairie fleurie où <strong>les</strong> arbustes, puis <strong>les</strong> arbres, ont<br />
poussé sans retenue. Et il doit aux deux associations<br />
qui l’occupent de n’être pas complètement<br />
revenu à l’état sauvage.<br />
Hainaut Naturellement y cultive plantes aromatiques<br />
et médicina<strong>les</strong>, en souvenir de l’action des<br />
moines médecins du Moyen-Âge à <strong>Saint</strong>-<strong>Amand</strong>,<br />
tente de préserver <strong>les</strong> fleurs rares qui y poussent<br />
comme bon leur semble - généralement, à des<br />
endroits où il serait facile de <strong>les</strong> écraser - et creuse<br />
des mares pour attirer de nouvel<strong>les</strong> espèces anima<strong>les</strong><br />
: grenouil<strong>les</strong> vertes, tritons palmés… De<br />
son côté, Biodiver’cité y exploite des ruches, en<br />
partenariat avec des apiculteurs locaux, dans un<br />
souci de sensibiliser le grand public à l’importance<br />
de l’hyménoptère (dans la fabrication du<br />
miel, la pollinisation…) mais aussi aux menaces<br />
qui pèsent sur lui : recul voire disparition de certaines<br />
espèces, du fait notamment d’une utilisation<br />
accrue des pesticide, etc. Alors, si vous souhaitez<br />
déambuler dans un joli coin de nature, observer<br />
et apprendre, rendez-vous le dimanche 7<br />
juillet, chemin des Hamaïdes !<br />
8 La Vie <strong>Amand</strong>inoise n°753 - Je. 20 juin 2013