Le rapport complet - Préfecture de la Côte-d'Or
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L'ÉTAT EN BOURGOGNE<br />
EN 2011<br />
Activités <strong>de</strong>s services<br />
déconcentrés<br />
à l'échelon régional
Sommaire<br />
INTRODUCTION ................................................................................................................................................................... 5<br />
DIRECTION RÉGIONALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS DE BOURGOGNE ................................................. 9<br />
DÉLÉGATION DE L’AVIATION CIVILE<br />
POUR LA BOURGOGNE ET LA FRANCHE-COMTÉ ........................................................................................................ 15<br />
DÉLÉGATION RÉGIONALE À LA RECHERCHE ET À LA TECHNOLOGIE ..................................................................... 19<br />
DIRECTION RÉGIONALE DES ENTREPRISES DE LA CONCURRENCE<br />
DE LA CONSOMMATION DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI (DIRECCTE) .......................................................................... 25<br />
DIRECTION INTERRÉGIONALE ÉCHELON DÉCONCENTRÉ DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE LA PROTEC-<br />
TION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE CENTRE BOURGOGNE ....................................................................................... 47<br />
DIRECTION RÉGIONALE DE L'ALIMENTATION,<br />
DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT DE BOURGOGNE ............................................................................................. 53<br />
DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES ............................................................................................. 67<br />
DÉLÉGATION RÉGIONALE AUX DROITS DES FEMMES<br />
ET A L’ÉGALITÉ BOURGOGNE ........................................................................................................................................ 91<br />
DIRECTION RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT<br />
DE L'AMÉNAGEMENT ET DU LOGEMENT ...................................................................................................................... 99<br />
DIRECTION RÉGIONALE DES FINANCES PUBLIQUES DE BOURGOGNE<br />
ET DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR ................................................................................................................... 123<br />
DIRECTION RÉGIONALE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS<br />
ET DE LA COHÉSION SOCIALE DE BOURGOGNE ....................................................................................................... 127<br />
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ......................................................... 145<br />
PÔLE ÉDUCATION FORMATION .................................................................................................................................... 153
INTRODUCTION<br />
Pour cette année 2011, le <strong>rapport</strong> d’activité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’État en région Bourgogne est présenté par<br />
services en respectant un p<strong>la</strong>n qui permet <strong>de</strong> rappeler les principales missions du service, d’analyser<br />
ses réalisations marquantes <strong>de</strong> l’année 2011 et d’annoncer les perspectives majeures <strong>de</strong> l’année 2012.<br />
Pour autant, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette présentation, qui se veut <strong>la</strong> plus homogène et <strong>la</strong> plus exhaustive possible,<br />
il convient <strong>de</strong> rep<strong>la</strong>cer l’action <strong>de</strong> l’État en Bourgogne dans <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong>s priorités nationales <strong>de</strong>s<br />
politiques publiques. Aussi, ce <strong>rapport</strong> rappelle en introduction les orientations et priorités <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong><br />
l’État telles qu’elles ont pu être inscrites pour notre région dans le Projet d’action stratégique <strong>de</strong> l’État<br />
(PASE) en Bourgogne.<br />
<strong>Le</strong>s priorités <strong>de</strong> l'État en Bourgogne, inscrites dans le PASE<br />
Une économie moins tertiaire ayant subi plus fortement <strong>la</strong> crise et <strong>de</strong>vant se repositionner pour retrouver<br />
<strong>la</strong> croissance, les difficultés sociales et sociétales d'une partie <strong>de</strong> notre popu<strong>la</strong>tion, <strong>la</strong> nécessaire prise<br />
en compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> forte ruralité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne et <strong>de</strong>s orientations liées à l'environnement offrent les<br />
conditions d'une approche orientée <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> l'État.<br />
Ces réflexions que les acteurs en p<strong>la</strong>ce conduisent <strong>de</strong>puis plusieurs mois ont permis <strong>de</strong> dégager quatre<br />
grands axes stratégiques d'intervention portant sur :<br />
- le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétitivité <strong>de</strong> l'économie bourguignonne, <strong>de</strong> l'attractivité <strong>de</strong> son territoire<br />
pour les entreprises et les popu<strong>la</strong>tions (notamment les jeunes), et <strong>de</strong> l'emploi durable;<br />
- le renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale et territoriale;<br />
- l'application et l'adaptation <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s mesures environnementales issues pour l'essentiel<br />
<strong>de</strong>s lois dites Grenelle;<br />
- <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme territoriale d'un État mo<strong>de</strong>rne.<br />
A) STIMULER LA COMPÉTITIVITÉ ET L’EMPLOI DE LA BOURGOGNE<br />
Porté par <strong>la</strong> DIRECCTE, <strong>la</strong> DRAAF et <strong>la</strong> DRRT, cet axe d’intervention conduit l’État à intervenir souvent<br />
conjointement avec le conseil régional. Il concerne à <strong>la</strong> fois :<br />
- <strong>la</strong> stratégie régionale <strong>de</strong> l’innovation avec <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong> technopole régionale d’innovation, le développement<br />
du PRES et <strong>la</strong> SATT Grand Est en partenariat avec <strong>la</strong> Franche-Comté, dans le cadre<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> dynamique créée par les investissements d'avenir;<br />
- <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s filières majeures avec l’émergence <strong>de</strong> nouveaux groupements, grappes et<br />
clusters, comme Agro-Composites, Mecateam, Wind4Future, Pharmimage, Pierre <strong>de</strong> Bourgogne,<br />
et les <strong>de</strong>ux pôles <strong>de</strong> compétitivité, PNB et Vitagora;<br />
- le soutien au développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilisation du bois avec une gestion forestière durable pour<br />
assurer une valorisation locale <strong>de</strong>s bois;<br />
- le soutien à une agriculture durable prenant appui notamment sur l’élevage al<strong>la</strong>itant, caractéristique<br />
particulière <strong>de</strong> notre agriculture régionale;<br />
- l’accompagnement <strong>de</strong>s démarches économiques territoriales et le développement <strong>de</strong> l’emploi, avec<br />
<strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une GPEC par bassin d’emploi favorisant l’adéquation entre offre et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />
une politique régionale <strong>de</strong> revitalisation et un service public <strong>de</strong> l’emploi amélioré. Ainsi, le contrat<br />
<strong>de</strong> p<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s formations encadre les actions menées en termes <strong>de</strong> formation<br />
et d'apprentissage. Par ailleurs ce sont les sous-préfets qui animent et coordonnent, sur<br />
chacun <strong>de</strong>s bassins d'emploi, l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l'emploi.<br />
5
B)<br />
CONDUIRE UNE POLITIQUE DE COHÉSION SOCIALE ET TERRITORIALE<br />
Plusieurs services contribuent à mettre en œuvre cette orientation majeure <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique territoriale <strong>de</strong><br />
l’État en Bourgogne, <strong>la</strong> DREAL, <strong>la</strong> DIRECCTE, <strong>la</strong> DRJSCS, <strong>la</strong> DRAC et le Rectorat.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> faire porter les priorités d’actions :<br />
- sur le renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion territoriale en intervenant prioritairement sur trois leviers distincts<br />
mais convergeant sur les territoires :<br />
. les interventions concentrées du FISAC sur <strong>de</strong>s territoires i<strong>de</strong>ntifiés,<br />
. le développement <strong>de</strong> l’activité touristique prenant appui sur le patrimoine régional pour<br />
proposer <strong>de</strong>s offres touristiques intégrées innovantes et pour valoriser <strong>la</strong> patrimoine,<br />
. le rayonnement culturel et sportif tant pour le soutien aux équipements que par <strong>la</strong> diffusion<br />
culturelle d’autre part;<br />
- sur le soutien à l’aménagement et au logement en incitant et en accompagnant les collectivités<br />
dans <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification intercommunales, SCOT et PLUi, en améliorant <strong>la</strong> qualité du<br />
parc <strong>de</strong> logement et l’accessibilité <strong>de</strong>s plus mo<strong>de</strong>stes notamment en regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />
énergétique, en veil<strong>la</strong>nt aux conventions CUS, au DALO, à <strong>la</strong> réhabilitation énergétique du parc<br />
HLM, en traitant l’habitat indigne et le programme Habiter Mieux (ANAH);<br />
- sur <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville en aidant les collectivités à rechercher une approche globale avec une<br />
gouvernance partagée, en favorisant <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong>s jeunes en difficulté dans les quartiers (internat<br />
d’excellence, cordées <strong>de</strong> <strong>la</strong> réussite, ….).<br />
C) DÉCLINER EN RÉGION LE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT<br />
C’est <strong>la</strong> DREAL, avec <strong>la</strong> DRAAF et <strong>la</strong> DIRECCTE qui assurent le pilotage <strong>de</strong> cette orientation tournée<br />
vers l’environnement et visant à :<br />
- réduire nos émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre en préparant en 2011 un schéma régional climat, air<br />
et énergie qui constituera <strong>la</strong> feuille <strong>de</strong> route stratégique pour <strong>de</strong>s politiques régionales ambitieuses<br />
et cohérentes en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre le changement climatique;<br />
- préparer <strong>la</strong> construction du schéma régional <strong>de</strong> cohérence écologique pour 2012, trame verte et<br />
bleue, en é<strong>la</strong>borant en 2011 <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail en re<strong>la</strong>tion avec le conseil régional et en amorçant<br />
<strong>la</strong> rédaction du diagnostic.<br />
Ces <strong>de</strong>ux premières actions sont co-pilotées avec le conseil régional.<br />
- rendre opérationnelle <strong>la</strong> stratégie régionale en matière <strong>de</strong> risques naturels et hydrauliques avec <strong>la</strong><br />
mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive inondation et l’approbation <strong>de</strong>s PPRN dans les zones à forts enjeux;<br />
- assurer le bon état <strong>de</strong>s eaux et <strong>de</strong>s milieux aquatiques sur les trois bassins versants en luttant<br />
contre les pollutions diffuses sur les périmètres <strong>de</strong>s captages et en traitant les ouvrages hydrauliques<br />
pour restaurer <strong>la</strong> continuité écologique;<br />
- animer et mettre en œuvre avec l’ARS les actions du PRSE 2.<br />
D) SIMPLIFIER ET COORDONNER LES OUTILS ET LES PROCÉDURES DE L’ÉTAT<br />
Cette orientation qui concerne principalement les services déconcentrés p<strong>la</strong>cés sous l’autorité du préfet<br />
<strong>de</strong> région intéresse cependant d’autres directions régionales.<br />
<strong>Le</strong>s axes majeurs <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> l’État en 2011 ont portés sur :<br />
- l’amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du service rendu aux usagers comme <strong>la</strong> simplification et <strong>la</strong> dématérialisation<br />
<strong>de</strong> certaines procédures. La DRFiP a fortement développé en 2011 <strong>la</strong> télédéc<strong>la</strong>ration et le télépaiement<br />
tant pour les particuliers que pour les professionnels. De <strong>la</strong> même manière, notons l’expérimentation<br />
conduite dans l’Yonne avec l’appui <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF pour dématérialiser <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s<br />
télédéc<strong>la</strong>rations PAC;<br />
6
- <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s dépenses publiques en restructurant l’immobilier <strong>de</strong> l’État, avec par exemple le regroupement<br />
sur un seul site les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL et <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIRECCTE précé<strong>de</strong>mment sur 5<br />
sites, celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF préparé en 2011 et effectif en 2012, précé<strong>de</strong>mment sur 3 sites, en généralisant<br />
<strong>la</strong> démarche d’audits énergétiques, en mettant en p<strong>la</strong>ce une démarche profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> mutualisation<br />
<strong>de</strong>s fonctions support.<br />
Cette présentation, très résumée, <strong>de</strong>s orientations prioritaires <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> l’État en Bourgogne pour<br />
2011, issues du PASE, ne constitue qu’un éc<strong>la</strong>irage partiel <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />
l’État. Ces <strong>de</strong>rnières couvrent <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s politiques publiques que l’État met en œuvre et telles que<br />
les services <strong>de</strong> l’État vous les présentent dans ce <strong>rapport</strong>.<br />
7
DIRECTION RÉGIONALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS DE BOURGOGNE<br />
Directeur : M. Pascal REGARD<br />
Adresse : 12, rue Montmartre<br />
BP 41071<br />
21010 DIJON Ce<strong>de</strong>x<br />
Tél : 03 80 58 20 34<br />
Fax : 03 80 58 20 47<br />
Mail : dr-bourgogne@douane.finances.gouv.fr<br />
Site internet : www.douane.budget.gouv.fr<br />
Effectifs : 185 agents au 31 décembre 2011<br />
La direction générale <strong>de</strong>s douanes et droits indirects dispose en Bourgogne d'une direction interrégionale<br />
(direction interrégionale <strong>de</strong> Dijon) et d'une direction régionale (direction régionale <strong>de</strong> Bourgogne).<br />
<strong>Le</strong> directeur interrégional à Dijon (M. Philippe BAILLET qui a remp<strong>la</strong>cé M. Philippe DELASALLE à compter<br />
du 1er décembre 2011) est responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation du budget opérationnel <strong>de</strong> programme pour<br />
les régions <strong>de</strong> Bourgogne, du Centre et <strong>de</strong> Franche-Comté.<br />
<strong>Le</strong> directeur régional <strong>de</strong> Bourgogne (M. Pascal REGARD qui sera remp<strong>la</strong>cé par Mme C<strong>la</strong>ire LARMAND-<br />
CANITROT à compter du 1er juillet 2012) a <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s services opérationnels et <strong>de</strong> l'action économique<br />
pour les quatre départements couvrant <strong>la</strong> région Bourgogne. Il disposait au 31 décembre 2011<br />
d'un effectif réel <strong>de</strong> 185 agents, dont 45 agents pour les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce.<br />
La direction régionale se compose d'une division, cinq bureaux dont un intégrant un service viticulture,<br />
<strong>de</strong>ux centres <strong>de</strong> viticulture et <strong>de</strong>ux antennes viticulture ainsi que <strong>de</strong> trois briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce intérieure.<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
A) LA MISSION FISCALE<br />
La douane perçoit <strong>de</strong>s droits et taxes au profit du budget <strong>de</strong> l'Union Européenne, <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong>s collectivités<br />
locales et divers organismes.<br />
L'essentiel <strong>de</strong>s perceptions est constitué par les accises sur les produits pétroliers, les alcools et les tabacs.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong>s contributions indirectes, <strong>la</strong> douane fait respecter les règles <strong>de</strong> production, <strong>de</strong> commercialisation,<br />
<strong>de</strong> détention et <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion (vins, alcools) et gère le réseau <strong>de</strong>s débitants <strong>de</strong> tabac.<br />
B) LA MISSION À CARACTÈRE ÉCONOMIQUE<br />
La douane veille au respect <strong>de</strong>s règles communautaires, afin <strong>de</strong> préserver <strong>la</strong> loyauté <strong>de</strong>s échanges<br />
entre l'Union Européenne et les pays tiers, dans le cadre <strong>de</strong>s accords commerciaux qui ont été conclus.<br />
Elle accompagne les entreprises importatrices et exportatrices, en leur proposant <strong>de</strong>s procédures adaptées<br />
à leurs opérations <strong>de</strong> commerce international.<br />
Elle é<strong>la</strong>bore et diffuse les statistiques du commerce extérieur à partir <strong>de</strong>s déc<strong>la</strong>rations en douane dans<br />
les échanges avec les pays tiers et <strong>de</strong>s déc<strong>la</strong>rations d'échanges <strong>de</strong> biens au sein <strong>de</strong> l'Union Européenne.<br />
9
C) LA MISSION DE PROTECTION DES INTÉRÊTS FINANCIERS DE L'UNION EUROPÉENNE ET<br />
LA LUTTE CONTRE LES GRANDS TRAFICS<br />
La douane participe, <strong>de</strong> façon permanente, à <strong>la</strong> protection du budget communautaire par <strong>de</strong>s contrôles<br />
sur l'espèce, l'origine, <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s marchandises d'origine tierce et sur le transit.<br />
Elle a renforcé <strong>la</strong> lutte contre les contrefaçons, les stupéfiants et <strong>la</strong> contreban<strong>de</strong> <strong>de</strong> tabac.<br />
Elle combat le trafic illégal <strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> faune et <strong>de</strong> flore sauvage menacées d'extinction.<br />
Elle lutte contre <strong>la</strong> criminalité organisée et le b<strong>la</strong>nchiment <strong>de</strong>s capitaux et veille au respect <strong>de</strong> l'obligation<br />
déc<strong>la</strong>rative imposée à toute personne important ou exportant <strong>de</strong>s sommes, titres ou valeurs égaux ou<br />
supérieurs à 10 000 euros.<br />
Elle participe à <strong>la</strong> maitrise <strong>de</strong> l'immigration c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stine qui a <strong>de</strong>s conséquences sur l'emploi et les ressources<br />
sociales <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation.<br />
Elle assure <strong>la</strong> protection du consommateur par <strong>de</strong>s contrôles sur les produits industriels soumis à <strong>de</strong>s<br />
normes techniques et en col<strong>la</strong>borant aux contrôles sanitaires.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
A) L'ACTION ÉCONOMIQUE ET FISCALE<br />
1) L'activité <strong>de</strong> dédouanement et les recettes collectées<br />
La direction régionale <strong>de</strong> Bourgogne a traité 68180 déc<strong>la</strong>rations en douane en 2011, soit une diminution<br />
<strong>de</strong> 9,9 % par <strong>rapport</strong> à 2010 (74 926 déc<strong>la</strong>rations).<br />
Elle a perçu les recettes suivantes :<br />
a) Pour le budget <strong>de</strong> l'État<br />
479,833 millions d'euros re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> fiscalité pétrolière (y compris TVA pétrole) ;<br />
46,746 millions d'euros <strong>de</strong> TVA (autre que TVA pétrole) ;<br />
5,449 millions d'euros <strong>de</strong> taxe sur les véhicules routiers ;<br />
6,687 millions d'euros d'autres taxes.<br />
b) Pour le budget <strong>de</strong> l'union européenne<br />
17,952 millions d'euros <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> douane.<br />
c) Pour le budget <strong>de</strong>s collectivités locales (région et départements)<br />
196,151 millions d'euros <strong>de</strong> recettes au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> TIPP.<br />
d) Pour le budget d'autres attributaires (CNAM-CCMSA-ONIC...)<br />
71,06 millions d'euros.<br />
<strong>Le</strong>s perceptions globales (823,878 millions d'euros) ont augmenté <strong>de</strong> 19,6 % par <strong>rapport</strong> à 2010<br />
(688,572 millions d'euros).<br />
2) L'action économique à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s entreprises<br />
La direction <strong>de</strong>s douanes <strong>de</strong> Bourgogne a principalement orienté son action en faveur <strong>de</strong>s entreprises<br />
autour <strong>de</strong>s axes suivants :<br />
10
a) La démarche qualité<br />
Un partenariat ayant pour objet l'échange et <strong>la</strong> communication d'informations réciproques a été signé le<br />
25 janvier 2011 avec <strong>la</strong> Confédération Générale <strong>de</strong>s Petites et Moyennes entreprises <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>.<br />
Un partenariat simi<strong>la</strong>ire a été conclu le 17 novembre 2011 avec <strong>la</strong> CGPME <strong>de</strong> l'Yonne.<br />
b) L'audit <strong>de</strong>s entreprises<br />
La démarche personnalisée en faveur <strong>de</strong>s PME a été amplifiée en 2011. Cinquante sept entreprises<br />
bourguignonnes ont bénéficié <strong>de</strong> conseils réglementaires adaptés à leur situation spécifique. Une étu<strong>de</strong><br />
globale <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation douanière <strong>de</strong> ces sociétés a ainsi permis <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce une solution personnalisée<br />
et <strong>de</strong> sécuriser leur dédouanement.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong>s contributions indirectes, 3 audits conseil d'entreprises spécialisées dans le négoce<br />
en vins et spiritueux ont été effectués et 4 conventions ont été signées avec <strong>de</strong>s opérateurs exerçant<br />
également dans ce secteur d'activité.<br />
c) <strong>Le</strong> conseil aux entreprises<br />
La direction <strong>de</strong>s douanes <strong>de</strong> Bourgogne a organisé avec les Chambres <strong>de</strong> Commerce et d'Industrie <strong>de</strong>s<br />
4 départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Bourgogne <strong>de</strong>s entretiens sur l'actualité réglementaire.<br />
Ces ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> proximité, permettent <strong>de</strong> conseiller et d'informer les entreprises du département sur<br />
les procédures <strong>de</strong> dédouanement et les régimes douaniers les mieux adaptés à leur structure et à leurs<br />
opérations <strong>de</strong> commerce international.<br />
Ils visent à répondre aux attentes <strong>de</strong>s entreprises et à l'urgence <strong>de</strong> leurs questions qui concernent principalement<br />
le statut d'exportateur agréé.<br />
<strong>Le</strong>s entreprises bénéficient dans le cadre <strong>de</strong> ce statut, <strong>de</strong> conseils leur permettant <strong>de</strong> gagner en compétitivité<br />
et d'offrir aux opérateurs une qualité <strong>de</strong> service optimale.<br />
d) La mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> télé-procédure GAMMA simplifiant l'établissement <strong>de</strong>s documents<br />
d'accompagnement <strong>de</strong>s produits circu<strong>la</strong>nt en suspension d'accises (alcools et boissons alcoolisées,<br />
tabacs et produits énergétiques) et <strong>de</strong>s télé-procédures " déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> récolte et <strong>de</strong><br />
stock "<br />
La direction régionale <strong>de</strong>s douanes <strong>de</strong> Bourgogne a habilité 2 342 opérateurs à <strong>la</strong> téléprocédure GAM-<br />
MA en 2011.<br />
Parallèlement, l'informatisation <strong>de</strong>s documents s'est poursuivie en 2011, 2241 viticulteurs ont télé-déc<strong>la</strong>rés<br />
leur production grâce au télé-service " déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> récolte " et 344 d'entre eux leur déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong><br />
stock grâce au télé-service " déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> stock ".<br />
B) LA RÉVISION DE LA CARTE DES IMPLANTATIONS DOUANIÈRES ET LE REGROUPEMENT<br />
DE SERVICES<br />
<strong>Le</strong> projet <strong>de</strong> regroupement <strong>de</strong>s briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce intérieure <strong>de</strong> DIJON et CHALON-SUR-SAONE<br />
sur un site unique en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> afin <strong>de</strong> renforcer leur caractère opérationnel est toujours d'actualité mais<br />
le problème du financement <strong>de</strong>meure.<br />
De même dans le cadre contraint <strong>de</strong>s réductions d'emplois au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>s douanes<br />
et droits indirects, un projet <strong>de</strong> regroupement <strong>de</strong>s services tabac installés dans les quatre départements<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> circonscription est envisagé. La nouvelle structure <strong>de</strong>vrait être imp<strong>la</strong>ntée à DIJON.<br />
C) LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE : LE BILAN DE L'ANNÉE 2011<br />
Dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> contreban<strong>de</strong> <strong>de</strong> tabac et cigarettes, les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce ont constaté<br />
53 infractions entraînant <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong> 6 542 kg <strong>de</strong> marchandises portant sur <strong>de</strong>s paquets <strong>de</strong> cigarettes et<br />
<strong>de</strong> tabac en contreban<strong>de</strong> et 10 kg portant sur <strong>de</strong>s paquets <strong>de</strong> cigarettes <strong>de</strong> contrefaçons.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong>s stupéfiants, 158 infractions ont été relevées, entraînant <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong> :<br />
11
- 11,285 kg <strong>de</strong> résine <strong>de</strong> cannabis;<br />
- 4,995 kg d'herbe <strong>de</strong> cannabis;<br />
- 0,028 kg <strong>de</strong> cocaïne;<br />
- 11,474 kg d'héroïne;<br />
- 0,007 kg <strong>de</strong> champignons hallucinogènes;<br />
- 30 kg <strong>de</strong> khat;<br />
- 9445 cachets d'ecstasy;<br />
- 0,001 kg d'amphétamines;<br />
- 3 doses <strong>de</strong> LSD;<br />
- 94 cachets <strong>de</strong> méthadone.<br />
S'agissant <strong>de</strong>s contrefaçons, le nombre d'articles saisis (hors cigarettes) s'élève à 6 484 articles pour<br />
une valeur <strong>de</strong> 720 152 € contre 3 415 pour une valeur estimée à 826 670 € en 2010.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong>s contributions indirectes, le contrôle <strong>de</strong>s entrepositaires agréés, viticulteurs et négociants,<br />
a permis <strong>de</strong> relever 70 infractions. Par ailleurs 53 infractions concernant l'usage d'alcool en exonération<br />
à <strong>de</strong>s fins non autorisées ont été constatées. <strong>Le</strong> montant <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s perçues, toutes années<br />
<strong>de</strong> constatations confondues, s'élève à 0,27 million d'euros.<br />
Parmi les affaires significatives, il convient <strong>de</strong> signaler le contrôle d'un ensemble routier bulgare transportant<br />
6,240 kg <strong>de</strong> cigarettes dissimulées dans du poisson frais ainsi que <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong> 27 456 litres d'alcools<br />
(vodka) d'une valeur d'environ 270 000 € circu<strong>la</strong>nt sous couvert <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> mouvement inapplicables<br />
découverts dans <strong>de</strong>ux ensembles routiers.<br />
On relèvera aussi dans le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> viticulture <strong>de</strong>s fausses déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> production portant sur 2<br />
350 hl <strong>de</strong> vins d'une valeur <strong>de</strong> 465 000 €.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong>s stupéfiants il faut noter <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong> 11,117 kg d'héroïne dissimulés <strong>de</strong>rrière <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>que métallique <strong>de</strong> <strong>la</strong> banquette arrière d'un véhicule <strong>de</strong> tourisme.<br />
Globalement, au titre <strong>de</strong> l'année 2011, <strong>la</strong> direction régionale <strong>de</strong>s douanes et droits indirects <strong>de</strong> Bourgogne<br />
a recouvré dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> frau<strong>de</strong> 0,43 million d'euros <strong>de</strong> pénalités ( toutes années<br />
<strong>de</strong> constatation confondues).<br />
Sur le p<strong>la</strong>n du contrôle <strong>de</strong>s opérations commerciales et <strong>de</strong> <strong>la</strong> viticulture, <strong>la</strong> " cellule régionale d'orientation<br />
<strong>de</strong>s contrôles " poursuit le développement <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> risque en vue d'affecter un coefficient <strong>de</strong><br />
risque à chaque opérateur fiscal et économique.<br />
Enfin, un agent <strong>de</strong>s douanes est détaché au sein du groupe d'intervention régional (GIR), en appui <strong>de</strong>s<br />
services <strong>de</strong> Gendarmerie et <strong>de</strong> Police, pour rechercher les infractions douanières.<br />
III- PERSPECTIVES 2012<br />
<strong>Le</strong> contrat pluriannuel <strong>de</strong> performance 2009-2011 est arrivé à son terme au 31 décembre 2011. Un nouveau<br />
contrat s'inscrivant dans <strong>la</strong> lignée du précé<strong>de</strong>nt pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2012-2013 a été signé le 30 mars<br />
2012. Il reprend les quatre engagements du précé<strong>de</strong>nt contrat en confirmant <strong>la</strong> vocation <strong>de</strong> l'administration<br />
<strong>de</strong>s douanes comme administration partenaire <strong>de</strong>s entreprises à l'international, administration <strong>de</strong><br />
protection du territoire et <strong>de</strong>s citoyens, administration fiscale mo<strong>de</strong>rne et administration en mouvement à<br />
l'écoute <strong>de</strong> ses personnels.<br />
Divers objectifs ont été assignés à l'administration <strong>de</strong>s douanes, tant en matière <strong>de</strong> contributions indirectes<br />
et <strong>de</strong> fiscalité que <strong>de</strong> douane. On peut, sans en dresser <strong>la</strong> liste exhaustive, évoquer les principaux<br />
thèmes.<br />
12
A)<br />
DANS LE DOMAINE DES CONTRIBUTIONS INDIRECTES<br />
De nouvelles procédures dématérialisées et simplifiées vont être proposées en 2012 aux viticulteurs et<br />
opérateurs intervenant dans ce secteur.<br />
C'est ainsi que pour <strong>la</strong> campagne viticole 2012/2013, les viticulteurs auront <strong>la</strong> possibilité d'établir leurs<br />
déc<strong>la</strong>rations re<strong>la</strong>tives aux pratiques œnologiques (enrichissement, acidification, désacidification, etc ..)<br />
sous format dématérialisé.<br />
Un p<strong>la</strong>n d'action a été arrêté pour améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s données contenues dans le casier viticole informatisé<br />
(CVI) et fournir aux interlocuteurs institutionnels et à <strong>la</strong> filière viticole <strong>de</strong>s informations fiables<br />
concernant les exploitations, les parcelles, l'utilisation <strong>de</strong>s surfaces,...<br />
B) DANS LE DOMAINE DE LA FISCALITÉ<br />
La fiscalité est l'un <strong>de</strong>s objectifs prioritaires que <strong>la</strong> douane va relever dans les années à venir.<br />
L'administration <strong>de</strong>s douanes se fixe pour objectif <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité douanière en matière d'environnement<br />
constituée principalement par <strong>la</strong> taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), un levier essentiel<br />
pour compenser les dommages causés à l'environnement et développer les comportement écologiques<br />
<strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s citoyens.<br />
Par ailleurs le gouvernement français s'est engagé à créer une taxe pour les poids lourds (TPL) qui,<br />
dans le cadre <strong>de</strong>s objectifs du Grenelle <strong>de</strong> l'environnement, tend à réduire les impacts environnementaux<br />
du transport routier <strong>de</strong>s marchandises, tout en dégageant <strong>de</strong>s ressources pour financer <strong>de</strong> nouvelles<br />
infrastructures nécessaires à <strong>la</strong> mise en œuvre d'une politique <strong>de</strong> transport durable. Cette taxe sera<br />
collectée par un prestataire privé agréé et contrôlée par l'administration <strong>de</strong>s douanes.<br />
C) DANS LE DOMAINE DU DÉDOUANEMENT<br />
La douane a pour objectif <strong>de</strong> simplifier et d'accroître les services offerts aux entreprises en matière <strong>de</strong><br />
dédouanement, afin <strong>de</strong> faciliter et <strong>de</strong> soutenir leurs activités à l'international. Elle souhaite offrir aux opérateurs<br />
un dédouanement plus rapi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> meilleure qualité.<br />
La démarche <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation du dédouanement entreprise <strong>de</strong>puis 2009 sera poursuivie en 2012, avec<br />
une dématérialisation poussée <strong>de</strong>s formalités et l'instauration d'une re<strong>la</strong>tion fondée sur une connaissance<br />
approfondie <strong>de</strong> l'opérateur et une personnalisation accrue <strong>de</strong> l'offre douanière en fonction <strong>de</strong>s besoins<br />
<strong>de</strong> l'entreprise (mise en p<strong>la</strong>ce du statut d'OEA - opérateur économique agréé et d'EA - exportateur<br />
agréé).<br />
Toujours dans cet esprit et dans un cadre plus général, l'administration <strong>de</strong>s douanes œuvrera enfin à <strong>la</strong><br />
mise en p<strong>la</strong>ce d'un guichet unique <strong>de</strong> dédouanement.<br />
D) DANS LE DOMAINE DE LA SURVEILLANCE DOUANIÈRE<br />
L'administration <strong>de</strong>s douanes est engagée dans un processus d'amélioration permanent <strong>de</strong> sa performance<br />
en orientant dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> frau<strong>de</strong> l'action <strong>de</strong>s services douaniers sur les<br />
secteurs à hauts risques sociaux et économiques, en particulier le trafic illicite <strong>de</strong> stupéfiants, <strong>la</strong> contreban<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> tabacs et <strong>de</strong> cigarettes et les contrefaçons.<br />
La disparition progressive <strong>de</strong>s infrastructures qui ralentissent les flux <strong>de</strong> véhicules (mise en p<strong>la</strong>ce du télé-péage<br />
sans arrêt) et <strong>la</strong> généralisation <strong>de</strong>s contrôles dynamiques dans un contexte <strong>de</strong> flux libre<br />
conduisent à adapter le dispositif <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce terrestre.<br />
<strong>Le</strong>s objectifs à atteindre, révisés chaque année, s'inscrivent dans le cadre du contrat pluri-annuel <strong>de</strong> performance<br />
2012-2013.<br />
13
DÉLÉGATION DE L’AVIATION CIVILE<br />
POUR LA BOURGOGNE ET LA FRANCHE-COMTÉ<br />
Délégué: M Yves LE GOFF<br />
Adresse : délégation <strong>de</strong> l’Aviation Civile<br />
pour <strong>la</strong> Bourgogne et <strong>la</strong> Franche-Comté<br />
BP 81<br />
21604 LONGVIC CEDEX<br />
Tél: 03-80-65-07-20<br />
Fax: 03-80-65-07-37<br />
Mail : yves.le-goff@aviation-civile.gouv.fr<br />
Effectifs : 12 agents<br />
Budgets : 100 000 €<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
La délégation <strong>de</strong> l’aviation civile pour <strong>la</strong> Bourgogne et <strong>la</strong> Franche-Comté exerce ses missions sur les huit<br />
départements <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux régions. Elle compte une douzaine d’agents et son siège est situé à Longvic.<br />
Elle est une composante <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> l’aviation civile Nord-est (DSAC-NE), échelon<br />
interrégional d’un service à compétence national. <strong>Le</strong> siège <strong>de</strong> <strong>la</strong> DSAC-NE est à Strasbourg et son directeur<br />
est M. Gérard <strong>Le</strong>fèvre.<br />
Sous son autorité, <strong>la</strong> délégation assure :<br />
A) DES MISSIONS RÉGALIENNES<br />
- traitement <strong>de</strong>s manifestations aériennes,<br />
- traitement <strong>de</strong>s obstacles (pylônes <strong>de</strong> téléphonie mobile, etc.. ),<br />
- traitement <strong>de</strong>s dossiers d’urbanisme sous l’angle <strong>de</strong>s servitu<strong>de</strong>s aéronautiques,<br />
- traitement <strong>de</strong>s activités aériennes ponctuelles ou permanentes (voltige, parachutisme, aéromodélisme),<br />
- établissement <strong>de</strong>s documents <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification (PEB et PSA), et <strong>de</strong>s arrêtés préfectoraux <strong>de</strong> police<br />
<strong>de</strong>s aérodromes,<br />
- traitement <strong>de</strong>s problèmes d’environnement autour <strong>de</strong>s aérodromes,<br />
- <strong>la</strong>ncement et suivi <strong>de</strong>s procédures administratives d’ouverture (ou <strong>de</strong> fermeture) d’aérodrome<br />
- (y compris les aérodromes privés, p<strong>la</strong>tes-formes ULM et hélistations),<br />
- enquêtes techniques lors <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts d’aéronefs,<br />
- relevé et traitement <strong>de</strong>s infractions relevant du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’aviation civile,<br />
- suivi et contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté aéroportuaire <strong>de</strong> l’aérodrome <strong>de</strong> Dijon-Longvic sous l’autorité du préfet.<br />
B) DES MISSIONS DE SURVEILLANCE<br />
- <strong>de</strong> l’aviation légère par <strong>la</strong> délivrance et le renouvellement <strong>de</strong>s titres aéronautiques,<br />
- l’immatricu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s ULM,<br />
- l’organisation <strong>de</strong>s examens aéronautiques,<br />
15
- le suivi et le contrôle <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> travail aérien, <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> pilotages, <strong>de</strong>s associations<br />
d’aviation légère, <strong>de</strong>s unités d’entretien d’aéronefs,<br />
- le suivi et contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité du transport aérien (compagnies et aéronefs commerciaux), effectués<br />
par les contrôleurs techniques <strong>de</strong> <strong>la</strong> DSAC-NE lors <strong>de</strong> contrôles inopinés,<br />
- l’homologation et <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s aérodromes et <strong>de</strong>s hélistations.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
A) LE SUIVI DES AÉRODROMES<br />
1) L’aérodrome <strong>de</strong> Dijon-Longvic<br />
L’affectataire principal est le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense et l’affectataire secondaire est l’aviation civile qui a<br />
confié <strong>la</strong> gestion aéroportuaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone civile à <strong>la</strong> CCI <strong>de</strong> Dijon par le biais d’une concession reconduite<br />
jusqu’au 31 décembre 2012.<br />
Depuis l’ouverture <strong>de</strong>s lignes régulières sur BORDEAUX et TOULOUSE, le trafic <strong>de</strong>s passagers est passé<br />
<strong>de</strong> 25494 en 2010 à 48830 en 2011.<br />
La délégation Bourgogne Franche-Comté assiste <strong>la</strong> préfecture dans <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong><br />
sûreté mises en p<strong>la</strong>ce sur cet aérodrome (COS, CLS…).<br />
2) <strong>Le</strong>s autres aérodromes<br />
La Bourgogne compte 22 aérodromes ouverts à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion aérienne publique (CAP) et 2 à usage restreint.<br />
Cinq aérodromes assurent <strong>la</strong> déserte commerciale <strong>de</strong> <strong>la</strong> région. Il s‘agit <strong>de</strong> Dijon-Longvic, Saint-Yan,<br />
Auxerre-Branches, Chalon-Champforgeuil et Nevers-Fourchambault.<br />
19 sont le siège d’une activité presqu’exclusive d’aviation légère.<br />
Par ailleurs, on dénombre 28 p<strong>la</strong>teformes ULM et 21 aérodromes privés en Bourgogne.<br />
La mission <strong>de</strong> <strong>la</strong> délégation Bourgogne Franche-Comté est d’assurer <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s aéronefs et du public<br />
sur les aérodromes et à leur voisinage, notamment :<br />
- - en contrô<strong>la</strong>nt les conditions d’utilisation <strong>de</strong>s aérodromes,<br />
- - en participant à <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s aérodromes (8 audits ont été réalisés en 2011)<br />
- - et en traitant les problèmes <strong>de</strong> nuisances, d’environnement et <strong>de</strong> sûreté qui peuvent se poser.<br />
En application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> décentralisation, <strong>la</strong> quasi-totalité <strong>de</strong>s aérodromes civils sont, désormais, <strong>la</strong><br />
propriété <strong>de</strong>s collectivités locales.<br />
B) LES ACTIVITES AÉRIENNES<br />
La délégation traite les questions re<strong>la</strong>tives aux activités aériennes <strong>de</strong> l’aviation générale en Bourgogne.<br />
Elle a instruit <strong>de</strong>ux dossiers d’infraction à l’encontre <strong>de</strong> pilotes.<br />
14 acci<strong>de</strong>nts d’aviation, dont 2 ont provoqué <strong>de</strong>ux décès, et ces 14 acci<strong>de</strong>nts aériens ont fait l’objet<br />
d’une enquête technique <strong>de</strong> première information, en coordination avec le BEA (bureau enquêtes et analyses,<br />
p<strong>la</strong>cé auprès du ministre).<br />
16
C)<br />
LES AVIS AUX PRÉFECTURES<br />
En 2011, ont été traités :<br />
- - 27 dossiers <strong>de</strong> manifestations aériennes<br />
- - Deux fermetures <strong>de</strong> p<strong>la</strong>teformes ULM.<br />
- - La création <strong>de</strong> l’hélistation du CHU <strong>de</strong> CHALON-SUR-SAONE.<br />
En revanche, nous noterons l’absence <strong>de</strong> création d’aérodrome privé au cours <strong>de</strong> l’année passée et les<br />
remises en service <strong>de</strong>s hélistations <strong>de</strong> TONNERRE et <strong>de</strong> SEMUR-EN-AUXOIS.<br />
Enfin, <strong>la</strong> délégation a été amenée à formuler <strong>de</strong>s avis sur <strong>de</strong>s activités diverses <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> travail<br />
aérien : photographie, traitement agricole et <strong>la</strong>rgage <strong>de</strong> parachutistes notamment.<br />
Trois audits d’hélistations ont été effectués (CHATILLON-SUR-SEINE – LE CREUSOT – MONTCEAU<br />
LES MINES).<br />
D) LA FORMATION AÉRIENNE ET L’AVIATION LÉGÈRE<br />
L’essentiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation et <strong>de</strong> l’activité d’aviation légère en Bourgogne est assuré par les 74 aéroclubs<br />
ou associations aéronautiques :<br />
- - 31 associations vol moteur;<br />
- - 5 associations vol à voile;<br />
- - 9 associations ULM;<br />
- - 5 écoles hélicoptère;<br />
- - 20 écoles <strong>de</strong> formation au pilotage <strong>de</strong>s ULM.<br />
A ce<strong>la</strong>, s’ajoutent <strong>de</strong>ux centres <strong>de</strong> parachutisme, situés sur les aérodromes <strong>de</strong> CHALON-CHAMPFOR-<br />
GEUIL et <strong>de</strong> SAINT-FLORENTIN - CHEU<br />
La délégation est chargée d’assurer <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> l’État sur les aéroclubs et associations, notamment en<br />
matière <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> formation et d’ai<strong>de</strong>s diverses. 6 audits d’associations ont été effectués.<br />
Elle a également assuré l’organisation <strong>de</strong>s sessions d’examen théorique <strong>de</strong> pilotes privés au bénéfice <strong>de</strong><br />
350 candidats et a renouvelé environ 550 licences <strong>de</strong> pilotes privé et professionnel.<br />
Elle a délivré 420 licences <strong>de</strong> pilote privé.<br />
Enfin, diverses ai<strong>de</strong>s aux jeunes pilotes ont été attribuées au travers <strong>de</strong>s associations aéronautiques et<br />
aéroclubs.<br />
E) L’IMMATRICULATION DES ULM<br />
La délégation assure l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s ULM. Ceux-ci sont 502 en état <strong>de</strong> vol et ont leur carte d’i<strong>de</strong>ntification<br />
en état <strong>de</strong> validité en Bourgogne.<br />
III- PERSPECTIVES 2011<br />
Une convention entre l'État et le conseil régional, pour <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone civile <strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong> Dijon-<br />
Bourgogne, <strong>de</strong>vra être négociée avant décembre 2012, terme <strong>de</strong> l’actuelle concession État/CCI.<br />
La délégation continuera à effectuer ses missions propres <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> l’aviation civile et les missions<br />
pour le compte <strong>de</strong>s préfectures <strong>de</strong> son secteur d’intervention, Bourgogne et Franche-Comté. En outre,<br />
elle interviendra pour d’autres services comme, par exemple, <strong>la</strong> DTA (direction <strong>de</strong>s transports aériens)<br />
qui est un autre service à compétence nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGAC ou, <strong>de</strong> façon plus accessoire, le BEA (bureau<br />
enquêtes et analyses).<br />
17
DÉLÉGATION RÉGIONALE À LA RECHERCHE ET À LA TECHNOLOGIE<br />
Délégué régional : Bernard DECARIS jusqu'au 31 juillet 2011<br />
Jean-Louis CONNAT par intérim du 1/08 au 31/10/2011<br />
Déléguée régionale : Catherine TREIMANY <strong>de</strong>puis le 2 novembre<br />
2011<br />
Adresse : Bâtiment Vail<strong>la</strong>nt,<br />
22 avenue Garibaldi<br />
21000 DIJON<br />
Tél : 03 80 44 69 75<br />
Mail : catherine.treimany@recherche.gouv.fr<br />
Effectifs : 2,5 etp (DRRT, Adjoint DRRT, Assistante)<br />
Budgets :<br />
1 036 000 € (budget déconcentré BOP 172)<br />
137 000€ (sur BOP 150 central)<br />
45 000 € (sur BOP Universciences)<br />
La Délégation Régionale à <strong>la</strong> Recherche et à <strong>la</strong> Technologie, administration du Ministère <strong>de</strong> l’Enseignement<br />
supérieur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche, est chargée <strong>de</strong> l'action déconcentrée <strong>de</strong> l'État dans les domaines <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> recherche, <strong>de</strong> <strong>la</strong> technologie et <strong>de</strong> l'innovation, <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture scientifique, technique et<br />
industrielle, en interaction avec le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’enseignement supérieur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche, le mon<strong>de</strong> socio-économique<br />
et le grand public.<br />
<strong>Le</strong> Délégué Régional à <strong>la</strong> Recherche et à <strong>la</strong> Technologie assiste le Secrétaire Général pour les Affaires<br />
Régionales, propose et coordonne les actions menées dans les domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche, <strong>de</strong> <strong>la</strong> technologie,<br />
<strong>de</strong> l’innovation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture scientifique et technique dans <strong>la</strong> région.<br />
Il est conseiller du Recteur Chancelier pour ce qui concerne ses attributions en matière <strong>de</strong> recherche et<br />
<strong>de</strong> technologie.<br />
Il est correspondant régional du Commissariat Général aux Investissements d’Avenir.<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
- Veiller à <strong>la</strong> cohérence <strong>de</strong>s initiatives prises dans <strong>la</strong> région avec les orientations <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique nationale<br />
<strong>de</strong> recherche et d’innovation et les programmes d’action mis en p<strong>la</strong>ce dans ce cadre,<br />
- Favoriser, dans <strong>la</strong> région, les actions <strong>de</strong>s établissements publics ou <strong>de</strong>s organismes relevant du ministère<br />
chargé <strong>de</strong> l’enseignement supérieur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche,<br />
- Mener ou susciter toutes les actions nécessaires en vue <strong>de</strong> l’émergence ou du renforcement <strong>de</strong><br />
pôles <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> technologie ouverts sur le mon<strong>de</strong> socio-économique,<br />
- Développer les actions <strong>de</strong> valorisation, organiser les transferts <strong>de</strong> technologies <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche publique<br />
vers les entreprises et encourager <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s nouvelles technologies vers les petites et<br />
moyennes entreprises en liaison étroite avec le pôle Innovation et Développement Économique du<br />
SGAR,<br />
- Promouvoir <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong> l’information scientifiques et techniques,<br />
- Proposer <strong>la</strong> répartition et l’attribution <strong>de</strong> subventions dans les domaines scientifiques qui sont examinées<br />
par le comité <strong>de</strong> l’administration régionale,<br />
- Concourir avec les services déconcentrés <strong>de</strong> l’État compétents, notamment le rectorat, à <strong>la</strong> mise en<br />
oeuvre <strong>de</strong>s mesures visant à développer <strong>la</strong> recherche et l’innovation dans les entreprises et à pro-<br />
19
mouvoir l’emploi scientifique,<br />
- Réaliser l’expertise socio-économique <strong>de</strong>s entreprises sollicitant le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure CIFRE,<br />
- Instruire et contribuer à l’évaluation <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche, <strong>de</strong> transfert et <strong>de</strong> diffusion technologiques,<br />
en particulier dans le cadre <strong>de</strong>s programmes européens,<br />
- Lorsque l’appréciation du caractère scientifique et technique d’un projet <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> recherche<br />
d’une entreprise le nécessite, l’administration fiscale sollicite <strong>la</strong> délégation à <strong>la</strong> recherche et à <strong>la</strong><br />
technologie pour obtenir une prise <strong>de</strong> position formelle portant sur le caractère scientifique et technique<br />
<strong>de</strong> leur projet <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> recherche afin <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r l’obtention du crédit d’impôts recherche,<br />
- Dans le cadre d’une procédure <strong>de</strong> rescrit en matière <strong>de</strong> crédits d’Impôts recherche, le délégué régional<br />
à <strong>la</strong> recherche et à <strong>la</strong> technologie est saisi directement par les entreprises afin d’obtenir une<br />
prise <strong>de</strong> position formelle portant sur le caractère scientifique et technique <strong>de</strong> leur projet <strong>de</strong> dépenses<br />
<strong>de</strong> recherche.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
Pour l’année 2011, les actions réalisées peuvent se décliner en trois volets principaux :<br />
- <strong>Le</strong> soutien aux opérations structurantes <strong>de</strong> recherche;<br />
- <strong>Le</strong> soutien au transfert <strong>de</strong> technologie et à l’innovation;<br />
- L’action <strong>de</strong> soutien à <strong>la</strong> culture scientifique et technique.<br />
Ces actions ont été menées essentiellement dans le cadre du Contrat <strong>de</strong> Projets État-Région 2007-<br />
2013, en cohérence avec les programmes européens et dans le cadre du programme national <strong>de</strong>s Investissements<br />
d’Avenir.<br />
A) OPÉRATIONS STRUCTURANTES DE RECHERCHE<br />
<strong>Le</strong>s projets CPER s’inscrivent dans le p<strong>la</strong>n d’action régional pour l’innovation (PARI), déclinaison <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
SRI et en particulier dans l’action C1 Enseignement supérieur, recherche et compétitivité du grand projet<br />
C.<br />
La démarche menée en Bourgogne a conduit à établir <strong>de</strong>s contrats d’objectifs avec les établissements<br />
<strong>de</strong> recherche pour les 4 pôles d’excellence i<strong>de</strong>ntifiés dans le PARI, dont les contrats cadre sont signés<br />
par l’État, le conseil régional et les opérateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche (UB, CHU, INRA, CEA, AGROSUP, ARTS<br />
ET METIERS ParisTech Cluny, ESC Bourgogne) :<br />
- sciences <strong>de</strong>s matériaux et ingénierie <strong>de</strong>s procédés, (SMT)<br />
- agroalimentaire, bio géosciences et agro environnement,(AGRALE)<br />
- santé, sciences et technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication,(SANTE/STIC)<br />
- sociétés, i<strong>de</strong>ntités, territoires et patrimoines (SHS)<br />
<strong>Le</strong>s projets intégrés du PARI, au nombre <strong>de</strong> 46 pour 2011 pour l’ensemble <strong>de</strong>s quatre pôles, sont cofinancés<br />
par les dispositifs régionaux <strong>de</strong> soutien à <strong>la</strong> recherche et au transfert <strong>de</strong> technologie et par le PO<br />
FEDER. <strong>Le</strong> financement DRRT (BOP 172 et BOP 150) vise, par effet levier, à soutenir <strong>la</strong> recherche<br />
dans ses programmes structurants et à favoriser l’interaction entre les différents acteurs socio-économiques<br />
et l’accès aux sources <strong>de</strong> l’innovation.<br />
L’action <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRRT en 2011 a consisté plus particulièrement à examiner avec <strong>la</strong> DIRECCTE et le<br />
Conseil régional l’ensemble <strong>de</strong>s projets, nouveaux ou actualisés par les porteurs et à en déterminer le<br />
cofinancement. <strong>Le</strong> budget DRRT a permis <strong>de</strong> participer au financement d’équipements scientifiques <strong>de</strong>s<br />
projets :<br />
- SMT1 et SMT3 NANO2BIO et ARCEN, permettant <strong>de</strong> poursuivre les recherches sur les nanotechnologies<br />
et leurs applications en biologie notamment.<br />
20
- SMT2 PHOTCOM : financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme PICASSO <strong>de</strong>stinée à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s communications<br />
optiques<br />
- SMT5 EM2B financements d’équipements installés à Arts et Métiers Cluny (emboutissage) et à<br />
l’Université <strong>de</strong> Bourgogne –Dijon (microscope micro-on<strong>de</strong>s)<br />
- SMT7 p<strong>la</strong>teforme mutualisée PACSMUB (résonance magnétique nucléaire : dichroîsme)<br />
- SMT8 IME piégeurs molécu<strong>la</strong>ires<br />
- SSTIC5 participation au financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle propre pour le Laboratoire Electronique Informatique<br />
et Image et chaine d’acquisition 3D.<br />
- SSTIC8 Phénotypage métabolique et comportemental<br />
<strong>Le</strong> pôle SHS n'a pas été soutenu en 2011 en raison du retard pris dans l'exécution <strong>de</strong>s programmes financés<br />
sur les premières années du CPER (2007 à 2009).<br />
<strong>Le</strong> pôle AGRALE a été financé via le budget " Transfert <strong>de</strong> Technologie " en raison <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong><br />
valorisation importantes du projet MICROSTAB qui a été présenté (cf § AIDES AUX ENTREPRISES)<br />
L’ensemble <strong>de</strong>s montants attribués au financement sur ces projets conduit à un montant <strong>de</strong> 772 000 euros<br />
pour <strong>la</strong> DRRT.<br />
Investissements d’avenir<br />
<strong>Le</strong> PRES Bourgogne Franche Comté, défini et soutenu par le MESR en décembre 2010, a continué ses<br />
travaux en 2011. <strong>Le</strong> PRES et les organismes <strong>de</strong> recherche ont porté <strong>la</strong> candidature <strong>de</strong> nombreux dossiers<br />
au programme <strong>de</strong>s investissements d’avenir. Ont été <strong>la</strong>bellisés en 2011 notamment l’Equipex<br />
Imappi (imagerie médicale), l’Equipex Xyloforest (p<strong>la</strong>teforme bois), <strong>de</strong>ux infrastructures nationales en<br />
biologie/santé : les biobanques et E-crin en recherche clinique) et <strong>la</strong> cohorte Canto ;<br />
6 dossiers <strong>de</strong> Labex ont été construits, 3 dossiers d’Equipex, 2 dossiers d’IDEFI, <strong>de</strong>s dossiers d’infrastructures<br />
en biologie/santé, 5 dossiers <strong>de</strong> cohortes. <strong>Le</strong> dossier d’IDEX " Humanticipation " a nécessité<br />
un travail considérable <strong>de</strong> structuration et constitue sans doute, quelle qu’en soit l’issue un élément fort<br />
du futur du PRES et <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche en Bourgogne.<br />
B) TRANSFERT DE TECHNOLOGIE ET INNOVATION<br />
L’action <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRRT se traduit par le soutien apporté aux acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaine <strong>de</strong> l’innovation dès l’apparition<br />
<strong>de</strong>s projets dans les <strong>la</strong>boratoires académiques et jusque dans les entreprises.<br />
UB Filiale, SAS filiale <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Bourgogne en est <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> valorisation. Elle est soutenue<br />
dans son activité Welience <strong>de</strong> service aux entreprises et dans son programme Synerginov, programme<br />
<strong>de</strong> maturation dont le financement a été accordé pour 3 ans pas le MESR.<br />
<strong>Le</strong> soutien se traduit à <strong>la</strong> fois par un financement et par les <strong>la</strong>bels attribués par le MESR :<br />
Au RDT, réseau <strong>de</strong> ressources technologiques Bourgogne Innovation, pour ses actions <strong>de</strong> diffusion<br />
(journées technologiques notamment), et les prestations à caractère techniques (PCT) menées auprès<br />
<strong>de</strong>s entreprises.<br />
Aux CRT centres <strong>de</strong> ressources technologiques. En 2011 en Bourgogne les CRT sont au nombre <strong>de</strong> 4<br />
dont trois portés par UB Filiale : Welience agro-alimentaire, Welience Matériaux et Santé et technologies.<br />
<strong>Le</strong> quatrième CRT Abaqsys (optimisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> production/mécanique) situé a Auxerre est en cours<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>bellisation.<br />
Aux PFT p<strong>la</strong>teformes technologiques : <strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme 3D du Creusot, et les p<strong>la</strong>teformes <strong>de</strong> Dijon et<br />
d’Auxerre, qui mettent en re<strong>la</strong>tion étudiants notamment <strong>de</strong>s lycées ou IUT et les PME.<br />
Près <strong>de</strong> 400 000 euros sont attribués à ces actions <strong>de</strong>’ai<strong>de</strong> au transfert (financement <strong>de</strong>s PCT, fonctionnement<br />
<strong>de</strong>s structures, missions d’intérêt général, diagnostics d’entreprises). En 2011, l’équipement Microstab<br />
pour e transfert agro-alimentaire a ainsi été financé à hauteur <strong>de</strong> 90 000 euros.<br />
<strong>Le</strong> soutien apporté à L’incubateur PREMICE, au GIE Pharmimage est effectif et accompagne l’aménagement<br />
<strong>de</strong> l’ Espace Régional <strong>de</strong> l’Innovation et <strong>de</strong> l’Entreprenariat.<br />
L'Incubateur régional PREMICE fonctionne sous forme d’une structure associative pour <strong>la</strong>quelle le-<br />
DRRT est commissaire du gouvernement. <strong>Le</strong> bon niveau d’activité <strong>de</strong> l’incubateur lui a permis d’avoir<br />
21
une conclusion très positive suite à un audit réalisé sur comman<strong>de</strong> du MESR conduisant à un nouveau<br />
contrat avec le ministère lui assurant un financement <strong>de</strong> l’État pour une durée <strong>de</strong> trois ans. Il a toutefois<br />
été recommandé <strong>de</strong> veiller à <strong>la</strong> sélectivité <strong>de</strong>s projets faisant l’objet d’une ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> création. La subvention<br />
du MESR a été en 2011 <strong>de</strong> 261000 euros pour les projets académiques incubés au sein <strong>de</strong> PRE-<br />
MICE. Une difficulté fiscale concernant l’assujettissement <strong>de</strong> PREMICE à <strong>la</strong> TVA est survenue en fin<br />
d’année. Cette difficulté est en cours d’examen.<br />
La mission <strong>de</strong> préfiguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> technopole régionale Bourgogne Technopole a été menée par <strong>la</strong> Directrice<br />
<strong>de</strong> l’incubateur PREMICE et il a été décidé que PREMICE, dans un premier temps, porterait <strong>la</strong> nouvelle<br />
structure par é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong> ses statuts.<br />
<strong>Le</strong> concours national <strong>de</strong> création d'entreprises <strong>de</strong> technologies innovantes annuel, organisé par le<br />
MESR, financé par le MESR et par OSEO bénéficie également d’un partenariat avec le Conseil régional.<br />
<strong>Le</strong>s projets déposés doivent affronter une vive concurrence nationale, aucun quota régional n’étant défini<br />
a priori. La priorité est donnée aux projets présentant un fort potentiel <strong>de</strong> développement<br />
En création développement : trois créateurs et entreprises ont été <strong>la</strong>uréats :<br />
- Francis Cannard " TEXISENS " (textiles intelligent pour <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s escarres) -à <strong>la</strong>uréat national<br />
- Ghis<strong>la</strong>in Moret <strong>de</strong> Rocheprise " LITHIAS " (technologie numérique <strong>de</strong> sculpture ornementale)<br />
- Lionel Gremil<strong>la</strong>rd " Oreiller sur mesure "<br />
En émergence <strong>de</strong>ux <strong>la</strong>uréats :<br />
- Daniel Dumay : Étu<strong>de</strong>, conception d’enceintes acoustiques hautes fidélité, en matériaux massifs<br />
usinés;<br />
- Mickael Provost : Projet <strong>de</strong> création d’entreprise dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> mesure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> rétroconception.<br />
Plusieurs présentations structurées du dispositif Crédit d’Impôt Recherche et du dispositif Jeunes Entreprises<br />
Innovantes ont été réalisées en 2011. Elles s’ajoutent à <strong>de</strong> nombreuses interventions sur ce sujet<br />
lors <strong>de</strong> manifestations variées. L’objectif visé est <strong>de</strong> permettre au dispositif bourguignon <strong>de</strong> bénéficier<br />
<strong>de</strong> ces mesures fiscales à <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong> son importance économique ce qui n’est pas encore complètement<br />
le cas, malgré <strong>de</strong>s chiffres en hausse.<br />
En 2011, 53 nouvelles entreprises bénéficient du CIR ainsi que 12 nouvelles " Jeunes Entreprises Innovantes<br />
" qui s’ajoutent à celles bénéficiant précé<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> ces mesures fiscales d’ai<strong>de</strong>s (respectivement<br />
<strong>de</strong> 157 et 18) et ont fait l’objet d’une expertise scientifique <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRRT.<br />
Plusieurs communications sur l’importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s thèses <strong>de</strong> doctorats d’Université en entreprises<br />
ont été réalisées, en focalisant sur l’intérêt du dispositif <strong>de</strong>s contrats CIFRE. 10 nouveaux dossiers<br />
ont fait l’objet d’une expertise par <strong>la</strong> DRRT et ont reçu une décision positive.<br />
L’année 2011 a vu <strong>la</strong> construction du dossier <strong>de</strong> Société accélératrice <strong>de</strong> technologie dans le cadre <strong>de</strong>s<br />
investissements d’avenir SATT Grand Est, qui réunit <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> quatre régions<br />
(Bourgogne, Champagne-Ar<strong>de</strong>nnes, Franche-Comté, Lorraine). Ce dossier a été évalué positivement,<br />
cependant <strong>la</strong> décision définitive n’a pu être prise en 2011 et est toujours attendue.<br />
C) DIFFUSION DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE<br />
<strong>Le</strong> soutien aux actions <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture Scientifique, Technique et Industrielle programmé dans<br />
le cadre du CPER 2007-2013 s'est effectué en 2011 <strong>de</strong> 2 manières :<br />
- Financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fête <strong>de</strong> <strong>la</strong> Science (notamment coordination <strong>de</strong> vil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong>s sciences sur l’ensemble<br />
du territoire bourguignon) 35 000 €.<br />
- Financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mission <strong>de</strong> Culture Scientifique <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Bourgogne (22 000 €).<br />
- Financement du CCSTIB , tête <strong>de</strong> réseau pour <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture scientifique<br />
en Bourgogne. <strong>Le</strong> CCSTI <strong>de</strong> Bourgogne bénéficie du <strong>la</strong>bel «Science, culture, Innovation» et a<br />
mis en p<strong>la</strong>ce un conseil scientifique (23 000 €).<br />
22
III- PERSPECTIVES 2012<br />
- Poursuivre les actions <strong>de</strong> coordination et <strong>de</strong> soutien à <strong>la</strong> recherche, à l’innovation et au transfert <strong>de</strong><br />
technologie avec l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Bourgogne;<br />
- Participer aux réflexions concernant sur les programmes 2014-2020 (SRI, CPER, PO-Fe<strong>de</strong>r …) et<br />
en coordonner <strong>la</strong> stratégie au regard notamment <strong>de</strong>s choix <strong>de</strong> spécialisation intelligente <strong>de</strong>s régions;<br />
- Proposer <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce et <strong>la</strong> structuration du Pôle <strong>de</strong> référence territorial pour <strong>la</strong> culture scientifique,<br />
technique et industrielle <strong>de</strong> Bourgogne.<br />
Il s’agira en particulier <strong>de</strong> :<br />
- Mettre en œuvre les volets " Enseignement Supérieur, Recherche et Compétitivité " et " Espace<br />
Régional <strong>de</strong> l’Innovation et <strong>de</strong> l’Entreprenariat " du CPER;<br />
- Accompagner les établissements d’enseignements supérieurs et <strong>de</strong> recherche en Bourgogne dans<br />
<strong>la</strong> mise en action du PRES Bourgogne Franche Comté et <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> réponses aux appels à projets<br />
du programme Investissements d’Avenir;<br />
- Accompagner par le soutien à <strong>la</strong> recherche une offre <strong>de</strong> formation attractive (Masters et Doctorats);<br />
- Accompagner <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pôles <strong>de</strong> compétitivité : VITAGORA, associé au pôle <strong>de</strong> compétence<br />
AGRALE, et le Pôle Nucléaire Bourgogne pour l’industrie du nucléaire. <strong>Le</strong>s projets significatifs<br />
<strong>de</strong> R & D issus <strong>de</strong> <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration entre les entreprises et les <strong>la</strong>boratoires <strong>de</strong> recherche seront<br />
soutenus;<br />
- Renforcer le soutien aux Centres <strong>de</strong> Ressources Technologiques (CRT) et aux p<strong>la</strong>tes-formes technologiques(PFT)<br />
<strong>la</strong>bellisés;<br />
- Développer les p<strong>la</strong>teformes techniques fédérant les équipes <strong>de</strong> recherche et ouvrant <strong>de</strong>s coopérations<br />
avec les entreprises (ex: METAMAT, PIAE, P<strong>la</strong>teform3D);<br />
- Accompagner <strong>la</strong> SAS uB Filiale notamment en participant au conseil <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce et veil<strong>la</strong>nt au<br />
maintien du <strong>la</strong>bel CRT attribué aux départements <strong>de</strong> cette structure;<br />
- La mission <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologie sera renforcée par un soutien à<br />
Bourgogne Innovation;<br />
- Soutenir les objectifs <strong>de</strong> l’Incubateur PREMICE permettant <strong>de</strong> faire émerger davantage d’entreprises<br />
innovantes à forte croissance <strong>de</strong> développement;<br />
- Associer davantage les établissements <strong>de</strong> recherche à <strong>la</strong> définition <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> l’Incubateur;<br />
- Participer au montage et au développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> technopole régionale;<br />
- Favoriser <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> recherche dans les établissements bourguignons ; <strong>la</strong> participation<br />
aux conseils scientifiques <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Bourgogne, <strong>de</strong> l’ART ParisTech Cluny et <strong>de</strong><br />
SupAgro Dijon permettra d’œuvrer dans ce sens;<br />
- Renforcer l’autonomie du jury régional du concours "création d’entreprises <strong>de</strong> technologies innovantes"<br />
organisé par le MESR.<br />
23
DIRECTION RÉGIONALE DES ENTREPRISES DE LA CONCURRENCE<br />
DE LA CONSOMMATION DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI (DIRECCTE)<br />
Directrice : Mme Isabelle NOTTER<br />
13 av Albert 1er<br />
Tour Mercure BP 410<br />
21 011 DIJON<br />
Tél : 03 80 76 99 19<br />
Fax : 03 80 76 99 20<br />
Dr-bourg@direccte.gouv.fr<br />
Effectifs : 320 personnes (Unités territoriales comprises) dont 120<br />
au siège régional<br />
BOP d’intervention<br />
BOP 102 : accès à l’emploi<br />
AE : 9 630 590 €<br />
CP : 10 044 968 €<br />
BOP 103 : mutations économiques<br />
AE : 3 906 067 €<br />
CP : 3 718 897 €<br />
BOP 134 : développement <strong>de</strong>s entreprises<br />
AE : 952 187<br />
CP 1 178 097 €<br />
BOP 111 : amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions du<br />
travail<br />
AE : 177 697 €<br />
CP : 134 770 €<br />
La Direction Régionale <strong>de</strong>s Entreprises, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Concurrence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Consommation et <strong>de</strong> l’Emploi (DI-<br />
RECCTE) est chargée <strong>de</strong> mettre en œuvre les politiques <strong>de</strong> l’État dans les domaines du travail, <strong>de</strong> l’économie<br />
et <strong>de</strong> l’emploi, ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s,<br />
en application du décret n° 2009 - 1377 du 10 novembre 2009.<br />
La DIRECCTE <strong>de</strong> Bourgogne a été crée le 15 février 2010.<br />
Elle comprend 3 pôles, associés à un secrétariat général, et 4 Unités Territoriales.<br />
Au siège régional, on trouvera :<br />
- le pôle 3E (entreprises, emploi et économie) chargé du développement économique en faveur <strong>de</strong>s<br />
entreprises, du développement du marché du travail et <strong>de</strong>s compétences en faveur <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés et<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'emploi ;<br />
- le pôle T (politique du travail) chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique du travail couvrant le<br />
champ <strong>de</strong> l'inspection du travail et celui <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du travail et <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions sociales<br />
;<br />
- le pôle C (concurrence, consommation, répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s et métrologie) chargé <strong>de</strong>s contrôles<br />
<strong>de</strong> concurrence, <strong>de</strong> vins et <strong>de</strong> métrologie légale ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination et du suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />
<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> contrôle dans les domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection économique du consommateur<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s consommateurs exercées par les DD(CS)PP ;<br />
- le secrétariat général chargé <strong>de</strong>s fonctions support (GRH, finances, logistiques, informatique);<br />
25
- 2 cellules chargées respectivement <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication, et du pilotage <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance et le<br />
SEPES (service d'étu<strong>de</strong>s prospectives, évaluation et statistiques) p<strong>la</strong>cés sous l'autorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> directrice<br />
régionale. Ces 3 entités sont transverses aux 3 pôles. Communication et performance sont articulées<br />
avec le secrétariat général pour les champs ayant <strong>de</strong>s interactions réciproques (contrôle <strong>de</strong><br />
gestion, GRH, logistique …).<br />
Au niveau territorial, on trouvera :<br />
- quatre Unités Territoriales (une dans chaque département) qui déclinent dans leur organisation les<br />
pôles 3E et pôle T. Elles sont chargées <strong>de</strong> mener les actions <strong>de</strong> proximité et mettent en œuvre <strong>la</strong><br />
stratégie régionale en matière <strong>de</strong> développement économique et <strong>de</strong> l'emploi ainsi que les p<strong>la</strong>ns<br />
d'actions <strong>de</strong> l'inspection du travail.<br />
- <strong>de</strong>ux DDPP (directions départementales <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions) en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et Saône et<br />
Loire et <strong>de</strong>ux DDCSPP (directions départementales <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s<br />
popu<strong>la</strong>tions) dans l'Yonne et dans le Nièvre. P<strong>la</strong>cées sous l'autorité <strong>de</strong>s préfets <strong>de</strong> départements,<br />
elles mettent en œuvre les politiques re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> protection économique, à <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s<br />
consommateurs et à <strong>la</strong> veille concurrentielle.<br />
I- PÔLE 3E : ENTREPRISES, EMPLOI, ÉCONOMIE<br />
<strong>Le</strong> Pôle 3E s’est constitué autour <strong>de</strong> 4 services employant 51 personnes :<br />
- Développement <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s territoires (DET) ;<br />
- Développement du marché du travail (DMT) ;<br />
- Fonds social européen (FSE) ;<br />
- Service régional du contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle (SRC) ;<br />
- et d’une cellule <strong>de</strong> gestion financière pour l’ensemble <strong>de</strong>s BOP d’intervention.<br />
L’objectif a été <strong>de</strong> mutualiser les fonctions précé<strong>de</strong>mment réparties dans les services séparés et <strong>de</strong> développer<br />
les synergies entre les différentes politiques en faveur du développement économique, dans<br />
une logique d’optimisation <strong>de</strong> moyens et <strong>de</strong> prise en compte <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s sujets touchant à l’économie,<br />
à l’emploi et aux entreprises. <strong>Le</strong> pôle 3E assure un pilotage régional <strong>de</strong>s activités en capitalisant<br />
sur les expériences <strong>de</strong>s Unités Territoriales (UT) et en harmonisant leurs bonnes pratiques.<br />
En 2012, le pôle 3E mettra en œuvre les orientations nationales en les croisant avec les besoins spécifiques<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne. <strong>Le</strong>s nombreux diagnostics territoriaux montrent que les actions <strong>de</strong> développement<br />
doivent s’orienter sur les axes suivants :<br />
- <strong>Le</strong> développement <strong>de</strong>s secteurs économiques- clés, qu'il s'agisse d'industrie, <strong>de</strong> commerce, d'artisanat,<br />
ou <strong>de</strong> tourisme et <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s filières ;<br />
- <strong>Le</strong>s mutations économiques <strong>de</strong>s bassins en difficultés ;<br />
- La qualification et l’adaptabilité <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés bourguignons ;<br />
- La lutte contre le chômage particulièrement chez les chômeurs <strong>de</strong> longue durée et chez les seniors,<br />
en maintenant l’effort pour les jeunes à bas niveau <strong>de</strong> qualification.<br />
A) LE SERVICE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DES TERRITOIRES<br />
1) Principales missions du service<br />
<strong>Le</strong> service Développement <strong>de</strong>s Entreprises et <strong>de</strong>s Territoires rassemble l'ensemble <strong>de</strong>s composantes du<br />
développement économique, avec <strong>de</strong>s liens tout particulier entre développement, innovation, international,<br />
ressources humaines :<br />
<strong>Le</strong> service DET couvre les entreprises <strong>de</strong> tous secteurs d’activités (industrie, commerce, tourisme, économie<br />
sociale et solidaire…) et <strong>de</strong> toute taille (TPE, PME, groupes…) en mobilisant les BOP 134 (déve-<br />
26
loppement <strong>de</strong>s entreprises), 223 (tourisme), l'axe 1 du BOP 103 ainsi que le FISAC, pour accompagner<br />
les entreprises dans le développement <strong>de</strong> leur appareil <strong>de</strong> production, <strong>de</strong> leur organisation commerciale,<br />
<strong>de</strong> leur capacité d'exportation, <strong>de</strong> leur solidité financière, <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> leurs sa<strong>la</strong>riés. Cette organisation<br />
a pour but <strong>de</strong> mettre en œuvre plus facilement <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> soutien à l'économie <strong>de</strong> manière<br />
générale, et en particulier sur les territoires marqués par <strong>de</strong>s restructurations industrielles. La mise en<br />
p<strong>la</strong>ce du service s’appuie notamment sur <strong>de</strong>s échanges et <strong>de</strong>s informations régulières entre les chargés<br />
<strong>de</strong> mission du siège et <strong>de</strong>s unités territoriales (UT).<br />
2) Actions majeures 2011<br />
- La connaissance du terrain a été poursuivie avec <strong>la</strong> visite-diagnostic <strong>de</strong> 365 entreprises et <strong>la</strong> mise<br />
en œuvre d'un suivi spécifique et personnalisé pour les 59 entreprises <strong>de</strong> taille intermédiaire ou à<br />
fort potentiel.<br />
- <strong>Le</strong> suivi <strong>de</strong>s contractualisations avec les principales filières régionales.<br />
- La poursuite <strong>de</strong>s actions avec <strong>la</strong> p<strong>la</strong>sturgie, le bois, l'embal<strong>la</strong>ge/conditionnement, l'automobile, le<br />
textile.<br />
- La signature d'un CAPéCO pour <strong>la</strong> filière Pierre et d'un contrat <strong>de</strong> filière NTIC<br />
- La négociation <strong>de</strong>s CAPéCO (Contrat d'Appui à <strong>la</strong> Performance économique et à l'Evolution <strong>de</strong>s<br />
Compétences) avec <strong>la</strong> métallurgie et les IAA, le démarrage <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation d'un CAPéCO artisanat.<br />
- La poursuite du travail avec les <strong>de</strong>ux pôles <strong>de</strong> compétitivité : Pôle Nucléaire Bourgogne et VITA-<br />
GORA, et <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> leur évaluation, ainsi que le soutien à leurs projets notamment dans le<br />
cadre <strong>de</strong>s Investissements d'avenir.<br />
- La poursuite et intensification <strong>de</strong>s actions avec le secteur <strong>de</strong> l'automobile, en particulier sur les volets<br />
ressources humaines et LEAN, et <strong>de</strong> certains <strong>de</strong> ses sous-ensembles spécialisés (Magny<br />
Cours en particulier).<br />
- Un important soutien à <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s 4 grappes d'entreprises <strong>la</strong>bellisées par <strong>la</strong> DATAR, avec<br />
le montage <strong>de</strong> projets col<strong>la</strong>boratifs, ainsi qu'ingénierie d'un certain nombre <strong>de</strong> nouveaux clusters<br />
(RFID, chanvre, CND, mécatronique, gestion du bâtiment ...).<br />
- La mise en œuvre <strong>de</strong> mesures nationales prises à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s états généraux <strong>de</strong> l'industrie, en particulier<br />
politique <strong>de</strong>s ETI et entreprises à fort potentiel, référent interlocuteur unique PME, appels à<br />
projets, filières industrielles, et l'organisation d'un bi<strong>la</strong>n public à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s entreprises<br />
- La mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Stratégie Régionale <strong>de</strong> l'Innovation<br />
- La poursuite <strong>de</strong>s soutiens et contractualisations avec les secteurs <strong>de</strong>s services, <strong>de</strong> l'artisanat et du<br />
commerce.<br />
- La préparation d'une action collective dans le tourisme industriel.<br />
- <strong>Le</strong> montage, l'instruction et <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> 46 dossiers FEDER représentant un total <strong>de</strong> soutien<br />
<strong>de</strong> 6,602 M€. La DIRECCTE assure désormais <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> tous les dossiers d'actions collectives<br />
ainsi que <strong>de</strong> tous ceux <strong>de</strong>s pôles Agrale et Matériaux.<br />
- La publication <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux étu<strong>de</strong>s (Charo<strong>la</strong>is et services à haute valeur ajoutée) et <strong>de</strong> nombreuses<br />
notes sectorielles, <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> plusieurs étu<strong>de</strong>s thématiques avec <strong>de</strong>s prestataires externes (éolien,<br />
traitement <strong>de</strong> surfaces, mécatronique...).<br />
- 41actions collectives ont été soutenues pour un montant décidé total <strong>de</strong> 2,925 M€ dont 0,92 M€ <strong>de</strong><br />
crédits DIRECCTE. Pour 75 %, ces dossiers sont issus <strong>de</strong>s pôles et <strong>de</strong>s filières.<br />
- Poursuite <strong>de</strong>s actions dans le cadre <strong>de</strong>s contractualisations sur les compétences et l'emploi (automobile,<br />
p<strong>la</strong>sturgie, métallurgie, petites entreprises...).<br />
3) Perspectives 2012<br />
<strong>Le</strong> service agira sur tous les leviers possibles <strong>de</strong> compétitivité : innovation, international, intelligence<br />
économique, capital humain, attractivité du territoire… <strong>Le</strong>s principaux objectifs sont donc les suivants :<br />
27
a) Soutenir le développement <strong>de</strong>s entreprises et <strong>la</strong> compétence <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés<br />
Connaître précisément le tissu économique local, en maintenant les objectifs <strong>de</strong> visites annuels par chargé<br />
<strong>de</strong> mission, tout en é<strong>la</strong>rgissant à <strong>la</strong> fois les secteurs <strong>de</strong>s entreprises visées (artisanat, tourisme) et les<br />
problématiques abordées (re<strong>la</strong>tions internationales, formation <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés, anticipation <strong>de</strong>s mutations<br />
économiques).<br />
Animer l’équipe régionale à l’export avec le Conseil régional, <strong>la</strong> CRCI, Ubifrance et les conseillers à l’export.<br />
Appliquer les gran<strong>de</strong>s orientations nationales pour l’innovation et <strong>la</strong> compétitivité <strong>de</strong>s entreprises : 2011<br />
verra <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> orientations issues <strong>de</strong>s EGI, les visites <strong>de</strong>s ETI bourguignons<br />
et le suivi <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong>s investissements d’avenir. Concernant ce <strong>de</strong>rnier point, les travaux avec les<br />
<strong>de</strong>ux pôles <strong>de</strong> compétitivité (Vitagora et PNB) se poursuivront pour les accompagner dans <strong>la</strong> phase 2.0.<br />
Un effort particulier portera sur les filières industrielles encore insuffisamment structurées en Bourgogne.<br />
La contractualisation notamment sous forme CAPéCO (contrat d’appui à <strong>la</strong> performance économique et<br />
à l’évolution <strong>de</strong>s compétences) sera poursuivie en 2012.<br />
<strong>Le</strong>s actions collectives, financées par le BOP 134, interviendront également sur les démarches <strong>de</strong> veille<br />
prospective, en particulier à l'international, en lien avec les préoccupations d’intelligence économique, ce<br />
qui se trouve facilité par <strong>la</strong> création du pôle 3E.<br />
Pour chacun <strong>de</strong>s dossiers aidés une réflexion sera menée dans <strong>la</strong> logique du pôle 3E sur les interactions<br />
entre le développement et les préoccupations sur l'intelligence économique, l'international, les ressources<br />
humaines.<br />
b) Accompagner les territoires<br />
<strong>Le</strong> service DET intègre les activités <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s TPE, du commerce <strong>de</strong> proximité, du tourisme<br />
ainsi que <strong>de</strong> l’économie solidaire et sociale. Ces domaines seront suivis en lien avec les UT et les interlocuteurs<br />
habituels, préfectures et réseaux consu<strong>la</strong>ires, et mobiliseront notamment les crédits du BOP<br />
223 (tourisme), du FISAC et du BOP 103 (anticipation <strong>de</strong>s mutations économiques et gestion active <strong>de</strong>s<br />
ressources humaines – GPEC-EDEC).<br />
La connaissance <strong>de</strong>s territoires et <strong>de</strong> leurs mutations économiques sera rendue possible par les contacts<br />
avec les chefs d’entreprises. <strong>Le</strong>s chargés <strong>de</strong> mission continueront à se voir assignés <strong>de</strong>s objectifs en<br />
nombre <strong>de</strong> visites d’entreprises. <strong>Le</strong> champ <strong>de</strong>s mutations économiques est i<strong>de</strong>ntifié comme prioritaire<br />
par le pôle. Dans les contacts avec les entreprises et les examens <strong>de</strong>s dossiers, les différents aspects<br />
seront pris en compte : sociaux, industriels, territoriaux… <strong>Le</strong>s crédits <strong>de</strong>s BOP 134 et 103 (GPEC) pourront<br />
être mobilisés sur ces objectifs.<br />
La formation professionnelle donnera l’occasion d’un travail avec les OPCA pour qu’ils présentent <strong>de</strong>s<br />
projets dans le cadre du FPSPP. Seront privilégiées les actions s’intégrant dans les priorités du pôle<br />
pour le développement <strong>de</strong>s territoires en difficultés ou choisis pour une action <strong>de</strong> GPEC territoriale ou <strong>la</strong><br />
structuration <strong>de</strong> filières.<br />
<strong>Le</strong>s dossiers du FISAC seront instruits dans le cadre d’un transfert <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong>s préfectures <strong>de</strong><br />
département vers <strong>la</strong> DIRECCTE qui nécessitera une évolution <strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> gestion et d’instruction.<br />
B) LE SERVICE DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ DU TRAVAIL<br />
1) Principales missions du service<br />
<strong>Le</strong> service Développement du marché du travail DMT met en œuvre <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l’emploi au niveau régional<br />
en mobilisant les BOP 102 et 103 (hors action 1). <strong>Le</strong>s chargés <strong>de</strong> mission sont responsables <strong>de</strong><br />
plusieurs dispositifs et les mettent en œuvre en s’appuyant en tant que <strong>de</strong> besoin sur les services <strong>de</strong>s<br />
UT qui assurent une proximité avec les structures sur le terrain et qui déclinent les actions au niveau <strong>de</strong>s<br />
territoires au bénéfice <strong>de</strong>s publics en difficulté.<br />
<strong>Le</strong> service a été particulièrement sollicité par le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> mobilisation pour l’emploi, les p<strong>la</strong>ns d’action en<br />
28
faveur <strong>de</strong> l’apprentissage et les négociations du COM apprentissage et du CPRDF (Contrat <strong>de</strong> P<strong>la</strong>n Régional<br />
<strong>de</strong> Développement <strong>de</strong>s Formations professionnelles). La déclinaison territoriale du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> mobilisation<br />
avec <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s SPEL (Services Publics <strong>de</strong> l’emploi Local) a nécessité aussi une très<br />
forte implication <strong>de</strong>s UT auprès <strong>de</strong>s sous-préfets.<br />
2) Actions majeures 2011<br />
L’année 2011 a été marquée par <strong>la</strong> négociation du Contrat <strong>de</strong> P<strong>la</strong>n Régional <strong>de</strong> Développement <strong>de</strong>s<br />
Formations Professionnelles (CPRDFP). Ce document dont l’é<strong>la</strong>boration partenariale a été l’occasion<br />
d’une importante concertation avec l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation initiale et continue, sous<br />
l’égi<strong>de</strong> du CRB et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte, a été signé par l’État et le Conseil régional.<br />
<strong>Le</strong> p<strong>la</strong>n prévu pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2011-2015 a pour objet <strong>de</strong> définir une programmation à moyen terme <strong>de</strong>s<br />
actions <strong>de</strong> formation professionnelle initiale et continue et d’assurer un développement cohérent <strong>de</strong> l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s filières <strong>de</strong> formation sur <strong>la</strong> base d’une analyse <strong>de</strong>s besoins en termes d’emplois et <strong>de</strong> compétences<br />
par bassin d’emploi.<br />
2011 a vu également <strong>la</strong> négociation du Contrat d’objectifs et <strong>de</strong> moyens sur le développement <strong>de</strong><br />
l’apprentissage (COM apprentissage) conclu également entre l’État et le Conseil régional pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong><br />
2011-2015. <strong>Le</strong> COM prévoit à moyen terme <strong>de</strong> développer le nombre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces d’apprentissage et<br />
<strong>de</strong> préapprentissage en le portant à 13000.<br />
Sur un autre p<strong>la</strong>n, les interventions <strong>de</strong> l’État en matière d’accès et <strong>de</strong> retour à l’emploi ont été centrées<br />
sur <strong>la</strong> lutte contre le chômage et l’exclusion durable du marché du travail.<br />
a) Contrats aidés<br />
<strong>Le</strong>s contrats aidés font l’objet d’une attention particulière pour piloter au mieux leur programmation au<br />
bénéfice <strong>de</strong>s personnes en difficulté. La définition <strong>de</strong>s publics prioritaires se fait au sein du SPER en<br />
conformité avec les gran<strong>de</strong>s orientations nationales (chômeurs longue durée, bRSA, travailleurs handicapés,<br />
séniors…). Il est évi<strong>de</strong>mment tenu compte <strong>de</strong>s spécificités du marché du travail bourguignon.<br />
L’année 2011 aura vu un gros effort sur <strong>la</strong> prescription <strong>de</strong>s contrats et sur le pilotage d’une enveloppe<br />
physico-financière dans le respect <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation budgétaire. <strong>Le</strong> travail important<br />
réalisé avec les Conseil généraux (CAOM - conventions annuelles d’objectifs et <strong>de</strong> moyens) permet <strong>de</strong><br />
remplir les objectifs <strong>de</strong> prescriptions pour les bRSA et <strong>de</strong> respecter les contraintes budgétaires. Ce suivi<br />
précis sera maintenu en 2012.<br />
Pour le secteur non-marchand, en 2011, fin 2011, 9902 contrats uniques d’insertion CUI-CAE ont été<br />
prescrits dont 2285 ont été cofinancés avec les Conseils Généraux ; pour l’État, les crédits <strong>de</strong> paiement<br />
consommés ont été <strong>de</strong> 29 272 736 euros.<br />
Pour le secteur marchand, 1209 contrats uniques d’insertion CIE ont été prescrits, dont 203 cofinancés<br />
(1 892586 euros consommés).<br />
<strong>Le</strong>s missions locales ont prescrit 650 CUI CAE et 379 CUI-CIE en 2011.<br />
b) Maisons <strong>de</strong> l’emploi<br />
5 MDE ont été conventionnées en 2011 selon le nouveau cahier <strong>de</strong>s charges 2011/2014 (une par département<br />
à l’exception <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> d’Or qui en compte <strong>de</strong>ux).<br />
<strong>Le</strong> montant <strong>de</strong>s subventions versées par l’État aux cinq MDE en 2011 a été <strong>de</strong> 2 057 105 M. €.<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> leur nouveau rôle d’ensemblier, les MDE ont animé et coordonné un certain nombre<br />
d’actions territoriales parmi lesquelles <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> GPEC et le développement <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>uses d’insertion<br />
dans les marchés publics passés par les collectivités.<br />
c) Programme jeunes " CIVIS "<br />
5870 jeunes sont entrés dans le dispositif, soit 107.3 % <strong>de</strong> l’objectif; 3113 ont bénéficié d’un CIVIS c<strong>la</strong>ssique<br />
et 2757 d’un CIVIS renforcé.<br />
3549 jeunes sont sortis du dispositif pour un emploi, dont 2425 pour un emploi durable.<br />
29
d) Fonds d’insertion professionnelle <strong>de</strong>s jeunes FIPJ<br />
Ce fonds <strong>de</strong>stiné à financer <strong>de</strong>s actions complémentaires à l’accompagnement <strong>de</strong>s jeunes confrontés à<br />
<strong>de</strong>s difficultés d’insertion -en priorité <strong>de</strong>s niveaux V et infra- a été réparti à raison <strong>de</strong> 65 % pour le montage<br />
d’actions collectives, et 35 % pour <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s directes.<br />
En 2011, l’enveloppe régionale a été <strong>de</strong> 675 244 € dont 75 401 € consacrés à une action régionale " réseau<br />
d’accompagnement/souffrance psychosociale <strong>de</strong>s jeunes ", portée par l’association régionale <strong>de</strong>s<br />
missions locales <strong>de</strong> Bourgogne.<br />
e) Parrainage<br />
Destiné à faciliter l’accès à l’emploi ou à <strong>la</strong> formation, ce dispositif, constitué <strong>de</strong> 15 réseaux en Bourgogne,<br />
a permis l’accompagnement <strong>de</strong> 545 filleuls(es). 401 parrains (marraines) ont été mobilisés et ont<br />
contribué, pour 287 jeunes, à trouver une solution emploi ou formation, dont 108 en emploi durable.<br />
Un budget <strong>de</strong> 130 000 € a été consacré au financement <strong>de</strong>s 15 réseaux par <strong>la</strong> Direccte, <strong>la</strong> DRJSCS finançant<br />
également le dispositif.<br />
f) Dispositif ANI - jeunes décrocheurs<br />
L’art. 1 <strong>de</strong> l’accord national interprofessionnel du 7 avril 2011 sur l’accompagnement <strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs<br />
d’emploi dans leur accès à l’emploi prévoit <strong>la</strong> mise en œuvre d’un accompagnement individuel renforcé<br />
pour 20 000 jeunes " décrocheurs " en 2011 par les missions locales.<br />
En Bourgogne, le dispositif financé par le FPSPP s’est décliné avec un objectif <strong>de</strong> 442 jeunes à répartir<br />
entre les 14 missions locales retenues par appel à projet – budget : 663 000 €.<br />
Cette action spécifique <strong>la</strong>ncée en novembre 2011 est suivie par <strong>la</strong> DIRECCTE et pilotée par un comité<br />
comprenant sous son égi<strong>de</strong> le Rectorat, les représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> COPIRE et l’Association régionale <strong>de</strong>s<br />
missions locales.<br />
g) Apprentissage et contrat <strong>de</strong> professionnalisation<br />
<strong>Le</strong> Contrat d’objectifs et <strong>de</strong> Moyens signé entre l’État et le Conseil régional vise à promouvoir l’apprentissage,<br />
réduire les ruptures <strong>de</strong> contrat, faire embaucher <strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, accroître le<br />
nombre <strong>de</strong> jeunes engagés dans <strong>de</strong>s formations correspondant à <strong>de</strong>s secteurs en difficulté <strong>de</strong> recrutement.<br />
Il prévoit <strong>la</strong> création, l’agrandissement et <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> plusieurs CFA dans les prochaines<br />
années.<br />
<strong>Le</strong> financement prévu par l’État pou le COM <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Bourgogne est <strong>de</strong> 35 M. € sur cinq ans, soit en<br />
moyenne un apport <strong>de</strong> 7,5 M € par an.<br />
En 2011, 7777 contrats d’apprentissage ont été conclus dont 215 dans le secteur public. Ce chiffre traduit<br />
une baisse <strong>de</strong> 5,6% par <strong>rapport</strong> à 2010.<br />
3343 contrats <strong>de</strong> professionnalisation ont été conclus, en hausse <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10%. 2692 ont concerné<br />
<strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 26 ans.<br />
<strong>Le</strong>s constats opérés ont conduit à mettre en p<strong>la</strong>ce, sous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte, un p<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong> l’alternance, notamment <strong>de</strong> l’apprentissage, reposant sur <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong> tous les acteurs<br />
concernés. Ce p<strong>la</strong>n a été décliné localement notamment dans le cadre <strong>de</strong>s réunions du service public<br />
<strong>de</strong> l’emploi local (SPEL). Des actions <strong>de</strong> promotion ont également été menées afin <strong>de</strong> faire<br />
connaître les mesures issues <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 juillet 2011, dite loi Cherpion, ainsi que les nouvelles ai<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> l’État.<br />
h) Travailleurs handicapés<br />
2011 a vu <strong>la</strong> mise en œuvre effective du P<strong>la</strong>n Régional d’Insertion <strong>de</strong>s Travailleurs Handicapés (PRITH)<br />
en 2011 avec <strong>la</strong> réalisation d’un diagnostic régional emploi et formation. Plusieurs groupes <strong>de</strong> travail<br />
partenariaux ont permis d’é<strong>la</strong>borer un cadre partagé visant à définir les objectifs et un p<strong>la</strong>n d’action.<br />
Ont été associés : les unités territoriales <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte, l’AGEFIPH, le fond pour l’insertion <strong>de</strong>s personnes<br />
handicapées dans <strong>la</strong> fonction publique, FIPHFP, les services du Conseil régional et <strong>de</strong>s Conseils<br />
30
généraux, Pôle emploi, <strong>la</strong> Caisse d’assurance retraite et <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé au travail, Carsat, Cap emploi, les<br />
Maisons départementales <strong>de</strong>s personnes handicapées, MDPH, et <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s organisations<br />
patronales et syndicales <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés ainsi que du secteur associatif.<br />
Deux nouvelles entreprises adaptées (EA) ont été créées en 2011. <strong>Le</strong>s 15 EA <strong>de</strong> Bourgogne ont bénéficié<br />
<strong>de</strong> financements publics pour l’emploi <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 608 personnes handicapées. En 2011, environ 8<br />
Millions d’euros ont été alloués à l’ai<strong>de</strong> pour l’adaptation aux postes.<br />
Par ailleurs, <strong>de</strong>s actions on été menées en direction <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s branches professionnelles<br />
pour accroître les recrutements <strong>de</strong>s personnes handicapées.<br />
i) Insertion par l’activité économique<br />
La rénovation <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> conventionnement <strong>de</strong>s structures d’insertion par l’économique s’est<br />
poursuivie avec <strong>de</strong>s dialogues <strong>de</strong> gestion tenus avec chaque SIAE.<br />
- 425,6 postes conventionnés dans 26 entreprises d’insertion,<br />
- dans 9 entreprises <strong>de</strong> travail temporaire d’insertion, 33,2 postes d’accompagnement conventionnés.<br />
Des ai<strong>de</strong>s du FDI ont été attribuées à <strong>de</strong>s structures d’insertion à hauteur <strong>de</strong> 127 570 euros.<br />
Au total, 6 516 529 euros ont été attribués par l’État à l’insertion par l’économique en 2011.<br />
j) Ai<strong>de</strong>s à <strong>la</strong> création d’entreprises<br />
<strong>Le</strong> programme NACRE (Nouvel Accompagnement pour <strong>la</strong> Création et <strong>la</strong> reprise d’Entreprise), <strong>la</strong>ncé en<br />
2009 a été développé ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années. Ce dispositif comprend un accompagnement renforcé<br />
<strong>de</strong>s créateurs pour monter leur projet, structurer son financement et assurer sa consolidation pendant<br />
les trois premières années d’activité. Il comporte également un prêt à taux zéro fiancé par <strong>la</strong> Caisse <strong>de</strong>s<br />
Dépôts.<br />
Pour l’année 2011 :<br />
- 19 opérateurs ont été conventionnés<br />
- 1.295 phases-métier NACRE ont été conventionnées<br />
- 332 primo entrants ont bénéficié <strong>de</strong> Nacre<br />
- 798 K€ <strong>de</strong> prêt conventionnés ont été notifiés<br />
k) Appui au développement <strong>de</strong> l’emploi dans l’économie sociale<br />
<strong>Le</strong> Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) offre aux associations et structures <strong>de</strong> l’économie sociale<br />
<strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> prestations <strong>de</strong> conseil afin <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r leur modèle économique et développer<br />
l’emploi. La DIRECCTE y a consacré en 2011 383 000 €. <strong>Le</strong>s actions du DLA ont permis <strong>de</strong> pérenniser<br />
4398 emplois en 2011, 312 structures bourguignonnes ayant été accompagnées. <strong>Le</strong>s secteurs<br />
prioritaires du DLA en Bourgogne sont le Service à <strong>la</strong> Personne et l’Insertion par l’Activité Economique.<br />
l) Formations pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi<br />
<strong>Le</strong> dispositif <strong>de</strong>s compétences clés permet <strong>de</strong> dispenser une formation personnalisée en fonction du projet<br />
d’insertion professionnelle d’un <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur d’emploi ou d’une personne en insertion par l’activité économique<br />
ou en contrat aidé. Un nouveau marché public <strong>la</strong>ncé en 2011 a permis <strong>de</strong> retenir 14 lots couvrant<br />
l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne.<br />
<strong>Le</strong> démarrage effectif <strong>de</strong>s prescriptions n’a cependant pas pu avoir lieu avant <strong>la</strong> mi-année, dans l’attente<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> sélection <strong>de</strong>s opérateurs retenus. A partir <strong>de</strong> juin, le dispositif a été présenté <strong>la</strong>rgement dans les<br />
cadre <strong>de</strong>s SPEL en incitant les acteurs locaux (agence Pôle emploi, missions locales…) à prescrire ces<br />
formations, également avec un objectif <strong>de</strong> lutte contre l’illettrisme. <strong>Le</strong> programme <strong>de</strong>s compétences clés<br />
est cofinancé en Bourgogne par le FSE.<br />
- 1748 personnes ont participé à une formation en 2011<br />
- <strong>Le</strong>s crédits consommés ont été <strong>de</strong> 689 220, y compris les reports <strong>de</strong> l’année 2010.<br />
31
m) Formation pour les détenus en 2011<br />
Pour un objectif <strong>de</strong> 363 personnes en formation en 2011, 273 personnes p<strong>la</strong>cées sous main <strong>de</strong> justice<br />
ont participé à une formation financée par <strong>la</strong> Direccte et <strong>la</strong> Direction régionale <strong>de</strong>s services pénitentiaires.<br />
110 000 euros programmés par <strong>la</strong> Direccte ont été consommés<br />
n) VAE/titres professionnels<br />
Conformément aux directives nationales, <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s UT ont été formés afin d’effectuer <strong>de</strong>s<br />
contrôles dans les organismes agrées pour préparer les sessions <strong>de</strong> validation conduisant au titre professionnel.<br />
Quatorze contrôles ont été effectués lors du 2ième semestre 2011.<br />
La politique d’accès aux différentes certifications par <strong>la</strong> voie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Validation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l’Expérience<br />
(VAE), notamment collective, a été poursuivie par les Unités territoriales. Celles-ci ont pu s’appuyer sur<br />
offre <strong>de</strong> services du Comité Régional <strong>de</strong>s Certificateurs Publics (CRCP), financé et piloté par <strong>la</strong> Direccte<br />
et <strong>la</strong> Délégation académique à <strong>la</strong> formation initiale et continue.<br />
3) Perspectives 2011<br />
De façon générale, <strong>la</strong> Direccte continuera à se mobiliser pour l'insertion professionnelle <strong>de</strong>s publics en<br />
difficulté et le développement <strong>de</strong> l’emploi en mettant en œuvre les mesures <strong>de</strong>s BOP 102 et 103.<br />
Ces missions se traduisent par <strong>la</strong> poursuite du p<strong>la</strong>n pour l’emploi <strong>de</strong>s jeunes à travers <strong>la</strong> mobilisation du<br />
CIVIS, un effort accru pour le CIVIS renforcé, l’alternance et le déploiement <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième<br />
chance.<br />
<strong>Le</strong>s UT conduisent avec les 16 Missions locales bourguignonnes un dialogue <strong>de</strong> gestion constructif où<br />
sont pris en compte les résultats <strong>de</strong>s structures en matière d’insertion. Une modu<strong>la</strong>tion financière a été<br />
mise en œuvre en 2011 en fonction <strong>de</strong>s performances tout en maintenant l’enveloppe régionale consacrée<br />
aux politiques pour les jeunes. Ces modalités <strong>de</strong> dialogue <strong>de</strong> gestion seront poursuivies en 2012,<br />
en prenant en compte le nouvel outil développé par <strong>la</strong> DGEFP.<br />
En 2012, seront poursuivis également le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation du secteur <strong>de</strong> l’insertion par l’activité<br />
économique (IAE) et <strong>la</strong> participation au pilotage <strong>de</strong>s PLIE. <strong>Le</strong>s dialogues <strong>de</strong> gestion conduits par les UT<br />
avec les SIAE intègrent <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement et d’insertion dans l’emploi.<br />
En 2012, l’accent sera également mis sur <strong>la</strong> formation à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong>s encadrants et <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés en insertion<br />
à travers <strong>la</strong> négociation d’accords cadres avec les organisations représentatives du secteur.<br />
Concernant les travailleurs handicapés, <strong>Le</strong> PRITH (P<strong>la</strong>n régional d’Insertion <strong>de</strong>s Travailleurs Handicapés)<br />
qui dispose d’un site internet (www.p<strong>la</strong>n-handicap-bourgogne.fr/prith) est désormais opérationnel<br />
en Bourgogne. Une nouvelle organisation permet <strong>la</strong> mobilisation accrue <strong>de</strong>s partenaires autour d’un p<strong>la</strong>n<br />
d’action pour l’accès à <strong>la</strong> formation et à l’emploi <strong>de</strong>s travailleurs handicapés.<br />
En 2011, <strong>de</strong>s tensions étaient apparues dans le suivi <strong>de</strong>s entreprises adaptées à cause d’un manque<br />
d’ai<strong>de</strong>s aux postes. <strong>Le</strong>s ai<strong>de</strong>s supplémentaires prévues pour 2012 en contrepartie d’actions <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong>s ressources humaines prévues dans le cadre d’un Pacte national pour l’emploi <strong>de</strong>vraient permettre<br />
<strong>de</strong> résorber ces tensions.<br />
<strong>Le</strong>s créateurs/repreneurs d’entreprises continueront à être soutenus dans le cadre du dispositif NACRE.<br />
Une attention particulière sera portée sur <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong>s opérateurs. Un nouvel OATR (organisme<br />
d’appui technique régional) a été recruté fin 2011 pour animer les opérateurs.<br />
De même l’économie sociale et solidaire continuera à être soutenue à travers le financement <strong>de</strong>s DLA,<br />
dans une logique <strong>de</strong> partenariat avec les autres services concernés (DRJSCS, CDC…). La question du<br />
maintien <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure régionale d’animation (C2RA) est posée dans une perspective <strong>de</strong> désengagement<br />
du cofinancement <strong>de</strong> <strong>la</strong> CDC.<br />
<strong>Le</strong> développement <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> professionnalisation et d’apprentissage est une priorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte<br />
Bourgogne. La mobilisation importante qui a eu lieu en 2011 sera poursuivie en 2012. Un travail<br />
<strong>de</strong> suivi statistique a été entrepris, un p<strong>la</strong>n d’action régional a été discuté avec l’ensemble <strong>de</strong>s parte-<br />
32
naires intervenant dans ce domaine.<br />
Enfin, l’année 2011 a vu <strong>la</strong> négociation du COM (contrat d’objectifs et <strong>de</strong> moyens) avec le Conseil régional.<br />
Ce document signé fin 2011 prévoit <strong>de</strong>s actions d’investissement et d’amélioration qualitative <strong>de</strong>s<br />
formations. Ces actions donneront lieu à un suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte sur toute <strong>la</strong> durée du programme.<br />
Une attention particulière sera portée sur les programme <strong>de</strong>s investissements d’avenir : 2 projets<br />
sont en effet prévus en Bourgogne (CFA <strong>de</strong> l’automobile et CFA La Noue) en 2012 ou 2013.<br />
A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s travaux d’é<strong>la</strong>boration du CPRDF, le service DMT s’impliquera dans le suivi <strong>de</strong>s mesures<br />
prévues, en partenariat avec les autres services <strong>de</strong> l’État impliqués (DRAAF, rectorat…). Un travail important<br />
est ainsi attendu dans le domaine <strong>de</strong> l’AIO (Accueil, Information, Orientation) et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>bellisation <strong>de</strong>s organismes. <strong>Le</strong> service s’attachera, par ailleurs, à mettre en œuvre les nouvelles<br />
règles concernant le CARIF-OREF bourguignon (C2R) et à décliner, dans les territoires notamment, le<br />
p<strong>la</strong>n pour les continuités professionnelles signé avec le Conseil régional et les partenaires sociaux au niveau<br />
régional.<br />
C) LE SERVICE FONDS SOCIAL EUROPÉEN<br />
<strong>Le</strong> service FSE pilote et gère les crédits du Fonds social européen, sous l’autorité conjointe du préfet <strong>de</strong><br />
région, autorité <strong>de</strong> gestion déléguée pour les fonds communautaires et <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGEFP, autorité <strong>de</strong> gestion<br />
en titre.<br />
Il dispose pour 7 ans (2007-2013) d’une enveloppe <strong>de</strong> 102 M€.<br />
L’objectif principal est <strong>de</strong> piloter le programme, en lien avec les principaux acteurs responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l’emploi, <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et <strong>de</strong> l’insertion sociale et <strong>de</strong><br />
gérer les crédits alloués dans le respect <strong>de</strong>s règlements communautaires et nationaux.<br />
1) Principales missions du service<br />
<strong>Le</strong> service FSE pilote le programme d’une part et gère <strong>de</strong>s dossiers d’autre part.<br />
a) <strong>Le</strong> pilotage consiste<br />
- à programmer les crédits en fonction <strong>de</strong>s montants alloués par axe,<br />
- à suivre l’avancement <strong>de</strong> manière à éviter tout dégagement d’office,<br />
- à rendre compte <strong>de</strong>s réalisations physiques et financières,<br />
- à valoriser les résultats<br />
- à communiquer sur le FSE auprès du grand public comme auprès <strong>de</strong>s institutionnels.<br />
Deux instances partenariales co-pilotées par l’État et le Conseil régional sont garantes du pilotage ; le<br />
comité <strong>de</strong> suivi qui statut sur l’avancement, les transferts <strong>de</strong> crédits et les principales actions à mener<br />
pour mener à bien le programme et le comité <strong>de</strong> programmation qui sélectionne les opérations cofinancées.<br />
5 organismes intermédiaires, bénéficiaires <strong>de</strong> subventions globales, pilotent et gèrent près <strong>de</strong> 40% <strong>de</strong>s<br />
crédits alloués à <strong>la</strong> Bourgogne : le conseil régional, les conseils généraux <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> d’Or, <strong>de</strong> Saône et<br />
Loire et <strong>de</strong> l’Yonne et l’APSEL 71, gestionnaire <strong>de</strong> micro projets associatifs. Il revient au FSE d’outiller<br />
les organismes intermédiaires afin qu’ils soient en mesure <strong>de</strong> gérer les crédits qui leur sont alloués sans<br />
risque d’erreur en cas <strong>de</strong> contrôle.<br />
<strong>Le</strong> service est amené à procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s contrôles <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion auprès <strong>de</strong>s organismes intermédiaires<br />
pouvant conduire à une suspension <strong>de</strong>s remboursements <strong>de</strong> dépenses en cas <strong>de</strong> non respect<br />
<strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> gestion.<br />
b) La gestion <strong>de</strong> dossiers<br />
L’État gère en direct 170 conventions annuelles avec <strong>de</strong>s bénéficiaires intervenant dans <strong>de</strong>s champs<br />
contribuant à l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs du Programme opérationnel. Il revient au service d’instruire les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> subvention tant sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’action proposée qu’en termes financiers et <strong>de</strong><br />
les présenter au comité <strong>de</strong> programmation pour sélection.<br />
33
La gestion <strong>de</strong>s dossiers nécessite une organisation rigoureuse et une formalisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />
actes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> réception <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention jusqu’au contrôle <strong>de</strong> service fait et le<br />
paiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention. L’ensemble <strong>de</strong>s pièces " papier " et du suivi dans Présage sont garants <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
fiabilité du système <strong>de</strong> gestion. <strong>Le</strong>s différents corps <strong>de</strong> contrôle (autorité d’audit et autorité <strong>de</strong> certification<br />
notamment) fon<strong>de</strong>nt d’ailleurs leur avis et leurs éventuelles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> reprise, sur l’analyse<br />
<strong>de</strong> ces documents (pièces contenues dans les dossiers et Préage). La gestion est ainsi au cœur <strong>de</strong><br />
l’activité du service au détriment parfois <strong>de</strong>s autres activités.<br />
<strong>Le</strong> service FSE a passé convention avec l’Agence <strong>de</strong> services et <strong>de</strong> paiements (ASP) qui apporte un appui<br />
à l’instruction <strong>de</strong>s dossiers et au contrôle <strong>de</strong> service fait. Cet appui facilite, en temps et en qualité,<br />
l’appui aux bénéficiaires.<br />
2) Actions majeures 2011<br />
Données physiques et financières : <strong>de</strong>puis le début du programme (2007), 1700 dossiers ont été programmés,<br />
tous gestionnaires confondus.<br />
Montant FSE programmé : 75 M€, dont Conseil régional : 25 M€<br />
<strong>Le</strong> coût moyen <strong>de</strong> gestion d’un dossier est évalué à 2 500€.<br />
Bien que le service soit très centré sur <strong>la</strong> gestion, les dimensions évaluation, connaissance et qualité <strong>de</strong>s<br />
projets commencent à prendre d’avantage <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce. Ces dimensions <strong>de</strong>vront prendre <strong>de</strong> l’ampleur au fur<br />
et à mesure <strong>de</strong> l’approche <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation actuelle et <strong>de</strong> <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> <strong>la</strong> prochaine<br />
programmation (2014-2020).<br />
<strong>Le</strong>s chantiers portant sur <strong>la</strong> gestion : hormis les 5 comités <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> l’année et le comité <strong>de</strong><br />
suivi <strong>de</strong> juin 2011, le service FSE a conduit en 2011 cinq chantiers pour renforcer ses capacités <strong>de</strong> gestion<br />
:<br />
- Contrôle qualité gestion : <strong>Le</strong>s résultats du contrôle qualité gestion conduit fin 2010 par <strong>la</strong> DGEFP<br />
ont été connus à l’été 2011. Ce contrôle nous a permis <strong>de</strong> stabiliser les procédures <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong><br />
l’assistance technique et <strong>de</strong> reprendre quelques dossiers jugés non fiables par les auditeurs.<br />
- Introduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> forfaitisation <strong>de</strong>s dépenses indirectes : <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s dépenses indirectes <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
plupart <strong>de</strong>s dossiers ont été traitées <strong>de</strong> manière simplifiées ce qui a modifié nos métho<strong>de</strong>s d’instruction<br />
- Expérimentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> dématérialisation <strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns: <strong>la</strong> perspective d’une dématérialisation totale <strong>de</strong>s<br />
dossiers en 2014 a conduit le FSE à se porter candidat pour expérimenter, avec une dizaine <strong>de</strong> bénéficiaires,<br />
<strong>la</strong> dématérialisation <strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns. L’expérience suivie avec intérêt par les bénéficiaires volontaires<br />
a été très positive.<br />
- Reprise <strong>de</strong>s dossiers portés par les PLIE en gestion directe : dès <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 2010, il était prévu<br />
<strong>de</strong> ne pas reconduire les subventions globales allouées aux PLIE <strong>de</strong> 2008 à 2010. En conséquence,<br />
70 dossiers supplémentaires ont été reçus et gérés par le service FSE. <strong>Le</strong>s modalités n’ont<br />
pas été faciles à mettre en œuvre.<br />
- Préparation d’un marché public pour l’appui au service : fin 2011 le FSE a <strong>la</strong>ncé un marché pour le<br />
recrutement, sur fonds d’assistance technique, <strong>de</strong> 2 personnes pour renforcer l’équipe <strong>de</strong> gestionnaires<br />
et d’un cabinet spécialisé sur les fonds européens chargé d’apporter son appui pour les<br />
contrôles qualité gestion, l’ingénierie, l’appui aux opérateurs…L’optique est <strong>de</strong> décharger le service<br />
FSE d’une partie <strong>de</strong> ses tâches <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> favoriser ainsi une prise en compte accrue <strong>de</strong><br />
l’évaluation, <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> gestion et du service rendu aux opérateurs<br />
a) <strong>Le</strong>s chantiers d’animation/évaluation<br />
34<br />
- Formation <strong>de</strong>s acteurs sur les principes <strong>de</strong> gestion du FSE : <strong>Le</strong> service FSE a organisé 3 sessions<br />
<strong>de</strong> formation ouvertes aux gestionnaires <strong>de</strong>s différents organismes intermédiaires (contrôle qualité<br />
gestion, contrôle <strong>de</strong> service fait et extraction Présage). Celles-ci ont accueillies <strong>de</strong> 8 à 20 personnes<br />
selon les sessions. Ces sessions sont intégrées au p<strong>la</strong>n national <strong>de</strong> formation DGEFP/IGPDE, elles<br />
sont financées par <strong>la</strong> DGEFP.<br />
- Réunion <strong>de</strong>s bénéficiaires pour les sensibiliser à l’évaluation et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s renseignements four-
nis dans leurs bi<strong>la</strong>ns d’exécution (février 2011). Cette réunion a accueillie plus <strong>de</strong> 60 participants<br />
- Participation à <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong> l’Europe initiée par le Conseil régional.<br />
3) Perspectives 2012<br />
En 2012, le service FSE, dont les effectifs seront renforcés et qui sera secondé par un cabinet extérieur<br />
chargé d’apporter son expertise sur <strong>la</strong> gestion, se concentrera sur les grands dossiers suivants.<br />
a) Sur les procédures <strong>de</strong> gestion<br />
- Finalisation <strong>de</strong>s contrôles qualité gestion auprès <strong>de</strong>s organismes intermédiaires. Suivi <strong>de</strong>s<br />
contrôles <strong>de</strong> tout ordre (contrôle qualité gestion, contrôle d’opérations).<br />
- Dématérialisation : le service poursuivra les démarches <strong>de</strong> dématérialisation et s’engage sur 3 nouvelles<br />
étapes dont, <strong>la</strong> généralisation <strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> dématérialisation <strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns avec tous les<br />
opérateurs suite à l’expérimentation menées en 2011, l’expérimentation avec un groupe restreint<br />
<strong>de</strong> bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subvention et <strong>la</strong> mise au point <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche pour <strong>la</strong> dématérialisation<br />
<strong>de</strong>s contrôle <strong>de</strong> service fait.<br />
- Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> procédures pour abor<strong>de</strong>r <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> gestion 2007/2013 : analyse <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong><br />
consommation par sous mesures, <strong>de</strong>s sous réalisations, anticipation <strong>de</strong>s besoins et anticipation<br />
<strong>de</strong>s transferts entre mesures et entre axes.<br />
- Clôturer les subventions globales échues dont les 7 subventions globales <strong>de</strong>s PLIE et les 2 subventions<br />
du CG 21 et CG 71 (2007/2010).<br />
b) Sur l’animation et le suivi du programme<br />
- Reprise <strong>de</strong>s rencontres avec les bénéficiaires : appui au montage <strong>de</strong> dossiers, appui à <strong>la</strong> dématérialisation<br />
<strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns. L’objectif est d’améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s reçues.<br />
- Poursuite <strong>de</strong>s formations dans le cadre du p<strong>la</strong>n national conçu par <strong>la</strong> DGEFP et l’IGPDE<br />
- Organisation d’un séminaire FSE au 4ème trimestre sur les réalisations constatées et les pistes<br />
d’amélioration à mettre en p<strong>la</strong>ce dans <strong>la</strong> perspective 2014-2020.<br />
D) LE SERVICE RÉGIONAL DE CONTRÔLE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
1) Principales missions du service<br />
<strong>Le</strong> service <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction Régionale a pour objectif d’exercer un contrôle administratif et financier<br />
dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie 6 du livre III du co<strong>de</strong> du travail et conformément à <strong>la</strong> réglementation<br />
européenne en ce qui concerne le Fonds Social Européen.<br />
Ce contrôle vise les dépenses <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s employeurs, l’activité <strong>de</strong>s prestataires <strong>de</strong> formation, les<br />
actions <strong>de</strong> formations financées par l'État, l'activité <strong>de</strong>s structures chargées <strong>de</strong> l'accueil, <strong>de</strong> l'animation et<br />
<strong>de</strong> l’orientation, l’activité <strong>de</strong>s organismes paritaires collecteurs agréés, l’activité <strong>de</strong>s organismes collecteurs<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe d’apprentissage, les bénéficiaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe d’apprentissage conjointement avec le<br />
SAIA, les conventions Fonds Social Européen.<br />
2) Actions majeures 2011<br />
- Nombre <strong>de</strong> contrôles sur pièces : 21<br />
- Nombre <strong>de</strong> contrôles sur p<strong>la</strong>ce : 52<br />
- Ratio Entités contrôlées / entités contrô<strong>la</strong>bles : 1, 90 %, Objectif BOP 1.35 %<br />
- Ratio masse contrôlée / masse contrô<strong>la</strong>ble : 2,22 %, Objectif BOP 3.20%<br />
35
3) Perspectives 2012<br />
<strong>Le</strong> service poursuivra les contrôles <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> formation et notamment <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> formation gérés<br />
par les entreprises elles-mêmes, contrôle <strong>de</strong>s dispensateurs <strong>de</strong> formation ayant conclus <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong><br />
formation avec <strong>de</strong>s particuliers.<br />
Il continuera <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une télé-procédure pour <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns pédagogiques et financiers<br />
<strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> formation.<br />
Outre ces activités récurrentes les axes prioritaires du service sont les suivants :<br />
- Vérification <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong>s formations prises en charge par les OPCA<br />
- Contrôle <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> développement personnel et formations aux pratiques non-conventionnelles<br />
à visée thérapeutiques (P.N.C.A.V.T.) : Dans certains cas, ces prestations peuvent présenter<br />
<strong>de</strong>s caractéristiques problématiques en termes <strong>de</strong> santé publique, voire d’exercice illégal d’activités<br />
médicales ou paramédicales, et parfois <strong>de</strong> dérives sectaires.<br />
- Contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution supplémentaire à l’apprentissage (<strong>la</strong> loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011<br />
augmente le quota <strong>de</strong> jeunes en alternance que doivent employer les entreprises occupant au<br />
moins 250 sa<strong>la</strong>riés et instaure un dispositif <strong>de</strong> "bonus malus alternance".<br />
- Contrôles <strong>de</strong>s conventions cofinancées par le fonds social européen (5 contrôles programmés par<br />
<strong>la</strong> CICC <strong>de</strong>vront être effectués).<br />
E) LA CELLULE DE GESTION FINANCIÈRE<br />
La cellule a été mise en p<strong>la</strong>ce pour mutualiser les fonctions <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s crédits d’intervention du Pôle<br />
3E. L’année 2011 aura été caractérisée par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s nouvelles procédures et <strong>de</strong>s nouveaux<br />
applicatifs Chorus ; <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> nouvelles procédures <strong>de</strong> paiement du chômage partielle par<br />
l’ASP (agence <strong>de</strong> service et <strong>de</strong> paiement) ; <strong>la</strong> gestion en BOP territorial <strong>de</strong>s subventions pour les<br />
entreprises adaptées, <strong>la</strong> mise en œuvre du marché public pour le dispositif " compétences clés ".<br />
<strong>Le</strong>s perspectives 2012 pour <strong>la</strong> cellule sont les suivantes :<br />
- La poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise en main <strong>de</strong>s procédures Chorus ;<br />
- La gestion en BOP territoriale <strong>de</strong>s dispositifs d’accompagnement <strong>de</strong>s mutations économiques (AME<br />
entreprises et convention AFPA) ;<br />
- <strong>Le</strong> renouvellement du marché <strong>de</strong>s compétences clés.<br />
II-<br />
LE POLE T (TRAVAIL)<br />
A) MISSIONS DU SERVICE<br />
<strong>Le</strong> Pôle T est constitué <strong>de</strong> quatre entités au siège auquel s’ajoutent les 20 sections d’inspection du travail<br />
réparties dans les quatre Unités Territoriales <strong>de</strong> <strong>la</strong> région :<br />
36<br />
- - L'équipe pluridisciplinaire (appui, hygiène et sécurité) ; elle dispose <strong>de</strong> compétences spécifiques<br />
<strong>de</strong>stinées à appuyer l’action <strong>de</strong>s services dans les domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s risques professionnels.<br />
- - L'appui à l'effectivité du droit ; l’action <strong>de</strong>s quatre Unités Territoriales est re<strong>la</strong>yée par <strong>la</strong> mise à disposition<br />
<strong>de</strong> ressources juridiques dédiées. Une fonction appui/ressources/métho<strong>de</strong>s est p<strong>la</strong>cée en<br />
soutien aux agents <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s 4 U.T. dans tous les champs d’intervention compris dans le domaine<br />
<strong>de</strong> l'effectivité du droit.<br />
- - L'inspection médicale ; elle est intégrée pour moitié <strong>de</strong> son temps à l’équipe pluridisciplinaire et<br />
apporte aux services son expertise en matière <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail.<br />
- - L'équipe chargée <strong>de</strong>s attributions régaliennes spécifiques au siège régional ; elle traite <strong>de</strong> dossiers
à vocation essentiellement juridiques (recours <strong>de</strong>vant le TA ou <strong>de</strong>vant le Ministre sur toutes les décisions<br />
relevant du champ travail, rescrits en matière <strong>de</strong> seniors, recours en matière d’égalité professionnelle<br />
ou <strong>de</strong> pénibilité ,commissions <strong>de</strong> pénibilité, agrément <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé au travail<br />
ou contestation d’aptitu<strong>de</strong> physique au poste) extension <strong>de</strong>s accords <strong>de</strong> branche pour les sa<strong>la</strong>ires<br />
en agriculture, agrément <strong>de</strong>s organismes dispensant <strong>la</strong> formation légale prévue pour les membres<br />
<strong>de</strong>s comités d’entreprise ou <strong>de</strong>s CHSCT. <strong>Le</strong> pôle T est garant <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction, <strong>de</strong> <strong>la</strong> conduite et<br />
<strong>de</strong> l’évaluation du P<strong>la</strong>n régional santé au travail <strong>de</strong> Bourgogne ; il col<strong>la</strong>bore au P<strong>la</strong>n Régional <strong>de</strong><br />
Santé Environnement.<br />
Au nom du préfet il réunit périodiquement les partenaires sociaux dans le cadre du comité régional <strong>de</strong><br />
prévention <strong>de</strong>s risques professionnels (CRPRP) qui formule <strong>de</strong>s avis sur <strong>la</strong> santé, <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés<br />
et l’amélioration <strong>de</strong> leurs conditions <strong>de</strong> travail.<br />
<strong>Le</strong> Pôle T pilote l'inspection du travail <strong>de</strong> <strong>la</strong> région. Il est garant <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce et <strong>de</strong> <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> politique nationale du travail en région.<br />
B) ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
<strong>Le</strong> PMD IT (P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’inspection du travail) a été finalisé en 2011<br />
et <strong>la</strong> région Bourgogne compte désormais 60 agents <strong>de</strong> contrôle.<br />
L’activité <strong>de</strong>s services en 2011 s’inscrit dans les priorités établies par le niveau national. <strong>Le</strong>s effectifs<br />
présents en section d’inspection et services rattachés s’élèvent à 120 agents au 31 12 2011 (siège et<br />
Unités territoriales).<br />
<strong>Le</strong>s objectifs à atteindre en Bourgogne comme en France :<br />
- Priorité aux actions <strong>de</strong> contrôle avec renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> périodicité <strong>de</strong>s visites dans toutes les entreprises<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 sa<strong>la</strong>riés ;<br />
- Accroissement du taux <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong>s entreprises;<br />
- Amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s contrôles avec une augmentation du nombre <strong>de</strong> contre-visites et une<br />
utilisation renforcée <strong>de</strong> l’arsenal juridique ;<br />
- Atténuation <strong>de</strong>s disparités <strong>de</strong>s territoires couverts et <strong>de</strong>s branches d’activité afin d’assurer une<br />
meilleure effectivité <strong>de</strong> l’application du droit.<br />
En termes <strong>de</strong> réalisation physique <strong>de</strong>s objectifs du BOP 111 (amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’emploi et<br />
<strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions du travail) le niveau <strong>de</strong> performance atteint ou dépasse <strong>la</strong> cible fixe par l’échelon national,<br />
à titre d’exemple : le nombre moyen annuel d'interventions/agent est fixé à 200 par an.<br />
1) Axe 1 : Santé et sécurité au travail<br />
Démarche d’évaluation <strong>de</strong>s risques : 1 638 contrôles réalisés pour 1 660 prévus ;<br />
Prévention <strong>de</strong>s risques dans le BTP :<br />
- 2 182 contrôles <strong>de</strong> chantiers réalisés ;<br />
- 272 décisions administratives d'arrêt <strong>de</strong> chantiers notifiées<br />
2) Axe 2 : Qualité et effectivité du droit<br />
Recours abusif aux contrats précaires : 259 contrôles réalisés<br />
3) Axe 3 : Dialogue social et démocratie sociale<br />
Contrôle du bon fonctionnement <strong>de</strong>s institutions représentatives du personnel : 266 contrôles réalisés<br />
pour 590 prévus.<br />
4) Axe 4 : Lutte contre le travail illégal<br />
Opérations <strong>de</strong> contrôle dans les branches ciblées (BTP, Agriculture, HCR) 808 réalisées soit 1,5 point ><br />
moyenne nationale.<br />
37
C) PERSPECTIVES 2012<br />
<strong>Le</strong>s actions retenues par les services au titre <strong>de</strong> l’année 2012 :<br />
1) Axe 1 : Santé et sécurité au travail<br />
- Contrôle d’un nombre défini <strong>de</strong> chantiers du bâtiment (1 120 visites)<br />
- Contrôle et examen <strong>de</strong> tous les p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> retrait d’amiante déposés<br />
- Contrôle <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> travail non-conformes et dangereux<br />
- Contrôle spécifique <strong>de</strong>s entreprises du secteur agricole (120)<br />
2) Axe 2 : Qualité et effectivité du droit<br />
- Renforcer le contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée du travail notamment dans les entreprises <strong>de</strong> transport (2 250<br />
jours <strong>de</strong> conduite chauffeurs, RSE)<br />
- Contrôles préventifs visant à sensibiliser les entreprises sur <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong> <strong>la</strong> pénibilité au travail<br />
et <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong> l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes<br />
- Contrôles <strong>de</strong>s durées excessives du temps <strong>de</strong> travail<br />
3) Axe 3 : Dialogue social et démocratie sociale<br />
- Veiller au bon fonctionnement <strong>de</strong>s institutions représentatives du personnel (300 contrôles)<br />
- Dynamiser <strong>la</strong> négociation collective<br />
- Prévenir les conflits du travail<br />
4) Axe 4 : Lutte contre le travail illégal<br />
Renforcer l’efficacité <strong>de</strong>s contrôles en partenariat avec les autres services afin <strong>de</strong> lutter contre les pratiques<br />
déviantes : 650 contrôles sur secteurs-cible dont 260, en partenariat avec les autres corps <strong>de</strong><br />
contrôle.<br />
<strong>Le</strong>s p<strong>la</strong>ns d’action sont suivis et coordonnés au niveau régional, qui par ailleurs assure avec <strong>la</strong> cellule<br />
pluridisciplinaire un soutien technique adapté aux différentes actions. C’est le cas en matière <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine<br />
du travail et dans les domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du travail avec les ingénieurs <strong>de</strong> prévention<br />
et les mé<strong>de</strong>cins inspecteurs régionaux du travail.<br />
<strong>Le</strong> niveau régional assure par ailleurs les fonctions transfert entre les niveaux régionaux et départementaux<br />
en matière d’analyse juridique (recours, rescrits…..)<br />
<strong>Le</strong> niveau régional développe par ailleurs <strong>de</strong>s actions partenariales avec l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs du territoire<br />
:<br />
- SST : Services <strong>de</strong> santé au travail<br />
- CARSAT : Caisse d’assurance retraite <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />
- OPPBTP : Organisme professionnel <strong>de</strong> prévention du BTP<br />
- ARACT : Agence régionale <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail<br />
38
III- LE POLE C (CONCURRENCE CONSOMMATION RÉPRESSION DES<br />
FRAUDES ET MÉTROLOGIE)<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
<strong>Le</strong> pôle concurrence, consommation, répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s et métrologie <strong>de</strong> Bourgogne (pôle C) réunit<br />
<strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCCRF et <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCIS. Il se compose d’une briga<strong>de</strong> LME (loi <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation<br />
<strong>de</strong> l’économie), chargée <strong>de</strong>s enquêtes concurrence, d’une briga<strong>de</strong> inter régionale d’enquête sur<br />
les vins et spiritueux (BIEV), d’un service <strong>de</strong> métrologie légale et d’agents chargés <strong>de</strong> l’animation <strong>de</strong>s<br />
trois missions <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCCRF. A Dijon, les agents sont réunis sur un même site au 21 du Boulevard Voltaire<br />
<strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’année 2012, l’agent du service métrologie qui était hébergé à Chalons sur<br />
Saône l’est maintenant au sein <strong>de</strong> l’UT 71 à Mâcon, enfin trois agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> BIEV sont hébergés à Lyon<br />
par <strong>la</strong> DIRECCTE <strong>de</strong> Rhône-Alpes.<br />
Au sein du ministère <strong>de</strong> l’économie, le service joue un rôle fondamental <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion. Il s’agit d’une action<br />
publique permettant <strong>de</strong> veiller à un fonctionnement loyal, efficace et sécurisé du marché pour l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s acteurs économiques.<br />
Dans le cadre du programme " développement <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong> l’emploi», BOP 134 <strong>la</strong> DGCCRF<br />
développe ses trois missions :<br />
- régu<strong>la</strong>tion concurrentielle <strong>de</strong>s marchés;<br />
- protection économique du consommateur;<br />
- sécurité du consommateur.<br />
Auxquelles s’ajoute <strong>la</strong> mission qualité et loyauté <strong>de</strong>s mesures effectuées notamment lors <strong>de</strong>s transactions<br />
commerciales, confiée au service <strong>de</strong> <strong>la</strong> métrologie légale <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCIS et qui consiste à :<br />
- consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce du parc <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> mesure en service,<br />
- garantir une surveil<strong>la</strong>nce efficace <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s intervenants en métrologie légale,<br />
- développer une surveil<strong>la</strong>nce du marché <strong>de</strong>s instruments neufs ou réparés.<br />
<strong>Le</strong> pôle C a donc une activité <strong>de</strong> contrôle sur 13 départements pour <strong>la</strong> BIEV (bassin viticole Bourgogne,<br />
Beaujo<strong>la</strong>is, Savoie, Jura) et les quatre départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Bourgogne pour les autres activités<br />
(concurrence, métrologie, autres). Il a un rôle d’animation et <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong>s actions CCRF <strong>de</strong>s DDI <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> région (les DDPP <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> d’Or et <strong>de</strong> Saône et Loire, et les DDCSPP <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre et <strong>de</strong> l’Yonne).<br />
B) ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
1) Programmation <strong>de</strong>s activités<br />
La Bourgogne s’est investie dans <strong>la</strong> Directive nationale d’orientation 2011 nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCCRF qui a<br />
retenu trois orientations majeures :<br />
- répondre aux obligations communautaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> France en matière <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s marchés<br />
(906 établissements visités et 12 854 actions);<br />
- contribuer à assurer le fonctionnement concurrentiel <strong>de</strong>s marchés et l’équilibre <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions commerciales<br />
(386 établissements visités et 1332 actions);<br />
- veiller à <strong>la</strong> loyauté <strong>de</strong>s pratiques et <strong>la</strong> conformité <strong>de</strong>s produits au bénéfice du consommateur et<br />
d’un fonctionnement loyal <strong>de</strong>s marchés. (1934 établissements visités et 7435 actions).<br />
Dans ce cadre, cinq orientations régionales propres à <strong>la</strong> Bourgogne :<br />
- suivi du secteur vitivinicole;<br />
- suivi du secteur <strong>de</strong>s productions animales locales;<br />
- développement durable : panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur;<br />
- secteur automobile : auto-écoles, nouveau système d’immatricu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s véhicules;<br />
39
- concurrence dans <strong>la</strong> comman<strong>de</strong> publique : transport, chauffage <strong>de</strong>s collectivités, cantines sco<strong>la</strong>ires<br />
– approvisionnement en produits " bio ", travaux routiers.<br />
2) <strong>Le</strong>s chiffres <strong>de</strong> l’activité<br />
Au cours <strong>de</strong> 5 309 interventions 3 997 établissements ont été contrôlés en Bourgogne. 21 174 actions<br />
ont donné lieu à 3 215 suites : 738 notifications d’information règlementaire, 436 rappels <strong>de</strong> réglementation,<br />
57 injonctions administratives, 147 mesures <strong>de</strong> police administrative, 2 constats <strong>de</strong> non conformité<br />
et 208 procédures contentieuses. 851 prélèvements ont été réalisés, dont 133 se sont révélés non-conformes.<br />
3) Faits marquants<br />
a) Concurrence<br />
La briga<strong>de</strong> LME est essentiellement axée sur le respect <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> concurrence avec <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong><br />
contrôle au sein <strong>de</strong>s entreprises concernant <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> pratiques restrictives <strong>de</strong> concurrence (PCR<br />
= re<strong>la</strong>tions fournisseurs/clients) mais aussi <strong>de</strong> pratiques anticoncurrentielles (PAC = ententes horizontales,<br />
verticales). <strong>Le</strong>s enquêtes sont initiées dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> DNO mais peuvent être réalisées suite à<br />
<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>intes <strong>de</strong> professionnels ou encore d’initiative locale, notamment dans le cadre d’un programme<br />
régional d’enquête.<br />
En Bourgogne, en 2011, l’activité <strong>de</strong> <strong>la</strong> briga<strong>de</strong> LME (3,8 agents) a été soutenue avec notamment 8<br />
fiches <strong>de</strong> signalement adressées au réseau. Ces signalements relevant <strong>de</strong> pratiques restrictives <strong>de</strong><br />
concurrence ont été adressés à l’administration centrale, concernent pour <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s pratiques<br />
initiées par <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> distribution (contournement <strong>de</strong> l’interdiction <strong>de</strong> rabais remises ristournes en<br />
fruits et légumes, pénalités logistiques abusives, application rétroactive d’avantages financiers, présence<br />
<strong>de</strong> c<strong>la</strong>uses abusives dans les contrats commerciaux, obtention d’avantages financiers sans<br />
contrepartie).<br />
La briga<strong>de</strong> LME est également intervenue à plusieurs reprises dans le cadre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>intes pour pratiques<br />
commerciales trompeuses entre entreprises :<br />
Usurpation du signe RSI ayant fait l’objet d’une mesure <strong>de</strong> police administrative <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du service et<br />
d’une proposition <strong>de</strong> rédaction procès-verbal d’infraction (pratique commerciale trompeuse) au parquet,<br />
lequel a finalement choisi <strong>de</strong> traiter le dossier sous l’angle <strong>de</strong> l’escroquerie.<br />
Pratique commerciale trompeuse par une société dans le cadre du dispositif <strong>de</strong>s certificats d’économie<br />
d’énergie, le professionnel se présentant notamment comme un organisme officiel et délivrant une information<br />
trompeuse aux professionnels et consommateurs. Un procès-verbal intermédiaire a été adressé<br />
à <strong>la</strong> DDPP75.<br />
En complément <strong>de</strong> l’enquête sur <strong>la</strong> sous-traitance et à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération régionale du BTP,<br />
une action d’information à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s professionnels du BTP a été effectuée. Ont notamment été<br />
traitées <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> paiement et <strong>la</strong> problématique du déséquilibre significatif dans les re<strong>la</strong>tions<br />
commerciales.<br />
Une action <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s certificats d’économie d’énergie commune<br />
avec <strong>la</strong> DREAL a été effectuée auprès <strong>de</strong>s correspondants départementaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chambre régionale<br />
<strong>de</strong> métiers.<br />
Une intervention sur les droits et obligations <strong>de</strong>s artisans en matière <strong>de</strong> co<strong>de</strong> du commerce a été faite<br />
auprès d’adhérents (TPE et PME) du principal centre <strong>de</strong> gestion agréé <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> d’or.<br />
<strong>Le</strong> pôle C <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIRECCTE a également été présent sur le salon professionnel entreprissimo, <strong>de</strong>s<br />
agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> briga<strong>de</strong> LME se re<strong>la</strong>yant sur <strong>la</strong> durée du salon pour apporter <strong>de</strong> l’information et répondre<br />
aux professionnels sur les questions <strong>de</strong> concurrence.<br />
b) Contrôle <strong>de</strong>s vins<br />
L’action <strong>de</strong> <strong>la</strong> Briga<strong>de</strong> interrégionale <strong>de</strong>s enquêtes <strong>de</strong>s vins (BIEV) couvre les bassins Bourgogne, Beaujo<strong>la</strong>is,<br />
Savoie et Jura. <strong>Le</strong>s faits marquants sont les suivants, ils concernent <strong>la</strong> production, le négoce et <strong>la</strong><br />
40
distribution.<br />
Au titre <strong>de</strong>s faits marquants en 2011, on notera :<br />
Négociant <strong>de</strong> Bourgogne (1): publicité trompeuse sur les appel<strong>la</strong>tions et les domaines<br />
A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> plusieurs p<strong>la</strong>intes <strong>de</strong> consommateurs et <strong>de</strong> professionnels, l'enquête réalisée par <strong>la</strong> BIEV<br />
pour pratique commerciale déloyale chez un négociant <strong>de</strong> Beaune, dans le cadre <strong>de</strong>s pouvoirs d'enquête<br />
prévus par l'article L 141-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Consommation, a permis <strong>de</strong> confirmer l'usurpation <strong>de</strong><br />
plusieurs noms <strong>de</strong> domaine appartenant à <strong>de</strong>s opérateurs ayant cessé leur activité, et ce pour <strong>de</strong><br />
gran<strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> vins commercialisés.<br />
<strong>Le</strong>s vins embouteillés sous ces noms <strong>de</strong> domaine étaient le plus souvent <strong>de</strong> piètre qualité, issus <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>nges.<br />
Un dossier conséquent, re<strong>la</strong>tant ces infractions, a été transmis au parquet en 2011.<br />
Inci<strong>de</strong>nte du dossier: vérifications <strong>de</strong> marchés parallèles <strong>de</strong> commercialisation.<br />
<strong>Le</strong>s éléments recueillis chez le négociant permettent également <strong>de</strong> soupçonner <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> marchés<br />
parallèles avec <strong>de</strong>s intervenants en Lorraine et en Bourgogne, écou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s vins pour <strong>de</strong>s volumes<br />
et <strong>de</strong>s montants très importants.<br />
A <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du procureur, 3 dossiers art 40 ont été transmis pour <strong>de</strong>s investigations complémentaires<br />
qui <strong>de</strong>vraient se dérouler courant 2012, en associant <strong>de</strong>s agents CCRF.<br />
Négociant <strong>de</strong> Bourgogne (2): mé<strong>la</strong>nges d'AOC, millésime, cépages<br />
Des infractions au co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation (tromperie, usurpation d'appel<strong>la</strong>tions) et <strong>de</strong>s infractions fiscales<br />
ont été relevées et transmises en 2010 au parquet <strong>de</strong> Dijon. Une information a été ouverte en<br />
2011 et confiée au Service <strong>de</strong> Recherches <strong>de</strong> <strong>la</strong> gendarmerie <strong>de</strong> Dijon, <strong>la</strong> BIEV étant sachant.<br />
E<strong>la</strong>borateur <strong>de</strong> Crémant <strong>de</strong> Bourgogne (Yonne)<br />
Résultat d’une concertation remarquable entre <strong>la</strong> douane judiciaire et <strong>la</strong> BIEV, ce dossier qui a mis en<br />
exergue un certain nombre <strong>de</strong> pratiques illicites portant sur 80 hl, se poursuit.<br />
Négociant <strong>de</strong> Nuits Saint Georges (étiquetage: mention <strong>de</strong> cépage erroné)<br />
Un procès-verbal pour pratiques commerciales trompeuses a été transmis, parallèlement à une mesure<br />
<strong>de</strong> police administrative portant sur le stock encore détenu avec une fausse mention <strong>de</strong> cépage (soit<br />
7000 bouteilles).<br />
Pratiques œnologiques<br />
Une PME imp<strong>la</strong>ntée près <strong>de</strong> Beaune (21) a mis au point un procédé d’élimination partielle ou totale <strong>de</strong><br />
certains contaminants <strong>de</strong>s vins (Trichloroanisoles (TCA) et tetrachloroanisoles TeCA, géosmine) susceptibles<br />
d'amener <strong>de</strong>s mauvais goûts dits "moisi-terreux", par immersion d'un film p<strong>la</strong>stique dans <strong>la</strong><br />
cuve.<br />
La pratique n'étant pas autorisée sur les vins, <strong>la</strong> société avait fait l'objet en 2006 d'un procès-verbal pour<br />
falsification.<br />
Une nouvelle enquête (sur p<strong>la</strong>inte) auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> société a montré que celle-ci n'avait jamais renoncé à<br />
traiter les vins à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> son film, par le biais d'une filiale spécialement créée.<br />
L'exploitation <strong>de</strong>s factures indique que sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois ans (2008/2011) <strong>la</strong> société a commercialisé<br />
plus <strong>de</strong> 7 900 kg <strong>de</strong> film permettant <strong>de</strong> traiter l’équivalent <strong>de</strong> 10 395 hl <strong>de</strong> vin. Soixante clients ont<br />
été i<strong>de</strong>ntifiés sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> étudiée, dont 26 sur <strong>la</strong> zone BIEV Dijon.<br />
Des prélèvements ont été réalisés par <strong>la</strong> BIEV Toulouse sur le film et les vins traités, pour analyse par le<br />
<strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux afin <strong>de</strong> vérifier l'inertie du matériau p<strong>la</strong>stique utilisé. Des prélèvements seront<br />
également réalisés auprès du fabricant sur <strong>la</strong> matière première ayant servi à sa fabrication.<br />
En 2012, l’enquête sera poursuivie auprès <strong>de</strong> ces acheteurs.<br />
c) Métrologie<br />
En suivi <strong>de</strong>s organismes agréés, le service métrologie a réalisé 173 actions (7 audits, 33 visites <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce<br />
approfondie, et 133 visites <strong>de</strong> supervision inopinée) pour un objectif <strong>de</strong> 154.<br />
En surveil<strong>la</strong>nce du parc <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> mesure en service 3072 instruments ont été contrôlés dans<br />
935 établissements, 253 ont fait l’objet d’un refus (soit 8,24 %) et 364 ont généré soit un avertissement<br />
41
écrit soit une procédure contentieuse.<br />
A noter que l’opération " coup <strong>de</strong> poing " a porté cette année sur le contrôle <strong>de</strong>s ba<strong>la</strong>nces dans le secteur<br />
alimentaire : sur 93 instruments contrôlés, 18 ont été refusés, 14 avertissements écrits et huit procès-verbaux<br />
ont été dressés.<br />
4) Perspectives 2011<br />
a) La Directive nationale d’orientation 2012 a retenu les orientations suivantes<br />
Orientation n° 1 : Répondre aux obligations ou exigences communautaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> France en matière <strong>de</strong><br />
surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s marchés. Cette orientation se traduit principalement par <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns annuels :<br />
- Produits alimentaires : application du règlement CE n° 882-2004 et <strong>de</strong>s règlements OCM;<br />
- P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> contrôles renforcés à l’importation et suivi <strong>de</strong>s . P<strong>la</strong>ns annuels contaminants;<br />
- P<strong>la</strong>n annuel résidus <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s : surveil<strong>la</strong>nce et contrôle sur les fruits et légumes;<br />
- P<strong>la</strong>n annuel <strong>de</strong> protection contre l’ESB;<br />
- P<strong>la</strong>n annuel d’alimentation animale (antibiotiques, présence <strong>de</strong> substances indésirables, salmonelles,<br />
utilisation <strong>de</strong>s sous-produits animaux);<br />
- P<strong>la</strong>n annuel microbiologie-hygiène (listéria, maîtrise <strong>de</strong>s températures);<br />
- Qualité conformité <strong>de</strong>s produits alimentaires (agriculture biologique – ogm, boissons, produits d’origine<br />
végétale;<br />
- Produits non alimentaires : mise en œuvre du règlement CE n° 765-2008 (jouets, cosmétiques, matériels<br />
électriques, machines et matériaux, produits chimiques et engrais);<br />
- CPMM et dispositifs spécifiques : contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> première mise sur le marché et dispositifs communautaires<br />
spécifiques.<br />
Orientation n° 2 : Contribuer à assurer le fonctionnement concurrentiel <strong>de</strong>s marchés et l’équilibre <strong>de</strong>s<br />
re<strong>la</strong>tions commerciales<br />
- Pratiques anticoncurrentielles;<br />
- Pratiques commerciales restrictives;<br />
- Pratiques promotionnelles.<br />
Orientation n° 3 : Concourir à <strong>la</strong> protection du consommateur en vérifiant <strong>la</strong> conformité et <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s<br />
produits et <strong>de</strong>s services et en contrô<strong>la</strong>nt <strong>la</strong> loyauté <strong>de</strong>s transactions<br />
- Qualité alimentaire et nutrition;<br />
- Contrôles métrologiques et métrologie légale;<br />
- Commerce dématérialisé et protection <strong>de</strong>s internautes;<br />
- Santé, services à <strong>la</strong> personne et protection <strong>de</strong>s consommateurs vulnérables Environnement, énergie<br />
et logement;<br />
- Services financiers et bancaires, crédit;<br />
- Communications, biens et services culturels;<br />
- Loisirs, vacances, tourisme et transports.<br />
P<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce métrologie :<br />
Orientations <strong>de</strong> 2012 dans le domaine <strong>de</strong>s contrôles métrologiques et <strong>la</strong> métrologie légale visent à assurer<br />
<strong>la</strong> qualité et <strong>la</strong> loyauté <strong>de</strong>s mesures :<br />
- Consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce du parc <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> mesure en service;<br />
- Garantir une surveil<strong>la</strong>nce efficace <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s intervenants en métrologie légale;<br />
- Développer une surveil<strong>la</strong>nce du marché <strong>de</strong>s instruments neufs réparés;<br />
42
- Déployer les synergies au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIRECCTE et avec les DDI.<br />
5) La programmation régionale<br />
La programmation régionale retient les thèmes suivants :<br />
- Protection <strong>de</strong>s consommateurs dépendants et vulnérables : tournées ambu<strong>la</strong>ntes, sol<strong>de</strong>ries et magasins<br />
à DLUO dépassée, démarchage à domicile (traitement <strong>de</strong>s charpentes), activité <strong>de</strong> courtage<br />
en crédit immobilier;<br />
- suivi du secteur vitivinicole : fourniture <strong>de</strong> produits phytosanitaires, machines agricoles, métrologie;<br />
- concurrence dans <strong>la</strong> comman<strong>de</strong> publique : grands travaux – travaux routiers, instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> fibre<br />
optique, fourniture <strong>de</strong> gaz, <strong>de</strong> bacs <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong>s déchets ménagers.<br />
IV-<br />
LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL<br />
A) ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux principales actions menées par le secrétariat général pour l’année 2011.ont porté sur :<br />
1) <strong>Le</strong> déploiement <strong>de</strong> Chorus<br />
La Direccte appartient au bloc 3.<br />
Une part importante <strong>de</strong>s travaux préparatoires avaient été menée en 2010. Ces travaux ont porté sur<br />
l’organisation et l’appui à l’ensemble <strong>de</strong>s services en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> bascule <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s programmes<br />
155 (fonctionnement), 111(travail), 102, 103 (travail/emploi), 305 (commerce extérieur), 223 (tourisme),<br />
134 (développement <strong>de</strong>s entreprises) sur CHORUS.<br />
En 2011, le déploiement <strong>de</strong> Chorus a nécessité <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> formation pour les agents utilisateurs.<br />
60 agents ont été formés.<br />
Même si le démarrage a été <strong>la</strong>borieux, les agents se sont appropriés les nouvelles procédures et le nouveau<br />
<strong>la</strong>ngage Chorus. Des re<strong>la</strong>tions se sont tissées ente <strong>la</strong> Direccte et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme chorus (CSP et<br />
SFACT). Globalement <strong>la</strong> bascule a fonctionné : il n’y a pas eu <strong>de</strong> véritable rupture dans le paiement <strong>de</strong>s<br />
factures, <strong>de</strong>s subventions et <strong>de</strong>s bons <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s, mais les circuits se sont alourdis. La Direccte a<br />
su développer <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions constructives avec <strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme.<br />
2) La préparation du regroupement <strong>de</strong> l’Unité Territoriale et du siège <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIRECCTE<br />
sur un site unique, boulevard Voltaire à Dijon<br />
Ce vaste chantier <strong>de</strong> regroupement avait pour objectif <strong>de</strong> réunir les agents dispersés sur 5 sites dans un<br />
site unique ;<br />
- le siège régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte avec ses 4 entités : avenue Foch : DRCE (3 pers) - avenue Bertin :<br />
DRIRE+ météorologie (30 pers) - rue <strong>de</strong> Mulhouse : CCRF (15 pers) - avenue Albert 1er : DR-<br />
TEFP (65 personnes);<br />
- L’UT 21 : rue <strong>de</strong> l’Hôpital : (65 personnes).<br />
Cette opération a nécessité un très gros travail <strong>de</strong> préparation d’un point <strong>de</strong> vue logistique et informatique.<br />
Un travail d’accompagnement <strong>de</strong>s agents dans <strong>la</strong> mobilité géographique a également été mis en<br />
p<strong>la</strong>ce (réunion d’information, travail sur l’imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong>s bureaux, communication sur l’avancement <strong>de</strong>s<br />
travaux …)<br />
L’opération, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s réductions du coût budgétaire sur les loyers, a permis <strong>de</strong> mettre <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohérence<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion dans le fonctionnement <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte siège et <strong>de</strong> travailler sur <strong>la</strong><br />
mutualisation <strong>de</strong>s moyens aussi bien entre UT21 et Siège Direccte que Direccte - Dreal qui occupe également<br />
les locaux.<br />
Sur le p<strong>la</strong>n financier, en 2011, le BOP 155 est <strong>de</strong>venu national et <strong>la</strong> DIRECCTE a pris le statut d’UO.<br />
43
Avec les crédits transférés <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’économie (BOP 134, 223, 305), <strong>la</strong> dotation globale <strong>de</strong> fonctionnement<br />
s’est établi à 1 581 433 € (pour un périmètre é<strong>la</strong>rgi à 320 agents). Ont été transférés : les<br />
crédits immobiliers sur le 333 et le 309, et les crédits <strong>de</strong>stinés au fonctionnement <strong>de</strong>s Maisons départementales<br />
<strong>de</strong>s personnes handicapées (crédits passés sur le programme 157).<br />
B) PERSPECTIVES 2011<br />
<strong>Le</strong>s axes <strong>de</strong> travail principaux du secrétariat général porteront sur les dossiers suivants :<br />
1) Chantiers relogement<br />
- Immeuble Voltaire : achever les chantiers générés par le déménagement:<br />
- Travaux <strong>de</strong> finalisation liés à l’instal<strong>la</strong>tion dans <strong>de</strong> nouveaux locaux<br />
- Rédaction <strong>de</strong> convention <strong>de</strong> coopération entre a Direccte et Dreal notamment sur l’entretien <strong>de</strong> l’immeuble,<br />
mutualisation <strong>de</strong> l’accueil et du standard, l’informatique, l’hygiène et sécurité…<br />
- Mise en p<strong>la</strong>ce effective d’un restaurant administratif au plus tard début du 2ème semestre<br />
- Travailler sur <strong>de</strong>s procédures et un livret d’accueil qui prend en compte le nouveau dimensionnement<br />
<strong>de</strong>s services regroupés (siège et UT)<br />
Dossier relogement <strong>de</strong> l’unité territoriale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône et Loire :<br />
- Appui et accompagnement <strong>de</strong> l’UT dans <strong>la</strong> conduite du projet<br />
2) Poursuivre le travail sur les périmètres <strong>de</strong>s fonctions support UT et siège<br />
- mutualisation et régionalisation avec les UT;<br />
- mise en cohérence <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direccte.<br />
3) Engager un travail sur les Risques psychosociaux<br />
Prise en compte du contexte difficile lié au regroupement et aux réductions d’effectifs.<br />
V- LE SEPES (SERVICE ÉTUDES, PROSPECTIVE, ÉVALUATION ET STATIS-<br />
TIQUES)<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
- Production <strong>de</strong> matériaux statistiques<br />
- É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> publications périodiques sur le chômage et l’emploi<br />
- Réalisation d’étu<strong>de</strong>s thématiques sur <strong>de</strong>s sujets divers<br />
- Conception d’outils d’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> décision<br />
- Contribution à <strong>de</strong>s réflexions méthodologiques avec <strong>de</strong>s partenaires appartenant à d’autres institutions<br />
- Réalisation <strong>de</strong> synthèses pour alimenter le débat social et <strong>la</strong> réflexion <strong>de</strong>s acteurs publics.<br />
B) ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
- Révision <strong>de</strong>s zones d'emploi (ZE) et présentation du nouveau découpage régional aux acteurs <strong>de</strong>s<br />
territoires;<br />
44
- Alternance : suivi et analyse <strong>de</strong>s contrats d'apprentissage et <strong>de</strong> professionnalisation;<br />
- Participation à l'ensemble <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail préparatoires à l'é<strong>la</strong>boration du CPRDFP<br />
(contrat <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s formations professionnelles);<br />
- Analyse comparée <strong>de</strong>s pratiques départementales et <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> substitution <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux dispositifs<br />
"rupture conventionnelle" et "licenciement économique";<br />
- Développement <strong>de</strong>s indicateurs re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> problématique "seniors";<br />
- Production et analyse <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s indicateurs re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'emploi;<br />
- Appui au p<strong>la</strong>n emploi <strong>de</strong> mars 2011 : é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> fiches thématiques mensuelles par SPEL (indicateurs<br />
<strong>de</strong> contexte et <strong>de</strong> pilotage) et production en partenariat avec Pôle Emploi d'une analyse sur<br />
les métiers en tension;<br />
- Analyse détaillée <strong>de</strong>s territoires et secteurs d'activité générateurs d'une dangerosité spécifique (en<br />
nombre et gravité <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du travail) dans l’Yonne;<br />
- Contribution au groupe national sur <strong>la</strong> prospective "métiers" en région sous le pilotage du Conseil<br />
d'Analyse Stratégique.<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
- Seniors : Etu<strong>de</strong> en partenariat avec l'INSEE et Pôle Emploi sur les principales problématiques re<strong>la</strong>tives<br />
à cette c<strong>la</strong>sse d'âge (emploi, conditions d'emploi, ruptures <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> travail et conditions<br />
<strong>de</strong> réinsertion…)<br />
- Grand Dijon : contribution à une étu<strong>de</strong> partenariale avec l'URSSAF, l'INSEE, <strong>la</strong> MDEF et le Grand<br />
Dijon visant à analyser l'évolution <strong>de</strong> l'emploi et les conditions <strong>de</strong> l'attractivité <strong>de</strong> l'agglomération<br />
face à ses principales "concurrentes".<br />
- Politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville : production d'indicateurs <strong>de</strong> pilotage sur les contrats aidés (CAE, apprentissage,<br />
contrats <strong>de</strong> professionnalisation) <strong>de</strong>stinés à faciliter l'action <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs publics<br />
- Enquête sur l'exposition aux risques professionnels : régionalisation <strong>de</strong> l'enquête nationale Sumer<br />
sur les principaux secteurs <strong>de</strong> l'activité régionale<br />
- Territoires : actualisation <strong>de</strong> l'analyse menée en 2007-2008 sur les principaux facteurs <strong>de</strong> fragilité<br />
<strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> Bourgogne<br />
- Apprentissage : analyse <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> son développement tant au p<strong>la</strong>n quantitatif qu'en ce qui<br />
concerne son extension à <strong>de</strong>s métiers et secteurs jusqu'alors non concernés<br />
- Appui au pilotage local <strong>de</strong>s politiques publiques : production d'informations économiques, d'indicateurs<br />
<strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> résultats, sur les principales actions <strong>de</strong> soutien à l'emploi<br />
- Ruptures conventionnelles : analyse <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions (entreprises et sa<strong>la</strong>riés) concernées par le<br />
dispositif en <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong> en 2010-2011<br />
- Acci<strong>de</strong>nts du travail et ma<strong>la</strong>dies professionnelles : suivi annuel et extension <strong>de</strong>s observations à <strong>la</strong><br />
popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> l'agriculture<br />
- Emploi industriel : conditions d'évolution par secteur et territoire<br />
45
DIRECTION INTERRÉGIONALE ÉCHELON DÉCONCENTRÉ DE L’ADMINISTRA-<br />
TION CENTRALE DE LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE CENTRE<br />
BOURGOGNE<br />
Directeur : M. Marc BRZEGOWY (jusqu’au 30 mars 2012)<br />
Directrice : Mme Mireille STISSI (à compter du 2 avril 2012)<br />
Adresse : 12 boulevard Carnot<br />
CS 27051<br />
Tél : 03.45.21.50.00<br />
Fax : 03.80.28.73.18<br />
Mail :<br />
21070 DIJON ce<strong>de</strong>x<br />
dirpjj-centre@justice.fr<br />
Effectifs : 505<br />
Budget : 42 millions €<br />
I- PRÉSENTATION DU SERVICE<br />
La Direction Inter Régionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection Judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse Centre couvre le territoire <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux régions administratives (Centre et Bourgogne). Elle est imp<strong>la</strong>ntée <strong>de</strong>puis le 1er septembre 2011 à<br />
Dijon, Immeuble Richelieu, 12 boulevard Carnot et occupe en qualité <strong>de</strong> locataire le <strong>de</strong>uxième étage<br />
d'un immeuble administratif, soit un p<strong>la</strong>teau technique <strong>de</strong> 956 m².<br />
Dijon est le siège également <strong>de</strong> <strong>la</strong> DISP (Direction Inter Régionale <strong>de</strong>s services pénitentiaires) et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
toute nouvelle p<strong>la</strong>teforme Secrétariat Général installée <strong>de</strong>puis le 1er janvier 2012 au 3ème étage du<br />
même immeuble).<br />
A) ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DE LA DIRPJJ CENTRE BOURGOGNE:<br />
Directeur interrégional<br />
Mireille STISSI<br />
Directeur interrégional adjoint<br />
André RO NZEL<br />
Directeur <strong>de</strong>s politiques<br />
éducatives et <strong>de</strong> l’audit<br />
Bruno MANIERE<br />
Directeur <strong>de</strong> l’évaluation, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
programmation, <strong>de</strong>s affaires<br />
financières et <strong>de</strong> l’immobilier<br />
Francis DO NGO IS<br />
Directrice <strong>de</strong>s ressources<br />
humaines<br />
Fabienne MO RELO T<br />
Section Politiques<br />
Educatives<br />
Corinne T ERRIER<br />
Section Audit<br />
Jean-Philippe MICHAUD<br />
Contrôle <strong>de</strong> gestion<br />
Nathalie FERNIER<br />
Programmation<br />
et pilotage SP / SAH<br />
Christiane HURT EL<br />
Informatique<br />
Aymeric NEAU<br />
Directeur <strong>de</strong>s ressources<br />
humaines adjoint<br />
Mustapha GRAZEM<br />
Gestion financière et<br />
administrative<br />
Noëlle IKHLEF<br />
Immobilier<br />
Macha ROBERT<br />
47
B)<br />
DÉCOUPAGE TERRITORIAL<br />
Comme évoqué l’an passé, dans les cadres imbriqués <strong>de</strong> <strong>la</strong> LOLF (Loi Organique re<strong>la</strong>tive aux Lois <strong>de</strong> Finances),<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> RGPP (Révision Générale <strong>de</strong>s Politiques Publiques), <strong>de</strong> <strong>la</strong> REAT (Réforme <strong>de</strong> l’Administration<br />
Territoriale), du décret du 6 novembre 2007 re<strong>la</strong>tif aux établissements et services <strong>de</strong> <strong>la</strong> PJJ (Protection<br />
Judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse), <strong>de</strong>s cahiers <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s établissements PJJ et <strong>de</strong>s nouveaux<br />
statuts d’emploi, notre interrégion a été profondément réorganisée territorialement ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières<br />
années.<br />
L'Interrégion est en cours <strong>de</strong> finalisation <strong>de</strong> sa structuration juridique <strong>de</strong>s services. Depuis le 1er avril<br />
2011, <strong>la</strong> DIR Centre-Bourgogne, regroupant 10 départements, comprend 4 directions territoriales (contre<br />
8 avant <strong>la</strong> restructuration).<br />
a) Deux territoires pour <strong>la</strong> région administrative Centre<br />
- Centre-Orléans (DT 45/28, située à Orléans, région administrative);<br />
- Touraine-Berry (DT 18/36/37/41, située à Tours).<br />
b) Deux territoires pour <strong>la</strong> région administrative Bourgogne :<br />
- La DT <strong>Côte</strong> d’Or- Saône et Loire (DT 21/71, située à Dijon, région administrative);<br />
- La DT Yonne-Nièvre (DT 89/58, située à Auxerre).<br />
C) LA DIRPJJ CENTRE BOURGOGNE EN QUELQUES CHIFFRES<br />
- 8 892 jeunes suivis (cumul SP + SAH) du 01/01/2011 au 31/12/2011 soit 6,1% du territoire national;<br />
- Secteur public : 6 066 jeunes;<br />
- Secteur associatif habilité : 2 826 jeunes;<br />
- 97 % <strong>de</strong> jeunes pris en charge au pénal pour le secteur public, milieu ouvert et p<strong>la</strong>cement.<br />
II-<br />
PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
Pour répondre à sa mission <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s jeunes mineurs sous main <strong>de</strong> justice, <strong>la</strong> Protection<br />
Judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse dispose sur chaque territoire nouvellement défini :<br />
A) D'ÉTABLISSEMENTS DE PLACEMENT ÉDUCATIFS : ÉTABLISSEMENT DE PLACEMENT<br />
ÉDUCATIF (EPE), CENTRE ÉDUCATIF FERMÉ (CEF), CENTRE ÉDUCATIF RENFORCÉ (CER)<br />
Une diversité <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement judiciaire : 3 CER (SAH) ; 4 CEF (dont 2 SAH), 4 EPE (dont<br />
un en cours <strong>de</strong> transformation en CEF) et les spécificités ISEMA et Fleurey sur Ouche.<br />
<strong>Le</strong> dispositif <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement judiciaire est, dans chaque région administrative, diversifié :<br />
a) En région administrative Centre<br />
48<br />
- le CER 36, qui a réalisé sa 1ère session <strong>de</strong> novembre 2010 à février 2011;<br />
- le CER 89, ouvert en 2006;<br />
- le CEF <strong>de</strong> Dreux, ouvert fin novembre 2009;<br />
- le CEF <strong>de</strong> La Chapelle St Mesmin, ouvert en 2008;<br />
- l’EPE <strong>de</strong> Bourges, composé d’une unité éducative d’hébergement collectif (UEHC);<br />
- l’EPE <strong>de</strong> Chartres, composé d’une UEHC (en cours <strong>de</strong> transformation CEF) et d’une unité éducative<br />
d’activité <strong>de</strong> jour(UEAJ);
- le p<strong>la</strong>cement diversifié, confié sur <strong>la</strong> région à une unité éducative d’hebergement diversifié renforcé<br />
(UEHD-R), composant avec l'UEAJ <strong>de</strong> St Jean le B<strong>la</strong>nc l'EPEi <strong>de</strong> Fleury les Aubrais;<br />
- l’internat socio-éducatif médicalisé pour adolescents, ISEMA, ouvert en 2009 par l’ADSEA 28, vient<br />
compléter l’offre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement en offrant 6 p<strong>la</strong>ces pour <strong>de</strong>s mineurs délinquants ayant <strong>de</strong>s troubles<br />
associés du comportement.<br />
b) En région Bourgogne<br />
- le CEF <strong>de</strong> Fragny (71), ouvert en 2008;<br />
- le CEF <strong>de</strong> Châtillon sur Seine (21), 12 p<strong>la</strong>ces, ouvert en 2006;<br />
- le CER <strong>de</strong> l’Etang Vergy (21), ouvert en 2000;<br />
- l’EPE Bourgogne Est composé <strong>de</strong> l’UEHC <strong>de</strong> Dijon et <strong>de</strong> l’UEHD <strong>de</strong> Chalon sur Saône;<br />
- l’EPE Bourgogne Ouest composé <strong>de</strong> l’UEHC d’Auxerre et <strong>de</strong> l’UEHDR <strong>de</strong> Nevers;<br />
- en partenariat avec le Conseil Général 21 et l’ARS-CHS <strong>la</strong> Chartreuse se développe un projet <strong>de</strong><br />
prise en charge <strong>de</strong>s mineurs délinquants nécessitant <strong>de</strong>s soins, avec <strong>la</strong> création <strong>de</strong> l’Unité Educative<br />
et Thérapeutique <strong>de</strong> Fleurey sur Ouche.<br />
Au global, les capacités d'accueil en CEF sur l'interrégion sont <strong>de</strong> 41 p<strong>la</strong>ces opérationnelles projetées<br />
sur 2012.<br />
La capacité d'accueil en CER est elle <strong>de</strong> 21 p<strong>la</strong>ces.<br />
B) DE SERVICE TERRITORIAUX ÉDUCATIFS DE MILIEU OUVERT ET D'INSERTION (STEMOI)<br />
EXERÇANT LES MESURES PÉNALES ET L'AIDE À LA DÉCISION DES MAGISTRATS : MESURE<br />
JUDICIAIRE D'INVESTIGATION ÉDUCATIVE (MJIE) DEPUIS LE 1ER JANVIER 2012.<br />
a) En région administrative Centre<br />
STEMO du Berry, siège à Bourges<br />
STEMO <strong>de</strong> Tours<br />
STEMOI <strong>de</strong> Blois<br />
b) En région administrative Bourgogne<br />
STEMO d’Auxerre<br />
STEMOI <strong>de</strong> Nevers<br />
STEMO du Loiret, siège à Orléans<br />
STEMO <strong>de</strong> Chartres<br />
STEMOI <strong>de</strong> Dijon<br />
STEMOI <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône<br />
En plus <strong>de</strong>s services et établissements du secteur public, <strong>la</strong> DIR Centre-Bourgogne habilite au total 71<br />
associations dans le cadre du SAH. Parmi ces 71 habilitations, on compte notamment 39 hébergements,<br />
14 services <strong>de</strong> milieu ouvert et 13 services d'investigations (IOE et ES), nouveaux SIE.<br />
En ce qui concerne le suivi <strong>de</strong>s mineurs incarcérés qui constitue une <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> <strong>la</strong> PJJ, il s'effectue<br />
dans 5 quartiers mineurs situés dans les maisons d’arrêt <strong>de</strong> Dijon, Varennes-le-Grand, Orléans, Tours,<br />
et Bourges. Il n'y a pas d'Établissement Pénitentiaire pour Mineurs sur l'Interrégion.<br />
Trois axes majeurs caractérisent l’amélioration attendue <strong>de</strong> cette nouvelle organisation territoriale :<br />
- un pilotage <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>s mineurs plus performant;<br />
- une animation <strong>de</strong>s politiques éducatives optimisée: les périmètres é<strong>la</strong>rgis présentent un équipement<br />
<strong>de</strong> services et établissements permettant <strong>de</strong> réelles possibilités d’animation <strong>de</strong>s dispositifs<br />
fonctionnels. Cet atout peut donc améliorer <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong>s politiques éducatives en articu<strong>la</strong>tion aux<br />
politiques publiques (prévention <strong>de</strong> <strong>la</strong> délinquance) présentes sur chaque territoire;<br />
- une synergie au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong> territorialisation <strong>de</strong> l’action éducative : une organisation territoriale sur<br />
un périmètre <strong>la</strong>rge porte en soi les germes d’un modèle où les enjeux <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> « son » terri-<br />
49
toire disparaissent au profit d’une i<strong>de</strong>ntité collective recentrée sur <strong>la</strong> mission et soucieuse <strong>de</strong> l’équité<br />
<strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s usagers. La voie reste ainsi ouverte à <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borations et <strong>de</strong>s coopérations<br />
entre services et établissements <strong>de</strong> <strong>la</strong> P.J.J. par une meilleure diffusion <strong>de</strong>s expériences locales et<br />
un échange stimu<strong>la</strong>nt entre services et établissements sur les évolutions institutionnelles à<br />
conduire.<br />
L’é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong>s territoires doit également être source <strong>de</strong> désenc<strong>la</strong>vement et d’ouverture rendus<br />
d’autant plus nécessaires par le recentrage au pénal et sur l’investigation <strong>de</strong>s opérateurs du secteur public.<br />
III- ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
L’année 2011 a été consacrée principalement à finaliser <strong>la</strong> mise en œuvre du Projet Stratégique National<br />
(PSN2) dont le cadre général a été fixé dans <strong>la</strong> note d’orientation du 8 octobre 2008 et qui s’articule autour<br />
<strong>de</strong> quatre axes :<br />
- L’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong>s magistrats : renforcer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> décision aux magistrats à tous<br />
les sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise en charge en s’appuyant sur une politique d’intervention territorialisée.<br />
La mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mesure Judiciaire d’Intervention Educative (circu<strong>la</strong>ire du 31/12/2010);<br />
<strong>Le</strong> p<strong>la</strong>n national d'accompagnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> MJIE a été déployé dans chaque territoire (7 à l'époque),<br />
ainsi qu'auprès <strong>de</strong>s CA et <strong>de</strong>s fédérations associatives, par <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s politiques éducatives.<br />
Au 31 décembre 2011, 68 MJIE avaient été attribuées sur l'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIR Centre-Bourgogne.<br />
Ces mesures sont mises en œuvre principalement sur les territoires Touraine-Berry et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre<br />
(97,8% <strong>de</strong>puis l'été 2011). Depuis le 1er janvier 2012, les magistrats <strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse ne peuvent<br />
plus prononcer que <strong>de</strong>s MJIE.<br />
- Prise en charge <strong>de</strong>s mineurs confiés au pénal : renforcer l’intervention <strong>de</strong> <strong>la</strong> PJJ en direction <strong>de</strong>s<br />
jeunes confiés au pénal. Depuis l’été 2011, le taux <strong>de</strong> mineurs pris en charge dans le cadre pénal<br />
sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> l’interrégion est <strong>de</strong> 97,9 %.<br />
- Audit <strong>de</strong>s services et établissements éducatifs : garantir <strong>la</strong> qualité et <strong>la</strong> conformité <strong>de</strong> l’action menée<br />
dans l’ensemble <strong>de</strong>s établissements et services éducatifs.<br />
- É<strong>la</strong>boration du cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>s mineurs : renforcer <strong>la</strong> PJJ dans le pilotage <strong>de</strong>s textes et dans<br />
<strong>la</strong> coordination du fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>s mineurs.<br />
L’ambition que ces 4 axes affichent est :<br />
- D’adapter les métho<strong>de</strong>s éducatives et les métiers aux évolutions du cadre normatif et du public,<br />
- De rénover l’organisation territoriale et sa répartition <strong>de</strong>s compétences afin <strong>de</strong> soutenir <strong>la</strong> DPJJ<br />
dans son rôle <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>s mineurs,<br />
- D’améliorer les modalités <strong>de</strong> gestion pour soutenir <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s réformes,<br />
- L’année 2011 a vu <strong>la</strong> finalisation <strong>de</strong> ce PSN 2 et a été l’occasion d’en dresser le bi<strong>la</strong>n.<br />
IV- PERSPECTIVES 2012<br />
Cette année 2012 sera celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du PSN3 pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2012-2014. Il aura vocation à<br />
consoli<strong>de</strong>r les orientations du PSN 2 précé<strong>de</strong>nt, en axant les priorités sur <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’intervention éducative<br />
et sur <strong>la</strong> continuité nécessaire du parcours <strong>de</strong>s jeunes.<br />
A cet effet, l’enjeu pour <strong>la</strong> PJJ est plus que jamais d’instaurer et <strong>de</strong> promouvoir une véritable politique<br />
publique <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>s mineurs, cohérente, dynamique et <strong>de</strong> favoriser sa mise en œuvre partagée par<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs : prescripteurs (juridictions), opérateurs (services et établissements <strong>de</strong> <strong>la</strong> PJJ<br />
(SP et SAH), <strong>de</strong>s associations, <strong>de</strong> l’ASE), financeurs (état et départements).<br />
50
<strong>Le</strong> Projet Stratégique National 3, validé par le Gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Sceaux, est le programme <strong>de</strong> travail triennal <strong>de</strong><br />
l'institution et fera porter nos efforts sur :<br />
- La politique territoriale et <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong>s acteurs en confirmant le territoire comme cadre adapté<br />
à <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong>s réformes et soutien à l’organisation <strong>de</strong>s parcours <strong>de</strong>s mineurs;<br />
- L’action d’éducation et d’investigation en consolidant <strong>la</strong> démarche d’adaptation professionnelle et<br />
en valorisant les pratiques;<br />
- <strong>Le</strong> management et le pilotage en garantissant un management et un pilotage soutien à <strong>la</strong> conduite<br />
<strong>de</strong>s missions;<br />
- <strong>Le</strong>s ressources humaines et <strong>la</strong> formation en développant une politique <strong>de</strong> ressources humaines au<br />
service <strong>de</strong>s missions et <strong>de</strong>s parcours professionnels.<br />
Ce PSN 3 (2012-2014) a pour objectif d'affirmer les territoires comme cadre cohérent à <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mission d'éducation et <strong>de</strong> socialisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> PJJ dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice <strong>de</strong>s mineurs. Il visera ainsi à<br />
confirmer les réformes engagées en renforçant leur appropriation et leur mise en œuvre en interne et en<br />
externe.<br />
51
DIRECTION RÉGIONALE DE L'ALIMENTATION,<br />
DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT DE BOURGOGNE<br />
Directeur : M. Jean-Roch GAILLET<br />
Adresse : 4 bis rue Hoche<br />
B.P. 87865<br />
21078 DIJON Ce<strong>de</strong>x<br />
tél : 03.80.39.30.00 Fax : 03.80.39.30.99<br />
Mél : direction.draaf-bourgogne@agriculture.gouv.fr<br />
Effectifs : 160<br />
Budgets : 50,9 millions d'euros comme RBOP, hors fonds européens<br />
FEADER, FEAGA et FEDER<br />
I- CONTEXTE RÉGIONAL ET DES ENJEUX<br />
La Bourgogne est une terre <strong>de</strong> contrastes, par son vignoble <strong>de</strong> renommée internationale, son élevage<br />
charo<strong>la</strong>is et ses prairies vallonnées, sa spécialisation croissante en céréales et oléagineux, l’importance<br />
<strong>de</strong> sa forêt <strong>de</strong> feuillus et l’abondance <strong>de</strong> sa ressource résineuse, sa montagne morvan<strong>de</strong>lle. L’industrie<br />
agroalimentaire tient une bonne p<strong>la</strong>ce dans l’économie régionale avec ses spécificités : condiments,<br />
cassis, mais aussi jus <strong>de</strong> fruits et meunerie. Toutefois, <strong>la</strong> Bourgogne reste une région trop tournée vers<br />
<strong>la</strong> production <strong>de</strong> matières premières <strong>de</strong> qualité (animaux maigres, broutards principalement, grains,<br />
<strong>la</strong>it….), mais sans disposer sur p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> transformation qui en assureraient <strong>la</strong> meilleure<br />
valorisation. Seule <strong>la</strong> viticulture transforme toute sa production primaire.<br />
A) AGRICULTURE<br />
<strong>Le</strong> poids <strong>de</strong> l'agriculture est supérieur en Bourgogne à <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s régions françaises, en raison notamment<br />
d'une importante activité viticole. Avec 20 300 exploitations dont 15 100 moyennes et gran<strong>de</strong>s,<br />
l’agriculture pèse pour 4,5% <strong>de</strong>s emplois et 4,9% <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur ajoutée régionale, ce qui p<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> Bourgogne<br />
au second rang <strong>de</strong>s régions agricoles, <strong>de</strong>rrière Champagne Ar<strong>de</strong>nnes.<br />
L’élevage, toutes filières confondues, représente près d’un quart <strong>de</strong> <strong>la</strong> production agricole régionale, le<br />
reste étant réparti entre les gran<strong>de</strong>s cultures et le vin AOC (appel<strong>la</strong>tion d’origine contrôlées). La Bourgogne<br />
constitue le berceau <strong>de</strong> <strong>la</strong> race charo<strong>la</strong>ise et compte environ 480 000 vaches nourrices (2ème<br />
rang national).<br />
B) FORÊT<br />
La forêt couvre environ 960 000 ha, soit un peu plus <strong>de</strong> 30% du territoire bourguignon. La Bourgogne est<br />
donc une région forestière importante (6ème région en surface), majoritairement feuillue avec essentiellement<br />
du chêne (1ère région pour <strong>la</strong> récolte). <strong>Le</strong>s résineux sont concentrés dans le Morvan et le Haut<br />
Beaujo<strong>la</strong>is. La récolte <strong>de</strong> bois commercialisée est située annuellement entre 2 et 2,5 millions <strong>de</strong> m3, à<br />
<strong>la</strong>quelle il faut ajouter 1 million <strong>de</strong> m3 <strong>de</strong> bois <strong>de</strong> chauffage auto-consommé, soit une récolte totale <strong>de</strong> 3<br />
à 3,5 millions <strong>de</strong> m3/an. <strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière forêt-bois en Bourgogne représente 2800 entreprises,<br />
plus <strong>de</strong> 15 000 emplois directs, 2 milliards d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires, 640 millions d’euros <strong>de</strong> valeur<br />
ajoutée.<br />
53
C)<br />
ENSEIGNEMENT AGRICOLE<br />
L’enseignement agricole, outre les enseignements généraux et technologiques, dispense, en lien avec <strong>la</strong><br />
gran<strong>de</strong> diversité rencontrée en Bourgogne, <strong>de</strong>s formations pour une <strong>la</strong>rge gamme <strong>de</strong> secteurs professionnels:<br />
productions agricoles, vignes et vins, productions horticoles, industries agro-alimentaires, aménagement<br />
<strong>de</strong> l’espace et environnement, services aux personnes et en milieu rural...<br />
Cet enseignement qui va <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> 4ème jusqu’aux licences professionnels, en passant par les<br />
bacca<strong>la</strong>uréats généraux, technologiques et professionnels et les BTSA, est dispensé dans les 14 lycées<br />
publics, les 9 centres <strong>de</strong> formation professionnelle, les 5 centres <strong>de</strong> formation d’apprentis, les 8 lycées<br />
privés et les 13 maisons familiales et rurales. Il comprend <strong>la</strong> voie sco<strong>la</strong>ire avec 6 600 élèves (dont<br />
53% dans le public), <strong>la</strong> voie apprentissage avec 1 450 apprentis et <strong>la</strong> voie professionnelle continue avec<br />
plus d’un million d’heures stagiaires <strong>de</strong> formation dispensées à <strong>de</strong>s stagiaires adultes.<br />
D) ALIMENTATION ET SÉCURITÉ SANITAIRE DES PRODUCTIONS ANIMALES, VÉGÉTALES<br />
ET ALIMENTAIRES<br />
Compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> variété et <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s productions bourguignonnes, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vocation à l'export <strong>de</strong><br />
certaines d'entre elles et <strong>de</strong> l'importance du secteur agricole et agroalimentaire dans l'économie régionale,<br />
les enjeux <strong>de</strong> qualité et <strong>de</strong> sécurité sanitaire sont essentiels, en particulier, pour l'élevage al<strong>la</strong>itant,<br />
qui permet <strong>de</strong> valoriser les prairies (46 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface agricole) qui, sans lui, <strong>de</strong>viendraient pour beaucoup<br />
<strong>de</strong>s friches : l’exportation <strong>de</strong> broutards hors France conditionnée par <strong>la</strong> qualité sanitaire est essentielle<br />
économiquement. L’abattage d’animaux <strong>de</strong> boucherie (95% bovins) produit près <strong>de</strong> 100 000 tonnes<br />
équivalents carcasse (85% dans trois établissements), celui <strong>de</strong> vo<strong>la</strong>illes légèrement moins.<br />
II-<br />
COMPÉTITIVITÉ ET ORGANISATION DES FILIÈRES AGRICOLES<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
La DRAAF est chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong> déclinaison régionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique agricole et agroalimentaire à travers<br />
notamment le pilotage et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s crédits nationaux et communautaires re<strong>la</strong>tifs aux secteurs<br />
agricole et agroalimentaire. <strong>Le</strong>s orientations pour les filières agricoles et agroalimentaires sont discutées<br />
en COREAMR (Commission régionale <strong>de</strong> l'économie agricole et du mon<strong>de</strong> rural).<br />
LA DRAAF constitue l’échelon régional <strong>de</strong> l’établissement public FranceAgriMer qui verse les ai<strong>de</strong>s communautaires<br />
aux opérateurs <strong>de</strong>s filières et à ce titre effectue <strong>de</strong>s contrôles.<br />
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
- Des régions d'élevage fortement touchées par <strong>la</strong> sécheresse : reconnaissance <strong>de</strong> " ca<strong>la</strong>mités<br />
agricoles " ;<br />
- Baisse <strong>de</strong>s investissements dans les exploitations agricoles, en raison d’une situation économique<br />
difficile ;<br />
- <strong>Le</strong> nombre d’instal<strong>la</strong>tions continue à diminuer.<br />
- Agroalimentaire : essor du soutien aux industries financé par le FEADER (fonds européen agricole<br />
pour le développement rural) avec 14 dossiers pour plus d’un million d’euros, bonne dynamique du<br />
pôle <strong>de</strong> compétitivité VITAGORA.<br />
- Filière céréales : programme CéréObs en Bourgogne : suivi hebdomadaire par FranceAgriMer <strong>de</strong><br />
l’état d’avancement <strong>de</strong>s cultures céréalières. Intervention publique d’orge (173 000 Tonnes)·<br />
- Filière <strong>la</strong>itière : création <strong>de</strong>s bassins <strong>la</strong>itiers, espaces <strong>de</strong> définition <strong>de</strong>s règles d'attribution et <strong>de</strong> redistribution<br />
<strong>de</strong>s quotas. La Bourgogne est éc<strong>la</strong>tée en trois bassins <strong>la</strong>itiers : le bassin Sud-Est pour<br />
<strong>la</strong> Saône et Loire, le bassin Grand-Est pour <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et l'Yonne, le bassin Centre pour <strong>la</strong> Nièvre.<br />
54
Intervention publique <strong>de</strong> poudre <strong>de</strong> <strong>la</strong>it (1200 Tonnes)·<br />
- Filière fruits et légumes : <strong>la</strong> crise du concombre a touché <strong>la</strong> Bourgogne (420 Tonnes <strong>de</strong> retrait<br />
pour <strong>de</strong>struction)<br />
- Filières vian<strong>de</strong>s : réforme <strong>de</strong>s cotations (issues désormais <strong>de</strong> données fournies par les opérateurs),<br />
rénovation <strong>de</strong> l’appui technique en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière ovine, ai<strong>de</strong> à l’i<strong>de</strong>ntification électronique<br />
<strong>de</strong>s ovins . Restitution gros bovins à l’exportation : 1 500 carcasses<br />
- Filière viticole : reconnaissance <strong>de</strong> l’AOC "les Coteaux bourguignons" qui vient remp<strong>la</strong>cer le Bourgogne<br />
Grand Ordinaire.<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
- P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s bâtiments d’élevage (PMBE) : prévision d’une forte augmentation<br />
par <strong>rapport</strong> à 2011 (effet <strong>de</strong> rattrapage). <strong>Le</strong>s modalités 2012 ont été définies en comité <strong>de</strong> pilotage<br />
le 17 janvier.<br />
- Instal<strong>la</strong>tions : Comme chaque année, <strong>la</strong> DRAAF réunira le CRI (comité régional à l'instal<strong>la</strong>tion). La<br />
disparition <strong>de</strong>s Adasea avec le transfert <strong>de</strong> leurs missions aux chambres d'agriculture semble poser<br />
<strong>de</strong>s interrogations sur les modalités d'accompagnement financier <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions.<br />
- VITAGORA : 2012 verra l’évaluation et le renouvellement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>bellisation du pôle.<br />
- Filière <strong>la</strong>itière : les professionnels agricoles <strong>de</strong> l'Yonne, suite à leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, seront rattachés au<br />
bassin Centre au lieu du bassin Grand-Est.<br />
- Filière viticole : gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> gouvernance <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle appel<strong>la</strong>tion "Coteaux bourguignons".<br />
- Filières végétales : mise en p<strong>la</strong>ce par FranceAgriMer d’une banque <strong>de</strong> données nationales (extranet)<br />
recensant tous les programmes expérimentaux pour lesquels un financement public (État-région)<br />
sera sollicité.<br />
- Évolutions <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s marchés avec <strong>la</strong> dématérialisation <strong>de</strong>s données, prévue en<br />
juillet 2012 pour céréales et oléprotéagineux.<br />
- Nouveaux contrôles FranceAgriMer : en Apiculture (constat sur p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s pertes), sur les prix<br />
<strong>de</strong>s bovins en abattoir suite à <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong>s cotations, en viticulture : contrôle à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ntation et au<br />
palissage.<br />
D) CHIFFRES ET INDICATEURS<br />
- Ca<strong>la</strong>mités agricoles : 5 600 agriculteurs ont bénéficié d'une ai<strong>de</strong> pour une enveloppe bourguignonne<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 35 M€.<br />
- PMBE : 167 dossiers aidés avec une ai<strong>de</strong> moyenne par dossier <strong>de</strong> 28 700 €, au total : 4,8 M€ <strong>de</strong><br />
crédits publics.<br />
- CPER (contrat <strong>de</strong> projet État-Région) FranceAgriMer : 50 dossiers instruits pour un montant global<br />
<strong>de</strong> 491 K€.<br />
- Chiffres clés <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion : 248 instal<strong>la</strong>tions en 2011, ce qui est légèrement inférieur à 2010<br />
(252). <strong>Le</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'État pour l'instal<strong>la</strong>tion s'élèvent à 6,5 M€ en Bourgogne, avec les prêts bonifiés<br />
(2,7 M€), <strong>la</strong> dotation aux jeunes agriculteurs (3 M€) ;<br />
- Agroalimentaire : 109 entreprises ont leur siège en Bourgogne (10700 sa<strong>la</strong>riés) dont 22 dans le<br />
sous-secteur <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s, le chiffre d’affaires est <strong>de</strong> 3,13 milliards € dont 0,5 à l’export.<br />
- VITAGORA : 146 adhérents dont 115 entreprises (54% sont <strong>de</strong>s PME) ; 149 projets <strong>la</strong>bellisés, 71<br />
projets financés, 240 emplois créés dont 115 issus <strong>de</strong>s projets financés. La DRAAF participe pour<br />
155 000 € à <strong>la</strong> gouvernance du pôle.<br />
- Chiffres clés <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne Viticole : 100 appel<strong>la</strong>tions d’origine contrôlée, une production <strong>de</strong><br />
1,5 million d’hectolitres, 20 millions <strong>de</strong> bouteilles commercialisées dont 48% exportées, 5 200 emplois<br />
(7% <strong>de</strong> l’emploi en Bourgogne), 250 maisons <strong>de</strong> négoces, 23 caves coopératives.<br />
<strong>Le</strong> bassin viticole Bourgogne-Beaujo<strong>la</strong>is-Savoie-Jura représente 55 000 ha et 2,6 millions d'hectolitres.<br />
55
Investissement vitivinicole : 310 dossiers pour un montant d’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 17 Millions € (France AgriMer)<br />
- Chiffres clés pour <strong>la</strong> filière <strong>la</strong>itière : 1023 producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it en Bourgogne, 380 Millions <strong>de</strong> litres<br />
<strong>de</strong> quotas.<br />
III-<br />
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
La DRAAF pilote <strong>la</strong> politique agroenvironnementale à travers <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s MAE (mesures<br />
agroenvironnementales) qui visent à accompagner et inciter les agriculteurs à mieux prendre en compte<br />
les enjeux <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> l'eau et <strong>de</strong> biodiversités dans leur pratique <strong>de</strong> production.<br />
Il s'agit <strong>de</strong> réaliser le pilotage financier, <strong>la</strong> définition du cadre réglementaire, <strong>la</strong> coordination technique<br />
<strong>de</strong>s services et partenaires financiers.<br />
En complément <strong>de</strong> cette mission principale, <strong>la</strong> DRAAF participe à l'animation et <strong>la</strong> concertation nécessaire<br />
pour adapter les politiques agricoles aux nouveaux enjeux issus du Grenelle <strong>de</strong> l'Environnement.<br />
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
- Mesures agroenvironnementales territoriales (MAET). 6,2 M€ ont été engagés (dont 30 % <strong>de</strong><br />
crédits du ministère <strong>de</strong> l'agriculture, 30 % <strong>de</strong>s agences et 40 % du FEADER) pour 4 200 ha et<br />
200 contractants. L'enjeu Natura 2000 concerne 1 500 ha et l'enjeu eau 2 500 ha, les autres enjeux<br />
200 ha. Par <strong>rapport</strong> à 2010, on note une re<strong>la</strong>tive stabilité dans les chiffres ;<br />
- P<strong>la</strong>n végétal pour l'environnement (PVE) : La majorité <strong>de</strong>s investissements concernent soit <strong>de</strong>s<br />
aménagements d'aire <strong>de</strong> remplissage et <strong>de</strong> <strong>la</strong>vage avec système <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong>s produits chimiques,<br />
soit l'achat <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> lutte mécanique contre les adventices. En 2011, 172 dossiers<br />
ont été subventionnés pour un montant <strong>de</strong> 1,3 M€ (situation comparable à 2010).<br />
- Agriculture biologique : La DRAAF a organisé en mai 2011 une conférence régionale sur l'agriculture<br />
biologique qui a permis aux différents acteurs économiques <strong>de</strong> témoigner <strong>de</strong> leurs expériences<br />
et leur stratégie <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l'agriculture biologique en Bourgogne.<br />
- P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> performance énergétique (PPE) : il finance les diagnostics énergétiques <strong>de</strong>s exploitations<br />
agricoles et les investissements liés aux économies d'énergie (iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s bâtiments, échangeurs<br />
thermiques, système <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion du chauffage, ...).<br />
- P<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> l'agriculture durable (PRAD) : l'article 51 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'agriculture<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> pêche <strong>de</strong> juillet 2010 prévoit <strong>la</strong> création d'un PRAD pour fixer les gran<strong>de</strong>s orientations<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> politique agricole, agroalimentaire et agroindustrielle <strong>de</strong> l'État dans <strong>la</strong> région, à partir <strong>de</strong>s enjeux<br />
économiques, sociaux et environnementaux i<strong>de</strong>ntifiés à l'échelle <strong>de</strong>s territoires pertinents au<br />
sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
La politique agricole commune (PAC) post 2013. L'année 2011 a été marquée par <strong>la</strong> publication par<br />
<strong>la</strong> Commission européenne <strong>de</strong>s propositions légis<strong>la</strong>tives sur les perspectives financières et les règlements<br />
<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s premier et second piliers <strong>de</strong> <strong>la</strong> PAC pour l'après 2013.<br />
<strong>Le</strong>s négociations ont débuté à Bruxelles et vont se poursuivre en 2012 notamment pour essayer d'aboutir<br />
d'ici 2013 à un accord politique sur le cadre financier puis un accord sur les règlements <strong>de</strong>s premier et<br />
du second piliers <strong>de</strong> <strong>la</strong> PAC. La DRAAF suit avec attention ces négociations pour analyser les impacts<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme sur l'agriculture bourguignonne.<br />
P<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> l'agriculture durable (PRAD). <strong>Le</strong>s travaux du PRAD seront <strong>la</strong>ncés officiellement en<br />
COREAMR plénière (commission régionale <strong>de</strong> l'économie agricole et du mon<strong>de</strong> rural) le 15 mars 2012.<br />
56
Des groupes <strong>de</strong> travail régionaux composés <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s parties prenantes se réuniront pour discuter<br />
le diagnostic et les enjeux du PRAD, selon <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s thématiques. Sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> cette réflexion<br />
régionale, une concertation sera ensuite organisée dans chaque département avec l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs<br />
locaux. Après consultation du public pendant un mois et prise en compte <strong>de</strong>s remarques, le PRAD<br />
sera arrêté par le préfet <strong>de</strong> région en fin d’année 2012.<br />
D) CHIFFRES ET INDICATEURS<br />
Chiffres clés du PPE<br />
Depuis 2009, 160 projets ont été financés pour un montant <strong>de</strong> 1,3 M€ <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong> l'État.<br />
2011, 65 projets ont été aidés pour près <strong>de</strong> 800 000 € (moitié État et moitié FEADER).<br />
Chiffres clés <strong>de</strong> l’agriculture biologique (AB)<br />
En 2009, près <strong>de</strong> 780 exploitations sont en agriculture biologique (AB) soit 4% <strong>de</strong>s exploitations et 2,3%<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> SAU.<br />
<strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> viticulture domine avec 6,7 % <strong>de</strong>s surfaces certifiées AB.<br />
IV-<br />
FONDS EUROPÉENS ET DÉVELOPPEMENT RURAL<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
La DRAAF est autorité <strong>de</strong> gestion déléguée pour le pilotage et <strong>la</strong> mise en œuvre du volet régional du<br />
Programme <strong>de</strong> développement rural hexagonal (PDRH) financé par le FEADER (fonds européen agricole<br />
<strong>de</strong> développement rural). Ce programme comprend 4 axes :<br />
- l'axe 1 vise à améliorer <strong>la</strong> compétitivité <strong>de</strong>s secteurs agricole, agroalimentaire et forestier;<br />
- l'axe 2 vise à améliorer <strong>la</strong> préservation <strong>de</strong> l'environnement à travers notamment <strong>de</strong>s MAE;<br />
- l'axe 3 vise à soutenir les projets pour améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vie et les services en milieu rural;<br />
- l'axe 4 correspond à <strong>la</strong> mise en œuvre d'une démarche ascendante (LEADER).<br />
La DRAAF assure donc à <strong>la</strong> fois une fonction <strong>de</strong> pilotage du volet régional du FEADER tout en étant service<br />
instructeur pour un certain nombre <strong>de</strong> dispositifs d'ai<strong>de</strong>s (7 dispositifs d'ai<strong>de</strong>s : 111A, 111B, 123B,<br />
331, 341A, 341B, 511 + LEADER pour le parc naturel régional du Morvan et les dispositifs d'animation et<br />
<strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s autres GAL).<br />
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
- <strong>Le</strong> taux <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> l'axe 3 s'est envolé pour atteindre plus <strong>de</strong> 67% fin 2011 (contre<br />
30% fin 2010) ce qui a conduit à une suspension provisoire <strong>de</strong>s mesures " investissement " <strong>de</strong><br />
l'axe.<br />
- La programmation LEADER a nettement progressé : les engagements ont ainsi doublé au cours<br />
<strong>de</strong> l'année pour atteindre 18% du montant maquetté au niveau régional ce qui est encore faible. La<br />
structure en charge <strong>de</strong> l'animation a réalisé <strong>de</strong>s formations à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s animateurs <strong>de</strong> territoire<br />
et apporte désormais un appui aux GAL pour les ai<strong>de</strong>r dans leur projet <strong>de</strong> coopération internationale<br />
- Rédaction d’une version 5 du DRDR, volet régional du PDRH.<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
- Poursuivre les efforts pour assurer <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>s crédits alloués à <strong>la</strong> démarche d'ici 2015.<br />
Ce<strong>la</strong> va nécessiter un important travail <strong>de</strong> concertation, <strong>de</strong> simu<strong>la</strong>tion, <strong>de</strong> négociations, <strong>de</strong> modifi-<br />
57
cation du DRDR pour revoir <strong>la</strong> répartition par dispositif et par axe <strong>de</strong>s crédits FEADER.<br />
- Démarche <strong>de</strong> recensement et <strong>de</strong> priorisation <strong>de</strong>s dossiers à subventionner d'ici à <strong>la</strong> fin du programme<br />
sur les mesures " investissement " <strong>de</strong> l'axe 3.<br />
- PRN sucre (voir zoom ci-<strong>de</strong>ssous) : 98 % <strong>de</strong> réalisation en mars 2012.<br />
D) ZOOM PARTICULIER SUR LE PRN SUCRE (PROGRAMME DE RESTRUCTURATION NATIO -<br />
NAL)<br />
En 2007, <strong>la</strong> décision inattendue <strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong> <strong>la</strong> sucrerie, rentable économiquement et qui venait<br />
d’augmenter son quota <strong>de</strong> production, a créé un véritable choc économique, social et psychologique.<br />
L’objectif du Programme National <strong>de</strong> Restructuration sucre (PRN sucre) est <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s alternatives<br />
à <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> betteraves et <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> nouvelles activités et <strong>de</strong>s emplois locaux suite à <strong>la</strong> disparition<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> sucrerie. Sur l’enveloppe nationale <strong>de</strong> 64 M€, 17,7 M€ ont été attribués pour les régions Bourgogne<br />
et Franche-Comté. La mission <strong>de</strong> pilotage interrégionale Bourgogne – Franche-Comté dans <strong>la</strong><br />
mise en œuvre du PRN a été confiée à <strong>la</strong> DRAAF <strong>de</strong> Bourgogne. Trois ans après <strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong> <strong>la</strong> sucrerie<br />
d’Aiserey, le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> sucrerie va revivre et créer <strong>de</strong>s emplois, à travers 3 projets exemp<strong>la</strong>ires qui<br />
s'inscrivent dans <strong>de</strong>s filières innovantes <strong>de</strong> qualité et dans une logique <strong>de</strong> développement durable répondant<br />
aux attentes sociétales et qui illustrent l'action ciblée <strong>de</strong> l'Union Européenne en milieu rural :<br />
a) <strong>la</strong> création d’un moulin <strong>de</strong> production <strong>de</strong> farines biologiques<br />
Par <strong>la</strong> société Moulin Decollogne pour 5,8M€ <strong>de</strong> coût global, subventionné à 40% , soit 1,970 M€ <strong>de</strong><br />
FEAGA (Fonds européen agricole <strong>de</strong> garantie)<br />
b) le développement d’une nouvelle filière <strong>de</strong> valorisation du miscanthus<br />
Par Bourgogne Pellets, contribuant à <strong>la</strong> lutte contre le changement climatique par le développement <strong>de</strong>s<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles, pour 4 M€ <strong>de</strong> coût global subventionné à 40%, soit 1,6 M€ <strong>de</strong> FEAGA.<br />
c) Un projet d'optimisation <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> l'eau pour l'irrigation <strong>de</strong> légumes<br />
Porté par l’ASA <strong>de</strong> <strong>la</strong> Biètre (association d’agriculteurs irrigants) valorisant les bassins <strong>de</strong> l’ancienne sucrerie<br />
qui s'inscrit dans les priorités du Grenelle d’une meilleure gestion <strong>de</strong> l'eau à usage agricole. C’est<br />
un projet collectif porté par 22 exploitations agricoles regroupées dans l’ASA <strong>de</strong> <strong>la</strong> Biètre (Association<br />
Syndicale Autorisée). Dans un bassin déficitaire en eau, ce projet subventionné à 80%, soit près <strong>de</strong> 6 M€<br />
<strong>de</strong> FEAGA, sera un atout majeur pour maintenir et développer principalement <strong>la</strong> production <strong>de</strong> légumes<br />
sur 1800 ha irrigables et alimenter les outils locaux <strong>de</strong> transformation.<br />
Au total, le PRN représente 192 dossiers engagés pour une enveloppe Bourgogne <strong>de</strong> 14,2 M€. <strong>Le</strong>s opérations<br />
doivent être achevées au 30 septembre 2012.<br />
En 2011, 80 % <strong>de</strong>s projets ont été réalisés et payés pour un montant <strong>de</strong> 7,2 M€.<br />
V- FORÊT, BOIS, BIOMASSE<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
La DRAAF pilote et anime au niveau régional <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique forestière et <strong>de</strong> mobilisation<br />
<strong>de</strong>s bois, en étroite concertation avec le conseil régional et les conseils généraux ainsi qu’avec l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s partenaires socioprofessionnels, au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> CRFPF (commission régionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt et<br />
<strong>de</strong>s produits forestiers).<br />
Elle assure le pilotage et <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s crédits du budget opérationnel du programme (BOP) " Forêt "<br />
ainsi que <strong>la</strong> mise en œuvre directe <strong>de</strong>s crédits pour le soutien économique aux entreprises d’exploitation<br />
forestière et <strong>de</strong> sciage.<br />
58
En complément <strong>de</strong> ces missions principales, <strong>la</strong> DRAAF s’assure <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong>s préoccupations<br />
<strong>de</strong> gestion durable <strong>de</strong>s forêts et <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité, du développement du bois-énergie,<br />
et assure l’animation du réseau forestier <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État, en Bourgogne.<br />
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
L’année 2011 a été marquée par les points suivants :<br />
- démarrage <strong>de</strong> <strong>la</strong> réflexion sur le PPRDF (p<strong>la</strong>n pluriannuel régional <strong>de</strong> développement forestier);<br />
- <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong> ressource résineuse en Bourgogne, puis au niveau interrégional et accueil<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> mission du CGAAER (conseil général <strong>de</strong> l’alimentation, <strong>de</strong> l’agriculture et <strong>de</strong>s espaces<br />
ruraux) sur l’adéquation entre <strong>la</strong> ressource forestière et le développement industriel;<br />
- contribution active à <strong>la</strong> préparation, par <strong>la</strong> DGPAAT (direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> production agricole et<br />
<strong>de</strong> l’aménagement du territoire), <strong>de</strong> <strong>la</strong> feuille <strong>de</strong> route pour l’accomplissement <strong>de</strong>s missions forestières<br />
dans les services déconcentrés;<br />
- <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure d’approbation <strong>de</strong>s " annexes vertes " au SRGS (schéma régional <strong>de</strong><br />
gestion sylvicole) et contrôle du CRPF dans les procédures d’agrément <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns simples <strong>de</strong> gestion<br />
;<br />
- approbation <strong>de</strong>s DRA (directives régionales d’aménagement) et SRA (schéma régional d’aménagement)<br />
et poursuite <strong>de</strong> l’approbation <strong>de</strong>s aménagements forestiers en forêts communales;<br />
- animation économique et instruction <strong>de</strong>s dossiers d’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> bûcherons manuels, d’investissements<br />
pour <strong>la</strong> mécanisation forestière ainsi que pour <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s scieries (44 dossiers instruits);<br />
- mise en œuvre <strong>de</strong>s crédits FEDER (Fonds européen <strong>de</strong> développement régional)pour le renforcement<br />
<strong>de</strong>s routes stratégiques du bois dans le Morvan;<br />
- participation active à <strong>la</strong> cellule régionale biomasse, <strong>la</strong>ncement d’une étu<strong>de</strong> préa<strong>la</strong>ble sur <strong>la</strong> faisabilité<br />
d’un observatoire biomasse;<br />
- participation active aux travaux préparatoires :<br />
- <strong>de</strong> <strong>la</strong> 3ème charte forestière du Morvan,<br />
- à l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s réflexions et é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s documents <strong>de</strong> cadrage environnementaux<br />
: SRCAE, profil environnemental, évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces Natura 2000,<br />
- pour <strong>la</strong> prise en considération du projet <strong>de</strong> parc national forestier <strong>de</strong>s forêts <strong>de</strong> Champagne<br />
et Bourgogne.<br />
- contrôle <strong>de</strong>s matériels forestiers <strong>de</strong> reproduction (MFR) et région-pilote pour les tests du logiciel "<br />
Chloé ";<br />
- traitement <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> contentieux forestier (35).<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
- finalisation du PPRDF;<br />
- mise en œuvre <strong>de</strong>s annexes vertes au SRGS;<br />
- réflexion sur les missions prioritaires et l’organisation <strong>de</strong>s services forestiers, dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> " feuille <strong>de</strong> route.<br />
D) CHIFFRES ET INDICATEURS<br />
1) Contexte<br />
Avec 960 000 ha <strong>de</strong> forêt (30% du territoire bourguignon, contre une moyenne nationale <strong>de</strong> 27%), <strong>la</strong><br />
Bourgogne est une région forestière importante (6ème région en surface), fortement feuillue (80 %) avec<br />
59
une majorité <strong>de</strong> chêne (1ère région pour <strong>la</strong> récolte), mais également avec <strong>de</strong>s peuplements résineux<br />
(20 %) <strong>de</strong> Doug<strong>la</strong>s (1ère région pour <strong>la</strong> récolte, 2ème pour <strong>la</strong> surface après le Limousin) et d’épicéa très<br />
productifs, principalement concentrés dans le Morvan et sur les contreforts du Beaujo<strong>la</strong>is.<br />
La récolte <strong>de</strong> bois commercialisée est située annuellement entre 2,2 et 2,5 millions <strong>de</strong> m3, à <strong>la</strong>quelle il<br />
faut ajouter 1,3 million <strong>de</strong> m3 <strong>de</strong> bois <strong>de</strong> chauffage auto-consommé : soit une récolte totale d’environ<br />
3,5 millions <strong>de</strong> m3/an ; ce qui représente environ 2/3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> ressource mobilisable. A noter que <strong>la</strong> récolte<br />
<strong>de</strong> résineux augmente, alors que celle <strong>de</strong>s feuillus est en baisse.<br />
2) Chiffres clés<br />
<strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière forêt-bois en Bourgogne représente :<br />
- 2800 entreprises;<br />
- plus <strong>de</strong> 15 000 emplois directs;<br />
- 2 milliards d’€ <strong>de</strong> chiffre d’affaires;<br />
- 640 millions d’€ <strong>de</strong> valeur ajoutée.<br />
VI- L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE : DES FORMATIONS ET DES MÉTIERS<br />
100% NATURE<br />
La DRAAF, et en particulier son service régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation et du développement (SRFD), exerce<br />
l’autorité académique pour l’appareil d’enseignement et <strong>de</strong> formation professionnelle agricoles <strong>de</strong>s<br />
quatre départements <strong>de</strong> Bourgogne.<br />
Outre <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> ses activités " habituelles " d’autorité académique, le SRFD :<br />
- intègre le CIRSE nord-est qui assure <strong>la</strong> logistique <strong>de</strong>s examens (convocations, diffusion <strong>de</strong>s<br />
sujets…) pour 15 000 candidats et 390 centres d’examen répartis dans 115 établissements <strong>de</strong>s<br />
8 régions du nord-est, ainsi que le CEPEC nord-est qui organise les concours et examens professionnels<br />
pour les filières administratives, techniques et enseignants ;<br />
- anime les réseaux <strong>de</strong> centres <strong>de</strong>s EPLEFPA dans le cadre du REPAFEB (Réseau <strong>de</strong>s établissements<br />
publics agricoles <strong>de</strong> formation et d’enseignement <strong>de</strong> Bourgogne).<br />
A) FAITS MARQUANTS 2011<br />
La rentrée sco<strong>la</strong>ire 2011 a été marquée par une stabilité globale <strong>de</strong>s effectifs, mais avec une légère<br />
augmentation dans les lycées publics, et par l’achèvement <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation <strong>de</strong> <strong>la</strong> voie professionnelle<br />
pour les secteurs " hippique " et " services ".<br />
La mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouveaux bacca<strong>la</strong>uréats professionnels en 3 ans a ainsi débuté à <strong>la</strong> rentrée<br />
2011 : Services aux personnes et aux territoires (SAPAT) et Conduite et gestion <strong>de</strong> l’entreprise hippique<br />
(CGEH). Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, l’accompagnement régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation a été<br />
conséquent, notamment pour <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s nouvelles modalités <strong>de</strong> certification et <strong>de</strong> l’individualisation<br />
<strong>de</strong>s formations.<br />
<strong>Le</strong>s col<strong>la</strong>borations enseignement technique/enseignement supérieur s’amplifient : une convention<br />
<strong>de</strong> partenariat entre <strong>la</strong> DRAAF et Agrosup a été signée au printemps.<br />
Concernant les projets, <strong>de</strong>ux événements majeurs sont intervenus en 2011 :<br />
- adoption du projet régional <strong>de</strong> l’enseignement agricole (PREA) en février ;<br />
- adoption <strong>de</strong>s déclinaisons du PREA en octobre : pour les EPLEFPA – cette déclinaison constitue<br />
le projet stratégique <strong>de</strong> l’enseignement agricole public en région ou PREAP –, pour les lycées privés<br />
à temps plein, pour les MFREO.<br />
Deux contrats, à l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>squels <strong>la</strong> DRAAF a participé, ont été signés en fin d’année :<br />
60
- le contrat <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s formations professionnelles (CPRDF) cosigné par le<br />
prési<strong>de</strong>nt du conseil régional, d’une part, et le préfet <strong>de</strong> région et les autorités académiques dont le<br />
DRAAF, d’autre part ;<br />
- le contrat d’objectifs et <strong>de</strong> moyens (COM) pour l’apprentissage (COM) cosigné par le prési<strong>de</strong>nt<br />
du conseil régional et le préfet <strong>de</strong> région.<br />
B) PERSPECTIVES 2012<br />
Après l’achèvement <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation <strong>de</strong> <strong>la</strong> voie professionnelle, <strong>la</strong> réforme du lycée se poursuit, avec le<br />
démarrage à <strong>la</strong> rentrée 2012 <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation du bacca<strong>la</strong>uréat technologique STAV qui intégrera une<br />
<strong>la</strong>ngue vivante 2 obligatoire et <strong>de</strong>ux heures hebdomadaires d’accompagnement personnalisé.<br />
En col<strong>la</strong>boration avec le SRAL, le SRFD mettra en p<strong>la</strong>ce les conditions réglementaires et <strong>la</strong> communication<br />
pour <strong>la</strong> délivrance <strong>de</strong>s certificats individuels " CERTIPHYTO ".<br />
Dans le prolongement <strong>de</strong> conventions nationales conclues en 2011, plusieurs conventions régionales<br />
<strong>de</strong> partenariat seront finalisées : entre le Rectorat et <strong>la</strong> DRAAF, entre <strong>la</strong> MSA, <strong>la</strong> DRAAF, <strong>la</strong> DIRECCTE<br />
et les établissements d’enseignement agricole etentre les services régionaux et territoriaux <strong>de</strong> l’administration<br />
pénitentiaire et <strong>la</strong> DRAAF.<br />
<strong>Le</strong> CPRDF, signé fin 2011, est en marche ; les commissions thématiques : Suivi et évaluation du<br />
contrat, Accueil, information et orientation, Formation professionnelle, Emploi, mobilité professionnelle et<br />
sécurisation <strong>de</strong>s parcours professionnels, du CCREFP, dans lesquelles <strong>la</strong> DRAAF est représentée, seront<br />
réunies régulièrement .<br />
<strong>Le</strong>s actions du PREA, du PREAP et <strong>de</strong>s déclinaisons du PREA aux établissements privés vont<br />
continuer à avancer. En particulier, <strong>la</strong> cartographie <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s différentes composantes sera<br />
achevée début 2012 et les " têtes " <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> compétences désignées.<br />
Soutenus par le SRFD, tous les lycées publics ont répondu à l’appel d’offre du conseil régional pour être<br />
<strong>la</strong>bellisés " lycées éco-citoyens et éco-responsables (LECER) " ; conformément à ce que prévoit le<br />
PREAP, ils s’inscrivent encore davantage dans une démarche <strong>de</strong> développement durable.<br />
C) CHIFFRES ET INDICATEURS<br />
- 35 établissements <strong>de</strong> formation sco<strong>la</strong>ire (14 publics et 21 privés sous contrat) pour près <strong>de</strong><br />
6 600 élèves et étudiants du supérieur court, dont 53% dans le public - 7 CFA (5 publics, 1 CFA<br />
" sans murs " en agroalimentaire et 1 CFA privé régional <strong>de</strong>s MFR) pour presque 1 450 apprentis -<br />
Plus <strong>de</strong> 1 million d’heures - stagiaires en formation professionnelle continue dispensées principalement<br />
par les 9 CFPPA publics;<br />
- CIRSE nord-est : logistique pour plus <strong>de</strong> 110 établissements centres d’examen et 15 000 candidats<br />
- CEPEC nord-est : organisation <strong>de</strong> 10 concours et examens professionnels pour 630 inscrits;<br />
- Environ 700 agents rémunérés par l’État dont 120 enseignants contractuels <strong>de</strong> droit public <strong>de</strong>s<br />
8 établissements privés à temps plein;<br />
- BOP (budget opérationnel <strong>de</strong> programme) – " enseignement technique agricole " déconcentré 2011<br />
exécuté à hauteur <strong>de</strong> 16 074 000 €.<br />
VII-<br />
INFORMATIONS STATISTIQUES ET ÉCONOMIQUES<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
- contribuer au programme <strong>de</strong> statistique agricole du MAAPRAT ;<br />
- valoriser localement les informations et sources disponibles à l’échelon régional par une <strong>la</strong>rge diffusion<br />
auprès <strong>de</strong>s administrations (pilotage et évaluation <strong>de</strong>s politiques publiques), <strong>de</strong>s professionnels<br />
et du grand public ;<br />
61
- renforcer <strong>la</strong> capacité d’expertise <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF, en particulier sur les problématiques agricoles, agroalimentaires,<br />
agro-environnementales et forestières.<br />
- assurer <strong>la</strong> veille sur les Systèmes d’Information Géographique, en particulier lors <strong>de</strong> phases <strong>de</strong><br />
crise sanitaire comme <strong>la</strong> chrysomèle du maïs et participer à GéoBourgogne - Portail d’information<br />
géographique grand public <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne.<br />
- mettre à disposition <strong>de</strong>s partenaires et internautes <strong>de</strong>s informations et analyses conjoncturelles, sur<br />
les revenus macro et micro-économiques, sur <strong>la</strong> politique agricole commune, sur <strong>la</strong> filière bois et effectuer<br />
<strong>de</strong>s expertises et diagnostics pour le pilotage et l’évaluation <strong>de</strong>s politiques publiques : P<strong>la</strong>n<br />
Régional <strong>de</strong> l’Agriculture Durable, <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure " ca<strong>la</strong>mités "…<br />
À noter que le service FranceAgriMer enregistre et synthétise les données économiques <strong>de</strong> production<br />
et <strong>de</strong> prix pour les filières céréalière, viticole et bovine, et les cotations officielles et suit l’évolution <strong>de</strong>s<br />
marchés.<br />
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
L’activité essentielle du SRISE en 2011 a été centrée sur le recensement <strong>de</strong> l’agriculture, collecte et<br />
validation sur le premier semestre, analyse et diffusion par <strong>la</strong> suite : 4 pages régional et départementaux,<br />
analyses thématiques (instal<strong>la</strong>tion, viticulture), présentations en réunions professionnelles, mise à disposition<br />
<strong>de</strong> tableaux chiffrés (communes, cantons, départements), réponses personnalisées aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />
;<br />
<strong>Le</strong> service a analysé et diffusé <strong>la</strong> conjoncture agricole, les comptes et revenus, les bâtiments d’élevage,<br />
les services d’eau potable et d’assainissement ;<br />
<strong>Le</strong> service a participé à l’évaluation <strong>de</strong>s politiques publiques dans le cadre du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement<br />
:<br />
- enquêtes sur les pratiques phytosanitaires en viticulture, les pratiques culturales sur les principaux<br />
végétaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> région dont les prairies;<br />
- expertise d’indicateurs du p<strong>la</strong>n écophyto 2018.<br />
<strong>Le</strong> service a animé l’harmonisation <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s dans <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong> ca<strong>la</strong>mité entre les Directions départementales<br />
<strong>de</strong>s territoires.<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
2012 voit <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation du recensement <strong>de</strong> l’agriculture sur les thèmes : emploi-formation,<br />
différentes productions, les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> commercialisation, actualisation <strong>de</strong>s fiches filières, mise en p<strong>la</strong>ce<br />
<strong>de</strong> " fiches territoires " et conception d’un at<strong>la</strong>s agricole, typologie <strong>de</strong>s exploitations avec <strong>la</strong> chambre<br />
d’agriculture.<br />
<strong>Le</strong> Grenelle <strong>de</strong> l’environnement prévoit par ailleurs l’acquisition <strong>de</strong> références, d’où une enquête sur <strong>la</strong><br />
production et <strong>la</strong> consommation d’énergie dans les exploitations agricoles, et <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s enquêtes<br />
pratiques culturales 2011 (directive nitrates, p<strong>la</strong>n écophyto).<br />
Une enquête sur <strong>la</strong> forêt privée et un inventaire <strong>de</strong>s vergers sont également au programme.<br />
D) CHIFFRES ET INDICATEURS<br />
Enquêtes : 500 parcelles <strong>de</strong> vignes et 1 500 parcelles <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s cultures “interrogées” par 30 enquêteurs.<br />
360 comptabilités agricoles suivies avec 6 centres <strong>de</strong> gestion, 50 correspondants en conjoncture.<br />
Consultation sur le site Internet <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF :<br />
- Premiers résultats du recensement agricole (RA) (publications et diaporamas) : 460 en 4 mois<br />
- Chiffres-clés RA (communes-cantons et départements-région) : 375 en 2 mois<br />
62
- Valeur Vénale <strong>de</strong>s Terres et Prés : plus <strong>de</strong> 100 par mois ; Valeur vénale <strong>de</strong>s Vignes 90 par mois.<br />
138 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s spécifiques donnant lieu à 143 traitements <strong>de</strong> données.<br />
12 présentations <strong>de</strong>s résultats du recensement agricole.<br />
VIII-<br />
ALIMENTATION, SÉCURITÉ SANITAIRE<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
- répartition et suivi <strong>de</strong>s moyens humains et financiers du programme opérationnel budgétaire (BOP)<br />
206 "Qualité et sécurité sanitaires <strong>de</strong> l'alimentation" entre les cinq structures opérationnelles :<br />
- coordination, programmation et suivi <strong>de</strong>s contrôles sanitaires ;<br />
- lutte contre les ma<strong>la</strong>dies animales, notamment <strong>la</strong> tuberculose et les organismes nuisibles aux végétaux<br />
;<br />
- mise en œuvre du Programme National pour l’Alimentation ;<br />
- mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation phytosanitaire et contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies et<br />
<strong>de</strong>s ravageurs <strong>de</strong>s végétaux ;<br />
- mise en œuvre du p<strong>la</strong>n ECOPHYTO 2018 pour réduire l’emploi <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s.<br />
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
- Baisse du nombre <strong>de</strong> foyers <strong>de</strong> tuberculose bovine mais confirmation d’une participation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
faune (b<strong>la</strong>ireaux, cervidés) dans sa transmission, rendant plus incertaine <strong>la</strong> perspective d’une éradication<br />
totale ;<br />
- Découverte <strong>de</strong> foyers <strong>de</strong> f<strong>la</strong>vescence dorée <strong>de</strong> <strong>la</strong> vigne dans le nord mâconnais ;<br />
- Prospection vis-à-vis <strong>de</strong> <strong>la</strong> f<strong>la</strong>vescence dorée <strong>de</strong> 375 parcelles clonales <strong>de</strong> vignes-mères <strong>de</strong> greffons;<br />
- Création d’un GDON ouest Saône et Loire et organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre les campagnols ;<br />
- Aménagements dans les trois plus importants abattoirs <strong>de</strong> <strong>la</strong> région (Cuiseaux, Migennes, Vénarey)<br />
;<br />
- Financement d’équipements pour <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong> fruits dé<strong>la</strong>issés dans les vergers et cueillis par<br />
une association (transformation <strong>de</strong>s fruits en compotes et jus) ;<br />
- Formation d’instituteurs et d’animateurs en périsco<strong>la</strong>ire pour mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s " c<strong>la</strong>sses du goût "<br />
et sensibiliser les enfants au goût et aux produits régionaux ;<br />
- Introduction <strong>de</strong> produits issus <strong>de</strong> l’agriculture biologique dans les restaurants universitaires;<br />
- Visites d’exploitations agricoles par <strong>de</strong>s responsables d’associations <strong>de</strong> consommateurs pour les<br />
informer sur les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> productions actuels <strong>de</strong> l’agriculture bourguignonne;<br />
- Mise en p<strong>la</strong>ce progressive du dispositif <strong>de</strong> délivrance du Passeport Phytosanitaire Européen ZPd4<br />
poursuivie sur 2012.<br />
C) PERSPECTIVES 2012<br />
- Appui à <strong>la</strong> DDPP (Direction départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions ) 21 dans <strong>la</strong> lutte<br />
contre <strong>la</strong> tuberculose bovine ;<br />
- Prospection renforcée <strong>de</strong> <strong>la</strong> f<strong>la</strong>vescence dorée à organiser sur au moins 6% du vignoble bourguignon<br />
;<br />
- Problématique campagnols dans l’Auxois, unique zone <strong>de</strong> nichage du mi<strong>la</strong>n royal en Bourgogne et<br />
63
aussi zone <strong>de</strong> tuberculose ;<br />
- Gestion du c<strong>la</strong>ssement sanitaire d’un important abattoir ha<strong>la</strong>l <strong>de</strong> vo<strong>la</strong>illes (10 000 t – 100 sa<strong>la</strong>riés<br />
avec les ateliers annexes) ;<br />
- Renforcement <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec <strong>la</strong> DIRECCTE (Direction régionale <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence,<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation, du travail et <strong>de</strong> l'emploi) pour le pilotage <strong>de</strong>s DD(CS)PP (directions départementales<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions) ;<br />
- Lutte contre le gaspil<strong>la</strong>ge alimentaire en restauration sco<strong>la</strong>ire : étu<strong>de</strong> comportementale et pesage<br />
<strong>de</strong>s restes dans cinq établissements, dans le cadre d’un appel à projet national sur le gaspil<strong>la</strong>ge alimentaire;<br />
- Constitution d’une base <strong>de</strong> données <strong>de</strong>s producteurs engagés dans <strong>la</strong> commercialisation en circuits<br />
courts ou intéressés par cette démarche;<br />
- Sensibilisation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> restauration sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s petites communes ainsi que <strong>de</strong>s bénévoles<br />
et <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong>s associations caritatives à l’équilibre alimentaire;<br />
- Multiplication <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>sses du goût;<br />
- Mise en p<strong>la</strong>ce d’un module pédagogique “Du champ à l’assiette” dans 34 c<strong>la</strong>sses qui a pour ambition<br />
<strong>de</strong> faire découvrir à 1000 enfants l’importance du pain dans l’alimentation, sous forme d’une<br />
mallette contenant <strong>de</strong>s outils pédagogiques que les enseignants peuvent intégrer dans leurs projets<br />
sco<strong>la</strong>ires.<br />
D) CHIFFRES ET INDICATEURS<br />
- Gestion <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> personnels représentant 180 ETP (équivalent temps plein) répartis sur les<br />
DD(CS)PP et <strong>la</strong> DRAAF;<br />
- Gestion du premier budget régional avec 15 M€, <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> Bretagne<br />
- Taux <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns d'urgence actualisés : 100% (cible 100%);<br />
- Taux <strong>de</strong> respect du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> contrôles re<strong>la</strong>tifs aux activateurs <strong>de</strong> croissance et d'antibiotiques :<br />
98,8% (cible 100%);<br />
- Taux <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s PSPC (p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce et p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> contrôle) : 99,5% (cible 100%);<br />
- Taux d'abattoirs <strong>de</strong> boucherie satisfaisant aux normes sanitaires européennes : 83,3% (cible<br />
100%);<br />
- Taux d'abattoirs <strong>de</strong> vo<strong>la</strong>illes-<strong>la</strong>gomorphes satisfaisant aux normes sanitaires européennes : 91.2%<br />
(cible 90%);<br />
- Taux <strong>de</strong> réalisation du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> contrôles <strong>de</strong>s produits phytosanitaires et autres contaminants :<br />
95.6% (cible 100%).<br />
Centre <strong>de</strong> prestations comptables mutualisées (CPCM)<br />
E) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
<strong>Le</strong> CPCM traite l’ensemble <strong>de</strong>s actes comptables <strong>de</strong>s services délégants dans l’application Chorus :<br />
64<br />
- saisie et validation <strong>de</strong>s engagements juridiques et <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> recettes ;<br />
- enregistrement du service fait , saisie et validation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> paiement ;<br />
- tenue <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité auxiliaire <strong>de</strong>s immobilisations ;<br />
- réalisation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> gestion ;<br />
- appui à <strong>la</strong> gestion et au pilotage <strong>de</strong>s RBOP (responsable <strong>de</strong> Budget opérationnel <strong>de</strong> programme) et<br />
<strong>de</strong>s RUO (responsable d’unité opérationnelle) ;<br />
- gestion <strong>de</strong>s référentiels et habilitations Chorus <strong>de</strong> sa zone d’action, assistance <strong>de</strong> 1er niveau aux<br />
utilisateurs Chorus ;
- appui à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du contrôle interne comptable au sein <strong>de</strong>s services délégants.<br />
11 services délégants : DREAL Bourgogne, DRAAF Bourgogne, DDT 21, DDT 58, DDT 71, CVRH 71,<br />
DDT 89, DDPP 21, DDPP 71, DDCSPP 58, DDCSPP 89 avec lesquels le DRAAF a signé une convention<br />
<strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> gestion.<br />
F) FAITS MARQUANTS 2011<br />
L’année 2011 a été marquée par <strong>la</strong> montée en puissance <strong>de</strong> l’activité du service et corré<strong>la</strong>tivement par<br />
une croissance forte <strong>de</strong> l’effectif en raison du basculement <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s programmes dans CHO-<br />
RUS (déploiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> vague 6).<br />
<strong>Le</strong> CPCM a eu à gérer notamment :<br />
- le rattachement à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme d’une partie significative <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>s DDPP 21 et 71, <strong>de</strong>s<br />
DDCSPP 58 et 89;<br />
- le chantier <strong>de</strong> reprise <strong>de</strong>s engagements antérieurs dans chorus ;<br />
- les travaux nécessaires à <strong>la</strong> bascule sur le nouveau programme 333 “moyens mutualisés <strong>de</strong>s administrations<br />
déconcentrées” ;<br />
- le déploiement généralisé <strong>de</strong> l’applicatif interfacé “chorus formu<strong>la</strong>ires” ;<br />
- le démarrage du traitement <strong>de</strong>s recettes non fiscales dans Chorus.<br />
G) PERSPECTIVES 2012<br />
<strong>Le</strong>s perspectives 2012 sont :<br />
- fluidifier le circuit <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s recettes tant dans l’outil que dans les procédures, en lien avec<br />
les services gestionnaires et le comptable assignataire ;<br />
- renforcer l’appui aux services délégants dans l’utilisation <strong>de</strong>s restitutions chorus dédiées au suivi<br />
budgétaire (mo<strong>de</strong>s opératoires ciblés sur leurs besoins, mieux explicités…formation au perfectionnement…)<br />
;<br />
- mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> facturation directe au CPCM ;<br />
- poursuivre l’appui aux services en matière <strong>de</strong> contrôle interne comptable et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s<br />
outils <strong>de</strong> contrôle au sein même du CPCM.<br />
H) CHIFFRES ET INDICATEURS 2011<br />
- 29 agents au 31/12/2011 y compris l’encadrement (un responsable et un adjoint);<br />
- 25 595 paiements.<br />
IX-<br />
RESSOURCES HUMAINES ET MOYENS GÉNÉRAUX<br />
A) PRINCIPALES MISSIONS DE LA DRAAF<br />
- Fonctionnement interne : gestion <strong>de</strong>s budgets et du contrôle <strong>de</strong> gestion, gestion <strong>de</strong>s ressources humaines,<br />
formation continue <strong>de</strong>s personnels, communication interne et externe, logistique, pilotage<br />
<strong>de</strong>s systèmes d'information (schéma directeur local, offre <strong>de</strong> services aux utilisateurs, sécurité),<br />
gestion du parc informatique et téléphonique (fixe et mobile) ;<br />
- Fonction <strong>de</strong> R-BOP (responsable <strong>de</strong> Budget opérationnel <strong>de</strong> programme): pilotage <strong>de</strong>s moyens financiers<br />
et humains <strong>de</strong>s BOP en lien avec les directions départementales et <strong>la</strong> préfecture ;<br />
- Formation continue <strong>de</strong>s personnels du ministère chargé <strong>de</strong> l'agriculture en région.<br />
65
B) FAITS MARQUANTS 2011<br />
En interne, l’année 2011 a été marquée par :<br />
- <strong>la</strong> préparation du regroupement <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF dans les nouveaux locaux ;<br />
- l'é<strong>la</strong>boration d’un tableau <strong>de</strong> bord d’indicateurs pour le pilotage <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF;<br />
- <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s échanges avec les DDI (direction départementale interministérielle) : réunion<br />
métiers mensuelles avec les DDT (direction départementale <strong>de</strong>s territoires), trimestrielles avec les<br />
DD(CS)PP PP (directions départementales <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions)<br />
, réunions bi<strong>la</strong>térales <strong>de</strong> dialogues <strong>de</strong> gestion, conférences multiBOP re<strong>la</strong>tives aux moyens<br />
humains, animation régionale <strong>de</strong>s contrôleurs <strong>de</strong> gestion ;<br />
- le suivi du chantier <strong>de</strong> mutualisation <strong>de</strong>s fonctions support, en lien avec <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> région ;<br />
- le <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réflexion <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche GPEC (gestion prévisionnelle <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s compétences)<br />
;<br />
- l'é<strong>la</strong>boration d’un document régional <strong>de</strong> formation (DRF) ;<br />
- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> parcours professionnels dans le cadre <strong>de</strong> reconversions individuelles.<br />
1) Perspectives 2012<br />
- Emménagement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF dans les nouveaux locaux permettant <strong>de</strong> regrouper les<br />
services sur un seul site ;<br />
- <strong>Le</strong>s priorités <strong>de</strong> l’année 2012 s’inscrivent <strong>la</strong>rgement dans <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> 2011 : renforcement<br />
du pilotage budgétaire et du contrôle interne ; généralisation du recours à l’application comptable<br />
Chorus ; poursuite d’une approche prévisionnelle <strong>de</strong>s ressources humaines, <strong>de</strong>s compétences<br />
nécessaires et <strong>de</strong>s formations et gestion interne DRAAF (gestion <strong>de</strong> proximité, dialogue social,<br />
suivi d’activité…) ;<br />
- Poursuite <strong>de</strong>s démarches GPEC ;<br />
- Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s nouvelles instances <strong>de</strong> concertation <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF : CHSCT comité d’hygiène, <strong>de</strong><br />
sécurité et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail (CHSCT), CT (comité technique) ;<br />
- Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s nouvelles instances <strong>de</strong> concertation régionales : CRIC (commission régionale<br />
d'information et <strong>de</strong> concertation), CTREA Comité technique régional <strong>de</strong> l'enseignement agricole ;<br />
- Renforcement <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec <strong>la</strong> DIRECCTE pour le pilotage <strong>de</strong>s DD(CS)PP ;<br />
C) CHIFFRES CLÉS 2011<br />
- 167 agents sur 4 sites;<br />
- Nombre d’agents formés en 2011 par <strong>la</strong> DRFC (délégation régionale à <strong>la</strong> formation continue) : 213<br />
en services déconcentrés et 421 dans l’enseignement agricole;<br />
- 3 formations organisées en interministériel par <strong>la</strong> DRAAF;<br />
- Taux <strong>de</strong> consommation BOP 215 : AE : 99.95% / CP : 99.98%;<br />
- Taux <strong>de</strong> consommation BOP 206 : AE : 99.99% / CP : 99.97%;<br />
- Taux <strong>de</strong> respect <strong>de</strong> <strong>la</strong> DO BOP 215 : 98.3%;<br />
- Taux <strong>de</strong> respect <strong>de</strong> <strong>la</strong> DO BOP 206 : 97.4%;<br />
- Taux <strong>de</strong> fonctions support en DRAAF : 11.33%.<br />
D) REGROUPEMENT DES SERVICES<br />
Date déménagement : du 20 février au 29 juin 2012, en plusieurs phases selon les services.<br />
66
DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES<br />
Directeur : M. Bruno CHAUFFERT-YVART<br />
Adresse : 39-41 rue vannerie 21 000 Dijonnaise<br />
Tél : 03 80 68 50 00<br />
Site internet : www.culture.gouv.fr/bourgogne<br />
P<strong>la</strong>fond d'emploi autorisé au 31/12/11: 85,9 ETP DRAC/SDAP<br />
BOP 175 : 19 263 M€(AE) – 15 372 M€ (CP)<br />
BOP 131 : 7 703 M€ (AE) – 7 763 M€ (CP)<br />
BOP 224 dont fonctions supports : 4 063 M€ (AE) – 7 260M€ (CP)<br />
BOP 334 : 395 M€ (AE) – 395 M€ (CP)<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
Service déconcentré du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication p<strong>la</strong>cé sous l’autorité du préfet <strong>de</strong><br />
région, <strong>la</strong> direction régionale <strong>de</strong>s affaires culturelles met en œuvre <strong>la</strong> politique du ministère en l’adaptant<br />
au contexte régional. Dans ce cadre, elle :<br />
- étudie, conserve, valorise le patrimoine,<br />
- soutient <strong>la</strong> création artistique sous toutes ses formes et ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s œuvres,<br />
- favorise l’éducation et <strong>la</strong> formation en matière culturelle et artistique,<br />
- contribue au développement d’une politique culturelle régionale cohérente,<br />
- vise à l’accès <strong>de</strong> tous à <strong>la</strong> culture et à l’art,<br />
- diffuse l’information utile à ses partenaires et au public.<br />
A) L'ACTION EN FAVEUR DU PATRIMOINE<br />
1) <strong>Le</strong>s monuments historiques<br />
a) Protection<br />
Au cours <strong>de</strong> l'année 2011, <strong>la</strong> commission régionale du patrimoine et <strong>de</strong>s sites (CRPS), commission composée<br />
<strong>de</strong> fonctionnaires, d'élus, <strong>de</strong> personnalités qualifiées et <strong>de</strong> représentants d'associations, chargée<br />
<strong>de</strong> donner un avis au préfet <strong>de</strong> région sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> protection d'édifices au titre <strong>de</strong>s monuments<br />
historiques, s'est réunie trois fois et a examiné 25 dossiers. Parmi eux, 10 dossiers ont reçu un avis favorable<br />
pour l'inscription, 11 ont reçu un avis favorable pour le c<strong>la</strong>ssement, 3 ont reçu un avis favorable<br />
pour <strong>la</strong> radiation <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection et 1 a reçu un avis défavorable à toute protection. <strong>Le</strong>s propositions <strong>de</strong><br />
c<strong>la</strong>ssement concernent trois extensions <strong>de</strong> protections anciennes d'édifices et <strong>de</strong> sites emblématiques<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Préhistoire et <strong>de</strong> l'Antiquité : les grottes d'Arcy-sur-Cure, les remparts romains d'Autun et le monument<br />
à Vercingetorix à Alise-Sainte-Reine. Elles concernent également 5 édifices emblématiques du<br />
XXe siècle, tels que le centre commercial construit par C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Parent à Sens en 1970 et le carmel <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Paix à Mazille, achevé en 1972 par José-Luis Sert. <strong>Le</strong>s propositions <strong>de</strong> radiation <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection<br />
concernent <strong>de</strong>s monuments disparus, tels que les fenêtres gothiques d'un immeuble <strong>de</strong> Beaune, déposées<br />
<strong>de</strong> longue date, ou les ancienne papeteries <strong>de</strong> Corvol l'Orgueilleux, ruinées en dépit <strong>de</strong>s démarches<br />
<strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement d'office engagées par <strong>la</strong> DRAC.<br />
Un équilibrage <strong>de</strong>s dossiers a été constamment recherché entre traitement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s extérieures et<br />
priorités définies par le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture :<br />
67
- La révision <strong>de</strong>s protections anciennes, souvent partielles ou imprécises, afin <strong>de</strong> sécuriser les actes<br />
juridiques, simplifier <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s édifices lors <strong>de</strong> travaux et supprimer le périmètre <strong>de</strong>s 500m<br />
lorsque l'édifice a disparu.<br />
- <strong>Le</strong> patrimoine du XXe siècle.<br />
Un premier travail <strong>de</strong> repérage <strong>de</strong>s arrêtés anciens à réviser a été opéré à l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise au point<br />
d'un Système d'Information Géographique re<strong>la</strong>tif aux monuments protégés, en col<strong>la</strong>boration avec <strong>la</strong><br />
DREAL. Ce travail se poursuivra en 2012.<br />
La Délégation Permanente permanente <strong>de</strong> <strong>la</strong> CRPS, chargée d'effectuée un tri <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> protection<br />
et <strong>de</strong> fixer les ordres <strong>de</strong> priorité, s'est réunie une fois en 2011. Elle a examiné 17 dossiers, dont 7 ont<br />
reçu un avis défavorable à <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> l'instruction, en raison d'un intérêt d'art et d'histoire insuffisant.<br />
<strong>Le</strong> rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> délégation permanente, chargée <strong>de</strong> ne pas engorger les séances plénières, fonctionne<br />
donc <strong>de</strong> manière satisfaisante.<br />
D'une manière générale, le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> protection extérieures au service est en baisse, avec<br />
15 nouvelles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s enregistrées en 2011. Ce phénomène, qui se retrouve au niveau national, est le<br />
reflet d'une protection déjà importante du patrimoine, notamment pour les pério<strong>de</strong>s anciennes (Antiquité,<br />
Moyen-Age).<br />
Au total, 10 arrêtés d'inscriptions et 3 arrêtés <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement ont été signés au cours <strong>de</strong> l'année 2011.<br />
<strong>Le</strong>s c<strong>la</strong>ssements concernent une parcelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> tombe princière <strong>de</strong> Vix, témoignage exceptionnel en Europe<br />
du mon<strong>de</strong> celte et haut lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche archéologique, <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> parcelle <strong>de</strong>vant faire l'objet<br />
d'un c<strong>la</strong>ssement d'office, par décret en conseil d'État, en raison du refus <strong>de</strong> son propriétaire ; l'hôtel Aubriot<br />
situé rue <strong>de</strong>s Forges à Dijon, rare exemple en France <strong>de</strong> bâtiment semi public (halle au change) attesté<br />
dès le XIIIe siècle ; l'église Saint-Berna<strong>de</strong>tte à Dijon, construite par Joseph Belmont <strong>de</strong> 1962 à<br />
1964 dans le quartier neuf <strong>de</strong>s Grésilles, témoignage remarquable <strong>de</strong> l'architcture religieuse <strong>de</strong>s années<br />
1960.<br />
b) Travaux<br />
Contrôle scientifique et technique<br />
<strong>Le</strong>s orientations stratégiques <strong>de</strong> l'État en région pour les années 2011 – 2013 fixent, à travers <strong>la</strong> Directive<br />
Nationale <strong>d'Or</strong>ientation, programme 175, pour mesure transversale, le bon déroulement <strong>de</strong>s missions<br />
<strong>de</strong> contrôle scientifique et technique.<br />
En 2011, <strong>la</strong> CRMH a instruit 79 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> permis <strong>de</strong> construire pour <strong>de</strong> travaux sur édifices inscrits<br />
et 66 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'autorisations <strong>de</strong> travaux sur édifices c<strong>la</strong>ssés. Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 1er décembre<br />
2009 re<strong>la</strong>tive au contrôle scientifique et technique <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État sur <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s<br />
monuments historiques c<strong>la</strong>ssés ou inscrits, <strong>la</strong> CRMH a renforcé son contrôle en amont <strong>de</strong> l'instruction<br />
<strong>de</strong>s autorisations réglementaires afin d'améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> concertation en phase projet et <strong>de</strong> faciliter<br />
l'instruction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'autorisation. A ce titre, elle a mis au point un cahier <strong>de</strong>s charges techniques<br />
<strong>de</strong>s travaux incluant le porté à connaissance, adapté à chaque édifice, afin d'ai<strong>de</strong>r les maîtres<br />
d'ouvrage au recrutement <strong>de</strong>s maîtres d'oeuvre, et elle a initié une ligne <strong>de</strong> subvention aux étu<strong>de</strong>s préa<strong>la</strong>bles<br />
sur les édifices c<strong>la</strong>ssés à hauteur <strong>de</strong> 50 %. En phase travaux, les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> CRMH ont rédigé<br />
70 compte-rendus <strong>de</strong> chantiers, suivant un modèle qui a été normalisé. Suite à <strong>la</strong> structuration du<br />
contrôle en phase projet, le contrôle en phase chantier a été fixé comme objectif prioritaire pour 2011-<br />
2012 Ce contrôle passe par une coordination étroite <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s services patrimoniaux (CRMH,<br />
SRA, STAP) au sein du pôle patrimoine, en raison d'un nombre d'agents contraints face à une moyenne<br />
<strong>de</strong> 130 à 140 chantiers par an.<br />
Un va<strong>de</strong>mecum <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> subvention a été rédigé par <strong>la</strong> DRAC et a fait l'objet, après présentation<br />
au préfet <strong>de</strong> Région et aux préfets <strong>de</strong> départements à l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle <strong>de</strong> présentation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation, d'une mise en ligne sur le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC, afin <strong>de</strong> contribuer à <strong>la</strong> transparence <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l'État en matière <strong>de</strong> subventions.<br />
Bi<strong>la</strong>n chiffré <strong>de</strong>s opérations d'entretien<br />
35 opérations ont été subventionnées sur les c<strong>la</strong>ssés pour un montant <strong>de</strong> 589 496 € et 37 opérations ont<br />
été subventionnées sur les inscrits pour un montant <strong>de</strong> 421 167 €, soit un total <strong>de</strong> subvention <strong>de</strong> l'État<br />
d'environ 1 M €.<br />
68
A ce<strong>la</strong>, il faut rajouter l'enveloppe consacrée aux monuments appartenant à l'État, à savoir les cathédrales<br />
<strong>de</strong> Dijon, Nevers, Autun et Sens ainsi que quelques sites archéologiques, notamment les Bo<strong>la</strong>rds,<br />
qui s'élève à 250 000 €.<br />
La part totale <strong>de</strong> l'État pour les opérations d'entretien est donc <strong>de</strong> 1 250 000 €.<br />
Bi<strong>la</strong>n chiffré <strong>de</strong>s opérations d'investissement<br />
19 opérations ont été subventionnées sur les c<strong>la</strong>ssés pour un montant <strong>de</strong> 3 424 860 € et 21 opérations<br />
ont été subventionnées sur les inscrits pour un montant <strong>de</strong> 1 454 796 €, soit un total <strong>de</strong> subvention <strong>de</strong><br />
l'État <strong>de</strong> 4 820 680 €.<br />
Il faut ajouter l'enveloppe consacrée aux monuments État qui s'élève à 3 373 045 €.<br />
La part totale <strong>de</strong> l'État pour les opérations d'investissement est donc <strong>de</strong> 8 193 725 €.<br />
La part totale <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> l'État pour <strong>la</strong> conservation et <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong>s monuments historiques <strong>de</strong><br />
Bourgogne est <strong>de</strong> 9 443 725 €. La part consacrée à l'entretien est <strong>de</strong> 13,24 %. Cette part est légèrement<br />
inférieure à l'objectif fixé par <strong>la</strong> DNO d' Affecter 15 % <strong>de</strong>s crédits pour <strong>de</strong>s travaux d'entretien afin <strong>de</strong> prévenir<br />
les risques <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong>s monuments. La part <strong>de</strong>s crédits consacrés à <strong>de</strong>s édifices appartenant<br />
à <strong>de</strong>s propriétaires privés s'élève à 1 124 089 € soit 11,90 % <strong>de</strong>s crédits. Cette part est légèrement<br />
supérieure à l'objectif fixé par <strong>la</strong> DNO, à savoir <strong>la</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> l'engagement du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
République <strong>de</strong> consacrer au moins 10% <strong>de</strong>s crédits au travaux menés sur les monuments privés.<br />
<strong>Le</strong>s grands chantiers qui ont marqué l'année 2011<br />
- La forte part consacrée aux chantiers menés sur <strong>de</strong>s monuments appartenant à l'État, qui s'explique<br />
par <strong>de</strong>s raisons d'impératifs sanitaires. Une opération importante <strong>de</strong> restauration a démarré<br />
sur <strong>la</strong> tour nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> cathédrale Saint-Bénigne <strong>de</strong> Dijon, répartie en trois tranches, qui consiste à<br />
remp<strong>la</strong>cer les pierres <strong>de</strong>s parements droits, altérées par les intempéries. <strong>Le</strong>s halles <strong>de</strong> No<strong>la</strong>y ont<br />
été étayées pour permettre leur utilisation par le public dans l'attente <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation du diagnostic<br />
qui permettra d'engager leur restauration. L'hôtel Chartraire <strong>de</strong> Montigny, à Dijon, a été échafaudé<br />
côté rue du Lycée afin <strong>de</strong> menée une campagne <strong>de</strong> purge et <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> balustra<strong>de</strong>, suite<br />
à <strong>de</strong>s chutes <strong>de</strong> pierres sur <strong>la</strong> voie publique. L'important chantier <strong>de</strong> restauration du clocher <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
cathédrale <strong>de</strong> Nevers, dont <strong>la</strong> première tranche (3,3M€), engagée en 2010, concerne le niveau supérieur,<br />
a démarré. La restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> tour gothique f<strong>la</strong>mboyante consiste en reprise <strong>de</strong>s parements<br />
altérés, restauration du décor sculpté (frises végétales, gargouilles, dais, pinacles, remp<strong>la</strong>ge<br />
<strong>de</strong>s baies) et dépose <strong>de</strong>s statues monumentales du XVIe siècle. Celles-ci seront présentées à l'intérieur<br />
du clocher afin <strong>de</strong> stopper leur dégradation et remp<strong>la</strong>cées par <strong>de</strong>s mou<strong>la</strong>ges ou copies pour<br />
conserver à <strong>la</strong> tour sa profusion ornementale, signal fort dans le paysage urbain <strong>de</strong> Nevers. <strong>Le</strong>s<br />
premières interventions ont porté sur les compléments d'analyse <strong>de</strong>s pathologies <strong>de</strong> <strong>la</strong> pierre, <strong>de</strong>s<br />
essais <strong>de</strong> nettoyage, <strong>la</strong> consolidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> statuaire et <strong>la</strong> mise au point <strong>de</strong>s protocoles pour <strong>la</strong> dépose<br />
et le mou<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> statues à remp<strong>la</strong>cer. Il s'agit là du plus important chantier <strong>de</strong> restauration<br />
d'un monument historique mené en Bourgogne, pour un montant global <strong>de</strong> 9M € (100 % État). Ce<br />
chantier <strong>de</strong>vrait se poursuivre jusqu'en 2015. A Sens, le chantier <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> tour sud <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> cathédrale Saint-Etienne s'est poursuivi par les parties basses, incluant <strong>la</strong> restauration du portail<br />
gothique dont <strong>la</strong> polychromie fait l'objet d'une étu<strong>de</strong>. A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong>s extérieurs,<br />
achevée en 2010 par <strong>la</strong> remise en valeur du portail du Jugement Dernier, <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong> 5 chapelles<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> cathédrale d'Autun a été engagée, avec <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> prioritaires <strong>de</strong>s décors peints. A<br />
terme, c'est <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s intérieurs qui sera traitée, avec un projet d'ouverture du trésor, en liaison<br />
avec les collections du musée Rolin.<br />
- Au titre du CPER, à Cluny, <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s opérations du schéma directeur, accompagnées d'un<br />
comité scientifique et étayées par une archéologie du bâtie très innovante, continue à transformer<br />
<strong>la</strong> lecture <strong>de</strong> l'abbaye, redonnant à lire l'emprise <strong>de</strong>s bâtiments romans dans toute leur ampleur. <strong>Le</strong><br />
schéma a concerné <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle capitu<strong>la</strong>ire et <strong>la</strong> première phase <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>s<br />
travées sud-est <strong>de</strong> <strong>la</strong> nef <strong>de</strong> l'ancienne abbatiale, avec <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s vestiges du mur gouttereau<br />
sud. Au sein <strong>de</strong>s bâtiments abbatiaux, ont été <strong>la</strong>ncés les chantiers sur <strong>la</strong> galerie du réfectoire<br />
et <strong>la</strong> travée d'angle sud-ouest du cloître. <strong>Le</strong>s travaux sur le prieuré <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charité-sur-Loire dans le<br />
cadre du schéma directeur d'aménagement du site abbatial engagé en 2008, ont vu l'achèvement<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong> l'enveloppe <strong>de</strong> l'aile nord et l'aménagement du jardin du cloître, ainsi que le<br />
<strong>la</strong>ncement du chantier sur les vestiges du portail <strong>de</strong> l'église abbatiale en très mauvais état. En<br />
2011, <strong>la</strong> tranche re<strong>la</strong>tive à l'aile Est a été engagée (CPER, 2,1M€ dont 25% État). L'année 2011 a<br />
été marquée par le démarrage du programme consacré à <strong>la</strong> restauration et à <strong>la</strong> mise en valeur <strong>de</strong><br />
69
<strong>la</strong> basilique Sainte-Ma<strong>de</strong>leine <strong>de</strong> Véze<strong>la</strong>y avec le <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur les portails <strong>de</strong> l'avantnef,<br />
en vue <strong>de</strong> leur restauration en 2012, et l'établissement d'un schéma directeur pour l'abbatiale.<br />
Ces étu<strong>de</strong>s, menées dans le cadre <strong>de</strong> l'Opération Grand Site, ont été financées par <strong>la</strong> DRAC à 100<br />
% (165 000 €), témoignant ainsi <strong>de</strong> l'engagement prési<strong>de</strong>ntiel, et ont été réalisées en assistance à<br />
maîtrise d'ouvrage <strong>de</strong> l'État, à titre exceptionnel. Elles sont accompagnées par un comité scientifique,<br />
créé par décision du Ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture, en raison <strong>de</strong> leur complexité et du caractère emblématique<br />
du site à l'échelle internationale.<br />
- A signaler également, pour les travaux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s ampleurs sur <strong>de</strong>s édifices publics, <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong>s<br />
travaux sur les toitures <strong>de</strong> l'abbaye <strong>de</strong> Corbigny (aile <strong>de</strong> <strong>la</strong> chapelle), sur un engagement 2010 (0,7<br />
M€ dont 40% État). <strong>Le</strong> <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> l'important chantier <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> du bas-côté sud <strong>de</strong> l'église<br />
<strong>de</strong> Perrecy-les-Forges, fermée au public <strong>de</strong>puis 2 ans (1,4M € dont 50% État). A Brancion, les travaux<br />
<strong>de</strong> mise en sécurité se sont poursuivis sur les vestiges du château, sous <strong>la</strong> maîtrise d'ouvrage<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Mémoire Médiévale, <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> vastes chantiers <strong>de</strong> restauration commencé en 2010 sur<br />
les églises d'Auxonne (couvertures), <strong>de</strong> Saint-Thibault (couvertures) et Thoisy-le-Désert (<strong>de</strong>rnière<br />
phase consacrée à <strong>la</strong> mise en valeur <strong>de</strong>s intérieurs et <strong>de</strong>s objets mobiliers). L'année 2011 a vu<br />
l'achèvement <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong>s couvertures <strong>de</strong>s l'église <strong>de</strong> Saint-Julien-du-Sault,<br />
Saint-Martin <strong>de</strong> Chablis, <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s chantiers consacrés aux église d'Irancy et <strong>de</strong> Prégilbert et<br />
le démarrage <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong>s couvertures <strong>de</strong>s églises <strong>de</strong> Saint-Père-sous-Véze<strong>la</strong>y, Courlon-sur-<br />
Yonne et Villeneuve-sur-Yonne. Ces chantiers concernent tous <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> mise hors d'eau<br />
hors d'air, répondant à un état sanitaire <strong>de</strong>s édifices <strong>de</strong> l'Yonne globalement médiocre. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s<br />
opérations <strong>de</strong> stricte sauvegar<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> mise en valeur sur <strong>de</strong>s décors remarquables<br />
ont pu être menées à bien. A l'église d'Allerey-sur-Saône, les décors peints du choeur du XVIIIe<br />
siècle ont été restaurés.<br />
- Concernant <strong>de</strong>s édifices privés, à noter, <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong>s imposants communs du<br />
château d'Aunay-en-Bazois.<br />
2) L'archéologie<br />
a) Archéologie préventive<br />
<strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> dossiers d’utilisation du sol dont a été saisi réglementairement <strong>la</strong> DRAC (SRA) en 2011<br />
(400) est en augmentation <strong>de</strong> 30% par <strong>rapport</strong> à 2010 et 2009 ; comparable à celui <strong>de</strong> 2008, mais encore<br />
en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> 2007 (500 dossiers), il reflète d'une part une meilleure coordination dans les<br />
transmissions <strong>de</strong> dossiers concernant <strong>de</strong>s édifices protégés au titre <strong>de</strong>s monuments historiques, pour <strong>la</strong><br />
plupart porteurs <strong>de</strong>s traces d'une longue histoire, et <strong>de</strong> ce fait potentiellement concernés par <strong>de</strong>s opérations<br />
préventives aussi bien en matière d'archéologie <strong>de</strong>s élévations qu'en ce qui concerne leurs sols.<br />
Il est d'autre part l'indice d'une certaine reprise <strong>de</strong> l'activité en matière d'aménagement du territoire : si le<br />
nombre <strong>de</strong> dossiers <strong>de</strong> lotissement reste stable (28 pour 30 en 2010) on observe une nette augmentation<br />
<strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire dans les secteurs à forte sensibilité archéologique, inclus dans les zones<br />
<strong>de</strong> saisine définies par arrêtés du préfet <strong>de</strong> région en 2004 ( <strong>de</strong> 20% dans l'Yonne, 37% en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, 44<br />
% dans <strong>la</strong> Nièvre – ce <strong>de</strong>rnier pourcentage étant cependant établi sur un nombre <strong>de</strong> dossier faible par<br />
<strong>rapport</strong> aux autres départements), au profit essentiellement <strong>de</strong>s centres urbains et <strong>de</strong> leur périphérie ; le<br />
chiffre est stable en Saône-et-Loire, mais une approche plus fine <strong>de</strong>s dossiers montre une reprise d'activité<br />
à Mâcon et Chalon, avec <strong>de</strong>s projets plus pérennes, émanant d'aménageurs aussi bien institutionnels<br />
que privés. On note également une augmentation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s volontaires <strong>de</strong> diagnostic préa<strong>la</strong>ble<br />
à <strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire (19 en 2011, 8 en 2010) : cette formule prévue par le légis<strong>la</strong>teur permet<br />
<strong>de</strong> mener les expertise en amont du dépôt <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'autorisation d’urbanisme, et donc d'intégrer<br />
un peu mieux <strong>la</strong> " contrainte " archéologique tant en matière <strong>de</strong> solutions techniques pour le projet qu'en<br />
matière <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nning prévisionnel <strong>de</strong> réalisation. Enfin, même si le nombre <strong>de</strong> dossiers reste peu élevé,<br />
les dossiers <strong>de</strong> ZAC et les aménagements soumis à étu<strong>de</strong> d'impact (notamment les carrières), qui<br />
concernent souvent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s emprises, sont également en augmentation.<br />
<strong>Le</strong> taux global <strong>de</strong> prescription <strong>de</strong> diagnostics sur les dossiers instruits reste cependant stable par<br />
<strong>rapport</strong> à 2010 (18,75 %, pour 17,7 % en 2010) : sur les 75 prescriptions <strong>de</strong> diagnostic émises en 2011,<br />
64 portent sur <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> constructions ou <strong>de</strong> lotissement en zone urbaines ou périurbaines : en<br />
centre urbain ancien, on notera les <strong>de</strong>ux ha concernés par <strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> construction dans l'emprise<br />
70
<strong>de</strong> <strong>la</strong> ville gallo-romaine d'Auxerre, dans un secteur particulièrement sensible du point <strong>de</strong> vue archéologique<br />
; en zone plus rurale, <strong>de</strong>ux nouveaux diagnostics dans l'emprise <strong>de</strong> l'agglomération antique <strong>de</strong><br />
Saint-Valérien (89).<br />
Relèvent également <strong>de</strong> ce type d'autorisation d'urbanisme <strong>de</strong>s projets mettant en jeu <strong>de</strong> vastes surfaces<br />
en zone rurale : projets photovoltaïques comme à Dornes (18 ha) ou Ménestreau dans <strong>la</strong> Nièvre (20 ha),<br />
à Massangis dans l'Yonne (<strong>la</strong> prescription <strong>de</strong> diagnostic n'a porté que sur 76,6 ha, soit une partie seulement<br />
du projet), ou à Savigny-sur-C<strong>la</strong>ris (31 ha concernés) ; zones d'aménagement avec permis <strong>de</strong><br />
construire et permis d'aménager comme à Magny en périphérie d'Avallon (33 ha).<br />
<strong>Le</strong>s 15% restants (11 dossiers) correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>ux prescriptions sur monument protégé, et 9 dossiers<br />
<strong>de</strong> ZAC ou soumis à étu<strong>de</strong> d'impact, qui portent sur <strong>de</strong>s emprises importantes : en zone rurale, il s'agit<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> centrale <strong>de</strong> cogénération <strong>de</strong> Sardy-lès-Epiry (58), ou <strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong> Boussenois (21), <strong>de</strong> Genlis<br />
(21) et <strong>de</strong> Pierre <strong>de</strong> Bresse (71) pour <strong>de</strong>s emprises <strong>de</strong> 25 à 50 ha ; en périphérie d'agglomérations, ce<br />
sont <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> ZAC autour <strong>de</strong> Mâcon à Sancé (10 ha) et Mâcon/Charnay-lès-Mâcon (43 ha), au<br />
nord d'Auxerre à Appoigny (50 ha), <strong>la</strong> 2e tranche <strong>de</strong> diagnostic sur le Parc d'Activités <strong>de</strong> l'Est Dijonnais<br />
(19 ha) ou l'extension du technopôle <strong>de</strong> Magny-Cours (15 ha) dans <strong>la</strong> Nièvre.<br />
En fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s vestiges i<strong>de</strong>ntifiés au cours <strong>de</strong>s diagnostics, <strong>de</strong> leur état <strong>de</strong> conservation et<br />
<strong>de</strong> leur intérêt au regard <strong>de</strong>s connaissances actuelles chronologiques et thématiques d'une part, et lorsqu'aucune<br />
solution technique permettant <strong>de</strong> préserver les vestiges n'est possible d'autre part, le service<br />
régional <strong>de</strong> l'archéologie est amené à prescrire <strong>de</strong>s fouilles préventives, et recueille à cet effet l'avis<br />
préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong>s experts <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission interrégionale <strong>de</strong> l'archéologie. En 2011, 21 fouilles ont été<br />
prescrites, soit 2 <strong>de</strong> plus qu'en 2010 :<br />
- un tiers d'entre elles correspond à <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> constructions dans <strong>de</strong>s secteurs au potentiel archéologique<br />
avéré (centres urbains anciens comme à Chalon-sur-Saône ou à Sens ; agglomérations<br />
gallo-romaines comme à Entrains-sur-Nohain dans <strong>la</strong> Nièvre) ou sur <strong>de</strong>s sites plus ponctuels<br />
(St Martin du Mont en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>) ; édifices protégés (églises Sainte-Marie à Saint-Père-sous-Véze<strong>la</strong>y,<br />
Saint-Pierre et Saint-Paul à Cravant dans l'Yonne, église <strong>de</strong> Saint-Germain-lès-Senailly en<br />
<strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>);<br />
- les <strong>de</strong>ux autres tiers portent sur <strong>de</strong>s sites mis en évi<strong>de</strong>nce dans le cadre <strong>de</strong> projets sur <strong>de</strong>s emprises<br />
importantes : lotissements industriels comme à Marcilly-sur-Tille, ZAC (5 fouilles sur le Parc<br />
d'Activités <strong>de</strong> l'Est Dijonnais), carrières, phase 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> LGV (5 fouilles).<br />
En augmentation par <strong>rapport</strong> à 2010, le nombre <strong>de</strong> prescriptions édictées en 2011 (72 attribués à l'IN-<br />
RAP, 3 au service archéologique municipal d'Autun, seul service archéologique <strong>de</strong> collectivité agréé en<br />
Bourgogne ; 21 fouilles) reste compatible avec <strong>la</strong> capacité d'intervention opérationnelle annuelle <strong>de</strong> l'IN-<br />
RAP et du service archéologique municipal d'Autun pour les diagnostics et <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s opérateurs<br />
pour les fouilles. On notera que <strong>la</strong> direction interrégionale <strong>de</strong> l'INRAP a bénéficié <strong>de</strong>s moyens accrus en<br />
cours d'année, qui ont permis <strong>de</strong> réaliser 52 diagnostics d'ampleur diverses en 2011, correspondant à<br />
<strong>de</strong>s prescriptions <strong>de</strong> l'année (21), <strong>de</strong> 2010 (23), <strong>de</strong> 2009 (5), voire d'années antérieures (3) ; cette <strong>de</strong>rnière<br />
information permet <strong>de</strong> souligner <strong>la</strong> présence d'un " stock " d'opérations <strong>de</strong> diagnostic en attente <strong>de</strong><br />
réalisation, souvent en lien avec les décisions <strong>de</strong> certains aménageurs <strong>de</strong> poursuivre ou non leur projet.<br />
Comme ce<strong>la</strong> a déjà été indiqué les années précé<strong>de</strong>ntes, l'irruption <strong>de</strong> dossiers " urgents " et sensibles, à<br />
forte emprise, reste toujours susceptible <strong>de</strong> mettre en danger le calendrier d'intervention <strong>de</strong> l'INRAP.<br />
On note cependant que l'activité permanente <strong>de</strong> l'agglomération dijonnaise, bien que les grands travaux<br />
d'aménagement semblent en voie d'achèvement (tram, ZAC au nord est), justifierait pleinement<br />
<strong>la</strong> création d'un service d'archéologie préventive qui aurait quatre gran<strong>de</strong>s missions :<br />
- améliorer le calendrier d'intervention entre aménageurs et archéologues ;<br />
- alerter et conseiller les services techniques sur les projets <strong>de</strong> création d'infrastructures ;<br />
- améliorer <strong>la</strong> maîtrise scientifique du territoire <strong>de</strong> l'agglomération par un personnel permanent<br />
dédié ;<br />
- promouvoir <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> résultats par une liaison constante et institutionnelle avec le musée archéologique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> ville.<br />
<strong>Le</strong>s résultats <strong>de</strong>s diagnostics réalisés en 2011 concernent toutes les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’occupation humaine<br />
<strong>de</strong> notre région, du Néolithique jusqu'à <strong>la</strong> première guerre mondiale. Nous n'évoquerons que les résultats<br />
les plus significatifs, qui ont donné ou vont donner lieu à <strong>de</strong>s prescriptions post-diagnostic.<br />
71
En zone rurale, on retiendra l'achèvement du diagnostic <strong>de</strong> <strong>la</strong> LGV Rhin-Rhône entre Villers-les-Pots et<br />
Magny-sur-Tille, qui a livré <strong>de</strong> nombreuses zones d'occupation protohistoriques et antiques et <strong>de</strong>s occupations<br />
plus ponctuelles du Moyen-âge ; au fur et à mesure <strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong>s résultats du diagnostic,<br />
d'autres prescriptions <strong>de</strong> fouilles <strong>de</strong>vraient s'ajouter au 5 édictées en 2011. Dans <strong>la</strong> Nièvre, le diagnostic<br />
en trois tranches <strong>de</strong> <strong>la</strong> déviation <strong>de</strong> <strong>la</strong> RN 7 <strong>de</strong> Saint-Pierre-le-Moûtier au département <strong>de</strong> l'Allier est<br />
achevé sur le terrain ; ce diagnostic <strong>de</strong>vrait déboucher sur quelques fouilles préventives (nécropole antique,<br />
habitat gallo-romain, occupations protohistoriques…) dont le nombre et l'ampleur ne pourront être<br />
précisées qu'après réception du <strong>rapport</strong> final <strong>de</strong> l'opération, contenant toutes les données d'expertise nécessaires.<br />
<strong>Le</strong>s diagnostics préa<strong>la</strong>bles à <strong>de</strong>s ouvertures ou extensions <strong>de</strong> carrières, ainsi qu'à <strong>de</strong>s ZAC, s'avèrent<br />
souvent positifs, compte tenu <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s surfaces ouvertes. C'est le cas en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> à Marliens, avec<br />
l'extension d'un vil<strong>la</strong>ge du haut Moyen Âge, ou à Saint-Apollinaire avec <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> phase <strong>de</strong> diagnostic<br />
du Parc d'Activités <strong>de</strong> l'Est Dijonnais portant sur 19 ha supplémentaires (forte occupation protohistorique).<br />
Dans l'emprise <strong>de</strong> l'extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> ZAC Varennes-Vauzelles(58), l'i<strong>de</strong>ntification d'un important<br />
site <strong>de</strong> l'Âge du Fer a donné lieu, après concertation avec l'aménageur, à sa mise en réserve par <strong>de</strong>s<br />
mesures techniques appropriées. La réalisation d'une détection aéroportée (LIDAR) sur l'ensemble <strong>de</strong>s<br />
terrains concernés par les projets <strong>de</strong> lotissement industriel et <strong>de</strong> centrale <strong>de</strong> cogénération <strong>de</strong> Sardylès-Epiry<br />
(58), suivie <strong>de</strong> vérifications à vue sur le terrain, a permis <strong>de</strong> restreindre <strong>de</strong> façon notable le périmètre<br />
où l'expertise par tranchées à <strong>la</strong> pelle mécanique (technique habituelle <strong>de</strong>s diagnostics) <strong>de</strong>vra être<br />
menée. En Saône-et-Loire, le diagnostic mené par le service archéologique d'Autun sur l'extension <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
ZAC <strong>de</strong> Bellevue (9 ha extramuros) a permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce, pour <strong>la</strong> première fois sur le territoire<br />
d'Autun, les traces d'une occupation protohistorique du premier Age du Fer, tandis qu'à Saint-Rémy au<br />
sud <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône, un diagnostic préa<strong>la</strong>ble à <strong>la</strong> réalisation d'un lotissement a permis <strong>de</strong> mettre en<br />
évi<strong>de</strong>nce une occupation gallo-romaine mo<strong>de</strong>ste, dont l'étu<strong>de</strong> dans le cadre d'une fouille préventive <strong>de</strong>vrait<br />
permettre <strong>de</strong> compléter nos connaissances sur ce terroir dans l'antiquité. Dans l'Yonne enfin, ce<br />
sont <strong>de</strong>s habitats et <strong>de</strong>s nécropoles <strong>de</strong> l'âge du Bronze final qui ont été détectés dans les emprises <strong>de</strong><br />
carrières à Vinneuf et Villemanoche, tandis que sur le projet <strong>de</strong> centrale photovoltaïque <strong>de</strong> Massangis, <strong>la</strong><br />
présence d'une nécropole à incinération gallo-romaine précoce a amené l'aménageur à modifier le périmètre<br />
<strong>de</strong> ses instal<strong>la</strong>tions pour éviter une fouille préventive.<br />
Deux diagnostics ont livré <strong>de</strong>s vestiges plutôt rares : <strong>de</strong>s sondages préa<strong>la</strong>bles à l'instal<strong>la</strong>tion d'une enseigne<br />
commerciale ont montré, à Varois-et-Chaignot, une occupation du XVIIe siècle avec <strong>de</strong>s indices<br />
<strong>de</strong> combat peut-être liés à <strong>la</strong> frontière franc-comtoise voisine. ; le diagnostic <strong>de</strong> <strong>la</strong> future zone d'activités<br />
artisanales <strong>de</strong> Marcilly-sur-Tille a révélé les restes d'une gare <strong>de</strong> triage française <strong>de</strong> 1914-1918, accompagnées<br />
<strong>de</strong> dépotoirs riches en information sur <strong>la</strong> vie quotidienne <strong>de</strong>s troupes.<br />
On rappellera également les diagnostics menés dans les emprises <strong>de</strong> certaines agglomérations antiques,<br />
plus étendues que les bourgs qui leur ont succédé : à Entrains-sur-Nohain un premier diagnostic<br />
a révélé <strong>de</strong>s vestiges gallo-romains bien conservés dans un secteur périodiquement très humi<strong>de</strong> (inondations<br />
dans l'antiquité, étang au Moyen Age) : leur profon<strong>de</strong>ur d'enfouissement a permis <strong>de</strong> concilier<br />
leur conservation avec le projet d'aménagement ; le second (" 16, route d'Etais ") a révélé les vestiges<br />
bien conservés <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux grands phases d'occupation d'un quartier d'Intaranum (instal<strong>la</strong>tions liées à l'artisanat<br />
du fer, imp<strong>la</strong>ntées le long d'une voie nord-est – sud-ouest, non connue jusqu'ici ; puis maison à<br />
portique et bâtiment public, probablement un sanctuaire, organisés le long d'une nouvelle voie nord-sud<br />
en direction d'Auxerre). La fouille <strong>de</strong> ces instal<strong>la</strong>tions, prescrite fin juillet, a débuté à l'automne et doit<br />
s'achever début 2012. A Saint Valérien (Yonne), <strong>de</strong>ux diagnostics ont mis en évi<strong>de</strong>nce les vestiges d'un<br />
quartier artisanal avec ateliers et fours <strong>de</strong> métallurgiste, <strong>de</strong> tuilier et <strong>de</strong> potier.<br />
Parmi les expertises menées en zones urbaines actuelles, outre une série d'informations collectées à<br />
Mâcon, Joigny, Tonnerre, ce sont les villes <strong>de</strong> Dijon, Chalon-sur-Saône, Sens et Autun qui ont livré les<br />
vestiges les plus significatifs, d'époques diverses :<br />
72<br />
- le diagnostic réalisé dans le quartier du pont <strong>de</strong>s Tanneries à Dijon a révélé <strong>de</strong>s aménagements hydrauliques<br />
<strong>de</strong> l'Ouche remontant au XVIIe s. et une partie du troisième cimetière <strong>de</strong> l'hôpital installé<br />
sur <strong>la</strong> contre-gar<strong>de</strong> entre 1785 et 1841 ;<br />
- dans le quartier <strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>s-Vignes au nord-est <strong>de</strong> l'agglomération antique <strong>de</strong> Chalon-sur-<br />
Saône, c'est un secteur <strong>de</strong> nécropole du haut Moyen Age qui a été mis au jour ;<br />
- à Sens, un diagnostic mené Rue du gué Saint-Jean a livré un secteur d'habitat antique qui précè<strong>de</strong><br />
l'imp<strong>la</strong>ntation d'un cimetière médiéval ; par ailleurs, <strong>de</strong>s mesures techniques édictées pour l’îlot
Saint-Pregts ainsi que rue du Général <strong>de</strong> Gaulle <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong> concilier <strong>la</strong> préservation<br />
<strong>de</strong>s niveaux archéologiques antiques avec les aménagements projetés ;<br />
- à Autun enfin, le diagnostic archéologique du parking <strong>de</strong> l'Hexagone, boulevard Frédéric Latouche,<br />
a livré <strong>de</strong>s informations exceptionnelles ; débuté fin 2010 à l'emp<strong>la</strong>cement envisagé pour <strong>la</strong><br />
construction d'une médiathèque-bibliothèque et d'une maison <strong>de</strong> <strong>la</strong> petite enfance, il s'est achevé<br />
courant 2011 en dévoi<strong>la</strong>nt l'existence d'un édifice antique monumental qui ne trouve pas <strong>de</strong> comparaison<br />
sur le territoire national. Considérant le caractère exceptionnel <strong>de</strong> ce monument et <strong>la</strong> nécessité<br />
<strong>de</strong> le préserver <strong>de</strong> tout impact, <strong>la</strong> Ville a décidé <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cer son projet <strong>de</strong> médiathèque-bibliothèque.<br />
8 fouilles ont été réalisées ou ont débuté en 2011, dont 5 ont été attribuées par les maîtres d'ouvrage<br />
à l'Institut <strong>de</strong> Recherches Archéologiques Préventives et 3 à d'autres opérateurs agréés pour <strong>la</strong> réalisation<br />
<strong>de</strong> fouilles préventives : Archeodunum (1 fouille), Evéha (2 fouilles).<br />
En <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, sur <strong>la</strong> future déviation routière <strong>de</strong> Mirebeau, une intervention <strong>de</strong> courte durée (INRAP) a livré<br />
<strong>de</strong>s indices inédits <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte routière du camp <strong>de</strong> légionnaires romains voisin, ainsi que les vestiges<br />
d'un aqueduc dédié à leur alimentation en eau. Une secon<strong>de</strong> intervention <strong>de</strong> l'INRAP a concerné le<br />
site antique d'Ahuy " <strong>Le</strong>s Presles ", confirmant l'instal<strong>la</strong>tion d'un petit établissement commercial et agricole,<br />
en bordure d'une voie d'intérêt local. A Saint-Martin-du-Mont " <strong>la</strong> Vie-aux-Maires ", un projet <strong>de</strong><br />
construction a donné lieu à <strong>la</strong> fouille préa<strong>la</strong>ble par l'INRAP d'un habitat occupé aux XIIIe-XIVe siècles, et<br />
abandonné au début du XVe s. : l'un <strong>de</strong>s bâtiments en pierre qui le composaient était pourvu d'une cheminée<br />
sarrazine, tout à fait exceptionnelle dans cette région <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong> ; les recherches d'archives<br />
couplées aux travaux <strong>de</strong> terrain indiquent qu'il pourrait avoir appartenu à un négociant en <strong>la</strong>ine. Enfin,<br />
une fouille préventive complémentaire, menée par <strong>la</strong> Société Evéha, a porté sur <strong>la</strong> zone d'inhumations<br />
particulièrement <strong>de</strong>nse présente le long du bas-côté sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> léproserie <strong>de</strong> Meursault<br />
(" en Maison-Dieu "), préa<strong>la</strong>blement aux décaissements <strong>de</strong> reprise en sous-œuvre <strong>de</strong> ses murs.<br />
A l'automne, une équipe <strong>de</strong> l'INRAP a débuté <strong>la</strong> fouille d'un quartier artisanal puis rési<strong>de</strong>ntiel et public à<br />
Entrains-sur-Nohain dans <strong>la</strong> Nièvre.<br />
L'opérateur archéologique privé agréé Archeodunum SA a été choisi par le particulier pour réaliser <strong>la</strong><br />
fouille préa<strong>la</strong>ble à <strong>la</strong> construction d'une maison d'habitation au 11 avenue du Deuxième Dragons à Autun<br />
(Saône-et-Loire) ; cette opération a permis <strong>de</strong> mieux comprendre l'occupation et l'évolution d'un morceau<br />
d'îlot antique situé à proximité <strong>de</strong> l'amphithéâtre.<br />
Dans l'emprise <strong>de</strong> l'agglomération antique <strong>de</strong> Saint-Valérien (Yonne), une fouille préventive préa<strong>la</strong>ble à<br />
une construction a été menée au début <strong>de</strong> l'année par l'opérateur privé Evéha ; elle a documenté un<br />
nouvel aspect <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie économique <strong>de</strong> ce bourg gallo-romain, en explorant un quartier artisanal présentant<br />
plusieurs ensembles d'ateliers <strong>de</strong> tuiliers antiques. L'organisation spatiale <strong>de</strong> ce quartier complète<br />
les données déjà obtenues lors <strong>de</strong>s fouilles réalisées dans ce secteur en 2009. A Sens (" Chambertrand<br />
"), l'INRAP a débuté fin 2011 <strong>la</strong> fouille <strong>de</strong>s vestiges d'occupations du néolithique et l'Age du Fer<br />
dans l'emprise d'un bâtiment commercial. C'est enfin l'opérateur privé agréé Evéha qui a été retenu par<br />
l'aménageur pour <strong>la</strong> fouille d'un site d'habitat et <strong>de</strong> nécropole <strong>de</strong> l'âge du Bronze à Vinneuf (début 2012).<br />
On rappellera que le coût <strong>de</strong>s fouilles préventives préa<strong>la</strong>bles à <strong>de</strong>s constructions <strong>de</strong> particuliers sont<br />
prises en charge intégralement par l’État, via le Fonds National pour l'archéologie préventive : cette prise<br />
en charge a concerné en 2011 4 opérations (Saint-Martin-du-Mont, Entrains-sur-Nohain, Autun et Saint-<br />
Valérien).<br />
b) Archéologie programmée<br />
La recherche régionale est déclinée <strong>de</strong>puis quelques années sur trois grands axes qui correspon<strong>de</strong>nt<br />
aux spécificités régionales en matière <strong>de</strong> patrimoine archéologique :<br />
La Préhistoire ancienne : pour le Paléolithique, on notera <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s recherches <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong><br />
gran<strong>de</strong> qualité sur les occupations paléolithiques <strong>de</strong>s grottes d’Arcy : à <strong>la</strong> grotte du Bison, une zone<br />
conservée intacte <strong>de</strong>puis les fouilles <strong>Le</strong>roi-Gourhan, en 1963, a été réouverte ; elle s'avère très riche en<br />
industrie lithique et en faune, ce qui permettra une meilleure interprétation <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratigraphie <strong>de</strong>s occupations<br />
paléolithiques ; dans <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong> Grotte, <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s relevés d'art rupestre, après amincissement<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> calcite, permet <strong>de</strong> déceler l'intervention d'une même main d'artiste sur différentes figures<br />
(composition d'ensemble, utilisation du relief, ponctuations...). L'équipe a maintenant recensé quasi exhaustivement<br />
les traces <strong>de</strong> fréquentation dans <strong>la</strong> cavité (traces d'ocre rouge principalement), selon une<br />
méthodologie rigoureuse. <strong>Le</strong>s données acquises <strong>de</strong>puis 20 ans sont progressivement réorganisées en<br />
73
vue d'une publication monographique. On rappellera que le 13 décembre, <strong>la</strong> CRPS a donné un avis favorable<br />
au c<strong>la</strong>ssement Monument Historique <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s grottes préhistoriques d'Arcysur-Cure.<br />
En Saône-et-Loire, les grottes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Verpillière à Mellecey font l'objet <strong>de</strong> l'intervention d'une équipe universitaire<br />
alleman<strong>de</strong>: <strong>la</strong> grotte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Verpillière 1 contient encore <strong>de</strong>s niveaux paléolithiques résiduels,<br />
non perturbés par les fouilles anciennes, qui montrent une occupation moustérienne stratifiée. A <strong>la</strong> Verpillière<br />
2, le niveau principal s'avère riche en mobilier archéologique moustérien et en faune, plus épais<br />
et plus <strong>de</strong>nse en vestiges du côté <strong>de</strong> l'extérieur que vers l'intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> grotte.<br />
La préhistoire récente (Néolithique) est représentée par les projets collectifs <strong>de</strong> recherche menés dans<br />
l'Yonne : le projet sur les pratiques funéraires entre 4500 et 4000 avant J.-C. dans <strong>la</strong> vallée <strong>de</strong> l’Yonne a<br />
abouti en 2011 à <strong>la</strong> publication d'un premier ouvrage sur <strong>Le</strong>s occupations néolithiques <strong>de</strong> Macherin, à<br />
Monéteau (n° 53 <strong>de</strong>s suppléments <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société Préhistorique Française), tandis<br />
que plusieurs manuscrits portant sur <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> références sont en cours d'é<strong>la</strong>boration. Un autre projet<br />
collectif <strong>de</strong> recherche est mis en œuvre <strong>de</strong>puis 2010 par <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong> l'Unité Mixte <strong>de</strong> Recherches<br />
<strong>de</strong> Dijon (ArtéHis) sur les nécropoles préhistoriques et protohistoriques fouillées entre 1983 et 2008 sur<br />
<strong>la</strong> commune Passy, dans l'Yonne ; après avoir réuni <strong>la</strong> presque totalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> documentation existante<br />
(archives <strong>de</strong> fouille et mobilier), les chercheurs ont débuté en 2011 le catalogue exhaustif <strong>de</strong>s monuments<br />
funéraires. Ce projet a pour ambition <strong>de</strong> publier, à l'horizon 2013, une monographie sur l'un <strong>de</strong>s<br />
sites funéraires les plus emblématique du Néolithique occi<strong>de</strong>ntal.;<br />
La Protohistoire récente et le phénomène <strong>de</strong>s oppida : Vix, Bibracte, Alésia. A Vix, les équipes universitaires<br />
française, suisse et autrichienne se concentrent sur les fortifications <strong>de</strong> l'oppidum, particulièrement<br />
impressionnantes, et sur l’habitat " princier " situé sur le p<strong>la</strong>teau du Mont Lassois (abords <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
gran<strong>de</strong> maison à absi<strong>de</strong> fouillée les années précé<strong>de</strong>ntes), tout en poursuivant les prospections dans l'environnement<br />
du site princier.<br />
<strong>Le</strong> programme <strong>de</strong> recherche en cours sur le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville gauloise <strong>de</strong> Bibracte (mont Beuvray) fait également<br />
intervenir <strong>de</strong>s chercheurs appartenant à <strong>de</strong>s institutions françaises et européennes. <strong>Le</strong>s équipes<br />
alleman<strong>de</strong> et hongroise travail<strong>la</strong>nt sur le centre urbain (forum précoce) et l'équipe française qui a exploré<br />
<strong>la</strong> minière à ciel ouvert à l'intérieur <strong>de</strong>s remparts sont désormais en phase <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s publications.<br />
En 2011, 6 chantiers étaient ouverts : chantier autrichien sur les fortifications du sommet du Porrey<br />
(fortification interne et réduit annexe), chantier polono-tchèque sur le quartier d'artisans à <strong>la</strong> Côme Chaudron<br />
(artisanat du bronze et du fer), chantier école <strong>de</strong> Bibracte permettant <strong>de</strong> dégager pour présentation<br />
au public l'état final <strong>de</strong> <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> maison " romaine " n°1 du Parc aux Chevaux. Deux chantiers se distinguent<br />
par leur ampleur, tant en surface ouverte qu'en nombre journées <strong>de</strong> fouille : au Parc aux Chevaux,<br />
une équipe franco-belge étudie les instal<strong>la</strong>tions à architecture <strong>de</strong> bois incendiées puis recouvertes<br />
par <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme tardive PC 14 ; à proximité, sur le sommet du Theurot <strong>de</strong> <strong>la</strong> Roche, les archéologues<br />
<strong>de</strong> l'université <strong>de</strong> Lausanne mettent au jour <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions creusées dans <strong>la</strong> roche, dont <strong>la</strong> vocation<br />
cultuelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à être confortée, tandis qu'une équipe <strong>de</strong>s universités <strong>de</strong> Besançon et Paris IV a documenté<br />
un bâtiment atypique situé sur une terrasse en contrebas immédiat. <strong>Le</strong>s autres axes <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche<br />
à Bibracte sont les étu<strong>de</strong>s thématiques sur les objets mobiliers et les matériaux, très actives et<br />
en cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>rge renouvellement, et les étu<strong>de</strong>s sur l'environnement du site (prospections systématiques<br />
é<strong>la</strong>rgies en direction d'Autun, documentation par sondages sur l'agglomération contemporaine <strong>de</strong> Bibracte<br />
aux Sources <strong>de</strong> l'Yonne ; étu<strong>de</strong>s palynologiques, <strong>de</strong>s ressources minières...). Enfin, <strong>de</strong>ux nouveaux<br />
numéros <strong>de</strong> <strong>la</strong> collection Bibracte sont parus en 2011 (actes d'un colloque sur <strong>la</strong> carpologie, et ouvrage<br />
collectif en <strong>de</strong>ux volumes sur les aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> romanisation dans l'est <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gaule), tandis que 4<br />
volumes sont déjà en chantier pour 2012.<br />
Sur le site d'Alésia, c'est un programme <strong>de</strong> recherche franco-italien (Universités <strong>de</strong> Paris I et <strong>de</strong> Basilicate)<br />
" Sanctuaires d'Alésia " qui se poursuit sur le sanctuaire gallo-romain périphérique d'Apollon Moritasgus<br />
: <strong>la</strong> présence d'un enclos gaulois y a notamment été confirmée ; à l'opposé du p<strong>la</strong>teau, <strong>la</strong> fouille<br />
du petit temple découvert à " en Surelot ", près du théâtre antique, s'est achevée.<br />
La pério<strong>de</strong> médiévale : La recherche s'intéresse aux occupations civiles du Moyen Age, comme à<br />
Saint-Martin-du-Mont ( <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>), où les approches pluridisciplinaires engagées sur le site déserté du<br />
XIVe siècle arrivent à leur terme, avec, entre autres, l'étu<strong>de</strong> exhaustive d'un point d'eau aménagé à<br />
quelque distance <strong>de</strong> l'habitat principal, ou à Moulins-Engilbert (Nièvre), dont le château médiéval a fait<br />
l'objet d'un relevé archéologique du bâti, <strong>de</strong>stiné à documenter l'édifice avant travaux <strong>de</strong> restauration.<br />
En matière d'édifices religieux, on notera l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s phases anciennes <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Pierre-du<br />
74
Mont, menée par une chercheuse <strong>de</strong> l'université <strong>de</strong> Clermont-Ferrand.<br />
<strong>Le</strong>s travaux les plus importants concernant <strong>de</strong>s édifices religieux portent sur <strong>de</strong>s sites bourguignons particulièrement<br />
emblématiques :<br />
les recherches archéologiques reprises <strong>de</strong>puis 2006 dans l'abbaye <strong>de</strong> Cluny à l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en valeur <strong>de</strong> l'édifice concernent <strong>de</strong>puis 2011 un nouveau secteur <strong>de</strong> l'abbaye ; dans le<br />
jardin jouxtant à l'est le cloître actuel ; l'équipe dirigée par Christian Sapin (CEM d'Auxerre, CNRS-UMR<br />
6298 ArteHis) continue dans ce cadre <strong>de</strong> s'intéresser aux premiers temps du site (vil<strong>la</strong> carolingienne,<br />
Cluny I) mais étend également ses recherches à l'église Sainte-Marie accolée à <strong>la</strong> salle capitu<strong>la</strong>ire<br />
fouillée en 2007-2010.<br />
le Centre d’Étu<strong>de</strong>s médiévales d'Auxerre a réalisé en 2011 une première campagne programmée sur<br />
l'ancien prieuré <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charité-sur-Loire, dans le cadre d'une convention avec <strong>la</strong> Ville, <strong>de</strong>stinée à étudier<br />
les origines et l'évolution <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s bâtiments c<strong>la</strong>ustraux.<br />
à Véze<strong>la</strong>y enfin, P<strong>la</strong>ce du cloître, une première reconnaissance a été menée sous <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> C. Sapin<br />
pour repérer les vestiges correspondant aux origines <strong>de</strong> l'abbaye, dont <strong>la</strong> fondation est antérieure à<br />
celle <strong>de</strong> Cluny. Une fouille programmée d'envergure débutera en mai 2012 et se poursuivra en 2013<br />
dans le cadre <strong>de</strong> l'Opération Grand Site du Vézelien (action 6). Elle <strong>de</strong>vrait permettre d’éc<strong>la</strong>irer notre<br />
compréhension sur les dispositifs c<strong>la</strong>ustraux carolingiens.<br />
Mention doit enfin être faite d'autres travaux, plus discrets mais porteurs d'informations nouvelles : prospections<br />
subaquatiques dans le Doubs, dans <strong>la</strong> Saône et dans <strong>la</strong> Loire (moulin sur bateaux, aménagements<br />
<strong>de</strong> berges, ouvrages <strong>de</strong> franchissements...), dirigées notamment par un ingénieur du département<br />
<strong>de</strong>s recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (MCC-DRASSM) ; prospections aériennes<br />
en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et dans <strong>la</strong> Nièvre. On signalera également <strong>la</strong> réalisation, dans le cadre d'un stage<br />
universitaire, <strong>de</strong> prospections géophysiques et <strong>de</strong> sondages qui ont prolongé l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> vigne antique<br />
<strong>de</strong> Gevrey-Chambertin, sur <strong>la</strong> commune voisine <strong>de</strong> Brochon.<br />
Valorisation<br />
La collection " Archéologie en Bourgogne ", initiée par le service régional <strong>de</strong> l'archéologie, s'est en enrichie<br />
en 2011 <strong>de</strong> quatre numéros portant sur <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> <strong>la</strong> région, réalisés en col<strong>la</strong>boration avec les<br />
chercheurs concernés et en partenariat respectivement avec <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Gevrey-Chambertin, les villes <strong>de</strong><br />
Plombières-les-Dijon et Ta<strong>la</strong>nt,le Pays Châtillonnais, et l'Établissement public Loire :<br />
- " Aux origines <strong>de</strong> <strong>la</strong> vigne à Gevrey-Chambertin (côte <strong>d'Or</strong>) ", n ° 23, permet <strong>de</strong> restituer les recherches<br />
menées sur <strong>la</strong> première p<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> vignoble antique i<strong>de</strong>ntifiée sur une gran<strong>de</strong> surface<br />
dans <strong>la</strong> région ;<br />
- " Vix (<strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>), une rési<strong>de</strong>nce princière au temps <strong>de</strong> <strong>la</strong> splen<strong>de</strong>ur d'Athènes ", n° 24, présente les<br />
résultats <strong>de</strong>s travaux en cours sur le site princier <strong>de</strong> Vix ;<br />
- " Des gaulois dans <strong>la</strong> combe, Plombières-lès-Dijon, Ta<strong>la</strong>nt (<strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>) " , n° 25, est consacré au<br />
site gaulois <strong>de</strong> " La Peute Combe ", fouillé sur le tracé <strong>de</strong> <strong>la</strong> LINO ;<br />
- " Patrimoine immergé : <strong>la</strong> vie quotidienne en bord <strong>de</strong> Loire (Auvergne, Bourgogne, Centre ", n° 26,<br />
rend compte au grand public <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> prospection menés dans <strong>la</strong> Loire ces <strong>de</strong>rnières années.<br />
Ces publications grand public sont pour certaines d'entre elles accompagnées <strong>de</strong> panneaux présentés<br />
lors d'expositions temporaires locales.<br />
L'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> collection est consultable sur le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC <strong>de</strong> Bourgogne<br />
<strong>Le</strong>s recherches archéologiques récentes menées dans le Châtillonnais ont été mises en valeur dans le<br />
cadre d'une exposition temporaire du Musée du Pays Châtillonnais : " 2 siècles d'archéologie en Pays<br />
Châtillonnais. Des antiquaires aux chercheurs du XXIe siècle " ; elle a donné lieu à l'édition d'un catalogue<br />
synthétique.<br />
Enfin, le bâtiment du Centre <strong>de</strong> Conservation et d'Étu<strong>de</strong> du mobilier archéologique, à vocation régionale,<br />
adossé au centre <strong>de</strong> recherches <strong>de</strong> Bibracte, a été livré en 2011 ; après compléments techniques, <strong>de</strong>stinés<br />
à <strong>de</strong>nsifier le stockage, cet équipement financé sur crédits centraux du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture <strong>de</strong>vrait<br />
être officiellement inauguré au printemps 2012. Il accueille le mobilier archéologique issu d'opérations<br />
archéologiques anciennes, conservées à <strong>la</strong> DRAC, et le produit <strong>de</strong>s fouilles préventives réalisées<br />
en région Bourgogne, à l'exception du département <strong>de</strong> l'Yonne, <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 30 ans.<br />
75
MuséoParc d'Alésia<br />
L'ouverture au public du centre d'interprétation dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine, prévue en juin 2011, a finalement été reportée<br />
au 26 mars 2012. L'opération <strong>de</strong> fouille préventive préa<strong>la</strong>ble à <strong>la</strong> construction en bordure du p<strong>la</strong>teau<br />
du nouveau musée (habitat gaulois et antique) est envisagée en 2012. L'assemblée départementale<br />
a repoussé d'un an <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> construction du bâtiment, à l'exception <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne financière<br />
attribuée aux fouilles préventives.<br />
c) L'action <strong>de</strong> l'état en faveur <strong>de</strong>s musées<br />
En 2011, <strong>la</strong> DRAC a soutenu un ensemble d'actions significatives et structurantes dans le domaine <strong>de</strong>s<br />
musées <strong>de</strong> France, dans le cadre <strong>de</strong> critères déterminés par <strong>la</strong> loi sur les musées, en tentant d'équilibrer<br />
l'ai<strong>de</strong> apportée aux actions <strong>de</strong>s musées urbains mais aussi en soutenant les plus petites structures (effet<br />
<strong>de</strong> levier) situées dans les territoires ruraux.<br />
57 dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subvention ont été instruits en DRAC relevant <strong>de</strong>s dispositifs : expositions<br />
temporaires et catalogues (39), informatisation et numérisation (6), services pédagogiques et culturels<br />
<strong>de</strong>s musées (12).<br />
À ce nombre s'ajoutent 158 dossiers instruits par <strong>la</strong> DRAC <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'expertise : soit 57 dossiers<br />
dans les domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservation, <strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration et 101 dossiers dans le domaine <strong>de</strong>s acquisitions<br />
ont été instruits au cours <strong>de</strong> l'année 2011. Nombre d'entre eux ont ensuite donné lieu à <strong>de</strong>s dossiers<br />
<strong>de</strong> subventions au titre <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> conservation-restauration du patrimoine et au titre du fonds régional<br />
d'acquisition <strong>de</strong>s musées (34).<br />
La Bourgogne compte 68 musées <strong>de</strong> France auxquels s'ajoutent 12 sites annexes liés aux <strong>de</strong>ux écomusées<br />
bourguignons. <strong>Le</strong>s départements <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, avec 21 musées <strong>de</strong> France, et <strong>de</strong> Saône-et-Loire<br />
avec 24 musées, présentent l'activité <strong>la</strong> plus importante. <strong>Le</strong>s départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre (11 musées) et<br />
<strong>de</strong> l'Yonne (12 musées) restent moins présents.<br />
<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subventions ainsi que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'expertise traitées en commission scientifique<br />
interrégionale <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Bourgogne Franche-Comté proviennent majoritairement <strong>de</strong>s<br />
départements <strong>de</strong> Saône-et-Loire puis <strong>de</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong>.<br />
Il est à noter que, pour l'année 2011, 15 dossiers (tous types confondus : valorisation <strong>de</strong>s expositions,<br />
service <strong>de</strong>s publics, conservation, restauration, acquisition…) ont été traités en DRAC pour les musées<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, et 0 dossier pour les musées <strong>de</strong> l'Yonne.<br />
De manière générale, <strong>la</strong> non réception <strong>de</strong>s dossiers pour le département <strong>de</strong> l'Yonne est symptomatique<br />
<strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> fragilité structurelle, fonctionnelle et professionnelle <strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> musées.<br />
Au total, 26 musées <strong>de</strong> France ont été soutenus par <strong>la</strong> DRAC en 2011 : 10 en <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong> (quatre musées<br />
à Dijon, Nuits-Saint-Georges, Saulieu, Alésia, Semur, Beaune, Châtillon) ; 7 musées pour <strong>la</strong> Nièvre (C<strong>la</strong>mecy,<br />
Cosne Cours sur Loire, La machine, Saint-Amand, Varzy, Nevers, Château-Chinon) ; 9 musées<br />
pour <strong>la</strong> Saône-et-Loire (les <strong>de</strong>ux musées <strong>de</strong> Chalon, les <strong>de</strong>ux écomusées du Creusot et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bresse<br />
bourguignonne, les musées <strong>de</strong> Mâcon, Tournus, Autun, Paray-le-Monial, Charolles).<br />
d) Valorisation <strong>de</strong>s collections, expositions temporaires et catalogues<br />
De nombreuses expositions accompagnées <strong>de</strong> catalogues, et <strong>de</strong>s publications ont fait l'objet d'un soutien.<br />
En ce qui concerne ce domaine, 190 870 € ont été alloués à différentes réalisations <strong>de</strong>s musées,<br />
répartis comme suit : 64 700 € pour <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong> ; 16 600 € pour <strong>la</strong> Nièvre ; 100 570 € pour <strong>la</strong> Saône-et-<br />
Loire.<br />
<strong>Le</strong>s programmations subventionnées ont couvert <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> compétences et <strong>de</strong> sujets divers et <strong>de</strong>s<br />
chronologies variées : <strong>la</strong> préhistoire et l'archéologie (" Sauvés <strong>de</strong>s eaux : les ex-voto <strong>de</strong>s Sources <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Seine " à Dijon , " <strong>Le</strong>s pointes <strong>de</strong> Volgu " au musée Denon à Chalon ; le patrimoine industriel (" les<br />
Schnei<strong>de</strong>r et <strong>la</strong> mine " au musée <strong>de</strong> La Machine ; <strong>la</strong> biodiversité et les usages agricoles (" Pachy<strong>de</strong>rmes<br />
que ça ! " au muséum <strong>de</strong> Dijon, " La forêt et ses usages " à l'écomusée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bresse bourguignonne ; les<br />
arts décoratifs et contemporains (" Jean Girel céramiste " au musée <strong>de</strong> Charolles), <strong>la</strong> programmation<br />
d'expositions sur <strong>la</strong> photographie au musée Niepce <strong>de</strong> Chalon ; les beaux-arts (" l'Homme chez Greuze "<br />
au musée <strong>de</strong> Tournus ; l'art mo<strong>de</strong>rne (" Maurice Boitel " au musée <strong>de</strong> Nuits-Saint-Georges, ou " Jean<br />
Bertholle : <strong>la</strong> matière et l'esprit " au musée d'art sacré <strong>de</strong> Dijon).<br />
76
e) Acquisitions<br />
En 2011, le FRAM a permis l'acquisition <strong>de</strong> collections <strong>de</strong>stinées à compléter celles <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong><br />
France. 14 musées ont bénéficié du soutien du FRAM État Région pour 34 acquisitions d'objets ou lots<br />
d'objets. Pour <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong>, ce sont les trois musées <strong>de</strong> Dijon (musée <strong>de</strong>s beaux-arts, musée archéologique,<br />
musée <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie bourguignonne), ainsi que le musée <strong>de</strong> Semur-en-Auxois. Pour <strong>la</strong> Nièvre, ont été<br />
aidés les musées <strong>de</strong> C<strong>la</strong>mecy, Château-Chinon (musée du Septennat), Nevers et Saint-Amand-en-Puisaye.<br />
Enfin, concernant <strong>la</strong> Saône-et-Loire, le FRAM a soutenu <strong>la</strong> politique d'acquisitions <strong>de</strong>s musées<br />
Niepce et Denon à Chalon (photographies et estampes), <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong> Mâcon, Tournus, Paray-le-Monial,<br />
<strong>de</strong> l'écomusée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bresse bourguignonne.<br />
<strong>Le</strong> financement FRAM s'est fait sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> parité d'enveloppes entre l'État DRAC et le Conseil<br />
Régional : 76 150 € chacun pour une enveloppe totale <strong>de</strong> 152 300 € répartis entre 14 musées <strong>de</strong><br />
France.<br />
f) Conservation et restauration<br />
Des campagnes <strong>de</strong> conservation et <strong>de</strong> restauration ont été organisées à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s commissions scientifiques<br />
interrégionales <strong>de</strong> Bourgogne et Franche-Comté organisées par <strong>la</strong> DRAC. Ainsi, en 2011, 57<br />
dossiers d'intervention sur objets ou lots d'objets ont été instruits par <strong>la</strong> Commission. 8 musées ont bénéficié<br />
<strong>de</strong> subventions d'ai<strong>de</strong> portant soit sur <strong>la</strong> conservation, soit sur <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong>s collections. La<br />
dotation sur l'action 3 du Bop 175 s'est élevée à 54 710 €.<br />
Pour <strong>la</strong> Saône et Loire, ont été aidés les musées Denon et Niepce <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône pour <strong>la</strong> poursuite<br />
<strong>de</strong>s programmations annuelles <strong>de</strong> remise en état <strong>de</strong> leurs collections ; pour <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, ont été<br />
subventionnées les restaurations d'objets du musée <strong>de</strong> Semur-en-Auxois (ensemble <strong>de</strong> taques <strong>de</strong> cheminées<br />
en fonte du 16e au 19e siècle), du musée d'Alesia en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation <strong>de</strong>s collections<br />
du futur musée, ainsi que <strong>de</strong>s collections <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong> Dijon (musée <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie bourguignonne et musée<br />
archéologique). Pour <strong>la</strong> Nièvre, une seule opération d'intervention a été soutenue par <strong>la</strong> DRAC pour<br />
le musée du Septennat : celle d'un sabre syrien orné <strong>de</strong> pierreries offert en 1984 au prési<strong>de</strong>nt français.<br />
Aucun dossier d'intervention en conservation et restauration n'a été déposé par les musées du département<br />
<strong>de</strong> l'Yonne.<br />
À l'enveloppe <strong>de</strong> fonctionnement allouée en 2011, se sont ajoutées, au titre <strong>de</strong> l'investissement dans le<br />
cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation du musée, les opérations d'intervention concernant les collections du musée <strong>de</strong>s<br />
beaux-arts <strong>de</strong> Dijon. L'État a affecté en 2011, au titre du contrat <strong>de</strong> projet État Région, 0,225 M€ pour <strong>la</strong><br />
restauration <strong>de</strong>s collections correspondant à <strong>la</strong> tranche 1.<br />
g) Informatisation et numérisation<br />
Concernant <strong>la</strong> mission d'informatisation et <strong>de</strong> numérisation <strong>de</strong>s inventaires <strong>de</strong>s collections publiques <strong>de</strong>s<br />
musées <strong>de</strong> France, l'effort <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC a porté sur <strong>de</strong>s campagnes pluriannuelles (le muséum <strong>de</strong> Dijon<br />
et les écomusées du Creusot et <strong>de</strong> Pierre <strong>de</strong> Bresse) ainsi que sur <strong>de</strong>s actualisations d'équipements et<br />
<strong>de</strong> logiciels (Cluny, Cosne-Cours-sur-Loire, C<strong>la</strong>mecy).<br />
<strong>Le</strong>s travaux d'informatisation et <strong>de</strong> numérisation <strong>de</strong>s collections sont soutenues prioritairement par <strong>la</strong><br />
DRAC dans le cadre <strong>de</strong>s missions obligatoires d'inventaire et <strong>de</strong> récolement. Ainsi au total, les musées<br />
ont été subventionnées pour une enveloppe <strong>de</strong> 63 278 €.<br />
h) Service pédagogiques et culturels <strong>de</strong>s musées<br />
<strong>Le</strong>s musées ont été également aidés sur le BOP 224, action 2, au titre <strong>de</strong> l'éducation culturelle et artistique,<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s savoirs. <strong>Le</strong>s actions considérées par <strong>la</strong> DRAC comme trop ponctuelles<br />
n'ont pas été prises en compte.<br />
En revanche, ont été privilégiées les programmations s'insérant dans une politique <strong>de</strong>s publics dûment<br />
affirmée, ainsi que les actions en direction <strong>de</strong>s publics handicapés et empêchés, mobilisant, par ailleurs,<br />
<strong>la</strong> plupart du temps en partenariat, <strong>de</strong>s structures institutionnelles et <strong>de</strong>s associations spécialisées.<br />
Trois musées ont ainsi été soutenus par <strong>la</strong> DRAC pour leurs actions envers les publics handicapés : le<br />
musée <strong>de</strong> Nevers pour son projet <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> réalisation d'un livre <strong>de</strong>stiné aux malvoyants sur<br />
les techniques <strong>de</strong> décor en faïence et céramique ; les actions du musée-Hôtel-Dieu <strong>de</strong> Tournus portant<br />
sur <strong>la</strong> création <strong>de</strong> parcours en braille, et <strong>la</strong> création <strong>de</strong> nouveaux ateliers pédagogiques autour <strong>de</strong>s<br />
77
p<strong>la</strong>ntes médicinales dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> validation du <strong>la</strong>bel " tourisme et handicap " pour l'auditif et le visuel<br />
; enfin, les actions <strong>de</strong> soutien aux personnes en situation <strong>de</strong> handicap (incluant notamment <strong>la</strong> formation<br />
<strong>de</strong>s personnels d'accueil, <strong>de</strong> gardiennage et d'animations), é<strong>la</strong>borées par le musée <strong>de</strong>s Ursulines<br />
à Mâcon, en partenariat avec <strong>de</strong>s associations, instituts et centres spécialisés.<br />
Ont été aussi aidés, en tant que projets fédérateurs, marqués par une programmation cohérente et structurée,<br />
ouverte sur <strong>de</strong>s projets artistiques hors les murs, une sensibilisation à l'histoire <strong>de</strong>s arts, <strong>de</strong>s ateliers<br />
artistiques en lycées, <strong>de</strong>s pratiques artistiques en lien avec rési<strong>de</strong>nce d'artistes, les projets du musée<br />
Denon et du musée Niepce à Chalon-sur-Saône ainsi que le musée Buffon à Montbard dont <strong>la</strong> programmation<br />
tournée vers <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et construite par le service <strong>de</strong>s publics témoigne d'une nouvelle<br />
volonté, en lien avec <strong>la</strong> récente restructuration <strong>de</strong> l'équipe du musée.<br />
Au total, sur les 16 opérations proposées par 9 musées, 8 dossiers pour 6 musées ont été subventionnés<br />
par <strong>la</strong> DRAC pour 24 600 € (1000 € pour <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong>, 1500 € pour <strong>la</strong> Nièvre et 22 100 € pour <strong>la</strong><br />
Saône-et-Loire).<br />
La DRAC a par ailleurs soutenu (au titre <strong>de</strong> l'action 4 " Culture à l'hôpital " sur le Bop 224 : 4000 €) l'é<strong>la</strong>boration<br />
d'une formation régionale <strong>de</strong> trois jours en direction <strong>de</strong>s personnels hospitaliers et relevant du<br />
médico-social pour <strong>la</strong> création d'un projet culturel et patrimonial en photographie au sein <strong>de</strong> l'hôpital <strong>de</strong><br />
Chalon, é<strong>la</strong>boré en partenariat avec le musée Nicéphore Niepce.<br />
i) Restructuration <strong>de</strong>s musées<br />
La rénovation <strong>de</strong>s musées constitue un objectif majeur en terme <strong>de</strong> conservation du patrimoine mais<br />
aussi <strong>de</strong> rayonnement <strong>de</strong>s structures, d'accès à <strong>la</strong> culture <strong>de</strong>s publics ainsi que d'attractivité du territoire.<br />
<strong>Le</strong>s opérations 2011 en investissement se sont inscrites dans <strong>la</strong> continuité. A ce titre, les opérations d'investissement<br />
ont concerné les <strong>de</strong>ux musées retenus dans le " P<strong>la</strong>n musées " officialisé le 9 septembre<br />
2010 : <strong>la</strong> rénovation du musée <strong>de</strong>s beaux-arts <strong>de</strong> Dijon, tranche 1, et l'aménagement muséal du muséoparc<br />
d'Alesia.<br />
L'année 2011 a été une année importante dans <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s travaux engagés sur le musée <strong>de</strong>s<br />
beaux-arts <strong>de</strong> Dijon : les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> tranche 1 ont en effet démarré en février 2011. En termes <strong>de</strong> participation<br />
<strong>de</strong> l'État, l'ensemble <strong>de</strong>s crédits alloués à <strong>la</strong> DRAC tant pour les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise d'œuvre<br />
<strong>de</strong> l'architecte en chef <strong>de</strong>s monuments historiques que pour celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> restructuration muséographique<br />
<strong>de</strong> l'atelier Lion, à hauteur <strong>de</strong> 3,606 985 M€, ont été affectés. Ces AE ont été répartis en trois dossiers <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subventions : 0,225 750 M€ au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong>s collections ; 2,908 328 M€ au<br />
titre <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> tranche 1 ; enfin 472 000 € pour les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'avant-projet détaillé au dossier <strong>de</strong><br />
consultation <strong>de</strong>s entreprises pour les tranches futures 2 et 3. <strong>Le</strong> rendu <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s pour les <strong>de</strong>ux<br />
tranches futures permettra d'obtenir une visibilité sur les coûts <strong>de</strong>s travaux futurs pour finaliser l'ensemble<br />
<strong>de</strong> l'opération <strong>de</strong> restauration et <strong>de</strong> restructuration <strong>de</strong> ce musée très emblématique <strong>de</strong> Dijon et<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne. L'affectation <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s AE en 2011 clôture l'engagement <strong>de</strong> l'État tant pour les<br />
crédits au titre du CPER 2007-2013 qu'au titre du p<strong>la</strong>n musées 2011-2013.<br />
En qui concerne le muséoparc d'Alésia, l'engagement <strong>de</strong> l'État a été fixé à 3 M€ toutes actions confondues.<br />
<strong>Le</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'État allouées <strong>de</strong>puis 2003 ont porté sur <strong>la</strong> programmation <strong>de</strong> fouilles archéologiques<br />
(action 1 du bop 175), et les opérations d'étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> maîtrise d'œuvre et <strong>de</strong> travaux du centre d'interprétation.<br />
En 2011, <strong>la</strong> DRAC a affecté par fongibilité <strong>de</strong> l'action 1 sur l'action 3 : 0,880 M€ pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s<br />
travaux du musée d'Alésia, programmés à partir <strong>de</strong> 2013 pour une ouverture du nouveau musée prévue<br />
en mai-juin 2015. L'affectation <strong>de</strong> ces AE en 2011 clôture l'inscription du muséoparc d'Alésia sur le p<strong>la</strong>n<br />
musée 2011-2013.<br />
Au total, un montant <strong>de</strong> 4,486 985 M€ ont été affectés en 2011 pour les opérations d'investissement <strong>de</strong>s<br />
musées <strong>de</strong> Bourgogne.<br />
Par ailleurs, les travaux du musée municipal <strong>de</strong> Nevers, musée Frédéric B<strong>la</strong>ndin, consacré à <strong>la</strong> céramique<br />
et au verre, se sont poursuivis en 2011 (les travaux ont commencé en 2007). <strong>Le</strong> gros œuvre est<br />
terminé à 90 %. Divers problèmes et aléas <strong>de</strong> chantier sont survenus qui ont ralenti les travaux. L'inauguration<br />
du musée est fixée au plus tôt pour l'automne 2012 mais plus vraisemb<strong>la</strong>blement au printemps<br />
2013.<br />
Enfin, le réaménagement muséographique du musée <strong>de</strong> <strong>la</strong> civilisation celtique à Bibracte qui a bénéficié<br />
78
d'un accompagnement financier <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC en 2010 a été réalisé et a ouvert au public au printemps<br />
2011.<br />
B) L’ACTION EN FAVEUR DE LA TRANSMISSION DES SAVOIRS<br />
Cette dimension participe à <strong>la</strong> priorité du ministère " Culture pour tous, culture pour chacun, culture partagée<br />
" et se traduit principalement par <strong>de</strong>s interventions dans le cadre <strong>de</strong> l'enseignement spécialisé<br />
(spectacle vivant et arts p<strong>la</strong>stiques), <strong>de</strong> l'éducation artistique et culturelle, <strong>de</strong> l'aménagement du territoire<br />
et <strong>de</strong>s publics dits " empêchés ou éloignés ".<br />
1) La Culture pour chacun en direction <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s jeunes<br />
La poursuite d'une col<strong>la</strong>boration fructueuse entre les services du rectorat et <strong>la</strong> DRAC a favorisé <strong>la</strong> mise<br />
en œuvre <strong>de</strong>s réformes en faveur <strong>de</strong> l'éducation artistique et culturelle : enseignement <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong>s<br />
arts <strong>de</strong> l'école primaire au lycée, inscription d'un volet culturel dans les projets d'écoles et d'établissements...<br />
Aussi, pour atteindre les objectifs <strong>de</strong> généralisation <strong>de</strong> l'éducation artistique et culturelle, nous avons<br />
poursuivi notre stratégie partagée avec le Rectorat, les Inspections Académiques et <strong>la</strong> Direction Régionale<br />
<strong>de</strong> l'Alimentation, <strong>de</strong> l'Agriculture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Forêt par :<br />
a) <strong>Le</strong> développement <strong>de</strong>s Contrats Locaux d'Éducation Artistique en milieu rural, levier utile et<br />
efficace qui stimule l'accès à <strong>la</strong> culture (141 000€)<br />
En répondant à un souci d'aménagement culturel du territoire et à <strong>la</strong> généralisation <strong>de</strong> l'éducation artistique,<br />
ils favorisent échanges, construction partagée et mutualisation entre élus, professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
culture et <strong>de</strong> l'enfance et <strong>la</strong> jeunesse sur un territoire. Enfin, ils permettent une contractualisation pluriannuelle<br />
entre l'État dans ses différentes composantes et les collectivités locales pouvant bénéficier <strong>de</strong> financements<br />
européens. Ainsi, ces CLEA s'équilibrent sur le territoire bourguignon.<br />
En <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, le CLEA du pays Auxois-Morvan-<strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>ien a évolué et gagne en lisibilité Il s'agit d'un<br />
CLEA a <strong>de</strong>ux branches l'une en art contemporain et <strong>de</strong>sign porté par le château <strong>de</strong> Sainte Colombe,<br />
l'autre en architecture et patrimoine porté le pays d'art et d'histoire. Sur le pays Seine et Tille, le CLEA<br />
s'est étoffé en s'ouvrant au patrimoine, au paysage. <strong>Le</strong> travail très sérieux du chargé <strong>de</strong> mission culture<br />
recruté en juillet 2010 à Salives et sur le pays, son implication sur le territoire nous ont amenés à<br />
construire une convention territoriale <strong>de</strong> développement culturel (29K€, signature en cours). Sur le pays<br />
Chatillonnais, le CLEA se poursuit avec une augmentation <strong>de</strong> " rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> création» et «rési<strong>de</strong>nces<br />
mission» liées à <strong>la</strong> programmation du théâtre et s'ouvre mo<strong>de</strong>stement au patrimoine, dans le cadre <strong>de</strong><br />
l'histoire <strong>de</strong>s arts.<br />
Dans l'Yonne, le mail<strong>la</strong>ge territorial prend forme. Auxerre reste le pôle culturel doté <strong>de</strong> structures culturelles,<br />
néanmoins les villes <strong>de</strong> Sens et <strong>de</strong> Joigny viennent abon<strong>de</strong>r une offre culturelle <strong>de</strong> qualité. Ainsi,<br />
le CLEA du Senonnais (Ville <strong>de</strong> Sens et communauté <strong>de</strong> communes d'Yonne Nord) se poursuit. Sur <strong>la</strong><br />
ville <strong>de</strong> Sens, il intègre le hors temps sco<strong>la</strong>ire et s'inscrit dans le contrat urbain <strong>de</strong> cohésion sociale. La<br />
communauté <strong>de</strong> communes du Jovinien signera ces prochaines semaines un CTL-CLEA, proche d'une<br />
convention territoriale <strong>de</strong> développement culturel puisque le contrat territoire lectures s'ouvre au patrimoine,<br />
à l'image, au spectacle vivant et aux nouvelles technologies (projet culturel global en direction<br />
<strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions). La ville d'Avallon propose une programmation culturelle et développe les pratiques en<br />
amateurs notamment en direction <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s jeunes. Sa forte implication dans <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce<br />
se traduira par <strong>la</strong> construction d'une convention <strong>de</strong> développement culturel et d'un CLEA, en<br />
2012 en y associant notamment un partenariat privilégié avec le château <strong>de</strong> Monthelon.<br />
Dans <strong>la</strong> Nièvre, sur Cosne-Cours-sur Loire, le travail mené <strong>de</strong>puis 2010 a abouti à <strong>la</strong> construction d'une<br />
convention <strong>de</strong> développement culturel et d'un CLEA à l'échelle du Pays Bourgogne Nivernaise (signature<br />
en cours). Un contrat-territoire-lecture sera également signé ces prochaines semaines sur le pays<br />
Bourgogne nivernaise incluant l'éducation artistique et culturelle en direction <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s jeunes<br />
en lien étroit avec le centre culturel <strong>de</strong> rencontre (CCR) <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charité sur Loire, cité du mot. Au niveau<br />
départemental, les conservatoires à rayonnement communaux et inter-communaux gérés par l'EPCC<br />
musique danse et théâtre participent également au développement <strong>de</strong> l'éducation artistique et culturelle<br />
en direction du milieu sco<strong>la</strong>ire (orchestres à l'école, c<strong>la</strong>sses à horaires aménagés). Pour poursuivre le<br />
mail<strong>la</strong>ge en milieu rural, un CTL-CLEA départemental est en cours <strong>de</strong> signature. Il participera à lutter<br />
79
contre l'illettrisme en consolidant <strong>la</strong> lecture publique et en favorisant l'accès aux nouvelles technologies<br />
notamment en direction <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s jeunes.<br />
En Saône-et- Loire, le CLEA du pays Sud Bourgogne signé au printemps 2011 privilégie les rési<strong>de</strong>nces<br />
d'artistes et intègre le hors temps sco<strong>la</strong>ire. Suite au décès <strong>de</strong> l'enseignant référent en juin 2011 particulièrement<br />
impliqué dans le CLEA <strong>de</strong> <strong>la</strong> communauté <strong>de</strong> communes du Couchois <strong>de</strong>puis sa création fin<br />
2009, <strong>la</strong> communauté <strong>de</strong> communes reporte <strong>la</strong> signature du CLEA au printemps 2012. Ce CLEA prend<br />
appui sur <strong>la</strong> saison culturelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle Jean Genet <strong>de</strong> Couches et intègre le hors temps sco<strong>la</strong>ire et l'inter<br />
génération. L'ARC, scène nationale du Creusot porte un CLEA sur <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s communes rurales<br />
jouxtant <strong>la</strong> communauté d'agglomération Creusot-Montceau en temps et hors temps sco<strong>la</strong>ire avec ouverture<br />
aux familles. L'association Esox Lucius dont les bureaux se situent à Châteauneuf en Brionnais développe<br />
un travail pertinent en direction <strong>de</strong>s collèges et écoles du Brionnais, et le centre d'art contemporain<br />
Franck Poppers (art cinétique) installé à Marcigny œuvre également en éducation artistique et culturelle<br />
en temps et en hors temps sco<strong>la</strong>ire. Ces <strong>de</strong>ux structures fournissent un excellent travail qu'il serait<br />
pertinent <strong>de</strong> conforter par une contractualisation. Malheureusement, <strong>la</strong> fragilité <strong>de</strong>s petites communes et<br />
l'absence <strong>de</strong> compétences " culture " et/ou " enfance jeunesse " empêchent toute contractualisation à<br />
l'échelle d'une communauté <strong>de</strong> communes.<br />
b) <strong>Le</strong>s projets fédérateurs se déclinant en projets <strong>de</strong> territoires<br />
(<strong>de</strong>venant à terme <strong>de</strong>s CLEA) et/ou en rési<strong>de</strong>nces d'artistes (137 300€)(rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> création ou rési<strong>de</strong>nces<br />
mission) imp<strong>la</strong>ntées sur le territoire au service <strong>de</strong> plusieurs établissements sco<strong>la</strong>ires réunis autour<br />
d'un même volet culturel <strong>de</strong> projet d'établissement ou dans les lycées professionnels <strong>la</strong>bellisés " excellence<br />
<strong>de</strong>s métiers d'art ", lieux ressources pour les collèges et écoles en histoire <strong>de</strong>s arts. Ainsi, <strong>la</strong><br />
compagnie Tribu d'essence a poursuivi une rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création autour <strong>de</strong> l'enfance abandonnée dans<br />
trois collèges nivernais. Dans l'Yonne, <strong>la</strong> compagnie du <strong>la</strong>byrinthe a adapté et mis en scène " l'affaire<br />
<strong>de</strong>s Vermiraux " avec une centaine d'amateurs, <strong>de</strong> nombreux adolescents y ont participé. En Saône et<br />
Loire, cinq collèges réunis autour d'un même volet culturel intitulé " opération Ricochet " accueillent dans<br />
chacun <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong>s équipes artistes en rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création. Cinq lycées professionnels <strong>la</strong>bellisés<br />
" excellence <strong>de</strong>s métiers d'art " bénéficient d'équipes artistiques en rési<strong>de</strong>nce: <strong>Le</strong> centre d'art <strong>de</strong><br />
Pougues installe <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>sticiens rési<strong>de</strong>nts dans les lycées professionnels <strong>de</strong> Varzy et Château-Chinon.<br />
<strong>Le</strong>s lycées <strong>de</strong>s Marcs <strong>d'Or</strong> à Dijon et <strong>de</strong> <strong>la</strong> céramique à Longchamps accueillent également <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>sticiens<br />
et <strong>de</strong>signers. <strong>Le</strong> lycée <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> mo<strong>de</strong> à Chalon est co- producteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
compagnie El Ajoued qui sera jouée dans le cadre <strong>de</strong> Marseille 2013. La maison du patrimoine orale et<br />
<strong>de</strong>s conteurs accompagnent le lycée professionnel d'Autun.<br />
c) <strong>Le</strong>s institutions culturelles dotées <strong>de</strong> services éducatifs (199 000€)<br />
S'impliquent en éducation artistique et histoire <strong>de</strong>s arts en facilitant notamment <strong>la</strong> rencontre avec l'œuvre<br />
d'art en direction du plus grand nombre d'enfants et d'adolescents. Certaines structures sont particulièrement<br />
pertinentes dans <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> nouvelles formes et <strong>de</strong> nouveaux publics et dans <strong>la</strong> construction<br />
partagée d'actions " dans " et " hors les murs " : le centre d'art contemporain <strong>de</strong> Pougues ; les structures<br />
<strong>de</strong> spectacle vivant (Espace <strong>de</strong>s Arts, L'ARC, l'Abattoir, Théâtre Dijon Bourgogne) <strong>de</strong> diffusion musicale<br />
(D'Jazz, Zutiques, <strong>la</strong> Cave à Musique) ; les musées <strong>de</strong>s Beaux Arts <strong>de</strong> Dijon, Nièpce, Greuze, Bibracte,<br />
B<strong>la</strong>ndin, certaines villes ou pays du réseau <strong>de</strong>s villes d'art et d'histoire (Autun, Joigny, Chalon,<br />
Auxois-Morvan) et <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> lutte contre l'illettrisme telles l'Ilot livres, Livralire.<br />
2) La Culture pour chacun en direction <strong>de</strong>s publics qui en sont éloignés et dans les<br />
quartiers défavorisés(140 800€)<br />
De novembre 2010 à juin 2011, Serge Sándor, directeur artistique <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie du Labyrinthe a animé<br />
<strong>de</strong> nombreux ateliers en direction <strong>de</strong>s détenus (hommes et femmes) du personnel (gardiens, CIP) du<br />
centre <strong>de</strong> détention <strong>de</strong> Joux-<strong>la</strong>-ville, <strong>de</strong> jeunes relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse, <strong>de</strong> collégiens<br />
et d'associations <strong>de</strong> Quarré <strong>Le</strong>s Tombes, d'Avallon. En juillet 2011, <strong>la</strong> création d'un spectacle déambu<strong>la</strong>toire<br />
intitulé " l 'affaire <strong>de</strong>s Vermiraux " a réuni plus <strong>de</strong> 100 comédiens et chanteurs amateurs<br />
âgés <strong>de</strong> 8 ans à 83 ans dont cinq détenus en permission exceptionnelle ont tenu les rôles principaux.<br />
(5 représentations à Avallon, 1 à Quarré <strong>Le</strong>s Tombes, 2 au centre <strong>de</strong> détention).<br />
L'ARS et <strong>la</strong> DRAC ont expérimenté avec quatre autres régions <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> soutenir <strong>de</strong>s projets cultu-<br />
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els émanant <strong>de</strong>s établissements médico-sociaux dans <strong>la</strong> convention Culture santé. Cette expérimentation<br />
nous a amené à faire un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s projets culturels menés <strong>de</strong>puis 10 ans, dans les hôpitaux.<br />
Il s'avère que <strong>la</strong> confusion perdure entre projet culturel et animation socio culturelle. Aussi, face à<br />
ce constat, nous avons décidé <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s formations plus longues que celles organisées pour les<br />
personnels hospitaliers et d'inciter les équipes sanitaires et hospitalières à y participer dès le premier trimestre<br />
2012 . Nous avons construit <strong>de</strong>s formations thématiques sur " La construction d'un projet culturel<br />
" avec le théâtre Dijon Bourgogne, le musée Nièpce, <strong>la</strong> maison du patrimoine orale, le centre d'art<br />
contemporain <strong>de</strong> Pougues les Eaux. Ces quatre formations <strong>de</strong> trois jours s'ajouteront au cycle " <strong>de</strong>s lectures<br />
plurielles " confié à Livralire et à une formation régionale à l'automne 2012 proposée par l'association<br />
Itinéraires singuliers. Nous avons également signé une convention d'objectifs avec cette association<br />
et le centre hospitalier <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chartreuse . En effet, le personnel hospitalier et les membres <strong>de</strong> l'association<br />
ont rédigé un projet culturel ambitieux, en lien étroit avec l'IRTES et le directeur du CHS envisage<br />
l'instal<strong>la</strong>tion pérenne <strong>de</strong> l'association Itinéraires Singuliers au sein <strong>de</strong> son établissement dans un pavillon<br />
pour accueillir <strong>de</strong>s expositions et <strong>de</strong>s artistes en rési<strong>de</strong>nce.<br />
Sur les quartiers prioritaires inscrits dans le p<strong>la</strong>n " dynamique Espoir banlieue " et pouvant répondre à<br />
l'appel à projet national du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communication, <strong>Le</strong> projet intitulé " Cross over<br />
mix media " a été soutenu par <strong>la</strong> commission nationale à hauteur <strong>de</strong> 7000€. Ce projet est né d'une col<strong>la</strong>boration<br />
étroite entre <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> quartier du Pré Saint Jean et les artistes Mickaël DUPONT et Sylvain<br />
CHAIX. Ces <strong>de</strong>rniers ont travaillé avec <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion du quartier pour capter <strong>de</strong>s photos, <strong>de</strong>s vidéos, <strong>de</strong>s<br />
interview et <strong>de</strong>s sons d'ambiance. Cette matière ensuite traitée par <strong>la</strong> peinture, le montage, le mix a<br />
donné lieu à <strong>de</strong>s performances, exposition et film présentés dans le quartier et dans le centre ville. Il est<br />
également important <strong>de</strong> souligner le travail du CNAR, son opération " Quartiers <strong>de</strong> lunes " construite<br />
avec les maisons <strong>de</strong> quartiers et les MJC est pertinente. Sur le quartier <strong>de</strong>s Grésilles <strong>de</strong> Dijon, plusieurs<br />
associations culturelles et socio-culturelles se sont fédérées autour du projet <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> l'immeuble<br />
Boutatik. L'association Zutiques productions, à l'origine du projet y joue un rôle majeur. C'est <strong>la</strong><br />
raison pour <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> DRAC, <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Dijon, <strong>la</strong> DDJSS <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> signeront avec cette structure une<br />
convention pluriannuelle d'objectifs début 2012. Son implication <strong>la</strong> positionne comme centre <strong>de</strong> ressources<br />
et <strong>de</strong> formations pour les professionnels <strong>de</strong>s champs culturel, artistique et social. Parallèlement,<br />
grâce au dégel, Harald FERNAGU, p<strong>la</strong>sticien dijonnais investira le quartier <strong>de</strong>s Grésilles en novembre et<br />
travaillera avec <strong>la</strong> MJC et le collectif d'associations culturelles sur une création p<strong>la</strong>stique dans l'espace<br />
public en septembre 2012 (photographies grand format). Sur le quartier du Mail <strong>de</strong> Chenôve, nous suivons<br />
le travail <strong>de</strong> l'association Figure2style, afin <strong>de</strong> ne pas fragiliser le partenariat étroit entrepris avec <strong>la</strong><br />
collectivité locale, nous avons soutenu à hauteur <strong>de</strong> 5000€ cette association qui fournit un travail <strong>de</strong><br />
gran<strong>de</strong> qualité. Enfin, les associations Scéni qua non dans <strong>la</strong> Nièvre et l'UDMJC <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> continuent<br />
à animer et coordonner <strong>de</strong> l'opération " Passeurs d'images »dans les quartiers relevant <strong>de</strong> contrats urbains<br />
<strong>de</strong> cohésion sociale en région.<br />
3) <strong>Le</strong>s actions en faveur <strong>de</strong> l'accès à <strong>la</strong> culture<br />
<strong>Le</strong>s politiques territorialisées d'accès à <strong>la</strong> " Culture partagée " se traduisent par :<br />
- un soutien aux centres <strong>de</strong> ressources, structures conventionnées témoignant d'un rayonnement régional,<br />
dont les missions <strong>de</strong> conseil, <strong>de</strong> formation en direction <strong>de</strong>s professionnels et <strong>de</strong>s pratiques<br />
en amateurs et <strong>de</strong> diffusion en milieu rural participent au mail<strong>la</strong>ge du territoire : <strong>Le</strong> LAB (ex Musique<br />
Danse Bourgogne), le Centre Régional du Jazz, <strong>la</strong> Maison du patrimoine oral.<br />
- <strong>de</strong>s conventions territoriales <strong>de</strong> développement culturel en milieu rural déclinant une programmation<br />
culturelle nourrie par les propositions " hors les murs " <strong>de</strong>s institutions culturelles, un volet formation<br />
<strong>de</strong>s publics (pratiques en amateurs et éducation artistique et culturelle) : <strong>Le</strong> PNR Morvan<br />
touchant les 4 départements, les conventions <strong>de</strong> développement culturel <strong>de</strong> Cluny et <strong>de</strong> Montceau<br />
en Saône-et-Loire, .<br />
- En 2011, les crédits ciblés CTDC (convention territoriale <strong>de</strong> développement culturel) nous ont incités<br />
à mailler plus finement le territoire rural en proposant <strong>de</strong>ux conventions, l'une portée par<br />
l'Abreuvoir, structure pluridisciplinaire située à Salives en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et l'autre par <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Cosne-<br />
Cours-Sur-Loire dans <strong>la</strong> Nièvre. Elles incluent une programmation en spectacle vivant, en art<br />
contemporain construite avec <strong>de</strong>s équipes artistiques conventionnées et <strong>de</strong>s structures culturelles<br />
<strong>la</strong>bellisées, s'ouvrent au patrimoine et au paysage, proposent <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation en direction<br />
<strong>de</strong>s publics et se conjuguent avec un Contrat Local d'Éducation Artistique. Signées pour 3<br />
ans, engageant pour chacune d'entre elles le conseil général, les communautés <strong>de</strong> communes et<br />
81
les pays, elle pourront bénéficier <strong>de</strong> financements FEADER et être soutenues par l'État en 2012 à<br />
hauteur <strong>de</strong> 15 000€.<br />
- <strong>de</strong>s contrats-territoire-lecture, outils favorisant une structuration cohérente <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s actions<br />
" livre et lecture " menées sur un territoire donné, prenant en compte <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s publics,<br />
<strong>la</strong> lutte contre l'illettrisme, pouvant s'articuler avec un CLEA et ouverts au développement d'outils<br />
numériques. Trois seront prochainement signés: un CTL-CLEA départemental dans <strong>la</strong> Nièvre, un<br />
CTL-CLEA sur le pays Bourgogne nivernaise en lien avec le CCR <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charité, ville également <strong>la</strong>bellisée<br />
" ville d'art et d'histoire ", un CTL-CLEA sur <strong>la</strong> communauté <strong>de</strong> communes du Jovinien.<br />
- un soutien à <strong>la</strong> diffusion cinématographique en milieu rural participant au mail<strong>la</strong>ge culturel avec les<br />
festivals et les dispositifs interministériels sur l'éducation à l'image.<br />
- un soutien aux actions liées au patrimoine et à l'architecture : chartes du patrimoine, villes et/ou<br />
pays d'art et d'histoire, actions <strong>de</strong> médiation liées à <strong>la</strong> réhabilitation <strong>de</strong> monuments.<br />
- un soutien aux établissements d'enseignement spécialisé<br />
<strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong> formation en matière d'enseignement spécialisé se révèle bien structuré sur le territoire régional,<br />
avec <strong>de</strong>ux conservatoires à rayonnement régional (CRR) à Dijon et Chalon-sur-Saône et trois<br />
conservatoires à rayonnement départemental (CRD) à Mâcon, Auxerre et Nevers. En 2011, le niveau <strong>de</strong><br />
financement <strong>de</strong> l'État est resté constant sur l'enveloppe globale <strong>de</strong>s conservatoires avec quelques mesures<br />
<strong>de</strong> redéploiement en fonction <strong>de</strong>s différents projets d'établissement et <strong>de</strong> leur inscription dans le<br />
réseau <strong>de</strong> formation supérieur, ces mesures n'ayant pas d'impact sur l'équilibre global <strong>de</strong> l'enveloppe.<br />
Dans <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> <strong>la</strong> décentralisation annoncée <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> l'enseignement artistique (calculés<br />
sur <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s quatre <strong>de</strong>rnières années précédant l'année du transfert), le niveau d'intervention globale<br />
sur le réseau <strong>de</strong>s conservatoires a été maintenu malgré <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> 5% qui s'est imposé sur les<br />
autres actions du BOP 224.<br />
4) Livre et lecture publique<br />
a) L'aménagement <strong>de</strong> bibliothèques (dispositif du concours particulier " bibliothèques " au sein<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Dotation générale <strong>de</strong> décentralisation)<br />
L'intervention principale <strong>de</strong> l'État dans le domaine du livre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lecture en Bourgogne est, en terme <strong>de</strong><br />
volume budgétaire, l'ai<strong>de</strong> apportée aux collectivités locales pour <strong>la</strong> construction et l'aménagement <strong>de</strong> bibliothèques<br />
(<strong>de</strong> 100 m² minimum) à travers le dispositif du concours particulier réservé aux bibliothèques<br />
au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> Dotation générale <strong>de</strong> décentralisation (DGD). Cette ai<strong>de</strong> financière dont <strong>la</strong> programmation<br />
est proposée par <strong>la</strong> DRAC Bourgogne aux pré-CAR/CAR en <strong>de</strong>ux vagues annuelles va <strong>de</strong> pair avec une<br />
ai<strong>de</strong> technique apportée en amont lors <strong>de</strong> réunions avec les porteurs <strong>de</strong> projets.<br />
L'enveloppe DGD attribuée à <strong>la</strong> Bourgogne pour l'année 2011 s'élevait à 1 376 916 €, soit une somme<br />
un peu supérieure à <strong>la</strong> dotation 2010 (1 349 703 €). Une première délégation a été reçue en avril, correspondant<br />
à 75 % <strong>de</strong> l'enveloppe soit 1 032 687 €.<br />
En raison du nombre réduit <strong>de</strong> dossiers, il a été décidé, pour <strong>la</strong> troisième année consécutive, <strong>de</strong> ne pas<br />
solliciter <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième délégation <strong>de</strong>s 25 % restants (les crédits non consommés dans certaines régions<br />
sont répartis au niveau national en faveur d'autres régions sous-dotées). En effet, on observe une diminution<br />
ces trois <strong>de</strong>rnières années tant du nombre <strong>de</strong> dossiers présentés par les collectivités territoriales<br />
porteuses <strong>de</strong> projets que <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong> ces projets. Parallèlement, ces opérations accumulent fréquemment<br />
<strong>de</strong>s retards assez importants liés à <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> financement. Ainsi, les 2 seules bibliothèques<br />
aidées par l'État au titre du concours particulier DGD et ayant ouvert leurs portes en Bourgogne<br />
en 2011 (grâce à <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes) ne totalisent que 540 m2.<br />
22 dossiers ont fait l'objet d'un versement <strong>de</strong> subvention en 2011, dont 9 projets <strong>de</strong> construction ou d'extension<br />
<strong>de</strong> bibliothèques, pour une consommation <strong>de</strong> crédits totale assez faible <strong>de</strong> seulement 810 833 €<br />
(contre 1 012 277 € en 2010). Une quinzaine <strong>de</strong> dossiers sont également en cours <strong>de</strong> constitution pour<br />
<strong>de</strong>s projets en préparation et qui <strong>de</strong>vraient aboutir dans les années à venir.<br />
Plusieurs projets aidés en 2011 méritent d'être particulièrement distingués : l'informatisation espérée <strong>de</strong>puis<br />
très longtemps <strong>de</strong> <strong>la</strong> bibliothèque <strong>de</strong> Tournus (<strong>de</strong>rnière ville <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5 000 habitants en Bourgogne<br />
à ne pas avoir encore procédé à cette opération), le démarrage <strong>de</strong> projets plusieurs fois différés à<br />
82
Varzy (58), Saint-Bénin d'Azy (58) et Tonnerre (89)...<br />
La plupart <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> nouvelles bibliothèques en Bourgogne concernent <strong>de</strong>s équipements faisant<br />
partie <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>s bibliothèques départementales (bibliothèques <strong>de</strong> communes comptant moins <strong>de</strong><br />
10 000 habitants) qui regroupent, étant donné le nombre <strong>de</strong> petites et moyennes communes en Bourgogne,<br />
<strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> <strong>la</strong> région. La problématique commune aux quatre départements<br />
est <strong>la</strong> nécessaire évolution <strong>de</strong> leurs réseaux respectifs, en diminuant le nombre <strong>de</strong> points <strong>de</strong><br />
lecture pour beaucoup <strong>de</strong> taille très réduite et en favorisant <strong>la</strong> création d'établissements intercommunaux<br />
dotés <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> fonctionnements significatifs. L'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'État va dans ce sens, en favorisant les projets<br />
portés par <strong>de</strong>s intercommunalités (taux d'ai<strong>de</strong> porté en 2011 à 50 % du coût éligible hors-taxes<br />
contre 30 % pour les projets communaux). La principale bibliothèque ouverte en 2011, à Epinac-les-<br />
Mines, est ainsi un établissement intercommunal ? par ailleurs d'une qualité remarquable tant au niveau<br />
architectural que par son dynamisme.<br />
Des projets importants sont susceptibles d'aboutir en 2012/2013 à Joigny, Autun, La Charité-sur-Loire et<br />
peut-être Chalon-sur-Saône. Malheureusement, le projet <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> médiathèque dijonnaise est toujours<br />
en sommeil pour l'instant, Dijon ayant le privilège peu enviable d'être <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière ville <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />
100 000 habitants encore dépourvue d'une gran<strong>de</strong> médiathèque mo<strong>de</strong>rne.<br />
b) Contrats territoires lectures<br />
<strong>Le</strong>s Contrats territoires lectures (CTL) constituent une <strong>de</strong>s 14 propositions formulées en 2010 par le Ministère<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communication lors du <strong>la</strong>ncement du " P<strong>la</strong>n lecture ". Un CTL, d'une durée<br />
<strong>de</strong> trois ans, doit viser, sur un territoire donné, à mettre en cohérence les actions " livre et lecture " <strong>de</strong>s<br />
différents intervenants (institutions, associations …).<br />
Un CTL (couplé à un CLEA, Contrat local d'éducation artistique) a ainsi été signé avec <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Joigny,<br />
et a bénéficié d'un financement DRAC <strong>de</strong> 17 000 € (5 000 € sur le BOP 334, 12 000 € sur le BOP 224).<br />
Un <strong>de</strong>uxième a été signé avec le Conseil général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, avec un accent mis sur <strong>de</strong>s actions autour<br />
du numérique (expérimentations, sensibilisation, formations, rési<strong>de</strong>nces d'artistes) et a bénéficié<br />
d'un financement DRAC <strong>de</strong> 20 000 € (5 000 € sur le BOP 334, 15 000 € sur le BOP 224).<br />
Un troisième CTL <strong>de</strong>vrait être signé dans <strong>la</strong> Nièvre en 2012, avec le Pays Bourgogne nivernaise, autour<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en réseau <strong>de</strong>s trois principales bibliothèques <strong>de</strong> ce territoire (Cosne-cours-sur-Loire, <strong>la</strong> Charité-sur-Loire,<br />
C<strong>la</strong>mecy) et <strong>de</strong> l'utilisation du numérique.<br />
c) <strong>Le</strong> Centre régional du livre <strong>de</strong> Bourgogne (CRL)<br />
La DRAC Bourgogne a affirmé en 2011 <strong>la</strong> permanence <strong>de</strong> son soutien au CRL, à hauteur <strong>de</strong> 187 000 €,<br />
à parité avec le Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne, pour l'accomplissement <strong>de</strong> sa mission <strong>de</strong> centre <strong>de</strong> ressource<br />
et d'animation pour tous les acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne du livre en Bourgogne. Une dotation <strong>de</strong> 26 000<br />
€ supplémentaires a été attribuée au CRL pour <strong>de</strong>s actions spécifiques dans le domaine du patrimoine<br />
écrit et <strong>de</strong>s célébrations nationales (30 ans <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Lang, préparation du tricentenaire Rousseau). Dans<br />
le cadre du Pôle associé régional (Bibliothèque nationale <strong>de</strong> France, DRAC Bourgogne, Centre régional<br />
du livre), le CRL a commencé en 2011 à gérer intégralement les opérations <strong>de</strong> conversions rétrospectives<br />
<strong>de</strong> catalogues <strong>de</strong> fonds anciens en Bourgogne et préparé un p<strong>la</strong>n pluriannuel dans ce domaine en<br />
effectuant un recensement détaillé <strong>de</strong>s fonds patrimoniaux bourguignons.<br />
Gràce à une ai<strong>de</strong> du Service du livre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lecture obtenue en 2010, une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité d'un portail<br />
régional numérique du patrimoine écrit a été réalisée par le CRL en 2011 et a fait l'objet d'une restitution<br />
publique le 28 octobre. Un comité <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong> ce projet, auquel participe <strong>la</strong> DRAC Bourgogne, se<br />
réunira régulièrement en 2012.<br />
d) <strong>Le</strong>s manifestations autour du livre (y compris dans le cadre <strong>de</strong>s célébrations nationales)<br />
En 2011, <strong>la</strong> DRAC Bourgogne a consacré au total près <strong>de</strong> 97 000 € à ces actions. La 13ème édition du<br />
" Festival <strong>de</strong>s Contes Givrés " seule manifestation autour du livre à concerner les quatre départements<br />
(65 représentations au total) a été soutenue à hauteur <strong>de</strong> 16 000 €. Des ai<strong>de</strong>s ont également été attribuées<br />
à <strong>de</strong>s manifestations d'impact départemental comme le festival " Temps <strong>de</strong> parole " en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>,<br />
les " Rencontres jeunes dans <strong>la</strong> Nièvre ", le salon " Livre en Vignes ", <strong>la</strong> " Fête du livre d'Autun ", ou encore<br />
les actions autour du " Printemps <strong>de</strong>s poètes " en Auxois …<br />
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e) Patrimoine écrit <strong>de</strong>s bibliothèques et numérisation<br />
En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s actions patrimoniales menées par le CRL Bourgogne et <strong>de</strong>s opérations soutenues par le<br />
dispositif DGD (amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s fonds anciens, conversions rétrospectives<br />
<strong>de</strong> catalogues, numérisations <strong>de</strong> fonds …), l'intervention <strong>de</strong> l'État dans ces domaines se fait à travers<br />
<strong>de</strong>ux appels à projets <strong>la</strong>ncés par le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication (MCC) :<br />
- appel à projet pour le patrimoine écrit (MCC- DGMIC-Service du livre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lecture)<br />
- 27 000 € en 2011 pour <strong>la</strong> bibliothèque municipale <strong>de</strong> Dijon (valorisation et enrichissement <strong>de</strong>s collections<br />
<strong>de</strong> menus, mise en ligne <strong>de</strong> l'inventaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> collection d'images dijonnaises)<br />
- appel à projet numérisation (MCC-Secrétariat général-DREST)<br />
- 3 500 € pour <strong>la</strong> numérisation <strong>de</strong> vues et p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> Dijon (bibliothèque municipale)<br />
- 30 000 € pour <strong>la</strong> numérisation du fonds <strong>de</strong> photographies <strong>de</strong> Gilles Caron (Fondation Gilles Caron)<br />
- 25 000 € pour <strong>la</strong> numérisation d'un corpus d'archives sur <strong>la</strong> première guerre mondiale (Académie<br />
François Bourdon au Creusot).<br />
f) <strong>Le</strong>s personnels d'État mis à disposition <strong>de</strong>s collectivités territoriales (bibliothèques et archives)<br />
Quatorze personnels d'État sont mis à disposition <strong>de</strong>s trois bibliothèques municipales c<strong>la</strong>ssées <strong>de</strong> Dijon<br />
(2 conservateurs <strong>de</strong>s bibliothèques), Chalon-sur-Saône (1 conservateur <strong>de</strong>s bibliothèques) et Autun<br />
(1 conservateur <strong>de</strong>s bibliothèques) et <strong>de</strong>s quatre services d'archives départementales (5 conservateurs<br />
du patrimoine, 3 chargées d'étu<strong>de</strong>s documentaires, 2 secrétaires <strong>de</strong> documentation). Soit 12 personnels<br />
<strong>de</strong> catégorie A et 2 <strong>de</strong> catégorie B, représentant un coût annuel approximatif pour l'État d'environ<br />
500 000 €.<br />
g) Archives, sociétés savantes<br />
<strong>Le</strong> seul bâtiment d'archives en cours <strong>de</strong> construction actuellement en Bourgogne est le nouveau bâtiment<br />
<strong>de</strong>s archives départementales <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre. <strong>Le</strong> chantier a débuté au mois d'août 2009 et <strong>de</strong>vait<br />
s'achever initialement fin 2011. Il sera livré vraisemb<strong>la</strong>blement à l'été 2012. Cet édifice abritera également<br />
les nouveaux locaux <strong>de</strong>s archives municipales <strong>de</strong> Nevers.<br />
La DRAC Bourgogne a déjà versé au Conseil général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre un total <strong>de</strong> 1 690 220,58 € (320 000 €<br />
en 2009 dans le cadre du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> l'économie, 968 793 € en 2010 et 401 427,58 € en 2011),<br />
représentant 80 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention État globale prévue. <strong>Le</strong> sol<strong>de</strong>, soit 422 555,42 €, est susceptible<br />
d'être versé en 2012, sous réserve <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s justificatifs par les services du Conseil général<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre. L'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'État à ce projet atteint 2 112 776 € (taux <strong>de</strong> 20 %).<br />
<strong>Le</strong>s ai<strong>de</strong>s aux publications <strong>de</strong> sociétés savantes ont bénéficié en 2011 à une dizaine d'associations en<br />
Bourgogne pour un total <strong>de</strong> 22 650 €. <strong>Le</strong> soutien aux restaurations et conditionnement <strong>de</strong> documents<br />
d'archives a concerné 16 communes pour un total <strong>de</strong> 18 500 €, action menée en re<strong>la</strong>tion avec les services<br />
d'archives départementales et les missions archives <strong>de</strong>s Centres <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique<br />
territoriale.<br />
h) Missions <strong>de</strong> contrôle scientifique assurées par l'État (en lien avec <strong>la</strong> DRAC Bourgogne)<br />
En 2011, <strong>la</strong> bibliothèque départementale <strong>de</strong> l'Yonne et <strong>la</strong> bibliothèque municipale c<strong>la</strong>ssée <strong>de</strong> Chalon-sur-<br />
Saône ont été visitées par l'Inspection générale <strong>de</strong>s bibliothèques.<br />
De son côté, l'Inspection <strong>de</strong>s patrimoines (archives) a procédé au contrôle du service <strong>de</strong>s archives départementales<br />
<strong>de</strong> Saône-et-Loire.<br />
i) Langue française et <strong>la</strong>ngues <strong>de</strong> France<br />
17 000 € ont été consacrés à ces actions, en soutenant le Festival du Mot à La Charité-sur-Loire, les actions<br />
" s<strong>la</strong>m " dans le cadre du projet interrégional " PICABORA " et le travail <strong>de</strong> l'Association <strong>de</strong>s<br />
<strong>la</strong>ngues <strong>de</strong> Bourgogne sur les " Noëls bourguignons ".<br />
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Dans le domaine, il faut regretter <strong>la</strong> mise en sommeil <strong>de</strong>puis septembre 2008 du P<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> lutte<br />
contre l'illettrisme, à <strong>la</strong> préparation duquel <strong>la</strong> DRAC Bourgogne avait été associée en 2007/2008, malgré<br />
l'enjeu majeur représenté par ce fléau, tant au niveau régional que national.<br />
j) L'action <strong>de</strong>s établissements publics nationaux<br />
<strong>Le</strong> Centre national du livre (CNL)<br />
<strong>Le</strong> CNL a attribué en 2011 un total <strong>de</strong> 165 790 € d'ai<strong>de</strong>s à divers bénéficiaires <strong>de</strong> Bourgogne.<br />
<strong>Le</strong> Centre national du livre (CNL) a par ailleurs attribué en 2011 le <strong>la</strong>bel " Librairie indépendante <strong>de</strong> référence<br />
" (<strong>la</strong>bel LIR) à <strong>la</strong> librairie " <strong>Le</strong> Cyprès " (Nevers). Au total une dizaine <strong>de</strong> librairies bourguignonnes<br />
ont reçu cette distinction dont 7 ont obtenu une ai<strong>de</strong> VAL (" valorisation <strong>de</strong>s fonds ") en 2011.<br />
La Bibliothèque nationale <strong>de</strong> France (BNF)<br />
La BNF a attribué une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 22 000 € au CRL Bourgogne en tant que pôle associé pour le travail <strong>de</strong><br />
prise en charge <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> rétroconversions rétrospectives <strong>de</strong> fonds anciens en Bourgogne, <strong>la</strong><br />
numérisation <strong>de</strong>s publications <strong>de</strong> sociétés savantes et l'enrichissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Base bibliographique bourguignonne.<br />
La Ville <strong>de</strong> Dijon a reçu 10 000 € <strong>de</strong> <strong>la</strong> BNF pour le rôle <strong>de</strong> pôle associé joué par sa bibliothèque municipale<br />
dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> gastronomie-oenologie et 55 000 € pour <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> centre collecteur du<br />
dépôt légal imprimeur (DLI) également assumée par <strong>la</strong> bibliothèque municipale <strong>de</strong> Dijon.<br />
Enfin, <strong>la</strong> BNF a financé à hauteur <strong>de</strong> 14 000 € l'opération <strong>de</strong> conversion rétrospective <strong>de</strong>s catalogues du<br />
fonds ancien <strong>de</strong> <strong>la</strong> bibliothèque municipale d'Autun.<br />
C) L'ACTION DE L'ETAT EN FAVEUR DE LA CREATION ET DE LA DIFFUSION<br />
1) <strong>Le</strong> spectacle vivant<br />
a) Musique et danse<br />
2011 a été <strong>la</strong> troisième année <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention liant l'État, <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Dijon et son<br />
Opéra (régie personnalisée). Conformément aux objectifs fixés initialement, l'Opéra <strong>de</strong> Dijon a poursuivi<br />
<strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s projets i<strong>de</strong>ntifiés dans <strong>la</strong> convention :<br />
- développement d'une politique <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces artistiques : l'Opéra a pouruisvi le compagnonnage<br />
engagé avec le compositeur Brice Pauset, l'Orchestre <strong>de</strong> Dijon-Bourgogne, l'orchestre Anima Eterna<br />
Brugge;<br />
- mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> co-productions ambitieuses : l'Opéra <strong>de</strong> Dijon est très c<strong>la</strong>irement i<strong>de</strong>ntifié aujourd'hui<br />
sur <strong>la</strong> carte nationale <strong>de</strong>s maisons d'opéra qui travaillent en co-production (Lille, Limoges,<br />
Festival d'Aix en Provence...) afin notamment <strong>de</strong> pouvoir présenter au public le plus <strong>la</strong>rge <strong>de</strong>s productions<br />
ambitieuses;<br />
- é<strong>la</strong>boration d'une politique d'accompagnement <strong>de</strong> jeunes chanteurs et instrumentistes : l'Opéra <strong>de</strong><br />
Dijon permet à <strong>de</strong> jeunes professionnels (ou en formation) <strong>de</strong> rejoindre les rangs <strong>de</strong> l'orchestre en<br />
fosse ou du chœur <strong>de</strong> l'Opéra sur le p<strong>la</strong>teau lorsque les effectifs le nécessitent.<br />
La circu<strong>la</strong>ire ministérielle du 31 août 2010 concernant <strong>la</strong> politique du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication<br />
re<strong>la</strong>tive aux <strong>la</strong>bels et réseaux du spectacle vivant a marqué le début d'une nouvelle séquence<br />
dans l'histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique culturelle en France qui s'est poursuivie en 2011. La DRAC a ainsi<br />
entrepris un travail visant à mettre en adéquation les réalités du territoire bourguignon avec les nouvelles<br />
préconisations <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire en ce qu'elles concernent les renouvellements <strong>de</strong> <strong>la</strong>bels actuellement en<br />
cours mais aussi les futures conventions à venir en <strong>la</strong> matière.<br />
A l'échelle régionale, <strong>la</strong> DRAC a poursuivi son partenariat avec les trois associations régionales que sont<br />
Musique Danse Bourgogne (MDB) à Dijon, le Centre Régional du Jazz (CRJB) à Nevers et <strong>la</strong> Maison du<br />
Patrimoine Orale (MPO) à Anost. L'année 2011 a notamment permis <strong>de</strong> renouveler les conventions<br />
triennales avec le CRJB et MDB (<strong>de</strong>venue Liaison Arts Bourgogne – le LAB à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l'é<strong>la</strong>rgissement<br />
<strong>de</strong> ses missions vers le théâtre et le cirque, en plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> danse). Pour ces structures,<br />
le soutien apporté par le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication leur permet <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s<br />
85
projets portant sur <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> ressources, d'accompagnement et <strong>de</strong> formation dans les domaines<br />
qui leur sont propres.<br />
Concernant les musiques actuelles, <strong>la</strong> DRAC a poursuivi <strong>la</strong> définition et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce un p<strong>la</strong>n régional<br />
pour le développement <strong>de</strong>s musiques actuelles en Bourgogne. Dans le cadre <strong>de</strong> ce p<strong>la</strong>n, <strong>la</strong> DRAC a plus<br />
particulièrement :<br />
- consolidé son soutien aux lieux <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s musiques actuelles en région, selon les préconisations<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 31 août 2010 visant à <strong>la</strong>belliser au moins une " Scènes <strong>de</strong> Musiques Actuelles<br />
- SMAC» par département. Aussi, l'année 2011 a-t-elle vu le renouvellement du <strong>la</strong>bel SMAC<br />
attribué à <strong>la</strong> Cave à Musique à Mâcon, ainsi que <strong>la</strong> poursuite du travail <strong>de</strong>vant aboutir à <strong>la</strong> <strong>la</strong>bellisation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Vapeur (Dijon) et du Silex (Auxerre) courant 2012. <strong>Le</strong> Café Charbon (Nevers) est c<strong>la</strong>irement<br />
i<strong>de</strong>ntifié comme SMAC potentielle mais <strong>de</strong>s travaux doivent nécessairement être entrepris<br />
pour permettre à <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> pouvoir mettre en œuvre les missions d'une SMAC ; aussi, l'année<br />
2011 a permis d'entreprendre <strong>de</strong>s discussions avec les collectivités <strong>de</strong> proximité, au premier rang<br />
<strong>de</strong>squelles on trouve <strong>la</strong> communauté d'agglomération <strong>de</strong> Nevers qui s'est formellement engagée<br />
dans l'accompagnement <strong>de</strong> ce processus.<br />
- poursuivi l'é<strong>la</strong>boration et <strong>la</strong> mise en œuvre d'un schéma d'orientation et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s lieux<br />
<strong>de</strong> musiques actuelles (SOLIMA) régional, permettant une meilleure diffusion <strong>de</strong>s œuvres et <strong>de</strong>s artistes<br />
(régionaux et nationaux) et une mutualisation pertinente <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> production. La thématisation<br />
et le phasage <strong>de</strong>s travaux du groupe <strong>de</strong> travail " création-diffusion " issu <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence<br />
du spectacle vivant en région (CSVR) a permis d'initier ce projet. Aussi, après plusieurs<br />
réunions avec les acteurs du secteurs, <strong>la</strong> DRAC a initiée une étu<strong>de</strong> régionale dont les conclusions<br />
et les préconisations vont inspirer le contenu du SOLIMA, dont le processus est par définition évolutif.<br />
- suivi <strong>la</strong> mise en œuvre d'un SOLIMA dans <strong>la</strong> Nièvre.<br />
Pour ce qui concerne les équipes artistiques, <strong>la</strong> DRAC a poursuivi le soutien engagé au cours <strong>de</strong>s années<br />
passées, en s'appuyant notamment sur les avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission d'experts nommée dans le cadre<br />
<strong>de</strong>s dispositifs nationaux.<br />
En ce qui concerne le secteur musical en 2011, <strong>la</strong> DRAC a apporté une ai<strong>de</strong> financière à treize ensembles<br />
musicaux et vocaux (6 conventions dont un renouvellement, 4 ai<strong>de</strong>s à <strong>la</strong> structuration et 3 ai<strong>de</strong>s<br />
au projet, chiffres qui, par leur évolution, traduisent une consolidation <strong>de</strong>s équipes).<br />
Dans le domaine chorégraphique, <strong>la</strong> DRAC a poursuivi <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> mail<strong>la</strong>ge territorial<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> danse avec un soutien renouvelé à <strong>la</strong> compagnie <strong>Le</strong>s Alentours rêveurs <strong>de</strong> Serge Ambert à<br />
l'Abbaye <strong>de</strong> Corbigny, qui bénéficie <strong>de</strong> l' " ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> compagnie chorégraphique ". La compagnie rhône-alpine<br />
<strong>Le</strong> Grand Jeté <strong>de</strong> Frédéric Cellé (jusque-là en rési<strong>de</strong>nce à <strong>la</strong> Scène Nationale du Creusot) a<br />
officiellement transféré son siège social et son activité à Cluny. Dans le même esprit, <strong>la</strong> DRAC a soutenu<br />
le travail <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie <strong>de</strong> <strong>la</strong> chorégraphe Joëlle Bouvier dans l'Yonne, en lien avec <strong>la</strong> ferme du Grand<br />
Béon (lieu <strong>de</strong> fabrication dédié à <strong>la</strong> danse à Soucy dans l'Yonne, qui connait toutefois <strong>de</strong>s difficultés du<br />
fait du manque d'implication du Conseil général <strong>de</strong> l'Yonne dans le cadre d'une politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> danse aujourd'hui<br />
inexistante à l'échelle du département). Enfin, le danseur Hervé Chaussard a initié <strong>la</strong> création<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie " The Will Corporation " afin <strong>de</strong> développer un travail <strong>de</strong> création chorégraphique qui lui<br />
est propre. Il a pour ce<strong>la</strong> bénéficié du soutien <strong>de</strong> l'État par le biais d'une " ai<strong>de</strong> au projet chorégraphique "<br />
et du soutien d'une rési<strong>de</strong>nce à l'Atheneum <strong>de</strong> Dijon, ayant abouti à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> sa pièce " La boite<br />
b<strong>la</strong>nche, 1.2.3.4. ".<br />
Enfin, <strong>la</strong> DRAC a poursuivi l'accompagnement du Pôle d'Enseignement Supérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Musique (PESM)<br />
<strong>de</strong> Dijon, dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième année <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention quadriennale qui a notamment vu le recrutement<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> première promotion d'étudiants préparant le diplôme national supérieur professionnel <strong>de</strong><br />
musicien (DNSPM) dans le domaine <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> chœur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> chœur. Avec ce recrutement,<br />
l'ensemble <strong>de</strong>s cursus initialement prévus (instrumentistes dans les répertoire baroque à contemporain,<br />
instrumentiste et chanteur dans le domaine <strong>de</strong>s musiques actuelles, métiers <strong>de</strong> chœur et direction<br />
<strong>de</strong> chœur), est désormais proposé. Par ailleurs, conformément aux préconisations ministérielles<br />
concernant l'enseignement supérieur, <strong>la</strong> DRAC a initié un processus <strong>de</strong> création d'un EPCC ayant pour<br />
objet <strong>de</strong> gérer les activités du PESM. Dans ce cadre, l'action <strong>de</strong> l'État a permis <strong>de</strong> voir l'engagement officiel,<br />
en tant que futurs membres fondateurs <strong>de</strong> l'EPCC, du Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne, <strong>de</strong>s Communautés<br />
d'agglomérations du Grand Dijon et du Grand Chalon ainsi que <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Bourgogne. De<br />
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plus, <strong>de</strong>s discussions ont été engagées dans l'optique <strong>de</strong> <strong>la</strong> création, in fine, d'un établissement d'enseignement<br />
supérieur qui dispense <strong>de</strong>s formations en musique mais aussi en arts p<strong>la</strong>stiques, avec <strong>la</strong> possible<br />
création d'un département " Média Art " qui verrait le transfert <strong>de</strong>s activités actuellement portées<br />
par l'Ecole Média Art (EMA Fructidor) <strong>de</strong> Chalon sur Saône. Cette école délivre aujourd'hui un DNSAP<br />
(bac+3) et ambitionne <strong>de</strong> proposer une formation délivrant un DNSEP (bac+5).<br />
En 2011, les financements croisés <strong>de</strong> l'État (crédits centraux et déconcentrés) ont permis au PESM <strong>de</strong><br />
poursuivre <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> son projet, mais il faut noter que le niveau <strong>de</strong>s crédits centraux sur ce<br />
projets reste précaire et fait l'objet d'une attention constante <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC.<br />
b) Théâtre<br />
Sur le p<strong>la</strong>n du réseau institutionnel, <strong>la</strong> région Bourgogne est caractérisée par l'imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> trois<br />
scènes nationales toutes présentes dans le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire et d'un centre dramatique<br />
national situé dans le département <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>.<br />
- - L’Espace <strong>de</strong>s Arts <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône, s’affirme comme lieu <strong>de</strong> production et d’accompagnement<br />
d’équipes artistiques (en rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création avec productions déléguées) tout en assurant<br />
un soli<strong>de</strong> travail d’action culturelle associant professionnels et amateurs. Un nouveau contrat d'objectifs<br />
a été signé le 4 avril 2011.<br />
- - <strong>Le</strong> Théâtre – Scène nationale <strong>de</strong> Mâcon a poursuivi <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention pluriannuelle<br />
d’objectifs (2007/2010) conclue entre État- <strong>la</strong> CAMVAL- et <strong>la</strong> Scop SARL <strong>Le</strong> théâtre. Cette<br />
convention s'est achevée le 31 décembre 2010. Une évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure a été menée par les<br />
services <strong>de</strong> l'inspection générale au cours du <strong>de</strong>rnier trimestre 2010 qui a rendu ses conclusions en<br />
septembre 2011.<br />
- - L'arc - Scène nationale du Creusot: Cet établissement, dirigé par une nouvelle directrice <strong>de</strong>puis<br />
septembre 2009 fonctionne conformément au cahier <strong>de</strong>s charges. Un contrat d'objectifs a été signé<br />
le 1er octobre 2011.<br />
- - <strong>Le</strong> Théâtre-Dijon-Bourgogne - Centre dramatique national, dirigé par François Chattot (contrat <strong>de</strong><br />
décentralisation renouvelé en 2010 pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2010-2012) a fait l'objet d'une étu<strong>de</strong> programmatique<br />
préliminaire du Parvis St Jean et <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle Jacques Fornier menée en col<strong>la</strong>boration avec<br />
<strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Dijon en mai 2011, dans <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconfiguration du Théâtre Dijon Bourgogne.<br />
<strong>Le</strong>s conclusions <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> ont été rendues le 1er décembre 2011.<br />
- - Deux scènes conventionnées situées dans <strong>la</strong> Nièvre et l'Yonne viennent renforcer ce réseau <strong>de</strong><br />
création et <strong>de</strong> diffusion : <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> Nevers et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre et le Théâtre d'Auxerre<br />
qui a changé <strong>de</strong> direction fin 2011.<br />
Par ailleurs, il convient <strong>de</strong> noter que <strong>la</strong> région Bourgogne reste une référence dans le domaine <strong>de</strong>s arts<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> rue grâce notamment au festival Chalon dans <strong>la</strong> Rue, événement national et international, à<br />
L’Abattoir – Centre national <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue, lieu <strong>de</strong> fabrique et <strong>de</strong> production qui accueille chaque année<br />
une douzaine d’équipes artistiques invitées à <strong>de</strong>s restitutions publiques sous formes <strong>de</strong> " chantiers<br />
", mais aussi au festival les Zaccros, programmé à Nevers au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> première quinzaine <strong>de</strong><br />
juillet, qui séduit un public fidèle et popu<strong>la</strong>ire et enfin à <strong>la</strong> Transverse, nouveau lieu inauguré à Corbigny<br />
en septembre 2011 dédié aux arts <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue et géré par <strong>la</strong> compagnie conventionnée Metalovoice, On<br />
peut regretter cependant que l'engagement financier <strong>de</strong>s partenaires publics n'ait pas donné lieu,<br />
contrairement à ce qui avait été annoncé en 2010, à <strong>la</strong> signature d'une convention multipartite.<br />
Enfin, il convient <strong>de</strong> souligner que le secteur du cirque tend à se développer en région Bourgogne (activités<br />
menées par l'association du Château <strong>de</strong> Monthelon, conventionnement d'une compagnie circassienne<br />
par <strong>la</strong> DRAC, réunions consacrées à l'itinérance sous chapiteau coordonnées par Liaisons Arts<br />
Bourgogne, etc.).<br />
c) <strong>Le</strong>s arts p<strong>la</strong>stiques<br />
La Bourgogne bénéficie <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence sur son territoire d'un ensemble cohérent et structurant d'institutions<br />
d'art contemporain ayant <strong>de</strong>s missions régionales fortes, voire internationales, comme le FRAC<br />
Bourgogne, l'école nationale supérieure d'art ou encore <strong>Le</strong> Consortium.<br />
A l'échelle départementale, le Centre d'Art <strong>de</strong> l'Yonne, le Parc Saint Léger à Pougues les Eaux et un réseau<br />
d'associations culturelles permettent un rééquilibrage face à <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s structures imp<strong>la</strong>ntées à<br />
87
Dijon. Par ailleurs, <strong>la</strong> qualité du patrimoine et <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> Bourgogne, notamment en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>,<br />
font qu'un grand nombre d'artistes y sont installés ou s'y installent.<br />
L'ouverture récentes <strong>de</strong>s liaisons ferroviaires entre Dijon, Bâle et Zurich offrent pour ces pôles d'art<br />
contemporains <strong>de</strong> nouvelles perspectives <strong>de</strong> coopérations avec <strong>la</strong> Suisse.<br />
Pour le Frac <strong>de</strong> Bourgogne 2010/2011 ont été <strong>de</strong>s années <strong>de</strong> crise, notamment en raison du départ <strong>de</strong><br />
l'équipe dirigeante et <strong>de</strong> <strong>la</strong> démission du Prési<strong>de</strong>nt. En mai <strong>de</strong>rnier, une mission d'inspection a été menée<br />
par <strong>de</strong>s inspecteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCA. Désormais le Frac amorce sa remise à flot et au second semestre<br />
2011 un nouveau Prési<strong>de</strong>nt a été élu et les membres du conseil d’administration ont pu être cooptés.<br />
<strong>Le</strong> Centre d'Art Contemporain <strong>Le</strong> Consortium joue un rôle <strong>de</strong> locomotive régionale en matière d'arts visuels<br />
et son rayonnement international est incontesté. <strong>Le</strong> Consortium a inauguré ses nouveaux locaux à<br />
Dijon (4.500m2 sur 3 étages) conçus par l'architecte Shigeru Ban et l''inauguration s'est tenue en présence<br />
du Ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communication et d'un grand nombre d'artistes internationaux.<br />
<strong>Le</strong> Consortium a fait don <strong>de</strong> sa collection au musée <strong>de</strong>s beaux arts <strong>de</strong> Dijon. Enfin ce Centre, sous<br />
l'égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fondation <strong>de</strong> France, administre aussi le programme <strong>de</strong>s Nouveaux Commanditaires en<br />
Bourgogne ; c'est ainsi qu'une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> Wilfred Almedrat a pu être mise en p<strong>la</strong>ce au centre d'art <strong>de</strong><br />
Pougues en complément <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> Xavier Veilhan.<br />
<strong>Le</strong> Centre d'Art du Parc Saint Léger, installé à Pougues se caractérise par un accueil d’artistes en rési<strong>de</strong>nce<br />
tout au long <strong>de</strong> l’année: en 2011 un partenariat entre les écoles <strong>de</strong>s beaux arts <strong>de</strong><br />
Bourges/Cergy/Dijon et le centre du graphisme <strong>de</strong> Chaumont a pu s'instaurer. Outre <strong>la</strong> programmation<br />
<strong>de</strong> trois expositions annuelles comme l'exposition d'A<strong>la</strong>in Bublex en lien avec l’école <strong>de</strong>s ingénieurs automobiles,<br />
<strong>de</strong>s opérations plus locales sont mises en p<strong>la</strong>ce au cours <strong>de</strong> l'année permettant une gran<strong>de</strong><br />
ouverture pluridisciplinaire.<br />
<strong>Le</strong> Centre d’Art <strong>de</strong> l’Yonne organise chaque année son exposition thématique principale au château <strong>de</strong><br />
Tan<strong>la</strong>y, pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> estivale et maintient une politique <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces d'artistes en milieu sco<strong>la</strong>ire<br />
tout au long <strong>de</strong> l'année.<br />
<strong>Le</strong>s ai<strong>de</strong>s Individuelles à <strong>la</strong> création et les allocations d’instal<strong>la</strong>tion d’ateliers attribuées par <strong>la</strong> DRAC aux<br />
artistes domiciliés en Bourgogne participent également à cette dynamique ainsi que les projets menés<br />
au titre du 1% dans les constructions publiques.<br />
d) <strong>Le</strong> cinéma et l'audiovisuel<br />
Festivals : dans une région caractérisée par <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> nombreux " petits " festivals <strong>de</strong> cinéma et<br />
l'absence <strong>de</strong> manifestations d'intérêt national émanant d'acteurs régionaux ( le festival du film policier <strong>de</strong><br />
Beaune autrefois situé à Cognac est un projet " extérieur " accueilli par <strong>la</strong> collectivité locale) ont conduit<br />
<strong>la</strong> DRAC à apporter une ai<strong>de</strong> ciblée sur les trois critères suivants :<br />
- aménagement culturel du territoire, notamment en milieu rural ( Marcigny, Donzy)<br />
- politique <strong>de</strong> diffusion du court-métrage, notamment <strong>de</strong>s films aidés par le fonds d'ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Région (Fenêtres sur courts, Mois du film documentaire; Ouroux en Morvan)<br />
- action éducative auprès du public sco<strong>la</strong>ire ou <strong>de</strong> quartiers défavorisés (C<strong>la</strong>p 89 à Auxerre, action<br />
milieu rural <strong>de</strong> l'UDMJC 21)<br />
Mise en réseau : <strong>la</strong> DRAC a appuyé <strong>la</strong> structuration en réseau <strong>de</strong>s différents secteurs professionnels<br />
(producteurs, exploitants,..) : soutien donnée à une formation aux nouveaux medias <strong>de</strong>s professionnels<br />
<strong>de</strong> Bourgogne et <strong>de</strong> Franche-Comté; ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> diffusion menée par l'association <strong>de</strong>s Cinémas indépendants<br />
<strong>de</strong> Bourgogne, ai<strong>de</strong> à l'organisation départementale <strong>de</strong> l'action cinématographique dans <strong>la</strong> Nièvre,<br />
à travers l'association Sceni qua non.<br />
Politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville : le dispositif " Passeurs d'images " lie étroitement les objectifs d'action culturelle et<br />
<strong>de</strong> convivialité à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s quartiers défavorisés,en organisant notamment <strong>de</strong>s ateliers cinéma pour<br />
<strong>de</strong>s jeunes encadrés par <strong>de</strong>s professionnels, <strong>de</strong>s projections <strong>de</strong> films en plein air et <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> découverte<br />
en salles <strong>de</strong> cinéma. Il rencontre un réel écho en Bourgogne grâce au dynamisme <strong>de</strong> l'Udmjc<br />
<strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> qui a <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> coordonner l'opération sur <strong>la</strong> Bourgogne et à l'engagement <strong>de</strong>s acteurs<br />
locaux <strong>de</strong> l'opération même si <strong>la</strong> Saône et Loire reste encore peu présente.<br />
Éducation artistique et culturelle : lycéens au cinéma,Collège au cinéma, Ecole et cinéma , dispositifs<br />
88
nationaux d’éducation au cinéma pilotés par le CNC, sont très bien imp<strong>la</strong>ntés dans les quatre départements<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> région, mobilisant un nombre important d'établissements sco<strong>la</strong>ires et d'élèves. Grâce à l'implication<br />
<strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s exploitants <strong>de</strong> Bourgogne, les élèves peuvent voir dans le contexte <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
salle <strong>de</strong> cinéma les films étudiés avec leurs professeurs.<br />
La DRAC finance les structures chargées <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination départementale <strong>de</strong> ces dispositifs et participe<br />
aux différents comités <strong>de</strong> pilotage. . Des difficultés se font jour <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans en raison du désengagement<br />
<strong>de</strong> certaines collectivités locales (notamment le conseil général <strong>de</strong> Saône et Loire) et <strong>de</strong> <strong>la</strong> diminution<br />
<strong>de</strong>s formations à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s enseignants.<br />
Par ailleurs, <strong>la</strong> DRAC ai<strong>de</strong> les enseignements <strong>de</strong> spécialité cinéma dans plusieurs lycées <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région<br />
(Dijon, Nevers, Sens).<br />
Convention CNC/Région/DRAC : une nouvelle convention triennale (2011/2013) négociée entre le<br />
Conseil Régional et le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture (Centre National du cinéma et <strong>de</strong> l'image animée et<br />
DRAC) a été signée en fin d'année.<br />
Elle permet <strong>de</strong> poursuivre le soutien à <strong>la</strong> production cinématographique et audiovisuelle à travers un<br />
fonds d'ai<strong>de</strong> pour les longs-métrages, courts-métrages ou téléfilms tournés en Bourgogne ou portés par<br />
<strong>de</strong>s auteurs ou producteurs bourguignons ( pour ce volet <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention, 266 000 € du CNC et 564<br />
000 € <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région). La mise en p<strong>la</strong>ce et le suivi <strong>de</strong> cette convention se font dans une bonne col<strong>la</strong>boration<br />
entre <strong>la</strong> Région et <strong>la</strong> DRAC.<br />
<strong>Le</strong> conseiller <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC participe à l'ensemble <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong> lecture (longs-métrages, courts-métrages,<br />
audiovisuel). Cette convention comprend également le co-financement du dispositif d'éducation à<br />
l'image " lycéens au cinéma " (20 000 € <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAC; 90 000 € <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région) et l'ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> numérisation<br />
<strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> cinéma qui est un enjeu majeur notamment pour <strong>la</strong> petite exploitation cinématographique.<br />
Re<strong>la</strong>tions avec l’exploitation cinématographique : <strong>la</strong> DRAC a poursuivi son travail <strong>de</strong> veille <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<br />
<strong>de</strong> l’exploitation cinématographique avec <strong>la</strong> mise à jour d’un annuaire régional <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> cinéma.:<br />
<strong>la</strong> Région comprend 55 établissements avec 135 écrans très inégalement répartis sur les départements<br />
: 22 établissements en Saône et Loire, 16 en <strong>Côte</strong> d'or, 9 dans <strong>la</strong> Nièvre et 8 dans l'Yonne.<br />
La DRAC est régulièrement consultée par les exploitants comme représentation en région du CNC (accès<br />
au compte <strong>de</strong> soutien, ai<strong>de</strong>s au montage <strong>de</strong> dossiers CNC, conseils pour l’aménagement,…). L'important<br />
dossier <strong>de</strong> l'équipement en projecteurs numériques <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> cinéma pour lequel un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong><br />
soutien important est mis en p<strong>la</strong>ce fait l'objet d'un suivi régulier et d'une concertation entre <strong>la</strong> DRAC, <strong>la</strong><br />
Région et le CNC. La DRAC apporte par ailleurs une ai<strong>de</strong> à l'association <strong>de</strong>s cinémas indépendants <strong>de</strong><br />
Bourgogne qui regroupe <strong>de</strong>s petites salles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région .<br />
Commission <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement art et essai : le c<strong>la</strong>ssement art et essai <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> Bourgogne a fait<br />
l’objet <strong>de</strong> propositions régionales qui ont été entérinées par <strong>la</strong> Commission nationale. En 2011, c'est ainsi<br />
que 30 établissements <strong>de</strong> Bourgogne ont obtenu une subvention CNC au titre du c<strong>la</strong>ssement " salle<br />
d'art et d'essai 2011 " , pour un total <strong>de</strong> 337 433 €.<br />
Ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s salles : le CNC a soutenu le projet <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation du cinéma par <strong>la</strong><br />
ville <strong>de</strong> Chatillon sur Seine à hauteur <strong>de</strong> 100 000 €.<br />
<strong>Le</strong> CNC a aidé à <strong>la</strong> numérisation <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> Montbard, Semur, Bourbon-Lancy, La C<strong>la</strong>yette, Tournus<br />
à hauteur <strong>de</strong> 279 672 €.<br />
Professionnels du cinéma et <strong>de</strong> l'audiovisuel : le travail mené dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> COREPS pour le<br />
secteur spécifique du cinéma et <strong>de</strong> l'audiovisuel s'est poursuivi dans le cadre d'un groupe <strong>de</strong> travail interrégional.<br />
Outre le soutien à <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s documentaires régionaux dans le cadre <strong>de</strong> l'opération<br />
" Mois du film documentaire ", <strong>la</strong> DRAC participe aux projets <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s professionnels aux nouveaux<br />
outils <strong>de</strong> diffusion dans le cadre du Grand Est.<br />
89
DÉLÉGATION RÉGIONALE AUX DROITS DES FEMMES<br />
ET A L’ÉGALITÉ BOURGOGNE<br />
Déléguée régionale : Mme Delphine Zenou<br />
Adresse géographique : Cité Vail<strong>la</strong>nt<br />
24, Avenue Garibaldi<br />
21000 DIJON<br />
Adresse Postale : préfecture <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne<br />
53, rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture<br />
21041 DIJON – Ce<strong>de</strong>x<br />
Tel : 03.80.44.67.29 - Fax : 03.80.44.69.84<br />
Mail : <strong>de</strong>lphine.zenou@bourgogne.pref.gouv.fr<br />
Effectifs : 1 Déléguée Régionale,<br />
1 secrétaire : Mme DROUARD<br />
(2 ETP)<br />
Budget : 391 885 €<br />
Dans les DDCS et DDCSPP : 1 chargée <strong>de</strong> mission par département<br />
(3,8 ETP) :<br />
21 : Mme Anne THIERRY ; 58 : Mme Martine GRAS ; 71 : Mme<br />
Nathalie BONNOT ; 89 : Mme Halina CREUSATON<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
La délégation régionale aux droits <strong>de</strong>s femmes et à l'égalité a pour mission d'animer en région <strong>la</strong> politique<br />
publique d'Egalité entre les femmes et les hommes.<br />
Cette politique publique est structurée autour <strong>de</strong> trois grands axes d'intervention :<br />
- - l'égalité dans <strong>la</strong> vie professionnelle et économique,<br />
- - l'égalité dans <strong>la</strong> vie publique et sociale,<br />
- - <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s femmes et <strong>la</strong> prévention et <strong>la</strong> lutte contre les violences sexistes.<br />
<strong>Le</strong>s délégations régionales sont parties intégrantes du mécanisme institutionnel dédié prévu dans le<br />
cadre <strong>de</strong>s engagements internationaux et européens <strong>de</strong> <strong>la</strong> France.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2010<br />
Ces actions majeures se déclinent dans le cadre d'orientations régionales présentées annuellement en<br />
CAR ou pré CAR.<br />
<strong>Le</strong>s modalités d'action reposent sur :<br />
- l'animation <strong>de</strong> réseaux d'acteurs locaux, publics, associatifs, privés afin <strong>de</strong> promouvoir l'égalité<br />
entre les femmes et les hommes,<br />
- l'animation <strong>de</strong> dispositifs dédiés aux publics femmes et le pilotage d'un budget d'intervention et <strong>de</strong><br />
fonctionnement,<br />
- le montage et le pilotage et l'évaluation <strong>de</strong> projets annuels ou pluriannuels, incluant <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong><br />
co-financements.<br />
- l'apport d'avis et d'expertise pour assurer une prise en compte <strong>de</strong> l'égalité entre les femmes et les<br />
hommes dans les politiques publiques et les projets financés par certains fonds européens.<br />
91
- <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation et d'information et <strong>de</strong> communication.<br />
<strong>Le</strong>s crédits d'intervention en 2011 : 378 922 €<br />
<strong>Le</strong>s crédits <strong>de</strong> fonctionnement : 12 570,72 €<br />
A) L'ÉGALITÉ DANS LA VIE PROFESSIONNELLE ET ÉCONOMIQUE (156 520 € SOIT 41 % DU<br />
BUDGET)<br />
1) É<strong>la</strong>rgir les choix professionnels <strong>de</strong>s femmes<br />
a) <strong>Le</strong> Prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vocation Scientifique et Technique<br />
La DRDFE met en p<strong>la</strong>ce le Prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vocation Scientifique et Technique (PVST) en lien avec l'Éducation<br />
Nationale (Service d’orientation, lycées), l’Université,…<br />
Il s’agit <strong>de</strong> sensibiliser les enseignants, les parents, les jeunes, à l’é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong>s choix professionnels<br />
<strong>de</strong>s filles, d’encourager les jeunes filles <strong>de</strong> terminale qui s'orientent vers <strong>de</strong>s filières scientifiques et<br />
techniques, puis <strong>de</strong>s carrières dans lesquelles elles sont encore aujourd'hui sous représentées (- <strong>de</strong><br />
40 %).<br />
17 <strong>la</strong>uréates ont reçu ce Prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vocation Scientifique et Technique <strong>de</strong>s Filles <strong>de</strong> 1000 € en 2011 lors<br />
d'une cérémonie dédiée et médiatisée. Ce prix a permis <strong>de</strong>puis sa création à plus <strong>de</strong> 300 jeunes filles <strong>de</strong><br />
percevoir une bourse. 2011 a vu se mettre en œuvre <strong>la</strong> première "promotion" accompagnée par <strong>de</strong>ux<br />
marraines locales. <strong>Le</strong> Zonta Club a octroyé <strong>de</strong>ux bourses complémentaires.<br />
Bénéfices<br />
La communication sur l'orientation <strong>de</strong>s filles<br />
en filières scientifiques et techniques<br />
La mobilisation <strong>de</strong>s établissements, professeurs<br />
principaux<br />
La fidélisation <strong>de</strong>s jeunes femmes qui peuvent<br />
témoigner à leur tour<br />
Une mise en réseau avec les "marraines" <strong>de</strong><br />
promotion, initiée en 2011.<br />
b) <strong>Le</strong>s carrefours <strong>de</strong>s carrières au féminin<br />
Perspectives<br />
Re-mobiliser les établissements du secondaire en<br />
Bourgogne<br />
Intéresser les jeunes femmes primées à aller témoigner<br />
en retour<br />
Constituer une base "réseau" : témoignages retours,<br />
valorisation <strong>de</strong>s formations et <strong>de</strong>s métiers techniques<br />
et scientifiques<br />
<strong>Le</strong>s Carrefours <strong>de</strong>s Carrières au Féminin se sont déroulés dans les 4 départements :<br />
- <strong>Le</strong> concept <strong>de</strong> ces carrefours est une rencontre individuelle entre <strong>de</strong>s jeunes filles (niveau 4e 3e) en<br />
recherche d’orientation ou <strong>de</strong> projet professionnel et <strong>de</strong>s femmes exerçant <strong>de</strong>s métiers peu féminisés.<br />
- La participation <strong>de</strong>s jeunes filles et <strong>de</strong>s parents est facilitée par <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong> ces carrefours un samedi<br />
matin, et l'organisation <strong>de</strong> partenariats avec les conseils généraux pour les transports, et les<br />
établissements secondaires. Selon les lieux, entre 900 et 1500 personnes participantes ont été répertoriées.<br />
Ils ont eu lieu en 2011 à Cluny, Dijon, Auxerre (Héry) et Nevers.<br />
Bénéfices<br />
La notoriété <strong>de</strong> ces manifestations et les partenariats<br />
locaux noués par Femmes Egalité Emploi<br />
permettent d'accueillir <strong>de</strong> nombreuses visiteuses.<br />
Une bonne couverture du territoire bourguignon, y<br />
compris pour les établissements du milieu rural.<br />
Perspectives<br />
E<strong>la</strong>rgir le champ <strong>de</strong>s métiers représentés.<br />
Explorer <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>s métiers<br />
"traditionnellement féminins" à <strong>de</strong>s garçons<br />
Poursuivre <strong>la</strong> manifestation, et <strong>la</strong> rotation <strong>de</strong>s<br />
villes concernées.<br />
92
c) <strong>Le</strong>s Contrats mixité<br />
<strong>Le</strong>s contrats mixité sont cofinancés par <strong>la</strong> Délégation Régionale aux Droits <strong>de</strong>s Femmes et à l'Égalité. Ils<br />
sont conclus entre <strong>la</strong> sa<strong>la</strong>riée, l'employeur et le préfet <strong>de</strong> Région,et permettent <strong>de</strong> financer une formation<br />
associée à un recrutement ou une promotion dans un métier peu investi par les femmes.<br />
Une convention partenariale a été signée avec <strong>la</strong> Fédération Régionale du Bâtiment, avec pour objectifs<br />
<strong>de</strong> promouvoir l'accès <strong>de</strong>s femmes aux métiers opérationnels <strong>de</strong> ce secteur, porteur d'emploi en Bourgogne.<br />
En 2011, 19 000 euros ont été permis <strong>de</strong> financer 11 contrats.<br />
Bénéfices<br />
Un soutien direct à l'entreprise et une valorisation<br />
<strong>de</strong>s femmes concernées.<br />
Un point d'appui pour l'employeur dans l'accompagnement<br />
<strong>de</strong>s femmes sur <strong>de</strong>s métiers techniques<br />
dans lesquels elles sont sous-représentées.<br />
2) Soutenir l’entrepreneuriat <strong>de</strong>s femmes<br />
Perspectives<br />
Développer <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> cet outil au moyen d'accords<br />
avec les OPCA et fédérations professionnelles.<br />
<strong>Le</strong> contrat mixité est <strong>de</strong>venu contrat mixité- égalité<br />
en 2012. Il permet <strong>de</strong> financer à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong>s actions<br />
individuelles et collectives en lien avec <strong>la</strong> déclinaison<br />
d'un accord Égalité, obligation légale pour les<br />
entreprises <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 50 sa<strong>la</strong>rié-es <strong>de</strong>puis le 1er janvier<br />
2012.<br />
<strong>Le</strong> Fonds <strong>de</strong> Garantie à l’Initiative <strong>de</strong>s Femmes (FGIF) a pour but <strong>de</strong> permettre l’accès au financement<br />
bancaire pour les femmes qui souhaitent créer, reprendre ou développer une entreprise, sans recours<br />
aux garanties personnelles. <strong>Le</strong>s délégataires <strong>de</strong> l’État en Bourgogne sont : Bourgogne Active (21, 58,<br />
71) et Yonne Active Création (89).<br />
<strong>Le</strong>s prêts, d’un montant supérieur à 5000 €, garantis entre 2 et 7 ans, peuvent financer l’investissement<br />
ou le fonds <strong>de</strong> roulement. <strong>Le</strong> montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> garantie est limité à 27 000 €.<br />
La délégation régionale aux Droits <strong>de</strong>s Femmes et à l'Egalité est membre <strong>de</strong>s comités d'engagements<br />
FGIF.<br />
Au p<strong>la</strong>n régional, 47 garanties FGIF ont été mises en p<strong>la</strong>ce en 2011 pour un montant <strong>de</strong> prêts <strong>de</strong> 1 603<br />
003 € et 860 394 € <strong>de</strong> montant total garanti cumulé. Une légère diminution est à noter par <strong>rapport</strong> à<br />
2010, dans un contexte économique difficile.<br />
En complément, <strong>de</strong>s actions d'accompagnement <strong>de</strong> femmes en post - création sont co-financées :<br />
Centre <strong>de</strong> Formation à l’Emploi et l’Entreprise (CFEE) en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> , dans l’Yonne, il s’agit <strong>de</strong> l’association<br />
EGEE. En Saône et Loire, <strong>la</strong> Boutique <strong>de</strong> gestion a choisi <strong>de</strong> valoriser <strong>de</strong>s parcours <strong>de</strong> femmes<br />
ayant créé sur <strong>de</strong>s secteurs différents au moyen d'un CD rom <strong>de</strong> témoignages.<strong>Le</strong> Fonds <strong>de</strong> Garantie à<br />
l’Initiative <strong>de</strong>s Femmes (FGIF) a pour but <strong>de</strong> permettre l’accès au financement bancaire pour les femmes<br />
qui souhaitent créer, reprendre ou développer une entreprise, sans recours aux garanties personnelles.<br />
<strong>Le</strong>s délégataires <strong>de</strong> l’État en Bourgogne sont : Bourgogne Active (21, 58, 71) et Yonne Active Création<br />
(89).<br />
<strong>Le</strong>s prêts, d’un montant supérieur à 5000 €, garantis entre 2 et 7 ans, peuvent financer l’investissement<br />
ou le fonds <strong>de</strong> roulement. <strong>Le</strong> montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> garantie est limité à 27 000 €.<br />
La délégation régionale aux Droits <strong>de</strong>s Femmes et à l'Egalité est membre <strong>de</strong>s comités d'engagements<br />
FGIF.<br />
Au p<strong>la</strong>n régional, 47 garanties FGIF ont été mises en p<strong>la</strong>ce en 2011 pour un montant <strong>de</strong> prêts <strong>de</strong> 1 603<br />
003 € et 860 394 € <strong>de</strong> montant total garanti cumulé. Une légère diminution est à noter par <strong>rapport</strong> à<br />
2010, dans un contexte économique difficile.<br />
En complément, <strong>de</strong>s actions d'accompagnement <strong>de</strong> femmes en post - création sont co-financées :<br />
Centre <strong>de</strong> Formation à l’Emploi et l’Entreprise (CFEE) en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> , dans l’Yonne, il s’agit <strong>de</strong> l’association<br />
EGEE. En Saône et Loire, <strong>la</strong> Boutique <strong>de</strong> gestion a choisi <strong>de</strong> valoriser <strong>de</strong>s parcours <strong>de</strong> femmes<br />
ayant créé sur <strong>de</strong>s secteurs différents au moyen d'un CD rom <strong>de</strong> témoignages.<br />
93
Bénéfices<br />
<strong>Le</strong> FGIF permet aux femmes, qui ont tendance<br />
à sous capitaliser leur projet <strong>de</strong> création, d'emprunter,<br />
dans <strong>de</strong>s conditions qui sécurisent leur<br />
autonomie économique.<br />
<strong>Le</strong> dispositif doit être encouragé et développé<br />
en Bourgogne.<br />
Perspectives<br />
Une stratégie régionale en faveur du développement<br />
et <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong> l'entrepreneuriat <strong>de</strong>s<br />
femmes est définie et engagée à partir <strong>de</strong> 2012. Basée<br />
sur un partenariat dynamique avec Bourgogne<br />
Active, cette stratégie décline <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> mobilisation<br />
<strong>de</strong>s acteurs locaux, <strong>de</strong> communication, et <strong>de</strong><br />
mobilisation <strong>de</strong>s réseaux bancaires en faveur du<br />
FGIF.<br />
3) Favoriser l'insertion professionnelle <strong>de</strong>s femmes en recherche d'emploi<br />
Dans chaque département, une ou plusieurs formations ont été co-financées par <strong>la</strong> Délégation Régionale.<br />
Elles sont <strong>de</strong>stinées à <strong>de</strong>s femmes, et sont basées sur <strong>de</strong>s temps d'immersion en entreprise et <strong>de</strong>s<br />
temps théoriques. Des actions <strong>de</strong> préparation à l'emploi ont aidé en particulier les femmes immigrées à<br />
trouver un emploi (secteur du service à <strong>la</strong> personne en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, par exemple).<br />
Une enveloppe affectée à <strong>la</strong> Délégation et gérée par <strong>la</strong> Direccte permet d'apporter une rémunération aux<br />
femmes pour ces stages <strong>de</strong> formation. Plus <strong>de</strong> 50 femmes ont été bénéficiaires <strong>de</strong> ces rémunérations<br />
"mois stagiaires".<br />
Un soutien est apporté aux problèmes <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> rencontrés par les parents notamment en milieu<br />
rural. <strong>Le</strong>s femmes sont encouragées au retour en formation ou en emploi par <strong>de</strong>s dispositifs expérimentaux,<br />
co-financés par <strong>la</strong> Délégation : dans <strong>la</strong> Nièvre, l'association PARI favorisait <strong>la</strong> mobilité <strong>de</strong>s<br />
femmes par un prêt <strong>de</strong> véhicule. Un dispositif <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> sur <strong>de</strong>s horaires atypiques a été développé.<br />
Une p<strong>la</strong>teforme <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> est également soutenue en Saône-et-Loire.<br />
Bénéfices<br />
Un accompagnement individualisé adapté aux<br />
problématiques rencontrées par les femmes les<br />
plus éloignées <strong>de</strong> l'emploi, avec une couverture<br />
régionale.<br />
4) Informer, sensibiliser à l'égalité professionnelle et sa<strong>la</strong>riale<br />
Perspectives<br />
Intégrer ces actions <strong>de</strong> retour à l'emploi dans <strong>de</strong>s<br />
dispositifs "p<strong>la</strong>teformes" qui permettent une prise en<br />
charge globale <strong>de</strong>s femmes.<br />
Développer le travail <strong>de</strong> montage et <strong>de</strong> suivi d'actions<br />
dédiées aux femmes dans le cadre <strong>de</strong>s SPEL,<br />
avec une programmation par bassin d'emploi.<br />
2011 est une année <strong>de</strong> transition et <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> partenariats dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong>s<br />
nouvelles obligations légales (article 99 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi portant réforme <strong>de</strong>s retraites, dont les décrets d'application<br />
sont parus en août 2011).<br />
Un réseau d'acteurs économiques et d'emploi "Egalité Mixité" est animé par Femmes Egalité Emploi<br />
dans le cadre d'un partenariat avec <strong>la</strong> Délégation. Des conférences liées à l'égalité professionnelle, et<br />
l'articu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> vie ont eu lieu sur <strong>la</strong> Région dans ce cadre.<br />
94
B) L’ÉGALITE DANS LA VIE PUBLIQUE ET SOCIALE (2 000 €)<br />
Dès 2010, <strong>la</strong> Délégation Régionale aux Droits <strong>de</strong>s Femmes et <strong>de</strong> l’Egalité <strong>de</strong> Bourgogne, s’est engagée<br />
en partenariat avec l’association Carrefour <strong>de</strong>s Mon<strong>de</strong>s et le Conseil Régional <strong>de</strong> Bourgogne dans<br />
<strong>la</strong> Consultation Egalité femmes/hommes en politique – Bourgogne (2009-2011).Partant du constat d’une<br />
participation inégale <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s hommes en politique, <strong>la</strong> Consultation s’est donnée pour objectif<br />
d’i<strong>de</strong>ntifier les obstacles qui freinent l’investissement <strong>de</strong>s femmes en politique.<br />
Une synthèse a été rédigée, assortie <strong>de</strong> propositions d’actions pour favoriser <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s femmes en<br />
politique et publiée. Cette action, originale à l’échelle d’une région, vise à sensibiliser et à susciter du débat<br />
au sein <strong>de</strong>s formations politiques locales et <strong>de</strong>s collectivités territoriales bourguignonnes.<br />
Bénéfices<br />
Un travail mobilisateur<br />
Une communication sur le champ politique<br />
Perspectives<br />
Évaluer <strong>la</strong> faisabilité d'un observatoire Egalité en partenariat<br />
avec <strong>la</strong> Région.<br />
Poursuivre le travail <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s femmes investies<br />
dans <strong>la</strong> vie associative et politique.<br />
C) PROMOTION DES DROITS,PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES<br />
(220 402 € SOIT 58 % DU BUDGET)<br />
1) Promotion <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s femmes<br />
150 102 € ont été attribués aux 4 Centres d’Information aux Droits <strong>de</strong>s Femmes et <strong>de</strong>s Familles, les<br />
CIDFF (dont 138 102 € pour leur cœur <strong>de</strong> métier, l’information juridique gratuite <strong>de</strong>s femmes) soit 40 %<br />
du budget global <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRDFE et 68 % <strong>de</strong> l’axe Prévention et Lutte contre les violences sexistes, Promotion<br />
<strong>de</strong>s droits. Ces structures accueillent individuellement les femmes afin <strong>de</strong> leur donner gratuitement<br />
une information juridique et selon les problèmes répertoriés, les orienter vers les structures concernées<br />
(par exemple vers Solidarité Femmes si elles subissent <strong>de</strong>s violences conjugales).<br />
<strong>Le</strong>s fonds concernent un soutien aux partenaires associatifs dans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’actions <strong>de</strong> sensibilisation,<br />
<strong>de</strong> prévention, ou d’actions d’accompagnement <strong>de</strong>s victimes et <strong>de</strong>s auteurs.<br />
2) Prévention et lutte contre les violences faites aux femmes<br />
Ces orientations s'inscrivent dans le cadre fixé par le troisième p<strong>la</strong>n interministériel <strong>de</strong> prévention et lutte<br />
contre les violences sexistes et se déclinent ainsi :<br />
- Un accompagnement social et psychologique <strong>de</strong>s femmes: un lieu d'accueil, d'écoute et d'orientation<br />
est financé, en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> : Solidarité Femmes, pour l'accompagnement social et psychologique<br />
<strong>de</strong>s femmes victimes <strong>de</strong> violences, et <strong>la</strong> prise en charge <strong>de</strong>s enfants exposés. Des groupes <strong>de</strong> paroles,<br />
ou lieux d'écoute se mobilisent dans chaque département pour les femmes victimes <strong>de</strong> violences,<br />
aux côtés d'association d'ai<strong>de</strong> aux victimes, qui interviennent sur le p<strong>la</strong>n juridique.<br />
- Solidarité Femmes 21 est également chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong><br />
santé, justice, police, gendarmerie et social à <strong>la</strong> lutte contre les violences conjugales. <strong>Le</strong>s formations<br />
dans les quatre départements ont concerné une cinquantaine <strong>de</strong> professionnels.<br />
- D’autres associations sont financées pour accompagner les femmes victimes <strong>de</strong> violences (ADA-<br />
VIP 21) ou les hommes auteurs <strong>de</strong> violences (en <strong>Côte</strong> d’Or, ALTHEA).<br />
- Un travail mené auprès <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong> violences est co-financé en Saône-et-Loire (GAPS) et en<br />
<strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> (ALTHEA).<br />
- Des actions <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>de</strong>stination du grand public (Yonne, <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> sur <strong>la</strong> prostitution) ou<br />
à <strong>de</strong>s temps d'échanges et d'information à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s professionnels (Colloque Violence et<br />
Genre en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>) participent à <strong>la</strong> prévention, au repérage et à <strong>la</strong> lutte contre les violences faites<br />
aux femmes.<br />
- Sur chaque département, l'animation <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> professionnels doit permettre <strong>de</strong> mobiliser les<br />
95
professionnels : police, gendarmerie, justice, travail social, milieu associatif, d'améliorer <strong>la</strong> cohérence<br />
<strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnes, et d'évaluer le travail mené. Un protocole a été formalisé<br />
sur <strong>de</strong>ux départements : <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et <strong>la</strong> Saône-et-Loire. La démarche d'é<strong>la</strong>boration du protocole<br />
a été re<strong>la</strong>ncée dans <strong>la</strong> Nièvre.<br />
Bénéfices<br />
Des expériences complémentaires<br />
dans les départements permettent<br />
d'échanger les bonnes pratiques.<br />
Perspectives<br />
La sécurisation financière <strong>de</strong> structures pivots comme Solidarité<br />
Femmes reste un objectif mobilisateur. Un travail partenarial est<br />
en cours, pour aboutir à une convention cadre sur cette structure.<br />
<strong>Le</strong>s référents, et d'accueils <strong>de</strong> jour doivent se mettre en p<strong>la</strong>ce<br />
dans les <strong>de</strong>ux années à venir pour chaque département.<br />
D) L'APPROCHE INTÉGRÉE<br />
1) Avis et expertises<br />
L'activité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation consiste également à apporter conseil et expertise pour <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong><br />
l'égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques publiques menées, et dans les schémas régionaux,<br />
par exemple, le schéma <strong>de</strong> prévention piloté par l'Agence Régionale <strong>de</strong> Santé, et le Contrat <strong>de</strong><br />
P<strong>la</strong>n régional <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s formations professionnelles (CPRDF). Plus <strong>de</strong> 130 avis ont été prononcés<br />
par l'équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation concernant les dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financements européens<br />
(FSE et certaines dossiers FEDER).<br />
2) Du réseau "REBIA" à <strong>la</strong> préparation du P<strong>la</strong>n Régional Stratégique Egalité entre les<br />
femmes et les hommes en Bourgogne<br />
<strong>Le</strong> réseau REBIA est un réseau <strong>de</strong> Référents Egalité pour <strong>la</strong> Bourgogne, Inter-Administration. Mis en<br />
p<strong>la</strong>ce en juin 2009 il a pour objectif <strong>de</strong> promouvoir <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong> l'égalité entre les femmes et les<br />
hommes dans l'ensemble <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État. L'année 2011 a été une année <strong>de</strong> transition pour ce réseau,<br />
avec <strong>la</strong> préparation concomitante du PRSEFH.<br />
Ce P<strong>la</strong>n Stratégique a pour objectif à <strong>de</strong>s partenaires régionaux <strong>de</strong> s'engager sur <strong>de</strong>s actions concrètes<br />
en faveur <strong>de</strong> l'Egalité entre les femmes et les hommes, dans le cadre <strong>de</strong>s politiques qu'ils mènent, sur <strong>la</strong><br />
pério<strong>de</strong> 2012-2014.<br />
Bénéfices<br />
Des professionnels déjà formés aux enjeux<br />
<strong>de</strong> l'égalité au sein du réseau RE-<br />
BIA.<br />
Une consultation a été menée auprès<br />
<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État sur <strong>la</strong> prise en<br />
compte <strong>de</strong> l'égalité et <strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong> travail<br />
ont été proposées.<br />
Perspectives<br />
Structurer le P<strong>la</strong>n Régional Stratégique en faveur <strong>de</strong> l'Egalité<br />
entre femmes et hommes en Bourgogne avec un noyau<br />
<strong>de</strong> partenaires en 2012.<br />
Suivre et évaluer annuellement les actions définies.<br />
Mettre en œuvre une gestion <strong>de</strong>s ressources humaines qui<br />
prend en compte l'égalité professionnelle entre les femmes<br />
et les hommes.<br />
96
III- PERSPECTIVES 2012<br />
A) DÉFINIR ET SIGNER LE PLAN RÉGIONAL STRATÉGIQUE EN FAVEUR DE L'ÉGALITÉ<br />
ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES<br />
<strong>Le</strong>s directions régionales <strong>de</strong> l'État, ainsi que le Rectorat, l'Université <strong>de</strong> Bourgogne, l'Agence Régionale<br />
<strong>de</strong> Santé é<strong>la</strong>borent un programme d'actions qui les engagent sur <strong>de</strong>s objectifs concrets à partir <strong>de</strong> 2012.<br />
Ce programme d'actions démultiplie les actions impulsées par <strong>la</strong> Délégation Régionale aux Droits <strong>de</strong>s<br />
Femmes et donne <strong>de</strong> <strong>la</strong> visibilité et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lisibilité à <strong>la</strong> politique menée.<br />
Une secon<strong>de</strong> étape consistera à engager un travail <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s Chartes Egalité auprès <strong>de</strong>s<br />
gran<strong>de</strong>s collectivités territoriales du territoire régional. Ces Chartes reposent sur le principe d'intégrer <strong>la</strong><br />
prise en compte <strong>de</strong> l'égalité dans le fonctionnement mais aussi dans les politiques publiques menées,<br />
par les collectivités territoriales.<br />
B) ÉGALITE DANS LA VIE PROFESSIONNELLE ET ÉCONOMIQUE ET DANS LA VIE PUBLIQUE<br />
ET SOCIALE<br />
1) Valoriser et développer l'entrepreneuriat <strong>de</strong>s femmes en Bourgogne<br />
Une stratégie régionale a été définie et repose sur :<br />
- une mobilisation <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l'accompagnement à <strong>la</strong> création d'entreprise;<br />
- un groupe <strong>de</strong> travail régional piloté par <strong>la</strong> délégation afin <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s engagements concrets <strong>de</strong>s<br />
acteurs économiques locaux sur l'entrepreneuriat <strong>de</strong>s femmes;<br />
- une communication organisée autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux événements dédiés : challenge interbancaire FGIF et<br />
concours <strong>de</strong> <strong>la</strong> créatrice d'entreprise;<br />
- un forum <strong>de</strong>stiné aux professionnels, dédié à <strong>la</strong> création d'entreprise par les femmes.<br />
2) Sensibiliser aux enjeux <strong>de</strong> l'égalité professionnelle, informer et conseiller sur les<br />
obligations légales<br />
Trois cibles sont retenues :<br />
- les étudiants <strong>de</strong> l'enseignement supérieur en Bourgogne, sa<strong>la</strong>riés et encadrants <strong>de</strong> <strong>de</strong>main;<br />
- les syndicats <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés;<br />
- les organismes <strong>de</strong> formation intermédiaires en lien avec les organisations professionnelles locales.<br />
97
3) Poursuivre les actions <strong>de</strong>stinées à é<strong>la</strong>rgir les choix professionnels <strong>de</strong>s filles et <strong>de</strong>s<br />
femmes<br />
4) Impulser <strong>de</strong>s partenariats locaux (en lien avec les SPEL) afin <strong>de</strong> favoriser l'autono -<br />
mie <strong>de</strong>s femmes par un accès à <strong>de</strong>s parcours professionnels sécurisés<br />
C) PROMOTION DES DROITS, PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES<br />
AUX FEMMES<br />
1) Développer le travail en réseau <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention et <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre<br />
les violences faites aux femmes et sécuriser les réseaux professionnels existants<br />
- un protocole par département;<br />
- un référent désigné en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et dans <strong>la</strong> NIèvre en 2012, et un référent dans l'Yonne et dans <strong>la</strong><br />
Saône-et-Loire en 2013;<br />
- un accueil <strong>de</strong> jour par département en 2013.<br />
2) Développer et structurer les actions <strong>de</strong> sensibilisation (jeunes / adultes) en ma -<br />
tière <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s violences, lutte contre les stéréotypes, éducation à <strong>la</strong> sexualité et<br />
au respect filles - garçons<br />
98
DIRECTION RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT<br />
DE L'AMÉNAGEMENT ET DU LOGEMENT<br />
Directrice : Mme Corinne ETAIX<br />
Adresse : 19 bis-21 Bd Voltaire<br />
BP 27 805 – 21 078 DIJON Ce<strong>de</strong>x<br />
tél : 03 45 83 22 22<br />
Fax : 03 45 83 22 98<br />
Mail : dreal-bourgogne@<strong>de</strong>veloppement-durable.gouv.fr<br />
Site internet : www.bourgogne.<strong>de</strong>veloppement-durable.gouv.fr<br />
Effectifs : 289<br />
Budgets : cf. tableau ci-après<br />
DREAL Responsable <strong>de</strong> budget opérationnel (RBOP)<br />
BOP AE CP<br />
113<br />
135<br />
UPEB (Urbanisme, paysage, eau et<br />
biodiversité)<br />
DAOL (Développement et amélioration<br />
<strong>de</strong> l'offre <strong>de</strong> logement)<br />
2 555 087 € 2 657 347 €<br />
3 909 420 € 8 695 715 €<br />
181 PR (Prévention <strong>de</strong>s risques) 593 667 € 667 242 €<br />
203<br />
IST (Infrastructures et services <strong>de</strong><br />
transport)<br />
24 346 466 € 32 247 739 €<br />
207 SCR (Sécurité et circu<strong>la</strong>tion routières) 621 519 € 621 901 €<br />
217 (hors titre 2)<br />
CPPEEDDM (conduite et pilotage <strong>de</strong>s<br />
politiques <strong>de</strong> l'écologie, <strong>de</strong> l'énergie,<br />
du développement durable et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mer)<br />
1 987 469 € 1 913 971 €<br />
DREAL Unité opérationnelle (UO)<br />
174<br />
217 (CGDD)<br />
ECAM (Énergie, climat et aprèsmines)<br />
CPPEEDDM / Politiques <strong>de</strong> développement<br />
durable<br />
597 287 € 591 804 €<br />
307 916 € 243 766 €<br />
La DREAL Bourgogne a fêté ses <strong>de</strong>ux ans le 11 janvier 2012. Elle est aujourd'hui le service en région du<br />
ministère <strong>de</strong> l'Écologie, du Développement durable et <strong>de</strong> l'Énergie (MEDDE) et du ministère <strong>de</strong> l'Égalité<br />
<strong>de</strong>s territoires et du Logement (METL)1après avoir été celui du M-E-D-D-T-L. . P<strong>la</strong>cée sous l'autorité du<br />
préfet <strong>de</strong> région, elle pilote en Bourgogne les politiques du développement durable issues notamment du<br />
Grenelle Environnement.<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
Installée <strong>de</strong>puis 2 ans dans le nouveau paysage administratif régional issu <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réate (Réforme <strong>de</strong> l'ad-<br />
99
ministration territoriale <strong>de</strong> l'État), <strong>la</strong> DREAL regroupe près <strong>de</strong> 300 agents dont les compétences sont<br />
mises au service du portage et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> développement durable résultant<br />
notamment <strong>de</strong>s engagements du Grenelle Environnement.<br />
La DREAL est forte <strong>de</strong> l'enrichissement mutuel <strong>de</strong>s cultures, compétences et savoir-faire <strong>de</strong>s agents qui<br />
<strong>la</strong> composent (issus <strong>de</strong>s anciennes DIREN, DRE et DRIRE).<br />
Ses domaines d'intervention privilégiés sont, dans une approche intégrée visant à systématiquement<br />
prendre compte les 3 piliers du développement durable :<br />
- <strong>la</strong> préservation et <strong>la</strong> reconquête <strong>de</strong>s ressources et du patrimoine naturels;<br />
- le logement et les constructions durables;<br />
- <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s risques naturels et technologiques;<br />
- les transports et les dép<strong>la</strong>cements dans une approche multimodale privilégiant les mo<strong>de</strong>s alternatifs<br />
à <strong>la</strong> route;<br />
- <strong>la</strong> prise en compte du développement durable dans ses dimensions les plus globales : climat, énergie,<br />
aménagement et évaluation environnementale.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2010<br />
A) EN INTERNE A LA DREAL<br />
1) Regroupement <strong>de</strong>s services sur le site unique du Voltaire<br />
Débuté en novembre 2010, le déménagement <strong>de</strong>s service <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL sur le site unique du Voltaire<br />
s'est achevé par <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s vagues d'arrivées en mars et mai 2011. <strong>Le</strong> <strong>de</strong>rnier service <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL a<br />
rejoint le Voltaire (Service ressources et patrimoine naturels) en septembre 2011. En janvier 2012, <strong>la</strong> DI-<br />
RECCTE (Direction régionale <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation, du travail et <strong>de</strong><br />
l'emploi) et l'ASN (Autorité <strong>de</strong> sûreté nucléaire) se sont également installés sur ce site.<br />
2) Unités territoriales et immobilier<br />
L'unité territoriale <strong>de</strong> Saône et Loire, pour ce qui concerne les subdivisions <strong>de</strong> Mâcon, a rejoint les locaux<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> DDT <strong>de</strong> Saône et Loire.<br />
3) Rénovation du dialogue social<br />
Suite à <strong>la</strong> loi du 5 juillet 2010 portant rénovation du dialogue dans <strong>la</strong> fonction publique, du décret du<br />
15 février 2011 et à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire DGAFP du 22 avril 2011, <strong>la</strong> DREAL a rénové ses instances <strong>de</strong> concertation<br />
interne :<br />
- <strong>Le</strong> Comité technique (CT) (qui se substitue au Comité technique paritaire) avec <strong>la</strong> fin du paritarisme,<br />
les attributions étendues à <strong>la</strong> GPEEC aux évolutions technologiques et à l'égalité et à <strong>la</strong> parité<br />
professionnelle.<br />
- <strong>Le</strong> Comité local hygiène sécurité et conditions <strong>de</strong> travail (CLHSCT) (qui se substitue au CLHS) avec<br />
également <strong>la</strong> fin du paritarisme, et ses attributions é<strong>la</strong>rgies aux conditions <strong>de</strong> travail, aux risques<br />
psychosociaux, aux évolutions technologiques et à <strong>la</strong> parité hommes / femmes.<br />
100
B)<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
1) Consolidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL dans son rôle <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s avis <strong>de</strong> l'autorité en -<br />
vironnementale et contribution aux démarches <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification intercommunale<br />
a) Mise en œuvre <strong>de</strong>puis juillet 2009, a production <strong>de</strong> l'avis du préfet <strong>de</strong> région, en tant qu'auto -<br />
rité environnementale sur les étu<strong>de</strong>s d'impact <strong>de</strong>s projets, est montée en puissance<br />
Après les modifications du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'environnement, <strong>la</strong> loi du 12 juillet 2010 portant engagement national<br />
pour l'environnement a également fait évoluer les règles re<strong>la</strong>tives à l'évaluation environnementale <strong>de</strong>s<br />
p<strong>la</strong>ns locaux d'urbanisme et <strong>de</strong>s cartes communales. Ainsi, <strong>la</strong> montée en puissance <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />
d'avis a amené 50 % d'affaires à traiter en plus par <strong>rapport</strong> à l'année 2010.<br />
b) Nette progression <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong> ScoT (Schéma <strong>de</strong> Cohérence Territoriale)<br />
Lancement du SCoT du Grand Nevers, du Charo<strong>la</strong>is-Brionnais, avancement <strong>de</strong>s réflexions sur l'agglomération<br />
chalonnaise, étu<strong>de</strong> du SCoT du Beaunois en cours, réflexion sur le Parc Naturel Régional du<br />
Morvan reflètent cette montée en puissance. <strong>Le</strong> service a été sollicité pour le pilotage <strong>de</strong>s appels à projets<br />
SCOT ruraux, pour porter les enjeux régionaux en matière d'aménagement du territoire, pour fournir<br />
<strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> cadrage préa<strong>la</strong>ble et pour expliquer <strong>la</strong> démarche d'évaluation environnementale.<br />
2) Définition d'une stratégie d'action en matière d'énergie et d'adaptation au change -<br />
ment climatique : le SRCAE<br />
Au cours <strong>de</strong> l'année 2011, <strong>la</strong> DREAL et les services du Conseil Régional ont mobilisé plus <strong>de</strong> 500 acteurs<br />
régionaux pour l'é<strong>la</strong>boration du schéma régional du climat, <strong>de</strong> l’air et <strong>de</strong> l’énergie (SRCAE). Ce document<br />
stratégique fixe le cadre pour <strong>de</strong>s politiques régionales ambitieuses et cohérentes en faveur <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> lutte contre le changement climatique.<br />
La mise en œuvre <strong>de</strong>s orientations du schéma doit permettre à <strong>la</strong> Bourgogne <strong>de</strong> réduire <strong>de</strong> 20% sa<br />
consommation énergétique estimée à 4,5 Mtep, <strong>de</strong> réduire <strong>de</strong> 20% les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre<br />
et parallèlement, <strong>de</strong> produire 23% <strong>de</strong> son énergie (soit 10000 Gwh) à partir d'énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
Dans <strong>la</strong> phase opérationnelle qui s'engage désormais, <strong>la</strong> Bourgogne apportera donc sa juste contribution<br />
aux engagements nationaux et internationaux en matière <strong>de</strong> climat, d'air et d'énergie, comme le démontre<br />
d'ores et déjà le développement sensible <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
La déclinaison <strong>de</strong> ces orientations sera conduite par les acteurs locaux et par le territoires. C'est notamment<br />
l'objectif <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns Climat Énergie Territoriaux (PCET), sur lesquels se sont engagées 19 collectivités<br />
bourguignonnes. Assorties <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns d'actions, ces démarches vont traduire l'engagement local en faveur<br />
<strong>de</strong>s mêmes objectifs <strong>de</strong> lutte contre le changement climatique.<br />
Dans <strong>de</strong> nombreuses filières (agriculture, forêt, bâtiment, urbanisme, transports, industrie...), les acteurs<br />
professionnels se sont engagés également dans ces démarches. Ainsi, <strong>de</strong>puis 3 ans et grâce notamment<br />
à l'engagement <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong>s transports en Bourgogne et à <strong>la</strong> signature par l'État <strong>de</strong><br />
" chartes CO2 " avec 51 entreprises, représentant 50% du parc poids-lourds, près <strong>de</strong> 12 000 tonnes <strong>de</strong><br />
CO2 sont potentiellement évitées. L'é<strong>la</strong>rgissement en cours du dispositif au transport <strong>de</strong> voyageurs <strong>de</strong>vrait<br />
permettre <strong>de</strong> couvrir près 70 % du parc d'autocars bourguignon.<br />
3) Promotion du développement durable<br />
a) Territorialisation du Grenelle<br />
Depuis 4 ans désormais, <strong>la</strong> mise en œuvre du Grenelle Environnement est un axe majeur <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong>s<br />
services <strong>de</strong> l'État. Fruit d'un processus inédit <strong>de</strong> concertation, le Grenelle est entré dans une phase <strong>de</strong><br />
territorialisation, où l'État encourage, s'associe et coordonne les nombreuses initiatives d'acteurs <strong>de</strong> divers<br />
types (collectivités, associations, entreprises, citoyens) et ce<strong>la</strong>, à différentes échelles.<br />
Dans ce cadre, <strong>la</strong> DREAL anime le comité <strong>de</strong> suivi du Grenelle Environnement en Bourgogne, qui<br />
constitue un lieu d'échanges et <strong>de</strong> débats pour faciliter <strong>la</strong> mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong>s lois " Grenelle<br />
". La première réunion s'est tenue en janvier 2011 sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Madame <strong>la</strong> préfète <strong>de</strong> ré-<br />
101
gion et en présence <strong>de</strong> <strong>la</strong> déléguée interministérielle et commissaire générale au Développement durable.<br />
En parallèle, les préfets <strong>de</strong> région et <strong>de</strong> départements ont mis en p<strong>la</strong>ce un réseau territorialisé d’acteurs<br />
impliqués dans <strong>la</strong> mise en œuvre du Grenelle. Ces " artisans du Grenelle " peuvent, notamment par leur<br />
témoignage, faciliter le passage à l’acte et faire profiter d’autres acteurs locaux <strong>de</strong> leur expérience. Ce<br />
sont ainsi plus <strong>de</strong> 100 acteurs régionaux présentant <strong>de</strong>s profils variés qui ont été i<strong>de</strong>ntifiés et qui sont désormais<br />
mobilisables.<br />
En outre, les 13 principales collectivités territoriales sont invitées à produire un <strong>rapport</strong> " développement<br />
durable " qui dresse un bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s actions internes et externes <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure en matière <strong>de</strong> Développement<br />
durable. Afin que ce document <strong>de</strong>vienne progressivement un véritable outil <strong>de</strong> management territorial<br />
durable, <strong>la</strong> DREAL a initié les échanges entre les différentes collectivités concernées en région. Elle<br />
a également <strong>la</strong>ncé <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>s " indicateurs du développement durable ".<br />
b) La DREAL, Éducation à l'Environnement et au Développement durable (EEDD)<br />
Alors même que les problèmes environnementaux sont jugés préoccupants par bon nombre <strong>de</strong> nos<br />
concitoyens, l'intérêt qu'ils y portent varie considérablement, faute d'une perception c<strong>la</strong>irement établie<br />
<strong>de</strong>s enjeux.<br />
La construction et <strong>la</strong> diffusion d' une culture environnementale <strong>de</strong> qualité et s'inscrivant dans le long<br />
terme est nécessaire. Elle passe par <strong>de</strong>s actions d'information, <strong>de</strong> sensibilisation et une pédagogie permanente<br />
en direction du grand public et vers <strong>de</strong>s publics plus spécifiques : élus, responsables économiques,<br />
administratifs, associatifs, enseignants, etc.<br />
A cet effet, <strong>la</strong> DREAL a cofinancé en 2011 le programme d'actions <strong>de</strong> l'agence Alterre et notamment du<br />
dispositif SFFERE (système <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s formateurs à l'éducation re<strong>la</strong>tive à l'environnement), qui<br />
permet <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s journées <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong>s conférences et ateliers thématiques en EEDD.<br />
Enfin, une dizaine d'associations ont été soutenues par <strong>de</strong>s crédits État ou <strong>de</strong>s fonds européens pour <strong>la</strong><br />
mise en p<strong>la</strong>ce d'actions <strong>de</strong> sensibilisation ou d'information.<br />
c) Edd : une nouvelle lettre électronique pour le développement durable en Bourgogne<br />
Depuis septembre 2011, <strong>la</strong> DREAL diffuse très <strong>la</strong>rgement une lettre électronique mensuelle dédiée au<br />
développement durable (Edd) permettant <strong>de</strong> faire circuler l'information et valoriser les nombreuses initiatives<br />
portées par les collectivités, les entreprises, les structures d'éducation, les associations et les services<br />
<strong>de</strong> l'État.<br />
4) Animation d'un réseau <strong>de</strong> connaissances <strong>de</strong>s territoires : les démarches Agendas<br />
21 tissent leur toile<br />
Nées à Rio en 1992, les démarches <strong>de</strong> développement durable pour les territoires appelées " Agendas<br />
21" se multiplient en France et <strong>la</strong> Bourgogne ne reste pas en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> cette dynamique. Fin 2011, plus<br />
d'une vingtaine <strong>de</strong> collectivités <strong>de</strong> toutes tailles sont engagées et <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Sancé près <strong>de</strong> Mâcon<br />
a été reconnue officiellement par le ministère.<br />
La DREAL Bourgogne accompagne ces démarches avec l'agence Alterre et les DDT et <strong>de</strong>s outils méthodologiques<br />
ainsi que <strong>de</strong>s crédits État et <strong>de</strong>s fonds européens qui viennent ai<strong>de</strong>r les collectivités dans<br />
l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> leurs p<strong>la</strong>ns d'actions.<br />
Enfin, sous l'autorité du préfet <strong>de</strong> région et avec <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l'ADEME et du Conseil Régional, le<br />
comité technique <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> ces démarches <strong>de</strong> développement durable est aujourd'hui un lieu privilégié<br />
d'échanges et <strong>de</strong> partages d'expériences entre élus et techniciens <strong>de</strong>s collectivités, services <strong>de</strong> l'État,<br />
associations invitées.<br />
<strong>Le</strong> Comité s'est réuni en 2011 à Chenôve, Nevers, Chalon sur Saône et Longvic et en 2012 les travaux<br />
porteront notamment sur "Rio +20".<br />
102
C)<br />
PRÉVENTION DES RISQUES<br />
1) Environnement industriel<br />
a) Inspection et instruction<br />
555 inspections ont été réalisées en 2011 ; 55 d'entre elles ont été inopinées.<br />
128 <strong>rapport</strong>s ont été présentés <strong>de</strong>vant les Conseils Départementaux <strong>de</strong> l'Environnement et <strong>de</strong>s Risques<br />
Sanitaires et Technologiques (CODERST) ou <strong>de</strong>vant les Commissions Départementales <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nature,<br />
<strong>de</strong>s Paysages et <strong>de</strong>s Sites (CDNPS).<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> l'information du citoyen, plus <strong>de</strong> 97% <strong>de</strong>s <strong>rapport</strong>s établis à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s inspections ont<br />
été publiés sur internet.<br />
62 inspections <strong>de</strong> carrières ont été réalisées sous l'angle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s travailleurs, en examinant<br />
notamment les suites données à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s mesures prévues pour les équipements <strong>de</strong> travail<br />
mobile ainsi que dans le cadre <strong>de</strong>s actions nationales sur le bruit et les vibrations aux postes <strong>de</strong> travail.<br />
Une partie du vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chapelle-sous-Dun se trouve sur d'anciennes galeries minières à faible profon<strong>de</strong>ur.<br />
Pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité publique liées à cette situation, une procédure d'expropriation portant<br />
notamment sur 4 maisons (6 propriétaires) a été menée. Cette mesure a été rendue effective avec<br />
le déménagement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers habitants en fin 2011. La mise en sécurité <strong>de</strong> ces bâtiments reste à engager<br />
avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à leur démolition et au réaménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone concernée.<br />
b) Domaine <strong>de</strong>s risques acci<strong>de</strong>ntels<br />
<strong>Le</strong>s 20 établissements SEVESO seuil haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> région ont été inspectés dans l'année. Dans trois <strong>de</strong><br />
ces établissements (Titanobel à Michery, Butagaz à Sennecey le Grand, Sobotram à Crissey), l'inspection<br />
inopinée a porté sur <strong>la</strong> mise en œuvre du p<strong>la</strong>n d'opération interne. <strong>Le</strong>s inspecteurs ont testé le comportement<br />
<strong>de</strong>s exploitants en situation acci<strong>de</strong>ntelle (diffusion <strong>de</strong> l'alerte, mise en œuvre <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong><br />
protection et <strong>de</strong> secours).<br />
La DREAL a aussi participé aux exercices re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns particuliers d'intervention<br />
: il s'agissait là <strong>de</strong> tester l'action <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong>s services publics <strong>de</strong> secours dans <strong>de</strong>ux<br />
<strong>de</strong> ces exercices ainsi que le comportement <strong>de</strong> l'exploitant dans le <strong>de</strong>rnier. Ce <strong>de</strong>rnier exercice a été<br />
couplé avec <strong>la</strong> mise en œuvre inopinée du POI (P<strong>la</strong>n d'Opération Interne) <strong>de</strong> cet établissement.<br />
Six silos " à enjeux très importants " ont été inspectés. Il apparaît que les dispositions réglementaires<br />
sont respectées <strong>de</strong> manière globalement satisfaisante. Au cours <strong>de</strong> ces inspections, <strong>la</strong> DREAL s'est assurée<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> bonne mise en œuvre <strong>de</strong>s prescriptions rappelées lors d'une mise en <strong>de</strong>meure concernant<br />
un <strong>de</strong>s silos du département <strong>de</strong> l'Yonne.<br />
c) P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques technologiques (PPRT)<br />
<strong>Le</strong> P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques Technologiques est un outil <strong>de</strong> maitrise <strong>de</strong> l'urbanisation aux abords<br />
<strong>de</strong>s exploitations industrielles existantes. Instauré par <strong>la</strong> loi " risque " <strong>de</strong> 2003, le PPRT concerne l'ensemble<br />
<strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions Seveso seuil haut. Ce p<strong>la</strong>n poursuit <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s risques à <strong>la</strong><br />
source formalisée par l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s dangers permettant <strong>de</strong> maitriser les risques technologiques. <strong>Le</strong> PPRT<br />
vise à définir, en concertation avec les parties intéressées, <strong>de</strong>s règles d'utilisation <strong>de</strong>s sols compatibles<br />
avec l'activité à l'origine <strong>de</strong>s risques, les projets <strong>de</strong> développement locaux et les intérêts <strong>de</strong>s riverains.<br />
La région Bourgogne comptait initialement 20 établissements relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive Seveso seuil haut<br />
concernés par <strong>la</strong> mise en œuvre d'un PPRT. Faisant suite à différentes évolutions intervenues <strong>de</strong>puis<br />
l'engagement <strong>de</strong>s travaux, ce sont aujourd'hui 16 PPRT qui doivent être conduits à l'approbation pour 18<br />
établissements concernés par ces p<strong>la</strong>ns.<br />
<strong>Le</strong>s travaux d'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s PPRT se sont poursuivis en 2011. Pas moins d'une vingtaine <strong>de</strong> réunions<br />
<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s CLIC (Commissions Locales d'Information et <strong>de</strong> Concertation) ou <strong>de</strong>s POA (Personnes<br />
et Organismes Associés à l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> ces PPRT) et réunions publiques se sont tenues. Fin<br />
2011, les travaux engagés ont permis d'ores et déjà <strong>de</strong> mener à l'approbation 6 PPRT et l'avancement<br />
<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>vrait permettre d'en approuver 5 autres au cours du premier semestre <strong>de</strong> l'année 2012,<br />
103
soit près <strong>de</strong> 65% <strong>de</strong>s PPRT <strong>de</strong> <strong>la</strong> région. L'avancement <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> ces PPRT, leurs comptes rendus<br />
et les documents é<strong>la</strong>borés sont mis à disposition sur internet.<br />
d) Risques chroniques<br />
L'action <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s sols dans les établissements accueil<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s enfants et adolescents a débuté<br />
en juin 2010. Fin 2011, les diagnostics ont été engagés sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s établissements inclus dans <strong>la</strong><br />
programmation régionale. <strong>Le</strong> rythme d'engagement <strong>de</strong>s diagnostics est donc supérieur à l'avancement<br />
au niveau national.<br />
<strong>Le</strong> bi<strong>la</strong>n, fin 2011, est le suivant :<br />
Nombre total<br />
d'établissements<br />
Nombre <strong>de</strong> diagnostics<br />
engagés<br />
Phase 1<br />
en cours<br />
Phase 2<br />
en cours<br />
Phase 3<br />
en cours<br />
Nombre d'établissements<br />
c<strong>la</strong>ssés<br />
après avis du GT<br />
national<br />
35 35 12 12 0 11<br />
Parmi les 11 établissements c<strong>la</strong>ssés :<br />
- 10 établissements sont en catégorie A : " les sols <strong>de</strong> l'établissement ne posent pas <strong>de</strong> problème ".<br />
- 1 établissement est c<strong>la</strong>ssé en catégorie B : " les aménagements et les usages actuels permettent<br />
<strong>de</strong> protéger les personnes <strong>de</strong>s expositions aux pollutions, que les pollutions soient potentielles ou<br />
avérées. Des modalités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l'information <strong>de</strong>vront cependant être mises en p<strong>la</strong>ce pour expliquer<br />
ce qui doit être fait si les aménagements ou les usages <strong>de</strong>s lieux venaient à être modifiés ".<br />
Début 2011, suite aux travaux <strong>de</strong>s différents groupes remis en 2010 et à l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> <strong>la</strong> première maquette<br />
du p<strong>la</strong>n régional santé environnement (PRSE2), <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> consultation a débuté. <strong>Le</strong> projet <strong>de</strong><br />
PRSE2 a été présenté aux 4 CODERST ainsi qu'au CESER. <strong>Le</strong>s principales remarques exprimées ont<br />
été prises en compte, soit directement dans le p<strong>la</strong>n, soit le seront au cours <strong>de</strong> sa mise en œuvre.<br />
<strong>Le</strong> PRSE a été signé par <strong>la</strong> préfète <strong>de</strong> région le 23 septembre 2011.<br />
2) Équipements sous pression<br />
En 2011 les agents du Pôle inter-régional Équipements sous Pression <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone Est (PiESP) basés au<br />
sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL Bourgogne et chargés d'apporter un soutien technique aux quatre DREAL <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone<br />
Est (Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Bourgogne) ont, en plus <strong>de</strong> leurs missions usuelles, assuré en<br />
partie l'intérim <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL Bourgogne pour 6 visites <strong>de</strong> supervision inopinée dont 5 sur <strong>de</strong>s réservoirs<br />
en contrôles ou requalifications périodiques et 1 sur <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> contrôles réalisées en série sans<br />
qu'il ne soit relevé <strong>de</strong> non conformité administrative. <strong>Le</strong>s écarts constatés sont en cours <strong>de</strong> traitement.<br />
3) Distribution et transport par canalisation <strong>de</strong> gaz ou <strong>de</strong> matières dangereuses<br />
L'action engagée en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> en 2010 sur <strong>la</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s acteurs aux travaux à proximité <strong>de</strong>s réseaux<br />
<strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> matières dangereuses s'est poursuivie en 2011. Animée par le<br />
service prévention <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL, elle a permis d'é<strong>la</strong>borer une charte sur les règles <strong>de</strong> bon<br />
usage et les obligations <strong>de</strong> tous les acteurs intervenant pour <strong>de</strong>s travaux sur <strong>la</strong> voie publique (Fédération<br />
du BTP, entreprises <strong>de</strong> TP, maîtres d’ouvrages, ordre <strong>de</strong>s géomètres, association <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong> <strong>Côte</strong><br />
d’Or, GrDF…). Une information à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s maires et <strong>de</strong> l'association <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> a<br />
été menée par <strong>la</strong> préfecture.<br />
La DREAL a également participé à <strong>la</strong> réunion d’information interrégionale du 24 novembre 2011 organisée<br />
à Dijon par le CNFPT concernant <strong>la</strong> réforme anti-endommagement <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong><br />
distribution <strong>de</strong> gaz ainsi que <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s travaux à proximité (100 participants environ).<br />
104
4) Inspection <strong>de</strong>s ouvrages hydrauliques<br />
Depuis le 1er janvier 2011, <strong>la</strong> DREAL Bourgogne assure les missions <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s ouvrages<br />
hydrauliques pour les quatre départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région. Cette mission concerne le contrôle d'environ<br />
4 000 barrages et 400 km <strong>de</strong> digues.<br />
Une convention d'appui technique a été passée entre <strong>la</strong> DREAL Bourgogne et les pôles inter-régionaux<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL Franche-Comté (pour les barrages <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A, B et certains C) et <strong>la</strong> DREAL Pays <strong>de</strong><br />
Loire (pour les digues <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire dans le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre).<br />
<strong>Le</strong> nombre d'ouvrages hydrauliques <strong>de</strong> Bourgogne est estimé à :<br />
C<strong>la</strong>sses 1 A B C D<br />
Barrages (retenues et<br />
digues <strong>de</strong> canaux)<br />
10 c<strong>la</strong>ssés 10 c<strong>la</strong>ssés 10 c<strong>la</strong>ssés, 17 en cours<br />
<strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement<br />
potentiel <strong>de</strong> 4000<br />
Digues - 17 km <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssées et<br />
potentiel restant à<br />
c<strong>la</strong>sser 6 km<br />
30 km <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssées et<br />
potentiel restant à c<strong>la</strong>sser<br />
80 km<br />
potentiel restant à<br />
c<strong>la</strong>sser ?<br />
(1) Pour le détail <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s différentes c<strong>la</strong>sses d'ouvrages :<br />
http://www.<strong>de</strong>veloppement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/c<strong>la</strong>ssementoh.pdf<br />
Plusieurs ouvrages présentent <strong>de</strong>s enjeux importants :<br />
- pour les barrages-retenues : Barrage <strong>de</strong> Pannecière<br />
- un enjeu énergétique<br />
- un enjeu <strong>de</strong> sécurité publique<br />
- un enjeu touristique <strong>de</strong> navigation<br />
- pour les digues : les enjeux forts <strong>de</strong> protection contre les crues avec les levées <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire à Nevers<br />
et à Decize (c<strong>la</strong>sse B) ainsi qu'à Verdun-sur-le-Doubs et Verjux en Saône et Loire..<br />
La listes <strong>de</strong>s Contrôles et principales actions assurés au cours <strong>de</strong> l'année 2011 est <strong>la</strong> suivante :<br />
- Ouvrages inspectés :<br />
- barrages : 7 <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A, 1 <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse B et 1 <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse C;<br />
- digues : 1 digue <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse C (1 km).<br />
- Avis sur c<strong>la</strong>ssement aux DDT (visites terrain et é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> fiches) :<br />
- Barrages : 9 <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse C et 4 <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse D;<br />
- Système d'endiguement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-Doubs (4 km) et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire;<br />
- (remb<strong>la</strong>is routiers et ferroviaires).<br />
- Visites <strong>de</strong> terrain pour connaissance <strong>de</strong> certains ouvrages<br />
- 14 barrages;<br />
- digues <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse B (Nevers et Decize).<br />
Établissement d'une note méthodologique pour ai<strong>de</strong>r au c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s barrages-digues <strong>de</strong>s canaux<br />
VNF<br />
5) Risques naturels : mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive inondation<br />
La directive inondation du 23 octobre 2007 re<strong>la</strong>tive à l’évaluation et à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risques d’inondation,<br />
s’articule autour <strong>de</strong> trois grands objectifs qui se déclinent à l’échelon du district hydrographique ou <strong>de</strong><br />
l’unité <strong>de</strong> gestion considérée, auxquels sont associés <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> réalisation :<br />
- L’évaluation préliminaire <strong>de</strong>s risques d’inondation (EPRI) (décembre 2011) ;<br />
1 Pour le détail <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s différentes c<strong>la</strong>sses d'ouvrages : http://www.<strong>de</strong>veloppement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/c<strong>la</strong>ssementoh.pdf<br />
105
- L’établissement <strong>de</strong> cartographies sur les Territoires à Risque important d’Inondations (TRI) (décembre<br />
2013) ;<br />
- L’é<strong>la</strong>boration d’un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques d’inondation présentant les objectifs <strong>de</strong> gestion fixés<br />
et les mesures retenues pour les atteindre (décembre 2015).<br />
En établissant un cadre pour l’évaluation et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risques d’inondation, elle tend à amener les<br />
états membres à réduire les conséquences négatives <strong>de</strong>s inondations sur <strong>la</strong> santé humaine, l’environnement,<br />
le patrimoine culturel et l’activité économique.<br />
La région Bourgogne est concernée par les districts Seine Normandie, Loire Bretagne et Rhône Méditerranée<br />
Corse. L’année 2011 a été marquée par <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s EAIP (Enveloppe Approchée <strong>de</strong>s Inondations<br />
Potentielles) sur les districts et <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> l'Évaluation Préliminaire <strong>de</strong>s Risques d’Inondation<br />
(EPRI). Ces EPRI présentent :<br />
- <strong>de</strong>s cartes du district hydrographique;<br />
- une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s inondations survenues dans le passé et ayant eu <strong>de</strong>s impacts négatifs significatifs<br />
sur <strong>la</strong> santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique;<br />
- une évaluation <strong>de</strong>s conséquences négatives potentielles d’inondations futures en termes <strong>de</strong> santé<br />
humaine, d’environnement, <strong>de</strong> patrimoine culturel et d’activité économique.<br />
Une consultation <strong>de</strong>s parties prenantes sur chaque bassin a été menée lors <strong>de</strong> l’automne 2011 afin <strong>de</strong><br />
pouvoir intégrer leurs avis avant <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s EPRI par les préfets coordonnateurs <strong>de</strong> bassin en décembre<br />
2011.<br />
D) TRANSPORTS, MOBILITÉS ET INFRASTRUCTURES<br />
1) Développement <strong>de</strong>s infrastructures alternatives à <strong>la</strong> route et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> trans -<br />
ports : le ferroviaire en mouvement<br />
<strong>Le</strong> 11 décembre 2011 a été mise en service <strong>la</strong> première phase <strong>de</strong> <strong>la</strong> LGV Rhin-Rhône. Fruit <strong>de</strong> RFF,<br />
maitre d'ouvrage et <strong>de</strong> <strong>la</strong> SNCF, exploitant, cette ligne n'aurait pu voir le jour sans le travail mené par<br />
l'État et les nombreux partenaires du projet dont <strong>la</strong> Région Bourgogne, le conseil général <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et<br />
l'agglomération <strong>de</strong> Dijon. Cette offre TGV s'inscrit dans le nouveau service généralisé <strong>de</strong> ca<strong>de</strong>ncement<br />
<strong>de</strong>s trains.<br />
Pour mieux maîtriser les circu<strong>la</strong>tions et les importants travaux <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation du réseau, concilier les<br />
trafics <strong>de</strong>s TER, TGV et fret, RFF et <strong>la</strong> SNCF ont mis en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s horaires et <strong>de</strong>s correspondances<br />
mieux organisées et plus lisibles pour le client. La DREAL a joué aux côtés <strong>de</strong> RFF et <strong>de</strong> SNCF un rôle<br />
important <strong>de</strong> re<strong>la</strong>i d'information et <strong>de</strong> communication sur ces nouveaux horaires.<br />
Enfin, 2011 a été l'année <strong>de</strong> naissance du <strong>de</strong>uxième opérateur ferroviaire <strong>de</strong> proximité (OFP) en Bourgogne.<br />
Après l'OFP du Morvan, c'est l'OFP du Châtillonnais et <strong>de</strong> l'Auxois qui a démarré ses activités<br />
d'entretien <strong>de</strong>s voies. Véritables PME ferroviaires, ces opérateurs entretiennent et gèrent l'exploitation<br />
sur <strong>de</strong>s petites lignes dédiées au fret, préa<strong>la</strong>blement remises en état par <strong>de</strong>s financements <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong><br />
RFF, et peuvent également assurer <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> transport directement pour <strong>de</strong>s chargeurs. La<br />
DREAL accompagne RFF et les chargeurs dans l'émergence et <strong>la</strong> mise au point <strong>de</strong> ces structures.<br />
2) Contrôle <strong>de</strong>s transports routiers et <strong>de</strong>s réceptions <strong>de</strong>s véhicules: <strong>de</strong>s transports<br />
routiers plus économes en rejets <strong>de</strong> CO2<br />
<strong>Le</strong> ministère du Développement durable et l'ADEME ont é<strong>la</strong>boré un dispositif baptisé " Objectif CO2 " ;<br />
les transporteurs s'engagent <strong>de</strong> façon concrète à réduire les émissions <strong>de</strong> CO2 par <strong>la</strong> mise en œuvre<br />
d'un p<strong>la</strong>n global d'actions au sein <strong>de</strong> leur entreprise (formation à l'éco-conduite, pneus verts, diminution<br />
<strong>de</strong>s kilomètres à vi<strong>de</strong>, etc.)<br />
La DREAL a mis en p<strong>la</strong>ce un Comité Régional regroupant outre <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> région, le Conseil Régional<br />
et l'ADEME, les représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession et fixé pour objectif d'engager sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2009-<br />
2012, 50 entreprises <strong>de</strong> transport routier <strong>de</strong> marchandises dans <strong>la</strong> démarche. L'objectif fixé est aujourd'hui<br />
dépassé.<br />
106
En effet, 52 entreprises sont actuellement engagées dans <strong>la</strong> démarche en Bourgogne à <strong>de</strong>s sta<strong>de</strong>s différents.<br />
Si certaines sont actuellement dans <strong>la</strong> phase préliminaire d'auto-évaluation, d'autres terminent le<br />
troisième et <strong>de</strong>rnier exercice <strong>de</strong> leur engagement. Ces 52 entreprises regroupent <strong>la</strong> moitié du parc moteur<br />
bourguignon.<br />
3) La maîtrise d'ouvrage routière : <strong>la</strong> LiNo (Liaison nord <strong>de</strong> l'agglomération dijon -<br />
naise) s'étire<br />
Après avoir travaillé pendant 2 ans entre <strong>la</strong> RD 971 (Ta<strong>la</strong>nt) et <strong>la</strong> RD 107A (Ahuy), <strong>la</strong> tranchée couverte<br />
<strong>de</strong> Daix étant achevée, <strong>la</strong> réalisation du contournement nord ouest <strong>de</strong> Dijon (LINO) s’est étendue côté<br />
Ta<strong>la</strong>nt avec l’étape clé du percement du tunnel (<strong>de</strong>ux tubes <strong>de</strong> 600 m environ).<br />
La conduite <strong>de</strong> ces importants travaux souterrains a intégré d’emblée le système <strong>de</strong> management environnemental<br />
(SME) et avec succès à en juger par le très bon résultat <strong>de</strong> l’audit <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> certification<br />
ISO14001 obtenue en fin d'année 2011. Ce SME est garant du respect <strong>de</strong>s milieux naturels et habités<br />
pendant toute <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> cette infrastructure nouvelle.<br />
E) ENRAYER LA PERTE DE BIODIVERSITÉ<br />
La perte <strong>de</strong> biodiversité et <strong>la</strong> banalisation <strong>de</strong> nos paysages régionaux (qui sont l'un <strong>de</strong>s atouts touristiques<br />
principaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> région) sont autant <strong>de</strong> menaces pour l'avenir <strong>de</strong> nos territoires. Pour enrayer ces<br />
dégradations, divers types d'actions sont mis en œuvre :<br />
1) Améliorer <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> biodiversité<br />
<strong>Le</strong> champ <strong>de</strong> <strong>la</strong> préservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité est très <strong>la</strong>rge : on met souvent en avant les actions <strong>de</strong><br />
gestion <strong>de</strong> milieux et <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> certaines espèces. Il s’agit en fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie émergée <strong>de</strong> l’iceberg;<br />
un préa<strong>la</strong>ble indispensable à toute intervention concrète étant <strong>la</strong> connaissance et le partage <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
connaissance. C’est effectivement <strong>la</strong> première étape incontournable pour passer ensuite à l’action : pour<br />
agir en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité, il faut avant tout <strong>la</strong> connaître et <strong>la</strong> faire connaître.<br />
La DREAL apporte son soutien aux différentes structures bourguignonnes qui contribuent à accroître <strong>la</strong><br />
connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité et veille à <strong>la</strong> bonne coordination <strong>de</strong>s inventaires ainsi conduits.<br />
En particulier, <strong>la</strong> DREAL poursuit <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique<br />
Faunistique et Floristique) qui est en cours <strong>de</strong>puis plusieurs années et qui <strong>de</strong>vrait aboutir en 2012 : elle<br />
permettra une actualisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s ZNIEFF, une consolidation <strong>de</strong> leur périmètre, <strong>la</strong> suppression<br />
ou l’extension <strong>de</strong> certaines d’entre-elles, mais aussi un accès plus direct aux informations contenues.<br />
<strong>Le</strong>s ZNIEFF constituent une trame essentielle <strong>de</strong> connaissance et d’orientation <strong>de</strong>s politiques. <strong>Le</strong> réseau<br />
sera complété sur <strong>de</strong>s territoires sous-prospectés jusqu’à récemment ou concernant <strong>de</strong>s groupes d’espèces<br />
dont <strong>la</strong> connaissance a progressé.<br />
L'inventaire du patrimoine géologique a été initié en col<strong>la</strong>boration avec l'Université <strong>de</strong> Bourgogne.<br />
La DREAL a également soutenu <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation à <strong>la</strong> préservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité (publications,<br />
colloques...) auprès du grand public ou <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs. C’est essentiel pour sortir du cercle restreint<br />
<strong>de</strong>s spécialistes.<br />
Enfin, <strong>la</strong> DREAL a assuré le secrétariat et l’animation du CSRPN (conseil scientifique régional du patrimoine<br />
naturel). <strong>Le</strong> principal sujet traité par le CSRPN en 2011 a porté sur <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l’inventaire<br />
ZNIEFF et <strong>la</strong> trame verte et bleue.<br />
2) Natura 2000<br />
<strong>Le</strong> réseau Natura 2000 vise à assurer <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> certains milieux et espèces à l'échelle européenne,<br />
en application <strong>de</strong>s directives " Oiseaux " et " Habitats, Faune, Flore ". Ce réseau compte 65<br />
sites qui couvrent près <strong>de</strong> 12,5 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface régionale. La DREAL assure <strong>la</strong> maintenance du réseau<br />
(désignation <strong>de</strong>s sites notamment) et l’animation technique et financière du dispositif auprès <strong>de</strong>s DDT et<br />
<strong>de</strong>s opérateurs et animateurs <strong>de</strong>s sites Natura 2000.<br />
107
a) La gestion <strong>de</strong>s sites Natura 2000<br />
L’objectif est <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce les outils <strong>de</strong> gestion (documents <strong>de</strong> gestion appelés DOCOB et contrats<br />
<strong>de</strong> gestion) sur chacun <strong>de</strong>s 65 sites Natura 2000 qui composent le réseau bourguignon dans le but d'assurer<br />
<strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s espèces et milieux naturels qui ont justifié <strong>la</strong> désignation <strong>de</strong>s sites.<br />
5 DOCOB ont été finalisés en 2011. La rédaction du DOCOB du site " Gîtes et habitats à chauve-souris<br />
en Bourgogne " réparti sur les 4 départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région (concernant 136 communes et 63 000 ha) a<br />
été initiée. Ainsi, 90% <strong>de</strong>s sites sont dotés d’un DOCOB finalisé ou en cours d’é<strong>la</strong>boration.<br />
Concernant l'animation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s DOCOB, 4 nouvelles animations ont été installées. La<br />
quasi-intégralité <strong>de</strong>s sites dotés d’un DOCOB achevé sont animés. Ainsi, 60% <strong>de</strong>s sites sont animés.<br />
Cette animation permet <strong>de</strong> faire émerger <strong>de</strong>s contrats Natura 2000 instruits pas les DDT : MAE territorialisées<br />
ou contrats Natura 2000 signés par <strong>de</strong>s propriétaires ou gestionnaires <strong>de</strong> parcelles incluses dans<br />
un site. Près d'une dizaine <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier type <strong>de</strong> contrats ont été signés en 2011.<br />
La DREAL a apporté son soutien au programme LIFE " continuité écologique, gestion <strong>de</strong> bassins versants<br />
et faune patrimoniale associée " (porté par le parc naturel régional du Morvan) qui a été retenu par<br />
l'Union Européenne.<br />
b) Inci<strong>de</strong>nces Natura 2000<br />
<strong>Le</strong> dispositif Natura 2000 considère l'homme comme un acteur essentiel. <strong>Le</strong>s usagers <strong>de</strong>s sites Natura<br />
2000 sont les premiers auteurs <strong>de</strong> mesures positives en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité ; ils doivent également<br />
s'assurer <strong>de</strong> l'absence d'inci<strong>de</strong>nces dommageables <strong>de</strong> leurs activités sur les écosystèmes. L’outil <strong>de</strong> prévention<br />
qu’est l’évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces permet d’assurer l’équilibre entre préservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité<br />
et activités humaines.<br />
<strong>Le</strong> dispositif d’évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces Natura 2000 résulte <strong>de</strong> <strong>la</strong> transposition d’une directive communautaire,<br />
<strong>la</strong> directive 92/43 dite " Habitats " et existe en droit français <strong>de</strong>puis 2001. Ce dispositif a fait<br />
l’objet d’une réforme mise en œuvre par les textes légis<strong>la</strong>tifs <strong>de</strong>puis 2008 (décrets en 2010 et 2011). Ce<br />
dispositif prévoit trois listes d’activités soumises à évaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces : une liste nationale et <strong>de</strong>ux<br />
listes à é<strong>la</strong>borer localement. La DREAL et les DDT se sont mobilisées d'une part pour assurer l'information<br />
et <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong>s autres partenaires sur <strong>la</strong> mise en application <strong>de</strong> ces nouvelles<br />
dispositions et d'autre part pour é<strong>la</strong>borer <strong>la</strong> première liste locale qui a vocation à compléter <strong>la</strong> liste<br />
nationale en intégrant d’autres activités relevant d’une procédure d’autorisation, d’approbation ou <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration.<br />
Après un important travail <strong>de</strong> consultation <strong>de</strong>s acteurs socio-professionnels et d'information<br />
<strong>de</strong>s partenaires conduit par les DDT et <strong>la</strong> DREAL, les arrêtés départementaux ont pu être signés dans<br />
les quatre départements.<br />
<strong>Le</strong> travail se poursuit en 2012 pour é<strong>la</strong>borer <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième liste locale d'activités qui ne relèvent d'aucun<br />
régime spécifique d'encadrement.<br />
3) <strong>Le</strong>s protections réglementaires<br />
a) Cadrage <strong>de</strong>s polices réglementaires<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre d'une police <strong>de</strong> l'environnement plus lisible, plus cohérente et plus<br />
efficace, <strong>la</strong> coordination exercée par <strong>la</strong> DREAL dans sa mission <strong>de</strong> pilotage régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong><br />
contrôle (DREAL en col<strong>la</strong>boration avec les DIR ONEMA et ONCFS) s'est traduite en 2011 par l'é<strong>la</strong>boration<br />
d'un cadrage régional <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> contrôle inter-services départementaux. Il se fon<strong>de</strong> sur l'i<strong>de</strong>ntification<br />
<strong>de</strong>s enjeux, l'orientation <strong>de</strong>s contrôles sur le territoire et <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong>s suites administratives<br />
et judiciaires.<br />
<strong>Le</strong> travail <strong>de</strong> concertation a permis <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong> contrôle tenant compte <strong>de</strong>s spécificités<br />
<strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> Bourgogne et intégrant les priorités stratégiques <strong>de</strong>s quatre départements, dans le domaine<br />
<strong>de</strong> l'eau et <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature (morphologie <strong>de</strong>s cours d'eau, protection <strong>de</strong>s captages prioritaires, lutte<br />
contre les pollutions diffuses, p<strong>la</strong>ns nationaux d'actions pour les espèces protégées, etc.).<br />
Cette démarche s'est accompagnée du développement d'un outil d'information géographique qui compile<br />
l'ensemble <strong>de</strong>s données disponibles re<strong>la</strong>tives à l'eau en Bourgogne pour une meilleure appréhension<br />
<strong>de</strong>s enjeux locaux.<br />
108
<strong>Le</strong> déploiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche qualité pour <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> police <strong>de</strong> l'environnement,<br />
initiée en 2011 par <strong>la</strong> DREAL et <strong>la</strong> DDT <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, se poursuit en 2012 avec <strong>la</strong> généralisation<br />
du dispositif.<br />
b) <strong>Le</strong>s aires protégées<br />
La DREAL et les DDT ont assuré le suivi <strong>de</strong>s quatre réserves naturelles régionales : réunion <strong>de</strong>s comités<br />
consultatifs <strong>de</strong> gestion pour le suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> gestion et financement du<br />
fonctionnement et du programme d'actions <strong>de</strong>s réserves.<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie nationale <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s aires protégées (démarche issue du Grenelle <strong>de</strong><br />
l’environnement visant à renforcer le réseau <strong>de</strong>s aires protégées), <strong>la</strong> DREAL a i<strong>de</strong>ntifié trois projets <strong>de</strong><br />
sites potentiellement éligibles, c'est-à-dire pouvant justifier <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'une protection règlementaire.<br />
Il s'agit <strong>de</strong> <strong>la</strong> première étape d'une démarche nationale qui fera l'objet <strong>de</strong> nouvelles réflexions dans<br />
les prochaines années.<br />
L’accompagnement technique du GIP chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du futur parc national " Entre Bourgogne<br />
et Champagne " et <strong>la</strong> participation aux travaux <strong>de</strong> préfiguration a mobilisé <strong>la</strong> DDT 21 (chef <strong>de</strong> projet)<br />
et <strong>la</strong> DREAL en 2011.<br />
c) Application du régime <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s espèces<br />
La DREAL a assuré l’instruction et le suivi <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dérogation à l’application du régime <strong>de</strong> protection<br />
<strong>de</strong>s espèces prévu par le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement (20 dossiers traités) et <strong>la</strong> convention <strong>de</strong> Washington<br />
sur le commerce international <strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> faune et <strong>de</strong> flore sauvages menacées d'extinction<br />
(72 permis ou certificats délivrés).<br />
4) <strong>Le</strong>s actions partenariales en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité<br />
a) P<strong>la</strong>ns nationaux d’actions pour les espèces menacées<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> déclinaison <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns nationaux d'actions pour les espèces menacées, <strong>la</strong> DREAL a<br />
encadré et soutenu <strong>de</strong>s actions en faveur <strong>de</strong>s espèces suivantes : mi<strong>la</strong>n royal (actions), râle <strong>de</strong>s genêts<br />
(actions), chiroptères (rédaction et déclinaison du p<strong>la</strong>n national), odonates (rédaction et déclinaison du<br />
p<strong>la</strong>n national), pies grièches (actions), chouette chevêche (actions), cistu<strong>de</strong>s d'Europe (rédaction déclinaison<br />
du p<strong>la</strong>n national), crapaud sonneur à ventre jaune (dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s sites Natura<br />
2000), balbuzard pêcheur (actions).<br />
La DREAL a travaillé aux côtés <strong>de</strong> forestiers du mon<strong>de</strong> pour l'é<strong>la</strong>boration d'un p<strong>la</strong>n d'actions régional en<br />
faveur du damier du Frêne, papillon qui n'est a priori présent qu'en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> et en Saône-et-Loire. La<br />
Bourgogne a donc une responsabilité toute particulière pour cette espèce. Ce programme sera poursuivi<br />
en 2012.<br />
<strong>Le</strong> soutien à <strong>de</strong>s actions en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> cigogne noire a également été conduit auprès <strong>de</strong> l'ONF.<br />
Enfin, les travaux pour l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s listes rouges régionales (listant les espèces menacées d'extinction)<br />
<strong>la</strong>ncés en 2010 se sont poursuivis.<br />
b) Inciter par le biais d’actions partenariales à <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s espaces naturels et <strong>de</strong>s espèces<br />
animales et végétales menacées<br />
La DREAL apporte son soutien financier à <strong>de</strong>s actions en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité portées par divers<br />
partenaires (collectivités, associations...) : soutien aux actions du parc naturel régional du Morvan, à <strong>la</strong><br />
Société d'histoire naturelle d'Autun pour l'observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> faune patrimoniale et <strong>la</strong> maintenance <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
base <strong>de</strong> données Fauna ainsi que pour <strong>de</strong>s actions en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> faune patrimoniale,<br />
soutien à l'EPOB (étu<strong>de</strong> et protection <strong>de</strong>s oiseaux) pour l'observation <strong>de</strong> l'avifaune, soutien aux actions<br />
<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s milieux naturels portées par le conservatoire d'espaces naturels <strong>de</strong> Bourgogne,<br />
soutien aux actions d'Alterre qui conduit <strong>de</strong>s actions en région <strong>de</strong> sensibilisation, <strong>de</strong> formation et d'information<br />
sur les enjeux <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité, soutien aux actions menées par l'antenne <strong>de</strong><br />
Saint-Brisson du conservatoire botanique national du bassin parisien pour <strong>la</strong> maintenance <strong>de</strong> <strong>la</strong> base flora,<br />
<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> connaissance et p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> certaines espèces.<br />
109
c) La trame verte et bleue<br />
Accompagné par les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL, le conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne a finalisé en 2011 une<br />
étu<strong>de</strong> préa<strong>la</strong>ble d'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s trames vertes et bleues. Cette étu<strong>de</strong> a permis d'établir une cartographie<br />
du réseau écologique régional au 1/100 000 ième détaillée en cinq grands types <strong>de</strong> milieux ou<br />
" sous-trames ", et a i<strong>de</strong>ntifié <strong>de</strong>s premières pistes d'actions à mettre en p<strong>la</strong>ce pour préserver et restaurer<br />
les continuités écologiques. Elle comprend également <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas pour analyser les modalités<br />
<strong>de</strong> transcription <strong>de</strong> l'approche régionale à une échelle plus locale.<br />
<strong>Le</strong>s travaux d'é<strong>la</strong>boration du schéma régional <strong>de</strong> cohérence écologique ont été initiés sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong><br />
cette première étu<strong>de</strong>, avec le souci <strong>de</strong> les articuler avec ceux re<strong>la</strong>tifs à l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie régionale<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité (cf infra), ces <strong>de</strong>ux démarches mobilisant les mêmes acteurs. Il est prévu d'organiser<br />
en 2012 <strong>de</strong>s assises <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité, qui marqueront le <strong>la</strong>ncement officiel <strong>de</strong>s travaux.<br />
d) Vers une stratégie régionale pour <strong>la</strong> biodiversité<br />
<strong>Le</strong> Conseil régional et l’État souhaitent é<strong>la</strong>borer et mettre en œuvre conjointement une stratégie régionale<br />
pour <strong>la</strong> biodiversité. Cette démarche participative vise, sur <strong>la</strong> base d'un diagnostic <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité<br />
régionale, à définir avec tous les acteurs <strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong>s objectifs communs en matière <strong>de</strong> préservation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité régionale et <strong>de</strong>s mesures à mettre en p<strong>la</strong>ce pour atteindre ces objectifs. Elle donnera<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> lisibilité aux actions menées par les différents intervenants qui agissent sur <strong>la</strong> biodiversité :<br />
Conservatoire <strong>de</strong>s sites naturels bourguignons, Société d’histoire naturelle d’Autun, Conservatoire botanique<br />
national, EPOB, MELA…mais aussi aux actions menées par les acteurs socioprofessionnels.<br />
L'année 2011 a été mise à profit pour caler <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail par <strong>la</strong> DREAL et le conseil régional et<br />
pour initier <strong>la</strong> rédaction du diagnostic.<br />
Cette démarche est conduite avec l'appui d'ALTERRE et <strong>de</strong> l'UICN (qui a souhaité faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche<br />
initiée en Bourgogne une expérience pilote).<br />
F) LUTTER CONTRE LA BANALISATION DES PAYSAGES ET PROTÉGER LES SITES<br />
1) Sites c<strong>la</strong>ssés<br />
La région Bourgogne est concernée par 135 sites c<strong>la</strong>ssés dont 8 <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1 000 ha.<br />
<strong>Le</strong> MEDDTL a souhaité mettre à jour <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s sites méritant un c<strong>la</strong>ssement. Une circu<strong>la</strong>ire a été<br />
adressée en juillet 2011 aux préfets <strong>de</strong> région afin <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d'actualiser <strong>la</strong> liste précé<strong>de</strong>nte datant<br />
<strong>de</strong> 2006 <strong>de</strong>s sites majeurs restant à c<strong>la</strong>sser. Des listes <strong>de</strong> sites non encore c<strong>la</strong>ssés, ou qui méritent<br />
d'être étendus, ont été proposées aux commissions départementales <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature, <strong>de</strong>s paysages et <strong>de</strong>s<br />
sites (CDNPS) <strong>de</strong>s 4 départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région et transmises aux services centraux. Dans le même<br />
temps, les sites pouvant être déc<strong>la</strong>ssés ont été i<strong>de</strong>ntifiés.<br />
La DREAL a assuré l'accompagnement <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> projets et l’instruction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’autorisations<br />
<strong>de</strong> travaux en sites c<strong>la</strong>ssés. <strong>Le</strong>s sites suivants ont fait l’objet d’un suivi particulier :<br />
a) Solutré : extension du site c<strong>la</strong>ssé<br />
L'étu<strong>de</strong> du projet d’extension du site c<strong>la</strong>ssé sur les départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône et Loire et du Rhône est<br />
achevée. La DREAL Bourgogne pilote <strong>la</strong> démarche sur les <strong>de</strong>ux départements.<br />
<strong>Le</strong> dossier (p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> périmètre et orientations <strong>de</strong> gestion) a été envoyé pour avis aux services concernés.<br />
Quelques modifications ou suggestions ont été formulées.<br />
<strong>Le</strong>s réunions <strong>de</strong> travail avec les collectivités concernées qui se sont tenues <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche<br />
ont abouti à trois délibérations favorables et une défavorable (Solutré).<br />
En 2012, le projet sera présenté à <strong>la</strong> CDNPS et fera également l'objet d'une visite <strong>de</strong> l'inspection générale<br />
<strong>de</strong>s sites.<br />
S'en suivra le <strong>la</strong>ncement d'une enquête publique dans les 4 communes (fin 2012, début 2013).<br />
110
) Canal du Nivernais<br />
La DREAL a travaillé avec les syndicats mixtes du canal du Nivernais sur une étu<strong>de</strong> générale paysagère<br />
sur l'ensemble du linéaire du canal. Il s’agit <strong>de</strong> synthétiser les principales étu<strong>de</strong>s sur ce thème afin <strong>de</strong><br />
déterminer les secteurs à enjeux paysagers et les outils existants et à mettre en p<strong>la</strong>ce pour préserver et<br />
mettre en valeur ces paysages. Cette étu<strong>de</strong> s'est achevée en 2011. Elle servira <strong>de</strong> base à l'engagement<br />
d'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s sites remarquables sur ce secteur.<br />
c) Source <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine<br />
<strong>Le</strong> Conseil Général <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> a <strong>la</strong>ncé en 2011 une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité pour <strong>la</strong> valorisation touristique<br />
du site <strong>de</strong>s Sources <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, dans l'optique d'une mise en réseau <strong>de</strong> plusieurs sites touristiques<br />
autour d'Alésia. La DREAL participe au comité technique <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong>, qui a abouti début 2012.<br />
Dans le même temps, <strong>la</strong> DREAL réfléchit à une extension du site c<strong>la</strong>ssé <strong>de</strong>s Sources, qui représente actuellement<br />
5 ha.<br />
2) Opérations Grands Sites<br />
a) Solutré<br />
<strong>Le</strong> programme d’actions pluri-annuel engagé avec les communes du site, le Conseil Régional, le CAUE<br />
et les services <strong>de</strong> l’État se poursuit dans <strong>de</strong> bonnes conditions.<br />
<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux actions " phares " <strong>de</strong> l'OGS, Maison <strong>de</strong> Site et nouveau parking, sont aujourd'hui achevées.<br />
Elles ont été inaugurées et sont opérationnelles. Il en est <strong>de</strong> même pour l’aménagement du sentier pédagogique<br />
qui conduit à <strong>la</strong> Roche <strong>de</strong> Solutré.<br />
b) Véze<strong>la</strong>y<br />
Lors <strong>de</strong> sa venue à Véze<strong>la</strong>y en septembre 2010, le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République a souhaité que l'État<br />
<strong>la</strong>nce un projet ambitieux <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong>s édifices inscrits au Patrimoine Mondial <strong>de</strong> l'Unesco et <strong>de</strong>s<br />
édifices culturels localisés dans le site du Vézelien. Ce programme a été intitulé " Renouveau du Vézelien<br />
".<br />
Dans le même temps a été annoncé le <strong>la</strong>ncement d'une démarche d'Opération Grand Site sur le territoire<br />
protégé.<br />
En 2011, l'État et les collectivités concernées ont donc institué, sous l'égi<strong>de</strong> du préfet <strong>de</strong> département<br />
assisté du Sous-préfet d'Avallon, un Comité <strong>de</strong> pilotage et un Comité technique pour mettre en œuvre et<br />
suivre le programme <strong>de</strong> réhabilitation patrimonial et échafau<strong>de</strong>r les bases <strong>de</strong> <strong>la</strong> future Opération Grand<br />
Site, en particulier <strong>la</strong> Convention cadre précisant les grands objectifs, les engagements financiers <strong>de</strong>s<br />
partenaires, les modalités <strong>de</strong> gouvernance du Territoire (structure porteuse).<br />
5 groupes <strong>de</strong> travail thématiques ont été notamment institués. Réunis à plusieurs reprises en 2011, ils<br />
ont é<strong>la</strong>boré <strong>de</strong>s fiches d'actions.<br />
Suite à l'accord ministériel intervenu fin 2011 pour le <strong>la</strong>ncement d'une Opération Grand Site sur le Vézelien,<br />
les partenaires ont décidé <strong>de</strong> signer en 2012 <strong>la</strong> Convention Cadre é<strong>la</strong>borée par le Comité technique.<br />
Cette <strong>de</strong>rnière n'est pas encore signée et <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> gouvernance pas encore décidée.<br />
L'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> <strong>la</strong> première Convention d'Application et du programme pluriannuel d'actions restent à<br />
venir. Une étu<strong>de</strong> (<strong>de</strong> préfiguration) <strong>de</strong>vrait être confiée en 2012 à un cabinet spécialisé pour définir le<br />
projet territorial et préciser les actions prioritaires.<br />
La DREAL est en première ligne dans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> ce dossier puisqu'elle est partenaire <strong>de</strong>s collectivités<br />
dans <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l'Opération Grand Site, <strong>la</strong> programmation, le suivi <strong>de</strong>s actions et qu'elle assure<br />
<strong>la</strong> gestion et l'affectation <strong>de</strong>s crédits ministériels mobilisés sans oublier <strong>la</strong> protection réglementaire<br />
du site.<br />
3) <strong>Le</strong>s Climats <strong>de</strong> Bourgogne<br />
Étape importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> candidature <strong>de</strong>s Climats au patrimoine mondial <strong>de</strong> l'UNESCO, <strong>la</strong> Charte territoriale<br />
<strong>de</strong>s Climats du vignoble <strong>de</strong> Bourgogne (engagement sur les buts et principes <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche) a été<br />
111
signée en avril 2011 par l’État, les collectivités et structures socio-professionnelles concernées.<br />
La DREAL a accompagné l'association pour l’inscription <strong>de</strong>s climats du vignoble <strong>de</strong> Bourgogne : amélioration<br />
du dossier <strong>de</strong> candidature, participation au Comité Stratégique et Politique, au comité <strong>de</strong> pilotage,<br />
aux commissions thématiques...<br />
La DREAL, <strong>la</strong> DRAC et l'association ont <strong>la</strong>ncé une étu<strong>de</strong> d'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s protections et mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
gestion à mettre en p<strong>la</strong>ce sur le territoire du coteau viticole <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>. Il s'agit :<br />
- d’apporter les éléments <strong>de</strong> connaissance, <strong>de</strong> réflexion et d’appréciation, sur <strong>la</strong> nature, <strong>la</strong> spécificité<br />
et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s paysages et <strong>de</strong>s patrimoines <strong>de</strong>s coteaux du vignoble <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> d’Or et <strong>de</strong> leurs<br />
alentours, afin <strong>de</strong> disposer d’une vision globale et prospective <strong>de</strong> ce territoire, <strong>de</strong> son évolution, <strong>de</strong><br />
ses forces et faiblesses,<br />
- d’i<strong>de</strong>ntifier et <strong>de</strong> proposer les démarches et procédures <strong>de</strong> protection et <strong>de</strong> valorisation, <strong>de</strong> requalification<br />
et <strong>de</strong> réhabilitation à mettre en œuvre pour compléter, parfaire et prolonger les dispositifs déjà<br />
en p<strong>la</strong>ce, afin d’assurer, au travers <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion qui <strong>de</strong>vront être passés en revue et évalués,<br />
<strong>la</strong> conservation et <strong>la</strong> promotion du grand paysage viticole et ainsi <strong>de</strong> satisfaire aux exigences<br />
imposées par une inscription sur <strong>la</strong> liste du Patrimoine mondial <strong>de</strong> l'UNESCO.<br />
<strong>Le</strong> Gouvernement ayant retenu officiellement le 20 janvier 2012 le dossier au titre <strong>de</strong>s biens culturels<br />
français, <strong>la</strong> DREAL poursuivra l'accompagnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> candidature <strong>de</strong>s Climats et notamment <strong>la</strong> mise<br />
en œuvre <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protection et contributions à <strong>la</strong> définition et au <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong>s actions territoriales.<br />
4) Réalisation <strong>de</strong> l’at<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s sites inscrits<br />
La région Bourgogne comprend 173 sites inscrits. La DREAL réalise une étu<strong>de</strong> bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s ces<br />
sites inscrits. L’analyse <strong>de</strong>s sites inscrits du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> s’est achevée en 2010, celle du<br />
département <strong>de</strong> l’Yonne en 2011.<br />
La visite <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> Saône et Loire a débuté fin 2011, elle s'achèvera à <strong>la</strong> fin 2012.<br />
5) At<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s paysages<br />
En application <strong>de</strong> <strong>la</strong> Convention Européenne du Paysage, l’at<strong>la</strong>s départemental <strong>de</strong>s paysages permet <strong>de</strong><br />
disposer d'un outil pédagogique, explicite et actualisable à l'usage <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong>s élus,<br />
mais aussi <strong>de</strong> tous les autres acteurs <strong>de</strong> l'aménagement du territoire, pour <strong>la</strong> connaissance, <strong>la</strong> prise en<br />
compte, <strong>la</strong> préservation, <strong>la</strong> gestion et <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s paysages.<br />
Après celui <strong>de</strong> l’Yonne finalisé en 2008, celui <strong>de</strong> a <strong>Côte</strong> d’Or, <strong>la</strong>ncé en 2008 avec <strong>la</strong> DDT, a été achevé<br />
en fin d'année 2011.<br />
Celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, <strong>la</strong>ncé en 2009, est en voie d'achèvement sous le pilotage <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDT.<br />
L'at<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône et Loire sera initié en 2012. L'at<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s paysages établi par le CAUE<br />
pourra ainsi faire l'objet d'étu<strong>de</strong>s complémentaires, ciblées sur <strong>de</strong>s territoires remarquables.<br />
G) VALORISER LES RESSOURCES NATURELLES<br />
1) Éolien<br />
L'année 2011 a été marquée d'une part par les travaux portant sur le schéma régional éolien, annexe au<br />
SRCAE co-é<strong>la</strong>boré avec le conseil régional, qui a mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>la</strong> part importante que <strong>de</strong>vait jouer<br />
l'éolien (1500 MW attendus en 2020 au niveau régional), et d'autre part par <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong>s textes c<strong>la</strong>ssant<br />
les éoliennes comme instal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>ssées pour l'environnement (ICPE). La DREAL assure dorénavant<br />
un rôle central puisqu'elle instruit les zones <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l'éolien (ZDE) et les constructions<br />
d'éoliennes à travers <strong>la</strong> procédure ICPE.<br />
Deux ZDE ont été accordées (Pays d'Othe, Terre P<strong>la</strong>ine).<br />
112
2) Photovoltaïque<br />
<strong>Le</strong>s nouveaux tarifs mis en p<strong>la</strong>ce en mars 2011 consacrent une baisse <strong>de</strong>s tarifs, et instaurent un système<br />
d'appel d'offres pour les instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> puissances supérieures à 100 kWc (soit environ 1000m²),<br />
toutefois simplifié pour celles comprises entre 100 et 250 kWc.<br />
Des appels d'offres ont ainsi été <strong>la</strong>ncés en septembre 2011 et <strong>la</strong> DREAL s'est mobilisée avec l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
DDT pour préparer l'avis du préfet <strong>de</strong> région fin janvier 2012 pour 12 dossiers d'une puissance supérieure<br />
à 250 kWc.<br />
Fin 2011, plus <strong>de</strong> 6000 instal<strong>la</strong>tions étaient raccordées en Bourgogne, ce qui représente une puissance<br />
cumulée <strong>de</strong> 43 MW (18,6 MW en <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong>, 4,7 MW dans <strong>la</strong> Nièvre, 13,1 MW en Saône et Loire et<br />
6,5 MW dans l'Yonne).<br />
3) Hydroélectricité<br />
<strong>Le</strong> renouvellement <strong>de</strong> <strong>la</strong> concession <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cure a été signé en 2011, à l'issue d'une procédure débutée<br />
en 2005. L'étape suivante consiste à é<strong>la</strong>borer le règlement d'eau, et à définir en accord avec les acteurs<br />
concernés (fédérations <strong>de</strong> pêche,...) les mesures d'accompagnement.<br />
Une expérimentation a été menée début 2011 pour examiner les inci<strong>de</strong>nces sur l'exploitation <strong>de</strong>s ouvrages<br />
VNF <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> débit <strong>de</strong>s ouvrages concédés.<br />
4) Ressources minérales non énergétiques<br />
a) Révision <strong>de</strong>s schémas départementaux <strong>de</strong>s carrières<br />
Concernant le schéma départemental <strong>de</strong> l'Yonne : L'année 2011 a été l'occasion d'un travail <strong>de</strong> concertation<br />
avec les différents acteurs impliqués (élus, administrations, associations <strong>de</strong> défense <strong>de</strong> l'environnement,<br />
carriers, utilisateurs,…) sur <strong>la</strong> base d'une première version établie fin 2010. Celle-ci a abouti fin<br />
novembre 2011 à <strong>la</strong> saisine <strong>de</strong> l'autorité environnementale chargée <strong>de</strong> formuler un avis avant <strong>la</strong> mise en<br />
consultation du public en 2012.<br />
Parallèlement, <strong>la</strong> mission Air, énergies renouve<strong>la</strong>bles et ressources mininérales a <strong>la</strong>ncé <strong>la</strong> révision <strong>de</strong>s<br />
schémas <strong>de</strong>s trois autres départements bourguignons (présentation en CDNPS et groupes <strong>de</strong> travail).<br />
b) Observatoire <strong>de</strong>s Matériaux<br />
Dans un contexte d'économie <strong>de</strong>s ressources et avec l'objectif du Grenelle <strong>de</strong> " garantir <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s<br />
ressources minérales dans le cadre d'un développement durable et assurer <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s approvisionnements<br />
", <strong>la</strong> DREAL Bourgogne a initié une démarche <strong>de</strong> constitution d'un observatoire régional <strong>de</strong>s<br />
matériaux. L'objectif <strong>de</strong> l'observatoire est <strong>de</strong> favoriser une connaissance partagée <strong>de</strong>s besoins, <strong>de</strong>s productions,<br />
et <strong>de</strong>s gisements <strong>de</strong> matériaux en Bourgogne (matériaux géologiques et matériaux issus du recyc<strong>la</strong>ge).<br />
En 2011, plusieurs réunions préa<strong>la</strong>bles à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l'observatoire ont été organisées et un premier<br />
<strong>rapport</strong> sera publié dans le courant <strong>de</strong> l'année 2012.<br />
5) Préserver <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l'air<br />
En 2011 <strong>la</strong> DREAL a continué d'assurer le secrétariat du conseil d’administration d’ATMOSF’AIR Bourgogne,<br />
association agréée pour <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l'air au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.<br />
<strong>Le</strong>s travaux nécessaires à l'é<strong>la</strong>boration du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> Protection <strong>de</strong> l'Atmosphère (PPA) <strong>de</strong> Dijon se sont<br />
poursuivis tout au long <strong>de</strong> l'année 2011, alors que débutaient les travaux pour le PPA <strong>de</strong> Chalon-sur-<br />
Saône.<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> ces p<strong>la</strong>ns, <strong>la</strong> DREAL a souhaité qu'ATMOSF'air Bourgogne soit étroitement<br />
associée et que cette <strong>de</strong>rnière acquière et conforte ses compétences. Cette association a ainsi débuté<br />
un important travail <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un cadastre <strong>de</strong>s émissions et <strong>de</strong> modélisation au niveau <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux agglomérations bourguignonnes ciblées afin d'y appréhen<strong>de</strong>r précisément les enjeux <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité<br />
<strong>de</strong> l'air et <strong>de</strong> pouvoir apprécier les impacts <strong>de</strong>s mesures qui seront proposées par les PPA..<br />
113
H)<br />
PRÉSERVER ET RECONQUÉRIR LA RESSOURCE EN EAU<br />
1) Production et valorisation <strong>de</strong> données re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> quantité et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s eaux<br />
a) Dans le domaine <strong>de</strong> l'hydrométrie :<br />
La DREAL a assuré <strong>la</strong> gestion du réseau hydrométrique et <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> données issues <strong>de</strong> ses 114<br />
stations réparties sur le territoire régional par 1701 visites dont 1344 avec jaugeage. <strong>Le</strong>s données traitées<br />
chaque mois sont ensuite bancarisées dans <strong>la</strong> base nationale HYDRO II. Elles sont dès lors à <strong>la</strong><br />
disposition <strong>de</strong> tous les acteurs <strong>de</strong> l'eau.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risques, ces données sont <strong>de</strong>stinées en premier lieu aux services<br />
<strong>de</strong> prévision <strong>de</strong>s crues. La DREAL répond aussi aux préfectures pour caractériser les épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> crues<br />
en terme <strong>de</strong> fréquence dans le cadre <strong>de</strong>s procédures dite catastrophe naturelle.<br />
En termes <strong>de</strong> gestion quantitative, ces données sont valorisées au niveau régional par le biais <strong>de</strong> 12<br />
bulletins hydrologiques mensuels et d’un bulletin réalisé en partenariat avec France 3 toutes les 2 semaines<br />
(<strong>la</strong> DREAL Bourgogne est <strong>la</strong> seule DREAL réalisant ce bulletin télévisé d’informations hydrologiques).<br />
<strong>Le</strong>s constats <strong>de</strong> franchissement <strong>de</strong>s seuils sont fournis aux préfectures et aux services polices<br />
<strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong>s quatre départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> manière hebdomadaire du 10 mai au 15 novembre ;<br />
ces données sont utilisées pour <strong>la</strong> mise en application <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> restrictions d’usages <strong>de</strong> l’eau par<br />
arrêtés préfectoraux.<br />
En complément <strong>de</strong> ces données hydrologiques, <strong>la</strong> DREAL a réalisé chaque mois une synthèse cartographique<br />
<strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s nappes.<br />
En matière <strong>de</strong> hautes eaux, aucun évènement significatif n'est intervenu en 2011. Ce fut en revanche<br />
une année d'hydraulicité faible avec une interruption <strong>de</strong>s précipitations dès <strong>la</strong> mi-janvier et <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong><br />
février et mai particulièrement secs qui amenèrent au printemps une hydrologie semb<strong>la</strong>ble à celle <strong>de</strong><br />
2003. L'été bien arrosé a interrompu ce cycle sec, mais dès <strong>la</strong> mi-août et jusque <strong>la</strong> fin novembre, le long<br />
étiage automnal n'a pas permis <strong>de</strong> recharger les nappes avant le mois <strong>de</strong> décembre.<br />
b) Dans le domaine qualitatif<br />
Contamination <strong>de</strong>s eaux par les pestici<strong>de</strong>s<br />
La DREAL assure le suivi administratif et participe au groupe technique qui pilote une étu<strong>de</strong> triennale<br />
(2009-2011) confiée à un prestataire. En continuité avec les travaux réalisés <strong>de</strong>puis 2002, <strong>la</strong> FREDON<br />
Bourgogne est ainsi chargée dans le cadre d’un marché public co-financé par le FEDER et le MEDDTL,<br />
<strong>de</strong> réaliser une synthèse <strong>de</strong>s résultats d’analyses <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> Bourgogne vis à vis du paramètre pestici<strong>de</strong>s.<br />
La première campagne d’interprétation concerne <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> al<strong>la</strong>nt du 1er août 2008 au 31 décembre<br />
2009. Elle s'est achevée à l'automne 2011 et a porté sur 271 points (ou stations) en eaux souterraines et<br />
superficielles répartis dans les 4 départements et 2142 analyses (ou prélèvements). <strong>Le</strong>s données proviennent<br />
<strong>de</strong> différents réseaux <strong>de</strong> mesure gérés par les 3 agences <strong>de</strong> l’eau qui couvrent le territoire bourguignon<br />
: Loire Bretagne, Rhône Méditerranée Corse, Seine Normandie, par le Conseil Général <strong>de</strong> <strong>Côte</strong><br />
d’Or et par les délégations départementales <strong>de</strong> l’Agence Régionale <strong>de</strong> Santé (A.R.S.).<br />
<strong>Le</strong>s données traitées sont publiques, et leur exploitation dresse un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> <strong>la</strong> contamination par<br />
les produits phyto-pharmaceutiques aux échelles départementale et régionale, <strong>de</strong> manière à fournir <strong>de</strong>s<br />
indicateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s eaux par <strong>rapport</strong> à ces substances. <strong>Le</strong>s principaux objectifs visés sont :<br />
- d’alerter sur les principales problématiques observées ;<br />
- <strong>de</strong> participer au choix <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> prévention à mettre en œuvre pour améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s milieux<br />
aquatiques.<br />
<strong>Le</strong>s documents issus <strong>de</strong> ce travail sont téléchargeables sur le site Internet <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL Bourgogne.<br />
<strong>Le</strong> travail se poursuit sur les données <strong>de</strong> l'année civile 2010 avec une mise en ligne simi<strong>la</strong>ire à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
précé<strong>de</strong>nte campagne : synthèses régionales et départementales pour les eaux souterraines et superficielles<br />
et tableau récapitu<strong>la</strong>tif par point <strong>de</strong> prélèvement exploité.<br />
114
<strong>Le</strong> <strong>la</strong>boratoire d’hydrobiologie a effectué son programme <strong>de</strong> prélèvements et d’analyses re<strong>la</strong>tif au suivi<br />
du paramètre diatomées (88 stations, réseau RCS –DCE et réseau du CG58) et a assuré <strong>la</strong> maîtrise<br />
d’ouvrage <strong>de</strong>s paramètres macro-invertébrés (103 stations) et macrophytes (48 stations) par le biais <strong>de</strong><br />
2 appels d’offres.<br />
La réalisation <strong>de</strong> prélèvements <strong>de</strong> poissons et <strong>de</strong> sédiments et le financement d’analyses re<strong>la</strong>tives aux<br />
PCB a été réalisé sur 1 site (Saône en <strong>Côte</strong> d’Or). <strong>Le</strong>s données obtenues et celles à venir contribuent à<br />
enrichir <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> contamination <strong>de</strong>s milieux aquatiques et <strong>de</strong>s organismes vivants par ces<br />
polluants et sont utilisés par les autorités préfectorales lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise d’arrêtés interdisant <strong>la</strong> commercialisation<br />
ou <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> poissons sur certains cours d’eau (exemple <strong>de</strong> l’Ouche à l’aval <strong>de</strong> Dijon<br />
en <strong>Côte</strong> d’Or en 2009).<br />
Dans ces <strong>de</strong>ux domaines d’activités, un effort important a été réalisé sur le volet <strong>de</strong> l’assurance qualité :<br />
le <strong>la</strong>boratoire a obtenu le renouvellement <strong>de</strong> son accréditation COFRAC ISO 17025 et <strong>de</strong> son agrément<br />
du MEDDTL.<br />
L’année 2011 a été aussi concernée par <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> 5ème campagne <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive Nitrates<br />
pour les eaux superficielles et souterraines (octobre 2010 à septembre 2011).<br />
Enfin, une synthèse régionale sur l’état <strong>de</strong>s eaux (superficielles et souterraines) DCE et les objectifs du<br />
" Bon État <strong>de</strong>s Eaux " à atteindre en Bourgogne a été réalisée et transmise aux MISE <strong>de</strong>s 4 départements<br />
:<br />
Pour les eaux superficielles :<br />
D’un point <strong>de</strong> vue régional, les objectifs d’atteinte du Bon État en Bourgogne pour toutes les masses<br />
d’eau superficielles (principales, secondaires) se répartissent <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante :<br />
- 54.4 % <strong>de</strong>s masses d’eau en objectif <strong>de</strong> BE 2015 ;<br />
- 31.6 % <strong>de</strong>s masses d’eau en BE 2021 ;<br />
- 14 % <strong>de</strong>s masses d’eau en BE 2027.<br />
L’estimation actuelle du Bon État global <strong>de</strong>s eaux superficielles montrerait que :<br />
- 18.4 % seraient en BE aujourd’hui ;<br />
- 27 % ne seraient pas en BE ;<br />
- 54.6 % en état inconnu par manque <strong>de</strong> données.<br />
Pour les eaux souterraines :<br />
D’un point <strong>de</strong> vue régional, les objectifs d’atteinte du Bon État en Bourgogne pour les masses d’eau souterraines<br />
se répartissent <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante :<br />
- 63 % <strong>de</strong>s masses d’eau en objectif <strong>de</strong> BE 2015 ;<br />
- 26 % <strong>de</strong>s masses d’eau en BE 2021 ;<br />
- 11 % <strong>de</strong>s masses d’eau en BE 2027.<br />
2) Mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l'eau<br />
a) Animation et coordination du réseau <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État et établissements publics dans le<br />
domaine <strong>de</strong> l’eau<br />
Au-<strong>de</strong>là du pilotage budgétaire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> déclinaison régionale <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l’eau, <strong>la</strong><br />
DREAL a participé activement aux MISE (Missions Interservices <strong>de</strong> l'eau) <strong>de</strong>s 4 départements, lesquelles<br />
MISE sont <strong>de</strong>venues MISEN en intégrant <strong>la</strong> dimension Nature (MISEN 89 créée en mai 2011,<br />
MISEN 21 créée en nov 2011). En plus <strong>de</strong> sa participation aux comités stratégiques et à environ 30<br />
réunions techniques <strong>de</strong> MISE, <strong>la</strong> DREAL a organisé <strong>de</strong>s rencontres régulières avec les services départementaux<br />
(DDT, ARS), l’ONEMA et les agences <strong>de</strong> l’eau, pour accompagner et coordonner <strong>la</strong> mise en<br />
œuvre d’actions prioritaires. Dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> police <strong>de</strong> l’eau, <strong>la</strong> DREAL a instruit 12 dossiers <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transactions pénales pour <strong>de</strong>s délits.<br />
115
) La mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> DCE<br />
Depuis l'année 2010 qui a été marquée par le démarrage <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s trois SDAGE couvrant<br />
le territoire bourguignon, adoptés à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 2009, <strong>la</strong> DREAL s’est impliquée dans le suivi<br />
<strong>de</strong>s travaux au niveau <strong>de</strong>s bassins et dans l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> documents <strong>de</strong> prise en compte du SDAGE<br />
dans les autres politiques sectorielles (Gui<strong>de</strong> SDAGE et Urbanisme sur le bassin Rhône-Méditerranée,<br />
par exemple).<br />
Elle s’est également engagée dans les travaux <strong>de</strong>s différents bassins concernant les outils <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s<br />
programmes <strong>de</strong> mesures. La DREAL a, par ailleurs, poursuivi son accompagnement <strong>de</strong>s MISE dans<br />
leurs travaux d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns d’actions territorialisés, (PAOT) en lien avec <strong>la</strong> DCE.<br />
En ce qui concerne les pollutions diffuses, <strong>la</strong> DREAL a continué sa mission d’animation et <strong>de</strong> coordination<br />
régionale auprès <strong>de</strong>s services départementaux pour les actions <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s captages prioritaires,<br />
parmi lesquels 35 ouvrages Grenelle.<br />
<strong>Le</strong> service a également été associé à <strong>la</strong> déclinaison régionale du p<strong>la</strong>n national ECOPHYTO 2018 et, à<br />
ce titre, assure notamment le pilotage du groupe thématique " Agir sur les bassins d’alimentation <strong>de</strong> captages<br />
prioritaires et suivre <strong>la</strong> contamination <strong>de</strong>s milieux par les pestici<strong>de</strong>s ". Par ailleurs, <strong>la</strong> DREAL a participé<br />
aux travaux du second P<strong>la</strong>n Régional Santé Environnement (PRSE II).<br />
<strong>Le</strong> suivi <strong>de</strong> l’avancement <strong>de</strong>s procédures re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> directive ERU et le <strong>rapport</strong>age <strong>de</strong>s données au niveau<br />
national ont été réalisés.<br />
Enfin, le chantier <strong>de</strong> <strong>la</strong> continuité écologique <strong>de</strong>s cours d’eau a été également poursuivi avec <strong>la</strong> coordination<br />
<strong>de</strong>s travaux re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> révision <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssements <strong>de</strong>s cours d’eau, ainsi que <strong>la</strong> déclinaison régionale<br />
du p<strong>la</strong>n national <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> continuité écologique. Pour ce <strong>de</strong>rnier point, près <strong>de</strong> 90 ouvrages<br />
prioritaires ont été ciblés dans le cadre du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement pour conduire <strong>de</strong>s actions<br />
<strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> continuité écologique.<br />
Dans le domaine quantitatif, <strong>la</strong> DREAL a fourni un fort appui pour <strong>la</strong> finalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement<br />
en ZRE (zone <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s eaux) <strong>de</strong> trois sous-bassins en déficit quantitatif (Ouche, Vouge<br />
et Tille) et d’une masse d’eau souterraine (nappe <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tille profon<strong>de</strong>). Elle a contribué activement au<br />
suivi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> volumes prélevables sur ces territoires dont les résultats ont été communiqués à <strong>la</strong><br />
fin <strong>de</strong> l'année 2011.<br />
c) Dans le domaine territorial<br />
<strong>Le</strong> service a été présent dans les phases clés du <strong>la</strong>ncement, <strong>de</strong> l’é<strong>la</strong>boration et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />
procédures <strong>de</strong> type SAGE (Schéma d'Aménagement et <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>s Eaux) en Bourgogne (cinq SAGE<br />
: Tille, Ouche, Vouge, Armançon et Arroux-Bourbince suivis en 2011), du contrat <strong>de</strong> vallée inondable du<br />
Val <strong>de</strong> Saône, du P<strong>la</strong>n Loire et <strong>de</strong> multiples démarches contractuelles. La Bourgogne est couverte par<br />
plus d’une vingtaine <strong>de</strong> procédures globales à divers états d’avancement, couvrant plus <strong>de</strong> 70 % du territoire.<br />
L’investissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL a été plus particulièrement ciblé sur les territoires à enjeux <strong>de</strong> l’Ouche, <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> Vouge, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tille, <strong>de</strong> l’Armançon, du Val <strong>de</strong> Saône, <strong>de</strong> l’Arroux-Bourbince, <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> Seine, du<br />
Sud Morvan, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Dheune.<br />
I) LE LOGEMENT ET LA CONSTRUCTION<br />
1) <strong>Le</strong> logement social : recentrage <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s à <strong>la</strong> pierre pour les zones où le marché<br />
du logement est tendu<br />
Ce recentrage a été opéré au niveau national afin que <strong>la</strong> construction neuve <strong>de</strong> logements locatifs sociaux<br />
se réalise dans les territoire où les besoins sont les plus criants. Or, il s'avère que les résultats <strong>de</strong>s<br />
principaux indicateurs <strong>de</strong> tension du marché, tels que <strong>la</strong> vacance du parc où le niveau <strong>de</strong>s loyers privés,<br />
témoignent <strong>de</strong> <strong>la</strong> faible tension globale en matière <strong>de</strong> logement en Bourgogne, qui est <strong>de</strong> ce fait c<strong>la</strong>ssée<br />
dans le groupe <strong>de</strong>s régions les " moins tendues " <strong>de</strong> France.<br />
Ce constat explique que les objectifs <strong>de</strong> construction neuve <strong>de</strong> logements locatifs sociaux (PLUS-PLAI)<br />
116
fixés par le ministère aient diminué <strong>de</strong> 40% par <strong>rapport</strong> à ceux <strong>de</strong> l'année 2010 pour atteindre 730 PLUS<br />
et 290 PLAI (prêt locatif aidé d'intégration).<br />
Chiffres marquants :<br />
- 356 PLAI financés (logements très sociaux) soit au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> l'objectif fixé et qui bénéficieront aux popu<strong>la</strong>tions<br />
les plus mo<strong>de</strong>stes;<br />
- 78 % <strong>de</strong>s opérations financées se trouvent dans les gran<strong>de</strong>s agglomérations bourguignonnes.<br />
2) <strong>Le</strong> logement privé : <strong>la</strong> mise en œuvre d'un programme national <strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong><br />
précarité énergétique<br />
<strong>Le</strong> programme " Habiter Mieux " porté par l'ANAH et visant à lutter contre <strong>la</strong> précarité énergétique <strong>de</strong>s<br />
propriétaires occupants aux revenus mo<strong>de</strong>stes a été mis progressivement en p<strong>la</strong>ce en Bourgogne.<br />
Pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2011-2017, l'objectif bourguignon <strong>de</strong> logements à traiter est <strong>de</strong> 11 490 logements (2 523<br />
pour <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> <strong>d'Or</strong> ; 2 191 pour <strong>la</strong> Nièvre ; 4 147 pour <strong>la</strong> Saône et Loire et 2 629 pour l'Yonne).<br />
En effet, <strong>la</strong> Bourgogne fait partie <strong>de</strong>s régions potentiellement les plus concernées pour <strong>la</strong> mise en œuvre<br />
<strong>de</strong> ce programme en raison <strong>de</strong> l'existence d'un bâti très ancien et par conséquent très énergivore. Par<br />
ailleurs, elle compte également une nombre important <strong>de</strong> propriétaires occupants âgés et éligibles aux<br />
ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'ANAH.<br />
Afin <strong>de</strong> prendre en compte <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce nécessairement progressive <strong>de</strong> ce programme, un objectif<br />
" p<strong>la</strong>ncher " <strong>de</strong> 4 213 logements pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2011-2013 a été fixé.<br />
Chiffres marquants :<br />
- 219 logements financés pour un objectif <strong>de</strong> 700 : un résultat mo<strong>de</strong>ste qui s'explique par <strong>la</strong> mise en<br />
p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s dispositifs partenariaux;<br />
- 5 Contrats Locaux d'Engagement (CLE) couvrent <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Bourgogne;<br />
- 70% <strong>de</strong>s logements financés <strong>de</strong>vraient bénéficier d'un gain énergétique supérieur à 30%;<br />
- 0,9 M€ ont été consommés sur une dotation <strong>de</strong> 4,5 M€ <strong>de</strong> crédits en 2011, faible consommation<br />
due au démarrage du programme.<br />
3) <strong>Le</strong> p<strong>la</strong>n Bâtiment Grenelle – Bâtiments <strong>de</strong> l'État<br />
La campagne d'audits (énergétique, accessibilité, gros entretien) qui a été <strong>la</strong>ncée en juin 2009 a porté<br />
sur 95% du patrimoine <strong>de</strong> l’État en Bourgogne (hors bâtiments Défense et opérateurs).<br />
<strong>Le</strong>s résultats <strong>de</strong>s audits montrent que les travaux préconisés permettent d'atteindre techniquement les<br />
objectifs 2020 du Grenelle (37% d'économies d'énergie et 56% <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s GES).<br />
La mise en œuvre <strong>de</strong> cette politique nécessite <strong>de</strong>s investissements conséquents (83 M€ TTC pour les<br />
seuls travaux liés à l'énergie). Or actuellement, seul le BOP 309 d'entretien <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> l’État a vocation<br />
à financer les opérations d'amélioration énergétique et <strong>de</strong> mise en accessibilité.<br />
<strong>Le</strong> contexte budgétaire contraint (1,2 M € au BOP 309 en 2011 pour <strong>la</strong> Bourgogne) n'a permis que <strong>de</strong><br />
pallier au surcroît <strong>de</strong> travaux rendus nécessaires pour <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>s biens.<br />
Afin <strong>de</strong> soutenir l’efficacité énergétique dans les bâtiments <strong>de</strong> l’État, il convient donc <strong>de</strong> poursuivre les<br />
actions déjà engagées visant à dégager <strong>de</strong>s moyens budgétaires (nouvelles voies <strong>de</strong> massification <strong>de</strong>s<br />
marchés immobiliers <strong>de</strong> travaux ou <strong>de</strong> services, actions <strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s occupants<br />
à <strong>la</strong> sobriété énergétique, optimisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s équipements techniques <strong>de</strong> chauffage,<br />
venti<strong>la</strong>tion, climatisation ...).<br />
Chiffres marquants :<br />
- 219 bâtiments audités répartis sur 112 sites pour une surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher d'environ 380 000 m²;<br />
- un parc audité consommant annuellement 1M <strong>de</strong> kwh Ep soit une moyenne <strong>de</strong> 261 kwhEp/an/m²<br />
(c<strong>la</strong>sse D).<br />
117
4) <strong>Le</strong> contrôle <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> construction : <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réglementation<br />
Thermique 2012 (RT 2012)<br />
La facture annuelle <strong>de</strong> chauffage pèse lour<strong>de</strong>ment sur le pouvoir d'achat <strong>de</strong>s ménages, particulièrement<br />
sur les plus mo<strong>de</strong>stes d'entre eux. Ces dépenses ten<strong>de</strong>nt à augmenter avec <strong>la</strong> hausse du prix <strong>de</strong> l'énergie.<br />
Aussi, afin <strong>de</strong> réduire durablement les dépenses énergétiques, le Grenelle Environnement prévoit <strong>la</strong><br />
mise en œuvre d'un programme <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s consommations énergétiques <strong>de</strong>s bâtiments qui se traduit,<br />
pour les constructions neuves, par <strong>la</strong> nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012.<br />
La nouvelle réglementation thermique est un enjeu fort du Grenelle Environnement.<br />
Elle a pour objectif <strong>de</strong> limiter <strong>la</strong> consommation d'énergie primaire <strong>de</strong>s bâtiment neufs à un maximum <strong>de</strong><br />
50kwhEP/(m2/an) en moyenne c'est à dire une division par 2 à 3 <strong>de</strong>s consommations, suivant le type <strong>de</strong><br />
bâtiment, par <strong>rapport</strong> à <strong>la</strong> RT 2005.<br />
<strong>Le</strong> p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong> 50kwhEP/(m2/an), valeur moyenne du <strong>la</strong>bel " bâtiment basse consommation " <strong>de</strong> <strong>la</strong> RT<br />
2005, va <strong>de</strong>venir <strong>la</strong> référence dans <strong>la</strong> construction neuve à horizon 2012. Ce saut permettra <strong>de</strong> prendre<br />
le chemin <strong>de</strong>s bâtiments à énergie positive en 2020.<br />
Chiffres marquants :<br />
- 42,5% <strong>de</strong> l'énergie est actuellement consommée par le secteur du bâtiment (plus gros consommateur);<br />
- 23% <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre sont générés par le secteur du bâtiment;<br />
- 5 rencontres ont été organisées en Bourgogne avec les professionnels.<br />
5) <strong>Le</strong>s Certificats d'Économie d'Énergie<br />
L’année 2011 est marquée par <strong>de</strong> nombreux changements en termes <strong>de</strong> fonctionnement et d’instruction<br />
du dispositif <strong>de</strong>s certificats d’économie d’énergie.<br />
<strong>Le</strong> 1er janvier 2011 marque le début <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> pério<strong>de</strong> du dispositif et une modification <strong>de</strong>s textes<br />
réglementaires concernant son application pratique afin <strong>de</strong> limiter les dérives observées en première pério<strong>de</strong>.<br />
La volonté <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> l'ancien régime a entraîné un pic <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> dossiers fin 2010 et <strong>de</strong><br />
ce fait, un net ralentissement du nombre <strong>de</strong> dossiers déposés en 2011.<br />
L’apparition <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’agréments pour <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns d’action a donné un nouvel é<strong>la</strong>n aux acteurs locaux<br />
afin d’envisager <strong>de</strong>s programmes d’actions plus vastes. Par ailleurs, le nombre d’acteurs intéressés<br />
par le dispositif s’est développé ce qui a nécessité <strong>de</strong> prodiguer beaucoup plus d’informations et <strong>de</strong> formations<br />
sur le sujet.<br />
La création du Pôle National <strong>de</strong>s CEE au 1er octobre <strong>de</strong> cette même anée a modifié le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL<br />
sur cette thématique : celle-ci n'est plus <strong>de</strong>puis cette date instructeur <strong>de</strong>s dossiers bourguignons. La<br />
DREAL n’intervient plus que pour terminer l’instruction <strong>de</strong>s dossiers déposés avant <strong>la</strong> création du Pôle et<br />
informer sur le sujet lors d'actions parallèles comme le programme " Habiter Mieux " <strong>de</strong> l'ANAH ou les<br />
enquêtes menées par le pôle " Répression <strong>de</strong>s Frau<strong>de</strong>s " <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIRECCTE.<br />
Chiffres marquants :<br />
- 4 dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> CEE ont été déposés avant <strong>la</strong> création du Pôle pour un volume d’environ<br />
15 GWh<br />
- 9 dossiers déposés auprès du Pôle fin 2011 pour un volume <strong>de</strong> 111 GWh.<br />
- 3 dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’agréments déposés, dont <strong>de</strong>ux déjà approuvés.<br />
118
III-<br />
PERSPECTIVES 2012 : LES ORIENTATIONS MAJEURES DE LA DREAL<br />
A) AGIR FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE<br />
- Proposer et animer le dispositif <strong>de</strong> mise en œuvre du Schéma régional du climat, <strong>de</strong> l'air et <strong>de</strong><br />
l'énergie (SRCAE);<br />
- Contribuer à l'animation du réseau <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns climat énergie territoriaux (PCET) et <strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns gaz à<br />
effet <strong>de</strong> serre (GES).<br />
B) RENDRE NOS TERRITOIRES URBAINS ET RURAUX PLUS PERFORMANTS, SOLIDAIRES<br />
ET DURABLES<br />
- Impulser <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification intercommunale par une gestion plus durable et respectueuse<br />
<strong>de</strong>s territoires.<br />
C) SOUTENIR ET DÉVELOPPER LES DÉMARCHES LOCALES EN FAVEUR DU DÉVELOPPE-<br />
MENT DURABLE<br />
- Promouvoir le développement durable dans les territoires (diffuser l'outil Agenda 21 et faire vivre le<br />
comité <strong>de</strong> suivi régional <strong>de</strong>s Agendas 21);<br />
- Promouvoir le développement durable auprès <strong>de</strong>s partenaires régionaux et/ou du grand public (re<strong>la</strong>yer<br />
et piloter au p<strong>la</strong>n régional les gran<strong>de</strong>s actions nationales comme <strong>la</strong> Semaine du développement<br />
durable ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilité, etc.);<br />
- Animer et suivre <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s lois Grenelle au p<strong>la</strong>n régional en promouvant <strong>la</strong><br />
gouvernance à 5.<br />
D) ENCOURAGER UNE ÉCONOMIE DURABLE<br />
- É<strong>la</strong>borer une stratégie <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s filières vertes et porter les enjeux du développement durable<br />
dans l'é<strong>la</strong>boration du P<strong>la</strong>n régional d'agriculture durable (PRAD);<br />
- Associer le plus <strong>la</strong>rgement possible les acteurs socio-économiques et les représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> société<br />
civile sur les thématiques santé / environnement et P<strong>la</strong>n bâtiment Grenelle.<br />
E) GÉRER DURABLEMENT LES RESSOURCES ET LE PATRIMOINE NATURELS PAR LA PRO-<br />
MOTION ET LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES<br />
- Développer en amont l'intégration <strong>de</strong> l'environnement dans les politiques publiques et les projets;<br />
- Accompagner le développement et <strong>la</strong> production d'énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
F) SE DOTER D'UNE STRATÉGIE RÉGIONALE POUR LA BIODIVERSITÉ (SRB) ET ENRAYER<br />
LA BANALISATION DES PAYSAGES<br />
- É<strong>la</strong>borer une SRB et le Schéma régional <strong>de</strong> cohérence écologique (SRCE);<br />
- Initier et conduire les procédures <strong>de</strong> nouvelles protections et accompagner les démarches et programmes<br />
<strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s sites emblématiques.<br />
G) RETROUVER UNE BONNE QUALITÉ ÉCOLOGIQUE DE LA RESSOURCE EN EAU<br />
- Poursuivre <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s Schémas départementaux <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s eaux (SDAGE) et <strong>de</strong><br />
leurs programmes <strong>de</strong> mesures et assurer le pilotage <strong>de</strong> <strong>la</strong> déclinaison régionale <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
politique <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong>s ressources;<br />
119
- Accompagner les politiques régionales et départementales <strong>de</strong> lutte contre les pollutions diffuses.<br />
H) PROTÉGER LES POPULATIONS EN AMÉLIORANT LA CONNAISSANCE DES RISQUES ET<br />
EN METTANT EN ŒUVRE LA PRÉVENTION<br />
- Conduire les actions visant à l'approbation en 2012 <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques<br />
technologiques (PPRT) <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Bourgogne;<br />
- Instruire dans les meilleurs dé<strong>la</strong>is les nouveaux dossiers d'instal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>ssées pour l'environnement<br />
(ICPE) avec une prise en compte <strong>de</strong> l'avis Autorité environnementale;<br />
- P<strong>la</strong>nifier et poursuivre le programme <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques naturels<br />
(PPRN) en i<strong>de</strong>ntifiant les enjeux;<br />
- Poursuivre <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Directive Inondation par <strong>la</strong> préparation à <strong>la</strong> sélection <strong>de</strong>s territoires<br />
à risque important d'inondation (TRI) et l'organisation <strong>de</strong> rencontres, localement, pour les différentes<br />
étapes <strong>de</strong> concertation;<br />
- Suivre et améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l'air;<br />
- Réaliser les p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> prévention du bruit dans l'environnement (PPBE) et <strong>la</strong>ncer l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s<br />
cartes <strong>de</strong> bruit stratégiques.<br />
I) FAVORISER DES TRANSPORTS ET UNE MOBILITÉ DURABLES<br />
- Porter les enjeux en Bourgogne <strong>de</strong>s grands projets d'infrastructures actés par le Grenelle et dans le<br />
Schéma national <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transport (SNIT) et piloter le volet transports du CPER;<br />
- Continuer à assurer <strong>la</strong> maîtrise d'ouvrage <strong>de</strong> <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s infrastructures avec une approche<br />
développement durable;<br />
- Poursuivre le chantier <strong>de</strong> <strong>la</strong> LiNo avec une vigi<strong>la</strong>nce élevée.<br />
J) LOGEMENT ET CONSTRUCTIONS DURABLES<br />
- Renforcer le pilotage régional <strong>de</strong>s politiques sociales du logement et structurer les re<strong>la</strong>tions avec<br />
l'Union sociale pour l'habitat (USH);<br />
- Réactiver le pôle régional <strong>de</strong> lutte contre l'habitat indigne;<br />
- Affirmer le ministère du Développement durable comme référent technique auprès <strong>de</strong> France Domaine<br />
et <strong>de</strong>s préfets sur <strong>la</strong> politique énergétique bâtiment du patrimoine <strong>de</strong> l'État;<br />
- Améliorer <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance énergétique du parc immobilier en Bourgogne.<br />
K) GESTION DES RESSOURCES HUMAINES<br />
- Accompagner <strong>la</strong> gestion du transfert <strong>de</strong>s canaux dans le contexte <strong>de</strong> création du nouvel établissement<br />
public <strong>de</strong>s voies navigables <strong>de</strong> France (VNF);<br />
- Gérer les effectifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> gouvernance <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL en mettant en œuvre les mesures<br />
RGPP dans le contexte d'établissement du budget base zéro (BBZ);<br />
- Mettre en p<strong>la</strong>ce un gestion prévisionnelle <strong>de</strong>s emplois, effectifs et compétences (GPEEC) dans <strong>la</strong><br />
zone <strong>de</strong> gouvernance <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL;<br />
- Poursuivre, par <strong>la</strong> formation, <strong>la</strong> mise en œuvre d'une vision stratégique <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s<br />
agents du ministère du Développement durable à horizon pluriannuel : le projet " RH 2013 ";<br />
- Sensibiliser en interne à l'éco-responsabilité et à l'exemp<strong>la</strong>rité en mettant en œuvre les actions du<br />
P<strong>la</strong>n administration exemp<strong>la</strong>ire (PAE), P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cements <strong>de</strong>s administrations (PDA) et établir le<br />
Bi<strong>la</strong>n carbone <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL.<br />
120
L)<br />
TRANSVERSAL<br />
- Piloter les six budgets opérationnels <strong>de</strong> programme 2012;<br />
- Faire vivre le Système <strong>de</strong> management qualité et environnement (SMQE) et en piloter le développement;<br />
- Mettre en p<strong>la</strong>ce un processus <strong>de</strong> management <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité sur l'activité PSI (pôle support intégré)<br />
gestion administrative et paye;<br />
- Valoriser l'image <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL au travers d'actions <strong>de</strong> communication externe.<br />
121
DIRECTION RÉGIONALE DES FINANCES PUBLIQUES DE BOURGOGNE<br />
ET DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR<br />
Directrice : Mme Gisèle RECOR<br />
Adresse : 1 bis p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque<br />
21 042 DIJON CEDEX<br />
Tél : 03 80 59 27 64<br />
Fax :03 80 50 14 75<br />
Mail : drfip21@dgfip.finances.gouv.fr<br />
Effectifs : 977 au 31/12/2011<br />
Budget 2011 (sa<strong>la</strong>ires et fonctionnement) : 67 M€<br />
La direction régionale <strong>de</strong>s finances publiques (DRFiP) <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne et du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong><strong>d'Or</strong><br />
créée en juillet 2009 résulte <strong>de</strong> <strong>la</strong> fusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s services fiscaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong> et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
trésorerie générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne et du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong>.<br />
La DRFiP gère l’argent public <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> perception jusqu’aux dépenses. Elle offre aux citoyens <strong>de</strong>s guichets<br />
fiscaux uniques sur tout le territoire.<br />
I- LA DRFIP AU SERVICE DE SES PUBLICS<br />
A) AU SERVICE DES PARTICULIERS<br />
La DRFiP assure le calcul et le recouvrement <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong>s particuliers, qu'il s'agisse <strong>de</strong> l'imposition<br />
<strong>de</strong>s revenus, du patrimoine ou <strong>de</strong>s impôts locaux. Afin d'assurer un service <strong>de</strong> qualité, elle s'attache à<br />
simplifier et faciliter les démarches <strong>de</strong>s contribuables, par le déploiement du guichet fiscal unique et le<br />
développement <strong>de</strong>s procédures dématérialisées.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- <strong>Le</strong>s usagers (près <strong>de</strong> 293 000 foyers fiscaux) peuvent obtenir tous renseignements concernant l’assiette<br />
et le recouvrement <strong>de</strong> leurs impôts auprès <strong>de</strong>s 6 services <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong>s particuliers et <strong>de</strong>s<br />
22 trésoreries assurant l’accueil fiscal <strong>de</strong> proximité.<br />
- La DRFiP applique le référentiel Marianne mis en p<strong>la</strong>ce en 2011 et s’engage sur <strong>la</strong> qualité du service<br />
rendu à ses usagers.<br />
- La DRFiP a poursuivi <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong>s téléprocédures et l’offre <strong>de</strong>s moyens mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> paiement<br />
: 97 309 télédéc<strong>la</strong>rations d’impôts sur le revenu et 43 498 nouveaux moyens <strong>de</strong> paiements<br />
dématérialisés (paiement par internet, prélèvement à l’échéance, mensualisation) pour le règlement<br />
<strong>de</strong> l’impôt sur le revenu, <strong>la</strong> taxe d’habitation et les taxes foncières ont été pris en compte.<br />
- <strong>Le</strong>s services ont reçu en 2011, 36 350 contribuables pendant <strong>la</strong> campagne d’impôt sur le revenu et<br />
97 487 pendant les campagnes d’avis (impôt sur le revenu, taxes foncières et taxes d’habitation).<br />
B) AU SERVICE DES PROFESSIONNELS<br />
La DRFiP accompagne <strong>la</strong> vie <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong> leur création à leur cessation. Elle facilite leurs démarches<br />
et leur apporte conseil et expertise. Elle assure aussi l'assiette et le recouvrement <strong>de</strong>s impôts<br />
et taxes dus par tous les professionnels (impôts sur les bénéfices, taxes sur le chiffre d'affaires, taxes<br />
assises sur les sa<strong>la</strong>ires, impôts locaux).<br />
La DRFiP joue un rôle <strong>de</strong> premier p<strong>la</strong>n en matière économique en produisant <strong>de</strong>s expertises financières<br />
123
<strong>de</strong> haut niveau et en assurant une veille économique. Elle participe au coté du préfet à <strong>la</strong> commission<br />
départementale <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> l’économie (CDFE) et prési<strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> services financiers<br />
(CCSF) chargée d’examiner <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s entreprises en difficulté.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- La DRFiP a encaissé 688,7 M€ au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA auprès <strong>de</strong>s 59 856 re<strong>de</strong>vables professionnels.<br />
- Dans le contexte <strong>de</strong> crise économique persistante, <strong>la</strong> DRFiP a continué d’être en 2011 un interlocuteur<br />
privilégié et incontournable <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie économique locale : les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRFiP sont restés<br />
mobilisés pour <strong>la</strong> mise en œuvre active <strong>de</strong> <strong>la</strong> prolongation <strong>de</strong>s dispositions du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce <strong>de</strong><br />
l’économie re<strong>la</strong>tives au versement anticipé <strong>de</strong>s créances détenues par les entreprises sur l’État.<br />
Elle a notamment reversé 257,7 M€ au titre <strong>de</strong>s remboursements <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong> TVA.<br />
- L’implication <strong>de</strong>s services a été forte pour accompagner les usagers professionnels à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
suppression <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe professionnelle et à son remp<strong>la</strong>cement par les <strong>de</strong>ux cotisations <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution<br />
économique territoriale – <strong>la</strong> cotisation foncière <strong>de</strong>s entreprises et <strong>la</strong> cotisation sur <strong>la</strong> valeur<br />
ajoutée <strong>de</strong>s entreprises et l’abaissement du seuil au 1er octobre (230 000 € hors taxes) déclenchant<br />
l’obligation <strong>de</strong> télédéc<strong>la</strong>rer et <strong>de</strong> télépayer <strong>la</strong> TVA.<br />
- La CCSF s’est réunie 11 fois en 2011 et a accordé 31 p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> soutien portant sur 952 emplois.<br />
C) AU SERVICE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES<br />
La DRFiP tient <strong>la</strong> comptabilité <strong>de</strong>s collectivités territoriales, <strong>de</strong> leurs groupements et établissements publics<br />
locaux. Elle gère également tous les éléments utiles à l'établissement <strong>de</strong>s impôts directs locaux et<br />
procè<strong>de</strong> à leur encaissement. Elle contrôle aussi <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong>s dépenses d'investissement et <strong>de</strong> fonctionnement<br />
<strong>de</strong>s collectivités avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à leur paiement. Enfin elle assure auprès d'elles une mission<br />
<strong>de</strong> conseil financier et fiscal.<br />
En s'appuyant sur toutes les synergies entre ses différents métiers, <strong>la</strong> DRFiP peut mieux répondre aux<br />
besoins <strong>de</strong>s élus et gestionnaires locaux.<br />
Ainsi, dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité directe locale, <strong>la</strong> DRFiP produit les bases prévisionnelles <strong>de</strong>s impositions<br />
directes locales, permettant aux collectivités <strong>de</strong> préparer leurs budgets et <strong>de</strong> voter les taux d’impositions.<br />
Par ailleurs, en matière <strong>de</strong> fiscalité <strong>de</strong>s activités commerciales, <strong>la</strong> DRFiP a un rôle <strong>de</strong> conseil du comptable.<br />
Elle délivre <strong>de</strong> l'information générale et prend en charge les questions les plus complexes qui sont<br />
traitées par les services chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- La transmission <strong>de</strong>s bases prévisionnelles <strong>de</strong> fiscalité directe locale s’est encore accélérée (95.68<br />
% <strong>de</strong>s bases notifiées au 15 mars 2011) et l’information permettant d’anticiper l’évolution <strong>de</strong>s éléments<br />
fiscaux a été enrichie.<br />
- La généralisation du portail internet <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion publique permet à chaque ordonnateur habilité <strong>de</strong><br />
disposer d’un accès en consultation à l’applicatif comptable Hélios et d’adresser par voie dématérialisée<br />
ses flux comptables.<br />
- La mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> dépenses et <strong>de</strong> recettes se poursuit. Ainsi, 7 nouvelles<br />
conventions <strong>de</strong> dématérialisation ont été signées. Avec le soutien et l’appui du réseau <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRFiP,<br />
les collectivités peuvent choisir <strong>de</strong> développer les prélèvements tant en dépenses qu’en recettes.<br />
La palette <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> paiement a été é<strong>la</strong>rgie avec <strong>la</strong> possibilité d’offrir à leurs usagers un règlement<br />
en ligne par carte bancaire et intégration directe dans les comptes du comptable (dispositif TI-<br />
PI : titres payables sur internet).<br />
D) POUR L'ÉTAT<br />
Dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion publique, <strong>la</strong> DRFiP a <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> confection <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong><br />
l'État dont elle assure <strong>la</strong> tenue, <strong>la</strong> production et <strong>la</strong> valorisation.<br />
124
Elle prend en charge le contrôle et le paiement <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> l'État dans le cadre <strong>de</strong> l’application<br />
Chorus qui couvre dorénavant l’ensemble <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> tous les ministères.<br />
Elle assure le recouvrement <strong>de</strong>s recettes non fiscales.<br />
Enfin, en matière domaniale, <strong>la</strong> DRFiP exerce une quadruple mission : l’administration <strong>de</strong>s biens immobiliers<br />
dont l’État est propriétaire, <strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s biens mobiliers dont les administrations <strong>de</strong> l'État n'ont plus<br />
l'usage, le conseil sur les biens immobiliers <strong>de</strong>s autres personnes publiques et principalement <strong>de</strong>s collectivités<br />
territoriales et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> certains patrimoines privés (successions vacantes ou non réc<strong>la</strong>mées)<br />
La DRFiP participe également à l'explication <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation fiscale é<strong>la</strong>borée par<br />
<strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>s finances publiques. Elle assoit les impôts et taxes et procè<strong>de</strong> à leur recouvrement,<br />
<strong>de</strong> même qu'elle assure une mission <strong>de</strong> contrôle et <strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong> frau<strong>de</strong>.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- La DRFIP a mis en p<strong>la</strong>ce un service facturier (SFACT), en charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en<br />
paiement <strong>de</strong>s factures <strong>de</strong> 17 services prescripteurs (DRAC, DDFIP 58, DDFIP 71, DDFIP 89, DR-<br />
FIP 21, DDPP 71, DDCS 71, DDCSPP 89, DDCS 21, DDPP 21 DRJSCS , DIRECTE, DDCSPP 58,<br />
CSI <strong>de</strong> Nevers, Musée MAGNIN, SGAR programme 333) du bloc 3. le SFACT a procédé en 2011<br />
au règlement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 23 000 factures représentant un montant <strong>de</strong> 183,7M€.<br />
- En 2011, 209 562 factures ont été mises en paiement pour le compte <strong>de</strong> l'État et représentant un<br />
montant <strong>de</strong> 1,499 milliards d’euros avec un dé<strong>la</strong>i global <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> 26,27 jours.<br />
- Sous l’égi<strong>de</strong> du préfet, <strong>la</strong> DRFiP participe activement aux travaux du CODAF (comité départemental<br />
anti-frau<strong>de</strong>) aussi bien dans l’instance consacrée à <strong>la</strong> lutte contre le travail illégal que dans celle<br />
consacrée à <strong>la</strong> lutte contre les frau<strong>de</strong>s fiscales et sociales.<br />
- Afin <strong>de</strong> donner une nouvelle impulsion à <strong>la</strong> coopération entre les administrations fiscales et douanières,<br />
un protocole national a été signé par le directeur général <strong>de</strong>s douanes et droits indirects et<br />
le directeur général <strong>de</strong>s finances publics le 3 mars 2011. Dans ce cadre, un protocole <strong>de</strong> coopération<br />
entre <strong>la</strong> Direction régionale <strong>de</strong>s douanes et droits indirects <strong>de</strong> Bourgogne, les Directions <strong>de</strong>s finances<br />
publiques <strong>de</strong>s quatre départements <strong>de</strong> Bourgogne et <strong>la</strong> Direction interrégionale <strong>de</strong> contrôle<br />
fiscal Rhône-Alpes-Bourgogne a été signé le 6 décembre 2011.<br />
- La DRFiP a recouvré en 2011 5,7M€ au titre d’amen<strong>de</strong>s.<br />
- <strong>Le</strong>s services <strong>de</strong> France Domaine ont rendu 1700 évaluations et réalisé <strong>de</strong>s cessions immobilières<br />
pour près <strong>de</strong> 6 M€.<br />
E) LES MISSIONS RÉGIONALES<br />
1) <strong>la</strong> mission d’expertise économique et financière<br />
La Mission d’Expertise Économique et Financière (MEEF) <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRFiP est le partenaire privilégié <strong>de</strong><br />
l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs institutionnels à l’échelon régional sur les questions économiques et financières.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- L’optimisation du dispositif <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> <strong>la</strong> MEEF en comité<br />
<strong>de</strong> l’administration régionale (CAR) a permis en 2011 <strong>de</strong> mieux i<strong>de</strong>ntifier les besoins et <strong>de</strong> produire<br />
12 expertises contre 6 en 2010 et 4 en 2009.<br />
- La couverture géographique <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> <strong>la</strong> MEEF s’est diversifiée en 2011 : les dossiers<br />
traités ont concerné les 4 départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région et notamment l’Yonne dont aucun projet<br />
n’avait été expertisé <strong>de</strong>puis plusieurs années.<br />
- La priorité au secteur hospitalier a été affirmée en 2011 par <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> travaux d’expertise<br />
pour l’ARS sur les 9 principales opérations d’investissement conduites en Bourgogne sur <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière<br />
décennie pour un enjeu global <strong>de</strong> 935 M€.<br />
- <strong>Le</strong>s activités <strong>de</strong> conseil financier au préfet se sont aussi traduites en 2011 par <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> régionalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> tutelle financière <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> métiers et <strong>de</strong> l’artisanat et <strong>de</strong>s chambres<br />
<strong>de</strong> commerce et d’industrie et l’émission <strong>de</strong> 215 avis économiques et financiers dont 60% concer-<br />
125
naient les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subventions européennes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 000 € au titre du FEDER et du<br />
FSE.<br />
2) le contrôle budgétaire en région<br />
La mission du contrôle budgétaire en région (CBR) est amenée à examiner le budget opérationnel <strong>de</strong><br />
programme (BOP) <strong>de</strong>s services déconcentrés <strong>de</strong> l'État et à en suivre l’exécution au cours <strong>de</strong> l’année.<br />
Par ailleurs, elle exerce <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> contrôle et <strong>de</strong> conseil pour divers opérateurs : par exemple<br />
l’agence régionale <strong>de</strong> santé (ARS) <strong>de</strong> Bourgogne ou l’université <strong>de</strong> Bourgogne dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />
LRU re<strong>la</strong>tive à l’autonomie <strong>de</strong>s universités.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- En 2011, 50 BOP ont ainsi été reçus et visés.<br />
- Dans le cadre du suivi <strong>de</strong> l’exécution <strong>de</strong>s BOP par le CBR, près <strong>de</strong> 350 actes ont fait l’objet d’un visa<br />
obligatoire.<br />
3) <strong>la</strong> politique immobilière <strong>de</strong> l’état<br />
La Mission <strong>de</strong> politique immobilière <strong>de</strong> l'État <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRFiP assiste le préfet <strong>de</strong> région dans son rôle <strong>de</strong> représentant<br />
<strong>de</strong> l'État pour tous les immeubles occupés par les administrations. Elle é<strong>la</strong>bore et met en<br />
œuvre, pour le compte du préfet, le schéma pluriannuel <strong>de</strong> stratégie immobilière (SPSI) qui vise à définir<br />
les conditions <strong>de</strong> rationalisation du parc immobilier <strong>de</strong> l'État.<br />
Nos actions en 2011 :<br />
- Au cours <strong>de</strong> l'année 2011, <strong>la</strong> mission Politique immobilière <strong>de</strong> l'État <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRFiP a poursuivi les<br />
opérations issues <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong> l’administration territoriale <strong>de</strong> l’État (RéATE) : <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<br />
<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL et <strong>de</strong> <strong>la</strong> DIRECCTE dans le bâtiment "Voltaire" ; <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRAAF<br />
rue Hoche et <strong>de</strong> services <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture à <strong>la</strong> Cité administrative Dampierre.<br />
- Par ailleurs, d’autres opérations <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tions ont été menées à bien : le transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction<br />
interrégionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse (DiRPJJ) Centre-Est <strong>d'Or</strong>léans à Dijon et <strong>la</strong><br />
réinstal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> services <strong>de</strong> l’inspection <strong>de</strong> l'Éducation Nationale sur Beaune au centre <strong>de</strong>s finances<br />
publiques.<br />
II- LES PERSPECTIVES 2012<br />
En 2012, <strong>la</strong> DRFIP entend poursuivre <strong>la</strong> bonne réalisation <strong>de</strong> ses missions et consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s<br />
services qu’elle rend à tous ses publics, particuliers, professionnels et collectivités territoriales tout en assurant<br />
<strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux chantiers importants pour <strong>la</strong> Direction générale <strong>de</strong>s finances publiques : <strong>la</strong><br />
bascule <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité <strong>de</strong> l’État sous Chorus et <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s travaux préparatoires à <strong>la</strong> révision<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur locative foncière <strong>de</strong>s locaux professionnels.<br />
126
DIRECTION RÉGIONALE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS<br />
ET DE LA COHÉSION SOCIALE DE BOURGOGNE<br />
Directeur : M. Philippe MICHEL<br />
Adresse : 10 bd Carnot<br />
B.P. 13430<br />
21034 DIJON Ce<strong>de</strong>x<br />
Tél. : 03.80.68.39.00<br />
Fax : 03.80.68.39.01<br />
drjscs21@drjscs.gouv.fr<br />
http://www.bourgogne.drjscs.gouv.fr<br />
__________<br />
Effectifs : 201.2 ETP (Bourgogne) dont 89.5 ETP - DRJSCS<br />
Budget : 57 879 407 €<br />
BOP supports : 13 635 924 €<br />
BOP missions : 33 755 179 €<br />
Enveloppes hors BOP :<br />
CNDS : 5 291 062 €<br />
ACSE : 4 228 422 €<br />
FONJEP : 968 820 €<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
Conformément au décret du 10 décembre 2009, <strong>la</strong> DRJSCS intervient dans les trois domaines suivants :<br />
les politiques sociales, les politiques sportives, les politiques <strong>de</strong> jeunesse et <strong>de</strong> vie associative.<br />
a) La DRJSCS a <strong>de</strong>ux fonctions qui participent à <strong>la</strong> mission du préfet <strong>de</strong> région comme " pilote<br />
<strong>de</strong>s politiques en Bourgogne "<br />
Une fonction <strong>de</strong> pilotage et <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>s politiques précitées, soit :<br />
- L’observation (logement social, emploi, vie associative…).<br />
- <strong>Le</strong> secrétariat <strong>de</strong>s instances régionales <strong>de</strong> concertation et <strong>de</strong> pilotage.<br />
- La construction <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie régionale.<br />
- La p<strong>la</strong>nification et <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s moyens financiers et humains (sur le p<strong>la</strong>n financier, <strong>la</strong> DR gère<br />
huit BOP en tant que RBOP ou UOR – soit 1 BOP support, 5 BOP sociaux, 1 BOP sport, 1 BOP<br />
Jeunesse et Vie Associative – et <strong>de</strong>ux enveloppes territoriales particulières pour lesquelles le préfet<br />
<strong>de</strong> région est le délégué territorial : celle <strong>de</strong> l’ACSE et celle du CNDS).<br />
- L’évaluation <strong>de</strong>s dispositifs.<br />
Une fonction d’appui aux préfets <strong>de</strong> départements (appui technique, accompagnement, notamment<br />
dans le domaine du contrôle et <strong>de</strong> l’inspection <strong>de</strong>s établissements).<br />
b) La DRJSCS a également <strong>de</strong>s fonctions spécifiques<br />
<strong>Le</strong>s formations, les examens, <strong>la</strong> délivrance <strong>de</strong>s diplômes (autorité académique) et l’organisation <strong>de</strong>s<br />
concours.<br />
Des compétences propres dans le domaine du sport : le sport <strong>de</strong> haut niveau, le sport professionnel, <strong>la</strong><br />
127
lutte anti-dopage, le soutien au mouvement sportif régional, le conseil et le suivi sur les dossiers d’équipements<br />
nationaux.<br />
La responsabilité du fonctionnement <strong>de</strong>s juridictions sociales (TASS – Tribunal <strong>de</strong>s Affaires <strong>de</strong> Sécurité<br />
Sociale et TCI – Tribunal du Contentieux <strong>de</strong> l’Incapacité).<br />
La gestion <strong>de</strong> dispositifs régionaux, non déclinés au niveau départemental, comme le PRIPI (programme<br />
régional d’intégration <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions immigrées) et certaines missions confiées au niveau régional par<br />
l’ACSé (le parrainage, les écoles <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième chance, l’école ouverte,…).<br />
B) LA DRJSCS A DEUX FONCTIONS QUI PARTICIPENT À LA MISSION DU PRÉFET DE RÉ-<br />
GION COMME " PILOTE DES POLITIQUES EN BOURGOGNE "<br />
1) Une fonction <strong>de</strong> pilotage et <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>s politiques précitées<br />
- L’observation (logement social, emploi, vie associative…).<br />
- <strong>Le</strong> secrétariat <strong>de</strong>s instances régionales <strong>de</strong> concertation et <strong>de</strong> pilotage.<br />
- La construction <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie régionale.<br />
- La p<strong>la</strong>nification et <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s moyens financiers et humains (sur le p<strong>la</strong>n financier, <strong>la</strong> DR a géré<br />
plus <strong>de</strong> 50 millions d’euros, dont <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale, dans le cadre, pour 2010, <strong>de</strong> 9 BOP - 2 BOP<br />
supports, 5 BOP sociaux, 1 BOP sport, 1 BOP Jeunesse et Vie Associative – <strong>de</strong>ux enveloppes territoriales<br />
particulières pour lesquelles le préfet <strong>de</strong> région est le délégué territorial : celle <strong>de</strong> l’ACSE<br />
et celle du CNDS).<br />
- L’évaluation <strong>de</strong>s dispositifs.<br />
2) Une fonction d’appui aux préfets <strong>de</strong> départements<br />
(appui technique, accompagnement, notamment dans le domaine du contrôle et <strong>de</strong> l’inspection <strong>de</strong>s établissements).<br />
C) LA DRJSCS A ÉGALEMENT DES FONCTIONS SPÉCIFIQUES<br />
- <strong>Le</strong>s formations, les examens, <strong>la</strong> délivrance <strong>de</strong>s diplômes (autorité académique) et l’organisation <strong>de</strong>s<br />
concours.<br />
- Des compétences propres dans le domaine du sport : le sport <strong>de</strong> haut niveau, le sport professionnel,<br />
<strong>la</strong> lutte anti-dopage, le soutien au mouvement sportif régional.<br />
- La responsabilité du fonctionnement <strong>de</strong>s juridictions sociales (TASS – Tribunal <strong>de</strong>s Affaires <strong>de</strong> Sécurité<br />
Sociale et TCI – Tribunal du Contentieux <strong>de</strong> l’Incapacité) qui <strong>de</strong>vraient à terme rejoindre le<br />
Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Justice.<br />
- La gestion <strong>de</strong> dispositifs régionaux, non déclinés au niveau départemental, comme le PRIPI (programme<br />
régional d’intégration <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions immigrées) et certaines missions confiées au niveau<br />
régional par l’ACSé (le parrainage, les écoles <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième chance, l’école ouverte,…).<br />
128
II- ACTIONS MAJEURES EN 2010<br />
A) LES ACTIONS EN FAVEUR DU SPORT<br />
1) La protection <strong>de</strong>s sportifs et usagers du sport est assurée par l’État à travers les<br />
contrôles et les conseils<br />
<strong>Le</strong>s services <strong>de</strong> l'État en charge du sport (DRJSCS, DDCS, DDCSPP) sont intervenus en matière <strong>de</strong><br />
contrôle et <strong>de</strong> conseils à l’usager sportif, les établissements d’activités physiques et sportives étant soumis<br />
à une obligation <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration, ainsi que les éducateurs sportifs. Sont en jeu, avant tout, <strong>la</strong> qualification<br />
<strong>de</strong>s animateurs professionnels, pour lesquels une qualification professionnelle est indispensable<br />
dès lors que <strong>la</strong> prestation est rémunérée, et <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s pratiques (conditions matérielles, conditions<br />
d’hygiène et <strong>de</strong> sécurité). <strong>Le</strong>s priorités et p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> contrôle ont porté en priorité sur les activités dites "à<br />
risques" (baigna<strong>de</strong>s/piscines, activités nautiques, centres équestres, sports mécaniques, parcours acrobatiques<br />
en hauteur…) ; les actions <strong>de</strong> contrôle ont également porté sur les centres <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s<br />
clubs sportifs professionnels et les centres <strong>de</strong> formation d’apprentis.<br />
<strong>Le</strong> contrôle <strong>de</strong>s établissements d’activités physiques et sportives a représenté, pour 2011, 151 visites effectuées<br />
sur 1414 établissements déc<strong>la</strong>rés en Bourgogne ; elles ont donné lieu à 88 observations et 8<br />
procédures administratives.<br />
2) <strong>Le</strong> soutien <strong>de</strong> l’État au sport associatif atteint près <strong>de</strong> 8 millions d’euros et génère<br />
<strong>de</strong>s emplois et participe à l’aménagement du territoire et à <strong>la</strong> cohésion sociale<br />
<strong>Le</strong> soutien <strong>de</strong> l’État au sport associatif amateur en Bourgogne a pour objectifs majeurs :<br />
- D’accroître <strong>la</strong> pratique sportive, notamment au sein <strong>de</strong>s clubs, en apportant une attention particulière<br />
aux publics prioritaires ainsi qu’à <strong>la</strong> structuration et <strong>la</strong> professionnalisation <strong>de</strong>s associations.<br />
- De favoriser <strong>la</strong> création et <strong>la</strong> rénovation d’équipements sportifs sur le territoire régional en soutenant<br />
tout particulièrement, dans le cadre d’un diagnostic partagé, les projets corrigeant les inégalités<br />
<strong>de</strong> pratiques sportives.<br />
- De contribuer à l’égalité <strong>de</strong>s chances : 1/ entre les personnes (" sport pour tous "), quels que soient<br />
leur niveau <strong>de</strong> pratique, leur origine, leur lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, leur âge, qu’elles soient femmes ou<br />
hommes, vali<strong>de</strong>s ou handicapées ; et 2/ entre les territoires (" sport partout "), ruraux et urbains<br />
L'État a apporté en 2011 une ai<strong>de</strong> d’un montant <strong>de</strong> 7 762 361 € au sport associatif en région Bourgogne<br />
sous forme du concours en personnels techniques spécialisés et d’ai<strong>de</strong>s financières directes.<br />
a) <strong>Le</strong> concours en personnel <strong>de</strong> l'État (2 074 526 €)<br />
35 agents publics ont exercé dans 23 disciplines, notamment auprès <strong>de</strong>s ligues régionales <strong>de</strong> Bourgogne,<br />
<strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> conseillers techniques sportifs (CTS) pour mener, au niveau territorial : <strong>de</strong>s<br />
tâches <strong>de</strong> conseil et d’expertise, d’encadrement <strong>de</strong> sportifs, <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> cadres, d’organisation et <strong>de</strong><br />
développement <strong>de</strong> l’activité sportive concernée.<br />
Ces CTS constituent les spécialistes les plus à même d’organiser, <strong>de</strong> mutualiser et <strong>de</strong> diffuser, sur l’ensemble<br />
du territoire régional, une expertise pointue dans leur discipline et représentent environ 40 % <strong>de</strong><br />
l’effectif total <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS ; leur capacité d’accompagnement et <strong>de</strong> soutien confère à <strong>la</strong> direction régionale<br />
<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s spécifiques d’intervention : ceux <strong>de</strong> l’opérationnalité, du " terrain ", <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre,<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> proximité, et ce, <strong>de</strong> manière dérogatoire par <strong>rapport</strong> au principe <strong>de</strong> subsidiarité et à <strong>la</strong> répartition<br />
<strong>de</strong>s compétences entre l’échelon régional et l’échelon départemental.<br />
b) <strong>Le</strong> concours financier <strong>de</strong> l'État (5 687 835 €)<br />
<strong>Le</strong>s ressources financières réservées aux politiques sportives en Bourgogne et coordonnées par <strong>la</strong> direction<br />
régionale ont relevé pour près <strong>de</strong> 95% du " Centre National pour le Développement du Sport "<br />
(CNDS).<br />
Cet établissement public national, p<strong>la</strong>cé sous <strong>la</strong> tutelle du ministère <strong>de</strong>s sports et représenté dans<br />
129
chaque région par le préfet en tant que délégué territorial, a vocation à gérer l’essentiel <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ce<br />
ministère aux associations et à l’aménagement du territoire dans le domaine sportif.<br />
c) Pour ce qui concerne les ai<strong>de</strong>s financières re<strong>la</strong>tives au fonctionnement<br />
En 2011, l'État a apporté au mouvement sportif régional une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3 717 000 € (CNDS) répartie au niveau<br />
régional (ligues sportives régionales) et à l’échelon départemental (comités départementaux,<br />
clubs). La part <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s affectées aux seules " têtes <strong>de</strong> réseau " (ligues et comités départementaux)<br />
s’élève à 52.07 % du montant total <strong>de</strong>s crédits.<br />
1 254 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ont eu satisfaction sur un total <strong>de</strong> 1 384 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s adressées aux services en charge<br />
du sport.<br />
Ces ai<strong>de</strong>s ont été employées tout particulièrement pour les actions suivantes :<br />
- L’ai<strong>de</strong> à l'emploi associatif : 14,5 %.<br />
- L’intégration <strong>de</strong>s personnes handicapées : 3,9%.<br />
- La promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> pratique féminine : 4,3 %.<br />
- La santé et l’éthique sportive : 5,6 %.<br />
- l’accès au sport <strong>de</strong> haut niveau : 9,75 %.<br />
- L’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> pratique sportive dans les territoires défavorisés (ZUS, communes en DSR) : 23 %.<br />
Par ailleurs, il est à noté également que 13 associations ont pu bénéficier <strong>de</strong> financement du CNDS national,<br />
dans le cadre du dispositif " emplois sportifs qualifiés " pour un total <strong>de</strong> 151 083 €.<br />
Enfin, le budget opérationnel du programme sport (BOP N°219) a été principalement mobilisé à hauteur<br />
<strong>de</strong> 396 773 € pour le sport <strong>de</strong> haut niveau, <strong>la</strong> prévention et <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s sportifs, les métiers<br />
du sport.<br />
d) Pour ce qui concerne les ai<strong>de</strong>s financières re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> rénovation ou à <strong>la</strong> construction<br />
d’équipements sportifs<br />
En 2011, l'État a apporté une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1 422 979 € (CNDS) principalement aux collectivités mais également<br />
à quelques associations <strong>de</strong> Bourgogne ayant réalisé ou acquis <strong>de</strong>s équipements sportifs ; les dotations<br />
du CNDS ont été ventilées à partir <strong>de</strong> l’échelon national pour 13 opérations et du niveau <strong>de</strong> l’échelon<br />
régional pour 32 opérations, soit :<br />
- Ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> dotation nationale : 1 049 303 € pour <strong>de</strong>s projets à caractère structurant au moins au niveau<br />
régional ou permettant l’organisation <strong>de</strong> compétitions nationales/internationales ; pour <strong>la</strong> mise<br />
en accessibilité <strong>de</strong>s équipements existants ; pour les équipements sportifs <strong>de</strong>s pôles espoirs et<br />
pôles France ; pour <strong>la</strong> rénovation <strong>de</strong>s équipements sinistrés.<br />
- Ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> dotation régionale : 373 676 € pour <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> proximité d’ampleur mo<strong>de</strong>ste qui favorisent<br />
<strong>la</strong> pratique sportive <strong>de</strong>s jeunes sco<strong>la</strong>risés, <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>s quartiers en difficulté et <strong>de</strong>s<br />
personnes handicapées.<br />
Sur le BOP 219, l'État a également apporté son concours à hauteur <strong>de</strong> 207 450 € pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s<br />
travaux <strong>de</strong> rénovation et d’aménagement au sein <strong>de</strong> l’établissement public du CREPS <strong>de</strong> Bourgogne Dijon.<br />
3) L'État agit sur l’aménagement du territoire en favorisant <strong>la</strong> répartition harmonieuse<br />
<strong>de</strong>s équipements sportifs et en corrigeant les inégalités d’accès à <strong>la</strong> pratique sportive<br />
En 2011 cette initiative s’est traduite par <strong>de</strong>ux actions :<br />
a) <strong>Le</strong> recensement <strong>de</strong>s équipements sportifs : un socle d’informations très apprécié par le Ministre<br />
La DRJSCS a poursuivi <strong>la</strong> mise à jour du recensement <strong>de</strong>s équipements sportifs qui a concerné en 2011<br />
les communes <strong>de</strong> 2 500 à 11 999 habitants. La totalité <strong>de</strong>s équipements sportifs <strong>de</strong>s 73 communes<br />
130
concernées a été mise à jour. <strong>Le</strong>s données concernant ces 1808 équipements sportifs ont été vérifiées ;<br />
1659 fiches équipement ont été modifiées ; 195 fiches équipement ont été créées.<br />
b) Une étu<strong>de</strong> sur l’accessibilité <strong>de</strong>s équipements sportifs en Bourgogne qui fait office <strong>de</strong> bi<strong>la</strong>n<br />
La DRJSCS a conventionné avec l’Université <strong>de</strong> Bourgogne et en particulier le <strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong> Socio-psychologie<br />
et Management du Sport (SPMS) <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong>s sciences du sport pour mener à bien une<br />
étu<strong>de</strong> sur l’accessibilité <strong>de</strong>s équipements sportifs en Bourgogne. Elle a porté sur trois aspects :<br />
- <strong>Le</strong>s conditions d’accessibilité <strong>de</strong>s équipements sportifs;<br />
- L’avancement <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 2005-102 du 11 février 2005 dans le domaine <strong>de</strong>s équipements<br />
sportifs;<br />
- La mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 2005-102 du 11 février 2005 dans le domaine <strong>de</strong>s équipements sportifs.<br />
Cette étu<strong>de</strong> a été complétée par <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> 10 étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas emblématiques.<br />
4) <strong>Le</strong> sport <strong>de</strong> haut niveau s’inscrit dans <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong>s Jeux Olympiques et Para -<br />
lympiques et <strong>la</strong> Bourgogne apparaît comme une région très bien p<strong>la</strong>cée<br />
La Bourgogne a compté, en 2011, 344 sportifs répertoriés sur les listes ministérielles. Ils se répartissent<br />
en différentes catégories <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante :<br />
- 130 c<strong>la</strong>ssés sportifs <strong>de</strong> haut niveau : 16 élites, 37 seniors, 75 jeunes, 2 reconversions;<br />
- 212 espoirs;<br />
- 2 partenaires d’entraînement.<br />
Initié par <strong>la</strong> DRJSCS, le suivi social <strong>de</strong>s sportifs <strong>de</strong> haut niveau s’est effectué sur <strong>la</strong> base d’un partenariat<br />
avec le Rectorat, l’Université, le Conseil Régional, le mouvement sportif et le CREPS <strong>de</strong> Bourgogne<br />
Dijon. Ce regroupement <strong>de</strong> moyens a permis d’offrir aux sportifs un suivi, une formation, une orientation<br />
ou une insertion professionnelle compatible avec une pratique intensive d’un sport <strong>de</strong> haut niveau ; <strong>la</strong><br />
DRJSCS a consacré 77 677 € à l’insertion <strong>de</strong>s sportifs, pour <strong>de</strong>s formations, du suivi sco<strong>la</strong>ire en lien<br />
avec les établissements d’accueil (6) ou <strong>de</strong>s signatures <strong>de</strong> convention d’insertion (6) avec <strong>de</strong>s entreprises.<br />
En Bourgogne il existe 18 structures <strong>la</strong>bellisées " pôles sportifs " <strong>de</strong> haut niveau :<br />
- 1 pôle France (voltige aérienne);<br />
- 2 pôles France Jeunes (lutte, tir à l’arc);<br />
- 15 pôles Espoirs (athlétisme, basket-ball, canoë-kayak, course d’orientation, cyclisme, football,<br />
gymnastique féminine et masculine, handball féminin et masculin, judo, natation, rugby, tennis,<br />
tennis <strong>de</strong> table).<br />
Par ailleurs, un centre régional d’entraînement a été validé dans le cadre du Parcours <strong>de</strong> l’Excellence<br />
Sportive (PES) <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong> roller-skating.<br />
<strong>Le</strong> CREPS, <strong>de</strong>venu " Campus <strong>de</strong> l’Excellence Sportive ", est le lieu privilégié d’accueil et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s<br />
sportifs <strong>de</strong> haut niveau avec 249 sportifs répartis dans 2 pôles France Jeunes, 12 pôles espoirs.<br />
Il est également à noter, cette année, <strong>la</strong> création d’une association <strong>de</strong> soutien aux sportifs en préparation<br />
pour les Jeux Olympiques et Paralympiques <strong>de</strong> LONDRES. Cette association dénommée " objectif<br />
médailles " fédère l’État, le conseil régional, le mouvement sportif et <strong>de</strong>s entreprises privées. 18 sportifs<br />
(12 vali<strong>de</strong>s et 6 handisports) ont été choisis et peuvent ainsi bénéficier d’ai<strong>de</strong>s financières pour se préparer<br />
le plus sereinement possible.<br />
5) <strong>Le</strong>s actions " sport et santé "<br />
Sous <strong>la</strong> conduite du Mé<strong>de</strong>cin Conseiller <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS, les actions suivantes ont été mises en œuvre,<br />
en direction <strong>de</strong> différents types <strong>de</strong> public :<br />
131
a) Dans le domaine du suivi médical <strong>de</strong>s sportifs <strong>de</strong> haut niveau<br />
La DRJSCS s’est assurée <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre effective <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce médicale réglementaire <strong>de</strong>s<br />
sportifs <strong>de</strong> haut niveau, réalisée au CREPS (944 consultations) ou avec le concours <strong>de</strong>s centres médicosportifs<br />
(4 211 consultations), en animant l’équipe régionale médico-sportive ; elle a participé financièrement<br />
à l’accompagnement paramédical <strong>de</strong>s sportifs <strong>de</strong>s pôles.<br />
b) Dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> pratique "tout public"<br />
<strong>Le</strong> mé<strong>de</strong>cin conseil est intervenu en apportant son ai<strong>de</strong> à <strong>de</strong> nombreux acteurs, pour <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong>s<br />
activités physiques et sportives comme facteur <strong>de</strong> santé ; <strong>de</strong>ux opérations continuent à être particulièrement<br />
suivies :<br />
- le dispositif Activ’Santé qui s’adresse à <strong>de</strong>s adultes sé<strong>de</strong>ntaires ou désirant reprendre l’activité physique<br />
après une longue interruption, et ce, dans un but <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong> lutte<br />
contre <strong>la</strong> sé<strong>de</strong>ntarité et <strong>la</strong> dépendance. <strong>Le</strong> programme a été étendu à <strong>la</strong> Saône-et-Loire (Mâcon et<br />
Chalon) et une expérimentation a débuté en <strong>Côte</strong>-d’Or (Ta<strong>la</strong>nt).<br />
- l’opération nommée " Marchés Santé " qui vise à promouvoir <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>s fruits et légumes<br />
et <strong>la</strong> pratique d’une activité physique régulière, action développée dans <strong>de</strong>s territoires avec <strong>de</strong>s indicateurs<br />
socio-sanitaires défavorisés (Chalon et Sens), sous l’égi<strong>de</strong> d’un collectif régional co-animé<br />
par le mé<strong>de</strong>cin conseiller (CRAN : collectif régional autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> nutrition).<br />
c) Dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte et <strong>la</strong> prévention du dopage<br />
L’action a été continue avec les partenaires et notamment l’Agence Française <strong>de</strong> Lutte contre le Dopage.<br />
Neuf préleveurs, dont <strong>de</strong>ux femmes, sont actifs en Bourgogne (mé<strong>de</strong>cins, infirmiers et masseurs kinésithérapeutes).<br />
<strong>Le</strong>s 496 prélèvements effectués (218 prélèvements urinaires, 258 prélèvements sanguins<br />
et 21 éthylotests) ont conduit à 4 résultats anormaux soit 0.8%.<br />
Il est à noter que 178 prélèvements sanguins <strong>de</strong> " cib<strong>la</strong>ge " ont été diligentés avec pour objectif <strong>la</strong> détermination<br />
indirecte <strong>de</strong> pratiques dopantes (mesure <strong>de</strong> paramètres hématologiques et endocriniens). La<br />
DRJSCS a en particulier assuré le suivi biologique <strong>de</strong> 5 sportifs du " groupe cible " <strong>de</strong> l’AFLD. <strong>Le</strong>s actions<br />
<strong>de</strong> prévention ont été réalisées par le mé<strong>de</strong>cin conseiller, <strong>de</strong> façon conjointe avec l’infirmier spécialisé<br />
<strong>de</strong> l’Antenne Médicale <strong>de</strong> Prévention du Dopage (AMPD) ; les interventions se sont adressées tant<br />
aux sportifs, jeunes ou moins jeunes, <strong>de</strong> haut niveau ou non, qu’aux collégiens et lycéens et aux dirigeants<br />
et autres responsables <strong>de</strong>s clubs sportifs.<br />
B) LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA JEUNESSE ET DU DÉVELOPPEMENT ASSOCIATIF<br />
1) Améliorer <strong>la</strong> qualité éducative <strong>de</strong>s accueils collectifs <strong>de</strong> mineurs et veiller à <strong>la</strong> sé -<br />
curité <strong>de</strong>s jeunes accueillis collectivement<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> cette mission prioritaire <strong>de</strong> protection, les contrôles ont visé à vérifier le respect <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
réglementation spécifique à ce secteur et à s’assurer que les conditions étaient réunies pour garantir <strong>la</strong><br />
sécurité <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s jeunes accueillis au sein <strong>de</strong>s accueils collectifs <strong>de</strong> mineurs (ACM). Ils ont<br />
permis parallèlement d’évaluer <strong>la</strong> mise en œuvre du projet éducatif <strong>de</strong> l’organisateur et d’apporter<br />
conseil et soutien aux équipes pédagogiques.<br />
Cette activité a représenté en Bourgogne, pour 2011, 291 contrôles sur 999 accueils déc<strong>la</strong>rés avec hébergement<br />
et 792 accueils déc<strong>la</strong>rés sans hébergement, qui ont donné lieu à 18 injonctions, ce qui tend à<br />
démontrer l’efficacité <strong>de</strong> <strong>la</strong> double démarche, sécuritaire et pédagogique, menée par les services.<br />
Aucun acci<strong>de</strong>nt grave n’a été enregistré auprès <strong>de</strong>s milliers d’enfants accueillis dans l’été 2011 en Bourgogne.<br />
Il en a été <strong>de</strong> même en France.<br />
2) Contribuer à l’information et à l’autonomie <strong>de</strong>s jeunes<br />
<strong>Le</strong>s services <strong>de</strong> l’État ont poursuivi en 2011 leur soutien au Centre Régional Information Jeunesse<br />
(CRIJ) et au réseau départemental <strong>de</strong> l’information jeunesse (33 structures <strong>la</strong>bellisées). Un montant <strong>de</strong><br />
132
188 420 €, dont 169 000 € pour le CRIJ, a été consacré à cette action.<br />
Par ailleurs, en finançant 23 chantiers <strong>de</strong> jeunes bénévoles organisés par 5 associations <strong>de</strong> <strong>la</strong> région<br />
(19 000 €), <strong>la</strong> DRJSCS a contribué à <strong>la</strong> prise d’autonomie <strong>de</strong> 275 jeunes français mais aussi <strong>de</strong> jeunes<br />
venant d’autres pays, notamment d’Europe <strong>de</strong> l’Est.<br />
Enfin, dans le cadre du Fonds d’expérimentation pour <strong>la</strong> jeunesse, 13 projets régionaux sont suivis.<br />
3) Soutenir les actions en partenariat territorial et les projets associatifs<br />
<strong>Le</strong>s services <strong>de</strong> l'État chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse ont contribué :<br />
- À <strong>la</strong> qualité éducative <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s jeunes dans leur temps <strong>de</strong> loisir, notamment dans les sites<br />
prioritaires ruraux et urbains, grâce à <strong>de</strong>s projets formalisés par une contractualisation avec les collectivités<br />
territoriales et <strong>de</strong>s conventionnements avec les associations pour un montant total <strong>de</strong><br />
418 608 euros.<br />
- Au soutien à l’emploi associatif à travers l’ai<strong>de</strong> du FONJEP (fond <strong>de</strong> coopération <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et<br />
<strong>de</strong> l’éducation popu<strong>la</strong>ire), et ce, en complément <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> plusieurs BOP (le BOP jeunesse et<br />
vie associative, le BOP " politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville " et le BOP " lutte contre <strong>la</strong> pauvreté et l’exclusion ").<br />
Cette subvention annuelle ou pluriannuelle est attribuée à <strong>de</strong>s associations dans le but <strong>de</strong> soutenir<br />
un projet associatif, en facilitant <strong>la</strong> rétribution d’un poste <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>rié exerçant prioritairement <strong>de</strong>s<br />
fonctions d’animation en lien avec les priorités <strong>de</strong>s politiques publiques visées. En 2011, <strong>la</strong> DR-<br />
JSCS a mené un travail approfondi d’analyse <strong>de</strong>s procédures et <strong>de</strong>s conditions d’attributions <strong>de</strong>s<br />
postes FONJEP afin d’établir un pilotage global <strong>de</strong>s 165 postes FONJEP attribués sur <strong>la</strong> région représentant<br />
134 ETP (86 postes " JEP " et 5 postes " CRIB " relevant du BOP 163, 43 postes "<br />
centres sociaux et FJT " financés sur le BOP 177 et 33 postes " politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville " du BOP 147).<br />
Tous les postes ACSé ont été évalués cette année et cette opération <strong>de</strong> remise à p<strong>la</strong>t a conduit à<br />
<strong>la</strong> rotation <strong>de</strong> 4 postes. Par ailleurs, les règles d’attribution ayant été modifiées au niveau national<br />
en février 2011 (baisse <strong>de</strong>s dotations, notamment), <strong>la</strong> DRJSCS a, avec les DDI, recadré les règles<br />
d’attribution, après concertation avec les têtes <strong>de</strong> réseaux associatives et a re<strong>la</strong>ncé les instances<br />
consultatives prévues par les textes (commission régionale FONJEP, commission régionale <strong>de</strong>s<br />
FJT, groupe technique d’attribution <strong>de</strong>s postes FONJEP pour le BOP 177).<br />
Cette action a ainsi permis d’appuyer <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s associations concernées tout en favorisant<br />
leur intégration pérenne dans <strong>la</strong> vie locale et <strong>de</strong> ré-expliquer aux bénéficiaires <strong>de</strong>s postes que<br />
ces financements ne sont pas automatiques mais sont justifiés par les actions locales menées notamment<br />
en faveur <strong>de</strong> publics spécifiques. <strong>Le</strong> taux <strong>de</strong> rotation <strong>de</strong>s postes FONJEP en Bourgogne<br />
(redéploiement <strong>de</strong> postes réalisé au bénéfice <strong>de</strong> structures associatives ne bénéficiant pas du<br />
FONJEP) a été <strong>de</strong> 7%.<br />
Grâce à ce travail d’analyse conduit par <strong>la</strong> DRJSCS, les 4 DDI disposent <strong>de</strong>s informations nécessaires<br />
pour mieux articuler l’action <strong>de</strong> leurs opérateurs sur le terrain.<br />
4) Accompagner <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s bénévoles associatifs<br />
L'État a contribué au soutien <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s bénévoles <strong>de</strong> tous les secteurs associatifs, hors sport,<br />
en instruisant les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subvention à portée départementale exprimées dans le cadre du Conseil<br />
du Développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vie Associative (CDVA) par les associations. <strong>Le</strong> CDVA a ainsi porté une attention<br />
particulière aux publics les plus fragiles et à ceux <strong>de</strong>s territoires prioritaires. En 2011, 44 associations<br />
ont été subventionnées au titre du CDVA, pour 114 actions <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> bénévoles et un montant<br />
<strong>de</strong> 153 171 euros. 3 237 bénévoles <strong>de</strong> <strong>la</strong> région ont donc bénéficié <strong>de</strong> 419 journées <strong>de</strong> formations.<br />
5) Développer le Service Civique<br />
Prenant le re<strong>la</strong>is du service civil, le nouveau dispositif du service civique <strong>la</strong>ncé en 2010, a connu un fort<br />
développement en Bourgogne tout au long <strong>de</strong> l’année 2011. <strong>Le</strong> DRJSCS est le délégué territorial adjoint<br />
du préfet <strong>de</strong> Région, délégué territorial <strong>de</strong> l’Agence du service civique (ASC). La DRJSCS apporte donc<br />
son concours dans <strong>la</strong> mise en œuvre du dispositif qu’elle promeut auprès <strong>de</strong>s structures et <strong>de</strong>s jeunes.<br />
Elle a organisé le premier comité régional du service civique en septembre 2011 associant ainsi <strong>de</strong>s représentants<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile (le MEDEF local notamment) et l’ensemble <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État et ceux<br />
<strong>de</strong>s collectivités locales.<br />
133
Au 31 décembre 2011 ; 779 mois d’engagement ont été accordés pour 70 agréments, concernant 267<br />
jeunes. Ce sont donc en tout 301 jeunes qui ont bénéficié d’un contrat <strong>de</strong> service civique <strong>de</strong>puis le <strong>la</strong>ncement<br />
<strong>de</strong> ce dispositif. <strong>Le</strong>s secteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture et <strong>de</strong>s loisirs (17%), <strong>de</strong> l’éducation pour tous (16%), <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> solidarité (15%), <strong>de</strong> l’environnement (14%) et du sport (14%) ont été les plus attractifs. <strong>Le</strong> département<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire a totalisé 49% <strong>de</strong>s mois-jeunes.<br />
C) LES ACTIONS RELATIVES AUX FORMATIONS, AUX PROFESSIONS ET AUX CERTIFICA-<br />
TIONS<br />
La DRJSCS est chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> l'État en matière <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> certification<br />
(dont <strong>la</strong> VAE) dans le domaine <strong>de</strong>s professions sociales, paramédicales, <strong>de</strong> jeunesse, du sport.<br />
A ce titre, elle organise les examens et les jurys, délivre les diplômes, contrôle et évalue les organismes<br />
et établissements <strong>de</strong> formation, instruit les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’enregistrement <strong>de</strong>s établissements préparant<br />
aux diplômes du travail social, et, tout particulièrement dans le domaine du sport et <strong>de</strong> l’animation, elle<br />
observe les emplois et les métiers, analyse <strong>de</strong>s besoins régionaux en personnels qualifiés, recense les<br />
besoins <strong>de</strong> formation, contribue en coordination avec le CREPS à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’offre publique<br />
<strong>de</strong> formation.<br />
En 2011, 2 323 diplômes ont été délivrés par <strong>la</strong> DRJSCS.<br />
1) <strong>Le</strong>s professions du sport et <strong>de</strong> l’animation<br />
a) <strong>Le</strong>s certifications et l’accompagnement aux métiers du sport et <strong>de</strong> l'animation<br />
455 candidats se sont présentés à une certification à l’issue d’une formation conduisant aux professions<br />
du sport et <strong>de</strong> l’animation ; <strong>la</strong> DRJSCS a délivré 386 diplômes d’animateurs (262 spécialités " sport " et<br />
124 " jeunesse ") dans le cadre <strong>de</strong>s trois modalités <strong>de</strong> certification suivantes : <strong>la</strong> formation, <strong>la</strong> VAE et <strong>la</strong><br />
délivrance d’une équivalence.<br />
La DRJSCS <strong>de</strong> Bourgogne a accompagné les organismes <strong>de</strong> formation dans le but d’améliorer <strong>la</strong> qualité<br />
<strong>de</strong>s formations (formations <strong>de</strong>s tuteurs, <strong>de</strong>s experts évaluateurs), d’adapter celles-ci à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> émanant<br />
du terrain et <strong>de</strong> permettre une adéquation entre l’emploi et les formations proposées.<br />
Il faut signaler l’effort important réalisé en matière d’accompagnement <strong>de</strong>s publics en vue <strong>de</strong> ces formations,<br />
sous forme d’ai<strong>de</strong>s directes ou <strong>de</strong> prises en charge financières ; dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
ville, une version " renforcée " <strong>de</strong> ce type d’ai<strong>de</strong> a permis, sous certaines conditions, une prise en charge<br />
quasi-totale <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s formations par les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS (" Parcours Animation Sport "<br />
(PAS), 32 jeunes aidés en 2011). Tous dispositifs confondus, 210 000 € ont été accordés à l’accompagnement<br />
<strong>de</strong> l’emploi, <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> professionnalisation <strong>de</strong> l'encadrement, montant auquel il<br />
convient d’ajouter les 42 663 € attribués aux stagiaires BAFA et BAFD (brevets d’animateur et <strong>de</strong> directeur<br />
permettant l’encadrement saisonnier <strong>de</strong> séjours <strong>de</strong> mineurs) pour l’accompagnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation<br />
<strong>de</strong> l'encadrement non professionnel et occasionnel <strong>de</strong>s accueils collectifs <strong>de</strong> mineurs.<br />
b) Participation à <strong>la</strong> construction du CPRDF<br />
La DRJSCS a été signataire du CPRDF ; préa<strong>la</strong>blement, elle a participé à l’ensemble <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong><br />
travail et au comité <strong>de</strong> suivi du contrat, et a été chargée d’une fiche action inhérente à celui-ci. Par sa<br />
présence et son activité dans l’é<strong>la</strong>boration du contrat, <strong>la</strong> DRJSCS a été c<strong>la</strong>irement reconnue par les<br />
autres partenaires du contrat.<br />
c) L'emploi associatif<br />
Appui aux associations dans leurs démarches d’accueil <strong>de</strong> contrats aidés CUI-CAE ; consoli<strong>de</strong>r et développer<br />
l’emploi grâce aux groupements d’employeurs :<br />
En 2011, <strong>la</strong> DRJSCS <strong>de</strong> Bourgogne a contribué à <strong>la</strong> meilleure diffusion possible <strong>de</strong>s dispositifs d’emplois<br />
aidés proposés dans le cadre du Contrat Unique d’Insertion. (CUI- CAE) Elle a également conduit <strong>de</strong><br />
nombreux accompagnements à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’emplois aidés grâce aux crédits CNDS sur <strong>la</strong> mesure<br />
P<strong>la</strong>n Sport Emploi.<br />
134
En fonction <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s projets, <strong>la</strong> DRJSCS a encouragé l’embauche d’éducateurs sportifs<br />
partagés sur plusieurs utilisateurs et plus particulièrement au sein <strong>de</strong> groupements d’employeurs locaux<br />
ou territoriaux. Si le nombre <strong>de</strong> groupements d’employeurs en activité est stable, 34 groupements, il<br />
convient <strong>de</strong> constater que le nombre <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés a augmenté <strong>de</strong> 30% entre 2010 et 2011. Cette croissance<br />
très encourageante est <strong>la</strong>rgement portée par le groupement " multi-activités " en <strong>Côte</strong>-d’Or, le<br />
GEA21.<br />
d) L’observation pour améliorer l’action <strong>de</strong>s pouvoirs publics<br />
<strong>Le</strong> travail d’observation en 2011 a consisté à finaliser l’étu<strong>de</strong> " connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie associative en<br />
Bourgogne " : 1 800 associations ont répondu à cette étu<strong>de</strong>, permettant ainsi <strong>de</strong> mieux connaître leur<br />
composition, leurs caractéristiques et <strong>de</strong> cibler quelques unes <strong>de</strong> leurs attentes.<br />
En 2011 l’étu<strong>de</strong> concernant <strong>la</strong> multi-activité a été poursuivie. La première phase <strong>de</strong> travail en 2011 a<br />
permis <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong> l’information grâce aux données INSEE et URSSAF. D’autres sources sont attendues<br />
à ce jour, notamment l’exploitation <strong>de</strong>s données Sociales DADS.<br />
Ce travail a été orienté fin 2011 sur <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> l’activité sa<strong>la</strong>riée, en journée, sur le secteur<br />
<strong>de</strong>s activités physiques <strong>de</strong> loisirs et <strong>de</strong> santé, cette thématique revêtant plusieurs enjeux : lutter contre <strong>la</strong><br />
sé<strong>de</strong>ntarité <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions sur les territoires et développer <strong>de</strong>s temps d’emplois supplémentaires pour<br />
compléter <strong>de</strong>s emplois à temps partiels sur les territoires.<br />
2) <strong>Le</strong>s professions sociales<br />
425 candidats se sont présentés à une certification à l’issue d’une formation en travail social et 307 ont<br />
obtenu le diplôme visé. 203 personnes ont bénéficié du dispositif <strong>de</strong> VAE et 88 ont été diplômées.<br />
18 sessions <strong>de</strong> certification ont été organisées dont 8 dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> VAE.<br />
<strong>Le</strong>s 8 établissements <strong>de</strong> formation dispensant les quinze formations du ressort <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS ont été<br />
accompagnés dans le but <strong>de</strong> veiller à <strong>la</strong> conformité règlementaire et à l’amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s formations.<br />
La mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong>s diplômes en travail social s’est poursuivie, toujours en col<strong>la</strong>boration<br />
avec les centres <strong>de</strong> formation et le Rectorat. Ce<strong>la</strong> a notamment nécessité l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mises à jour <strong>de</strong>s<br />
déc<strong>la</strong>rations préa<strong>la</strong>bles.<br />
Deux contrôles ont été réalisés à l‘IRTESS <strong>de</strong> Bourgogne : un concernant le pôle ressource et l’autre <strong>la</strong><br />
formation <strong>de</strong> formateurs <strong>de</strong> terrains.<br />
Au titre du dispositif <strong>de</strong> qualification en travail social (actions <strong>de</strong> professionnalisation, actions d’animation<br />
et partenariats locaux, pôles ressources recherche), <strong>de</strong>s crédits du BOP 177 ont permis <strong>de</strong> financer au<br />
titre <strong>de</strong> 2011, 4712 € pour <strong>la</strong> formation <strong>de</strong> formateurs <strong>de</strong> terrain pour une session <strong>de</strong> formation et<br />
30 000 € pour le pôle ressources recherche à l’IRTESS.<br />
3) <strong>Le</strong>s professions paramédicales<br />
1 668 personnes ont été candidates à une certification à l’issue d’une formation initiale dans le secteur<br />
paramédical et 1 502 ont obtenu l’un <strong>de</strong>s neuf diplômes gérés par <strong>la</strong> DRJSCS. Sur les <strong>de</strong>ux diplômes<br />
ouverts à <strong>la</strong> VAE (ai<strong>de</strong> soignant et auxiliaire <strong>de</strong> puériculture), 192 candidats ont bénéficié <strong>de</strong> ce dispositif<br />
et 40 ont été diplômés.<br />
En ce qui concerne <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s autorisations d’exercice <strong>de</strong> 17 professions paramédicales, 66 dossiers<br />
ont été déposés, 12 commissions régionales ont été réunies, 47 autorisations d’exercer ont été délivrées<br />
et 21 mesures compensatoires ont été préconisées.<br />
18 sessions <strong>de</strong> certification ont été organisées dont 5 au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> VAE.<br />
Bi<strong>la</strong>n 2011 : au total 1 937 diplômes ont été établis au titre <strong>de</strong>s professions sociales (395 diplômes) et<br />
paramédicales (1 542 diplômes), dont 128 correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s parcours VAE.<br />
135
D) LES ACTIONS EN DIRECTION DES POPULATIONS VULNÉRABLES ET DE COHÉSION SO-<br />
CIALE<br />
Ces actions concernent <strong>de</strong>s publics spécifiques : les personnes démunies et sans abri, <strong>de</strong>s personnes<br />
handicapées, sous tutelle ou immigrées ; elles visent aussi à prévenir les discriminations ou à lutter<br />
contre celles qui existent. Il s’agit <strong>de</strong>s actions sociales anciennement dévolues à <strong>la</strong> DRASS et <strong>de</strong>s actions<br />
menées par <strong>la</strong> délégation régionale <strong>de</strong> l’ACSé.<br />
Ces actions très sensibles comptent parmi les gran<strong>de</strong>s priorités nationales, comme le logement d’abord<br />
ou <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong> l’attribution <strong>de</strong> l’allocation pour les adultes handicapés.<br />
1) <strong>Le</strong>s PDAHI et <strong>la</strong> synthèse régionale<br />
En s’appuyant sur les 4 p<strong>la</strong>ns départementaux <strong>de</strong> l’hébergement, <strong>de</strong> l’accueil et <strong>de</strong> l’insertion (PDAHI) <strong>la</strong><br />
synthèse régionale, <strong>la</strong> DRJSCS a piloté le <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> <strong>la</strong> première campagne <strong>de</strong> contractualisation<br />
avec les opérateurs engagés dans <strong>la</strong> dynamique du logement d’abord. <strong>Le</strong> Département <strong>de</strong> l’Yonne est<br />
l’un <strong>de</strong>s rares départements français à avoir contractualisé avec tous ses opérateurs.<br />
Dans les 4 départements, en septembre 2011, les services intégrés d’accueil et d’orientation étaient installés.<br />
En coordination avec <strong>la</strong> FNARS, <strong>la</strong> DRJSCS <strong>de</strong> Bourgogne a par ailleurs déposé un dossier dans le<br />
cadre <strong>de</strong> l’appel à projet pour bénéficier d’un appui renforcé pour <strong>la</strong> mise en œuvre d’actions spécifiques<br />
s’inscrivant dans <strong>la</strong> politique du logement d’abord. Son projet a été retenu ainsi que celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> d’Or.<br />
Il repose sur 4 axes principaux :<br />
- <strong>Le</strong> renforcement du pilotage par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un comité <strong>de</strong> pilotage régional et pérenne qui<br />
suivra les actions du logement d’abord, en lien beaucoup plus étroit avec <strong>la</strong> DREAL et l’ARS. La<br />
réalisation et l’utilisation d’un tableau <strong>de</strong> bord régional du logement d’abord permettront à ce comité<br />
<strong>de</strong> suivre l’avancée <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre du logement d’abord dans <strong>la</strong> région. Il contribuera également<br />
à l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s freins rencontrés par les personnes sans abri ou mal logées et les personnes<br />
bénéficiant actuellement d’une solution en hébergement pour l’accès à un logement pérenne,<br />
éventuellement adapté et accompagné.<br />
- La valorisation <strong>de</strong>s actions d’ores et déjà menées dans les départements en cohérence avec les<br />
principes du logement d’abord ainsi que le recensement <strong>de</strong>s idées nouvelles qui pourraient être développées<br />
localement.<br />
- La recherche <strong>de</strong> solutions adaptées permettant <strong>de</strong> faciliter l’accès au logement pour <strong>de</strong>s publics<br />
rencontrant <strong>de</strong>s problématiques particulières (femmes victimes <strong>de</strong> violences, jeunes errants, personnes<br />
sortant <strong>de</strong> prison et personnes souffrant <strong>de</strong> pathologies psychiques).<br />
- La coordination et <strong>la</strong> professionnalisation <strong>de</strong>s services.<br />
L’année 2011 a également été marquée par les travaux menés dans le cadre du p<strong>la</strong>n d’accompagnement<br />
<strong>de</strong>s acteurs et <strong>de</strong>s territoires avec les DDCS(PP) <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong> d‘Or et <strong>de</strong> l’Yonne. Ce p<strong>la</strong>n a été décidé<br />
par les administrations centrales en charge du logement d’abord (DIHAL, DGCS et DHUP) et les services<br />
ont pu ainsi tester les outils <strong>de</strong> <strong>la</strong> refondation (l’étu<strong>de</strong> nationale <strong>de</strong>s coûts, le référentiel national<br />
<strong>de</strong>s prestations, <strong>la</strong> nouvelle procédure <strong>de</strong> contractualisation et <strong>de</strong> dialogue <strong>de</strong> gestion).<br />
2) La réforme <strong>de</strong> l’attribution <strong>de</strong> l’AAH<br />
En 2011, le budget <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS re<strong>la</strong>tif aux politiques d’insertion <strong>de</strong>s personnes handicapées atteignait<br />
presque 2 000 000 €. En lien avec <strong>la</strong> Direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale et le pôle Ressources humaines<br />
du ministère, <strong>la</strong> DRJSCS a accompagné les DDI dans leur exercice <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s personnels<br />
<strong>de</strong>s 4 maisons départementales <strong>de</strong>s personnes handicapées (MDPH).<br />
Elle a mis en p<strong>la</strong>ce une coordination régionale et assuré l’organisation <strong>de</strong> réunions régulières avec les<br />
DDI pour mener à bien le pilotage <strong>de</strong> l’AAH (allocation adulte handicapé), permettre <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong><br />
bonnes pratiques, notamment sur les sujets <strong>de</strong>s vacances adaptées organisées, <strong>de</strong>s groupements d’entrai<strong>de</strong><br />
mutuelle, <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>tes-formes téléphoniques <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s maltraitances (dispositif « ALMA »<br />
existant dans 3 départements <strong>de</strong> Bourgogne, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’Yonne), et en particulier sur le fonctionnement<br />
et les contentieux <strong>de</strong>s MDPH.<br />
136
En juillet 2011, <strong>la</strong> loi B<strong>la</strong>nc a renforcé encore les outils permettant à l’État <strong>de</strong> piloter les MDPH, en prévoyant<br />
<strong>la</strong> signature <strong>de</strong> CPOM. La DRJSCS a assuré les premières informations re<strong>la</strong>tives à ces nouvelles<br />
modalités <strong>de</strong> gouvernance (fiche d’appropriation <strong>de</strong>s nouvelles dispositions légis<strong>la</strong>tives, sollicitation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
DGCS pour l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s décrets d’application) et assurera un appui lors <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> négociations<br />
et <strong>de</strong> signatures <strong>de</strong>s CPOM, prévues à l’été 2012.<br />
3) <strong>Le</strong> schéma régional <strong>de</strong>s activités tuté<strong>la</strong>ires (SRAT)<br />
Si l’année 2010 a été marquée par <strong>la</strong> finalisation et <strong>la</strong> diffusion du SRAT, pierre angu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme<br />
<strong>de</strong>s tutelles engagée en 2007, l’année 2011 a été celle <strong>de</strong> sa première mise en œuvre.<br />
Dans ce document stratégique <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification, l’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> tutelles et <strong>de</strong>s mandataires<br />
personnes physiques présents sur tous les territoires bourguignons, permet d’éc<strong>la</strong>irer les<br />
DDCS(PP) sur les besoins locaux notamment signalés par les juges <strong>de</strong>s tutelles en matière <strong>de</strong> prises en<br />
charge <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> soutien aux adultes vulnérables. La DRJSCS a donc animé un Comité <strong>de</strong> suivi<br />
du SRAT, qui s’est réunit <strong>de</strong>ux fois en 2011, pour maintenir <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme, notamment en<br />
termes <strong>de</strong> professionnalisation <strong>de</strong>s tuteurs, <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s tutelles familiales et <strong>de</strong> gestion optimale<br />
<strong>de</strong>s crédits.<br />
4) <strong>Le</strong> PRIPI pour 2010 à 2012<br />
En application d’une circu<strong>la</strong>ire du ministère chargé <strong>de</strong> l’immigration, le programme régional d’intégration<br />
<strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions immigrées (PRIPI), important outil d’analyse, <strong>de</strong> diagnostic et <strong>de</strong> programmation, a été<br />
finalisé fin 2010. Il est animé par <strong>la</strong> DRJSCS et constitue <strong>la</strong> déclinaison régionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique publique<br />
d’intégration <strong>de</strong>s personnes immigrées. Il est à noter qu’en Bourgogne, nous disposons <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux centres<br />
provisoires d’hébergement (CPH). Prévu pour une durée <strong>de</strong> 3 ans (2010-2012), le PRIPI a été réalisé en<br />
étroite concertation avec les associations et les services <strong>de</strong> l'État concernés. Financé sur le BOP 104, ce<br />
programme a été mis en œuvre tout au long <strong>de</strong> l’année 2011, suite à un appel à projet <strong>la</strong>ncé auprès <strong>de</strong>s<br />
associations œuvrant dans ce champ. <strong>Le</strong> volet « santé » du PRIPI a été traité avec l’ARS, en partie dans<br />
le cadre du PRAPS, mais également dans le cadre du protocole <strong>de</strong> partenariat DRJSCS-ARS qui a été<br />
é<strong>la</strong>boré courant 2011. En juillet 2011, le haut conseil à l’intégration s’est rendu en Bourgogne pour y rencontrer<br />
les associations chargées <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> ce programme, ainsi que <strong>la</strong> DRJSCS chargée<br />
<strong>de</strong> sa mise en œuvre. Il a pu reconnaitre <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> ce travail et notamment le développement <strong>de</strong><br />
l’opération « ouvrir l’école aux parents » qui a ainsi bénéficié en 2012, d’un financement plus important.<br />
5) <strong>Le</strong>s actions sociales <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville<br />
En 2011, le budget régional consacré aux actions sociales <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville a connu une baisse<br />
<strong>de</strong> 40 %, diminution décidée par l’ACSé nationale dans le but <strong>de</strong> préserver, à budget contraint, les crédits<br />
départementaux déployés dans les quartiers prioritaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville signataires d’un<br />
CUCS. Toutefois, <strong>la</strong> DRJSCS a pu financer 31 structures. Elle a suivi <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>ns<br />
<strong>de</strong> lutte contre les discriminations <strong>de</strong> <strong>la</strong> région et encouragé <strong>la</strong> réflexion d’autres municipalités pour le<br />
développement <strong>de</strong> nouveaux PLCD. En partenariat très étroit avec le rectorat, l’opération « école ouverte<br />
» a été menée, permettant à 7 établissements sco<strong>la</strong>ires, répartis dans les 4 départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région,<br />
d’organiser les activités périsco<strong>la</strong>ires à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s jeunes issus <strong>de</strong>s quartiers. <strong>Le</strong>s crédits alloués<br />
aux actions <strong>de</strong> parrainage permettent également d’ai<strong>de</strong>r les jeunes <strong>de</strong>s 4 départements les plus<br />
éloignés <strong>de</strong> l’emploi à trouver un travail.<br />
La DRJSCS a par ailleurs soutenu <strong>la</strong> sous préfecture <strong>de</strong> Chalon dans sa recherche d’une solution pour<br />
accueillir les élèves <strong>de</strong> l’internat d’excellence <strong>de</strong> Montceau les Mines. Elle a pour <strong>la</strong> première fois réalisé<br />
un marché public en vue <strong>de</strong> l’accompagnement et <strong>de</strong> <strong>la</strong> professionnalisation <strong>de</strong>s adultes re<strong>la</strong>is, marché<br />
jusqu’à présent organisé au niveau national.<br />
6) <strong>Le</strong>s actions <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong>s DDCS(PP) et <strong>de</strong>s délégués du préfet<br />
Enfin, dans le cadre du modus operandi déterminé avec le SGAR, <strong>la</strong> DRJSCS co-organise <strong>de</strong>s réunions<br />
d’animation régionale régulières avec les délégués du préfet et les services <strong>de</strong>s DDI concernées par <strong>la</strong><br />
politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville. Ces réunions ont abordé <strong>de</strong>s sujets variés, comme par exemple les priorités <strong>de</strong> l’AC-<br />
Sé, le bi<strong>la</strong>n 2010 <strong>de</strong> l’ONZUS, les éléments budgétaires, <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse dans <strong>la</strong> politique <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> ville et du fait du grand intérêt que leur porte les acteurs, ces réunions seront maintenues en 2012,<br />
137
tous les <strong>de</strong>ux mois sous <strong>la</strong> même forme qu’en 2011 :<br />
- <strong>Le</strong> matin : réunion uniquement avec les délégués <strong>de</strong>s préfets pour échanger sur l’actualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> ville, leurs conditions <strong>de</strong> travail et recueillir leurs besoins ou souhaits en termes d’intervention<br />
et <strong>de</strong> formation,<br />
- L’après midi : se joignent aux délégués <strong>de</strong>s préfets les responsables <strong>de</strong>s services politique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
ville <strong>de</strong>s DDCS/PP. L’après-midi, interviennent <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'État sur <strong>de</strong>s thématiques liées à <strong>la</strong><br />
politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville suivie d’un moment d’échanges. Parmi les thématiques déjà traitées : l’éducation<br />
(avec une intervention du Rectorat), le logement (intervention <strong>de</strong> <strong>la</strong> DREAL) et <strong>la</strong> santé (intervention<br />
<strong>de</strong> l’ARS). <strong>Le</strong> centre <strong>de</strong> ressources <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville est également invité<br />
et peut intervenir et présenter ses projets et l’état d’avancement <strong>de</strong>s actions menées localement.<br />
La DRJSCS présente également l’un ou l’autre dispositif géré au niveau régional tel que l’Ecole ouverte,<br />
les adultes re<strong>la</strong>is ou le parrainage. Ce sont <strong>de</strong>s temps d’échanges très importants pour bien<br />
articuler les actions régionales avec les actions départementales.<br />
Dans les autres champs <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale, <strong>la</strong> DRJSCS a organisé <strong>de</strong> très nombreuses réunions<br />
dites « métiers » avec les collègues <strong>de</strong>s DDCS(PP) en charge <strong>de</strong>s personnes handicapées, <strong>de</strong>s adultes<br />
vulnérables et <strong>de</strong>s personnes sans abri. Ces réunions ont aussi préparé les dialogues <strong>de</strong> gestion et les<br />
réunions institutionnelles <strong>de</strong> validation <strong>de</strong>s répartitions <strong>de</strong>s crédits pour les 6 BOP concernés.<br />
7) <strong>Le</strong>s missions « inspection contrôle, évaluation et audit »<br />
En 2011, le premier PRICEA <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS a été é<strong>la</strong>boré, en lien avec les DDI.<br />
Pour réaliser ce nouveau document <strong>de</strong> programmation sensible, <strong>la</strong> DRJSCS a assuré <strong>la</strong> diffusion début<br />
janvier <strong>de</strong>s directives nationales d’inspection, et animé <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> travail pour <strong>la</strong> réalisation du bi<strong>la</strong>n<br />
2010 et <strong>la</strong> définition <strong>de</strong>s perspectives 2011.<br />
<strong>Le</strong>s objectifs 2011 ont ainsi été arrêtés au cours d’une réunion <strong>de</strong>s directeurs (DR et DD) le 17 mars<br />
2011. <strong>Le</strong> PRICEA a été validé le 12 mai 2011 en pré-CAR. A partir <strong>de</strong> cette date, <strong>la</strong> démarche projet définie<br />
pour cet exercice a été co-pilotée par <strong>la</strong> DDCS 71.<br />
Un COPIL régional s’est réunit <strong>de</strong>ux fois, en plus <strong>de</strong>s points réguliers réalisés au cours <strong>de</strong>s réunions<br />
« métiers » (ex : un retour sur <strong>la</strong> campagne ACM et EAPS). Ces instances sont <strong>de</strong>s lieux d’échanges et<br />
<strong>de</strong> réalisation d’outils <strong>de</strong> programmation et <strong>de</strong> suivi. Par ailleurs, <strong>de</strong>s journées d’information ont eu lieu,<br />
comme par exemple celle du 6 octobre 2011 co-organisée avec l’ACSé.<br />
E) LES ACTIVITÉS JURIDICTIONNELLES<br />
<strong>Le</strong> Tribunal <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> sécurité sociale (TASS) et le Tribunal du contentieux <strong>de</strong> l'incapacité (TCI)<br />
sont <strong>de</strong>s juridictions qui traitent <strong>de</strong>s contestations re<strong>la</strong>tives aux décisions <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> protection<br />
sociale et, en outre, pour le TCI, <strong>de</strong>s contestations re<strong>la</strong>tives aux décisions prises par les Maisons Départementales<br />
<strong>de</strong>s Personnes Handicapées (MDPH).<br />
1) <strong>Le</strong> Tribunal <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> sécurité sociale (TASS)<br />
<strong>Le</strong> TASS, à compétence départementale, est une juridiction <strong>de</strong> l'ordre judiciaire présidée par un magistrat<br />
du Tribunal <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> instance auprès duquel il a son siège. <strong>Le</strong> TASS juge <strong>de</strong>s conflits entre les assurés<br />
sociaux et les caisses <strong>de</strong> sécurité sociale.<br />
<strong>Le</strong>s litiges portent notamment sur l'affiliation, l'assujettissement, le calcul et le recouvrement <strong>de</strong>s cotisations<br />
et <strong>de</strong>s prestations. La région <strong>de</strong> Bourgogne compte 4 TASS imp<strong>la</strong>ntés dans le chef lieu <strong>de</strong> chaque<br />
département. <strong>Le</strong> secrétariat dont <strong>la</strong> fonction est celle <strong>de</strong> greffe <strong>de</strong> tribunal est assuré par un agent <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
DRJSCS <strong>de</strong> Bourgogne, assisté par un agent <strong>de</strong>s caisses primaires d'assurance ma<strong>la</strong>die.<br />
138
<strong>Le</strong> Bi<strong>la</strong>n 2011 est le suivant :<br />
TASS<br />
Instances au 1er<br />
janvier <strong>de</strong> l'année<br />
Nombre <strong>de</strong> recours<br />
reçus en<br />
cours d'année<br />
Total <strong>de</strong> dossiers<br />
à traiter en cours<br />
d'année<br />
Décisions<br />
définitives<br />
Instances au 31 décembre<br />
<strong>de</strong> l'année<br />
1827 1968 3795 1557 2238<br />
2) <strong>Le</strong> Tribunal du contentieux <strong>de</strong> l'incapacité (TCI)<br />
<strong>Le</strong> TCI, à compétence régionale, est une juridiction <strong>de</strong> l’ordre judiciaire, présidée par une personne désignée<br />
pour ses compétences par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux, à défaut d'un magistrat honoraire.<br />
<strong>Le</strong> TCI statue sur les litiges concernant une difficulté d'ordre technique ou d'ordre médical, re<strong>la</strong>tifs à l'état<br />
ou au <strong>de</strong>gré d'invalidité, en cas d'acci<strong>de</strong>nt du travail ou <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die professionnelle, ou l'état d'inaptitu<strong>de</strong><br />
au travail ou sur les décisions <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s droits et <strong>de</strong> l'autonomie <strong>de</strong>s personnes handicapées<br />
: carte d'invalidité, allocation d'adulte handicapé, prestation <strong>de</strong> compensation du handicap, orientation en<br />
établissement spécialisé.<br />
<strong>Le</strong> ressort du TCI <strong>de</strong> Dijon recouvre <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Bourgogne. Il siège normalement à Dijon mais <strong>de</strong>s audiences<br />
foraines sont assurées à Auxerre, Nevers et Chalon-sur-Saône. <strong>Le</strong> secrétariat fonctionne<br />
comme un greffe <strong>de</strong> juridiction et est néanmoins rattaché à <strong>la</strong> DRJSCS <strong>de</strong> Bourgogne. Il est assuré par<br />
un agent DRJSCS, assisté par <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse primaire d'assurance ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-<strong>d'Or</strong>.<br />
<strong>Le</strong> Bi<strong>la</strong>n 2011 est le suivant :<br />
TCI DIJON<br />
Instances au 1er<br />
janvier <strong>de</strong> l'année<br />
Nombre <strong>de</strong> recours<br />
reçus en<br />
cours d'année<br />
Total <strong>de</strong> dossiers<br />
à traiter en cours<br />
d'année<br />
Décisions<br />
définitives<br />
Instances au 31 décembre<br />
<strong>de</strong> l'année<br />
821 1170 1991 1289 702<br />
III- PERSPECTIVES 2012<br />
Pour l’année 2012 <strong>la</strong> DRJSCS poursuivra ses actions selon les orientations prioritaires suivantes validées<br />
par le préfet <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Bourgogne et <strong>la</strong> Secrétaire Générale <strong>de</strong>s ministères chargées <strong>de</strong>s affaires<br />
sociales dans <strong>la</strong> feuille <strong>de</strong> route 2012 portant les principaux objectifs retenus à partir <strong>de</strong>s orientations<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> D.N.O.<br />
A) LES PRIORITÉS ISSUES DES DIAGNOSTICS RÉGIONAUX PARTICULIERS ET DES ORIEN-<br />
TATIONS NATIONALES<br />
1) Assurer les actions « régaliennes »<br />
a) La protection <strong>de</strong>s publics : le contrôle <strong>de</strong>s activités<br />
Constats<br />
La protection <strong>de</strong>s publics est une impérieuse nécessité afin <strong>de</strong> garantir à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion un cadre organisé<br />
et sécurisé ; elle impose <strong>de</strong> conserver un niveau élevé <strong>de</strong> compétences dans le domaine du contrôle. La<br />
mise en œuvre du p<strong>la</strong>n régional d’inspection 2011 a donné lieu à une bonne col<strong>la</strong>boration entre <strong>la</strong> DR-<br />
JSCS et les DDCS(PP) avec, notamment, <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> visites conjointes. On note toutefois que certains<br />
objectifs quantitatifs, en matière <strong>de</strong> contrôle, ont été difficiles à atteindre (tout particulièrement dans<br />
les secteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et du sport).<br />
Actions<br />
139
Il s’agit <strong>de</strong> maintenir, d’actualiser voire <strong>de</strong> développer les p<strong>la</strong>ns interdépartementaux d’inspection, <strong>de</strong><br />
contrôle, d’évaluation et d’audit (PRICEA) ; l’accent sera mis sur l’harmonisation <strong>de</strong>s pratiques. <strong>Le</strong> renforcement<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> maltraitance et le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> « bientraitance » dans les établissements<br />
et services sociaux relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence <strong>de</strong>s services déconcentrés <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohésion sociale<br />
(circu<strong>la</strong>ire du 12 juillet 2011) seront intégrés à ces p<strong>la</strong>ns, au sein du PRICEA. Cette démarche nécessitera<br />
une coordination avec l’ARS et une rigueur accrue dans l’utilisation <strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> capture<br />
<strong>de</strong>s signaux, <strong>de</strong> signalement et <strong>de</strong> traitement particulier.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Rédaction et diffusion du PRICEA.<br />
- Nombre <strong>de</strong> contrôles et écarts avec les objectifs du PRICEA.<br />
- Appropriation <strong>de</strong>s systèmes d’informations et <strong>de</strong> signalements par les services déconcentrés dont<br />
PRISME et RECLAMATION.<br />
b) La qualification <strong>de</strong>s publics : l’exercice <strong>de</strong> l’autorité académique<br />
Constats<br />
L’autorité académique dans le domaine <strong>de</strong>s professions sociales, paramédicales, <strong>de</strong> jeunesse, du sport,<br />
est consubstantielle <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS. Elle constitue <strong>la</strong> clef <strong>de</strong> voûte non seulement <strong>de</strong>s systèmes<br />
<strong>de</strong> certification <strong>de</strong>s publics, mais aussi <strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> formation et d’accès à l’emploi. <strong>Le</strong>s<br />
DDCS(PP) participent à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> cette mission.<br />
En Bourgogne, les jeunes sont nombreux dans les métiers pour lesquels le lien emploi – formation est<br />
fort (c’est le cas <strong>de</strong>s professions réglementées qui sont coordonnées par <strong>la</strong> DRJSCS, en particulier les<br />
professions paramédicales). Un professionnel <strong>de</strong> l’activité culturelle et sportive sur <strong>de</strong>ux en Bourgogne<br />
est un jeune <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 30 ans (4 000 jeunes concernés). Enfin, parmi les trois types <strong>de</strong> formations<br />
qualifiantes regroupant le plus <strong>de</strong> formés en Bourgogne (environ 50%), figurent celles du « sanitaire et<br />
du social ».<br />
Actions<br />
Il convient, pour <strong>la</strong> DRJSCS, <strong>de</strong> maintenir globalement sa capacité à piloter le dispositif <strong>de</strong> formation et<br />
<strong>de</strong> certification et, plus spécifiquement, à renforcer les jurys <strong>de</strong>s professions paramédicales pour lesquels<br />
<strong>la</strong> compétence <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> l’ARS est indispensable.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
Nombre <strong>de</strong> diplômes délivrés par an (Objectif i<strong>de</strong>ntique à 2011 : 2 400, dont 10% par VAE).<br />
2) Assurer <strong>la</strong> dynamique du logement d’abord (BOP 177) pour combattre l’exclusion<br />
Constats<br />
<strong>Le</strong> dispositif d’hébergement généraliste en Bourgogne compte un peu plus <strong>de</strong> 2 000 p<strong>la</strong>ces (1 180 en<br />
CHRS pour 14 associations supports). C’est une <strong>de</strong>s régions expérimentales sur les axes 2 et 3 du p<strong>la</strong>n<br />
d’accompagnement <strong>de</strong>s acteurs et <strong>de</strong>s territoires pour le « logement d’abord ». Elle a bien amorcé le redéploiement<br />
<strong>de</strong>s capacités du parc AHI vers les dispositifs concourant à <strong>la</strong> mise en œuvre effective <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
stratégie du « logement d’abord ». On note toutefois <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> tensions qui impactent principalement<br />
<strong>la</strong> <strong>Côte</strong>-d’Or : 1/ <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong>s personnes déboutées du droit d’asile (environ 200 personnes<br />
prises en charge sur le BOP 177) ; 2/ les contentieux CHRS (difficultés récurrentes avec un opérateur).<br />
Actions<br />
L’objectif fixé en CAR en juin 2010 était et reste <strong>de</strong> transformer 10% <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ces en dispositifs plus adaptés<br />
aux besoins <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions accueillies. La DRJSCS <strong>de</strong> Bourgogne, dans un contexte <strong>de</strong> dialogue<br />
constant avec les DDI, travaille donc en étroite col<strong>la</strong>boration avec <strong>la</strong> DREAL, <strong>la</strong> FNARS et <strong>la</strong> Croix<br />
Rouge pour garantir <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> cette action prioritaire.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Réalisation du tableau <strong>de</strong> bord <strong>de</strong>s redéploiements;<br />
140
- Assurer le suivi du redéploiement <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong>s moyens consacrés à <strong>la</strong> formule du CHRS c<strong>la</strong>ssique<br />
avec hébergement vers d’autres modalités d’actions et ce pour <strong>la</strong> fin 2014.<br />
3) Assurer l’égalité et accès aux droits pour toutes et tous<br />
a) Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes<br />
Tant dans les domaines du sport que <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie professionnelle par <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> responsabilité<br />
<strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s postes clé <strong>de</strong> dirigeantes <strong>de</strong> clubs <strong>de</strong> sport ou d’entreprises, les DDCS(PP)<br />
seront mobilisées autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> déléguée régionale aux droits <strong>de</strong>s femmes. La réussite du programme régional<br />
stratégique en faveur <strong>de</strong> l’égalité entre les femmes et les hommes représente un enjeu à forte<br />
portée symbolique.<br />
b) La protection <strong>de</strong>s personnes vulnérables (tutelles)<br />
Constats<br />
Assurer à tous l’accès aux droits reconnus par les lois <strong>de</strong> <strong>la</strong> République se veut une mission transversale<br />
<strong>de</strong>s politiques portées par <strong>la</strong> DRJSCS et les DDI. En matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s personnes vulnérables<br />
(Tutelles), le schéma régional <strong>de</strong>s activités tuté<strong>la</strong>ires (SRAT) a été rédigé dès 2010. Sa mise en<br />
œuvre fait l’objet d’un suivi par un comité <strong>de</strong> suivi qui se réunit <strong>de</strong>ux fois par an. Une étu<strong>de</strong> est en cours<br />
sur les mesures <strong>de</strong> tutelles, réalisée par <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme régionale d’observation sociale et sanitaire.<br />
Actions<br />
Cette priorité se traduit par le besoin <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> tableaux <strong>de</strong> bords qui permettront d’apprécier notamment<br />
<strong>la</strong> pertinence <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protection sociale prises par les conseils généraux et <strong>de</strong>s décisions<br />
du juge <strong>de</strong>s tutelles au regard <strong>de</strong>s besoins réels <strong>de</strong>s personnes.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
Tableau <strong>de</strong> bord pour les tutelles aux majeurs.<br />
c) L’insertion <strong>de</strong>s personnes handicapées<br />
Constats<br />
La <strong>Côte</strong>-d’Or a été département pilote pour l’expérimentation du suivi rénové <strong>de</strong> l’AAH. Un point important<br />
<strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce : les contentieux MDPH quant aux montants alloués <strong>de</strong>vant compenser les postes vacants<br />
faute <strong>de</strong> personnels mis à disposition par l’État au sein <strong>de</strong>s GIP-MDPH. <strong>Le</strong>s analyses combinées<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCS et <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRJSCS doivent permettre <strong>de</strong> comprendre les situations locales spécifiquement à<br />
cette question et d’entamer les négociations re<strong>la</strong>tives aux CPOM avec <strong>de</strong>s analyses objectives quant<br />
aux montants éventuellement dûs.<br />
Actions<br />
Pour le secteur du handicap, un pilotage et une représentativité renforcés au sein <strong>de</strong>s CDAPH et <strong>de</strong>s<br />
MDPH <strong>de</strong>vront favoriser l’égalité <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’AAH sur l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne,<br />
permettre un suivi <strong>de</strong>s décisions d’attribution en améliorant l’expertise re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> RSDAE<br />
(restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi). Cette analyse <strong>de</strong>vra permettre <strong>de</strong> mieux<br />
comprendre les leviers d’accès et <strong>de</strong> maintien dans l’emploi <strong>de</strong>s publics bénéficiaires. Dans cette même<br />
optique, <strong>la</strong> DRJSCS s’impliquera activement dans l’é<strong>la</strong>boration et le suivi du PRITH. La DRJSCS s'attachera<br />
à harmoniser <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> négociation <strong>de</strong>s conventions MDPH avec les conseils généraux en<br />
s’appuyant sur l’analyse financière <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRFIP.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
Mise en p<strong>la</strong>ce d’un comité régional <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong> l’AAH pour l’analyse qualitative <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle approche.<br />
d) L’intégration <strong>de</strong>s personnes immigrées<br />
Constats<br />
56 000 personnes sont concernées en Bourgogne ; elles sont, pour plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié d’origine maghré-<br />
141
ine. Quatre sur dix ont opté pour <strong>la</strong> nationalité française. <strong>Le</strong>s femmes sont moins présentes sur le marché<br />
du travail et occupent <strong>de</strong>s emplois moins qualifiés et plus précaires. <strong>Le</strong>s ménages vivent davantage<br />
en HLM et dans <strong>de</strong>s logements plus petits que l’ensemble <strong>de</strong>s ménages bourguignons. La rédaction du<br />
PRIPI et <strong>de</strong> ses 7 axes stratégiques a été achevée en décembre 2010. <strong>Le</strong> suivi du dispositif est normalement<br />
réalisé ; <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière réunion du comité <strong>de</strong> suivi régional du PRIPI a eu lieu en septembre 2011.<br />
Actions<br />
En 2012 une évaluation du PRIPI <strong>de</strong>vrait conduire <strong>la</strong> DRJSCS à impliquer plus en avant les DDI et les<br />
collectivités dans les actions du BOP 104 autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> thématique <strong>de</strong> l’accès aux droits.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
Réunion du CSR du PRIPI pour examen <strong>de</strong>s résultats obtenus au regard <strong>de</strong>s indicateurs d’objectifs.<br />
e) L'autonomie <strong>de</strong>s jeunes<br />
Constats<br />
La Bourgogne se c<strong>la</strong>sse en <strong>de</strong>uxième position <strong>de</strong>s régions les plus touchées par les départs <strong>de</strong>s jeunes<br />
après leurs étu<strong>de</strong>s secondaires (trois ans après le bacca<strong>la</strong>uréat, le taux est <strong>de</strong> 20% contre 12% en<br />
moyenne dans le reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> France). La situation est aggravée par <strong>de</strong>s départs importants à l’issue <strong>de</strong>s<br />
étu<strong>de</strong>s supérieures. Ces départs se font au profit <strong>de</strong> toutes les régions limitrophes (sauf <strong>la</strong> Franche-<br />
Comté et Champagne-Ar<strong>de</strong>nne). Seulement 20% <strong>de</strong>s jeunes bourguignons rési<strong>de</strong>nt dans un territoire à<br />
dominante rurale.<br />
Actions<br />
<strong>Le</strong>s actions en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse <strong>de</strong>vront répondre à l'objectif prioritaire d'accès à l'autonomie en vue<br />
<strong>de</strong> l'insertion sociale et professionnelle <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong> leur engagement citoyen. Ces actions permettront<br />
<strong>de</strong> préserver <strong>la</strong> richesse du tissu associatif qui dynamise le secteur rural <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne et favorise<br />
le lien social pour les publics isolés.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Géo-localisation <strong>de</strong>s structures agréées et <strong>de</strong>s jeunes en contrat <strong>de</strong> Service Civique.<br />
- Couverture territoriale <strong>de</strong>s points SPO.<br />
- Nombre d’actions éducatives contractualisées dans le cadre d'un partenariat local (situation <strong>de</strong> départ<br />
: 88 – Résultats attendus : 80).<br />
f) La formation <strong>de</strong>s bénévoles associatifs<br />
Constats<br />
On observe un réel dynamisme associatif en Bourgogne (26 000 associations actives), région qui se<br />
c<strong>la</strong>sse au 7ème rang en termes d’évolution <strong>de</strong>s créations d’associations ; les secteurs sport et social représentent<br />
31% <strong>de</strong> ce paysage associatif. Un bénévole sur <strong>de</strong>ux a entre 41 et 60 ans ; <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse d’âge<br />
18-40 ans (très présente dans le secteur sport) représente 20% <strong>de</strong>s bénévoles avec <strong>de</strong> fortes disparités<br />
régionales. <strong>Le</strong>s associations bourguignonnes expriment majoritairement <strong>de</strong>s besoins en formation<br />
(53%).<br />
Actions<br />
<strong>Le</strong> soutien à <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s bénévoles associatifs visera, à travers le CDVA, à améliorer leurs compétences,<br />
à augmenter <strong>de</strong> manière significative le bénévo<strong>la</strong>t <strong>de</strong> longue durée et ai<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> responsabilité<br />
au sein <strong>de</strong>s associations en vue du renouvellement <strong>de</strong> l’encadrement associatif. Dans le domaine<br />
du sport, un programme spécifique du CNDS portera sur <strong>la</strong> formation et l'accompagnement <strong>de</strong><br />
jeunes bénévoles <strong>de</strong> 16 à 25 ans aux fonctions <strong>de</strong> dirigeants. Ce soutien à l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie associative<br />
en Bourgogne sera un axe favorisant l’équité territoriale.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Nombre <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> bénévoles soutenus dans le cadre du CDVA (situation <strong>de</strong> départ<br />
: 112 – Résultats attendus : 108).<br />
142
- Nombre <strong>de</strong> formations mises en p<strong>la</strong>ce dans le cadre du CNDS (résultats attendus : au moins une<br />
par département).<br />
g) Accès aux pratiques sportives et aux équipements<br />
Constats<br />
La Bourgogne est une région sportive ; les résultats <strong>de</strong> son élite et <strong>la</strong> progression régulière <strong>de</strong> ses effectifs<br />
<strong>de</strong> licenciés l’attestent. Toutefois, cette apparente bonne santé du sport bourguignon connaît <strong>de</strong>s<br />
points <strong>de</strong> fragilité : son ratio licenciés/habitants (21,6%) stagne voire diminue et reste plus faible que <strong>la</strong><br />
moyenne nationale (24%) qui, elle, tend à augmenter. Cet écart qui se creuse s’accompagne <strong>de</strong> besoins<br />
manifestes en équipements sportifs, comme l’a démontré le diagnostic réalisé conjointement par le<br />
CROS et <strong>la</strong> DRJSCS entre 2009 et 2010 ; les perspectives à l’horizon 2020 ont mis en évi<strong>de</strong>nce l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s besoins exprimés par les disciplines sportives (hors activités <strong>de</strong> nature) et les territoires<br />
concernés.<br />
Actions<br />
<strong>Le</strong> soutien <strong>de</strong> l'État au sport associatif amateur en Bourgogne aura pour objectifs majeurs :<br />
- D’accroître <strong>la</strong> pratique sportive, notamment au sein <strong>de</strong>s clubs, en apportant une attention particulière<br />
aux publics prioritaires ainsi qu’à <strong>la</strong> structuration et <strong>la</strong> professionnalisation <strong>de</strong>s associations;<br />
- De favoriser <strong>la</strong> création et <strong>la</strong> rénovation d’équipements sportifs sur le territoire régional en soutenant<br />
tout particulièrement, dans le cadre d’un diagnostic partagé, les projets corrigeant les inégalités<br />
<strong>de</strong> pratiques sportives.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Nombre <strong>de</strong> licenciés dans les clubs (Situation départ : 380 469 licenciés – attendus : 381 000);<br />
- Part <strong>de</strong>s crédits affectée aux publics prioritaires (Situation départ : 10,8 % – attendus : 11%);<br />
- Part <strong>de</strong>s crédits affectée à l’ai<strong>de</strong> à l'emploi associatif (Situation départ : 13,21 % – attendus : 14%);<br />
- Part <strong>de</strong>s crédits affectée aux territoires prioritaires (Situation départ : 11,77 % – attendus : 12%);<br />
- Nombre <strong>de</strong> projets d’équipements sportifs soutenus (Situation départ : 34 – attendus : 44).<br />
B) LES ACTIONS SPÉCIFIQUES À LA RÉGION BOURGOGNE<br />
1) Soutenir <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong> proximité<br />
L’observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation et <strong>de</strong>s métiers du sport sera transformé en DROEF (Dispositif Régional <strong>de</strong><br />
l’Observation <strong>de</strong> l’Emploi et <strong>de</strong>s Formations) incluant ainsi l’action sociale dans <strong>la</strong> démarche. <strong>Le</strong>s travaux<br />
précé<strong>de</strong>mment entrepris dans le champ sportif sur les groupements d’employeurs seront étendus<br />
au secteur <strong>de</strong>s partenaires sociaux.<br />
Une expérimentation pilotée avec <strong>la</strong> DDI <strong>de</strong> l’Yonne étudiera le développement <strong>de</strong>s emplois dans le tourisme<br />
sportif. Pour ce faire <strong>de</strong>s crédits complémentaires au BOP 219 seront recherchés sur le FNADT.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Fixer en lien avec <strong>la</strong> DIRECCTE et l’ARS un objectif 2012 pour le développement <strong>de</strong> l’emploi dans<br />
certains territoires via le dispositif du groupement d’employeurs et via <strong>la</strong> multi-compétence, notamment<br />
dans l’Yonne.<br />
2) Rénover <strong>la</strong> gouvernance <strong>de</strong> <strong>la</strong> « Jeunesse »<br />
Avec le soutien <strong>de</strong> <strong>la</strong> DGCS et <strong>de</strong> <strong>la</strong> DJEPVA il conviendra, pendant <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> finaliser une instal<strong>la</strong>tion<br />
pérenne pour <strong>la</strong> gouvernance <strong>de</strong>s politiques « Jeunesse » en Bourgogne. L’État se positionnera<br />
comme « assemblier » <strong>de</strong> cette nouvelle gouvernance et <strong>de</strong>vra choisir un pilote chargé <strong>de</strong> cette mission.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Instal<strong>la</strong>tion d’un comité <strong>de</strong> pilotage régional re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> politique en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse en Bourgogne<br />
(comité interministériel et incluant les collectivités).<br />
143
3) Repositionner le centre <strong>de</strong> ressources<br />
Afin d’ai<strong>de</strong>r au pilotage <strong>de</strong>s actions transversales, interministérielles, tant dans le cadre <strong>de</strong>s actions<br />
propres à l’échelon régional que dans le cadre du soutien aux DDI, le centre <strong>de</strong> ressources <strong>de</strong> <strong>la</strong> DR-<br />
JSCS sera repositionné. Son rôle dans un premier temps sera d’harmoniser les bi<strong>la</strong>ns et tableaux <strong>de</strong><br />
bord <strong>de</strong>s différents pôles. Cette démarche <strong>de</strong>vra aboutir, dans un second temps, à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> bases<br />
<strong>de</strong> données régionales. <strong>Le</strong>s productions seront davantage sociétales que techniques <strong>de</strong> façon à donner<br />
du sens aux actions <strong>de</strong>s services. Cette ressource sera enfin utilisée pour publier les étu<strong>de</strong>s et audits qui<br />
orienteront le PRICEA, le soutien à l’emploi, l’utilisation <strong>de</strong>s subventions publiques et le positionnement<br />
<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’État auprès <strong>de</strong>s partenaires.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Insertion d’un centre <strong>de</strong> ressources dans l’organigramme <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction régionale en tant que pôle<br />
indépendant et transversal.<br />
- É<strong>la</strong>boration d’un programme d’activités et diffusion <strong>de</strong> trois comptes rendus d’activités en CAR.<br />
4) Renforcer le contrôle <strong>de</strong> gestion et le contrôle interne comptable<br />
La DRJSCS a pris du retard dans ce domaine ; elle s’engagera en 2012 plus nettement dans cette démarche<br />
<strong>de</strong> contrôle qui représente une réelle piste <strong>de</strong> progrès en matière <strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong>s procédures<br />
et <strong>de</strong> pilotage interne.<br />
Indicateurs <strong>de</strong> performance<br />
- Pourcentage <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong>s différents processus par <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> contrôle.<br />
144
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES<br />
Directeur : M. Moïse MAYO<br />
Adresse : 2, rue Hoche - BP1509<br />
21035 Dijon Ce<strong>de</strong>x<br />
tél : 03 80 40 67 01<br />
Fax : 03 80 40 68 00<br />
Mail : -dr21-dir@insee.fr<br />
Site internet : insee.fr<br />
Effectifs : 128 et 23 enquêteurs<br />
Budget annuel <strong>de</strong> fonctionnement : 400.000 Euros<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
<strong>Le</strong>s missions <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction régionale sont au nombre <strong>de</strong> quatre :<br />
- Produire une information statistique fiable sur les entreprises et les ménages, pour <strong>la</strong> Bourgogne,<br />
tant dans le cadre d’opérations nationales que dans celui d’initiatives régionales, départementales<br />
ou locales. De plus, <strong>la</strong> Direction régionale <strong>de</strong> Bourgogne a, avec celle <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne,<br />
une compétence nationale sur l’exploitation <strong>de</strong>s Déc<strong>la</strong>rations Annuelles <strong>de</strong> Données Sociales<br />
(DADS).<br />
- Gérer les répertoires <strong>de</strong>s entreprises et établissements (SIRENE) et <strong>de</strong>s personnes. La DR a compétence<br />
sur <strong>la</strong> Bourgogne, <strong>la</strong> Franche-Comté et l’Alsace pour les répertoires démographiques et<br />
sur <strong>la</strong> Bourgogne, <strong>la</strong> Franche-Comté et cinq départements <strong>de</strong> Rhône-Alpes (Ain, Isère, Rhône, Savoie<br />
et Haute-Savoie) pour SIRENE.<br />
- Analyser, diffuser et expliquer cette information. La mise à disposition <strong>de</strong> l'information s'organise<br />
autour <strong>de</strong> trois lignes directrices :<br />
. assurer <strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge diffusion <strong>de</strong> l'information par le moyen d'internet : le site<br />
www.insee.fr et sa partie régionale www.insee.fr/bourgogne offrent <strong>de</strong> plus en plus<br />
d'informations en libre accès ;<br />
. assurer grâce à Service Insee Contact, service d'orientation centralisé, l’orientation<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’information et compléter ce dispositif par un réseau d'intermédiaires<br />
locaux ;<br />
. développer les réponses spécifiques aux problématiques <strong>de</strong>s acteurs publics en<br />
région (services déconcentrés <strong>de</strong> l’État, collectivités locales, organismes consu<strong>la</strong>ires)<br />
par <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s conduites en partenariat.<br />
- Observer et détecter les besoins d’information économique et sociale dans l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
A) LES OPÉRATIONS DE PRODUCTION STATISTIQUE<br />
La direction régionale <strong>de</strong> l’Insee Bourgogne intervient sur six grands domaines <strong>de</strong> production statistique<br />
et pour trois d’entre eux pour le compte d’autres directions régionales <strong>de</strong> l’Insee. En effet <strong>de</strong>puis plusieurs<br />
années une partie <strong>de</strong>s opérations statistiques ont été regroupées et réparties entre les établisse-<br />
145
ments pour réaliser <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> productivité et assurer une meilleure expertise.<br />
1) Recensement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />
Comme tous les ans <strong>de</strong>puis 2004, l’Insee Bourgogne a assuré l’enquête <strong>de</strong> recensement <strong>de</strong>s ménages<br />
en partenariat avec les communes ; cette opération se déroule sur le terrain en janvier et février. <strong>Le</strong>s résultats<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> collecte entrent ensuite dans le calcul <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions légales communiquées à chaque<br />
commune en décembre <strong>de</strong> <strong>la</strong> même année. Pour une dizaine <strong>de</strong> communes, dont une majorité <strong>de</strong> communes<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10.000 habitants, le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions légales et toutes les données<br />
connexes (taux <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces principales, logements vacants, nombre moyen <strong>de</strong> personnes par logement…)<br />
ont été expliquées au maire par le directeur régional <strong>de</strong> l’Insee au cours d’un entretien.<br />
2) Enquêtes auprès <strong>de</strong>s ménages<br />
Bon nombre d’enquêtes sont réalisées auprès <strong>de</strong>s ménages par un réseau <strong>de</strong> 22 enquêteurs pigistes ; <strong>la</strong><br />
plupart d’entre elles sont récurrentes comme l’enquête sur l’emploi ou l’enquête sur <strong>la</strong> santé et les conditions<br />
<strong>de</strong> vie. D’autres sont <strong>de</strong>s enquêtes ponctuelles telle l’enquête sur <strong>la</strong> vie quotidienne <strong>de</strong>s ménages<br />
qui permet <strong>de</strong> mesurer notamment le <strong>rapport</strong> entre niveau d’étu<strong>de</strong>s et emploi. Ces enquêtes sont nationales<br />
et leurs résultats ne donnent pas lieu à publication <strong>de</strong> statistiques régionales. Elles s‘opèrent pour<br />
<strong>la</strong> plupart dans le cadre d’un partenariat avec d’autres ministères, voire avec Eurostat.<br />
3) Gestion du répertoire <strong>de</strong>s personnes physiques et du fichier électoral<br />
La direction régionale <strong>de</strong> l’Insee Bourgogne gère le répertoire national <strong>de</strong>s personnes physiques et le fichier<br />
électoral <strong>de</strong> trois régions : Alsace, Bourgogne et Franche-Comté. Dans le cadre <strong>de</strong> cette mise à<br />
jour en continu et dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is strictement encadrés par <strong>la</strong> loi, les échanges avec les communes sont<br />
nombreux. En 2011, 58% d’entre eux se sont effectués sous forme dématérialisée. La fin <strong>de</strong> l’année<br />
2011 aura été marquée par un pic <strong>de</strong> charge lié aux opérations <strong>de</strong> révision électorale toujours très importante<br />
l’année qui précè<strong>de</strong> une élection majeure.<br />
4) Gestion du répertoire <strong>de</strong>s entreprises (et <strong>de</strong>s associations) SIRENE<br />
La direction régionale <strong>de</strong> l’Insee Bourgogne gère le répertoire national <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> trois régions :<br />
Alsace, Bourgogne, Franche-Comté plus cinq départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Rhône-Alpes. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> créations et <strong>de</strong> cessations sont transmises par les centres <strong>de</strong> formalités <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>s départements<br />
(exemple greffe <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> commerce, organismes consu<strong>la</strong>ires).<br />
5) Réalisation d’enquêtes auprès <strong>de</strong>s hôtels et <strong>de</strong>s campings<br />
Ces enquêtes exhaustives au p<strong>la</strong>n régional sont réalisées en partenariat avec Bourgogne tourisme. <strong>Le</strong>s<br />
résultats <strong>de</strong> collecte sont ensuite redressés, analysés et donnent lieu à publication <strong>de</strong> données conjoncturelles<br />
régionales sur le site internet <strong>de</strong> l’Insee Bourgogne.<br />
6) Améliorations, corrections et expertise <strong>de</strong>s sources sur l’emploi et sur les sa<strong>la</strong>riés<br />
La direction régionale <strong>de</strong> l’Insee Bourgogne intervient pour améliorer les fichiers administratifs <strong>de</strong>stinés à<br />
l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> données conjoncturelles sur l’emploi.<br />
Elle a également compétence avec <strong>la</strong> direction régionale <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne pour traiter le fichier<br />
national <strong>de</strong>s déc<strong>la</strong>rations annuelles <strong>de</strong> données sociales et permettre ensuite d’établir <strong>de</strong>s statistiques<br />
sur les sa<strong>la</strong>riés (types <strong>de</strong> contrats, durée du travail, sa<strong>la</strong>ires, …).<br />
B) LES ÉTUDES<br />
Douze étu<strong>de</strong>s, dont huit en partenariat ont été publiées, ainsi qu’un dossier « Regards sur les quartiers<br />
du Grand Dijon ».<br />
146
1) L'ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire : un territoire hétérogène et <strong>de</strong>s atouts à exploiter<br />
L'ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire perd <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>puis trente ans. Cet espace est plus âgé et moins attractif<br />
que le reste du département.<br />
novembre 2011 - N° 174 avec <strong>la</strong> DDT71<br />
2) L'étalement urbain se poursuit en Bourgogne<br />
L'aire d'influence <strong>de</strong>s neuf principaux pôles d'emploi <strong>de</strong> <strong>la</strong> région s'étend. <strong>Le</strong>s communes périurbaines<br />
sont <strong>de</strong>s plus en plus nombreuses, confirmant <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> l'étalement urbain.<br />
octobre 2011 - N° 173 en autosaisine<br />
3) Bresse bourguignonne : un sursaut démographique et une solidité économique à<br />
conforter<br />
<strong>Le</strong> pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bresse bourguignonne, situé à l'est <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire, attire <strong>de</strong> nouveaux habitants.<br />
octobre 2011 - N° 172 avec le Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bresse bourguignonne<br />
4) En Bourgogne sept entreprises sur dix passent le cap <strong>de</strong>s trois ans<br />
En 2009, 69 % <strong>de</strong>s entreprises bourguignonnes créées en 2006 sont toujours actives. Ce taux <strong>de</strong> pérennité<br />
à trois ans est supérieur à <strong>la</strong> moyenne nationale.<br />
octobre 2011 - N° 171 avec le Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne<br />
5) Jeunes Bourguignons : moins souvent chez leurs parents<br />
Plus <strong>de</strong> 221 000 jeunes âgés <strong>de</strong> 18 à 29 ans rési<strong>de</strong>nt en Bourgogne. <strong>Le</strong>ur situation familiale évolue avec<br />
l'âge<br />
septembre 2011 - N° 170 en autosaisine<br />
6) SCoT du Grand Nevers : redynamiser <strong>la</strong> ville-centre et renforcer l'attractivité<br />
Situé au sud-ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, en limite du Cher, le SCoT du Grand Nevers se compose <strong>de</strong> 47 communes<br />
fin 2010. <strong>Le</strong>s jeunes, tant étudiants qu'actifs, quittent ce territoire.<br />
septembre 2011 - N° 169 avec <strong>la</strong> DREAL<br />
7) En 10 ans, le nombre <strong>de</strong> Bourguignons vivant dans une unité urbaine a baissé<br />
Avec 55,7 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion vivant en ville, <strong>la</strong> Bourgogne est une <strong>de</strong>s régions les moins urbanisées <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> métropole. Elle compte 71 unités urbaines, souvent <strong>de</strong>s villes isolées <strong>de</strong> petite taille.<br />
août 2011 - N° 168 en autosaisine<br />
8) La Saône-et-Loire face à son avenir<br />
L'économie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire, <strong>de</strong> plus en plus tournée vers les services, porte l'empreinte <strong>de</strong>s profon<strong>de</strong>s<br />
mutations <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières décennies.<br />
juillet 2011 - N° 167 avec le conseil général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône et Loire<br />
9) Équipements : accès aisé et <strong>de</strong>nsité faible dans le périurbain<br />
En Bourgogne, 257 communes sont pôles d'équipements <strong>de</strong> proximité et assurent à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion un accès<br />
rapi<strong>de</strong> aux commerces et services les plus courants comme <strong>la</strong> bou<strong>la</strong>ngerie, le mé<strong>de</strong>cin généraliste.<br />
juin 2011 - N° 166 avec le SGAR<br />
Nouveaux arrivants dans <strong>la</strong> Nièvre : <strong>de</strong>s actifs et <strong>de</strong>s retraités<br />
147
Entre 2002 et 2007, près <strong>de</strong> 22 700 nouveaux habitants se sont installés dans <strong>la</strong> Nièvre, un département<br />
qui compte <strong>de</strong> moins en moins d'habitants.<br />
février 2011 - N° 165 avec <strong>la</strong> DDT58<br />
10) Regards sur les quartiers du Grand Dijon<br />
<strong>Le</strong>s vingt-<strong>de</strong>ux communes du Grand Dijon forment un ensemble diversifié. <strong>Le</strong>s communes du nord-ouest<br />
<strong>de</strong> l'agglomération bénéficient <strong>de</strong> revenus élevés, celles situées à l'est <strong>de</strong> Dijon présentent davantage...<br />
mai 2011 - N° 56 avec <strong>la</strong> DREAL<br />
11) En Bourgogne, un bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'année 2010 contrasté, et une reprise hésitante<br />
Dans un contexte <strong>de</strong> reprise nationale et internationale modérée, en 2010, <strong>la</strong> Bourgogne montre <strong>de</strong>s<br />
signes hésitants <strong>de</strong> reprise. L'emploi sa<strong>la</strong>rié (hors secteur agricole et non marchand) progresse faible...<br />
<strong>Le</strong>s notes trimestrielles <strong>de</strong> conjoncture sont parues, <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> conjoncture sur <strong>la</strong> fréquentation hôtelière<br />
et les créations d’entreprises ainsi qu’un bi<strong>la</strong>n économique <strong>de</strong> l’année 2010 en Bourgogne.<br />
Par ailleurs <strong>la</strong> Direction régionale a apporté un soutien au projet Sirius du Conseil général <strong>de</strong> Saône-et-<br />
Loire ; le directeur régional est membre du comite d’éthique pour <strong>la</strong> libération <strong>de</strong>s données du Conseil<br />
général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône-et-Loire et membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> section « Prospective » du Ceser.<br />
C) LA MISE À DISPOSITION DE L'INFORMATION<br />
1) Présentations réalisées<br />
Au total, plus <strong>de</strong> 20 présentations ont été réalisées dans <strong>la</strong> région. <strong>Le</strong>s thèmes abordés couvrent une démonstration<br />
d’Insee.fr, les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> projection avec Omphale, <strong>la</strong> diffusion du RP sur <strong>de</strong>s zonages<br />
infra-communaux à façon (DIAF-RP), l’outil d’ai<strong>de</strong> d’imp<strong>la</strong>ntation pour <strong>la</strong> création d’entreprises, <strong>de</strong>s présentations<br />
d’étu<strong>de</strong>s.<br />
Ces présentations se font à l’invitation <strong>de</strong> partenaires, (chambres consu<strong>la</strong>ires, préfectures et sous-préfectures,<br />
mairies) dans les quatre départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.<br />
Des communiqués <strong>de</strong> presse sont systématiquement envoyés lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong> publications, leur<br />
nombre s’élevant à 30 en 2011. Des conférences <strong>de</strong> presse ont également eu lieu, en général avec les<br />
partenaires, pour présenter les étu<strong>de</strong>s réalisées : Bi<strong>la</strong>n économique, Quartiers du Grand Dijon, résultats<br />
du recensement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion.<br />
2) <strong>Le</strong> traitement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />
L’Insee a traité, conseillé et orienté, tout public confondu, plus <strong>de</strong> 350 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s pour 260 clients différents.<br />
a) Principaux thèmes abordés<br />
- Recensement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion;<br />
- Emploi;<br />
- Indices.<br />
b) Offres payantes<br />
15 produits normalisés facturés dont :<br />
148<br />
- 7 factures correspondant à une comman<strong>de</strong> totale <strong>de</strong> 13 portraits <strong>de</strong> territoire.<br />
- 6 factures pour une comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> projections démographiques (OMPHALE) dont l’une regroupant<br />
plusieurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs.
- Une comman<strong>de</strong> d’un extrait du RIL.<br />
- Une comman<strong>de</strong> d’un CD pour <strong>de</strong>s données RP99.<br />
5 Produits sur mesure (3 sources RP, 1 source CLAP et 1 source RFL) dont 4 facturés et un sans suite.<br />
III- PERSPECTIVES 2012<br />
A) LE MOYEN TERME DE L’INSEE<br />
L’Insee est <strong>la</strong>ncé dans un projet <strong>de</strong> moyen terme appelé " Insee - Ambitions 2015 " qui se résume dans<br />
l’engagement suivant : " L’Insee au ren<strong>de</strong>z-vous pour répondre aux problématiques <strong>de</strong> <strong>de</strong>main ".<br />
Cet engagement se décline en 4 ambitions :<br />
- - accroître notre impact dans le débat public,<br />
- - mettre l’excellence et l’innovation au cœur <strong>de</strong> nos pratiques,<br />
- - anticiper et nous organiser pour être plus réactifs,<br />
- - dégager <strong>de</strong>s marges <strong>de</strong> manœuvre pour mieux remplir nos missions et répondre à <strong>de</strong> nouvelles<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s.<br />
B) LES OPÉRATIONS DE PRODUCTION STATISTIQUE<br />
Pour chacun <strong>de</strong>s six grands domaines <strong>de</strong> production statistique présents en Bourgogne, l’année 2012<br />
sera marquée par quelques évènements majeurs.<br />
1) Recensement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />
2012 est l’année du test <strong>de</strong> collecte par internet ; trois communes ont été concernées en Bourgogne : Aizeray,<br />
Auxonne et Mâcon. Ce test sera étendu en 2013 puis en 2014 avant un déploiement en 2015.<br />
2) Enquêtes auprès <strong>de</strong>s ménages<br />
En plus <strong>de</strong>s enquêtes récurrentes, trois enquêtes nouvelles et complexes marqueront l’année 2012 :<br />
l’une a été réalisée en janvier - février auprès <strong>de</strong> personnes sans domicile. Une secon<strong>de</strong> enquête <strong>la</strong>ncée<br />
par l’OCDE pour mesurer les compétences <strong>de</strong>s adultes en particulier par <strong>rapport</strong> à l’outil informatique,<br />
sera réalisée en septembre (27 pays participent). En fin d’année sera <strong>la</strong>ncée une enquête sur les conditions<br />
<strong>de</strong> travail.<br />
Par ailleurs, les enquêteurs pigistes vont se voir proposer pour ceux qui remplissent les conditions, un<br />
contrat à durée indéterminée (application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi « Sauva<strong>de</strong>t ») et <strong>de</strong> nouvelles conditions d’emploi à<br />
partir du 1er janvier 2013. Ce dossier est actuellement instruit par <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong> l’Insee avec le<br />
secrétariat général <strong>de</strong> Bercy.<br />
3) Gestion du répertoire <strong>de</strong>s personnes physiques et du fichier électoral<br />
La révision électorale du début d’année a fortement mobilisé les équipes. 2012 verra aussi <strong>la</strong> poursuite<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> dématérialisation <strong>de</strong>s échanges entre les mairies et l’Insee.<br />
4) Gestion du répertoire <strong>de</strong>s entreprises (<strong>de</strong>s associations) SIRENE<br />
L’objectif majeur pour 2012 est d’améliorer le service rendu aux entreprises et par là-même d’améliorer<br />
<strong>la</strong> qualité du répertoire. Des journées <strong>de</strong> travail avec les centres <strong>de</strong> formalités <strong>de</strong>s entreprises vont être<br />
organisées.<br />
149
5) Réalisation d’enquêtes auprès <strong>de</strong>s hôtels et <strong>de</strong>s campings<br />
Dans le cadre du regroupement d’activités, <strong>la</strong> direction régionale <strong>de</strong> l’Insee <strong>de</strong> Franche-Comté transférera<br />
ses enquêtes hôtellerie dans un 1er temps puis campings dans un 2nd temps, à <strong>la</strong> direction régionale<br />
<strong>de</strong> Bourgogne. Une opération simi<strong>la</strong>ire aura lieu avec <strong>la</strong> direction régionale du Centre en 2013. L’Insee<br />
Bourgogne sera ainsi l’un <strong>de</strong> huit sites <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s enquêtes sur le tourisme.<br />
6) Améliorations, corrections et expertise <strong>de</strong>s sources sur l’emploi et sur les sa<strong>la</strong>riés<br />
Toujours dans un contexte <strong>de</strong> regroupement d’activités, tous les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction régionale <strong>de</strong><br />
Bourgogne liés à l‘amélioration <strong>de</strong>s sources administratives sur l’emploi vont être transférés en fin d’année<br />
2012 au centre statistique <strong>de</strong> Metz.<br />
En revanche, le pôle national sur les déc<strong>la</strong>rations annuelles <strong>de</strong> données sociales reste encore au moins<br />
4 ans à Dijon. En col<strong>la</strong>boration avec Paris et Reims, les agents réalisent sur le 1er semestre 2012, une<br />
importante opération qualité sur <strong>la</strong> codification <strong>de</strong>s professions et catégories sociales.<br />
C) LES ÉTUDES ET L'ACTION RÉGIONALE<br />
1) Nos axes <strong>de</strong> travail<br />
a) Orienter les travaux <strong>de</strong> 2012<br />
- sur <strong>de</strong>s thèmes économiques, notamment sur l’emploi. Utiliser les fichiers rénovés <strong>de</strong> données sur<br />
les entreprises;<br />
- sur le thème du « développement durable ».<br />
b) Utiliser et promouvoir les publications nationales (Insee première)<br />
Ayant une déclinaison régionale sous forme <strong>de</strong> « e-publications ».<br />
c) Renaissance du Réseau <strong>de</strong> l’Information économique et sociale<br />
En partenariat avec le Ceser, avec l’organisation d’une réunion publique, une fois par an, sur un sujet<br />
d’actualité donné : à l’automne 2012 sur le thème <strong>de</strong> l’Industrie.<br />
d) Stratégie <strong>de</strong> visibilité <strong>de</strong> l’Insee<br />
Au travers <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> 2 pages par thème sur <strong>de</strong>s tableaux régionaux et départementaux ;<br />
e) Développer <strong>la</strong> qualité et le potentiel d'étu<strong>de</strong>s<br />
Pour améliorer le service rendu aux décisions publiques par les analyses.<br />
f) Poursuivre les présentations à l’extérieur<br />
Aux acteurs publics en région et en proposer aux rédactions <strong>de</strong>s média.<br />
2) Prévisions d’étu<strong>de</strong>s à ce jour<br />
- émissions <strong>de</strong> CO2 liées aux dép<strong>la</strong>cements domicile-travail avec <strong>la</strong> Dreal;<br />
- les nouveaux arrivants dans les pays <strong>de</strong> Bourgogne avec <strong>la</strong> Région;<br />
- emploi-formation avec « Pôle-emploi » ;<br />
- logement avec l’OPAC71 ;<br />
- <strong>Le</strong>s ScoTs <strong>de</strong> l’Yonne avec DDT89 ;<br />
150
- services à <strong>la</strong> personne avec <strong>la</strong> Maison <strong>de</strong> l’emploi ;<br />
- portrait social <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre avec le CG71 ;<br />
- les « petites villes » avec le SGAR ;<br />
- l’emploi <strong>de</strong>s « seniors » (50-64 ans) avec <strong>la</strong> DIRECCTE et « Pôle-emploi » ;<br />
- l’économie sociale et solidaire en Saône et Loire avec <strong>la</strong> DDT71 ;<br />
- attractivité du Grand Dijon avec le Grand Dijon (CA)<br />
- emplois métropolitains supérieurs avec le Sgar.<br />
151
PÔLE ÉDUCATION FORMATION<br />
Recteur : M. Cyril NOURISSAT<br />
Adresse : 51, rue Monge<br />
BP 1516<br />
21033 DIJON Ce<strong>de</strong>x<br />
tél. : 03 80 44 84 00<br />
fax : 03 80 44 84 28<br />
mail : recteur@ac-dijon.fr<br />
site internet : http://www.ac-dijon.fr<br />
Effectifs :<br />
151 265 élèves (1er <strong>de</strong>gré) et 124 283 (2nd <strong>de</strong>gré), 34 527 étudiants,<br />
29 175 personnels,<br />
1983 écoles, 188 collèges, 94 lycées,<br />
3 établissements régionaux d’enseignement adapté (EREA), une<br />
université présente sur<br />
6 sites géographiques<br />
Budget 2011 (en €) :<br />
BOP Masse sa<strong>la</strong>riale Fonctionnement Total<br />
140 : 1 er <strong>de</strong>gré 462 895 224 € 886 803 € 463 782 027 €<br />
141 : 2 nd <strong>de</strong>gré 721 477 862 € 3 448 446 € 724 926 308 €<br />
214 : soutien 31 546 241 € 7 302 763 € 38 849 004 €<br />
230 : vie <strong>de</strong> l’élève 39 645 079 € 47 713 596 € 87 358 675 €<br />
Total 1 255 564 406 € 59 351 608 € 1 314 916 014 €<br />
I- PRINCIPALES MISSIONS DU SERVICE<br />
<strong>Le</strong> rectorat <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> Dijon met en œuvre <strong>la</strong> politique du ministère <strong>de</strong> l’éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
jeunesse et <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie associative et du ministère <strong>de</strong> l’enseignement supérieur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche sur le<br />
territoire bourguignon. Dans ce cadre, l’académie exerce <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> formation initiale à <strong>de</strong>stination<br />
<strong>de</strong>s élèves. De même, elle contribue à l’insertion professionnelle <strong>de</strong>s jeunes et à <strong>la</strong> formation continue<br />
<strong>de</strong>s adultes.<br />
<strong>Le</strong> rectorat assure, par ailleurs, l’organisation sco<strong>la</strong>ire, l’action éducative, l’orientation <strong>de</strong>s élèves et <strong>la</strong><br />
gestion <strong>de</strong>s examens et concours.<br />
Relèvent également <strong>de</strong> ses attributions : <strong>la</strong> formation et <strong>la</strong> gestion administrative et financière <strong>de</strong>s personnels<br />
d'État affectés dans l’académie.<br />
II- ACTIONS MAJEURES EN 2011<br />
<strong>Le</strong> bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentrée 2011 montre <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> démographie dans le premier <strong>de</strong>gré,<br />
avec 1 393 élèves <strong>de</strong> moins, soit une diminution <strong>de</strong> 1 % environ. La répartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong>s effectifs<br />
est assez homogène sur les différents niveaux d’enseignement et elle est observée dans les quatre départements<br />
<strong>de</strong> l’académie, avec toutefois une diminution plus marquée (1,6 %) dans le département <strong>de</strong><br />
153
<strong>la</strong> Nièvre.<br />
Pour le second <strong>de</strong>gré, <strong>la</strong> démographie se stabilise avec toutefois une forte baisse <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> voie<br />
professionnelle (900 élèves <strong>de</strong> moins).<br />
<strong>Le</strong>s résultats aux examens <strong>de</strong>s élèves bourguignons sont satisfaisants pour les bacca<strong>la</strong>uréats général<br />
(89,4 %), technologique (85,1 %) et professionnel (83,6 %) avec <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> réussite supérieurs au national.<br />
S’agissant du diplôme national du brevet (DNB), on note un tassement <strong>de</strong>s résultats (80,9 %),<br />
plus marqué pour les élèves du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre (77 %). Il faut noter que <strong>la</strong> session 2011 du<br />
DNB était <strong>la</strong> première qui associait une évaluation par <strong>de</strong>s épreuves ponctuelles, en contrôle continu et<br />
par <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s piliers du socle commun <strong>de</strong> connaissances et <strong>de</strong> compétences.<br />
L’offre <strong>de</strong> formation initiale <strong>de</strong> l’académie a légèrement évolué à <strong>la</strong> rentrée 2011 avec le gel ou <strong>la</strong> fermeture<br />
<strong>de</strong> formations professionnelles qui a été opéré en tenant compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong>s affectations <strong>de</strong>s<br />
élèves. La réforme du lycée a été appliquée en c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> première à <strong>la</strong> rentrée 2011, avec pour <strong>la</strong> filière<br />
générale <strong>la</strong> définition d’une carte académique <strong>de</strong>s enseignements spécifiques. <strong>Le</strong>s chefs d’établissement<br />
choisissent, en concertation avec l’ensemble <strong>de</strong> l’équipe pédagogique, les enseignements spécifiques et<br />
facultatifs qu’ils souhaitent proposer aux élèves <strong>de</strong> leur lycée. <strong>Le</strong> second volet <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme du lycée<br />
concernait, à <strong>la</strong> rentrée 2011, <strong>la</strong> rénovation <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière technologique qui est désormais concentrée sur<br />
quatre grands domaines pour <strong>la</strong> filière sciences et technologies industrielles et du développement durable<br />
(STI2D) et sur <strong>de</strong>ux domaines pour <strong>la</strong> filière sciences et techniques <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire (STL). Un tronc<br />
commun d’enseignement généraux et <strong>de</strong>s enseignements technologiques pour partie transversaux et<br />
pour partie spécifiques sont proposés aux élèves. Avec l’apport d’un enseignement plus conceptuel, il<br />
s’agit également <strong>de</strong> mieux préparer les bacheliers technologiques à une poursuite d’étu<strong>de</strong>s vers l’enseignement<br />
supérieur. Là encore, l’académie <strong>de</strong> Dijon a proposé une carte <strong>de</strong>s enseignements technologiques<br />
qui soit complète, proposant une offre variée sur l’ensemble du territoire, tout en respectant <strong>la</strong><br />
spécificité <strong>de</strong>s lycées et évitant leur mise en concurrence.<br />
Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s moyens, à <strong>la</strong> rentrée 2011 <strong>la</strong> dotation <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> Dijon a évolué ainsi :<br />
- Programme 1er <strong>de</strong>gré public : retrait <strong>de</strong> 125 emplois (dont 20 au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse démographique),<br />
- Programme 2nd <strong>de</strong>gré public : retrait <strong>de</strong> 186 emplois (dont 60 au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse démographique),<br />
- Programme soutien à <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l’éducation : retrait <strong>de</strong> 24 emplois (15 sur le programme second<br />
<strong>de</strong>gré, dans les établissements et les CIO et 9 au sein <strong>de</strong>s services déconcentrés).<br />
Conformément aux orientations <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique académique, les moyens délégués par le ministère sont<br />
répartis entre les quatre départements. Ensuite, les inspecteurs d’académie sont chargés, chacun en<br />
fonction <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités territoriales et <strong>de</strong>s spécificités <strong>de</strong>s établissements, d’allouer les moyens aux<br />
écoles, aux collèges et aux lycées.<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique d’égalité <strong>de</strong>s chances, l’académie <strong>de</strong> Dijon poursuit le développement <strong>de</strong>s<br />
dispositifs en faveur <strong>de</strong>s élèves relevant <strong>de</strong> l’éducation prioritaire avec <strong>la</strong> généralisation <strong>de</strong> l’accompagnement<br />
éducatif, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> stages d’ang<strong>la</strong>is pendant les congés et <strong>la</strong> <strong>la</strong>bellisation, en 2011,<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 p<strong>la</strong>ces supplémentaires « internat d’excellence ». L’internat d’excellence du lycée Henri<br />
Parriat <strong>de</strong> Montceau-les-Mines, fruit d’une col<strong>la</strong>boration étroite entre les services <strong>de</strong> l’État, les collectivités<br />
territoriales et <strong>la</strong> communauté urbaine <strong>Le</strong> Creusot-Montceau, ouvrira ses portes à <strong>la</strong> rentrée 2012.<br />
Pour autant, un internat d’excellence existe d’ores et déjà, lié à <strong>la</strong> création d’une c<strong>la</strong>sse préparatoire aux<br />
gran<strong>de</strong>s écoles (CPGE) unique en France, accueil<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s bacheliers professionnels. L’internat d’excellence<br />
accueille 54 élèves à <strong>la</strong> rentrée 2011.<br />
Deux collèges <strong>de</strong> l’académie ont rejoint le réseau <strong>de</strong>s écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation<br />
et <strong>la</strong> réussite (ECLAIR) bénéficiant ainsi <strong>de</strong> différents dispositifs ayant pour objectif d’accompagner<br />
et <strong>de</strong> faciliter <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong>s élèves.<br />
Six établissements supplémentaires, portant à huit le nombre total <strong>de</strong> collèges concernés dans l’académie,<br />
ont rejoint l’expérimentation « cours le matin, sport et culture l’après midi », qui propose une organisation<br />
originale du temps sco<strong>la</strong>ire.<br />
L’académie <strong>de</strong> Dijon s’est inscrite dans le dispositif interministériel <strong>de</strong> lutte contre le décrochage sco<strong>la</strong>ire.<br />
<strong>Le</strong>s outils permettant, à partir <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données <strong>de</strong>s différents acteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation et <strong>de</strong> l’insertion<br />
<strong>de</strong>s jeunes, le repérage <strong>de</strong>s décrocheurs sont désormais opérationnels. Des entretiens sont<br />
conduits avec ces jeunes afin <strong>de</strong> leur proposer une solution personnalisée et adaptée au parcours et aux<br />
154
projets <strong>de</strong> chacun.<br />
III- PERSPECTIVES 2012<br />
Au cours <strong>de</strong> l’année 2012 l’académie <strong>de</strong> Dijon aura à mettre en œuvre <strong>de</strong>s évolutions nationales majeures<br />
qui concernent <strong>la</strong> gouvernance académique, <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong>s GRETA, chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation<br />
continue <strong>de</strong>s adultes, en GIP et <strong>la</strong> <strong>la</strong>bellisation <strong>de</strong>s CIO.<br />
La nouvelle gouvernance issue du décret du 5 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> nouvelle organisation académique,<br />
doit être mise en p<strong>la</strong>ce en février 2012. <strong>Le</strong>s objectifs sont, d’une part l’affirmation d’une chaîne<br />
hiérarchique c<strong>la</strong>ire, concentrant désormais toutes les compétences auprès du recteur qui détermine son<br />
organisation académique et délègue, en conséquence, sa signature aux directeurs académiques <strong>de</strong>s<br />
services <strong>de</strong> l’éducation nationale (DASEN), et, d’autre part, <strong>la</strong> responsabilisation <strong>de</strong>s acteurs au plus<br />
près du terrain. L’organisation académique ne sera pas bouleversée, avec, au niveau central, <strong>la</strong> gestion<br />
<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s masses et l’expertise, et au niveau départemental, <strong>la</strong> conduite d’un dialogue <strong>de</strong> proximité<br />
avec les établissements, <strong>la</strong> carte sco<strong>la</strong>ire, l’attribution <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>s 1er et 2nd <strong>de</strong>grés et l’affectation<br />
<strong>de</strong>s élèves. L’existence <strong>de</strong>s services inter-départementaux <strong>de</strong> gestion (<strong>de</strong>s examens professionnels, <strong>de</strong>s<br />
bourses d’enseignement et <strong>de</strong>s personnels du 1er <strong>de</strong>gré) se trouve confortée par cette nouvelle organisation.<br />
L’originalité <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> Dijon rési<strong>de</strong> dans le choix <strong>de</strong> confier aux DASEN <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong><br />
politique académique. Ils seront ainsi chargés <strong>de</strong> l’impulsion, <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination et du pilotage pédagogique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> politique pour <strong>la</strong> maîtrise du socle pour le DASEN <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> contractualisation<br />
<strong>de</strong>s EPLE pour le DASEN <strong>de</strong> Saône et Loire, <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> l’innovation et <strong>de</strong> l’expérimentation<br />
pédagogique pour <strong>la</strong> DASEN <strong>de</strong> l’Yonne et <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique pédagogique <strong>de</strong>s TICE pour <strong>la</strong> DASEN <strong>de</strong><br />
<strong>Côte</strong> d’Or.<br />
S’agissant <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong>s services, l’académie fait le choix <strong>de</strong> créer une fonction « mo<strong>de</strong>rnisation<br />
» sous <strong>la</strong> forme d’un chargé <strong>de</strong> mission p<strong>la</strong>cé auprès du secrétaire général. La mission dévolue à ce<br />
chargé <strong>de</strong> mission est fortement colorée par une dimension « ressources humaines », intégrant les<br />
conditions <strong>de</strong> travail (CHSCT, aménagement <strong>de</strong>s postes, horaires, restauration…), <strong>la</strong> communication interne<br />
et <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>s services déconcentrés. Enfin, une direction <strong>de</strong>s systèmes d’information<br />
et <strong>de</strong>s infrastructures (DS2I) est créée dans l’académie <strong>de</strong> Dijon avec pour objectifs l’approche<br />
décloisonnée <strong>de</strong>s thématiques concernant les systèmes d’information et les infrastructures (immobilier /<br />
locaux), et <strong>la</strong> conduite d’étu<strong>de</strong>s prospectives re<strong>la</strong>tives aux organisations.<br />
La loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 <strong>de</strong> simplification et d'amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du droit a notamment<br />
pour objectif l’harmonisation du statut <strong>de</strong>s GIP et prévoit que les GRETA existants à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> promulgation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi disposeront <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans afin <strong>de</strong> se constituer sous forme <strong>de</strong> GIP. <strong>Le</strong>s recteurs sont chargés<br />
<strong>de</strong> mettre en œuvre et d’adapter les orientations nationales au contexte régional, en assurant <strong>la</strong> cohérence<br />
et <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong> l’activité du réseau académique <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation continue. L’académie <strong>de</strong><br />
Dijon dispose actuellement <strong>de</strong> huit GRETA, représentant un budget annuel d’environ 14 M€. Afin <strong>de</strong><br />
conduire cette réforme, un groupe <strong>de</strong> pilotage est constitué, représentatif <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s métiers<br />
exercés au sein <strong>de</strong>s GRETA <strong>de</strong> l’académie. En parallèle, et conformément aux dispositions nationales<br />
un audit externe <strong>de</strong> l’académie sera réalisé par le délégué académique à <strong>la</strong> formation continue <strong>de</strong> l’académie<br />
<strong>de</strong> Strasbourg. Différentes rencontres et groupes <strong>de</strong> travail thématiques auront vocation à se<br />
réunir afin d’i<strong>de</strong>ntifier les enjeux et les points sensibles <strong>de</strong> ce dossier complexe. Des assises <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation<br />
continue seront organisées à <strong>la</strong> fin du premier semestre 2012. Elles réuniront tous les partenaires<br />
<strong>de</strong> l’éducation nationale, institutionnels et collectivités territoriales. A l’issue <strong>de</strong> ces travaux, le<br />
contour <strong>de</strong> <strong>la</strong> future organisation du réseau <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation continue dans l’académie <strong>de</strong> Dijon sera <strong>de</strong>ssiné.<br />
<strong>Le</strong> second semestre 2012 sera consacré à <strong>la</strong> mise en œuvre opérationnelle.<br />
L’application <strong>de</strong>s dispositions du décret n° 2011-487 du 4 mai 2011 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> mise en œuvre du service<br />
public <strong>de</strong> l’orientation tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie et à <strong>la</strong> création du <strong>la</strong>bel national « Orientation pour tous -<br />
pôle information et orientation sur les formations et les métiers » a engagé l’académie dans un processus<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>bellisation <strong>de</strong>s centres d’information et d’orientation (CIO). Répondant naturellement aux exigences<br />
du cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>bellisation, les CIO <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> Dijon, qui ont par ailleurs<br />
noué <strong>de</strong>s partenariats avec les autres acteurs institutionnels que sont Pôle Emploi, les Missions locales<br />
ou encore les Maisons <strong>de</strong> l’emploi, ont tous engagé le processus <strong>de</strong> <strong>la</strong>bellisation qui s’achèvera en<br />
2012.<br />
L’académie <strong>de</strong> Dijon fait partie <strong>de</strong>s sept académies choisies au niveau national afin d’expérimenter <strong>la</strong><br />
155
contractualisation avec le ministère. Ce contrat conclu pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> quatre ans engagera l’académie<br />
et l’administration centrale. A partir d’un constat partagé <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> l’académie, quatre<br />
objectifs <strong>de</strong> performance seront définis conjointement, en cohérence avec les orientations retenues dans<br />
le projet académique :<br />
- 1er objectif : assurer un service public d’éducation performant et d’égale qualité sur l’ensemble du<br />
territoire académique, au moyen <strong>de</strong> politiques adaptées, tout particulièrement dans le domaine <strong>de</strong>s<br />
TICE.<br />
- 2ème objectif : améliorer et homogénéiser les performances <strong>de</strong>s élèves et <strong>la</strong> fluidité dans le 1er <strong>de</strong>gré.<br />
- 3ème objectif : mieux personnaliser les parcours.<br />
- 4ème objectif : rééquilibrer l’offre <strong>de</strong> formation et promouvoir les voies générale et technologique<br />
pour favoriser les poursuites dans l’enseignement supérieur.<br />
<strong>Le</strong> contrat prévoira également <strong>de</strong>s modalités d’accompagnement <strong>de</strong> l’administration centrale en matière<br />
pédagogique, d’utilisation <strong>de</strong>s moyens (emplois et crédits) et <strong>de</strong>s ressources humaines.<br />
En 2012, l’académie <strong>de</strong> Dijon poursuivra <strong>la</strong> démarche engagée avec les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s collectivités territoriales,<br />
conseils généraux et conseil régional. Partant du constat que les questions re<strong>la</strong>tives au réseau<br />
<strong>de</strong>s EPLE et à l’offre <strong>de</strong> formation professionnelle ont trop longtemps été abordées <strong>de</strong> manière conjoncturelle,<br />
manquant <strong>de</strong> vision stratégique à long terme, l’académie a pris l’initiative d’engager un travail<br />
conjoint avec les collectivités. A partir d’un constat objectif et partagé, résultant d’une analyse très fine<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l’académie, il s’agira <strong>de</strong> mener les réflexions nécessaires avec <strong>la</strong> région Bourgogne<br />
afin <strong>de</strong> préfigurer <strong>la</strong> carte <strong>de</strong>s formations à l’horizon <strong>de</strong> cinq ans. Ce travail aboutira en 2012 à <strong>la</strong> signature<br />
d’un document commun, pour <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> rentrée 2013, document qui tracera les orientations<br />
conjointes État - Région en terme d’offre <strong>de</strong> formation. Une action <strong>de</strong> même nature sera engagée pour<br />
l’évolution du réseau <strong>de</strong>s EPLE.<br />
Enfin, l’année 2012 sera particulièrement marquée pour les services académiques par le regroupement<br />
sur un même site, dans un bâtiment neuf, du rectorat et <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s services départementaux <strong>de</strong><br />
l’éducation nationale (DSDEN) <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> d’Or. La construction <strong>de</strong> ce bâtiment neuf, en centre ville, aménagé<br />
avec du mobilier neuf constitue une opération d’envergure pour le ministère <strong>de</strong> l’éducation nationale.<br />
La DASEN <strong>de</strong> <strong>Côte</strong> d’Or gar<strong>de</strong>ra sa compétence sur le territoire départemental et sur les services<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> DSDEN associés. En revanche, les fonctions support (accueil, reprographie, courrier, entretien…)<br />
seront mutualisées.<br />
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