6 Ã 11 [ DOSSIER] - Istres

L
e secteur de la petite enfance
s’adresse aux pitchouns de 3 mois à 4
ans. Un âge qui peut être prolongé,
dans le cas de l’accueil périscolaire jusqu’à 6
ans. Il recouvre, chacun l’aura deviné les «crèches
et haltes-garderies» pour l’accueil collectif
ainsi que la garde à domicile chez les
assistantes maternelles.
La ville d’Istres compte 7 structures d’accueil
collectif. Elles sont réparties dans les différents
quartiers ainsi qu’à Entressen. Chacune
d’elle est agréée pour un nombre maximum
d’enfants répondant ainsi aux critères et
normes de la Caisse d’Allocations Familiales
et de la Protection Médicale Infantile, la PMI
qui dépend du Conseil Général. Ce sont les
deux organismes de tutelle qui sont chargés
de veiller au respect des normes et réglementations.
Ce sont également, des partenaires
financiers importants dans le budget
de ce service. Au total ces lieux sont agréés
pour 200 places.
Les assistantes maternelles disposent quant
à elles de deux multi-accueils où elles peuvent
se retrouver une à deux fois par
semaine et faire partager aux enfants dont
elles ont la garde de nombreuses activités
de loisir ou de découverte. Au total, les taties
sont agréées pour 270 enfants. Cela porte
donc à près de 500 le nombre de places
autorisées par le Conseil Général pour l’accueil
des plus petits. Cette capacité d’accueil
représente le nombre maximum d’enfants
qui peuvent fréquenter les structures à un
instant T.
C’est un chiffre théorique, car chaque enfant
n’est pas présent du lundi au vendredi, de
en place la PSU. Il s’agit d’un mode de calcul qui définit le tarif
horaire demandé à chaque parent selon ses revenus. Il est
applicable pour tous, quel que soit le nombre d’heures de
garde par semaine. Le taux horaire varie ainsi de 0,31 à 3,15 €.
Le mode de calcul est simple. Il suffit de prendre le montant
des revenus de l’année (salaires, pensions…) et de le multiplier
par le taux défini par la CAF : 0,06 % pour un enfant, 0,05 %
pour deux enfants etc. Chacun participe ainsi en fonction de
ses revenus réels.
Accueil sécurisé et personnel qualifié.
Inutile de dire que les conditions d’accueil des enfants font
l’objet de soins et d’une attention toute particulière. Sur le
plan des locaux et des aménagements intérieurs, tout est mis
en œuvre pour garantir la sécurité des pitchouns. Prises électriques
protégées, dispositif anti-pincement sur les portes,
revêtement de sols… les normes sont draconiennes et appliquées
à la lettre cela va de soi. Tout ce petit monde est encadré
par un personnel compétent et qualifié. Un adulte pour 5
enfants qui ne marchent pas ou pour 8 qui marchent. Pour travailler
dans le secteur de la petite enfance, des diplômes particuliers
sont exigés : cadre de santé, coordinatrice de crèche,
puéricultrice et auxiliaire de puériculture, CAP petite
enfance… En outre, chaque année, les agents suivent des formations
complémentaires. Il s’agit d’un effort de la collectivité
pour permettre une remise à niveau régulière.
De la même manière, les assistantes maternelles ont un agrément
pour un, deux ou trois enfants, agrément délivré par les
services du Conseil Général en fonction de la situation de chaque
nounou. Les services de la PMI et notamment les équipes
médicales, assurent des visites régulières (au moins une fois par
an dans chaque structure et au domicile de chaque assistante
maternelle) pour veiller au bon respect des normes et conditions
d’accueil. ■
l’ouverture à la fermeture de l’équipement. Heureusement
pour lui pourrait-on dire. De ce fait, les différentes crèches peuvent
recevoir d’autres enfants pour répondre aux besoins des
parents tout en augmentant le taux de remplissage.
Contrat et Prestation de Service Unique
L’accès aux crèches est ouvert à tous. Une priorité est donnée
aux enfants dont les deux parents travaillent ou ont une activité.
Lors de l’inscription dans l’un des multi-accueil collectifs
ou chez une tatie, les parents précisent les jours et heures de
garde souhaités. Il peut s’agir de la semaine complète à des
horaires de travail régulier ou seulement deux à trois journées,
des après-midi… bref des possibilités à la carte. C’est en fonction
des créneaux ainsi disponibles que d’autres enfants peuvent
être accueillis sans pour autant dépasser les capacités
fixées par l’agrément. C’est également cette souplesse qui permet
l’accueil occasionnel que l’on connaissait dans les haltesgarderies.
Pour rendre le meilleur service au meilleur coût, la CAF a mis
[im] P.7
JUIN 2006