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N°203 mars 2005 - Istres

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Pour sa 7e édition, les Elancées ont connuun large succès : plus de 12 000spectateurs ont répondu présents aux30 représentations inscrites au programme,à <strong>Istres</strong>, mais également dans les autrescommunes d’Ouest Provence. Les différentsstages ouverts aux enfants de 6 à 15 ansont fait le plein. Le final, proposé parl’association Cabriole, aura parfaitementillustré cette édition dans laquelle l’artdu cirque aura joué les premiers rôles.zoomarrièreLe rideauAu-delà du succès populaire, cette édition<strong>2005</strong> aura été ponctuée par quelquessurprises. La première a pris place dansl’enceinte du Palio où, au beau milieude la piste, s’est élevé un chapiteaule temps de quelques représentations etd’une journée débat consacrée au droit ducirque. Une vision toute particulière dansce lieu plus habitué aux manifestationstaurines ou aux concerts d’été.La seconde sera venue du dieu Eole quia failli compromettre l’installation duCirque des Nouveaux Nez aux bords del’étang de l’Olivier. Il aura fallu toute laténacité des circassiens et le renfort deséquipes du service environnement duranttoute une nuit pour rattraper le tempsperdu et achever l’installation duchapiteau : the show must go on…Côté enfants, on pourra noter l’assiduitéet l’engouement aux différents stagesproposés. Danse verticale ou art du cirque,chacun, selon son âge et ses goûts, a putrouver satisfaction et faire partager,à l’occasion d’un rendu public, les talentsfraîchement acquis.La réflexion et l’échange auront étéau cœur des deux journées consacréesà “l’enfant et la création”.Animée par de nombreux professionnels,cette rencontre a souligné le rôledu spectacle dans l’épanouissementde la personnalité de l’enfant.D’ores et déjà, petits et grands tournentleurs regards vers la cuvée 2006 desElancées. Avec dans les yeux, toute lamagie et la richesse du spectacle vivant.[im] P.2MARS <strong>2005</strong>


PUBLIQUEVIE CULTURELLELes cirques ont droit de cité!Loin d’être anecdotique, la signature à l’occasiondu 7e festival des Élancées de la charte d’accueildes cirques, souligne l’engagement d’<strong>Istres</strong> en faveurdu spectacle vivant.Ce “code de bonne conduite“ comporte desobligations pour la ville qui s’engage à aménagerun espace adéquat pour l’installation des chapiteauxmais également pour les circassiens qui veillerontau respect des procédures juridiques etadministratives. Cette signature s’est dérouléede manière toute officielle au Palio, à l’issued’une journée débat sur le droit des cirques,une journée animée par l’association Karwan.Le document a été paraphé par le directeur régionaldes affaires culturelles Jean-Luc Bredel pourle Ministère de la Culture et Michel Caillatpour la ville d’<strong>Istres</strong>.SOLIDARITÉDéjà 20 000 eurospour les victimes du tsunami!Dès le lendemain de l’annonce du tsunami qui a ravagéles plages de nombreux pays d’Asie du sud est, trois urnesont été placées au centre administratif et dans les mairiesannexes pour recueillir les dons des Istréens.En un peu moins de deux mois, plus de 5300 euros ont étégénéreusement offerts. Ils seront reversés aux organismeschoisis par les donateurs : Unicef, Médecins du monde,Médecins sans frontière, Croix Rouge, Secours Populaireet Secours Catholique. L’ouverture des urnes a été faitepar Muriel Giniès, maire adjoint chargé de la solidarité.De son côté, la ville d’<strong>Istres</strong> a débloqué une aidede 15 000€ versée par le Centre Communal d’Action Sociale,au profit de l’Unicef.LABELISTRESAMIEDES ENFANTSvieHANDBALLUn grand cœur!Le club d’<strong>Istres</strong> Ouest Provence Handball a une nouvelle foislaissé parler son cœur et son attachement à partager et donnerun peu de bonheur à tous ceux que l’existence ne comble pas.C’est dans la halle d’une célèbre enseigne du centre commercialdes Cognets que le samedi 29 janvier, les joueurs et les dirigeantsdu club ont remis à Mo le clown, la coquette somme de1131€ pour son association Festival Clownique.Collectée lors du match Montpellier-<strong>Istres</strong>, cette somme serviraà dispenser un peu de bonheur à de jeunes enfants hospitalisés.Des enfants qui par ailleurs n’ont pas pu assister à cette bellevictoire des violets sur l’équipe leader du championnat.Un joli geste qui témoigne du grand cœur des sportifs.!Le conseil municipal a approuvé la candidatured’<strong>Istres</strong> au label “ville amie des enfants”.Délivrée par l’Unicef, cette distinction souligneles efforts réalisés pour la prise en compte desenfants, de leurs droits et de leurs opinions.Elle récompense également les actions et projetsmis en place pour favoriser l’épanouissement desenfants et des jeunes. Cette candidature se placedans le droit fil de la politique municipale qui atoujours mis l’enfant au centre des projets.<strong>Istres</strong> a été à de multiples reprises pionnière dansses actions en faveur des plus jeunes avec lecontrat d’aménagement du temps de l’enfant ou leplan informatique pour tous, pour ne citer que cesdeux exemples.[im] P.4MARS <strong>2005</strong>


ÉCONOMIELe bon début d’année de Géparc! La traditionnelle rencontre de début d’année autour de la galette des rois, a permis derassembler de nombreux chefs d’entreprises implantés à Géparc mais égalementdans la zone du Tubé. “En moins de deux ans cette zone est passée de 70 à 115établissements. Plus de 1000 personnes y travaillent ce qui en fait un pôle économiqueimportant et reconnu“ a souligné Alain Detavernier président du Géparc.Ce rendez-vous de début d’année aura également été l’occasion pour quelques“anciens“ de la pépinière, de venir saluer leurs collègues.COLLEGESLa rénovation de Daudetest programmée.! Pour la rentrée 2007/2008, le collège Daudetsera entièrement rénové. Lors d’une réunion detravail, Michel Caillat maire d’<strong>Istres</strong> et PatriceGouin adjoint en charge de l’urbanisme ontréaffirmé leur attachement à la présence d’uncollège dans ce quartier de la ville. Le ConseilGénéral, représenté pour l’occasion par JeannineEcochard déléguée aux collèges et à l’accompagnementscolaire engagera les travaux dès cet étéet le chantier se poursuivra durant toute l’annéescolaire.ASSEMBLÉE COMMUNALEMartine Trintignac siègeau conseil municipal! Le conseil municipal du 3 février a accueilliMartine Trintignac. Elle siège désormais à la tabledes élus à la suite du décès de René Davini commele prévoient les dispositions légales.Martine Trintignac est conseillère en défensede l’usager et du consommateur au sein de la CLCV.Mariée et maman de 3 grands enfants elle pratiquerégulièrement la gymnastique, le vélo, la marcheà pied et fréquente régulièrement les salles de cinéma.ÉDITIONLes violets et noirs de A à Z! Il y a 20 ans, les joueurs de l’équipe d’<strong>Istres</strong> débutentleur première saison chez les pros, en 2e divisionnationale. Au terme des 34 rencontres, ils afficheront8 victoires, 14 nuls et 12 défaites.Jean Paul Charlot a édité un livre parfaitementdocumenté sur ces deux décennies chez les pros.L’ouvrage regorge de statistiques sur les différentes rencontres, les meilleursbuteurs ou le classement en fin de saison. Il évoque les moments fortsdu club comme la victoire sur Lyon en coupe de France (saison 91-92)alors que les istréens n’évoluaient qu’à 9 mais également la “petite histoire”avec les lunettes promises par Alain Afflelou alors président des Girondins,lunettes que personne n’a vu venir. En outre, le livre est illustré de photosdont de nombreuses inédites.Bernard Granié Président de Ouest Provenceet Gaby Charroux Président de la CAOEB.OUEST PROVENCEET CAOEBLe SCOT fixeses grandesorientations! Mis en œuvre le 18 novembre 2004,le Syndicat Mixte réunissant le SANOuest Provence et la CAOEB (Communautéd’Agglomération de l’Ouest Etang de Berre)chargé d’élaborer le Schéma de CohérenceTerritoriale (SCOT) commun aux deuxintercommunalités, s’est de nouveau réunifin janvier à <strong>Istres</strong>, pour fixer les grandesorientations de l’année <strong>2005</strong>.Avec un budget de l’ordre de 281 000€,financé à hauteur de 137 000€par la CAOEB et de 144 000€par Ouest Provence, le syndicat mixteva s’attacher à établir un diagnosticterritorial des deux intercommunalitéset de leurs besoins afin d‘élaborer parla suite un projet d’aménagementet de développement durable.Ainsi, plusieurs études vont être lancéesdans les domaines de l’habitat,des déplacements inter-urbains,les schémas d’urbanisme commercial,d’entrée de ville, de mise en valeuret de protection des paysages...[im] P.5MARS <strong>2005</strong>


BUDGET <strong>2005</strong>ORIENTATIONS BUDGÉTAIRESLe conseil municipal a examiné, lors de sa réunion du 3 février, le rapportsur les orientations budgétaires pour l’exercice <strong>2005</strong>. Secteur par secteur,les grands axes de travail ont été présentés : ils concernent l’année en coursmais également les exercices à venir.Le maintien d’un serviceLa conjoncture qui prévaut au budget <strong>2005</strong>est marquée par de très fortes contraintes.En effet, sous couvert de décentralisation, legouvernement décide le transfert de charges sansqu’il y ait, pour autant, compensation de recettes.En clair, le gouvernement s’exonère de certainesmissions, laissant aux mairies le soin de les financer.Dans leur grande majorité, les élus locaux ontexprimé leur désaccord face à cette situation.C’est dans ce contexte très particulier que s’inscriventles orientations débattues en séancepublique. L’axe principal qui sous tend le budget<strong>2005</strong> sera le maintien d’un service public de qualitépour tous et reconnu par tous.Il passera par une maîtrise des dépenses de fonctionnementpour permettre la stabilité de la pressionfiscale. Les taux des impôts locaux (taxe d’habitation,foncier bâti et foncier non bâti) toutcomme celui de la taxe d’enlèvement des orduresménagères n’augmenteront pas en <strong>2005</strong>. Celaconcerne bien évidemment la part votée par laville.[im] P.6MARS <strong>2005</strong>La révision du plan local d’urbanisme va entrerdans sa phase active après les différents diagnosticset études réalisés en 2004. Le document finalpermettra de mettre en avant le caractère exceptionneld’<strong>Istres</strong>, tant par le dynamisme démographiqueque par l’attrait en matière de constructionde logements et de développement économique.Dans ces deux domaines spécifiques, la volontéde l’équipe municipale est de préserver un développementharmonieux en respectant lescontraintes environnementales.La revitalisation du centre ville va, elle aussi entrerdans la phase de réalisation. La création de nouvellesplaces de parking et le réaménagement del’avenue Hélène Boucher font partie des premièresopérations programmées. L’aménagementde “l’atelier de l’avenir” boulevard de laRépublique va permettre de réaliser une interfaceefficace et conviviale. Chacun pourra y trouvertoutes les informations sur les opérations d’urbanismeen cours ou à venir ainsi qu’une aide à l’élaborationdes dossiers de demande de subventionspour la réalisation de travaux de ravalement defaçade ou de réhabilitation de logements.❚ PROTEGERLE CADRE DE VIELe programme des travaux pour l’exercice <strong>2005</strong>est marqué par des investissements lourds pourdes équipements performants. L’extension de lacuisine centrale du Tubé, la rénovation de l’écoleGouin, l’extension de l’Istrium du Sport, le


COMPRENDRENous avons tous conscience de la nécessité de prendre soin de notre environnement.L’activité humaine entraîne des déséquilibres naturels qu’il est important de maîtriservoire d’inverser. Il s’agit de concilier développement économique et environnement.C’est l’objectif de la notion de développement durable.Le développement durableL’ère de l’industrialisation àtout prix est révolue. Aucours des vingt dernièresannées, le facteur environnemental a été deplus en plus souvent pris en compte aboutissantde nos jours au concept de “développementdurable”. Il s’agit d’allier développement économiqueet respect de notre environnement.En juin 2003, la France a adopté la “Charte del’Environnement” qui inscrira prochainement dansnotre Constitution le principe que “chaque citoyena le droit de vivre dans un environnement équilibréet respectueux de la santé”. Notre pays s’engagealors fortement dans la notion de “développementdurable”, née au cours des années 80 sousl’impulsion des Nations Unies, faisant suite à denombreuses catastrophes écologiques (maréenoire de l’Amoco Cadix, accident de Seveso oude Tchernobyl, trou dans la couche d’ozone…)dues principalement à l‘activité humaine.D’où ces questions fondamentales : commentconcilier le progrès économique et social sansmettre en péril de manière durable et irréversiblel’équilibre naturel de notre planète? ouencore, comment répartir les richesses entre lespays riches et ceux les moins développés? C’estpour apporter des réponses à ces questions, età bien d’autres, qu’a émergé petit à petit le concept de“développement durable”. Un principe que l’on peutrésumer aujourd’hui d’une simple phrase : un développementéconomique et social qui répond aux besoins duprésent sans compromettre la capacité des générationsfutures à répondre aux leurs.Pour y parvenir, les pouvoirs publics, les entreprises et lasociété civile doivent travailler main dans la main afin deréconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés :l’économie, l’écologie et le social. À long terme, il n’yaura pas de développement possible s’il n’est pas économiquementefficace, socialement équitable et écologiquementtolérable. Pour atteindre cet objectif, des politiquesd’incitation au “développement durable” sontmises en place en France, notamment par le biais deschambres de commerces ou des métiers qui incitent lesentrepreneurs à prendre en considération la notionenvironnementale de leur activité et donc de leur développement.Le grand public est aussi concerné avec ledéploiement dans de nombreuses communes du trisélectif ou encore par un changement de comportement,de plus en plus vérifié, visant à deséconomies d’énergie mais aussi à une meilleureprise en compte du respect de notre cadre de vie.Parallèlement, de nouveaux secteurs d’activitéséconomiques naissent, peu à peu, de cette prise encompte du respect de la nature. On peut noter le développementdu tourisme vert, des filières de recyclage, des énergiespropres ou renouvelables ainsi que toute une pléiaded’emplois directement liés au respect de l’environnement(garde à cheval, espaces verts…).Mais le “développement durable”, aussi louable et nécessairesoit-il pour l’avenir de notre planète, se heurte encore trèssouvent à la logique du développement économique pur,source de profits et de richesses. Le dilemme est de taille.Comment, par exemple, réduire le nombre de véhicules àmoteur à explosion (source de 70 à 80 % de la pollution del’air) sans avoir un impact fort sur l’industrie automobile etdonc sur l’économie? Comment interdire au niveau planétairela circulation des “pétroliers poubelles” sans avoir ici aussiune conséquence sur les prix des matières premières?Comment empêcher l’industrie agro-alimentaire d’utiliserdes pesticides et des OGM à grande échelle sans déclencherun véritable séisme dans les milieux financiers et boursiers?Toutes ces questions, et bien d’autres, situent les limitesactuelles du “développement durable”. D’une façon générale,dans un monde où l’activité économique est globalisée, développementéconomique et respect de l’environnement nefont pas encore tout à fait bon ménage. Difficile de faire faceaux États Unis d’Amérique qui refusent de signer les accordsde Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre dans le seulsouci de préserver la compétitivité de son industrie. Difficileégalement d’empêcher les délocalisations d’activités fort polluantesvers des pays d’Asie pour lesquels droits sociaux etrespect de l’environnement n’ont aucun sens. Et pourtant, ilest ici aussi question de développement économique!On le voit, concilier développement économique et respectde l’environnement n’est pas une mince affaire. De grandesavancées ont été réalisées ces dernières décennies et notammenten Europe. En France, la notion de “développementdurable” fait son chemin dans l’esprit des citoyens commedans celui des entreprises. Mais il ne faut pas perdre de vueque nous vivons dans un monde où l’économie est globalisée.Le fossé qui sépare économie et environnement est encoreprofond. À nous de savoir trouver les arguments et d’adopterles comportements qui conviennent pour arriver à lecombler.[im] P.8MARS <strong>2005</strong>


ENVIRONNEMENTUne fois de plus, le mistral s’estjoué des dispositifs mis en placeautour de la décharge de Marseilleen Crau. Une fois de plus desdizaines de milliers de sachetsplastiques se sont échappés pouraller s’enchevêtrer aux branchesdes arbres voisins. Une fois de plusles eaux du canal de centre Crause sont recouverte d’une " maréeblanche " emportant vers lesétangs du parc naturel deCamargue ces ordures venuesde la métropole <strong>mars</strong>eillaise.Plus que jamais il est impérieuxde mettre en place des moyensefficaces, pour que cela cesse.Décharge de Marseille en Crau :quelle solution ?Ala suite de la tempête du 13 novembre dernier,plus de 200 hectares de terrains bordant ladécharge ont été souillés de sachets plastiques. Àplusieurs reprises, le maire d’<strong>Istres</strong> s’est rendu sur placepour évaluer l’importance des dégâts. Cette véritablecatastrophe environnementale a également causé la plusvive inquiétude auprès des associations de défense del’environnement alertées par l’ampleur du phénomène.Ces craintes ont été relayées par les médias régionauxet nationaux qui se sont rendus sur place.Cette mobilisation sans précédent a conduit les responsablesde la communauté urbaine de Marseille a procéderau nettoyage du site : il aura fallu près de 2 mois etde très nombreuses heures de travail et un budget deplus de 200 000 euros pour rendre aux abords de ladécharge un caractère plus présentable. Hélas, cesefforts ont été réduits à néant, le 2 février dernier, à lasuite d’un nouvel épisode de vent violent. Le site et sesabords ont retrouvés leur aspect lunaire, comme si rienn’avait été entrepris.Quelle solution adopter dès lors pour que de telsdébordements ne se reproduisent plus. La logique veutque l’on réduise les risques d’envols, plutôt que des’orienter vers une "capture des sachets plastiques".La première étape consiste donc à ne pas procéder àdes dépots lorsque le vent est trop important.La seconde mesure à prendre, concerne l’entretien desfilets existants. Leur résistance est mise à mal par " l’effetvoile " que créent les sachets en s’accrochant auxmailles. Ils se gonflent sous la force du vent puis finissentpar céder. Un nettoyage régulier s’avère indispensable.Enfin, l’efficacité des nouveaux filets et des coupes ventsreste a prouver. Pour l’heure, seul une centaine demètre linéaire a été installé alors qu’il en faudra à termeplus d’un kilomètre. On le voit, le dossier de la déchargede Marseille en Crau reste, malheureusement, d’uneactualité sensible. Plus que jamais la vigilance et la mobilisationdoivent être de mise pour que ne se reproduisentplus pareilles catastrophes.La municipalité ne relâchepas ses efforts.Dans sa lettre du Maire diffusée au mois de décembre,Michel Caillat rappelait que "la ville d’<strong>Istres</strong> demande lerespect de l’arrêté préfectoral du 2 avril 2004.Il prévoit le remplacement ou la réparation en urgencedes filets de protection endommagés pour éviter denouvelles catastrophes en cas de vent violent ainsi quele nettoyage des zones polluées".Depuis cette date, la municipalité n’a pas relâché sesefforts pour faire avancer cedossier.Un courrier a été adressé le28 janvier au président de lacommunauté urbaine deMarseille. Quelques joursplus tard, le 11 février, MichelCaillat a rencontré le préfetde Région pour lui faire partà nouveau de ces exigenceslégitimes. Le représentant del’état a précisé lors de cetentretien qu’il veillerai aurespect des engagementspris par la CommunautéUrbaine de Marseille pour mettre un terme à ces pollutions.Dès lors on peut espérer que l’exploitant agissedans le respect de l’environnement et ce jusqu’à la fermeturedu site prévue, selon les termes de l‘arrêté préfectoral,au 1er janvier 2007.Cette fermeté face à la décharge de la Crau ne doit paslaisser la porte ouverte au projet d’incinérateur. Bien aucontraire. La ville d’<strong>Istres</strong> reste clairement opposée àcette solution et l’a rappelé notamment à l’occasion duvote par le conseil municipal d’une motion de soutien àOuest Provence pour que soit saisie la commission dudébat public.[im] P.9MARS <strong>2005</strong>


8 MARS <strong>2005</strong>JOURNÉE DE LAFEMME"Il faut changer les mentalités"Huguette GiroussensDOSSIERLa Journée internationale de la femme (JIF),le 8 <strong>mars</strong>, a été instituée en 1977 par les NationsUnies et ce n’est qu’en 1982, sous l’impulsionde François Mitterrand que la France instaurele caractère officiel de la célébration du 8 <strong>mars</strong>.Cette journée spéciale est l’occasion idéale de dresserle bilan des progrès accomplis en vue de promouvoirl’égalité des femmes. C’est aussi l’occasion d’identifierles difficultés qu’elles doivent surmonter dans lasociété, de se pencher sur les moyens à prendrepour améliorer la condition féminine, et bien entendu,de célébrer les avancées.Il y a à peine un peu plus de 60 ans que lesfemmes françaises obtenaient le droit de voter etd’être élues. Il faudra ensuite attendre 1974 et la loiL’égalitéSimone Veil pour qu’elles puissent disposer de leurcorps en toute légalité avec la loi autorisantl’interruption volontaire de grossesse (IVG).Ce n’est qu’en 1992 que le législateur prend encompte la notion de harcèlement sexuel sur le lieude travail et enfin en juin 2000 la loi sur la paritévisant à accorder un égal accès des hommes et desfemmes aux fonctions politiques est votée en France.Selon les chiffres actuels du Ministère de l’Emploiet de la Cohésion Sociale (www.social.gouv.fr/femmes),les femmes représentent 51,4 % de la société française.En ce qui concerne l’emploi elles composent45,9 % de la population active, mais leur salaireest inférieur de 21 % à celui des hommes toutesdurées de travail confondues !Du côté de l’éducation, les femmes représentent40 % des effectifs des Instituts UniversitairesTechnologiques, 27,2 % des classes préparatoiresaux grandes écoles, série scientifique et 23,6 %des écoles d’ingénieurs. Enfin, dans la vie politiqueelles représentent 12,3 % des députés, 10,9 %des sénateurs, 25 % des conseillers régionaux, 9,8 %des conseillers généraux, 33 % des conseillersmunicipaux (ensemble des communes) et 10,9 %de l’ensemble des maires. Seul au niveau Européenla parité est presque atteinte avec 42,5 %des députés français au Parlement de Strasbourgcontre 31 % pour l’ensemble des pays de l’Union.Dans le monde associatif, Huguette Giroussens estune personnalité reconnue. En 35 ans, elle s’est pleinementinvestie, tant dans le milieu sportif (rugby, athlétisme…),que pour la promotion de la culture traditionnelleet le terroir (l’Escolo dis Arnaveu, la Fête des Bergers,l’Office de Tourisme et bien sûr les amis du Vieil <strong>Istres</strong>)."J’ai toujours pu concilier mon engagement associatif etma vie privée" précise-t-elle "lorsque je m’implique, je lefais avec toute mon énergie".Une journée dédiée aux femmes ? Huguette oscille entrele pour et le contre. "Elle a toute son importance au planmondial parce que, dans nombre de pays, les femmessont parfois bafouées. Mais, dans le nôtre, il ne faudraitpas que cette journée soit un simple prétexte".Et tout naturellement elle aborde la question de l’égalitéet de la parité. Il doit y avoir de la part des hommes uneprise de conscience, un changement de mentalité.QUELQUES GRANDES DATESPOUR LE DROIT DES FEMMES EN FRANCE1791 - OLYMPE DE GOUGES RÉDIGE LA “DÉCLARATION DES DROITS DE LA FEMMEET DE LA CITOYENNE”1881 - ENSEIGNEMENT PRIMAIRE OBLIGATOIRE, PUBLIC ET LAÏC, POUR LES FILLES ET LES GARÇONS :LOIS FERRY.1907 - LIBRE DISPOSITION DE LEUR SALAIRE POUR LES FEMMES MARIÉES.LES FEMMES SONT ÉLECTRICES ET ÉLIGIBLES AUX CONSEILS DES PRUD’HOMMES.1909 - INSTAURATION D’UN CONGÉ MATERNITÉ DE HUIT SEMAINES.1920 - DROIT POUR LES FEMMES DE SE SYNDIQUER SANS AUTORISATION DE LEUR MARI.1938 - CAPACITÉ JURIDIQUE DE L’ÉPOUSE ET FIN DE LA “PUISSANCE MARITALE”.1944 - LES FRANÇAISES OBTIENNENT LE DROIT DE VOTER ET D’ÊTRE ÉLUES.1946 - LE PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION CONSACRE LE PRINCIPE DE L’ÉGALITÉ DES DROITS.1966 - LES FEMMES MARIÉES PEUVENT TRAVAILLER SANS LE CONSENTEMENT DE LEUR ÉPOUX.1967 - LOI NEUWIRTH AUTORISANT LA CONTRACEPTION EN FRANCE.1974 - DISPARITION DE LA NOTION DE “CHEF DE FAMILLE” POUR LE MARI.1974 - LÉGALISATION SUR L’INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE (IVG).1975 - PREMIÈRE LOI SANCTIONNANT LA DISCRIMINATION SEXUELLE.1979 - SUPPRESSION DE L’INTERDICTION DE TRAVAIL DE NUIT POUR LES FEMMESAYANT DES RESPONSABILITÉS DANS LES ENTREPRISES.1982 - REMBOURSEMENT DE I’IVG PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE.1984 - LOI CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES. EGALITÉ DES ÉPOUX POURL’ÉDUCATION DES ENFANTS ET LA GESTION DES BIENS.1992 - LOI NEIERTZ SUR LA PÉNALISATION DU HARCÈLEMENT SEXUEL SUR LE LIEU DE TRAVAIL.1993 - DÉPÉNALISATION DE L’AUTO-AVORTEMENT. LOI NEIERTZ CRÉANT LE DÉLIT D’ENTRAVE À I’IVG.AUTORITÉ PARENTALE CONJOINTE QUELLE QUE SOIT LA SITUATION DES PARENTS.2000 - LOI SUR LA PARITÉ VISANT À ACCORDER UN ÉGAL ACCÈS DES HOMMES ET DES FEMMESAUX FONCTIONS POLITIQUES.[im] P.10MARS <strong>2005</strong>


s’affirmeHuguette Giroussens[suite]"Il ne faut pas qu’ils pensent qu’on veut leurmarcher sur les pieds". Et de rappeler que le bonsens, l’expérience, la sensibilité des femmes peutêtre enrichissante. Malheureusement dans la vieprofessionnelle rares sont les femmes aux postesde décisions. Quant à la parité "vous vous rendezcompte, il a fallu faire une loi pour la mettre enplace. Cela en dit long…".Aux yeux d’Huguette Giroussens, les lois surl’avortement et le droit de vote sont les avancéesles plus importantes. La première parce qu’elle amis fin à une hypocrisie qui faisait courir de réelsdangers aux femmes qui se faisaient avorterdans la clandestinité.La seconde parce qu’au travers du bulletin devote, les femmes peuvent s’exprimer. "Il faut quenous nous fassions un devoir d’utiliser ce droit"complète-t-elle.Au panthéon des femmes, Huguette en retientdeux, dans des domaines très opposés. MèreThérésa pour son engagement et son dévouementauprès des plus pauvres et Marie Curie quia marqué le monde scientifique. Un peu commepour souligner que la femme est plurielle.Aurélia Lauer"L’humanitaire c’est dans les gênes"Du haut de ses 19 ans, Aurélia peut être fière de son engagement à la Croix-Rouge. “J’aicommencé comme équipière, dans le cadre de la préparation du BAFA (Brevet d’Aptitude auxFonctions d’Animateur)”, explique-t-elle.“Puis J’ai passé un examen pour être monitrice nationalede premier secours”. Un titre qui lui permet à son tour de former le public aux gestes qui sauvent.Ce dont elle ne se prive pas et tout particulièrement au lycée Rimbaud où elle est en dernièreannée de comptabilité et de gestion.Pour elle, la journée de la Femme a toute son importance. Elle est l’occasion de remettre enlumière toutes les avancées qui ont été acquises. Et parmi celles-ci, à ses yeux la plus importanteest le droit de vote. Lorsque l’on évoque l’égalité et la parité,Aurélia a un léger soupir.“Au fondde moi je n’y crois pas vraiment car il y aura toujours, ne serait-ce que dans les mentalités uneinégalité (...) quant à la parité, je ne me prononce pas. Je joue mon joker” conclut-elle avec unbrin de malice dans les yeux.Son implication auprès de la Croix-Rouge, son envie et son besoin d’aider les autres expliquentle choix de Mère Thérésa.“C’est la femme qui a le plus marqué l’histoire, pour moi c’est une évidence”.Et comme pour renforcer ses dires, elle explique que sa mère déjà était impliquée dansl’action humanitaire à la Croix-Rouge mais également comme volontaire du progrès pendant laguerre du Biafra.“Que voulez-vous, l’humanitaire c’est dans les gênes” conclut-elle.[im] P.11MARS <strong>2005</strong>


8 MARS <strong>2005</strong>JOURNÉE DE LAFEMMEL’égalité s’affirme [suite]Anne Marie Mecocci"Ne jamais baisser les bras !"DOSSIERChristine Bertucelli"Je n’ai pas besoind’une journée prétexte"Christine Bertucelli est caporal-chef au centre de secours d’<strong>Istres</strong>.“ J’ai été l’une despremière femme à passer le concours de pompier professionnel dans le département.C’était en 1997. J’ai été nommée à la caserne d’<strong>Istres</strong> en 1998.“ À cette époque, il n’yavait que 3 femmes pompier volontaire aidées d’une dizaine d’infirmières.Au fait, commentdoit-on dire ? “ Une loi sur la féminisation préconise sapeur-pompière “explique–t-elle.“ Mais je trouve cela très laid.Au centre, nous sommes des sapeurs pompiers,comme nos collègues hommes. D’ailleurs en intervention, on est une équipe avanttout “. D’emblée le ton est donné.Dès lors on comprendra que la journée de la femme, Christine la prend à la plaisanterie.“C’est stupide, je n’ai pas besoin d’une journée prétexte ni de demander l’autorisationà mon mari pour faire ce que j’ai envie de faire, pour être moi-même.”L’égalité est une valeur forte à laquelle elle est attachée.“ Sur le plan professionnel,j’ai le même déroulement de carrière que mes collègues. Mais dans les esprits, nousn’avons pas droit à l’erreur . On excusera le petit jeune qui a un coup de pompealors que pour nous certains diront : c’est normal, c’est une femme “.L’indépendance de la femme, sa capacité à se prendre en charge sont les points queChristine met en avant. Les lois sur l’avortement et la contraception, la liberté de pouvoirdisposer d’un salaire sont, à ses yeux, les avancées les plus importantes que lesfemmes ont obtenues. Et tout naturellement, au palmarès des femmes les plus marquantes,Simone Veil arrive en tête.Responsable de l’antenne istréennedu Secours Populaire Anne-MarieMecocci se bat quotidiennement contreles injustices de la vie. Pour elle, la journéede la femme est loin d’être un gadget! :“la femme n’est pas un objet quel’on jette une fois utilisé, un objet dont onse lasse…. la journée de la femme c’est24h/24 !”. À son avis, le 8 <strong>mars</strong>, est enquelque sorte la vitrine de l’avancée desdroits des femmes dans le monde. Parmiceux-ci, le droit de vote lui semble le plusimportant. “Nous avons le droit de voteen France depuis environ 60 ans et celam’énerve quand une femme, ici, me ditne pas être allée voter alors qu’il existeencore des pays qui nous renient ce droitfondamental…”. Dans son quotidien,Anne-Marie rencontre encore beaucoupde femmes, passives voire soumises, quine font pas valoir leurs droits. Avec unlarge sourire, elle ne cache pas qu’elle“les éduque” en leur expliquant leursdroits, en moralisant les maris un peutrop “machos”… La violence la révolte“j’ai toujours refusé de me faire battre etne supporte pas l’idée qu’une femmepuisse être victime de la violence d’unhomme”, souligne-t-elle avec vigueur.Autre sujet, la parité, votée il y a cinq ans.Si l’idée lui semble bonne, elle aimeraitqu’elle soit développée à d’autres[im] P.12MARS <strong>2005</strong>


(Simone de Beauvoir).Anne Marie Mecocci [suite]aspects de la société française. “Je croisà la parité, mais il faudrait l’appliqueraussi aux salaires pour une plus justeprise en compte de la femme dans notresociété”.L’histoire, ancienne et contemporaine estfaite de femmes d’exception qui à leurfaçon ont marqué leur temps. Parmielles, Anne-Marie Mecocci cite en toutpremier Jeanne d’Arc. “C’est son côtébattante qui me plaît, elle n’a jamaisbaissé les bras, quoi qu’il arrive elle esttoujours allée de l’avant…”. Autresfemmes extraordinaires à ses yeux, MèreThérésa et Simone Veil qui a su menerun combat essentiel pour les femmesavec la loi sur l’IVG.Les femmes et les hommes sont-ilsvoués à ne jamais se comprendre ?Cette idée la fait sourire. “J’aurais tellementde choses à dire aux hommespour qu’ils arrêtent de ne penser qu’àeux, mais surtout je veux leur dire simplementde ne plus abandonner lesfemmes, de les respecter (…) Je suisentourée, au Secours Populaire, defemmes et d’hommes bénévoles. Si tousfont un travail vraiment extraordinaire, ilfaut reconnaître que les femmes apportentcette sensibilité qui est unique etirremplaçable dans les rapportshumains”.Messaouda Kehiha"Faire partager le savoir !"Depuis plus de 15 ans Messaouda Kehiha assure la présidence de l’associationChem’s. Elle propose aux adultes comme aux enfants des cours d’arabe au centre socialdes Magnans ou aux Échoppes.Au total une cinquantaine de personnes y viennent régulièrement.Messaouda est également très active dans le domaine de la solidarité. En juin2003, au moment du tremblement de terre d’Algérie elle a été présente quasimentchaque jour à la permanence Bd de la République. De plus elle effectue régulièrementdes voyages à El Meghaier un petit village aux portes du désert pour y porter du matérielmédical notamment.La journée de la femme n’est pas un gadget à ses yeux. Elle est une occasion forte demettre en avant le rôle des femmes, leur implication ainsi que leurs droits. Nous avons lachance d’être libres et autonomes. Il est important de transmettre ces valeurs, de sebattre avec les autres femmes pour les défendre.“L’un des moyens pour y parvenir résidedans le droit de vote. Nous pouvons nous exprimer, et notre voix est prise en compte”explique-t-elle. Et de rajouter qu’à ses yeux c’est indéniablement l’avancée la plus fortepour les femmes.“L’égalité, j’y crois réellement. Je la pratique au quotidien, dans mes rapports avec lesreprésentants du consulat ou au sein de l’association par exemple. De la même manière,la parité représente une belle avancée pour toutes celles qui veulent s’investir dans lavie publique”. À la question sur la femme la plus marquante de l’histoire, Messaouda préfèreévoquer collectivement toutes celles qui par leur action participent à la transmissiondu savoir, qui favorisent le lien social dans les quartiers, auprès de tous les publics.[im] P.13MARS <strong>2005</strong>


SERVICES TATIONNEMENTUne nouvelle équipeHORODATEURS ET PARKING SOUTERRAINLe coût dustationnementà la baisse.VOUS LES AVEZ SANS DOUTE DÉJÀ CROISÉSAU DÉTOUR D’UNE DES RUES DU CENTRE VILLE.LEUR TENUE EST TRÈS PROCHE DE CELLEDES POLICIERS MUNICIPAUX. UNE MENTION“ASVP” SUR LE BLOUSON ET UN DAMIER BLANCSUR LA CASQUETTE LES DISTINGUENTDE LEURS HOMOLOGUES.Quatre agents de la surveillance de la voie publique (ASVP)travaillent désormais au centre ville. Ils assurent uneprésence régulière, du lundi au samedi.Ils vérifient si les automobilistes ont bien acquitté les droitsde stationnement, mais ont également un rôle de prévention trèsimportant. En effet, les agents de la police municipale assurentla sécurité aux entrées et sorties des écoles, sans parler depatrouilles régulières dans les quartiers ou des interventionsd’urgence.Autant de temps qui ne pouvait être consacré à l’îlotageau centre ville. L’arrivée de l’équipe des ASVP va donc permettreune présence permanente au centre ville. Ces agents ont prêtéserment et ont la possibilité de verbaliser les automobilistesen stationnement gênant ou interdit. Le respect des places pourhandicapés ou des passages piétons sera l’une de leur priorité.Ils veilleront également à ce que les durées de stationnementsoient respectées afin de permettre une bonne rotationdes véhicules. Et bien sûr, leur présence aura un rôle préventifet dissuasif. Ils pourront également renseigner ou aider toutepersonne qui en aurait besoin. En tout état de cause,n’hésitez pas à les aborder, ils sont à votre service.Les automobilistes qui utilisentles 430 places payantes gérées par deshorodateurs vont voir les tarifs baisserde manière sensible. Le conseil municipala en effet voté ce changement lors de saséance du 3 février dernier.Ainsi donc, pour stationner une demi-heuresur le parking des Carmes par exemple,il en coûtera 0,50 € contre 0,80 €précédemment, une baisse de plus de 60%.Dans le même temps, les durées destationnement ont été modifiées afin depermettre une meilleure utilisation desplaces et éviter les “voitures ventouses”.En effet, les places situées au centre villen’ont pas pour vocation le stationnementlongue durée, mais doivent permettre auxpersonnes qui le souhaitent de venir fairedes courses, accomplir des démarchesadministratives. Cette rotation des véhiculesest un plus pour dynamiser le commercelocal, cela va de soi. Au fil du temps, de“mauvaises habitudes“ de stationnementont été prises d’où cette nécessairemodification des tarifs et des durées.(ASVP) AGENTS DE SURVEILLANCE DE LA VOIE PUBLIQUE[im] P.14MARS <strong>2005</strong>


▼au centre villeDésormais donc, le temps minimumde stationnement est de 30 minutes,le maximum possible étant de deux heures.De quoi laisser largement le temps pouracheter son journal, boire un café ou faireun peu de lèche-vitrines.Cette révision des tarifs de surfacea entraîné une modification des tarifsdu parking souterrain Bd. Aristide Briandqui est lui, destiné au stationnement de pluslongue durée. Dans un souci d’équité, le tarifde 0,5 € la demi-heure est également appliquéaux utilisateurs. Pour une heurede stationnement, le tarif passe à 1 €(contre 1,2 € auparavant). Dans le cas d’unutilisateur qui gare son véhicule pour unedurée de 5 heures, il lui en coûtera3,4 € contre 5,2 € précédemment.Ces mêmes tarifs seront appliqués au parkingVictor Hugo ce qui simplifiera sans aucundoute son utilisation pour les automobilistes.Pour les personnes qui souhaitent stationnerplus longtemps, plus de 600 places gratuitessont disponibles dans un rayon de cinqminutes à pied du centre ville. Ce chiffrepasse à plus de 1000 dans un périmètre dedix minutes avec les parkings Jean Moulin,rue Chantournée, place Champollionou encore le CEC. D’évidence, ces places sontdestinées à tous ceux qui se rendent en villepour leur travail et qui sont ainsi amenés àoccuper une place toute la journée.DÉPLACEMENTS URBAINSUNE ENQUÊTE QUI COMPTEDurant une semaine, du vendredi 21 au vendredi 28 janvier, tout ce que lecentre ville compte d’automobiliste, de motards de cyclistes… a été recensé. Descompteurs automatisés ont ainsi été posés bd de Vauranne, avenue Félix Gouin,avenue Adam de Craponne, boulevard Jean-Jacques Prat, avenue Alderic Chaveentre autres axes. Cette moisson de chiffre va être soigneusement analysée pourétablir une cartographie des flux de circulation. Elle indiquera avec précision quelleest l’importance du trafic sur telle ou telle voie et quelles sont les habitudes dedéplacement des automobilistes. Leur analyse va donner un éclairage nouveau surla circulation, pointer les secteurs surchargés ou mettre en évidence les secteursqui peuvent être renforcés. Pour les amateurs de chiffres voici quelques exemplesdes relevés effectués. La voie la plus fréquentée est le boulevard Victor Hugo avec7400 véhicules par jour. À l’opposé, on trouve l’avenue Marcel Roustan avec “seulement”2800 véhicules.Les relevés ont été effectués durant une semaine, week-end compris, afin d’avoirune photographie aussi proche de la réalité que possible.Ce comptage purement statistique a été épaulé par deux autres études. L’uneconcernait la fréquence et l’utilisation des places de stationnement, l’autre l’origineet la destination des véhicules. Les enquêteurs ont ainsi observé sept joursd’affilée les durées moyennes de stationnement sur les parkings du centre ville etde la couronne. Ils ont également “repéré” les véhicules lors des passages dumatin et du soir pour en déterminer la provenance et la destination. La nature desvéhicules, auto, poids lourds, bus… et les modes de déplacement “doux” (entendezpar là les piétons et les cyclistes) ont également été observés à la loupe. Enfin,la signalétique urbaine va être passée au tamis de cette étude afin d’en dégager lespoints forts, mais également les faiblesses. Un travail de fourmi dont les résultatsseront bien évidemment pris en compte dans le plan de reconquête du centreurbain.Et dans les autres communes ?OÙ PEUT-ON SE GARER LE PLUS FACILEMENT, ET À QUEL COÛT ?ISTRES MAG A RÉALISÉ UNE PETITE ENQUÊTE TÉLÉPHONIQUEÀ ARLES (53 000 HABITANTS), AUBAGNE (43 000 H),MARTIGUES (45 000 H) ET SALON DE PROVENCE (38 000 H).En ce qui concerne le nombre de places de stationnement dans un périmètrede cinq minutes à pied du centre ville, <strong>Istres</strong> offre 1427 places dont 623gratuites. Arles affiche 1400 places, toutes payantes tout comme Salon deProvence (1860 places payantes) et Aubagne (3000 emplacements payants).La voisine Martigues propose quant à elle 1432 places dont 439 payantes.Du côté des tarifs, nous avons voulu savoir combien il en coûte pourstationner deux heures sur un emplacement géré par horodateur.Sur les 5 villes concernées, <strong>Istres</strong> se classe en seconde position avec un tarifde 2 €. La facture est de 2,2 € en Arles et de 2,5 € pour Salon et Aubagne.[im] P.15MARS <strong>2005</strong>


TOPONYMIEQUARTIERSCE MOIS-CI : Hélène BOUCHERL’avenue Hélène Boucher (anciennement avenue des Martigues)est une des principales voies commerçantes du centre ville.Derrière ce nom a vécu, dans les années trente, une aviatrice d’exception,surnommée “Léno”, la fille de l’air.Tous les jours nous côtoyons leurs noms, certains sont illustres, connus de tous.Ils se nomment Jaurès, Mistral, Daudet, Saint Exupéry… D’autres le sont moins et pourtant une rue,une avenue, une impasse… portent leur nom. Nous vous proposons de faire connaissance avec votre adresse !Ces noms qui nous entourentGarçon manqué, Hélène Boucher ne l’était en aucun cas.Dotée d’un caractère bien trempé, d’une droiture etd’une franchise sans faille, elle fut l’une des plus fémininesde ces femmes aviatrices qui bousculèrent le mondemisogyne de l’aviation des années trente. C’est à <strong>Istres</strong> qu’elleréalisa en août 1934 le record du monde de vitesse.Née à Paris le 23 mai 1908, Hélène Antoinette Eugénie Boucher,surnommée “Léno”, se sentit tout d’abord attirée par la couturemais sans réelle conviction. La jeune fille qui excellait dans ledessin se dirigea ensuite vers les Beaux-Arts sans pour autant ytrouver sa voie. À seize ans, Hélène découvrit le monde de l’automobileet rapidement les moteurs n’eurent plus de secretspour elle ! C’est en 1930, alors âgée de 22 ans, qu’elle s’intéresseà l’aéronautique.Le 4 juillet 1930, après un baptême de l’air d’une vingtaine deminutes sur l’aérodrome d’Orly, Hélène Boucher se découvreune vocation totale et passionnée pour l’aviation. En <strong>mars</strong> 1931,“Léno” prend son premier cours de pilotage. L’année suivante,elle obtient son Brevet de Pilote et un an plus tard celui detransport de public. La “fille de l’air” est née, elle enchaîneraensuite record sur record !Les débuts sont difficiles. En juillet 1932,“Léno” participe au rallyeaérien Caen-Deauville. Elle est la seule femme inscrite. Sonavion est capricieux, le moteur lâche aux deux tiers du parcours,la contraignant à se poser en catastrophe dans un pré.Rien ne la décourage, ni l’échec ni l’accident. En février 1933l’aviatrice participe au raid Paris Saïgon.[im] P.16MARS <strong>2005</strong>Une nouvelle fois, elle est victime d’ennuis mécaniques quil’obligent à poser son avion à Bagdad. Quelques mois plus tard,en juillet 1933 Hélène Boucher signe sa première victoire lorsdes “12 heures d’Angers” : 1er équipage féminin. Le 2 août1933, la jeune femme décroche le record du monde féminind’altitude pour avions légers avec 5900 mètres d’altitude ! Le 8juillet 1934, elle bat le record du monde des 1 000 km suravions légers. La jeune aviatrice pilotera son avion, un CaudronRafale, à 50 mètres du sol 12 heures durant, ne se posant que 3minutes toutes les 4 heures pour faire le plein de carburant !Début août 1934, “Léno” bat le record de vitesse sur 100 kmen atteignant la vitesse de 412,306 km/h. Mais cela ne lui suffitpas. Elle vise le record international de vitesse pure, détenu parl’Américaine May Haizlip avec 405 km/h sur 3 km. Pour y parvenir,des bandes de toiles blanches sont disposées sur le sol àintervalles réguliers, tout au long des 3 kilomètres, afin de permettreà l’aviatrice de voler selon une ligne droite parfaite. Levol a lieu le 11 août 1934 sur l’aérodrome d’<strong>Istres</strong>. L’ancienrecord est pulvérisé. Hélène Boucher le porte à 445,028 km/h,effarant pour l’époque. Léno devient championne du monde devitesse toutes catégories.C’est à bord du Caudron Rafale C.430 baptisé à son nom qu’elles’écrasera à Orly, le 30 novembre 1934, au cours d’un vold’entraînement. Deux jours plus tard, Hélène Boucher estdécorée, à titre posthume, de la croix de Chevalier de la Légiond’Honneur. ■


QUARTIERSSALLE DES FETESToutes les culturesDu 29 <strong>mars</strong> au 2 avril le Centre Socialdes Heures Claires nous invite à vivreune “Semaine Interculturelle”.Contes, défilé du monde, exposition…1001 façons de se régalerde nos différences.Cela fait déjà dix ans que le Centre Social desHeures Claires donne régulièrement toute sa placeaux diverses cultures qui composent les communautésvivant dans les quartiers. Pour la seconde année consécutive,la salle des fêtes devient le point central de cette“Semaine Interculturelle”, avec notamment une expositionmulticulturelle. Il s’agit pour les organisateursde permettre à chacun d’entre nousde vivre un moment de convivialité,de découvrir les origines de sonvoisin… mais aussi de faire connaissanceavec diverses associations culturelles,humanitaires et ethniques.A U PROGRAMME :MARDI 29 MARS, 20H30, THÉÂTRE DE L’OLIVIER :soirée contes “La magie des premiers jours”mythes celtes et vikingsMERCREDI 30 MARS, 14H30, CENTRE VILLE :Grand défilé du monde, par les enfants des centres sociauxde la ville. Le défilé se termine par un spectacle tout publicsuivi d’un goûter.JEUDI 31MARS, 18H, CINÉMA COLUCHE :projection débat sur le thème de “la violence envers lesfemmes au travers du monde”. Participation de La Liguedes Droits de l’Homme, d’Amnesty International,du collectif Ni Putes Ni Soumises, du MRAP…VENDREDI 1ER AVRIL :journée des écoles à la salle des fêtes : visite de l’expositionmulticulturelle sous la forme d’un “rallye découverte”.SAMEDI 2 AVRIL, SALLE DES FÊTES :Ouverture de l’exposition multiculturelle à 10hAnimation musicale tout au long de la journée.À partir de 14h, démonstrations sportives et artistiques.18H apéritif convivial.19H30 restauration où seront proposés des plats typiquesréalisés par les associations participantes.20H30 concert pluriculturel avec entre autres du hip-hop,des percussions africaines ou encore du flamenco…RENSEIGNEMENTS :CENTRE SOCIAL DES HEURES CLAIRES 04 42 56 29 39[im] P.18MARS <strong>2005</strong>SOLIDARITELes pièces jaunesde Mo le clownL’opération “pièces jaunes”destinée àrecueillir des fonds au profit des enfantshospitalisés s’est déroulée à <strong>Istres</strong>du 7 janvier au 11 février <strong>2005</strong>.Cette année encore, la ville a aidé Mo le Clown à releverun nouveau défi. Celui de dépasser les 279 kgcollectés en 2004. Depuis le mois, de décembre,Muriel Giniès adjointe au maire chargée de la solidarité etMo le Clown animent des réunions de travail pour y parvenir.De nombreux partenaires ont été associés à cetteopération : la Maison pour Tous, le Rotary Club, lesCollèges Savary et Elie Coutarel, le Centre Social desHeures Claires, le Centre Social des Magnans, le CentreSocial et d’Animation Pierre Miallet, <strong>Istres</strong> Temps Libre Évasion...Durant toute cette période, de nombreux rendez-vous ontété proposés.Tout d’abord auprès des commerçants et dans les différentslieux publics qui ont mis à la disposition de leurs clients etvisiteurs les tirelires spécifiques à l’opération.Au total plusde 300 ont été distribuées dans toute la ville.En collaboration avec le centre social Pierre Miallet,une grande animation s’est déroulée le samedi 22 janvierplace Lou Blagaïre à Entressen : décoration de chaussureset pantalons de clown, concours pour deviner le poids dela chaussure pleine…Mercredi 26 janvier, ce sont les allées du CEC qui ont servide cadre à cet élan de solidarité. Exposition des travauxréalisés par les enfants du centre social des Heures Claireset du foyer de la Régalido, présentation des affiches imaginéespar les enfants du centre social des Magnans, stand demaquillage, confection d’un arbre à message… se sontdéroulé durant l’après-midi. Malgré une météo dominée parun mistral glacial, nombre de participants ont répondu présent.L’opération s’est achevée le vendredi 11 février à laPoste des Échoppes avec la pesée des premières piècesrécoltées.


TRANSPORTSLe 11 avril prochain, les bus changent …D’abord un peu d’histoire.En 1987, Trigone apparaît …Depuis rien n’a vraiment bougé !Entre temps, la villes’est agrandie, des quartiersse sont développés,les comportementsse sont modifiés, les buset le mobilier urbain ont vieilli.Il fallait tenir comptede cette évolution.Pour <strong>Istres</strong>, les grands principes d’un changement : Une ligne structurante avec un passage toutes les 30 minutes ; Trois lignes secondaires, dont une ligne qui dessert le hameaud’Entressen, cadencées toutes les 60 minutes ; Une ligne Intercité qui assure une desserte et une continuité du territoire sur lescommunes de Fos-sur-Mer, <strong>Istres</strong> et Miramas, avec un passage toutes les 75 minutes. Un service de Transport à la Demande pour désenclaver les quartiers excentrésou difficiles d’accès pour le bus. En complément de ce réseau de transport urbain et interurbain, une offre de serviceen transports scolaires avec plus de 3737 enfants transportés quotidiennement.Ce qui ne change pas : Une tarification identique : 0,85 Euros le trajet, aller simple, valable 1 heureavec possibilité de correspondance, 5,50 Euros le carnet de 10 trajets, 4 Eurosle carnet de dix tickets (tarif réduit, voir les conditions d’obtentionauprès de la gare routière) et un abonnement mensuel à 15,50 Euros. L’inscription auprès du service transport de Ouest Provence avec une participationde 10 Euros donnant droit au service de transport scolaire. La gare routière constitue le lieu de passage de toutes les lignes. Les hôtesses dans les bus qui assurent un service de proximité et d’assistanceauprès des usagers.LIGNE STRUCTURANTE : BAYANNE-PRÉPAOULIGNE SECONDAIRE N°2 : RANQUET-GARE SNCF-GARE ROUTIÈRELIGNE N°3 : INTERCITÉ :LIGNE N°4 : ENTRESSEN-GARE ROUTIÈRE.LIGNE N°5 : CAPEAU-GARE ROUTIÈRE-COUTAREL (DESSERTE À RASSUEN)TRANSPORT À LA DEMANDE.OÙ SE RENSEIGNER :Gare routière d’<strong>Istres</strong> :04 42 55 13 94Service Transportsde Ouest Provence :04 42 11 1 6 16wwwouestprovence.frCOÛT GLOBAL DE L’OPÉRATION DE RESTRUCTURATIONDU RÉSEAU SUR L’ENSEMBLE DU RÉSEAU : 5753,8 keuros TTCCOÛT D’ACQUISITION DES POTEAUX D’ARRÊTS :Pour <strong>Istres</strong>, il est prévu une répartition de 110 poteaux sur un totalde 280 poteaux commandés, représentant un coût 83 000 Euros TTCsur un total de 215 838 Euros TTC,CONCERTATIONQUEL AVENIR POUR LES TARTUGUES ?Le secteur de Tartugues Nord et Craux de Boisgelin est inscrit au Plan d’Occupation des Sols de la commune, depuis 1991, commeétant destiné à l’urbanisation à caractère résidentiel. La mise en oeuvre de son aménagement est désormais d’actualité. C’est pourquoi,le conseil municipal d’<strong>Istres</strong> et le comité syndical de Ouest Provence ont décidé d’engager la concertation avec la population sur le périmètreet les objectifs poursuivis par la collectivité sur ce secteur, à savoir développer des logements et des services de proximité à l’intentionde toutes les catégories de la population, dans le respect des caractéristiques paysagères principales de cet espace et la préoccupationd’intégration de ce quartier au système urbain en créant les réseaux adaptés à ce nouveau développement.La concertation marque la volonté des représentants de la ville et du territoire communautaire d’associer les habitants, les entrepriseset toute personne physique ou morale intéressée par le devenir du secteur, à l’élaboration du projet d’aménagement urbain.A cet effet,des panneaux d’information ainsi que les dates des prochaines réunions publiques seront affichés en mairie et dans les locaux de OuestProvence.[im] P.19MARS <strong>2005</strong>


SENIORSiLa Régalido,un foyer où il fait bon vivreRestaurant, espace de détente et de convivialité, le foyer de la Régalido ne manque pasde ressources pour animer le temps libre des personnes retraitées.l se passe toujours quelque chose à la Régalido, pourraitsans complexe être le slogan de ce foyer qui quotidiennement(du lundi au samedi) accueille les retraités istréens.Chaque midi un repas (dont le tarif tient compte du quotientfamilial) est proposé aux utilisateurs. En 2004, plus de 23 540repas ont été servis à la Régalido. Les menus, concoctés par leservice restauration de la ville d’<strong>Istres</strong>, y sont variés et équilibrés.Ils tiennent compte des recommandations du ProgrammeNational Nutrition Santé mais aussi, dans la mesure du possible,des desiderata des usagers.Sur le plan du choix des denrées alimentaires utilisées, unepriorité est donnée à l’usage de produits simples, frais, variés,cuisinés selon des recettes diététiques, traditionnelles ou familiales.Par ailleurs, un accent tout particulier est porté à la compositiondes menus de Pâques, Noël et du jour de l’An.Enfin, une fois par mois, un repas à thème est proposé afin demettre en avant la découverte des goûts et des traditions culinairesrégionales, nationales ou européennes. Notez, qu’un servicede transport, gratuit, du domicile au foyer (aller/retour) estmis à la disposition des usagers, par le Centre Communald’Action Sociale (CCAS).De nombreuses animations et bien plusLa Régalido n’est pas qu’un restaurant, c’est aussi un espace dedétente et de convivialité, animé avec le soutien d’<strong>Istres</strong> TempsLibre. Cafétéria à partir de 13h, les après-midi s’organisent iciautour de diverses activités: des jeux de cartes aux ateliers de[im] P.20MARS <strong>2005</strong>travaux manuels, vidéo et photo numérique, chorale, théâtre,thés dansants avec Patrick David, organisation de sorties convivialesà la journée… Régulièrement les anniversaires des usagersy sont fêtés, et l’on peut noter aussi l’incontournable goûter(offert par l’Entraide Solidarité 13) servi chaque jour à 16h.Le foyer de la Régalido, c’est aussi le point d’ancrage du “groupede liaison”. Il s’agit de retraités qui mettent une partie deleur temps libre au service des personnes isolées (à domicileou hospitalisées) en leur rendant des visites de courtoisie.Ce groupe anime également sur place, un guichet administratifafin de faciliter les diverses démarches administratives des usagers.❚ REPAS DES ANCIENSLa ville d’<strong>Istres</strong> et le CCAS organisent traditionnellementle Repas des Anciens qui se déroulera cette annéeLE MERCREDI 27 AVRIL À LA SALLE DES FÊTES.Ce rendez-vous festif s’adresse aux personnes âgéesd’au moins 60 ans au 1er janvier <strong>2005</strong>.Pour y participer, il est impératif de s’inscrire au préalable :- en Mairie annexe d’Entressen, du 7 au 11 <strong>mars</strong>- au CCAS du 14 au 25 <strong>mars</strong>Pour toute inscription il faut se munir d’une pièced’identité et d’un justificatif de domicile.Notez que la carte remise lors de l’inscription devraobligatoirement être présentée le jour du repas.Pour tous renseignements : CCAS 04 42 55 51 00


LOISIRSCette année l’opération“partage ta ville” en faveurdu handicap, s’invite au Printempsde la Ludothèque, le 3 avril,pour un après midi festif pour tous.LBienvenue à “Ludoland”e concept de “partage ta ville “ est de réunir, lors d’une journée avecun thème différent chaque année, les divers partenaires (associatifs institutionnels),désireux de travailler à l’amélioration de l’intégration des personnesen situation de handicap. Pour sa troisième édition, après s’être impliquéedans l’accessibilité des commerces en 2003, dans la pratique du sport en 2004,“Partage ta ville” s’invite cette fois-ci dans l’univers du jeu et de l’enfance en participantà la “Fête du printemps”, organisée par la ludothèque le dimanche 3 avrilau parc des Salles. Pour la Maison Pour Tous, qui coordonne cette manifestation,l’intérêt est ici de mettre l’accent sur l’intégration des enfants handicapésdans un univers festif ouvert à tous. Il s’agit également de permettre une largediffusion de l’information avec la présence de nombreux stands animéspar des associations et professionnels du handicap.La Fête du Printemps <strong>2005</strong> aura donc pour sa 14e édition, le plaisir d’accueillirtous les enfants. Une quarantaine de jeux surdimensionnés spécialement crééspour cette occasion par l’atelier de la ludothèque seront dispersés dans le parc.Trois challenges, autour de jeux géants, sont au programme : un premier pourles moins de 6 ans ; un second pour les plus de 7 ans et enfin un challengepour les parents qui sont toujours plus nombreux à vouloir se mesurer à leursenfants! Pour relever ce défi, les personnes en situation de handicap serontaccompagnées de “tuteurs”, rencontrés au préalable lors d’un après midiconvivial qui s’est déroulé début <strong>mars</strong>.En parallèle au challenge quelques animations seront proposées par desassociations socioculturelles de la ville telles le sport de proximité, EPONAet ses ballades à poneys, les centres sociaux… Des stands d’informationsseront également présents sur le site, ainsi que des stands “buvettes”.L’après-midi sera clôturé par un grand goûter spectacle aux alentours de 17h.[im] P.21MARS <strong>2005</strong>Les jeux au programme :Le challenge mais aussi,la traditionnelle bataillede polochons,la berdinguette,le chamboul’tout,la course de coccinelles,le jeu des puces,la boule glissante,le quillard,la ronde des abeilleset des grenouilles,la sarbacane, etc…RENSEIGNEMENTS :LUDOTHÈQUE :04-42-56-82-43MAISON POUR TOUS :04-42-56-05-26ET C.S.A.P.M :04-90-50-69-49.


PROGRAMME des manifestations de la villeexpositions<strong>mars</strong> 0519 ET 20 MARSCENTRE D’ARTCONTEMPORAINL’Enfant etla CréationInstallation de sérigraphiesd’Yvan le Bozec, réalisée àl’occasion du colloque“l’enfant et la création”quis’est tenu du 31 janvier au2 février.JUSQU’AU 20 MARSCENTRE D’ARTCONTEMPORAINYvan le Bozec“Le grand Lustucru”Le CAC propose un voyageau pays des mots et dessignes. Jongleur de rimesautant que peintre, Yvan leBozec présente un travailautant ludique que formel.Artiste du monogramme, ilne peut s’empêcher depeindre sur les murs desconstellations de mots…Entrée libreDU 15 FÉVRIERAU 10 MARSCHAPELLESAINT SULPICENicole Blaustein,Sylvie Bontonet Pat LandfriedCollages, fresqueset huiles.Entrée libreLITTÉRATURE - ENFANCEMERCREDI 2 MARS, 16H ET16H30MÉDIATHÈQUEDES ŒUFSDANS MON PANIERLes Rendez-vous du mercredi.Lecture de contes et d’albums, écoutemusicale. Séances suivies de la projectionde “Le lapin de pâques”.durée 50 mn. Entrée libreDU 15 MARS AU 7 AVRILCHAPELLESAINT SULPICEVincent Reynier“Couleurs de Provence”Entrée libreECRITUREJEUDI 3 MARS, 17H30MÉDIATHÈQUEATELIER D’ÉCRITUREAtelier animé par Roselyne Imbard.Entrée libreJEUNE PUBLICVENDREDI 4 MARS, 18H30ESPACE 233SOUFFLEURS DE RÊVESurgis d’un médiéval imaginaire,des personnages quittent leurs enluminurespour jeter leur ombre sur desécrans de papier aux couleurs d’unvitrail… À partir de 6 ans.Réservations : Théâtre de l’OlivierPrix des places de 6 à 8 €.POÉSIEDU 4 AU 13 MARS - ENTRESSENPRINTEMPS DES POÈTESOrganisé par l’association “Entreces mots”. Rens. 04 90 50 50 96.STAGE - DANSESAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 MARSMAISON DE LA DANSEDANSES BRETONNESStage animé par Michel Gree.MUSIQUE - DANSESAMEDI 5 MARS, 21H - L’USINENOZ GWENN ET LESPOLYFOLIGLOTTESSoirée “Fest-Noz” organisée par laMaison de la Danse.MUSIQUEDIMANCHE 6 MARS, 16HESPACE 233CONCERT DE L’ÉTOI-LE D’ISTRESHarmonie municipale.MUSIQUEMARDI 8 MARS, 21H - L’USINETREMPLINDÉCOUVERTESoirée chansons, avec les groupes :Master Chignon (Hautes-Alpes) ;Musard (Aix-en-Pce) et La Macha(Avignon). Entrée libreMUSIQUEMERC. 9 MARS, 21H - L’USINEERIK TRUFFAZLADYLAND QUARTET[im] P.22FEVRIER <strong>2005</strong>CONFÉRENCEJEUDI 10 MARS, 18H - MUSÉELES COLLALes Amis du Vieil <strong>Istres</strong> nous proposentde faire connaissance avecune dynastie de notaires istréensentre 1598 et 1832. Entrée libreDANSEVENDREDI 11 MARS, 20H30THÉÂTRE DE L’OLIVIERBÂCHELes ballets C de la B (Belgique).Bâche associe subtilement dansecontemporaine, acrobatie, contactimprovisation et breakdance, pourune danse masculine, entre force ettendresse qui nous parle deshommes, leurs peurs et leursespoirs, leur solitude et leur désirde contact. Conférence à propos duspectacle à 18h.Réser. : Théâtre de l’Olivier.Prix des places de 8 à 18 €.MUSIQUEVENDREDI 11 MARS, 21HL’USINEMANFRED MANEARTH BANDPop rock.Prix des places 15 et 18 €.Rens. / réservations : L’Usine.THÉÂTREMARDI 15 MARS, 20H30THÉÂTRE DE L’OLIVIERLE PONT DE SANLUIS REYCréation d’Irina Brook. Dans cettehistoire Irina Brook a retrouvé lesthèmes qui la hantent. Il y estquestion du destin, de s’interrogersur le miracle permanent de la vieet sur la force de l’amour entre lesêtres humains…Réser. : Théâtre de l’OlivierPrix des places de 8 à 18 €.LITTÉRATURE - ENFANCEMERCREDI 16 MARS, 15H30 ET17H30 - MÉDIATHÈQUEJ’HABITE UN POÈMEA l’occasion du “Pintemps despoétes”, les bibliothècaires jeunesseproposent un atelier d’écriturepoétique ouvert aux petits commeaux grands.Entrée libreCONFÉRENCEMERCREDI 16 MARS, 18H30ESPACE 233ALWIN NIKOLAISChorégraphe et pédagogue américain,figure essentielle de la dansemoderne et créateur fécond, AlwinNikolais (1910-1993), à la fois


homme de théâtre visionnaire,artiste multimédia, philosophe,pionnier des éclairages, plasticienet compositeur joue sur l’illusionet derrière le divertissement, s’interrogesouvent sur la place del’homme dans l’univers…Conférence animée par NicoleVivier. Entrée libre.CONFÉRENCE - DÉBATJEUDI 17 MARS, 20H30CAFÉ DE L’OLIVIERLES JEUDISPARTICULIERSLe jeu du je ; dans l’artcontemporain. Entrée libre.MUSIQUEVENDREDI 18 MARS, 21HL’USINELE PHILHARMONIQUEDE LA ROQUETTECiné Music.Prix des places 8 €.Rens. / réservations : L’Usine.THÉÂTREVend. 18 et sam. 19 <strong>mars</strong>,21h - Espace 233TOUT BAIGNEPar la Cie Sucrée Salée.Prix des places 3 et 6 €.Rens. / réser. : Office de Tourisme.MUSIQUESAM. 19 MARS, 21H, L’USINEBEVERLY JO SCOTTBlues rock.Prix des places 15 et 18 €.Rens. / réservations : L’Usine.CABARET MUSIQUE/DANSEDIMANCHE 20 MARS, 16HTHÉÂTRE DE L’OLIVIERTANGO, VERDURASY OTRAS YERBASUne invitation originale pourdécouvrir le tango ! Pendanttoute la durée du spectacle, conçucomme une soirée dans un cabaret,le public partage ampanadaset vin argentin pour apprécierencore davantage les saveurs del’Argentine. Il est ensuite invitésur la piste avec les artistes pourun grand bal populaire.Réser. : Théâtre de l’Olivier;Prix des places de 8 à 18 €(nombre de places limité).MUSIQUEMARDI 22 MARS, 21H,L’USINETREMPLINDÉCOUVERTESoirée chanson festive, avec lesgroupes :Lokito,Skaltimbanque (Les Angles) etLes Grandes Bouches du Rhône(Arles).Entrée libre.CINÉMAJEUDI 24 MARS, 18HESPACE 233CINÉMOI 233Soirée ciné-club proposée parl’association Et le Ciné Va et leColuche.OPÉRAVENDREDI 25 MARS, 20H30THÉÂTRE DE L’OLIVIERLA FLÛTEENCHANTÉELe célèbre opéra de Mozart estici interprété par le Diva Opera,un des ensembles lyriques desplus populaires du RoyaumeUni. Les plus grands artistes desgrandes scènes internationales ycôtoient des jeunes talentsactuels dans une alchimie parfaiteentre fougue artistique etvirtuosité musicale.Réser. : Théâtre de l’Olivier.Prix des places de 15 à 24 €.MUSIQUESAM. 26 MARS, 21H, L’USINEDEPORTIVORock.Prix des places 12 et 15 €.Rens. / réservations : L’Usine.CINÉMASAMEDI 26 MARS, 16HMÉDITHÈQUELÉO ET POPI FONTLA FÊTELes rendez-vous cinéma. C’estl’hiver, Léo le petit garçoncurieux est fou de joie à l’idéede faire de la luge… Durée dufilm 55 mn. A partir de 1 an.Entrée libre.CONTEMARDI 29 MARS, 20H30THÉÂTRE DE L’OLIVIERLA MAGIE DESPREMIERS JOURSPar Isabelle Cancade.[im] P.23FEVRIER <strong>2005</strong>DÉCOUVERTEDU 29 MARS AU 3 AVRILSALLE DES FÊTESSEMAINEINTERCULTURELLEConte, défilé, conférence-débat,exposition, concert, démonstrationssportives et artistiques etsurtout convivialité… Durantune semaine le Centre Social desHeures Claires nous invite àdécouvrir toute la diversité descultures qui nous entourent.[Voir programme détaillé pages20-21].Rens. : 04 42 56 29 39.CONFÉRENCEJEUDI 31 MARS, 20H30ESPACE 233L’ARCHÉOLOGIESOUS-MARINEOrganisée par la section plongéede la M.P.T. et présentée parMartine Sciallano, Conservateurdu Musée d’<strong>Istres</strong> et spécialistede l’archéologie sous-marine.Entrée libre.avrilMUSIQUEVEND. 1 ERAVRIL, 21H, L’USINEKAOLINSOMA (1 ère partie). Pop rock.Prix des places 9 et 12 €.Rens. / réservations : L’Usine.LOISIRSDIMANCHE 3 AVRIL, 13H30PARC DES SALLESFÊTEDU PRINTEMPS ETPARTAGE TON JEUVoir détail pages 20 /21.THÉÂTREDIMANCHE 3 AVRIL, 16HTHÉÂTRE DE L’OLIVIERINCENDIESAprès “Un obus dans le cœur” lasaison dernière, le théâtre del’Olivier convie de nouveau letalentueux comédien WajdiMouawad pour “Incendies”. Untexte exceptionnel de lyrisme, decolère et d’espoir qui nous retracela quête de deux enfants cherchantà résoudre l’énigme deleurs origines.Réser. : Théâtre de l’Olivier.Prix des places de 8 à 18 €.Office de TourismeAllées Jean JaurèsTel. 04 42 55 51 15Théâtre de l’OlivierBoulevard Léon BlumTel. 04 42 55 24 77CECLes Heures ClairesTel. 04 42 56 82 00Maison Pour TousCEC Les Heures ClairesTel. 04 42 56 05 26<strong>Istres</strong> en FêteLe PalioTel. 04 42 47 10 90Maison de la DanseintercommunalCEC les Heures ClairesTel. 04 42 55 81 81Espace 233CEC les Heures clairesTel. 04 42 56 82 00L’UsineRN 569, route de Fos-sur-MerTel. 04 42 56 02 21C.A. Pierre MialletRue de Couliès, EntressenTel. 04 90 50 69 49ConservatoireIntercommunalde musiqueMichel PetruccianiCEC les Heures ClairesTel. 04 42 47 10 30Centre d’ArtContemporain2, rue Alphonse DaudetTel. 04 42 55 17 10ChapelleSaint SulpiceChemin de TivoliTel. 04 42 55 50 83Musée René Beaucaire4, place José CotoTel. 04 42 55 50 08MédiathèqueIntercommunaleCEC les Heures ClairesTel. 04 42 56 12 27Espace Pluriel JeunesPlace ChampollionTel. 04 42 56 25 19Cinéma ColucheAllées Jean JaurèsTel. 04 42 56 92 34Tel. 04 42 55 18 82NOTA :programme,non exhaustif,donné à titre indicatif,susceptiblede modification.


CULTUREFESTIVAL DES COURTS METRAGES<strong>Istres</strong> accueillela Motostrapour la secondeannée,le dimanche 3 avrilà 15 heures,Espace 233au CECLes Heures Claires.Une versionprovençaledu festivaldu court-métragedédié à la moto…a Motostra est néede la contractiondes mots Moto etMostra, un clin d’œil demotard à la célèbreMostra de Venise.Cette manifestationnationale qui fête cetteannée ses cinq ans aété inaugurée à SaintNazaire en 2001.Après deux annéesen Loire-Atlantiqueet un passage furtif àParis, elle se dérouledésormais à Clermont-Ferrand aucœur de l’Auvergne.PourQuoi un Festival ?La Fédération Française des Motards en Colère est à l’originede ce festival du court-métrage. Sa volonté est de proposeraux amateurs du 7 e Art et de moto, d’associer et de partagerleur passion. Elle tient à montrer la moto sous sesaspects les plus divers et surtout les plus proches descitoyens.Elle souhaite présenter ce qu’il y a de plus positif dans lamoto et démystifier l’image du motard.[im] P.24LMARS <strong>2005</strong>Motostra, mode d’emploi :Chaque année des cinéastes amateurs et professionnels seretrouvent en concurrence pour une présélection dans deuxcatégories de courts-métrages, le documentaire et la fiction,d’une durée inférieure à douze minutes. Ils sont tournés en35 mm ou vidéo, francophone doublé ou sous-titrés.Ce premier tour de sélection passé, une vingtaine de filmsreste en compétition, pour être jugés par un jury constituéde célébrités du cinéma, de la moto, de la presse spécialiséeet d’au moins un des représentants de chacun des partenairesfondateurs de cet événement.À la clef, quatre prix sont décernés : le prix de la meilleuremise en scène, le prix du film documentaire, celui de lameilleure idée originale et bien sûr le grand prix du festival,tous dotés d’une prime alléchante.<strong>Istres</strong> la Mostrade la MotoPour la deuxième année, <strong>Istres</strong> accueille, le dimanche 3 avril,une réplique de cet événement national devant se déroulerles 18 et 19 juin prochains à Clermont-Ferrand.À l’Espace 233, seront projetés les 16 meilleurs films en licecette année et le public présent sera convié à participer auvote pour l’attribution du prix du public. Ce vote sera comptabiliséavec ceux des autres Motostra organisées dans d’autres


’régions de France pour être décerné officiellement, au mois dejuin en Auvergne.Par ailleurs, la FFCM 13 initiatrice de cette Motostra seraaccompagnée des représentants de Moto magazine, La Mutuelledes Motards et de l’AFDM vous renseignera sur leur activitéprofessionnelle ou associative et sur les valeurs qu’ils animent.En colere, pourquoi ?Selon les instigateurs de cette manifestation, “l’idée de ce festivalest un exemple de l’esprit novateur de la FédérationFrançaise des Motards en Colère, qui, depuis 1980, défend la passion,la liberté et la responsabilisation des citoyens et usagers dela route face à un État trop souvent enclin à remplacer l’informationet la responsabilisation par des mesures administrativeset coercitives.Ce festival est une initiative culturelle complémentaire aux combatsmené par la FFMC pour la liberté, la lutte contre le racismeet les discriminations de toutes sortes, tels que les “délits de salegueule”, qu’ils soient fondés sur le port du casque, l’appartenancesociale, les convictions religieuses ou politiques, la couleur depeau ou les préférences sexuelles”.Au cours de ces 25 ans cette fédération a dépassé le stade derévolte pour devenir un organe constructif, combatif au niveaudes droits et de la sécurité. Elle n‘a cessé d’être une force deproposition afin que les usagers des différentes catégories devéhicules cohabitent en harmonie et dans le respect mutuel. ■programmeLES FILMS EN LICE POURLA 4 E ÉDITION DE LA MOTOSTRADOCUMENTAIRES● Américain Spirit réalisé par Pierre Laurent Mailly (8mn)● Voyage sur un aigle réalisé par Philippe Lucchese (12mn)● Les amis de Gérard Jumeaux réalisé par Nicole Berge (11mn)FICTIONS● 145 Chevaux et une grenouille de Bernard Vaisse (3mn30)● Une histoire 2 motards de Frédéric Boyadian (12mmn)● Un bidet à Paris de Sylvain Cappeletton et Paul Rodrigues (3mn)● Guidons la vie d’Ange de Robert Sajot (11mn23)● Stardust 70 de Boris Cazenave (8mn25)● Santanas et Diabolo de Marco Cohen (3mn03)● La Ligne de Francisco Parra (3mn)● Saturation de Michel Lozevis (12mn)● Deux fausses pub de Laurent Ioos (3mn)● La passion et la dépression de Didierréalisé par William Cervini (3mn)● Les fous du Guidon d’Olivier Biercewicz (8mn)● Vogel les Mouettes de Louis Montagne (3mn)● The chute de Philippe Leveque (11mn)RENSEIGNEMENTS :Motostra Édition Nationale01 55 86 86 18 00 ou www.motomag.comMUSIQUEL’irrésistibleascensionde SomaLe groupe istréen a enchaîné les concerts, festivalset émissions de radio avec son album “En sourdine”sorti il y a un an. Prochainement il se produiraà l’Usine en première partie de Kaolin.Comme on le dit dans le milieu musical,“ils ont atteint leur maturité”.Les cinq du groupe Soma ont enchaîné ces derniers mois concerts,festivals, émissions de radio avec sous le bras leur 1er véritable opus“En sourdine”, dans les bacs depuis avril 2004. Un album remarqué,aboutissement d’un travail acharné et couronné de succès.Tout d’abord en remportant l’édition 2004 du fameux “Class Rock”.Un prix qui leur a permis, entre autre, de travailler avec un arrangeuret un ingénieur du son professionnels pour construire un “set”(liste de chansons enchaînées pour la scène).Après un concert à Salon-de-Provence au printemps dernier, le groupeest parti en tournée en Espagne (Barcelone et la Costa Brava) au débutde l’été. Ensuite Soma s’est fait remarquer lors du tremplin découverteorganisé par le Moulin à Marseille, en décrochant la seconde place.Par ailleurs, il a été sélectionné pour participer au programme “Pélikan”(programme d’accompagnement artistique professionnel) avec à la cléune résidence et une première partie au Moulin.Autre réussite,en janvier dernier lors du Festival Emergenza de Marseille où Somaa gagné sa place sur scène pour un concert prochainement au Posteà Galène.Côté médias aussi les prémices du succès sont au rendez-vous.Avec son titre “Coming Back”, Soma retient l’attention desprogrammateurs de l’émission “Les Indés” sur l’antennedu Mouv (groupe Radio France).D’autres contacts ont également eu lieu avec RTL2,Chérie FM et plusieurs radios locales.Dotés d’un sens mélodique de plus en plus affiné, abordantla scène avec précision et puissance sonore, les cinq istréensdont la musique est influencée par Radio head, Museou encore Coldplay, ont enchaîné les concerts en se forgeantune solide réputation sur les différentes scènes de la région.“Toutes ces expériences, nous ont apporté confiance en nouset surtout de la crédibilité auprès des professionnels du milieumusical, ce qui nous donne encore plus envie de réussir…”,souligne Sébastien, guitariste du groupe.En résidence à l’Usine, fin février, pour la préparationd’un nouvel album, Soma sera sur la scènedu café musique istréen le 1er avrilen première partie de Kaolin.Un rendez-vous à ne pas raterpour les amateurs de pop rock !Pour en savoir plus sur SOMA : internet : http://somalesite.free.frContact : sebsoma@yahoo.frEN CONCERT À L’USINE LE 1 ER AVRIL, 21H EN PREMIÈRE PARTIE DE KAOLIN.[im] P.25MARS <strong>2005</strong>


SPORTPLANCHE A VOILE“ Tu serasvéliplan chistemon fils !”[im] P.26MARS <strong>2005</strong>Chez les Josuan, la planche à voile est uneaffaire de famille. Après le papa, le grandfrère et avant que la petite sœur ne fasse sespreuves, c’est à Rémi qu’il revient de porterau plus haut niveau le patronyme de la filiationdans la sphère du Wind Surf.Est-ce d’avoir tant de fois vu son papa, Michel, puis songrand frère, Benjamin, que Rémi, le cadet des Josuan achoisi de poursuivre plus avant ce goût pour la pratiquede la planche à voile. Ce jeune homme de 18 ans au physiquede boy band, mène de front des études, Bac Pro en espacesverts, au lycée professionnel de Fontlongues à Miramas etune activité sportive internationale qui lui vaut depuis peu,d’être référencé sur la liste ministérielle des sportifs de hautniveau.Un compétiteur néCela fait maintenant 10 ans que Rémi tire inlassablement desbords et défie le mistral sur l’étang d’Entressen. De sespremières sensations de liberté et de vitesse, aux réglages lesplus pointus de sa technique de navigation, les eauxentressennoises sont les témoins de l’évolution qui sépare cechampion du néophyte d’antan.


Combien d’heures passées sous le regard avisé dupapa entraîneur, combien de plongeons, combien dedésillusions pour aujourd’hui apprécier pleinement lapratique de ce sport exigeant.Il avoue un goût prononcé pour la vitesse et la pousséed’adrénaline ressentie lors des épreuves de slalomet autres courses de rapidité. Fidèle à l’ÉtoileSportive Entressen <strong>Istres</strong>, malgré des propositionsparfois teintées d’avantages financiers, Rémi et soncoach ne désespèrent pas de trouver des partenairesintéressés par les performances et les perspectives àvenir. Une petite aide, qui cumulée aux aides d’unemarque de planche à voile et d’une banque miramasséennedont bénéficie déjà Rémi, pourrait l’aider àboucler sa saison <strong>2005</strong>.De l’entraînementà la compétitionÀ raison de cinq à dix heures d’entraînement parsemaine, Rémi s’astreint à une préparation physiquevariée. Il alterne suivant la saison, planche à voile,footing, natation, vélo, musculation, gymnastique. Uncocktail capable de lui apporter les capacités decoordination, la souplesse, le sens de l’équilibre, larésistance et la tonicité nécessaire à son sport. Maisil peaufine aussi sa préparation psychologique et satechnique de navigation indispensable pour se sortirdes galères de courses où l’esprit d’initiative et dedécision est important car le véliplanchiste est seulsur sa planche et il doit être capable de juger en permanencede sa trajectoire, du vent, des courants, deses capacités par rapport aux événements.Des eaux entressennoises aux eaux salines de laMéditerranée, de la Manche, à la Mer du Nord, Rémis’est au fil des ans, forgé un palmarès élogieux. L’anpassé, il se classe 1er junior au Championnat PACAEspoir Fun Kids, 1er au Championnat deMéditerranée Formula Expérience, 6e auChampionnat de France Espoir et 19e auChampionnat du Monde Formula Expérience.À la croisée de la planche à dérive et du Funboard,la Formula Expérience Wind Surf apporte unevision nouvelle de la planche à voile. Cette disciplineest pratiquée sur des planches courtes et largesqui procurent aux véliplanchistes, même par petittemps, vitesse et maniabilité. Loin des coursesolympiques quelque peu académiques, la planche àvoile, depuis 15 ans, se donne une bouffée de funet de jeunesse avec ce nouveau type de pratique etde compétition. De plain-pied avec ce renouveau,Rémi prépare sa nouvelle saison. Nouvelle saison,nouveaux objectifs : un podium au championnatde France et un classement parmi les 10 premiersmondiaux. Mais pour cela notre entressennoisdevra en passer notamment par une épreuve devitesse à Port-Saint-Louis-du-Rhône du 2 au 10avril, par Martigues pour les Championnatsd’Europe du 9 au 13 avril et enfin par lesChampionnats du Monde en Angleterre du 25 au30 juillet prochain. Mais de tout cela nous enreparlerons une autre fois… ■BOXELe 22 janvier à Saint Nazaire, la fratrie Colas a défendules couleurs d’<strong>Istres</strong> Sports chez les Pros.Ljames qui rit etjimmy qui pleuree premier à combattre fut James. Pour son second testprofessionnel en catégorie poids plume, le cadet des Colas n’a laisséaucune chance à son adversaire. Rapidement dans le rythme, il mit àmal un Cerda, pourtant réputé comme solide et dangereux.Dès les premières secondes de combat, James alternait des séries degauches droites précises et appuyées et prenait définitivement l’ascendantsur son challenger. Il s’impose logiquement aux points, à l’issue des quatrereprises. Une belle et prometteuse prestation à quelques semainesdu tournoi de France.Dans la catégorie Super Welter, Jimmy Colas, 18 combats pro,numéro 6 européen vainqueur du tournoi de France en 2001et de la Coupe internationale 2002 et 2003, rencontrait Aziz Daaripour l’obtention de la ceinture de champion. Un combat de toutesles tensions pour les deux pugilistes. Daari fort d’un solide palmarès :32 combats chez les pros, 20 victoires dont 18 par KO, 10 défaiteset 2 nuls. Il comptabilise à son actif trois titres de champion de France.Cependant, il restait sur la perte de son titre face à Hussein.Quant à Jimmy Colas très affûté physiquement, il pesait sur ses solidesépaules une pression comme jamais il n’avait vécu auparavent.Papa depuis quelques semaines, Jimmy bénéficiait du soutien unanimede son club, <strong>Istres</strong> Sports et d’une ville toute acquise à sa cause.Peut-être trop de responsabilités, qui plombèrent son entréedans le combat.Tout en défensive, Jimmy laissa son adversaireprendre l’avantage et cumuler les points dispensés desjuges. Les reprises s’enchaînèrent sur le même canevasjusqu’à la sixième, là notre istréen réagissait et tentaitde renverser le cours du combat jusqu’à bousculerDaari dans la 7e reprise. Sauvé parle gong, le Manceau tint bonmalgré le ressaisissementtrop tardif de Jimmy Colasbattu aux points(92-94,92-94,93-96).De ce gala de boxe àSaint Nazaire, il resterapour le club d’<strong>Istres</strong>Sports Boxe, lesouvenir d’une soiréepartagée entre lavictoire et la défaite, lebonheur et le malheur.Probable revanche,au mois de septembreà <strong>Istres</strong> et peut-êtrele premier titre dechampion de Francede boxe pro pourun Istréen…■EN DIRECT SUREUROSPORT[im] P.27MARS <strong>2005</strong>


SPORTHANDBALLDe la grainede championLes 26, 27 et 28 <strong>mars</strong>, <strong>Istres</strong> Ouest Provence Handball organise la 5 e éditiondu Tournoi de Pâques, le “TOP <strong>2005</strong>”. Cette compétition, réservée aux catégoriesde moins de 15 ans et de moins de 18 ans, rassemblera cette année encore,des équipes françaises et étrangères et pour la première fois, deux équipesde St Denis de la Réunion.Au fil des ans, cette compétition a gagné en notoriétéet en qualité, tout en préservant l’étatd’esprit originel qui a donné à cette manifestationtout son charme empreint de convivialité,d’échanges culturels et de performance sportive.Pour cette édition, 3 à 4 équipes étrangères seront enlice pour être confrontées à 4 équipes de Provence et3 à 4 équipes françaises d’une autre région… Du beaumonde pour du bon jeu avec des jeunes handballeursaux portes de l’élite. Un concept qui grâce à sonaspect formateur et fédérateur mériterait selon l’avisde beaucoup, d’une labelisation fédérale, l’année prochainepeut-être ! Pour l’heure la FédérationFrançaise de Handball reste sensible à la qualité et auniveau de jeu du tournoi, comme en témoigne la miseen place par cette même “fédé”, d’une formation dejeunes arbitres “Espoirs nationaux” venus de la régionPACA pour officier lors de la compétition.L’originalité, le petit plus de cette année réside dans lavolonté d’unir, de regrouper les clubs, les joueurs et lesdirigeants d’un territoire pour bâtir ensemble les clubsde demain. Des clubs maîtres et responsables de laformation des plus jeunes à la pratique du hand, mais[im] P.28MARS <strong>2005</strong>capables aussi, de se regrouper et de partager sesjoueurs dans des catégories déterminées.De la même manière que l’an passé Miramas et Fossur-Meravaient rejoint le staff du tournoi, Port Saint-Louis s’unit cette année à l’organisation et à l’équipede l’Entente d’Ouest Provence. Un sympathique renfortpour les 70 bénévoles et 70 familles d’accueil quecompte l’organisation et qui sont d’ores et déjà mobilisésà la bonne réussite du tournoi joué cette annéesur les villes de Miramas, Fos-sur-Mer et <strong>Istres</strong>.LES ÉQUIPES EN LICE DU TOP <strong>2005</strong>CATÉGORIE DE MOINS DE 15 ANSASPTT Marseille, Dormagen (Allemagne), Nîmes,Fos-sur-mer, Dijon, Miramas, Aix-en-Provence,<strong>Istres</strong>, St Denis de la Réunion, Château d’Olonne,Comité 13, Montpellier.CATÉGORIE DES MOINS DE 18 ANSEntente Marseille Est, Dormagen (Allemagne),Nîmes, Senden (Allemagne), Avignon, St Denis de laRéunion, Entente Ouest Provence, Entente Paysd’Aix, Chateauneuf.


LE SPORT EN BREF!❚ BASKET - BALL UNSSJournée de formationd’arbitresDans le cadre des activitésdépartementalesUNSS, au gymnaseDonadieu d’<strong>Istres</strong>, lemercredi 12 janvier,soixante-dix collégienneset collégiensont participé à uneformation d’arbitrage.Les collèges de Port-Saint-Louis-du-Rhône, de Miramas,de Port-de-Bouc, deSaint Chamas etd’<strong>Istres</strong> avaientdépêché leurs basketteursdes catégoriesbenjamins et minimespour suivre ces ateliersd’arbitrage.Après quelques rappelsélémentaires du règlementpar des enseignantsd’EPS, la miseen pratique s’en estsuivie pour tous. Lesifflet aux lèvres, lesyeux aux aguets, l’espritattentif à la fauteou au geste répréhensible,à tour de rôle, chacun est passé dustatut de joueur à celui d’arbitre. Unemanière pédagogique et ludique d’enseignerles valeurs sportives : respect desrègles et de l’individu❚ PETANQUE USEPComme les grandsPour la 4e année, les bénévoles de l’associationde l’Union Sportive de l’Enseignementdu Premier degré (USEP) du secteurd’<strong>Istres</strong> organisaient au boulodromecouvert de Rassuen un concours de boulesdestiné à de jeunes écoliers des classes primaires.Âgés de 8 à 10 ans, ils étaientenviron deux cents, venus de Marseille, deGrans, de Saint Mitre les Remparts etd’<strong>Istres</strong> pour participer à ce concours version“junior”. Ce mercredi 12 janvier, leboulodrome a résonné des cris et des riresde ces jeunes boulistes en herbe motivéscomme jamais. Les boules à la main, lespieds joints et le cochonnet comme pointde mire, ils ont pointé, tiré, vaincu ouperdu, mais tous se sont vus remettre unerécompense et un goûter offert par l’associationpour clore cette belle journée boulistique.❚ CYCLISMELes interclubsIl ne saurait y avoir de débutde saison cycliste sansInterclubs.Une tradition convivialeet amicale entre clubsvoisins histoire de semettre en jambes etde jauger le potentielphysiologique descoureurs à l’approchedes premièreséchéances sportives.Pour cette année, tous leslicenciés FFC et UFOLEP desclubs de Port-de-Bouc, Fos-sur-Mer,Vitrolles, Entressen et <strong>Istres</strong> ont participéà trois courses âprement disputées les 6février sur le circuit du Ventillon à Fos, le13 février à Entressen et le 20 février àSt Cannat.Lors de ces épreuves, les coureurs du clubd’<strong>Istres</strong> se sont brillamment distingués enprenant à leur compte les initiatives de[im] P.29MARS <strong>2005</strong>course et en s’adjugeant les principalesplaces d’honneur.❚ LE LYCEE LATECOERE TITREChampionnatde Francede cross-country UNSSà DouaiLa section sport du lycée Latécoère d’<strong>Istres</strong>est riche d’un sixième titre national paréquipes. Placée sous la houlette d’ÉricLefèvre, l’équipe junior a rejoint ses aînésdes années passées (97,98,99,2000,2001), sur la plus haute marche dupodium national le 21 janvier à Douai.Mousad Djedid, Amza Dergal, Abdel KaderDjeradi, Kader Mekchouche, AmzaBessaraoui et Julien Poix (remplaçant)ont devancé à l’issue de la course disputéesur terrain lourd, les équipes du lycéeSchuman d’Avignon et du lycée Couperinde Fontainebleau. Un beau tir groupé pources jeunes internes de Latécoère, qui, dansle cadre de leurs études pour l’obtentiond’un BEP ou BAC pro, bénéficient d’unaménagement d’horaire nécessaire à leurentraînement quotidien. Cette année lestaff, soutenu par le pôle France et la FFA,s’est vu renforcer de l’aide de la CTSLaurence Vivier et de son collaborateurThierry Brusseau. Notons par ailleurs labelle “perf” de Kévin Sofikistis 3e auchampionnat d’Académie. Autant de nomque l’on retrouvera lors des championnatsde France d’été à Nancy... avec peut-êtreun nouveau titre.❚ HALTEROPHILIELes fémininespersistent et signentun tripléL’équipe féminine d’<strong>Istres</strong> SportsHaltérophilie accède de nouveau et ce,pour la troisième année consécutive au lepodium du championnat de France paréquipes de National 1.En s’imposant devant les Orléanaiseschampionnes de France lors de la dernièrejournée du championnat, nos istréennesconfortent leur titre de vice-championnesdevant La Ferté-Milon. Bravo les filles.❚ LA LYONNAISEChampion régionalNationale 4Le club Lei Arnaveu a fêté en janvier dernier,un nouveau titre à rajouter au déjàriche palmarès du club, celui de championrégional de National 4. C’est en battantl’équipe de Martigues au boulodrome deRassuen sur un score sans appel de 19 à 7que nos adeptes de la longue ont offert à<strong>Istres</strong> et à leur président Monsieur Ptizini,un nouveau titre de champion.L’équipe :Loïc Grossi, Philippe Larquey, MauriceGazaix, Laurent Decruz, Foued Bchir, Jean-Marc Hernandez, Marc Valldosera, GérardLafontaine et le Capitaine : Joseph Lopez.


A NOTER■ SondageL’INSEE effectuera sur notrecommune, jusqu’au 19 avril <strong>2005</strong>,une enquête par sondage intitulée :“emploi en continu 1er trimestre<strong>2005</strong>”. Les ménages, désignés parle sort pour répondre au questionnaireseront avisés par courrier dupassage des agents de l’INSEE.Ces derniers sont munis d’une carted’identité professionnelle, dont laprésentation peut être exigée.■ Don du sang


Liste “Ensemble changeons”Expression(S)Vos élus de la majorité20 ANS APRES20 ans après, la politique municipale de désertification du centre villeporte enfin ses fruits ! A la périphérie de la ville les enseignes se multiplientautour de Géant et de Leclerc et le commerce du centre ville disparaîtau même rythme. Dans le même temps, on poursuit une campagneagressive des aires de stationnement, pourtant en quantité limitée.Pour 5 minutes d’arrêt, le temps de prendre son journal, votre stationnementvous revient à 50% du prix du quotidien.Et Monsieur le Maire a déclaré dans la Provence du 15.01.05 :" Certains commerces du centre ville ne font aucun effort pour rendre leurboutique agréable "Devant la tristesse des fêtes de fin d’année, il aurait pourtant dû comprendrepourquoi les commerces de la ville (du centre et des quartiers)ne peuvent plus faire d’efforts !Au fait, y a t’il un adjoint au commerce avec des idées, dans cette municipalité?Si oui, quel est son nom ?DROLE D’IMAGEPour la municipalité, le FC <strong>Istres</strong> (Ouest Provence, ville nouvelle... ou "Paru Vendu ", on ne sait plus trop l’appartenance. Mais au fait, c’est qui" Paru Vendu " ?) permet à la ville d’<strong>Istres</strong> d’avoir une audience nationalesur le plan médiatique, au même titre que la Base aérienne, ladécharge et l’incinérateur !A part la Base aérienne, longtemps ignorée par nos élus, on pouvait,après les " Affaires " politico-financières, espérer des supports médiatiquesplus porteurs.ET BARDIN ALORS ?Au moment où la majorité municipale se rend compte d’un déficit denotoriété de notre ville (sous-préfecture des Bouches du Rhône !) il estétonnant de constater que l’année où l’équipe professionnelle de footmonte en ligue 1 on l’envoie jouer à Fos... en passant par Nîmes.On entend même son " Président rémunéré ", dire lors d’une interview, noussommes " Ouest Provence ! " ... allez, allez Istreeeeuuh !Mais personne n’a été capable de nous dire pourquoi Fos et pas le ParcAudibert à <strong>Istres</strong>, et surtout pourquoi avoir abandonné le stade Bardin à<strong>Istres</strong> qui aurait pu rapidement se mettre aux normes et aurait surtoutpermis un rapprochement de supporters et eu un effet bénéfique sur lecommerce lors des rencontres.Mais derrière tout ça, une fois de plus, doivent sûrement se trouver desintérêts privés.A PROPOS DU MAS DE LA TOUR...Pendant des années, le policier municipal qui bénéficiait d’un logementde fonction au Mas de la Tour à Entressen, a permis par sa vigilante présence,de préserver ce vestige de la Reine Jeanne. Déclasser le logement(ce que vient de voter la majorité municipale) c’est favoriser le pillagedu site et dire adieu aux vieilles pierres ! Un peu comme celles de lamignonne petite bergerie, face à BMW, qui insensiblement ont disparu...murs, charpentes... tout y est passé ! Il paraît même (mais nous sommesmauvaise langue) que les vénérable tuiles romanes ont retrouvé uneseconde jeunesse dans le hameau...Rien ne se perd, rien ne crée... tout se transporte.Attention ! ô Jeanne ne vois tu rien partir ?- Dany SANS - Jean-Pierre BON - Claude VIRION - Valérie ANGLADA- Patricia BERREBY - Cyril LEGLOANIC - Gérard CELSE - Georges YVON- Gisèle LANDAISLe dernier Conseil municipal a été consacré pour sa plus grandepartie aux orientations budgétaires de la municipalité pour l’année<strong>2005</strong>.Un moment important pour la majorité municipale, lui permettantde faire le point sur son action passée et de dresser des perspectivespour l’année à venir.Un "exercice" qui se traduit, dans de nombreuses villes, par un longmonologue du Maire.Les méthodes de travail mises en place par Michel Caillat depuisplus de deux ans permettent une autre approche. Chaque élu, encharge d’une délégation, défend son bilan et propose ses orientations.Sur des bases décidées collectivement. Tout au long de l’année,les réunions hebdomadaires des adjoints permettent en permanenced’apprécier les actions, de réajuster les objectifs, de réorganiserles secteurs qui nécessitent un nouveau dynamisme.Une fois par an, le débat d’orientation budgétaire permet à l’équipemunicipale majoritaire de rendre compte, en détail, du travaileffectué tout au long de l’année précédente. Un acte de transparenceet de restitution que les élus doivent à leurs administrés.Certains estiment que cela prend trop de temps. Mais l’exercice dela démocratie nécessite de prendre son temps, d’expliquer, de donnerà chaque Istréen les moyens de se faire une opinion.Et l’on ne peut que regretter, sur ce point, que le public ne soit pasplus nombreux à ces séances.La lecture de ce magazine vous permettra de prendre connaissance,dans le détail, des choix de la municipalité pour cette année<strong>2005</strong>.Vous y aurez la confirmation que notre majorité municipale, fortede ses valeurs de gauche, et plus que jamais décidée à affirmer sesconvictions, maintient le cap fixé il y a près de 3 ans :gestion rigoureuse, fiscalité maîtrisée, modernisation des services,développement de la solidarité, protection du cadre de vie, poursuiterationnelle de nos investissements.Ce débat d’orientations budgétaires aurait certes mérité un vraidébat. Mais, lorsque l’opposition municipale juge nos propos creuxet confus, nous parle de charabia, de pratique de passe-droit, nousaccuse de nous moquer du monde, cela mérite-t-il d’en débattre ?Michel Caillat, depuis qu’il est Maire, respecte son opposition.Celle-ci lui répond par le mépris. Cela ne peut laisser aucune placeau dialogue.Certains membres de la liste minoritaire ont compris qu’il valaitmieux échanger des idées plutôt que des invectives. Cela a notammentpermis un débat fructueux sur les choix de la municipalité enmatière de tourisme ou d’organisation du stationnement.Pour un vrai dialogue, il faut être deux.Liste “<strong>Istres</strong> une génération d’avance“Le règlement du conseil municipal, adopté le 23 septembre 2004 prévoit dans son article 28 : “la liste d’opposition du conseil municipal dispose d’un droità l’expression dans les bulletins d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal. La liste d’opposition dispose d’un espaced’une demi page dans le magazine municipal <strong>Istres</strong> Mag qu’elle utilisera librement. La liste majoritaire dispose d’un même espace”.[im] P.31MARS <strong>2005</strong>


Cette rubrique est destinée à sensibiliserle “citoyen” qui est en chacun de nous, en mettant en valeur des initiativesremarquables menées par des Istréens,mais également en dénonçantdes comportements incompatibles avec l’esprit civique.Ces colonnes d’expression sont aussi les vôtres, je vous propose de m’adresservos “coups de cœur” ou vos “coups de gueule” en m’écrivant àL’HOTEL DE VILLE,BOULEVARD DE LA RÉPUBLIQUE.13800 ISTRESPatricia TRANCHANDCONSEILLÈRE MUNICIPALECHARGÉE DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU COMMERCE“coup de cœur”et “coup de gueule”Une fois n’est pas coutume, ce mois-ci coup de cœuret coup de gueule ne feront qu’un.Je voudrais réagir en effet sur les différentes journéesqui ponctuent l’année. Le calendrier égrène une journéepour la femme, puis pour les droits de l’homme,une journée sans tabac, sans voiture… et pourquoi pas,pour paraphraser le célèbre inventaire à la Prévert,une journée sans raton laveur.A-t-on réellement besoin d’une journée pour adopterun comportement citoyen et ne pas polluer, pour prendresoin de sa santé ou pour respecter les femmes ?Cela devrait être c’est une évidence notre comportementquotidien. L’être humain est-il ainsi fait ?A-t-il besoin de rappels, de points de repèresou tout simplement de prétextes pour se donnerbonne conscience ?Je propose que, les quelques journées qui restent libresdans le calendrier soient officiellement instituées journéesdu comportement responsable.Tout simplement ! ! !Mais au-delà de ce coup de colère, si au travers de ces différentesjournées une avancée aussi minime soit-elle peutêtre obtenue, alors oui, trois fois oui, elles en auront quandmême toute leur importance. Parole de femme.E T A T - C I V I LMariages :● Stéphane GUIDICIet Marilyn BESTEL● Jeton HALILAJet Aurélie FINET● Thierry LALINet Véronique LAMBERT● Jean LECOMPTEet ClaudetteRICHARDSONSDécès :JANVIER <strong>2005</strong>● Jean-louis BEAUDROIT● Josefina BAYONA PINOLveuve BAYONA● Martine BONNALveuve GRARD● Nicolas FECHINO● Gérard LIEKENS● Simone PINETveuve SAVON● Paul PONCET● Simone PETRYépouse LÉCUYER● Georges RIPOLL● Mathée SALASCAveuve SANDAMIANI● Bruna ZORZIveuve TASSINARIEntressen Mariages :● Serge RAMOSet Catherine MAZI-MANN● Stéphane DUBOURGet Sandrine HUREZCIMETIÈRESAvis aux famillesLes familles dont les concessions expirenten <strong>2005</strong>, sont priées de se présenterau Service des cimetières,centre Administratif rue Abel Aubrun,afin d’accomplir toutes les formalitésqui s’imposent pour un renouvellementdes concessions.M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N É D I T É P A R L A V I L L E D ’ I S T R E SHôtel de villeBd de la République13800 ISTRESTél. 04 42 55 50 03Fax 04 42 55 50 28[im] P.32• Tirage 17800 exemplaires• Photogravure : EMULSION• Impression : RICCOBONO• Dépôt légal 16 Février 2004 N° ISSN : 1245-1479• Directrice de la Publication : Patricia TRANCHAND, Conseillère Municipale déléguée à la communication• Rédacteur en chef, responsable de la Communication : Jean HETSCH• Conception - Réalisation : Monique MARCHESI• Rédaction : Eric GAVELLE - Robin ANSILLON• Photos : Magali BRESSY - Laëtitia VIAU -• Courriel : istres-mag@istres.frFEVRIER <strong>2005</strong>

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