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Actes de la 1 re Rencontre 

internationale sur les 

Observatoires de la 

criminalité 

11-12 décembre 2007 

Paris, France 

Novembre 2008

TABLE DES MATIÈRES 

1. Observatoires de la criminalité: Recension d’expériences internationales 

2. Programmes officiels de la 1 re Rencontre internationale sur les observatoires de la 

criminalité : 

‐ Programme en français 

‐ Programme en anglais 

‐ Programme en espagnol 

3. Résumé officiel de la 1 re Rencontre internationale sur les observatoires de la criminalité 

4. Présentations réalisées lors de la 1 re Rencontre : 

‣ Ouverture 

‐ La démarche québécoise dans l'observation de la criminalité 

Serges Bruneau, Directeur de programmes du CIPC, Canada et 

Claudio Besozzi, sociologue, Canada 

‐ L'Observatoire national de la délinquance (OND) 

Christophe Soullez, Chef du Département de l'Observatoire National de la Délinquance, 

France 

‣ Détermination du champ d’observation 

‐ Urban violence and crime within the scope of the Global Urban Observatory 

Gora Mboup, Sr Demographic health expert, OIC, Global Urban Observatory, ONU Habitat 

‐ Éléments essentiels pour un système d'observation de la violence au niveau centroaméricain 

Erika Lone Huezo, Analyste, Observatorio Centroamericano Sobre Violencia (OCAVI), 

Salvador 

‐ L'observation de la délinquance dans les zone urbaines sensibles 

Jean‐Bernard‐Champion, chargé de mission, département Observation et évaluation, 

Observatoire des zones urbaines sensibles, Délégation interministérielle à la ville (DIV) 

France 

‣ La diversité des sources d’observation de la criminalité 

‐ Crime Statistics in England and Wales 

Penny Babb, Research, Development and Statistic CRCSG, Home Office, Grande‐Bretagne 

‐ L'enquête de victimisation française, méthodologie et résultats 

Cyril Rizk, responsable des statistiques, Observatoire national de la délinquance, INHES, 

France 

‐ La délinquance autodéclarée par les jeunes à Toronto et à Paris 

Josée Savoie, Analyste principale, programme de services policiers, Centre canadien de la

statistique juridique, Canada et Dr Catherine Blaya, Maître de conférence, IUFM 

d'Aquitaine et Université Victor Segalen Bordeaux 2, France 

‣ Statistiques de la criminalité : Biais et interprétations 

‐ La prise en compte des flux dans l'estimation de la population à l'échelle départementale 

pour une statistique dynamique 

Christophe Terrier, Chercheur, INSEE, département de la coordination statistique, France 

‐ Observatorio Metropolitano de seguridad ciudadana 

Paco Garcia, Obervatoire de la ville de Quito, Équateur 

‐ Information as a prerequisite for crime prevention 

Sean Tait, Coordinator, African Policing Civilian Oversight Forum, Afrique du Sud 

‣ L’observatoire thématique et qualitatif 

‐ Le géocodage 

Jean Carrière, PhD, Professeur titulaire‐associé, Département de géographie, Université 

du Québec à Montréal, Québec, Canada 

‐ Caractéristiques de quartier et répartition de la criminalité 

Josée Savoie, Analyste principale, programme de services policiers, Centre canadien de la 

statistique juridique, Canada 

‐ Méthodologie et résultats de l'étude '' Origine Destination'' des auteurs et victimes de vols 

avec violence commis à Paris en 2005 

Jean‐Luc Besson, Chargé d'Étude Cartographie‐SIG, OND, INHES, France 

‐ Observatoire canadien sur les mesures judiciaires prises pour contrer la violence conjugale 

Carmen Gill, PhD, Observatoire canadien sur les mesures judiciaires prises pour contrer la 

violence conjugale, Canada, Centre Muriel Fergusson 

‐ Évolution et mesure de la violence à l'école en France 

Éric Debardieux, Observatoire européen de la violence scolaire, France 

‣ Observation locale et observation nationale 

‐ ¿Se puede hablar de complementariedad entre la observación local y la observación nacional 

existente o potencial? 

Elkin Velasquez Monsalve, Coordinateur du Livre Blanc sur la sécurité de Bogota, ONU‐ 

Habitat, Chercheur CIDS, Universidad externado, Bogota, Colombie 

‐ Comment la notion d'observation s'inscrit‐elle dans la démarche de sécurité urbaine engagée 

à Abidjan? 

Agnès Gnammon‐Adiko, Coordonnatrice nationale, Projet d'appui à la sécurité urbaine, 

Abidjan, République de Côte d'Ivoire 

‐ L'Observatoire de la sécurité de Madrid 

David Herrador Guiterrez et Marisol Hernandez Matin‐Caro, Observatorio de Seguridad de 

Madrid, Espagne

‐ L'Observatoire parisien de la Tranquillité publique 

Alexandra NESTERENKO, Observatoire parisien de la Tranquillité publique, France 

‣ Observation nationale et comparaisons internationales 

‐ Observation locale, observation nationale : expérience française dans le domaine des drogues 

Jean‐Michel Costes, Directeur de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies 

(OFDT) 

‐ Regard européen 

Olivier Bardin, Expert National Détaché, Secrétariat Général du Conseil de l'Union 

européenne 

‣ Table ronde débat : Utilité et faisabilité d’un observatoire de la criminalité : L’enjeu de la 

communication des résultats 

‐ Médias et observatoires de la criminalité 

Christophe Soullez, Chef du Département de l'Observatoire National de la Délinquance, 

France 

‐ Le recul de la criminalité au Québec 

Brian Myles, journaliste, Le Devoir, Montréal, Canada 

‐ La situation au Québec 

Denis Laroche, Institut de la statistique du Québec, Canada

Observatoires de la 

criminalité: 

Recension d’expériences 

internationales 

Jean Carrière, PhD 

Septembre 2008

Ce rapport fait suite à la première Rencontre internationale sur les observatoires de 

la criminalité (11 et 12 décembre 2007, Paris, France), organisée conjointement par 

le Centre international pour la prévention de la criminalité, l’Observatoire nationale 

de la délinquance et la Délégation interministérielle à la ville de France. 

Ce projet, rédigé par Jean Carrière, a bénéficié du soutien du personnel du CIPC et 

de la supervision de Serges Bruneau, directeur des programmes du CIPC, et 

Valérie Sagant, directrice générale du CIPC. 

Il est à noter que ce document sera régulièrement enrichi et mis à jour.

TABLES DES MATIÈRES 

Australian Institute of Criminology…………………………………………………………………………1 

(Institut australien de criminologie) 

(Australie) 

Centro de Estudio y Análisis en Convivencia y Seguridad Ciudadana-CEACSC………………….. 

(Centre d’étude et d’analyse de convivialité et de sécurité citoyenne) 

(Bogotá, Colombie) 

Centro de Estudos de Criminalidade e Segurança Pública…………………………….……………… 

(Centre d’étude sur le crime et la sécurité publique) 

(Brésil) 

Home Office (Royaume-Uni)……………………………………………………………………………… 

Mission d’Observation de la Délinquance de l'Agglomération Toulousaine ……………………….. 

(Toulouse, France) 

National Council on Crime and Delinquency (NCDD) …………………………………………………. 

(Conseil national sur le crime et la délinquance) (Californie, États-unis) 

National Institute for Crime Prevention and Rehabilitation of Offenders …………………………….. 

(Institut national pour la prévention du crime et la réhabilitation des contrevenants) 

(Afrique du Sud) 

Observatorio de Seguridad (Madrid, Espagne)………………………………………………………. 

Observatoire de la sécurité (Aulnay-sous-Bois, France)……………………………………………….. 

Observatoire de la sécurité (Lausanne, Suisse)………………………………………………………… 

Observatoire français des drogues et des toxicomanies (France)………………………………………. 

Observatoire Montréalais des Inégalités Sociales et de la Santé (Montréal, Canada)………………… 

Observatoire National de la Délinquance (France)……………………………………………………….. 

Observatoire national des zones urbaines sensibles (France)………………………………………….. 

Observatoire parisien de la tranquillité publique (Paris, France)………………………………………… 

Observatorio Centroamericano sobre Violencia …………………………………………………………. 

(Observatoire Centroaméricain sur la violence) 

(Amérique centrale) 

Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat)…………………….

Australian Institute of Criminology (Institut 

australien de criminologie)(Australie) 

Nature ou statut juridique 

Established in 1973, the Australian Institute of Criminology (AIC) is a Commonwealth 

statutory authority that operates under the Criminology Research Act 1971. 

Rattachement 

Minister for Justice and Customs 

Mission 

The functions of the AIC include: 

• Conducting criminological research 

• Communicating the results of research 

• Conducting or arranging conferences and seminars 

• Publishing material arising out of the AIC's work 

Activités 

• Research: publications tackling drugs and crime, indigenous issues, violent crime, 

crime prevention, fraud, human trafficking and high tech crime; organizing conferences 

and roundtables 

• Monitoring programs that collect the basic data that are vital for policy makers to 

manage, evaluate and respond effectively and efficiently to crime problems. 

Modalités de diffusion des résultats 

• Publications: Trends & issues in crime and criminal justice series, Research and public 

policy series, Crime facts info fact sheets, Crime reduction matters fact sheets 

• Conferences and roundtables

Structure de fonctionnement 

The Director reports to the Minister for Justice and Customs and to a Board of 

Management comprising distinguished criminal justice practitioners from around Australia. 

Affiliation 

• The minister communicates his expectations of the AIC to which the Institute has 

responded with a statement of intent, including key performance indicators, and which 

informs the corporate plan. 

• The AIC is affiliated with the United Nations Program Network Institutes (PNI) of the 

Office of Drugs and Crime, and represents the Australian Government at UN technical 

meetings on crime and justice issues. 

Budget de fonctionnement et provenance 

2,3 millions (Australian dollars) per year 

Banque de données utilisées 

AIC’s datasets are used to monitor trends in offending, the changing profile of offenders 

and victims, and the circumstances of the crimes. 

Bassin géographique couvert par l’observatoire : local, municipal, 

régional, provincial, national, international 

Statistical sources, by state/country/region: 

• Australia: national coverage 

• Australia: states and territories 

• State and territory police, correction and court statistics 

• Other countries: Canada, Finland, Germany, New Zealand, Norway, South Africa, 

United Kingdom, United States. 

Raffinement de la donnée géo-référencée 

Australian States and Territories

Centro de Estudio y Análisis en Convivencia y 

Seguridad Ciudadana - CEACSC 

(Centre d’étude et analyse de convivialité et 

sécurité citoyenne) 


Le CEACSC est un centre de nature publique 

Rattachement 

Le CEACSC est rattaché au Secrétariat de Gouvernement (Secretaría de Gobierno) de la 

Ville de Bogotá. 

Mission 

La mission du CEACSC est de formuler des politiques publiques en matière de conflictivité 

urbaine et régionale, de convivialité et de sécurité citoyenne à partir d`études spécialisées 

et du suivi aux différentes manifestations du crime, de la délinquance et des problèmes de 

convivialité. 

Activités 

Le CEACSC utilise différentes méthodes de travail : la statistique des recherches de 

terrain, des enquêtes de victimisation et perception, des analyses ethnographiques et des 

analyses spatiales. Tout cela, dans un environnement de coordination intra et 

interinstitutionnel, nourrit l’élaboration de politiques publiques. Le CEACSC analyse les 

indicateurs sociaux qui auraient une incidence sur la sécurité des personnes et fait 

l`évaluation systématique des interventions publiques sur le terrain. A part les activités 

quotidiennes de suivi et dánalyse de la délinquance et de la criminalité dans la ville, il faut 

citer d’autres activités conduites actuellement: 

• La conception des politiques de prévention, contrôle et suivi de la délinquance dans 

des zones considérées comme critiques. 

• Le suivi des coflictivités urbaines ainsi que de la victimisation, voire la situation, des 

populations vulnérables dans la ville (LGBT, population déplacée par la violence

des zones rurales, mineurs délinquants, groupes ethniques, personnes sans 

domicile fixe) 

• Lànalyse des chiffres de la délinquance dans la région autour de Bogotá (la villerégion) 

• Analyse des effets du conflit armé dans des zones rurales de la Colombie sur la 

sécurité urbaine de Bogotá 

• Analyse de la perception dìnsécurité et de la victimisation 

• Suivi systématique des résultats de la politique publique 

Membres et clientèles visées + réseau de distribution + modalités de 

diffusion des résultats 

L’information et les résultats des analyses du Centre sont destinés à trois types de publics: 

les décideurs, la communauté académique et la communauté en générale. En fonction des 

besoins de chaque communauté, des modalités spécifiques de présentation et de diffusion 

de l’information sont prévues. 

Dans les modalités de présentation et de diffusion il faut compter : des rapports, des 

études, des livres, des communiqués de presse, des bulletins, des fichiers électroniques 

(page web www.suivd.gov.co ), des CD Roms, des présentations dans des séminaires, 

etc. 

Structure et fonctionnement 

Un directeur et des équipes de travail organisés autour des aspects suivants : 

• Statistique, cartographie et caractérisation des faits de violence et de délinquance 

• Contact avec les sources d’information 

• Analyse du conflit armé 

• Analyse de population vulnérable 

• Analyse des mineurs délinquants 

• Analyse des violences intrafamiliales 

• Assistance aux victimes de la violence 

• Pactes de sécurité 

Le nombre total est de 35 personnes. 

Pour des études et des recherches spécifiques des chercheurs ou des équipes 

universitaires sont souvent mobilisés. 

Réseau d’appartenance 

Le Centre a établi des protocoles d’échange d’information avec un réseau d’institutions : 

• Police Métropolitaine de Bogotá 

• Institut National de Médicine Légale (Instituto Nacional de Medicina Legal y 

Ciencias Forenses)

• L’organisme accusateur de la nation (Fiscalía General de la Nación) 

• Le Secrétariat de la Santé (Secretaría de Salud) 

• Le Secrétariat de la mobilité (Secretaría de Movilidad) 


Le budget du Centre, prévu pour la période 2008-2012, est d’environ USD$5.600.000 (Ce 

budget peut être l’objet de modifications par le Conseil de Bogotá) 

Banque de données utilisée 

Développements sur Oracle 

Type de bases de données 

• Système conçu avec technologie client-serveur. 

• Système opérationnel UNIX. 

• Usagers accèdent au serveur avec un système opérationnel Windows ou Windows 

NT. 

Provenance des données 

Sources externes : Police Métropolitaine de Bogotá ; Institut National de Médicine Légale 

(Instituto Nacional de Medicina Legal y Ciencias Forenses); l’organisme accusateur de la 

nation (Fiscalía General de la Nación); le Secrétariat de la Santé (Secretaría de Salud); le 

Secrétariat de la mobilité (Secretaría de Movilidad) 

Sources internes: Centres d’Assistance aux victimes de la violence et la délinquance; 

enquêtes de victimisation, sondages d’opinion publique 

Informations venant de recensement, de sondages, projets de recherche, données 

institutionnelles 

Recensements nationaux 1993, 2005; projections démographiques du DANE (Institut 

National de Statistique); enquêtes nationales de qualité de vie, enquêtes de la ville sur 

culture urbaine ; enquêtes spécifiques du CEACSC ; études et recherches du CEACSC. 

Données quantitatives et qualitatives 

Données quantitatives: bases de données sur homicides et meurtres violents ; délits de 

grand impact (agressions physiques, vol de véhicules, vols de motos, vols aux 

résidences, vols aux établissements bancaires, vols aux établissements de commerce, 

vols aux personnes) ; résultats des enquêtes et sondages. 

Données qualitatives: caractérisation des homicides et meurtres violents, 

caractérisation des délits de grand impact, études exploratoires et approfondies sur 

diverses thématiques

Méthodes de collecte de données 

Les sources externes ont leur propres méthodes de saisie d’information: enregistrement 

des plaintes (pour les agressions et les délits de grand impact); protocoles spécifiques de 

nécropsie ou pour la scène du crime (pour les homicides et les meurtres violents) ; des 

méthodes spécifiques pour les enquêtes en fonction de la problématique à étudier. 

Traitement des données et analyses 

De façon générale, les analyses de caractérisation considèrent: la temporalité, les 

conditions des lieux, les caractéristiques des victimes et les dynamiques des faits. 

Organisation des données 

Les données sont organisées selon une structure orientée qui prend en compte les 

besoins des différents types d’usagers. 

Utilisation d’un SIG 

Le système ArcView est utilisé pour l’analyse spatiale. 

Bassin géographique couvert par l’observatoire 

Local, municipal, régional, provincial, national, international. 

L’information est traitée principalement sur le territoire de toute la ville et pour 

chacun des 20 arrondissements qui la constituent. Quelques analyses impliquent le 

territoire de ville-région (Bogotá et des municipalités environnantes) 


Lìnformation ponctuelle est traité sur une base cartographique fournie par l’organisme de 

cadastre à des échelles opérationnelles. 

Fiche remplie par : 

Rubèn Darío Ramírez, Directeur CEACSC- Centre d’Etude et Analyse de Convivialité et 

Sécurité Citoyenne, Ville de Bogotá. E-mail : ruramirez@segobdis.gov.co 

et 

Elkin Velásquez M., Chercheur Université Externado de Colombia ; e-mail : 

elvelasquez@gmail.com; elkin.velasquez@uexternado.edu.co

Centro de Estudos de Criminalidade e 

Segurança Pública (CRISP)(Centre d’étude 

sur le crime et la sécurité publique)(Brésil) 


The Center for Crime and Public Safety Studies (CRISP) is an academic institute at UFMG 

- Brazil 

Rattachement 

It is linked to the Federal University of Minas Gerais (UFMG) Belo Horizonte – Brasil 

Mission 

The Center for Crime and Public Safety Studies is an institution directed to the 

development, implementation, follow-up and critical evaluation of public policies concerning 

criminal justice. 

Activités 

CRISP's central purposes are the followings: 

• Courses: to play an active role in the qualification of public security professionals 

• Research: to develop applied and methodological research of high technical quality 

focused on problems an issue relevant to crime control 

• Information: to help build more appropriate information systems for crime control 

strategies. 

CRISP’s model integrates two elements: 

• Applied research, multi-disciplinary and a solid formation in quantitative data analysis 

for planning and evaluation. 

• Articulating different institutions and public agencies dealing with crime and violence - 

all this under the leadership of a university of the highest academic prestige.

Membres et clientèles visées 

CRISP is linked to the Federal University of Minas Gerais (UFMG), and is made up of 

researchers from this institution and from law enforcement public agencies. 

Recently, partnerships have been made with other organizations of the justice system, in 

order to develop diagnosis of prisons and to train the correction system staff. 


• Extension Courses 

• Continuous Education Courses 

• Specialization Course on Violence and Crime Studies 

• Regular Graduate Courses (Master's and PhD Doctorate) 

• Distance-learning Courses 


Its structure includes a General Coordinator, a Sub-coordinator and three Coordination 

Officers in charge of CRISP's three main activities: Courses, Research and Information 

Coordination Offices. 

Affiliation 

UFMG and the Federal University system in Brazil. 


• One of the most important devices being developed and made available for police use 

is Crime Mapping. 

• CRISP also organizes crime databases for Brazilian crime justice agencies. Special 

highlight goes to the organization of point data of crimes in the major city of Belo 

Horizonte.

Home Office (Royaume-Uni) 


The Home Office is the government department responsible for leading the national 

effort to protect the public from terrorism, crime and anti-social behaviour. 

Mission 

The Home Office focuses on seven key objectives: 

• Help people feel secure in their homes and local communities 

• Cut crime, especially violent crime, and crime related to drugs and alcohol 

• Lead visible, responsive and accountable policing 

• Protect the public from terrorism 

• Secure our borders, and control migration for the benefit of our country 

• Safeguard people's identity and the privileges of citizenship 

• Support the efficient and effective delivery of justice 


• Publications 

• Reports and strategy documents 

• Annual reports 

• Impact assessment 

• Home Office circulars: used internally to keep staff up-to-date on latest policy and 

procedural developments 


• Headed by the Home Secretary and six other Home Office ministers. 

• The most senior civil servants run the Home Office day-to-day Directorate and unit 

search. 

• The core Home Office is split up into directorates and units. 

Informations venant de recensement, de sondages, projets de 

recherche, données institutionnelles 

The Research, Development and Statistics directorate (RDS) is a branch of the Home 

Office dedicated to researching and collecting statistics. RDS provide information, 

research and statistics on topics that relate to Home Office responsibilities such as crime, 

the justice system and immigration. Home Office ministers and policy-makers, who need 

to make decisions based on evidence, then use these research findings and statistics to 

inform their decisions.

Mission d’Observation de la Délinquance de 

l'Agglomération Toulousaine 

(Toulouse, France) 


Groupe d’intérêt public pour l’application du 3 e 

toulousaine 

contrat de la ville de l’agglomération 

Rattachement 

Mission dans cadre du contrat local de sécurité périurbaine de l’agglomération de Toulouse 

2002 (juillet) 

Mission 

Réaliser des enquêtes évaluatives et prospectives, des diagnostics et des audits 

susceptibles de fournir aux acteurs locaux des données de connaissance objective et des 

outils d’aide à la décision sur les questions de déviance et de délinquance 

Activités 

• Collecter et rassembler les indicateurs institutionnels sur mesures de la délinquance et 

des insécurités 

• Développer des outils complémentaires de mesures et conduire des études et des 

recherches sur la délinquance, déviance, et réponses publiques et privées sur 

insécurité. 

• Pôle de ressources pour acteurs locaux 

• Développer une culture interinstitutionnelle de l’observation avec appui sur dynamiques 

existantes 

• Lieu d’échange et de débat permettant d’appréhender les questions d’insécurité 

Trois pôles : 

• Indicateurs et tendances 

• Enquêtes et évaluations 

• Contacts et information


Tableau de bord mensuel MODAT indicateurs avec l’ensemble des données avec guide 

méthodologique. 


• Un chargé de mission 

• Partenaires locaux et universitaires 

• Responsable scientifique 

• Stagiaires 


• Partenaires 

• Services de l’État, collectivités locales (conseils intercommunaux de sécurité et de 

prévention de la délinquance-CISDP), des communautés d’agglomération du Grand 

Toulouse et du SICOVAL.

National Council on Crime and Delinquency 

NCDD The California Multi-City Gang Prevention Network 

(Conseil national sur le crime et la 

délinquance) (Californie, États-unis) 


National League of Cities’ Institute for Youth, Education, and Families (the Institute), in 

partnership with the National Council on Crime and Delinquency (NCCD) will launch a 

three-year, nationally-unprecedented Thirteen-City Gang Prevention Initiative. 

Established in 1907, NCCD is a California-based, private, non-profit research and 

consulting firm specializing in child welfare, juvenile justice, and adult criminal justice 

issues. 

Rattachement 

NCDD and National League of Cities’ Institute for Youth 

Mission 

The Network goals are the followings: 

• Get in front of the gang issue before policies based on fear divert funds from essential 

infrastructures (e.g., schools, police, services for children and youth) to corrections 

• Reduce gang-related violence and victimization 

• Establish or improve a collaboration in each city that appropriately blends prevention, 

intervention, and suppression, and that involves city leaders and community 

stakeholders 

• Identify and document city responses to key program and policy questions (e.g., 

essential approaches to anti-gang efforts; what doesn’t work; who must be involved, 

etc.) 

• Forge a vibrant peer-learning network among 13 participating cities 

• Identify state policy and practice that would support effective community practice.

Activités 

The Council (NCCD) assisted many states in organizing their first juvenile court systems 

and in developing programs to rehabilitate offenders without resorting to incarceration. 

Teams from each city will meet regularly over the next three years to improve collaborative 

approaches, learn from other cities, document effective practice, and promulgate lessons 

learned for local, state, and national consumption. Project activities will include: 

• Two meetings per year supplemented by regular monthly calls with team leaders to 

facilitate sharing of local successes and obstacles/challenges; 

• Developing a Resource Bank for mutual assistance; 

• Developing sub-networks among participating cities on key topics; 

• Convening a statewide advisory board (including representatives from the health, 

criminal justice, state agency, legislative, service, funding, and advocacy sectors); 

• Issuance of monthly bulletins and two “Strategic Briefs” per year; 

• Recommending policy changes on the state and federal levels to abet local efforts; 

• Producing documentary evaluation. 


Participating cities, including, Richmond, Sacramento, Santa Rosa, San Bernardino, San 

Francisco, Oakland, Oxnard, Stockton, San Jose, Fresno, Salinas, Los Angeles (San 

Fernando Valley portion) and San Diego, have pledged to interweave prevention, 

intervention, enforcement and the community’s “moral voice” before fear alone dominates 

the government’s response and drives policymakers toward prison-only solutions. 

Réseau de distribution 

The initiative focuses on people living in high violence/high gang-impacted areas. 

Emerging policies, however, will impact the health and well-being of all in the community. 

Letters of commitment from each participating city has been received. 


• Results will be going through meetings supplemented by regular calls to facilitate 

sharing information; 

• Sub-networks among participating cities on key topics; 

• A monthly bulletin and two “Strategic Briefs” per year; 

• Documentary evaluation. 


Board of Directors


The California 13-City Gang Prevention Network 


• Annual budget of $2.5 million 

• Major grants from national funders such as the Annie E. Casey Foundation, Bill & 

Melinda Gates Foundation, Robert Wood Johnson Foundation, and the Charles 

Stewart Mott Foundation 


Official statistics from governmental agencies 



Adaptable to the cities it covers 


The scale of the territory is the scale of the data collect operation when needed

Observatorio Centroamericano sobre 

Violencia (Observatoire centroaméricain sur 

la violence) (Amérique centrale) 


L’Observatoire Centroaméricain de la Violence (OCAVI) n’a pas de statut juridique officiel, 

cependant, il est reconnu officiellement par les Présidents de l’Amérique Centrale, dans la 

Déclaration du Sommet Extraordinaire sur la Sécurité d’Octobre 2006, dans le cadre du 

Système d’Intégration Centroaméricain (SICA). Il est aussi reconnu par la Commission des 

Chefs de Police de l’Amérique Centrale et des Caraïbes. 

L’OCAVI est un centre virtuel d’information pour les preneurs de décision, opérateurs de 

programmes de prévention, académiques et les médias intéressés par le phénomène de la 

violence et la délinquance en Amérique Centrale. 

Rattachement 

L’OCAVI est rattaché au Conseil National de Sécurité Publique du Salvador (CNSP). Il 

reçoit, depuis sa fondation en 2005, l’assistance technique et financière du Centre 

Canadien d’Études et de Coopération Internationale (CECI) et du Centre international pour 

la prévention de la criminalité (CIPC). 

Mission 

La mission de l’OCAVI est de contribuer à la sécurité humaine et la bonne gouvernance en 

Amérique Centrale, moyennant la systématisation et la diffusion de connaissances qui 

contribuent à établir et mettre en œuvre des politiques de prévention de la violence et la 

délinquance dans la région.

Activités 

• Maintenir des contacts avec des instances homologues en Amérique Centrale qui 

produisent de l’information sur le phénomène de la violence et la délinquance. 

• Entretenir et actualiser un site Web (www.ocavi.com) en tant que centre de ressources 

sur la thématique. 

• Systématiser et publier de l’information de différents types : indicateurs, études, 

politiques, meilleures pratiques, ainsi que des capsules de nouvelles et publicitaires 

• Organiser des visites d’étude sur le terrain pour des preneurs de décisions et des 

opérateurs de programme de prévention. 

• Organiser des forums régionaux sur les meilleures pratiques et politiques en prévention 

dans le cadre du Foro Centroamérica Segura, en collaboration avec le SICA. 

• Entretenir des contacts avec des instances de coopération internationale qui peuvent 

contribuer au soutien de l’OCAVI. 

• Réaliser des projets modèles de prévention sociale de la délinquance dans des 

communautés à risque, afin d’illustrer des approches novatrices et intégrales 


Fondateurs : 

• Conseil National de Sécurité Publique (El Salvador) 

• Centre Canadien d’Études et de Coopération Internationale (CECI) 

Membres : 

• Les huit pays qui font partie du SICA (Panama, Costa Rica, Nicaragua, Honduras, 

Guatemala, El Salvador, Belize, République Dominicaine) 

• La Commission de Sécurité d’Amérique Centrale (SICA) 

• Ces pays ont formé le Conseil Consultatif de l’OCAVI, qui est coordonné par le CNSP 

(avec l’assistance technique du CECI) 

Clientèles : 

• Preneurs de décision, opérateurs de programmes de prévention, académiques, 

médias, fonctionnaires de la coopération internationale 

Réseaux de distribution : 

• Commission de Sécurité de l’Amérique Centrale (SICA), gouvernement du Salvador, 

Réseaux CECI et CIPC 

Modalités de diffusion : 

• Page Web (www.ocavi.com) 

• Envoi massifs par courriel des nouvelles de l’OCAVI 

• Bulletins mensuels thématiques (à venir) 

• Rapports annuels sur l’État de la Violence en Amérique Centrale (à venir) 

Assistance technique : 

• Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC)

Affiliation 

L’OCAVI n’est affilié à aucun regroupement d’Observatoires. Cependant, il participe à des 

échanges avec d’autres observatoires latino-américains. Ces échanges ont été organisés 

par la Coalition Interaméricaine pour la Prévention de la Violence (IACPV). 


L’OCAVI fait partie d’un réseau centroaméricain (non officiel) d’instances 

gouvernementales et de corps policiers qui produisent des statistiques sur la criminalité. 

L’OCAVI est aussi reconnu par la Commission des Chefs de Police de l’Amérique Centrale 

et des Caraïbes 


Le budget de fonctionnement de l’OCAVI est d’approximativement 200 000$ par année, ce 

qui inclut les contributions en espèces du CNSP, des autres gouvernements de la région, 

du CECI et CIPC, ainsi que le financement externe du Ministère des Affaires Étrangères du 

Canada, sous son programme de sécurité humaine. 


• Les données officielles produites par les instances publiques dans chaque pays 

• Les contenus trouvés sur Internet 

• Les contenus des médias écrits et électroniques 

Types de bases de données 

• L’OCAVI n’utilise pas de logiciel spécialisé pour la saisie et le traitement des 

statistiques 

• L’ensemble de l’information systématisée et diffusée par l’OCAVI est publiée en tant 

que base de données HTML 


• Gouvernements d’Amérique centrale (ministères de la sécurité et systèmes judiciaires) 

• Corps policiers des pays d’Amérique centrale 

• Sources internationales spécialisées 

• Universités 

• Organisations de la société civile spécialisées


• À peu près, 50 % des informations sur OCAVI sont quantitatives (statistiques et 

indicateurs) 

• Environ 50 % de documents sont de type qualitatif (études, politiques, stratégies, 

projets modèles, etc.) 

Méthodes de collecte des données 

Les membres du Conseil Consultatif Régional (CCR) de l’OCAVI envoient de l’information 

à l’équipe de l’observatoire et se réunissent périodiquement pour valider et homologuer les 

données afin que celles-ci soient comparables. 


• Une bonne partie des données sont publiées tel quel sur l’OCAVI 

• L’équipe de l’OCAVI développe actuellement ses propres capacités d’analyse afin 

d’offrir des contenus originaux à son public. 


• Selon les sections de la page internet de l’OCAVI 

• À l’heure actuelle, environ 1 800 personnes par mois utilisent la page internet de 

l’OCAVI. 

• Depuis son lancement en juin 2006, plus de 12 000 visiteurs uniques ont consulté 

l’OCAVI. 

• Les polices de Salvador et Nicaragua ont modifié leurs systèmes de statistiques suite 

aux échanges avec l’OCAVI sur notre tableau d’indicateurs de violence 

• UNICEF El Salvador nous a communiqué de façon verbal que l’information de l’OCAVI 

leur a servi pour élaborer leur programme quinquennal sur la violence faite aux enfants 

• Plusieurs chercheurs qui ont rempli le Sondage sur l’utilité de l’OCAVI mentionnent 

l’utilité de l’Observatoire pour la recherche. 


L’OCAVI n’utilise pas de SIG. Cependant certains documents publiés dans son site 

internet, qui proviennent d’observatoires locaux, contiennent de l’information générée 

par des SIG (ex. points chauds pour les accidents de la route)



L’OCAVI couvre, de façon prioritaire, l’Amérique centrale. Cependant, on peut y trouver de 

l’information de caractère local, national et international 


Ne s’applique pas à l’OCAVI

National Institute for Crime Prevention and 

Rehabilitation of Offenders 

(Institut national pour la prévention du crime 

et la rehabilitation des contrevenants) 

(Afrique du Sud) 


National Institute for Crime Prevention and Rehabilitation of Offenders (NICRO) is a 

registered non-profit organization founded in 1910 as the South African Prisoners' Aid 

Association, and renamed NICRO (National Institute for Crime Prevention and 

Rehabilitation of Offenders) in 1970. 

Rattachement 

Aucun 

Mission 

NICRO aims at making a safer South Africa. 

Activités 

• Programmes: Offender Reintegration, Community Victim Support, Diversion and Youth 

Development, Economic Opportunities Project. 

• NICRO Enterprise Finance: help those wanting to start their own businesses in 

conjunction with training services offered through the economic opportunities project. 


• Offenders 

• Victims 

• Under-resourced areas


• Four national directors and nine provincial directors 

• Each of NICRO's four programmes is managed by a national programme manager at 

national office 

• Programmes have project managers in provinces 

• There is a funding co-ordinator and research co-ordinator at national office, and 

administrative support 

• 240 staff and close to 600 volunteers offering services in all nine provinces 


Funding through donations, subsidies, sponsorships, bequests, etc. 



The services are offered in all nine provinces.

Observatorio de Seguridad 

(Madrid, Espagne) 


L’Observatoire de Sécurité du Conseil de Madrid est un service municipal créé en 2006. 

Rattachement 

Service de Sécurité et de Mobilité de la ville de Madrid 

Mission 

Rôle de “conseiller aviseur” auprès du Conseil municipal en matière de sécurité 

Activités 

• Réaliser des enquêtes sur les immigrants de deuxième génération 

• Sécurité urbaine et planification 

• Colloques et formations 

• Publications (incluant des rapports d’enquête) 


Presque exclusivement des données sur les crimes commis puisque le travail de 

l’observatoire est centré sur les besoins de la force policière 


Bases de données officielles 


Les statistiques proviennent de services gouvernementaux et couvrent le champ des 

données à toutes les échelles allant du national à l’individu


Les bases de données comprennent des informations qualitatives pour la description des 

événements en plus de la quantification de ces phénomènes 

Méthode de collecte des données 

Enquêtes de l’observatoire et d’organismes gouvernementaux 

Traitement des données et analyse 

À définir pour atteindre les buts de l’observatoire, à savoir l’analyse de la délinquance et de 

son contexte socio-économique 


• Réalisation d’un Atlas de la criminalité à Madrid en 2007, mais aucun SIG n’est utilisé 

dans la gestion des données et leur analyse 

• Implantation d’un SIG est prévue 



Municipalité de Madrid 


La base de données possède des informations associées à l’adresse civique et à chaque 

individu en plus d’avoir des informations sur tous les découpages du territoire allant de la 

rue au quartier ou au regroupement de quartiers.

Observatoire de la sécurité 

(Aulnay-sous-Bois, France) 


L’observatoire de la sécurité d’Aulnay-sous-Bois dans le cadre du Contrat Local de 

Sécurité, signé le 9 janvier 2003, comme un outil pertinent d’échange d’information. Il 

constitue une des quatre instances d’information réciproque et de coordination du dispositif 

de prévention et de sécurité. La ville pilote cette instance dont le rayon d’action est la 

commune. 

Rattachement 

Municipalité d’Aulnay-sous-Bois. 

Mission 

L’observatoire de la sécurité est l’instrument de recueil, de traitement et d’analyse des 

données quantitatives et qualitatives de l’insécurité en œuvre sur le territoire communal et 

s’inscrit dans une démarche globale d’analyse des réponses publiques en matière de 

prévention et de sécurité. Son ambition et sa vocation sont d’être un lieu de réflexion et 

d’expertise qui va au-delà de la simple collecte de données officielles sur la délinquance à 

l’échelle du territoire. 

L’observatoire poursuit plusieurs missions : 

• Analyser différentes problématiques, dont celle d’évaluer le sentiment d’insécurité et 

certaines situations qui seront cartographiées à l’aide d’un progiciel 

• Redéfinir les objectifs du Contrat Local de Sécurité et renforcer l’opérationnalité des 

actions de prévention à l’appui des travaux de l’observatoire 

• Contribuer à l’évaluation des actions du Contrat Local de Sécurité 

• Développer une fonction de veille parmi les acteurs du « Réseau Tranquillité »

Activités 

• Collecte de données 

• Enquêtes locales 2005 et 2008 sur la victimation et l’insécurité – Réalisés par le Centre 

de recherche sociologiques sur le droit et les institutions pénales à la demande du 

Forum français pour la Sécurité urbaine (Projet 2008- Étudiante en stage « Master 

Ingénierie des Risques », Paris V, avec le soutien d’Eric Debardieux pour la 

méthodologie). 

• Études avec enquête autodéclarée 

• Organisation d’un forum de formation sur la sécurité urbaine 

• Diagnostic local de sécurité – Réactualisation 2007 


• Services publics, d’abord municipaux (fonctionnaires) 

• Partenaires 

• Partenaires pour l’étude de la violence intrafamiliale (aide aux victimes) 


Les résultats de l’enquête de victimation sont diffusés à tous les partenaires 


• Rapports écrits 

• Conférences et formation 

• Journal municipal (mensuel) 


• L’observatoire relève de la Direction municipale Prévention et Sécurité (rattaché au 

Directeur Général). 

• L’unique cadre travaille avec des partenaires : agents de médiation municipaux, police 

municipale, sapeurs pompiers, bailleurs sociaux, transporteurs publics (SNCF et 

RATP) et représentants de l’Éducation Nationale. 


• Aucun 

• Échanges avec des homologues d’autres communes 


• Le budget provient de la Direction Prévention / Sécurité de la commune et varie selon 

les activités de l’année (ex. : fonds spéciaux si une enquête est réalisée). 

• De plus, un budget est assumé par la Direction Informatique (Achat et maintenance du 

SIG).

• Subvention du FIPD (Enquêtes de victimation 2005 et 2008). 


L’INSEE est le pourvoyeur des données par parcelles (350 îlots de recensement) 


L’observatoire de la sécurité est une instance de recueil et d’analyse d’indicateurs 

exclusivement généraux - quantitatifs et qualitatifs - de l’insécurité. 

Les données nominatives et personnelles ne sont pas transmises à l’observatoire. 

Les membres de l’observatoire transmettent les informations générales utiles à une bonne 

compréhension des phénomènes et à la constitution de réponses stratégiques communes. 

Les données utiles concernent des faits établis et validés et sont territorialisées et 

contextualisées. 

La cartographie constitue un des outils de connaissance et d’expertise mis en œuvre au 

sein de l’observatoire. 


Enquête INSEE 


Seul le cadre est autorisé à traiter les données puisqu’il est le seul assermenté à cette fin. 


Les acteurs locaux de la prévention et de la sécurité ont adopté un protocole d’accord sur 

le partage et l’échange d’informations qui établit un cadre d’intervention évolutif. Il énonce 

les finalités et les principes de l’échange d’informations ainsi que le type de données 

échangées et précise les modalités de recueil, d’analyse et de diffusion. Il prévoit aussi 

une évaluation périodique. 


Utilisé pour la planification de la sécurité, un SIG a été développé spécifiquement pour 

l’observatoire par un consultant (Corto). 


Cet outil de veille s’applique à toutes les échelles allant de l’adresse civique à la 

municipalité afin de planifier la gestion des crises et la violence urbaine.

Observatoire de la sécurité (Lausanne, Suisse) 


Service de la ville de Lausanne 

Rattachement 

Service chapeauté par plusieurs départements : sécurité, affaires sociales, éducation et 

jeunesse et ponctuellement infrastructures. 

Mission 

Cet observatoire se préoccupe de sécurité et non exclusivement de délinquance. La 

conception de la sécurité va au-delà de la prévention de la criminalité car elle s’attaque aux 

problèmes liés au chômage, à la pénurie de logement, à la dépendance, etc. 

Activités 

Les travaux ont porté essentiellement sur le sentiment d’insécurité dans une perspective 

de développement social et d’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain. Ils ont traité 

de quatre mesures de sécurité : 

• Lumière et éclairage des artères 

• Convivialité dans les quartiers 

• Effectifs policiers (en cours d’évaluation) 

• Caméras de surveillance (en cours d’évaluation) 

S’y ajoutent des actions ponctuelles comme des séances d’éducation sur la sécurité dans 

les écoles. 


Les divers services de la Ville de Lausanne


Intra-municipal. 


Rapports et rencontres de travail. 



Travaux d’enquête menés par des consultants sous la direction du service municipal. 


Enquêtes menées auprès des citoyens par sondages. 


Analyse des sondages menés auprès des populations visées par les diverses études 

thématiques. 



Les quartiers de la Ville de Lausanne. 


Par îlot et par quartier.

Observatoire français des drogues et des 

toxicomanies (France) 


Créé en 1993, l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) est un 

groupement d'intérêt public. 

Rattachement 

Le GIP OFDT est l'un des quatre opérateurs participant à la mise en œuvre du programme 

136 « Drogue et toxicomanie » (qui relève de la mission Santé instituée dans le cadre de la 

LOLF - Loi Organique relative aux Lois de Finances) dont la responsabilité a été confiée au 

Président de la MILDT. Le financement de l'OFDT est assuré par les crédits du programme 

" Drogue et toxicomanie" ainsi que des crédits européens (OEDT-Reitox). 

Mission 

L’OFDT produit des informations provenant des sources différentes et scientifiquement 

validées sur les substances licites comme illicites. Il renseigne et documente de multiples 

questions dans le domaine des substances psycho-actives et des dépendances. 

Activités 

• Recueil, analyse, synthèse et valorisation des connaissances. 

• Aide aux pouvoirs publics à mieux anticiper les évolutions 

• Enquêtes auprès de la population 

• Veille et amélioration des indicateurs 

• Surveillance des phénomènes émergeants 

• Évaluation des politiques publiques


Espaces collaboratifs : 

• SIMCCA : système d'information mensuelle pour les consultations « cannabis », 

réservé aux collaborateurs du réseau SIMCCA. 

• ReLION : Réseaux Locaux mobilisables pour l'Implantation d'un système d'Observation 

National sur les pratiques de Prévention liées aux Drogues, ReLION est une méthode 

expérimentale d'observation sur les actions de prévention liées aux drogues licites 

(alcool, tabac et médicaments psychotropes) ou illicites. 

• RECAP : recueil de données continu sur les patients venus chercher de l'aide auprès 

des structures et des professionnels offrant une prise en charge spécifique de 

consommateurs de drogues. 

• RPIB : Repérage Précoce Intervention Brève propose les documents relatifs à 

l'évaluation de la stratégie nationale de diffusion du RPIB auprès des médecins 

généralistes (questionnaire formations, registre des formateurs, etc.). 

• CIRDD - Fonction observation : espace de téléchargement de documents à la 

disposition des Centres d'Information régionaux sur les Drogues et les dépendances. 

• Collège scientifique de l'OFDT : espace de téléchargement de documents à la 

disposition des membres du Collège scientifique de l'OFDT. 


• Directeur : personnalité du milieu de la recherche universitaire 

• Équipe constituée autour de spécialistes et de chercheurs issus de différentes 

disciplines (démographie, épidémiologie, sociologie, statistique, etc.) 

• Conseil d’administration : composé de représentants de différents ministères 

concernés par la lutte contre les drogues et de la Mission interministérielle de lutte 

contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et de personnes morales de droit public et 

privé (Toxibase, le Réseau national d’information et de documentation, et la FNORS, la 

Fédération nationale des observatoires régionaux de santé). 

• Collège scientifique : représentants de différents producteurs de données et 

personnalités nommées à titre personnel. 

• Experts extérieurs 


L'OFDT est le représentant français du réseau REITOX (Réseau Européen d'Information 

sur les Drogues et les Toxicomanies) dont la coordination est confiée à l'OEDT (agence 

indépendante européenne). Ce réseau est composé de 27 centres d'informations, ou 

Points focaux nationaux, situés dans chacun des États membres (la Norvège et la 

Commission Européenne sont membres du réseau). Chacun de ces centres est 

responsable de la coordination de son système d'information national et transmet chaque 

année des données actualisées et harmonisées à l'OEDT.


L'OFDT publie périodiquement : 

• " Cannabis, données essentielles ", un rapport dressant l'état des lieux du cannabis en 

France 

• " Drogues et Dépendances, données essentielles ", un rapport dressant 

périodiquement l'état du phénomène des drogues et des dépendances en France 

• Rapports d'étude ou d'enquête 

• Tendances, une lettre d'information présentant les résultats de travaux à caractère 

épidémiologique, sociologique, ethnographique, économique 

• Posters réalisés dans le cadre de projets ou à l'occasion d'événements particuliers des 

notes d'information relatives aux phénomènes émergents en matière de 

consommation de substances psychoactives (projet SINTES) 

• Rapport annuel adressé à l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies 

(OEDT), dressant un état des principales évolutions du phénomène des drogues et 

des toxicomanies en France un répertoire des sources statistiques, destinés aux 

chercheurs ou étudiants soucieux d'avoir une description précise des différents 

dispositifs de recueil de données ayant trait au phénomène des drogues et des 

toxicomanies en France. 

• Rapport ou bilan d'activité 

L’OFDT réalise aussi l’enquête ESCAPAD qui vise à améliorer les connaissances sur les 

consommations de substances psychoactives des jeunes Français. 


Budget annuel de 3 570 000 euros, dont la majeure partie est assuré par la Mission 

interministérielle de lutte à la drogue et à la Toxicomanie (MILDT) 



• Séries statistiques : elles décrivent l’évolution de divers indicateurs significatifs du 

phénomène des drogues et des toxicomanies en France. 

• Répertoire des sources de données statistiques relatives aux drogues illicites. En 2005, 

l'OFDT a élargi cet outil aux sources relatives au tabac et travaille sur une version 

intégrant les sources alcool. 

• Dispositif SINTES (Système national d'identification des toxiques et substances) : vise 

à apporter une meilleure connaissance du contenu toxicologique des drogues illicites 

circulant en France. 

• Tableau de bord mensuel des indicateurs relatifs au tabac et au tabagisme en France : 

il a pour objectif de rassembler des chiffres récents de nature et d'origine diverses, de 

les présenter de manière synthétique et de les rendre publiques dans des délais 

rapides. 

• Système d'information mensuel sur les consultations cannabis (SIMCCA) : il suit 

l'effectivité de ces consultations cannabis, analyse l'évolution de leur activité et

transmet aux décideurs et professionnels des éléments d'appréciation sur ce dispositif 

de prise en charge des jeunes. 

• Base RECOURS (base des études et recherches en cours) : elle recense un certain 

nombre de travaux de recherche menés actuellement dans le champ des drogues et des 

toxicomanies en France. 


• Base d'information ILIAD (Indicateurs locaux pour l'information sur les addictions) : elle 

regroupe les principaux indicateurs disponibles aux niveaux départemental et régional 

dans le domaine des addictions aux substances illicites et licites. 

• Douze coordinations locales (Banlieue parisienne, Bordeaux, Dijon, Guyane, Lille, 

Lyon, Marseille, Martinique, Metz, Toulouse, Paris, Rennes), chargées : 

- D'identifier et de suivre les différents partenaires (institutions et personnes) 

susceptibles de fournir des informations pertinentes sur les phénomènes 

émergents 

- D'assurer la réalisation de collectes d'informations par différentes méthodes 

pouvant évoluer dans le temps (observations ethnographiques, groupes focaux 

avec des professionnels du champ sanitaire et du champ répressif, études 

transversales quantitatives et qualitatives auprès des structures de première ligne).

Observatoire Montréalais des Inégalités 

Sociales et de la Santé (Montréal, Canada) 


L'Observatoire Montréalais des Inégalités Sociales et de la Santé (OMISS) est un réseau 

de chercheurs engagés qui croient que la recherche scientifique est un instrument de 

choix pour lutter contre les inégalités sociales de la santé. 

Rattachement 

Bien qu'il procède d'une initiative de la Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 

l'OMISS n'en est pas le porte-parole et fonctionne de façon indépendante. 

Mission 

• Contribuer à la réduction des inégalités en favorisant le développement des 

connaissances et l'arrimage de la recherche aux prises de décision 

• Promouvoir et soutenir les interventions en santé publique qui visent à agir sur la 

pauvreté 

• Mettre ces chercheurs en lien avec les décideurs et les intervenants 

• Aider la prise de décision et influencer la mise en place de politiques publiques et 

d'interventions ayant des effets durables sur les populations 

Activités 

• Recherche : élaboration de projets de recherche conjoints dans une optique de santé 

publique ; promotion de la recherche dans ce domaine auprès des organismes 

subventionnaires et des fondations privées 

• Enseignement : élaboration de programmes qui décrivent les liens entre les inégalités 

sociales et la santé des populations 

• Mise en réseau des connaissances

• Création et mise à jour de banques de données, de cartes et de statistiques sur la 

pauvreté 

• Mise à jour régulière d'un site Internet faisant notamment état des projets en cours et 

des études récentes 

• Organisation de séminaires réunissant chercheurs, intervenants et décideurs 

L'OMISS offre des lieux où chercheurs, décideurs et intervenants se réunissent pour 

prendre connaissance et discuter des projets de recherche en cours et des données les 

plus récentes. 


• Étude des mécanismes d'action des déterminants sociaux de la santé 

• Identification des indicateurs épidémiologiques congruents et la veille 

épidémiologique; la caractérisation des environnements 

• Recherche d'indicateurs de développement social pertinents en regard de la santé des 

populations 

• Analyse des politiques pouvant moduler l'effet des déterminants sociaux sur la santé ; 

• Renouvellement des pratiques en santé publique pour réduire les inégalités sociales 

de santé 

L'OMISS s'emploie donc à faire connaître et développer des modèles statistiques devant 

permettre le suivi des indicateurs socio-sanitaires 


Pour l'instant, une seule personne assure la permanence à temps plein de l'OMISS. Les 

trois employés du Centre de recherche travaillent à temps partiel. Il y a également des 

chercheurs associés et un réseau de partenaires. 

Affiliation 

Bien qu'il procède d'une initiative de la Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 

l'OMISS n'en est pas le porte-parole et fonctionne de façon indépendante. Il peut donc agir 

dans un climat de liberté de pensée et d'expression. 


Le réseau de l'OMISS est constitué de partenaires qui proviennent du secteur de la 

recherche ou d'ailleurs et croient en la recherche comme instrument de lutte à la pauvreté.


• La Direction de la santé publique de Montréal finance les projets et héberge l'OMISS. 

• Le Centre de recherche Léo-Roback assume les salaires (le budget de l'OMISS couvre 

les salaires et le séminaire annuel). 


Pour pouvoir observer les inégalités, en analyser les tendances et comparer les régions 

ou les sous-groupes de la population, les statistiques sont un outil essentiel. 

La plupart des statistiques répertoriées touchent la ville de Montréal mais certaines 

permettent aussi de comparer les données montréalaises avec celles d'autres régions de 

la province ou du pays.

Observatoire National de la Délinquance 

(France) 


L'Observatoire national de la délinquance (OND) est un département de l'institut national 

des hautes études de sécurité (INHES). Son administration est placée sous l'autorité du 

directeur de l'INHES assisté d'un chef de département. Son indépendance stratégique 

est assurée par un conseil d'orientation. 

Rattachement 

L’OND est installé au sein du nouvel établissement public national de l'INHES, qui est un 

lieu et un outil de travail interministériel, pluridisciplinaire et partenarial (la recherche au 

service de l'action). 

Mission 

L'Observatoire national de la délinquance a pour mission de prendre en charge les 

fonctions de synthèse, de comparaison et de mises en perspectives des différentes 

données chiffrées sur les phénomènes de délinquance en France. Plus spécifiquement, il 

s’agit de : 

• Recueillir les données statistiques relatives à la délinquance auprès de tous les 

départements ministériels et organismes publics ou privés ayant à connaître 

directement ou indirectement des faits ou des situations d'atteinte aux personnes ou 

aux biens ; 

• Exploiter les données recueillies en procédant à l'analyse de la délinquance ; 

• Communiquer les conclusions qu'inspirent ces analyses aux ministres intéressés et 

aux partenaires de l'observatoire ; 

• Assurer la mise en cohérence des indicateurs, de la collecte et de l'analyse des 

données ; 

• Faciliter les échanges avec d'autres observatoires, en particulier l'Observatoire des 

zones urbaines sensibles ; 

• Animer un réseau de correspondants ; 

• Organiser la communication au public de ces données. 

Activités 

La connaissance de la réalité criminelle est l'un des objectifs du département de 

l'Observatoire national de la délinquance. Avec le soutien du Ministère de l'Intérieur, 

l'INHES, en collaboration avec l'INSEE, a engagé un vaste programme d'enquêtes 

annuelles de victimation.


• Depuis 2004, l'OND a mis en place plusieurs partenariats avec les services publics, la 

RATP, la SNCF, les pompiers, les médecins, les pharmaciens, le petit commerce, la 

grande distribution, etc. 

• L’OND est associé à la démarche de communes qui veulent développer des 

observatoires locaux de la délinquance 

• Au niveau international, l’OND est en contact avec des organismes européens ou 

internationaux. 


L’OND est financé par l'Institut national des hautes études de la sécurité (INHES) qui 

reçoit ses fonds d'une subvention du Ministère de l'Intérieur. 


L'observatoire national de la délinquance se concentre sur la statistique, c'est-à-dire la 

collecte de données et leur analyse. Il dresse un inventaire exhaustif des sources 

disponibles. Lorsque des chiffres lui sont fournis, il détermine dans quelle mesure ils 

peuvent rendre compte des phénomènes que l’OND étudie. 

L'OND est le partenaire d'une grande enquête de victimation lancée en janvier 2005 et 

réalisée en collaboration avec l'INSEE. 


• L’équipe de l’OND, dont le directeur 

• Le Conseil d'orientation de l’OND : indépendant, il détermine les choix et orientations 

des objectifs, études et recherches dans les domaines et missions propres de l'OND. 


Les principales publications de l’OND : 

• Rapport annuel (2005, 2006 et 2007) 

• Bulletin mensuel et extension régionale et départemental 

• Bulletin annuel 

• Grand Angle – bulletin thématique 

• Enquête de victimation 

• Lettre de l'OND (Résultats et méthodes)

Observatoire national des zones urbaines 

sensibles (France) 


La situation dans les territoires en difficulté était jusqu'ici difficile à évaluer avec précision, 

basée sur de nombreuses données qui restent cependant insuffisantes dans certains 

domaines, dispersées ou souvent mal ciblées. C'est pour remédier à ces difficultés et 

mieux mesurer l'effet des politiques mises en œuvre que l'Observatoire national des Zones 

urbaines sensibles (ONZUS) a été créé, par la loi du 1er août 2003. 

Rattachement 

Le premier rapport annuel détaillé sur l'évolution des ZUS a été présenté au Parlement 

fin 2004. Chaque année un rapport actualisé donnera lieu à un débat national sur la 

politique de la ville, ses orientations, ses priorités, les moyens utilisés. Un débat auquel 

des chiffres précis et plus complets donneront plus de poids. Des débats du même type 

sont prévus à l'échelon local. 

Mission 

• Avoir une meilleure connaissance des territoires en difficulté, en disposant de données 

plus riches pour établir un plus grand nombre d'indicateurs : emploi, développement 

économique, formation scolaire, accès au système de santé, sécurité, etc. 

• Améliorer la visibilité sur ces territoires mais aussi mieux en mesurer l'évolution et, parlà 

même, évaluer les effets des moyens mis en œuvre. 

• Mettre à la disposition des observatoires locaux les informations disponibles au niveau 

national, lorsqu'elles sont détaillées jusqu'au niveau de la ZUS. 


• L'Observatoire est composé, outre de personnels permanents (statisticiens, 

sociologues, chercheurs...), d'un conseil d'orientation. Ce conseil est chargé de 

faciliter l'accès de l'Observatoire aux informations statistiques, de donner des 

orientations en termes d'enquêtes et d'études, de débattre des analyses qui 

alimenteront le rapport annuel qu'il validera avant de le remettre au ministre. 

• La DIV, et plus précisément la mission observation et prospective (MOP), assure le 

secrétariat permanent, collecte les informations, les exploite, les diffuse et assure la 

rédaction du rapport annuel.


La mise en œuvre d'un dispositif d'observation de la politique de la ville, et plus 

précisément des ZUS, se heurte à plusieurs obstacles. Il est ainsi difficile d'obtenir des 

données infra-communales, permettant d'isoler les quartiers et de comparer leur situation 

avec celle de leur commune ou de leur agglomération. 

Les données, par ailleurs, sont souvent très dispersées et parfois difficiles à obtenir en 

raison des contraintes propres aux organismes producteurs, notamment en matière de 

diffusion. Quand elles sont issues de fichiers administratifs conçus dans un objectif de 

gestion, ces informations ne sont pas toujours exploitables ou nécessitent des traitements 

spécifiques. Enfin sur certains thèmes, peu de données sont actuellement disponibles (en 

matière de santé notamment). 



De nombreuses informations sont disponibles au niveau local mais nécessitent d'être 

harmoniser et de couvrir le territoire des ZUS. Certains domaines comme la démographie, 

le chômage, l'activité économique, l'éducation, les dispositifs de politique d'emploi (contrat 

jeune notamment) et les revenus des ménages font l'objet d'enquêtes régulières. Ces 

domaines ont déjà donné lieu à de premières analyses dans le rapport 2004 de 

l'observatoire. 


Afin de mettre à la disposition des observatoires locaux les informations disponibles au 

niveau national, l'Observatoire s'appuie aujourd'hui sur le SIG (Système d’information 

géographique), et envisage par la suite de créer un espace dédié à l'observation locale 

sur le site internet de la DIV. L'ensemble de ces informations devraient ainsi aider les 

collectivités locales à ajuster leur politique et mieux appréhender leur champ 

d'interventions prioritaires. 



National et local

Observatoire parisien de la tranquillité 

publique (Paris, France) 


L’observatoire parisien de la tranquillité publique constitue un outil d’aide à la décision de 

la Direction de la Prévention et de la Protection de la Ville de Paris. 

Rattachement 

Direction de la Prévention et de la Protection de la Ville de Paris 

Mission 

Recensement et analyse des faits de nature à troubler la tranquillité publique. 

Activités 

• Analyser les informations recueillies afin de situer, comptabiliser et comprendre les 

causes des faits pour ensuite réorienter les moyens de prévention et de protection 

(personnel, alarmes...) sur les sites les plus exposés 

• Renforcer la politique de prévention par des réponses de proximité (médiation sociale, 

correspondants de nuit, sécurisation des points d’école, Ville Vie Vacances, lutte 

contre la récidive...) 

• Surveiller et protéger le patrimoine municipal, ses personnels et ses usagers 

• Prévenir et lutter contre les incivilités (salubrité, bruits de voisinage, bon ordre des 

foires et marchés, occupation illicite du domaine public...) 


La Ville de Paris a retenu pour ce projet l’outil collaboratif et de gestion des processus 

d’OpenCS. L’application a été intégrée par IBM dans le système d’information de la Mairie 

et hébergée par la Mairie de Paris. Chaque utilisateur peut ainsi avoir accès à l’application 

via l’intranet de la Mairie en utilisant son identifiant habituel. Autre avantage, l’application a 

été mise en place très rapidement, deux mois, grâce à une approche incrémentale 

impliquant les utilisateurs à l’amont qui peuvent modéliser le dispositif au moyen de jeux 

de rôles. 


Depuis janvier 2006, une procédure de signalement des faits troublant la tranquillité 

publique constatés dans les équipements et bâtiments municipaux a été mise en place.

Ce dispositif permet ainsi de recenser l’ensemble des atteintes aux biens (vols, 

dégradation de locaux et de matériels...), des atteintes à la tranquillité publique 

(occupation abusive, tapages, bagarres, comportement agressif, intrusion...) et des 

atteintes aux personnes (agressions, physiques ou verbales...), particulièrement celles 

subies par les agents de la Mairie de Paris. 

Le système de fiches manuelles a été remplacé par un dispositif de saisie décentralisée 

grâce à un outil web. Les agents de surveillance spécialisés ou des correspondants 

proches du terrain pouvant constater l’incident, saisissent son signalement dans le 

système. L’information est transmise ensuite automatiquement via un workflow à des 

personnes désignées au niveau de chaque Direction pour validation. Ces dernières 

peuvent éventuellement apporter des commentaires ou des corrections, ou supprimer les 

doublons. Il est possible également de demander des renseignements complémentaires 

aux agents sur le terrain si l’information se révèle incomplète. Les utilisateurs peuvent 

ensuite suivre à l’écran le traitement donné au signalement et pourront disposer 

prochainement d’un état statistique en temps réel des incidents constatés dans leur 

service. Les informations produites par le système sont versées dans un Infocentre pour 

consultation par les différents utilisateurs. Ce dispositif qui supprime ainsi tous les goulots 

d’étranglement liées à la saisie fiabilise les informations statistiques. 


Informations venant de recensement, de sondages, projets de recherche, données 

institutionnelles 




Bassin géographique couvert par l’observatoire : local, municipal, régional, provincial, 

national, international 

Raffinement de la donnée géo-référencée

Programme des Nations Unies pour les 

établissements humains (ONU-Habitat) 


Agence des Nations Unies. 

Rattachement 

Organisation des Nations Unies (ONU). 

Mission 

UN Habitat reçoit son mandat de l’Assemblée Générale et vise à promouvoir le 

développement durable de cités et villes tant d’un point de vue social qu’environnemental 

avec un but d’offrir à tous un toit adéquat. 

Produire des indicateurs et des statistiques visant à soutenir les autorités locales pour la 

mise en place de stratégies urbaines. 

Activités 

• Développement d'un réseau d'observatoires urbains 

• Assistance aux gouvernements 

• Encouragement de processus participatifs 

• Diffusion de résultats et de bonnes pratiques 

• Organisation de forums, conseil et journée de l’habitat 

• Publications : 

- Rapport Annuel 2005 

- An Urbanizing World: Global Report on Human Settlements 1996 

- An Urbanizing World: Global Report on Human Settlements 1996 

- Challenge of Slums - Global Report on Human Settlements 2003 (THE) 

Executive Summary of the Global Report on Human Settlements 

• Dans le volet «Développement d'un réseau d'observatoires urbains» UN-HABITAT 

a mis en place le programme de Villes plus sécuritaires, programme qui a démarré 

en 1996 à la demande de villes africaines se préoccupant de violence en milieu 

urbain. L’objectif était de créer une culture de la prévention et de la sécurité du 

milieu urbain en aidant les autorités locales, le système judiciaire, le secteur privé 

et les partenaires citoyens à s’occuper de la sécurité en milieu urbain en réduisant 

la délinquance et le sentiment d’insécurité.

Membres et clientèles visées, réseaux de distribution, modalités de 

diffusion des résultats 

UN-HABITAT a des partenariats avec des gouvernements, des organisations 

internationales et régionales, des municipalités et des gouvernements locaux. De plus on 

collabore avec des élus, des organisations non gouvernementales, des communautés, 

des regroupements de femmes ou de jeunes, des chambres de commerce, des 

professionnels de l’urbanisme, des chercheurs et organisations religieuses impliquées 

auprès des populations défavorisées. 

Collaboration internationale: 

• International Centre for the Prevention of Crime (ICPC) Montreal, Canada 

• European Forum on Urban Safety (EFUS) Paris, France 

• Comité aux Femmes et Securite Urbaine (CATSU) Montreal, Canada 

• Centro de Estudios de Seguranca e Cidadania (CESEC) Rio de Janeiro, Brazil 

• Corporacion de Estudios Sociales e Educacion (SUR) Santiago, Chile 

Collaboration régionale: 

• African Forum on Urban Safety, Senegal 

• Latin American Forum on Urban Safety, Mexico 

• Institute for Security Studies, South Africa 


Programmes à l’intérieur des Nations Unies. 

Affiliation 

Le bureau new-yorkais de UN-HABITAT assure le maintien de liens étroits avec le quartier 

général de l’ONU. 


UN-HABITAT participle à des comités inter agences ainsi qu’à des rencontres inter 

gouvernementales plus particulièrement à «the General Assembly and Economic 

and Social Council» (ECOSOC). 


Le co-financement avec des organisations internationales est pratiqué. 

Banques de données utilisées 

Poursuivant des objectifs d’assurer à tous des chances égales pour un habitat sécuritaire 

et sain, tout en faisant la promotion de l’intégration sociale et du soutien aux minorités, ce 

programme également faire la promotion de l’égalité des sexes dans le développement 

des milieux d’habitats humains.

UN-HABITAT a développé une série d’indicateurs qui, après avoir été validés, ont été 

modifiés au cours des dernières années. Le programme de Villes plus sécuritaires a 

démarré avec la phase GUID 1 en 1993 dans 237 villes où l’on a procédé à l’analyse de 

46 indicateurs clés. En 1998, avec GUID 2 on a réajusté les paramètres et dans 242 villes 

on a analysé 23 indicateurs clés. Finalement en 2003, GUID 3 a retenu 20 indicateurs clés 

dans 353 villes. Pour la dernière phase, 2004-2006 le Programme d’indicateurs urbains 

inclue des informations sur l’habitation, le développement social, la gestion de 

l’environnement, le développement économique et la gouvernance. 


À titre d’exemple, les indicateurs portent sur: 

• Mortalité des enfants 0-5 ans 

• Homicides 

• Violence urbaine 

• Type de constructions 

• Nombre d’occupants 

• Financement de la maison 

• Régime de propriété 

• Prix et portion du revenu 

consacré à cette dépense 

• Taux d’alphabétisation 

• Collecte des ordures 

• Infrastructure sanitaire (égouts et 

aqueduc) 

• Taux de scolarisation 

• Taux de chômage 


Les données pour chacun des indicateurs sont recensées dans chacune des villes de 

chacun des pays participants. On organise des ateliers au niveau sous-régional (Africa, 

Asia, LAC)

1 ère RENCONTRE INTERNATIONALE 

SUR LES OBSERVATOIRES 

DE LA CRIMINALITÉ 

les 11 et 12 décembre 2007 

Institut national des hautes études de sécurité 

3, avenue du Stade de France, 93210 Saint-Denis-La-Plaine 

Tél. : 33 (0)1 55 84 53 82 – Fax. : 33 (0)1 55 84 54 29 

www.inhes.interieur.gouv.fr 

MARDI 11 DÉCEMBRE 2007 

Mise à jour le 

07/12/2007 

TRADUCTION 

SIMULTANÉE 

EN FRANÇAIS, 

ANGLAIS, 

ESPAGNOL 

8h00 – 9h00 

9h00 

9h10 

9h40 

10h10 

10h40 

11h10 – 11h30 

11h30 – 13h00 

13h00 – 14h00 

Enregistrement et accueil 

OUVERTURE 

Pierre MONZANI, Directeur de l’Institut national des hautes études de sécurité (INHES) 

PRÉSENTATION DU COLLOQUE 

Yves-Laurent SAPOVAL, Délégué interministériel à la ville (DIV) 

Raymonde DURY, Présidente du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC) 

Alain BAUER, Président du conseil d’orientation de l’Observatoire national de la délinquance (OND) 

INTRODUCTION 

L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA DÉLINQUANCE FRANÇAIS 

La nécessité d’un observatoire indépendant : Alain BAUER, Président du Conseil d’Orientation de 

l’Observatoire national de la délinquance (OND) et Christophe SOULLEZ, Chef du département 

de l’OND, INHES, France : missions, développement et futur de l’OND. 

LA DÉMARCHE QUÉBÉCOISE DANS L’OBSERVATION DE LA CRIMINALITÉ 

Serges BRUNEAU, Directeur de programmes au CIPC, Canada 

Claudio BESOZZI, sociologue, Canada. 

L’OBSERVATOIRE NATIONAL DES ZONES URBAINES SENSIBLES FRANÇAIS 

Philippe CHOFFEL, Chef du département « observation et évaluation » de la Délégation 

interministérielle à la ville (DIV), France. 

PAUSE ET RAFRAICHISSEMENTS 

LA DÉTERMINATION DU CHAMP D’OBSERVATION 

Modérateur Pierre Berton (DIV) 

Le phénomène criminel, les moyens de le prévenir et d’y répondre repose sur la connaissance 

et l’analyse d’une pluralité de données : infractions constatées, activité du système judiciaire, 

informations en provenance des acteurs sociaux, sanitaires, éducatifs… 

Comment constituer un observatoire de la criminalité en tenant compte de cette diversité ? 

11h30 – Gora MBOUP, Sr Demographic health expert, OIC, Global Urban Observatory, 

United Nations Human Settlements Program. 

11h55 – Erika LONE HUEZO, Analyste, Observatorio Centroamericano Sobre Violencia (OCAVI). 

Situé au Salvador, l’Observatoire centro-américain de la violence a été créé dans le cadre du 

SICA (système d’intégration centro-américain) et couvre les 7 pays d’Amérique centrale et la 

République dominicaine. 

12h20 – Jean-Bernard CHAMPION, chargé de mission, département « Observation et évaluation », 

Observatoire des zones urbaines sensibles, DIV, France. 

12h45 – 13h00 : période de questions 

COCKTAIL DÉJEUNATOIRE OFFERT

14h00 

LA DIVERSITÉ DES SOURCES D’OBSERVATION DE LA CRIMINALITÉ 

Modérateur : Serges BRUNEAU (CIPC) 

L’un des objectifs poursuivis par l’observation de la criminalité est de parvenir à quantifier le phénomène 

criminel. Les données policières sont indispensables, mais elles peuvent être considérablement enrichies 

par d’autres sources telles que les enquêtes de victimisation et les enquêtes de délinquance auto-déclarées. 

Comment ces nouvelles sources d’information doivent-elles être prises en compte et quelles contributions 

peuvent-elles apporter à la compréhension de la criminalité ? 

14h00 – Thierry OURGAUD, Direction centrale de la police judiciaire, Division des études et de la 

prospective, France. Cette division, qui mène des études à caractère prospectif, juridique ou 

transversal, assure la collecte des données et le contrôle de la doctrine méthodologique 

d’enregistrement des statistiques. 

14h25 – Penny BABB, Research Development and Statistics CRCSG, Home Office, Grande-Bretagne : 

the National Crime Recording Standard. 

14h50 – Cyril RIZK, responsable des statistiques à l’OND, INHES, France : l’enquête de victimation 

française, méthodologie et résultats. 

15h15 – 15h45 


LA DIVERSITÉ DES SOURCES (SUITE) 

Modérateur : Jean-Luc BESSON (OND) 

15h45 – Josée SAVOIE, Analyste principale, programme de services policiers, Centre canadien de la 

statistique juridique, Canada, en collaboration avec le Dr Catherine BLAYA, Maître de 

conférence à L’IUFM d’Aquitaine et à l’Université Victor Segalen Bordeaux 2, France : 

la délinquance autodéclarée par les jeunes à Toronto et à Paris. 

16h15 – Sophie REY, chef du Pôle études et évaluation à la Direction des affaires criminelle et des 

grâces du ministère de la Justice, France : la traçabilité des procédures depuis la mise en cause 

policière jusqu’à la décision de justice finale. 


17h00 

STATISTIQUES DE LA CRIMINALITÉ : BIAIS ET INTERPRÉTATIONS 

Modérateur : Derek JANHEVICH (Institut pour la prévention de la criminalité, Université d’Ottawa) 

Au cœur de tout projet d’observation de la criminalité se trouvent le recueil, l’enregistrement et l’interprétation 

de la statistique ainsi que les difficultés qui y sont associées. Alors se pose la question centrale de la 

méthodologie à employer afin de s’assurer d’une lecture des plus rigoureuses de la situation. Comment 

interpréter les données recueillies ? Quels sont les écueils à éviter ? 

17h00 – Christophe TERRIER, Chercheur à l’INSEE, département de la coordination statistique, France : La 

prise en compte des flux dans l’estimation de la population à l’échelle départementale pour une 

statistique dynamique. 

17h30 – Paco GARCIA, Observatoire de la ville de Quito, Observatorio Metropolitano de 

Quito, Equateur (membre du réseau de l’Observatoire Latino-américain de Sécurité Urbaine, 

regroupant quatorze villes d’Amérique). 

18h00 – Sean TAIT, Coordinator African Policing Civilian Oversight Forum, Afrique du Sud : Information as a 

Prerequisite for Crime Prevention. 

18H30 – 18h45 : période de questions 

20h00 

Cocktail dînatoire à la Résidence officielle 

de l’Ambassadeur du Canada, Marc LORTIE 

Sur invitation 

135, rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8 ème. 

Station de métro : Madeleine. 

Transport assuré en Bus

MERCREDI 12 DÉCEMBRE 2007 

8h00 – 8h30 

Enregistrement et accueil 

8h30 – 10h00 

L’OBSERVATION THÉMATIQUE ET QUALITATIVE 

Au cours des dernières années, différents outils d’analyse de la criminalité, telle la cartographie, 

ont émergé et occupent une place de plus en plus grande dans la description et l’analyse de 

la criminalité sur un territoire. Comment ces outils contribuent-ils à mieux appréhender l’état de la 

criminalité ? Comment s’insèrent-ils dans l’univers des outils d’analyse plus classiques ? 

LA DIMENSION SPATIALE DE LA CRIMINALITÉ 

Modérateur : Valérie BONVOISIN (OND) 

8h30 – Jean CARRIÈRE, PhD, Professeur titulaire-associé Département de Géographie, Université du 

Québec à Montréal, Québec, Canada : le géocodage. 

8h55 – Josée SAVOIE, Analyste principale, programme des services policiers, 

Centre canadien de la statistique juridique, Canada. 

9h20 – Jean-Luc BESSON, Chargé d’Étude Cartographie-SIG, OND, INHES, France : méthodologie 

et résultats de l’étude « Origine Destination » des auteurs et victimes de vols avec violences 

commis à Paris en 2005. 


10h00 – 10h15 


L’OBSERVATION THÉMATIQUE ET QUALITATIVE (SUITE) 

Modérateur : Brigitte RAYNAUD (DIV) 

Le concept d’observatoire connait différentes déclinaisons. C’est ainsi qu’au-delà des observatoires 

dont le territoire est l’aire nationale, régionale, locale, sont apparus des observatoires à objet thématique. 

Peut-on associer ces deux types d’outils ? Comment ce type d’observatoire contribue-t-il à décrire 

la criminalité ? 

10h15 – Carmen GILL, Ph.D, Observatoire canadien sur les mesures judiciaires prises pour contrer la 

violence conjugale, Canada. Le Centre Muriel Fergusson pour la recherche sur la violence 

familiale. Université du Nouveau-Brunswick, Canada. 

10h45 – Éric DEBARBIEUX, Observatoire européen de la violence scolaire, France, Professeur au 

Département des sciences de l’éducation, Université Victor Segalen Bordeaux 2 : évolution et 

mesure de la violence à l’école en France. 

11h30 – 


12h15 – 13h30 

COCKTAIL DÉJEUNATOIRE OFFERT 

13h30 

OBSERVATION LOCALE ET OBSERVATION NATIONALE 

Modérateur : Serges BRUNEAU (CIPC) 

La notion de territorialité est au cœur du développement des observatoires de la délinquance. 

En effet, il existe des observatoires à vocation nationale et d’autres à vocation locale. Au-delà du territoire 

d’analyse, existe-t-il des distinctions fondamentales entre ces deux types d’observatoires ? 

Que peut apporter l’observation locale à l’observation nationale, et vice-versa ? Peut-on parler de 

complémentarité ? 

13h30 – Un représentant de la Direction de la prévention et de la protection, 

Mairie de Paris, France : l’Observatoire parisien de la tranquillité publique.

13h55 – Elkin VELASQUEZ MONSALVE, Coordinateur du Livre Blanc sur la sécurité de Bogota, 

ONU-HABITAT. Chercheur CIDS, Centre de recherches en dynamiques sociales, 

Universidad externado, Bogota Colombie 

14h20 – Agnès GNAMMON-ADIKO, Coordonnateur national, Projet d’appui 

à la sécurité urbaine, Abidjan, République de Côte d’Ivoire : comment la notion d’observation 

s’inscrit-elle dans la démarche de sécurité urbaine engagée à Abidjan ? 

14h50 – David HERRADOR GUITERREZ et Marisol HERNANDEZ MARTIN-CARO, Observatorio de 

Seguridad de Madrid, Espagne 


15h20 

OBSERVATIONS NATIONALES ET COMPARAISONS 

INTERNATIONALES 

Modérateur : Valérie SAGANT (CIPC) 

L’harmonisation des outils statistiques en Europe n’a pas encore trouvé d’application dans le domaine de la 

criminalité. Les comparaisons européennes sont donc difficiles à établir et c’est aussi le cas sur un plan international. 

Le déploiement de plus en plus significatif d’observatoires sur la scène nationale constitue peut-être une opportunité 

de produire des avancées en matière de définition et de méthodologie à partir du terrain. Comment le savoir des 

uns peut-il être communiqué aux autres ? Y-a-t’il lieu de penser à la création d’un réseau international de partage 

du savoir-faire ? 

15h20 – Olivier BARDIN, Expert national, Secrétariat Général du Conseil de l’Union européenne, Bruxelles, Belgique 

15h45 – Jean-Michel COSTES, Directeur de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies OFDT). 


16h30 – 16h40 


16h40 – 17h30 

TABLE RONDE DÉBAT : UTILITÉ ET FAISABILITÉ D’UN OBSERVATOIRE 

DE LA CRIMINALITÉ : L’ENJEU DE LA COMMUNICATION 

AUTOUR DES RÉSULTATS 

Modérateur : Yves VAN DE VLOET 

Mieux connaître et mieux comprendre les phénomènes de criminalité sont les principaux objectifs de nos 

observatoires. Mais à qui est destiné ce savoir ? Et sous quelles formes le communiquer ? 

PARTICIPANTS : 

Bryan MYLES, « Le Devoir », Montréal, Canada 

Denis LAROCHE, Institut de la statistique du Québec, Canada 

Un représentant de la presse française 

Christophe SOULLEZ, Chef du département de l’OND, France 

17h30 – 17h45 

17h45 – 18h00 

18h00 – 18h10 

19h30 

SYNTHÈSE DE LA 1 ère RENCONTRE INTERNATIONALE SUR LES OBSERVATOIRES DE LA CRIMINALITÉ 

Julie BOÉ (OND) 

Rapporteurs de l’Observatoire national de la délinquance, de la Délégation interministérielle à la ville, 

du Centre international de prévention de la criminalité. 

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 

Valérie SAGANT, Directrice générale du CIPC 

CLÔTURE 

Pierre MONZANI, Directeur de l’INHES 

Réception à la résidence du Délégué général du Québec à Paris, 

M. Wilfrid-Guy LICARI, sur invitation : 58, avenue Foch, 75116 Paris « Métro Porte Dauphine ».

8h00 – 9h00 

1 ST INTERNATIONAL MEETING 

Registration 

ON 

CRIME OBSERVATORIES 

Paris, December 11-12, 2007 

National Institute of Higher Security Studies 


Tél. : 33 (0)1 55 84 53 82 – Fax. : 33 (0)1 55 84 54 29 


TUESDAY, DECEMBER 11 

Updated on 

7 Dec. 2007 

ALL DEBATES 

WILL BE 

TRANSLATED 

INTO FRENCH, 

ENGLISH, 

SPANISH 

9h00 

9h10 

9h40 

10h10 

10h40 

11h10-11h30 

11h30-13h00 

13h00-14h00 

WELCOME TO THE MEETING 

Pierre MONZANI, Director of the National Institute for the Advanced Security Studies (INHES), France 

OPENING AND REMARKS 

Yves-Laurent SAPOVAL, Interministerial Delegate for Urban and Social Development (DIV), France 

Raymonde DURY, President of the International Centre for the Prevention of Crime (ICPC), Canada 

Alain BAUER, President of the Orientation Council of the French National Observatory of Crime 

(OND), France 

INTRODUCTION 

FRENCH NATIONAL OBSERVATORY OF CRIME 

The need for an independent research center about crime statistics: Alain BAUER, President of the 

Orientation Council of the French National Observatory of Crime (OND), France 

Assignment and running of the OND: Christophe Soullez, Department Head of the French National 

Observatory of Crime, INHES, France 

THE APPROACH IN QUEBEC 

Serges BRUNEAU, Director of Programs, ICPC, Canada 

Claudio BESOZZI, Sociologist, Canada 

FRENCH NATIONAL OBSERVATORY OF CRITICAL URBAN AREAS 

Philippe CHOFFEL, Head of the “Observation and Assessment” department of the Interministerial 

Delegation for Urban and Social Development, France 

BREAK AND REFRESHMENTS 

PLENARY SESSION: DETERMINING THE FIELD OF RESEARCH 

Moderator Pierre Berton (DIV) 

Understanding criminality and the ways of preventing and responding to it is a complex matter, which 

is based on the knowledge and analysis of a plurality of particulars: recorded offences, activity of the 

judicial system, information coming from the main organised forces in society (social, health, educational 

and urban bodies). How can we set up a crime observatory while taking into account this diversity? 

11h30 – Gora MBOUP, Sr Demographic health expert, OIC, Global Urban Observatory, 

United Nations Human Settlements Program. 

11h55 – Erika LONE HUEZO, Analyst, Observatorio Centroamericano Sobre Violencia (OCAVI). 

Located in El Salvador, the Central American Observatory Against Violence was formed 

within the framework of SICA (Central American Integration System) and covers the 7 Central 

American countries and the Dominican Republic. 

12h20 – Jean-Bernard CHAMPION, ONZUS (National Observatory of Critical Urban Areas), France. 

12h45 – 13H00 Question Period 

LUNCH

14h00 

THE DIVERSITY OF OBSERVATION SOURCES ON CRIME 

Moderator : Serges BRUNEAU Program Director ICPC 

One of the objectives pursued by the crime observation is to eventually be able to present a balanced and 

accurate image of the situation that is not limited to police statistics but can be greatly enriched with other sources, 

such as victimation surveys and self-reported delinquency studies. How should these new information sources be 

taken into account and what contribution can they make? 

14h00 – Thierry OURGAUD, Direction centrale de la police judiciaire, Division des études et de la 

prospective, France. This division, which produces prospective, legal or cross-sectional studies, is in 

charge of collecting data and controlling the method of statistic registration, France. 

14h25 – Penny BABB, Research Development and statistics (RDSD), Home office, Grande-Bretagne: 

the National Crime Recording Standard, United Kingdom. 

14h50 – Cyril RIZK, chief of statistics at the OND: French victimation surveys: methodology and results, France 

15h15 – 15h45 

BREAK 

THE DIVERSITY OF OBSERVATION SOURCES OF CRIME (SUITE) 

Moderator : Jean-Luc BESSON (OND) 

15h45 – Josée SAVOIE, Main analyst, policing services programme, Canadian Centre for Justice Statistics, 

Canada, in collaboration with Catherine Blaya, lecturer at the University of Bordeaux 2: 

Self-reported delinquency among young people – an application in Toronto and Paris, Canada. 

16h15 – Sophie REY, Head of Surveys and Assessment activities at the Department of Criminal Affairs 

and Pardons, Ministry of Justice, France: the traceability of procedures from police accusation 

to criminal court decision, France 

16h45 – 17h00 : Question period 

17h00 

STATISTICAL METHODOLOGY: BIAS AND INTERPRETATIONS 

Moderator : Derek JANHEVICH (University of Ottawa) 

The collection, recording and interpretation of statistics and the associated difficulties are at the heart of any 

crime observation project. This is where the central issue of deciding on a methodology appears, in order to 

ensure a most rigorous reading of the situation. How must the collected data be interpreted? What are the pitfalls 

to be avoided? 

17h00 – Christophe TERRIER, Statistician, Researcher (INSEE France). Taking population flow into account at 

the level of départements 

17h30 – Paco GARCIA, Observatorio Metropolitano de Quito – Observatory of the city of Quito, 

(member of the Observatory of Urban Security for Latin America network, grouping together 

fourteen Latin American and European cities – URB-AL project). 

18h00 – Sean TAIT, Coordinator African Policing Oversight Forum, Afrique du Sud : Information as a 

Prerequisite for Crime Prevention. 

18H30 – 18h45 : Question period 

20h00 

Buffet dinner at the Official residence of the Canadian Ambassador, Marc LORTIE 

Invitation 


Metropolitan Station : Madeleine. 

Transfert by Bus

WEDNESDAY, DECEMBER 12, 2007 

8h00 – 8h30 

Registration 

8h30 – 10h00 

QUALITATIVE AND THEMATIC OBSERVATIONS 

Over the past few years, various tools for analysing crime, such as cartography, have emerged and are 

becoming increasingly important when it comes to painting a picture of crime in a given region. How do 

these tools contribute to a better understanding of the state of criminality? How do these tools supplement 

more traditional tools? 

SPATIAL ANALYSIS OF CRIME 

Moderator : Valérie BONVOISIN (OND) 

8h30 – Jean CARRIÈRE, PhD, Visiting professor Department of Geography at the University of Quebec 

in Montreal, Quebec, the geocoding Canada. 

8h55 – Josée SAVOIE, Main analyst, policing services programme, Canadian Centre for Justice 

Statistics, Canada. 

9h20 – Jean-Luc BESSON, Researcher in Geography-GIS, French National Observatory of Crime – 

INHES, Methodology and results of the Origin/Destination survey for perpretators and victims 

of aggravated theft committed in Paris in 2005, France. 


10h00 – 10h15 

BREAK 

QUALITATIVE AND THEMATIC OBSERVATIONS (SUITE) 

Moderator : Brigitte RAYNAUD (DIV) 

With the passing years, the very notion of what constitutes an observatory has received several meanings. 

This is how, in addition to observatories based on the notion of territoriality (regional, local, etc.), 

observatories with a thematic purpose have appeared. How can we reconcile these two types of 

observatories? How do thematic observatories contribute to the portrait of crime? 

10h15 – Carmen GILL, Ph.D, Director, Muriel Fergusson Centre for Family Violence Research, University 

of New Brunswick, Observatory on the Justice system’s response to intimate, Canada. 

10h45 – Éric DEBARBIEUX, European Observatory of Violence in Schools, Professor in the Department 

of Education Sciences at the Victor Segalen Bordeaux 2 University, evolution and assessment 

of violence in schools in France, France. 

11h30 – 


12h15 – 13h30 

LUNCH 

13h30 

LOCAL OBSERVATION AND NATIONAL OBSERVATION 

Moderator : Serges BRUNEAU (CIPC) 

The notion of territoriality seems to be at the heart of the development of crime observatories. Indeed, some 

observatories act on a national level while others focus on the local level. Apart from their territory of 

analysis, are there any fundamental distinctions between these two types of observatories? What 

contribution can local observation make to national observation, and vice versa? Can we speak of 

complementarity? 

13h30 – Paris Observatoty of Public Peace, Departement of Prevention ans Protection, City of Paris, 

France.

13h55 – Elkin VELAZQUEZ MONSALVE, Observatorio de Seguridad y Convivencia a Bogota - Coordinador 

Grupo Geografia, Politica Territorial y Decisiones Públicas – Observatory of the City of Bogotá. 

System gathering quantitative and qualitative data on offences committed in the city and its suburbs, 

Colombia. 

14h20 – Agnès GNAMMON-ADIKO ADIKO, National Coordinator Support to Urban Security Project, 

Abidjan. How does the notion of observation fall within the process towards urban security 

undertaken in Abidjan? Republic of Ivory Coast 




15h20 

NATIONAL OBSERVATION AND INTERNATIONAL COMPARISONS 

Moderator : Valérie SAGANT (CIPC) 

Harmonization of statistical tools in Europe is not yet a reality in the area of crime. Thus, it is difficult to make 

comparisons at the European and international levels. The fact more and more national observatories are set up 

might be an opportunity to make progress in matters of definition and methodology. How knowledge can be 

disseminated? Is there a need for an international “know-how sharing network”? 

15h20 – Olivier BARDIN, Expert national, Secrétariat général du Conseil de l’Union européenne, Bruxelles 

belgique 

15h45 – Jean-Michel COSTES, Directeur de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies OFDT) 

Americanos. 


16h30 – 16h40 

BREAK 

16h40 – 17h30 

ROUND TABLE – DEBATE: USEFULNESS AND FEASIBILITY OF A CRIME 

OBSERVATORY; COMMUNICATION ISSUES REGARDING RESULTS 

Moderator : Yves VAN DE VLOET 

One of the very purposes of observation is to have a better knowledge – and, above all, a better understanding 

– of crime phenomena. Who is this knowledge intended for? How can this information be released? 

PARTICIPANTS : 


Denis LAROCHE, Research and Socioeconomic Planning Officer, Quebec national Statistics Institute, Canada 

Christophe SOULLEZ, Department Head of the French National Observatory of Crime, INHES, France 

17h30 – 17h45 

17h45 – 18h00 

SUMMARY OF THE 1 ST INTERNATIONAL MEETING ON CRIME OBSERVATORIES 

Julie BOÉ(OND) 

Recorders of the Interministerial Delegate for Urban and Social Development (DIV), the International Centre for 

the Prevention of Crime (ICPC) and the French National Observatory of Crime (OND). 

CONCLUSIONS AND RECOMMENDATIONS 

Valérie SAGANT, Director General of the ICPC, Canada 

18h00 – 18h10 

CLOSING CEREMONY 

Pierre MONZANI, INHES Director, France 

19h30 

Cocktail party at the Official residence of Mr Wilfrid-Guy LICARI, 

the Delegate General of Quebec in Paris 

– Invitation : 58, avenue Foch, 75116 Paris. « Metropolitan Station : Dauphine ».

8h00 – 9h00 

Primer Encuentro Internacional 

sobre los OBSERVATORIOS 

DE LA CRIMINALIDAD 

Paris, 11 y 12 de diciembre de 2007 

Institut National des Hautes Études de Sécurité 


Tél. : 33 (0)1 55 84 53 82 – Fax. : 33 (0)1 55 84 54 29 


MARTES 1 DE DICIEMBRE 

Inscripcio ’ n y recepcio ’ n 

Actualizado el 

7 Dic. 2007 

EL CONJUNTO 

DE LOS 

DEBATES SERÁ 

TRADUCIDO EN 

FRANCÉS, INGLÉS 

Y ESPAÑOL 

9h00 

9h10 

9h40 

10h10 

10h40 

11h10-11h30 

11h30-13h00 

APERTURA DEL ENCUENTRO 

Pierre MONZANI, Director del Instituto Nacional de Altos Estudios de Seguridad (INHES) 

PRESENTACION DEL COLOQUIO 

Yves-Laurent SAPOVAL, Delegado Interministerial para las Ciudades (DIV) 

Raymonde DURY, Presidenta del Centro Internacional para la Prevención de la Criminalidad (CIPC) 

Alain BAUER, Presidente del Consejo de Orientación del Observatorio Nacional de la Delincuencia (OND) 

INTRODUCCIÓN 

EL OBSERVATORIO NACIONAL DE LA DELINCUENCIA FRANCÉS 

La necesidad de un observatorio independiente: Alain BAUER, Presidente del Consejo de Orientación 

del Observatorio Nacional de la Delincuencia (OND) 

Misión y funcionamiento del OND: Christophe SOULLEZ, Jefe del departamento del Observatorio Nacional 

de la Delincuencia, INHES, Francia 

EL ENFOQUE DE QUEBEC 

Serges BRUNEAU, Director de programa en el CIPC, Canada 

Claudio BESOZZI, sociólogo, Canada 

EL OBSERVATORIO NACIONAL DE LAS ZONAS URBANAS SENSIBLES 

EN FRANCIA 

Philippe CHOFFEL, jefe del departamento «observación y evaluación» de la Delegación interministerial 

para las ciudades 

PAUSA 

LA DETERMINACIÓN DEL CAMPO DE OBSERVACIÓN 

Moderador Pierre Berton (DIV) 

La aprehensión de la criminalidad y de los medios de prevenirla y de responder a ella es compleja y 

descansa en el conocimiento y el análisis de una pluralidad de datos: infracciones constatadas, actividad 

del sistema judicial, informaciones provenientes de actores sociales, sanitarios, educativos o urbanos. 

¿Cómo conformar un observatorio de la criminalidad teniendo en cuenta esta diversidad? 

11h30 – Gora MBOUP, Experto en Salud y Demografia, Global Urban Observatory del programa Habitat de 

las Naciones Unidas, (observatorio mundial sobre indicadores urbanos y de desarrollo humano).. 

11h55 – Erika LONE HUEZO, Analista del Observatorio Centroamericano Sobre Violencia (OCAVI). 

Con sede en El Salvador, el observatorio centroamericano de la violencia fue creado en el 

marco del SICA (Sistema de integración centroamericano) y abarca a los siete países de 

América Central más la República Dominicana. 

12h20 – Jean-Bernard CHAMPION, ONZUS (Observatorio de las Zonas Urbanas Sensibles), Francia. 

12h45 – 13h00 : Período de preguntas

13h00-14h00 

14h00 

ALMUERZO 

LA DIVERSIDAD DE FUENTES DE OBSERVACIÓN DE LA CRIMINALIDAD 

Moderador : Serges BRUNEAU Program Director ICPC 

Uno de los objetos que persigue la observación de la criminalidad es el de llegar a presentar una imagen 

matizada y precisa de la situación, sin limitarse sólo a las estadísticas policiales, por cierto indispensables, pero 

pudiendo ser considerablemente enriquecidas por otras fuentes como las encuestas de victimización, las 

encuestas de delincuencia autodeclarada. ¿Cómo deben ser tenidas en cuenta estas fuentes novedosas y qué 

contribuciones pueden aportar? 

14h00 – Thierry OURGAUD, Dirección Central de la Policía Judicial, División de Estudios, Francia. División 

encargada de realizar estudios de tipo prospectivo, jurídico y policial. 

14h25 – Penny BABB, Research Development and statistics (RDSD), Home office, Gran Breteña: 

the National Crime Recording Standard, United Kingdom. 

14h50 – Cyril RIZK, responsable de estadísticas en el OND : la encuesta francesa de victimización 

15h15 – 15h45 

PAUSA 

LA DIVERSIDAD DE FUENTES DE OBSERVACIÓN DE LA CRIMINALIDAD (a continuación) 

Moderador : Jean-Luc BESSON (OND) 

15h45 – Josée SAVOIE, Analista principal, programa de servicios de policía, Centro canadiense de estadística 

jurídica, Canadá, en colaboración con la Dra. Catherine BLAYA, Catedrática de la Universidad de 

Burdeos, Francia: Autodeclaración de la delincuencia por parte de los jóvenes - una aplicación en 

Toronto y en París 

16h15 – Sophie REY, Jefa del Polo de estudios y evaluación en la Dirección de asuntos criminales e indultos, 

Ministerio de Justicia de Francia: el rastreo de los datos 

16h45 – 17h00 : Período de preguntas 

17h00 

LA METODOLOGÍA ESTADÍSTICA: SESGO E INTERPRETACIONES 

Moderator : Derek JANHEVICH (University of Ottawa) 

En el centro de todo proyecto de observación de la criminalidad se encuentra la recolección, registro e 

interpretación de las estadísticas y las dificultades a ello asociadas. Se plantea entonces la pregunta crucial de 

la metodología a emplear con el fin de asegurar una lectura sumamente rigurosa de la situación. ¿Cómo 

interpretar los datos recogidos? ¿Cuáles son los escollos a evitar? 

17h00 – Christophe TERRIER, Investigator, Statistician (INSEE Francia). Tomar en cuenta los flujos de población 

en el ámbito departamental. 

17h30 – Paco GARCIA, Observatorio Metropolitano de Quito – Observatorio de la ciudad de Quito 

(miembro de la red del Observatorio Latinoamericano de Seguridad Urbana, que agrupa a catorce 

ciudades de América Latina y Europa – proyecto URB-AL). 

18h00 – Sean TAIT, Instituto de Estudios de la Seguridad, Sudáfrica – Desarrollar una base de datos fiable 

sobre los delincuentes y la victimización. 

18H30 – 18h45 : Período de preguntas 

20h00 

Cocktail-cena en la residencia oficial del Embajador de Canadá, Sr. Marc LORTIE y 

Conferencia de Prensa. Embajada de Canadá 

(carta de invitación) 


Metro : Madeleine. 

Transporte en Bus

MIÉRCOLES, 12 DE DICIEMBRE DE 2007 

8h00 – 8h30 

INSCRIPCIÓN Y RECEPCIÓN 

8h30 – 10h00 

LA OBSERVACIÓN TEMÁTICA 

En los últimos años, han aparecido nuevas herramientas de análisis (como la cartografía). Éstas ocupan 

un lugar cada vez más importante en la descripción y análisis del delito dentro de un territorio dado. 

¿Cómo estas herramientas pueden contribuir a entender mejor el estado de la criminalidad? ¿Cómo 

se pueden complementar estas herramientas con otras más tradicionales? 

EL ANÁLISIS ESPACIAL DE LA CRIMINALIDAD 

Moderador : Valérie BONVOISIN (OND) 

8h30 – Jean CARRIÈRE, PhD, Profesor titular asociado, Departamento de Geografía, Universidad de 

Quebec en Montreal, Quebec, Canadá: la geocodificación. 

8h55 – Josée SAVOIE, Analista principal, programa de servicios de policía, Centro canadiense de 

estadísticas jurídica, Canadá. 

9h20 – Jean-Luc BESSON, Encargado de Estudios de Cartografía-SIG, Observatorio nacional de la 

delincuencia, INHES, Francia, Metodología y resultados del estudio Origen Destino de los 

autores y las víctimas de robos con violencia cometidos en París en 2005. 


10h00 – 10h15 

PAUSA 

LA OBSERVACION TEMATICA Y CUALITATIVA (a continuación) 

Moderador : Brigitte RAYNAUD (DIV) 

En el curso de los años, la noción misma de observatorio ha conocido distintas acepciones. Así es como 

han aparecido, aparte de los observatorios basados en la noción de territorialidad (regional, local, etc.), 

observatorios con objetivos temáticos. ¿Cómo conciliar estos dos tipos de observatorios ? ¿Cómo 

contribuye el observatorio temático a configurar la imagen de la criminalidad ? 

10h15 – Carmen GILL, , Ph.D., Directora – Centro Muriel Fergusson para la investigación de la violencia 

familiar. Universidad de Nuevo Brunswick. Observatorio canadiense sobre las medidas 

judiciales tomadas para combatir la violencia conyugal . 

10h45 – Éric DEBARBIEUX, , Observatorio europeo de la violencia escolar, Profesor en el Departamento 

de Ciencias de la Educación, Universidad Victor Segalen Burdeos 2, evolución y medición de 

la violencia escolar en Francia. 

11h30 – 


12h15 – 13h30 

PAUSA 

13h30 

OBSERVACIÓN LOCAL Y OBSERVACIÓN NACIONAL 

Moderador : Serges BRUNEAU (CIPC) 

La noción de territorialidad parece estar en el corazón del desarrollo de los observatorios de la 

delincuencia. En efecto, existen observatorios de dimensión nacional y otros de vocación local. Más allá 

del territorio de análisis, ¿existen distinciones fundamentales entre estos dos tipos de observatorios ? 

¿Qué puede aportar la observación local a la observación nacional y viceversa? ¿Puede hablarse 

de complementariedad? 

13h30 – Dirección de la Prevención y de la Protección, Observatorio parisiense de la tranquilidad 

pública.

13h55 – Elkin VELAZQUEZ MONSALVE, Coordinador del Libro Blanco de la Seguridad en Bogota, ONU- 

Habitat e investigador En el Centro de Investigación en dinámicas sociales (CIDS), Universidad 

Externado, Bogota, Colombia.. 

14h20 – Agnès GNAMMON-ADIKO, Coordinadora nacional, Proyecto de apoyo a la seguridad 

urbana, Abidjan, República de Costa de Marfil. ¿Cómo se inscribe el concepto de observación en la 

implementación de la seguridad urbana llevada a cabo en Abidjan? 




15h20 

OBSERVACIÓN NACIONAL Y COMPARACIONES INTERNACIONALES 

Moderador : Valérie SAGANT (CIPC) 

A partir del despliegue cada vez más significativo de observatorios en la escena nacional, sería interesante 

ver cuáles serían las oportunidades de colaboración en la escena internacional. ¿Cómo puede comunicarse 

el saber de unos a otros ? ¿Es posible pensar en una red internacional para compartir buenas prácticas y 

el conocimiento adquirido ? 

15h20 – Olivier BARDIN, Experto nacional, Secretaria General del Consejo de la Unión Europea, 

Bruxelles, Belgique 

15h45 – Jean-Michel COSTES, Director del Observatorio Francés de Drogues y Adicciones (OFDT). 


16h30 – 16h40 

PAUSA 

16h40 – 17h30 

DEBATE Y MESA REDONDA : UTILIDAD Y FACTIBILIDAD DE UN 

OBSERVATORIO DE LA CRIMINALIDAD 

Moderador : Yves VAN DE VLOET 

Uno de los objetivos de la observación es conocer mejor y sobretodo comprender mejor los fenómenos de 

criminalidad. ¿A quienes están dirigidos estos conocimientos? ¿Qué formas puede tomar la restitución de 

resultados? 

PARTICIPANTES : 


Denis LAROCHE, Research and Socioeconomic Planning Officer, Quebec national Statistics Institute, Canada 

Christophe SOULLEZ, Jefe del departamento del Observatorio Nacional de la Delincuencia, INHES, Francia 

17h30 – 17h45 

17h45 – 18h00 

SÍNTESIS DEL ENCUENTRO 

Julie BOÉ(OND) 

Ponentes del Observatorio Nacional de la Delincuecia (OND), de la delegación Interministerial para 

las Ciudades (DIV) y del Centro Internacional para la Prevención de la Criminalidad (CIPC) 

CONCLUSIONES Y RECOMENDACIONES 

Valérie SAGANT, Directora general del CIPC 

18h00 – 18h10 

CIERRE 

Pierre MONZANI, Director del Instituto Nacional de Altos Estudios de Seguridad (INHES) 

19h30 

Cocktail ofrecido por la Delegación de Quebec en París, Mr Wilfrid-Guy LICARI 

58, avenue Foch, 75116 Paris. « Metro : Dauphine ». 

(Carta de invitación)

1 ERE RENCONTRE INTERNATIONALE 

SUR LES 

OBSERVATOIRES DE LA CRIMINALITE 

PARIS, LES 11 ET 12 DECEMBRE 2007 

SYNTHESE DES PRESENTATIONS 

PREPARE PAR : 

JEAN CARRIÈRE, CONSULTANT 

SERGES BRUNEAU, DIRECTEUR DE PROGRAMMES, CIPC 

1

Il ne fait aucun doute pour les différents acteurs de la prévention qu’une bonne 

compréhension des phénomènes sur lesquels on veut intervenir demeure la clé du 

succès. À cet égard, de nombreux outils ont vu le jour au cours des dernières années afin 

de mieux circonscrire les phénomènes liés à la sécurité et à l’insécurité. Au nombre de ces 

outils : les Observatoires de la criminalité. 

Ces observatoires se sont également développés à géométrie variable dans presque 

toutes les parties du monde. Bien que le principe en paraisse simple, la réalisation d’un 

observatoire amène son lot de difficultés techniques, scientifiques, politiques, 

organisationnelles et budgétaires 

Le Centre International de la Prévention de la Criminalité en collaboration avec 

l’Observatoire Nationale de la Délinquance en France et la Direction Interministérielle à la 

Ville ont décidé d’organiser cette 1 ère rencontre internationale sur les observatoires de la 

criminalité qui a réuni plus de 200 experts en provenance de 25 pays. Cet évènement a été 

construit autour des thématiques suivantes : 

‐le champ d’observation 

‐la diversité des sources d’observation de la criminalité 

‐les statistiques de la criminalité : biais et interprétations 

‐l’observation thématique et qualitative 

‐l’observatoire locale et l’observation nationale 

‐les observations nationales et les comparaisons internationales 

‐une table ronde sur l’utilité d’un observatoire de la criminalité : l’enjeu de la 

communication autour des résultats 

Cette rencontre internationale sur les observatoires de la criminalité se voulait un forum 

pour fin de discussion et d’échanges à partir de diverses expériences d'observation 

menées à travers le monde. Certaines questions étaient soumises pour débat comme la 

définition d'un observatoire, ses composantes, sa finalité et son apport comme outil de 

connaissance et d'aide à la décision. 

À partir de ce qui a été communiqué au cours de ces deux journées, un observatoire 

concourt à mieux circonscrire les différents phénomènes criminelles, les connaître pour 

mieux les prévenir mais aussi pour réagir. Aussi, il y a d’une part la volonté de synthétiser 

les données disponibles, éventuellement de créer de nouvelles bases de données pour 

appréhender au mieux la criminalité dans son ensemble et, d’autre part, ces 

observatoires peuvent à la fois s’inscrire dans la proposition et l’évaluation des politiques 

publiques. Autrement dit, les observatoires recherchent généralement à appréhender la 

complexité des phénomènes criminels et en dresser un tableau général, et analyser, sur 

un fondement sinon parfaitement objectif du mois stable, ses objectifs. 

De plus, le CIPC a produit, avec le concours de Jean Carrière, PhD sous la supervision de 

Serges BRUNEAU et de Valérie SAGANT du CIPC, à l'appui de cette conférence, une 

recension d’expériences internationales d’observatoires de la criminalité. Ce document 

est disponible sur le site Internet du CIPC WWW.CRIME‐PREVENTION‐INTL.ORG. 

2

Vous y trouverez également sur le site Internet du CIPC, sous la rubrique «Les actes d’un 

colloque», l'ensemble des présentations qui ont eu cours lors de cette rencontre, de 

même que le programme complet de ces deux journées. 

Enfin, vous trouverez ci‐dessous un résumé de chacune des six sessions de travail et de la 

table ronde. 

La 1 ère Rencontre Internationale sur les Observatoires de la Criminalité tenue à Paris les 11 

et 12 décembre 2007 se voulait un forum pour fin de discussion et d’échanges à partir de 

diverses expériences menées à travers le monde. Lors de ce colloque, divers sujets furent 

abordés par les participants comme la définition de l’observation de la délinquance, les 

composantes d’un observatoire à travers diverses expériences et les finalités d’un 

observatoire de la criminalité ? D’après les divers intervenants qui ont fait des 

présentations au cours de ces deux journées, un observatoire répond à plusieurs 

objectifs : connaître les différends phénomènes de criminalités, les connaître pour les 

prévenir mais aussi pour réagir. Ainsi, il y a d’une part la volonté de synthétiser les 

données disponibles, éventuellement de créer de nouvelles bases de données pour 

appréhender au mieux la criminalité dans son ensemble et, d’autre part, ces 

observatoires peuvent à la fois s’inscrire dans la proposition et l’évaluation des politiques 

publiques. 

Session d’ouverture 

Cette 1 ère Rencontre internationale sur les Observatoires de la criminalité a été présidée 

par les représentants de chacune des organisations qui ont été les maîtres d’œuvre de 

cet événement : 

• Monsieur Pierre MONZANI, Directeur de l’Institut national des hautes études de 

la sécurité – INHES 

• Monsieur Yves‐Laurent SAPOVAL, Délégué interministériel à la ville ‐ DIV 

• Madame Raymonde DURY, Présidente du conseil d’administration du CIPC 

• Monsieur Alain BAUER, Président du conseil d’orientation de l’Observatoire 

national de la délinquance – OND 

Introduction 

En guise d’ouverture de cette première rencontre internationale, Serges Bruneau, 

directeur de programme au CIPC, a insisté sur le fait que dans la mise en œuvre d’une 

action de prévention, on parlera d’une étape cruciale soit le diagnostic. Aussi l’outil 

«Observatoire de la criminalité» apparaît donc comme un moyen permettant de bien 

saisir ces phénomènes de criminalité et constitue un apport certain dans la réalisation du 

diagnostic. 

Au début des années 2000, le CIPC menait pour le compte de la ville de Montréal une 

réflexion sur la construction d’un observatoire montréalais sur les problèmes sociaux. 

3

En 2001, le Ministère de la sécurité publique du Québec publiait sa politique ministérielle 

en prévention de la criminalité politique qui faisait référence à l’importance de mener une 

réflexion sur la création éventuelle d’un observatoire québécois de la criminalité. 

Puis en 2003, le CIPC sous mandat du Centre national pour la prévention du CRIME 

(Ottawa) amorçait une réflexion sur ce que pourrait être un Observatoire au Québec, et 

ce, avec la collaboration du ministère de la Sécurité publique du Québec. 

On voit alors à créer une équipe composée de trois personnes qui, avec le support 

constant de l’Équipe du CIPC, se met à l’œuvre avec l’appui de deux comités formés pour 

ce projet soit un comité directeur et un comité scientifique. 

Les travaux du CIPC dans le cadre de cette réflexion autour de l’Observatoire ont mené à 

la production de documents, dont les trois principaux sont : 

‐ la Sécurité et la Prévention dans les collectivités locales – Enquête auprès des 

municipalités québécoises. 

‐ Observatoire : mission, champ d’observation et structure – Sécurité et Prévention au 

Québec : une première approche globale. 

‐ État des lieux et analyse des informations disponibles sur les atteintes à la sécurité au 

Québec. 

Toujours sur l’approche québécoise d’un observatoire de la sécurité et de la prévention 

dans les milieux de vie, Claudio Besozzi, chercheur, nous a parlé du triple besoin à la base 

d’un tel projet. 

Le premier relève du constat qu’une politique basée sur la prévention ne saurait faire 

l’économie d’informations détaillées et fiables sur les risques – actuels et à venir ‐ 

auxquels les citoyens sont exposés, sur les moyens mis en œuvre pour les prévenir et sur 

leur efficacité. Le deuxième se réfère à la nécessité de disposer de données sur la sécurité 

et la prévention, non seulement au niveau fédéral et provincial, mais aussi et surtout au 

niveau des collectivités locales, permettant ainsi de modeler les actions entreprises dans 

ce domaine selon les aspects particuliers qui les caractérisent et de les adapter aux 

spécificités des contextes locaux. Le troisième enfin préconise un passage plus direct, 

aisé et accessible de l’information vers les milieux engagés, au niveau provincial, régional 

ou local, dans la production de la sécurité. 

Il ne fait pas de doute que le Québec dispose actuellement d’une plateforme de sources 

d’information de qualité. La plupart des domaines touchant à la sécurité sont couverts 

soit par des statistiques officielles, soit par des banques de données gérées par des 

organismes gouvernementaux, soit enfin par des enquêtes (périodiques et/ou 

ponctuelles) réalisées au niveau fédéral ou provincial par des organismes du 

gouvernement en collaboration avec des instituts universitaires. 

Les travaux que nous avons réalisés ont tout d’abord confirmé l’utilité d’un organisme, 

Observatoire ou autre peu importe, qui d’une part répertorie, coordonne, met en relation 

4

les données relatives aux atteintes à la sécurité, et d’autre part les rend accessibles aux 

personnes et organismes impliqués, à différents niveau, dans la prévention. 

Deuxièmement, l’approche adoptée s’est avérée adéquate et pertinente, dans la mesure 

où elle a mis en lumière l’importance d’une approche globale et compréhensive des 

atteintes à la sécurité ainsi que les lacunes qui restent à combler au niveau des données. 

La rédaction d’un état des lieux nous a permis enfin de constater que si des données 

quantitatives nous permettent de mieux cerner les défis auxquels sont confrontées nos 

sociétés, elles ne sauraient suffire à elles seules à garantir l’efficacité et la rationalité de 

mesures visant à améliorer la sécurité des citoyens. 

La Rencontre de Paris était structurée en six ateliers présentés au cours de ces deux 

journées. 

I‐ La détermination du champ d’observation 

Le phénomène criminel, les moyens de le prévenir et d’y répondre repose sur la connaissance et l’analyse 

d’une pluralité de données : infractions constatées, activité du système judiciaire, informations en 

provenance des acteurs sociaux, sanitaires, éducatifs…Comment constituer un observatoire de la 

criminalité en tenant compte de cette diversité ? 

En premier lieu fut posée la question du champ d’observation. Cette question fut traitée à 

différentes échelles : au niveau international, au niveau régional puis au niveau local. 

Au niveau international tout d’abord, une première approche au niveau international 

nous fut présentée par M. MPOUB, de l’Observatoire urbain et global des Nations‐Unies. 

Selon M. MPOUB, toute la difficulté d’une telle approche est la diversité des sources, la 

diversité des définitions, la diversité des cadres institutionnels selon les pays. Au début du 

projet en 1993, la base de données «Global Urban Indicators Database» comptaient 46 

indicateurs clés pour un ensemble de 237 villes. En 1998, on a révisé à la baisse les 

indicateurs au nombre de 23 pour 242 villes. Pour l’analyse de 353 villes en 2005, 

l’organisme s’est concentré sur 20 indicateurs pour les enquêtes approfondies, 

principalement en raison d’un manque de fiabilité de certains indicateurs et du fait de la 

fragilité des données. 

Aussi, une expérience, cette fois à l’échelle régionale, à travers l’exemple de 

l’Observatoire centre‐américain de la violence (OCAVI) par Mme Lone Huezo. Cette 

dernière nous illustre également toute la difficulté de détermination du champ 

d’observation. Cet observatoire centralise les données de différends pays d’Amérique 

centrale. Dans cet exercice ont été soulignées des difficultés émanant du cadre légal, du 

cadre conceptuel propre à chaque pays et différends les uns des autres. 

Puis, Jean‐Bernard Champion de l’Observatoire des zones sensibles urbaines (OZUS), 

nous a présenté ses différends travaux et résultats quant à l’étude du niveau de 

délinquance, de criminalité dans les zones urbaines sensibles, l’approche étant ici plutôt 

ciblée sur des territoires particuliers au plan national. 

5

Ce partenariat entre la DIV et la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU) 

comprend 30 observatoires du réseau avec des données localisées sur les champs et les 

territoires de la politique de la ville. Une vingtaine d’observatoires diffusent au niveau 

local des données sur la sécurité : Ėtat 4001, Système de traitements des infractions 

constatées (STIC) ; Sociétés de transports en commun : incidents signalés ; et Éducation 

nationale : violences et incidents scolaires 

Au cours de ces différentes présentations ont été également soulignées toute 

l’importance et toute la volonté de placer et d’analyser ces phénomènes de criminalité 

dans un contexte : contexte économique, contexte social, contexte environnemental, 

contexte urbain, niveau d’éducation, niveau de santé etc. C’est d’ailleurs en cela, comme 

l’a souligné M. CHOFFEL, que la DIV se distingue par exemple de l’OND : il n’y a pas une 

volonté de décrire la criminalité, mais plutôt une volonté de décrire dans leur ensemble 

des territoires particuliers. 

II‐ La diversité des sources d’observation de la criminalité 

L’un des objectifs poursuivis par l’observation de la criminalité est de parvenir à quantifier le phénomène 

criminel. Les données policières sont indispensables, mais elles peuvent être considérablement enrichies 

par d’autres sources telles que les enquêtes de victimisation et les enquêtes de délinquance auto‐déclarées. 

Comment ces nouvelles sources d’information doivent‐elles être prises en compte et quelles contributions 

peuvent‐elles apporter à la compréhension de la criminalité ? 

Ensuite, dans une deuxième phase, ce colloque s’est attaché à démontrer toute la 

nécessité d’une approche multi‐sources afin de s’assurer d’une complémentarité et d’une 

fiabilité de l’information. Deux premières sources : la criminalité enregistrée et les 

enquêtes de victimisation. Ainsi, Messieurs Thierry OURGAUD de la Direction centrale de 

la police judiciaire et Cyril RIZK, responsable des statistiques à l’OND ont abordé d’une 

part les sources statistiques en France émanant de la police et gendarmerie nationales, 

avec l’Etat 4001, puis celles provenant de l’enquête de victimisation élaborée en 2007 

grâce à une collaboration de l’INSEE et de l’OND. Ces deux sources ne doivent pas être 

analysées séparément mais de façon complémentaire. En effet, l’Etat 4001 donne un 

aperçu de la criminalité enregistrée par les services de police et de gendarmerie. Ainsi, 

pour qu’un fait de délinquance soit comptabilisé, il faut qu’il ait été porté à la 

connaissance des services compétents. Ces faits constatés sont regroupés en 107 index. 

Toute la nécessité de l’enquête de victimation est de compléter ces données, en 

permettant de donner un recensement des violences, des atteintes aux biens de par le 

point de vue des victimes. En outre, on dispose grâce à cette enquête d’informations 

quant aux taux de report des faits de violences aux services concernés. Un 

rapprochement des deux sources est alors envisageable. 

En Angleterre et aux Pays de Galle, comme l’a expliqué Penny Baab du Home Office, son 

organisation s’assure que chaque année les statistiques de l’enquête British Crime Survey 

et celles produites par la police sont diffusées. Depuis 1857 sont recensés au Royaume‐Uni 

les faits de criminalités par les services de police et de gendarmerie. Et depuis 1981 

l’enquête British Crime Survey complète cette approche en mesurant les niveaux de 

criminalités non enregistrés. Il y a dans cette base de données une présentation conjointe 

des deux sources disponibles sur le web. 

6

Si en Angleterre et aux Pays de Galle, la nomenclature d’enregistrement statistique a été 

modifiée, ce qui a d’ailleurs posé problème quant à l’analyse des évolutions, en France les 

appareils statistiques de la police et de la gendarmerie, mais également de la justice, vont 

connaître également de profondes modifications. Tout d’abord, le but est de récupérer 

directement les informations des procédures afin d’avoir une information plus fine, 

notamment en ce qui concerne les infractions : 1 300 items seront disponibles. Aussi, il 

existera alors des données sur les victimes, ce qui permettra d’évaluer les risques. 

Enfin, comme cela fut expliqué par Sophie REY (Ministère de la Justice France), ce nouvel 

appareil statistique permettra en outre une traçabilité des procédures, ce qui enrichira 

cette troisième source, les données de la Justice. En effet, en France, du fait de 

différences entre les langages policier et pénal, du fait de différences de définitions tout 

particulièrement, il est difficile aujourd’hui de savoir ce qu’un fait enregistré par la police 

ou la gendarmerie devient en termes de réponse pénale. 

Enfin, outre les données policières, judiciaires ou provenant des enquêtes des 

victimations, une quatrième source nous fut présentée ce mardi : les enquêtes de 

délinquance auto‐déclarées d’après une recherche menée en France par Catherine Blaya 

(IUFM Aquitaine) et au Canada par Josée Savoie (Stat Canada). Le but d’une telle enquête 

est d’analyser entre autres les facteurs de risques. Qui sont les délinquants ? Ainsi au 

Canada des jeunes de 7 à 9 ans, dans 176 établissements scolaires ont été interrogés sur 

les comportements déviants qu’ils ont eus au cours des 12 derniers mois. En France, 

l’échantillon est composé de jeunes entre 12 et 16 ans et eu lieu dans 26 établissements. 

20% des jeunes de Toronto disent avoir eu des comportements délinquants au cours des 

12 derniers mois, en France cette part est de 21%. Dans les deux pays, le comportement 

délinquant le plus fréquent tourne autour des bagarres, les bagarres de rue, puis ensuite 

on trouve au sein des atteintes aux biens, les vols à l’étalage. 

III‐ Statistiques de la criminalité : biais et interprétations 

Au coeur de tout projet d’observation de la criminalité se trouvent le recueil, l’enregistrement et 

l’interprétation de la statistique ainsi que les difficultés qui y sont associées. Alors se pose la question 

centrale de la méthodologie à employer afin de s’assurer d’une lecture des plus rigoureuses de la situation. 

Comment interpréter les données recueillies ? Quels sont les écueils à éviter ? 

Dans un troisième temps, les intervenants ont orienté leurs présentations sur la prudence 

nécessaire dans l’interprétation des statistiques de la criminalité afin d’éviter les biais et 

interprétations qui peuvent discréditer l’analyse et entamer le climat de confiance 

nécessaire. 

Si un problème de confiance entre la police et la population existe, comme le signalait 

Paco Garcia de Quito, il est alors possible que peu de faits soient rapportés à la police. 

Nécessairement, les chiffres de la criminalité seront relativement bas, au regard de la 

réalité du sentiment d’insécurité de la population. Il est alors indispensable pour bien 

comprendre les chiffres de la criminalité de mettre en place des baromètres de confiance 

de la population en la police. Pour augmenter cette confiance, une relation entre la police 

et la population doit alors s’établir : M. TAIT (OPCOF) nous a entretenus de la nécessité de 

7

partenariat entre la police et la population en Afrique du Sud. Les policiers doivent être 

perçus comme des partenaires. 

L’observatoire de la ville de Quito tout comme celui d’Afrique du Sud possèdent un site 

web opérationnel où une enquête sur l’insécurité traduit la même perception sur la 

police. 

En outre, concernant l’analyse des taux de criminalité, le problème du dénominateur, à 

savoir la population, a été soulevé par M. Terrier (INSEE). 

Les personnes bougent du fait d’une diversité de moyens de transports, par exemple. La 

population présente en un lieu se définit donc comme la population résidente (recensée) 

à laquelle on soustrait les résidents absents et à laquelle on ajoute les touristes présents. 

Des évaluations ont été possible grâce une enquête de panel (20 000 individus) qui 

déclarent le nombre de nuits passées en dehors de leur résidence principale. Paris et les 

bassins touristiques sont particulièrement concernés par ce phénomène de population 

fluctuant 

IV‐ L’observation thématique et qualitative 

Au cours des dernières années, différents outils d’analyse de la criminalité, telle la cartographie, ont émergé 

et occupent une place de plus en plus grande dans la description et l’analyse de la criminalité sur un 

territoire. Comment ces outils contribuent‐ils à mieux appréhender l’état de la criminalité ? Comment 

s’insèrent‐ils dans l’univers des outils d’analyse plus classiques ? 

Dans un quatrième temps, Jean CARRIERE (UQAM), Josée SAVOIE (Stat Canada) et Jean‐ 

Luc BESSON (OND) ont présenté l’analyse spatiale de la criminalité et les apports de la 

donnée géo‐référencée. 

Ainsi, la première intervention (Jean CARRIÈRE) a exposé un outil d’analyse de la donnée 

sur le territoire – CRABE ‐ permettant d’obtenir de manière simple des cartes, des 

supports apportant des éléments afin de spécifier le diagnostic sur un territoire. Il s’agit 

de présenter les facteurs de risques pouvant augmenter la probabilité de présence de 

mauvais traitements d’enfants et les facteurs qui peuvent au contraire diminuer ces 

risques. 

Jean‐Luc BESSON et Josée SAVOIE ont présenté une enquête origine‐destination, en 

France et au Canada, traitant du lien spatial entre agresseurs et victimes ou encore lieu de 

résidence des auteurs d’actes criminels et lieu de l’infraction. Dans les deux études les 

résultats sont comparables : on frappe à côté de chez soi, et on vole un peu plus loin. Les 

analyses portent tant sur les crimes contre la personne que les crimes contre la propriété. 

Le géocodage permet de mieux comprendre la distribution dans l’espace selon les 

quartiers d’une ville ou des régions périphériques de la criminalité, de même que les 

variations dans le temps. Le géocodage apporte des informations complémentaires au 

contexte des données pour susciter de nouvelles approches sur l’étude de la pratique 

criminelle. 

8

La diffusion des résultats se fait toujours de manières encadrée afin de respecter 

l’éthique. 

En conclusion de cet atelier sur l’observation thématique, deux expériences 

d’observatoires spécifiques ont été présentées, soit l’Observatoire canadien sur les 

mesures judiciaires prises pour contrer les violences conjugales par Mme GILL (Univ. 

Nouveau Brunswick), et l’Observatoire international des violences scolaires par M. 

DEBARBIEUX (Univ. Bordeaux 2). Le premier observatoire en est à ses débuts alors que 

les chercheures sont à faire l’examen des diverses pratiques de collecte de données dans 

le système judiciaire concernant les cas de violence conjugale et explorer les possibilités 

pour développer un système pancanadien de collecte uniformisée de données sur les 

mesures judiciaires. Le second projet traitant de la délinquance en milieu scolaire a une 

plus longue expérience. A l’origine: des recherches en France et la construction de 

l’Observatoire européen (1998) et la conférence mondiale de Paris (2001) ont permis par 

la suite l’élargissement au Québec et à l’Amérique latine de même qu’à l’Afrique noire. 

Dans ces deux cas, il s’agit de problématiques actuelles et internationales. 

V‐ Observation locale et observation nationale 

La notion de territorialité est au coeur du développement des observatoires de la délinquance. En effet, il 

existe des observatoires à vocation nationale et d’autres à vocation locale. Au‐delà du territoire d’analyse, 

existe‐t‐il des distinctions fondamentales entre ces deux types d’observatoires ? Que peut apporter 

l’observation locale à l’observation nationale, et vice‐versa ? Peut‐on parler de complémentarité ? 

Dans le cadre de cet atelier, quatre expériences locales avec une visée nationale ont été 

présentées soit celui de Paris, d’Abidjan, de Bogota et de Madrid. Ces observatoires se 

définissent comme des instruments opérationnels. 

Alexandra Nesterenko nous a présenté l’observatoire de Paris qui fut crée en 2006. 

L’Observatoire Parisien de la Tranquillité Publique analyse les faits constatés par la 

Préfecture de Police, les enquêtes de victimation et les fiches d’événements. Aussi, il 

existe un projet d’analyse sur les causes des violences non crapuleuses. 

L’observatoire de la sécurité de Madrid faisait l’objet de la conférence de David Herrador 

Guiterrez et Marisol Hernandez‐Caro. Cet organisme était axé à l’origine sur l’immigration 

et ses conséquences sur la délinquance. Il existe une réflexion basée sur l’enquête de 

victimisation et notamment le sentiment d’insécurité, paradoxalement fort alors que la 

délinquance constatée a baissé. Cet observatoire fournit plus des informations destinées 

aux professionnels et non au public. 

Enfin, Elkin VELASQUEZ MONSALVE (Univ. Externado Bogota) nous a présenté une 

réflexion sur la complémentarité nécessaire entre l’observation et le travail des autres 

acteurs (justice, sécurité…). Cette complémentarité engendre l’établissement de 

protocoles entre les partenaires et les institutions pour la transmission des informations. 

Il y a en arrière plan une analyse de l’effectivité de la justice, en relation avec la perception 

que le public a de la justice. 

9

Cet observatoire fut créé en 1995 avec l’appui d’ONU‐HABITAT, en raison d’un fort taux 

de criminalité à l’époque. 

Notre collègue Agnès GNAMMON‐ADIKO (Sécurité urbaine Abidjan) nous a présenté un 

observatoire en gestation, avec tous les problèmes méthodologiques que soulève la 

création d’un tel observatoire : fiabilité des données, collecte de données. De bons 

résultats ont été obtenus à travers l’élaboration de diagnostics de sécurité locaux, dans 

un pays où le contexte politique est plus qu’instable. Un gros travail de persuasion fut 

réalisé à l’égard des 13 communes impliquées dans le processus de création de 

l’observatoire. L’exemple d’Abidjan peut servir de modèles à d’autres pays qui seraient en 

processus de créer un tel organisme dans des situations semblables. 

VI‐ Observations nationales et comparaisons internationales 

L’harmonisation des outils statistiques en Europe n’a pas encore trouvé d’application dans le domaine de la 

criminalité. Les comparaisons européennes sont donc difficiles à établir et c’est aussi le cas sur un plan 

international. Le déploiement de plus en plus significatif d’observatoires sur la scène nationale constitue 

peut‐être une opportunité de produire des avancées en matière de définition et de méthodologie à partir 

du terrain. Comment le savoir des uns peut‐il être communiqué aux autres ? Y‐a‐t’il lieu de penser à la 

création d’un réseau international de partage du savoir‐faire ? 

Enfin, Jean‐Michel Costes a présenté l’Observatoire Français des Drogues et des 

Toxicomanies, créé en 1995, qui permet des analyses à la fois au niveau local et national 

avec une méthode basée sur la triangulation des sources et une volonté affichée de 

prospective. Les études de cet observatoire développent davantage des outils qualitatifs 

que quantitatifs. Cet observatoire français s’inscrit dans un réseau européen. Des 

standards européens ont été alors créés : un rapport annuel standard, des tableaux 

standards, des structures de questionnaires semblables. Quant à Olivier BARDIN du 

Secrétariat Général du Conseil de l’Union Européenne, il a souligné l’absence de 

statistiques comparatives sur la criminalité. Néanmoins un projet ambitieux existe à 

l’horizon 2010 pour évaluer la criminalité, les politiques nationales et les services de 

l’union. Beaucoup de débats s’articulent autour de ce projet. Ce dossier est en réalité plus 

politique que technique. Il est important de souligner la nécessité de relativiser les 

résultats produits par l’observation. 

TABLE RONDE DÉBAT : UTILITÉ ET FAISABILITÉ D’UN OBSERVATOIRE DE LA 

CRIMINALITÉ : L’ENJEU DE LA COMMUNICATION AUTOUR DES RÉSULTATS 

Mieux connaître et mieux comprendre les phénomènes de criminalité sont les principaux objectifs de nos 

observatoires. Mais à qui est destiné ce savoir ? Et sous quelles formes le communiquer? 

Dans le cadre des discussions tenues lors de cette table ronde divers angles ont été 

abordés sur la thématique de l’enjeu de la communication des résultats sur l’observation 

de la délinquance. Ainsi Bryan Myles journaliste au journal Le Devoir de Montréal, a traité 

de la collaboration et du dialogue entre les médias et les spécialistes de l’observation de 

la criminalité. Il y voit la nécessité d’un lent travail d’information et d’influence 

réciproque. Si aux yeux du grand public et de la classe politique la prévention doit gagner 

sa pleine légitimité il est évident que cela se fera avec la contribution des médias, dont le 

10

pouvoir de persuasion est bien réel, en dépit de toutes les critiques et de toutes les 

réserves à ce sujet formulées par la recherche en sciences sociales. 

Denis Laroche de l’Institut de la Statistique du Québec a traité du processus de validation 

et d’adoption des analyses et des rapports produits par son organisme par une 

consultation interne et externe. Il a discuté brièvement des valeurs de gestion adoptées 

par l’Institut de la statistique quant aux principes éthiques et scientifiques mis en place 

dans les travaux et de la nécessité de faire connaître les aspects méthodologiques qui 

conditionnent l’interprétation des résultats que l’on publie. À qui est destinée cette 

information? L’ISQ travaille pour l’ensemble de la population du Québec et l’institut se 

préoccupe constamment de rendre aussi accessible que possible tous les travaux qui y 

sont produits. Toutes les publications, incluant un grand nombre de tableaux de données 

statistiques, sont accessibles gratuitement sur Internet depuis dix ans environ. 

Christophe Soullez, Chef du département de l’Observatoire National de la Délinquance 

(France) a quant à lui fait part du rapport ambivalent qui pouvait exister entre les médias 

et un organisme statistique, lesquels ont chacun besoin l’un de l’autre : les premiers pour 

nourrir reportages et articles et les seconds pour le nécessaire besoin de diffusion de la 

connaissance. Il a également insisté sur les difficultés rencontrées à faire passer, dans la 

presse, les questions méthodologiques et les réserves d’interprétation. Les médias 

souhaitent toujours une information simple et courte ce qui va parfois à l’encontre de la 

complexité des travaux statistiques, notamment dans un domaine comme la mesure de la 

délinquance. Si l’ensemble des travaux de l’OND est public, leur diffusion dans les médias 

doit toujours être accompagnée d’une explication sur les limites des sources et des 

analyses. Il reste encore toutefois de nombreux progrès à faire afin que des questions 

complexes ne soient pas abordées sous un angle simpliste qui, bien entendu, fausse 

l’interprétation finale. 

11

Consulter les actes du colloque (PDF) - International Centre for the ...

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