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Géographie, hydrographie et climat

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2 <strong>Géographie</strong>, <strong>hydrographie</strong> <strong>et</strong> <strong>climat</strong><br />

9<br />

Tableau 2.1 Bassins hydrographiques <strong>et</strong> débits des fleuves.<br />

Superficie du bassin Débit des fleuves<br />

(km 2 x 10 3 )*<br />

(m 3 /s)†<br />

Région I<br />

Groenland ‡ 600 16 000<br />

Islande 103 5 400<br />

Norvège > 62° N 190 8 700<br />

Russie <strong>et</strong> Finlande 914 9 500*<br />

SOUS-TOTAL : 1 807 39 600<br />

Région II<br />

Mer Baltique 1 650 14 900<br />

Mer du Nord 850 9 500<br />

SOUS-TOTAL : 2 500 24 400<br />

Région III<br />

Irlande 68 900<br />

Ouest du Royaume-Uni 110 1 600<br />

SOUS-TOTAL : 178 2 500<br />

Région IV<br />

France 260 2 200<br />

Péninsule ibérique 395 3 450<br />

SOUS-TOTAL : 655 5 650<br />

Région V<br />

Açores 2.3 Faible<br />

SOUS-TOTAL : 2.3 Faible<br />

TOTAL : Zone de la Convention 5 142 72 150<br />

3 Fleuves de Sibérie<br />

Léna 2 486 16 656<br />

Ob 2 990 12 857<br />

Yénisséi 2 580 19 866<br />

TOTAL : 3 fleuves de Sibérie 8 056 49 379<br />

* approximation ; † moyennes pour diverses périodes de base ; ‡ les<br />

données de l’est du Groenland représentent les deux-tiers des totaux de<br />

l’ensemble du Groenland. La superficie du bassin hydrographique de<br />

l’ensemble du Groenland est de ~ 900 x 10 3 km 2 , <strong>et</strong> le débit moyen des<br />

eaux, obtenu sur modèle selon Janssens <strong>et</strong> Huybrechts (sous presse), est de<br />

23 920 m 3 /s (ruissellement de la calotte glaciaire : 8 800 m 3 /s ; fonte de<br />

base de la calotte glaciaire : 320 m 3 /s ; vêlage des icebergs : 9 800 m 3 /s ;<br />

ruissellement des terres exemptes de glace : 5 000 m 3 /s).<br />

du Nord <strong>et</strong> sur la côte ouest de la France. Les marais sont des<br />

zones extrêmement productives. Le cycle de circulation en milieu<br />

estuarien, dans lequel l’eau saumâtre légère s’écoule en surface<br />

vers la mer tandis que l’eau salée pénètre par dessous, est une<br />

caractéristique commune à toutes ces zones.<br />

2.7 Bassin hydrographique <strong>et</strong> apports d’eaux<br />

douces<br />

Les bassins hydrographiques <strong>et</strong> les cours d’eau qui débouchent<br />

dans les Régions I à V (Figure 2.3) sont indiqués au<br />

Tableau 2.1. Le bassin hydrographique de la zone de la<br />

Convention a une superficie approximative de 5 140 000 km 2 ,<br />

constitué de la manière suivante :<br />

●<br />

Région I : côte norvégienne au nord du 62 ° N, péninsules<br />

fenno-scandinave <strong>et</strong> Kola <strong>et</strong> îles arctiques (dont Svalbard),<br />

Islande, Groenland <strong>et</strong> fleuves russes (Pechora <strong>et</strong> Dvina) ;<br />

● Région II : bassins hydrographiques débouchant directement<br />

dans la mer du Nord <strong>et</strong>, indirectement, via la mer Baltique, les<br />

eaux provenant de son vaste bassin hydrographique ;<br />

● Région III : partie ouest du Royaume Uni (dont l’Irlande du<br />

Nord) <strong>et</strong> Irlande ;<br />

● Région IV : zone franco-ibérique ;<br />

● Région V : Açores.<br />

La moyenne de l’ensemble des apports d’eaux fluviales à<br />

chacune des Régions va d’un apport négligeable à la Région V,<br />

à environ 25 000 m 3 /s dans la Région III, mais peut varier<br />

considérablement d’une année à l’autre. Une grande partie de la<br />

région arctique est recouverte de pergélisol <strong>et</strong> de glace, les<br />

apports d’eaux fluviales à ces zones étant relativement faibles.<br />

Toutefois, d’énormes volumes d’eau douce pénètrent dans la<br />

mer, du fait de l’éboulement des glaciers de la calotte glaciaire<br />

du Groenland. On trouvera également au Tableau 2.1 les<br />

données des apports d’eau douce par les grands fleuves<br />

sibériens, la Léna, l’Ob <strong>et</strong> l’Iénisséi, qui se j<strong>et</strong>tent dans l’océan<br />

Arctique, <strong>et</strong> qui peuvent avoir une influence considérable sur<br />

l’<strong>hydrographie</strong> <strong>et</strong> les écosystèmes de la Région I.<br />

2.8 Masses d’eau<br />

Les propriétés de l’eau de mer peuvent varier grandement <strong>et</strong><br />

jouer un rôle majeur dans l’<strong>hydrographie</strong> des océans<br />

(Encadré 2.1).<br />

Encadré 2.1<br />

Une masse d’eau est définie comme un grand corps<br />

aquatique possédant toute une série de propriétés<br />

particulières, typiquement caractérisé par sa température <strong>et</strong><br />

sa salinité. Une masse d’eau nouvellement formée se<br />

mélange <strong>et</strong> s’enfonce jusqu’à une profondeur d’équilibre<br />

donnée, en fonction de sa densité par rapport aux eaux en<br />

subsurface.<br />

La densité de l’eau est déterminée par sa température <strong>et</strong><br />

sa salinité. Le refroidissement <strong>et</strong> le réchauffement de<br />

l’atmosphère peuvent modifier la température d’une masse<br />

d’eau tandis que les précipitations, l’évaporation, les apports<br />

d’eau douce <strong>et</strong> la fonte des glaces peuvent en modifier la<br />

salinité. Si la densité d’une masse d’eau augmente, elle<br />

s’enfonce, souvent le long d’un front. Au fur <strong>et</strong> à mesure<br />

qu’elle s’enfonce, elle se mélange avec l’eau environnante,<br />

jusqu’à ce qu’elle atteigne une profondeur où sa densité est<br />

égale à celle de l’eau qui l’entoure.<br />

Le mélange vertical peut se produire de diverses<br />

manières. Par exemple, les vents jouent un rôle fondamental<br />

<strong>et</strong>, s’ils soufflent le long du littoral, ils peuvent engendrer des<br />

résurgences côtières. Sur le plateau continental, les<br />

mouvements des marées sont importants puisqu’ils<br />

mélangent les eaux du fond, <strong>et</strong>, selon la profondeur <strong>et</strong> la<br />

puissance des courants, peuvent influencer le<br />

développement de la thermique des eaux.

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