09.11.2014 Views

Fracture des métacarpiens

Fracture des métacarpiens

Fracture des métacarpiens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Petite traumatologie<br />

Docteur Richard FERRER<br />

Service <strong>des</strong> urgences hôpital Saint Joseph - Marseille


Pathologie de l’épaule


Cas clinique épaule n° 1<br />

• Patiente de 63 ans.<br />

• Chute en dansant le rock.<br />

• Mécanisme de la chute impossible à faire<br />

préciser.<br />

• Douleur vive au niveau de l’épaule et du bras.<br />

• Impotence fonctionnelle.<br />

• Attitude <strong>des</strong> traumatisés du membre supérieur.


Cas clinique épaule n°1<br />

Examens complémentaires


Cas clinique épaule n°1<br />

Recherche de complications<br />

• Lésion artère axillaire.<br />

- Vérification systématique <strong>des</strong> pouls<br />

périphériques et recherche de signes<br />

ischémiques distaux (douleur, pâleur,<br />

refroidissement, hypoesthésie, paresthésie).<br />

• Lésion du nerf axillaire:<br />

- vérification sensibilité moignon de l'épaule<br />

(territoire sensitif du nerf axillaire) et<br />

contraction du deltoïde.


Cas clinique épaule n°1<br />

Traitement


Cas clinique épaule n°1<br />

Traitement<br />

• Réduction de la luxation.<br />

• Radiographie de contrôle après la réduction.<br />

• Vérifier la sensibilité du nerf axillaire et la<br />

présence d’un pouls radial.<br />

• Gilet d’immobilisation scapulo-huméral.<br />

• Durée d’immobilisation : 4 semaines.


Cas clinique épaule n°2<br />

• Femme de 86 ans.<br />

• Chute de sa hauteur sur le moignon de<br />

l’épaule.<br />

• Douleur vive au niveau de l’épaule.<br />

• Impotence fonctionnelle.<br />

• Attitude <strong>des</strong> traumatisés du membre supérieur.


Cas clinique épaule n°2<br />

Recherche de complications<br />

• Lésion artère axillaire.<br />

- Vérification systématique <strong>des</strong> pouls<br />

périphériques et recherche de signes<br />

ischémiques distaux (douleur, pâleur,<br />

refroidissement, hypoesthésie, paresthésie).<br />

• Lésion du nerf axillaire:<br />

• vérification sensibilité moignon de l'épaule<br />

(territoire sensitif du nerf axillaire) et<br />

contraction deltoïde.


Cas clinique épaule n°2<br />

Examens complémentaires


Cas clinique épaule n°2<br />

Attitude thérapeutique<br />

• Traitement orthopédique.<br />

• Gilet d’immobilisation scapulo-huméral<br />

durant 45 jours.<br />

• Traitement antalgique.<br />

• Radiographie de contrôle à 8 jours.<br />

• Confier la patiente à l’orthopédiste pour<br />

surveillance.


L’épaule<br />

<strong>Fracture</strong> de la clavicule<br />

Traumatisme de l‘articulation acromio-claviculaire<br />

<strong>Fracture</strong> de l’omoplate<br />

<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure de l’humérus<br />

Luxation de l’épaule : réduction<br />

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique


<strong>Fracture</strong> de la clavicule<br />

Introduction<br />

• Mécanisme: choc direct sur le moignon<br />

de l’épaule<br />

• Siège de la fracture:<br />

– 1/3 moyen = 75 %<br />

– 1/3 externe = 20 %<br />

– 1/3 interne = 5%


<strong>Fracture</strong> de la clavicule<br />

Diagnostic clinique<br />

• Interrogatoire: mécanisme de la chute.<br />

• Présentation du patient.<br />

• Palpation: localisation caractéristique de<br />

la douleur.<br />

• Examen: Recherche de complications:<br />

– Cutanée.<br />

– Neurologique.<br />

– Vasculaire.<br />

– Atteinte du dôme pleural.


<strong>Fracture</strong> de la clavicule<br />

Examens complémentaires<br />

• Radiographie de la clavicule de face.<br />

• Radiographie du thorax de face.


<strong>Fracture</strong> de la clavicule: traitement<br />

Traitement orthopédique<br />

• Indication: fractures du tier moyen.<br />

• Métho<strong>des</strong>: simple écharpe antalgique, Anneaux<br />

claviculaires - Anneaux en huit pour blocage<br />

claviculaire.<br />

• Durée: enfants 4 semaines, adultes 6 semaines.


<strong>Fracture</strong> de la clavicule : traitement<br />

Ostéosynthèse: indication<br />

• <strong>Fracture</strong> ouverte ou menace cutanée dangereuse.<br />

• <strong>Fracture</strong> bilatérale.<br />

• Complications vasculo-nerveuses.<br />

• <strong>Fracture</strong> très déplacées ?<br />

• <strong>Fracture</strong> du bord externe ?


<strong>Fracture</strong> de la clavicule<br />

Complications<br />

• Pseudarthrose du foyer de fracture.<br />

• Cal vicieux.<br />

• Per-opératoires: plexus brachial, artére sous-claviaire, …<br />

• Post-opératoire: nécrose cutanée, infection.


<strong>Fracture</strong> de la clavicule<br />

J 1<br />

Exemple<br />

•<br />

J 1<br />

J 1<br />

A 1 mois


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Introduction et épidémiologie<br />

• Touche une population jeune et sportive.<br />

• Mécanisme: chute sur le moignon de l’épaule, sport le +<br />

souvent en cause. Les sports incriminés sont le rugby, les<br />

arts martiaux, chute de ski ou de vélo.<br />

• Prise en charge longtemps discutée et malgré<br />

les quatre-vingt (et plus) techniques chirurgicales décrites,<br />

le traitement conservateur garde sa place.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Rappel anatomique<br />

• Clavicule fixée à l’acromion<br />

par le ligament acromioclaviculaire<br />

renforcé par les<br />

ligaments conoïde et<br />

trapézoïde.<br />

Acromion<br />

Clavicule<br />

• Système<br />

ligamentaire lui<br />

même renforcé par la<br />

chape<br />

trapézo-deltoïdienne.<br />

Apophyse coracoïde


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Diagnostic clinique<br />

• Douleur exquise de l’épaule.<br />

• Examen bilatéral et comparatif sur un patient les<br />

bras pendants.<br />

• Rechercher une saillie de l’extrémité externe de la<br />

clavicule (présente si subluxation ou luxation).<br />

• Absence de saillie dans les lésions bénignes où seul<br />

existe une douleur à la palpation de l’extrémité<br />

externe de la clavicule.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Plusieurs degré de gravité<br />

• Stade 1 : Pas de déplacement : distension<br />

ligamentaire sans rupture.<br />

• Stade 2 : Subluxation : rupture du ligament<br />

acromio-claviculaire.<br />

• Stade 3 : Luxation : rupture <strong>des</strong> ligaments<br />

acromio-claviculaire et coraco-claviculaires.<br />

• Stade 4 : à la rupture <strong>des</strong> ligaments s’associe<br />

la rupture de la chape trapézo-deltoïdienne.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Examen clinique en fonction du stade de gravité<br />

• Stade 1: douleur précise articulation acromioclaviculaire<br />

à la palpation.<br />

• Stade 2: saillie très nette de la clavicule à l’inspection.<br />

Signe de la touche de piano.<br />

• Sta<strong>des</strong> 3 et 4: tiroir antéro-postérieur claviculaire.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Diagnostic radiologique<br />

• Cliché de face strict de l’articulation acromioclaviculaire:<br />

peut mettre en évidence le<br />

déplacement et permet de le mesurer.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Traitement orthopédique<br />

• Stade 1 et 2: Echarpe à visée antalgique<br />

uniquement.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Traitement chirurgical: stade 3 et 4<br />

• Ostéosynthèse le +<br />

souvent provisoire.<br />

• Techniques: embrochage<br />

acromio-claviculaire, vis<br />

acromio-claviculaire, laçage<br />

par fil métallique.


Traumatisme de l’articulation acromioclaviculaire<br />

Conclusion<br />

• Pathologie fréquente du sujet jeune et sportif.<br />

• C’est une <strong>des</strong> rares luxations que l’on peut<br />

accepter de ne pas réduire avec souvent un<br />

excellent résultat clinique.<br />

• Dans notre pratique:<br />

• Traitement fonctionnel, si persistance de la douleur<br />

au 3ème mois, échographie avec infiltration.<br />

• Traitement chirurgical reste possible dans un délai de<br />

2 ans.


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Généralités<br />

• Secondaires à un traumatisme violent.<br />

• Mécanisme:<br />

• Traumatisme direct, postéro-thoracique.<br />

• Impactation de la tête humérale.<br />

• Gravité si lésions associées: thoraciques ou<br />

vasculo-nerveuses.<br />

• On distingue:<br />

• <strong>Fracture</strong>s intra-articulaires.<br />

• <strong>Fracture</strong>s extra-articulaires: fracture du<br />

corps, de l’épine ou de la pointe.


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Rappel anatomique<br />

Vue postérieure


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Diagnostic clinique<br />

• Clinique peu spécifique.<br />

• Interrogatoire: mécanisme à haute énergie.<br />

• Impotence fonctionnelle importante si fracture<br />

articulaire (gléno-humérale).<br />

• Hématome en regard de l’os parfois.<br />

• Palpation: douleur au niveau du sillon deltopectoral<br />

ou de la scapula.


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Complications immédiates ou lésions associées<br />

• <strong>Fracture</strong>s de côtes avec pneumothorax.<br />

• Vasculo-nerveuses: lésion du nerf supra-scapulaire<br />

et de l’artère axillaire (pouls radial).<br />

Paralysie du nerf supra-scapulaire<br />

responsable d’une perte de la rotation<br />

externe de l’épaule.


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Radiographies<br />

• Trois incidences nécessaires:<br />

• Scapula de face.<br />

• Profil vrai de la scapula (profil de<br />

Lamy).<br />

• Profil axillaire.<br />

Profil axillaire<br />

Scapula de face<br />

Profil de Lamy


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Radiographies: résultats


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Traitement: métho<strong>des</strong><br />

• Immobilisation avec un gilet scapulohuméral:<br />

3 semaines.<br />

• Puis rééducation fonctionnelle.<br />

• Sujet âgé: rééducation passive immédiate.<br />

• Traitement chirurgical dans les fractures<br />

articulaires qui risquent de perturber<br />

la cinématique de l'articulation glénohumérale<br />

et favoriser l’arthrose.


<strong>Fracture</strong> de l’omoplate (scapula)<br />

Evolution et complications<br />

• Douleurs résiduelles.<br />

• Gêne fonctionnelle avec limitation de la mobilité<br />

de l’épaule.<br />

• Syndrome du nerf supra-scapulaire: douleur<br />

postéro-externe de l’épaule + déficit de la rotation<br />

externe de l’épaule.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• 3ème fracture en fréquence.<br />

• Liée à l’ostéoporose.<br />

• Plus rarement il s’agit d’un sujet jeune,<br />

lors d’un traumatisme violent: ski, AVP.<br />

• Mécanisme du traumatisme:<br />

- traumatisme direct, par chute sur<br />

l’épaule,<br />

- traumatisme indirect, par chute sur la<br />

main ou le coude.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Diagnostic clinique<br />

• Patient se présentant dans la position classique <strong>des</strong><br />

traumatisés du membre supérieur.<br />

• Impotence fonctionnelle complète.<br />

• La douleur siège à la racine du membre supérieur (relief du<br />

deltoide).<br />

• Augmentation de volume de la racine du bras.<br />

• Absence de vide sous-acromial et la tête<br />

humérale n'est pas palpée en position<br />

extra-glénoïdienne.<br />

• L'apparition de l'ecchymose<br />

brachiothoracique est plus tardive<br />

(vers la 48 ème heure).


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Les complications immédiates<br />

• Les lésions nerveuses :<br />

- lésion du nerf axillaire:<br />

- vérification sensibilité moignon de l'épaule (territoire<br />

sensitif du nerf axillaire) et contraction deltoïde.<br />

• Les lésions vasculaires (rares):<br />

- Lésion artère axillaire:<br />

- Vérification systématique <strong>des</strong> pouls<br />

périphériques et recherche de signes<br />

ischémiques distaux (douleur, pâleur,<br />

refroidissement, hypoesthésie, paresthésies).<br />

Lésion ancienne<br />

isolée du nerf<br />

axillaire


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Rappel anatomique<br />

Acromion


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus: radiographie (1)<br />

Incidence de face


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus: radiographie (2)<br />

Incidence de profil de Lamy<br />

Permet d'analyser la bonne position<br />

de la tête humérale dans la glène et<br />

également d'étudier convenablement<br />

le corps de l’omoplate.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Classification<br />

• 2 types de fractures:<br />

• <strong>Fracture</strong>s extra-articulaires.<br />

• <strong>Fracture</strong>s articulaires.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s extra-articulaires<br />

• <strong>Fracture</strong>s <strong>des</strong> tubérosités: trochiter et trochin.<br />

• <strong>Fracture</strong>s sous-tubérositaires (col chirurgical):<br />

• <strong>Fracture</strong>s engrenées.<br />

• <strong>Fracture</strong>s non engrenées (déplacées).


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s articulaires<br />

• <strong>Fracture</strong>s céphaliques (col anatomique).<br />

• <strong>Fracture</strong>s céphalo-tubérositaires: engrénées, déplacées<br />

ou associées à une luxation.<br />

<strong>Fracture</strong> céphalique<br />

<strong>Fracture</strong>s céphalo-tubérositaires


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité<br />

supérieur de l’humérus<br />

Classification<br />

• Classifications de Neer et Duparc<br />

Neer


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

En résumé<br />

• Il existe 2 types de fracture:<br />

- Les fractures peu ou non déplacées = 80 %.<br />

- Les fractures déplacées, si un <strong>des</strong> fragments :<br />

o Angulation > 45°<br />

o Déplacement > 1 cm.<br />

• <strong>Fracture</strong> du trochiter : déplacement maximal 3 à 5<br />

mm.<br />

La classification permet de poser les indications du traitement


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s non déplacées: traitement orthopédique<br />

• Gilet d’immobilisation scapulo-huméral.<br />

• Durée: 6 semaines.<br />

• Rééducation précoce avec auto-rééducation (on<br />

demande au patient de retirer son immobilisation et<br />

d’effectuer <strong>des</strong> mouvements pendulaires plusieurs fois<br />

par jour).<br />

<strong>Fracture</strong> tête<br />

humérale<br />

<strong>Fracture</strong> du trochiter


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s déplacées: traitement orthopédique<br />

• A long terme résultat plutôt satisfaisant:<br />

• Peu de douleur.<br />

• Limitation mobilité compatible avec une<br />

autonomie.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s déplacées: traitement chirurgical<br />

• Ostéosynthèse par broches,<br />

enclouage, vis-plaque.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s déplacées: ostéosynthèse par simples vis<br />

• Montage fragile avec risque de démontage du matériel.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s déplacées: Enclouage centro-médullaire<br />

• Clou court verrouillé « Télégraph ».


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

<strong>Fracture</strong>s déplacées: prothèse d’épaule<br />

• Tête humérale non concervable.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Evolution<br />

• La majeure partie de la vascularisation vient de l’artère<br />

circonflexe. Elle est susceptible d’entrainer lors d’une lésion<br />

artérielle, notamment dans les fractures sus-tubérositaires et<br />

céphalo-tubérositaires, une ostéonécrose secondaire.<br />

Tête humérale<br />

Artère circonflexe antérieure<br />

Artère axillaire<br />

Artère circonflexe postérieure


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Evolution<br />

• Nécrose tête humérale après traitement<br />

orthopédique ou chirurgical.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Pour la pratique<br />

• Etre le plus conservateur possible en proposant un<br />

traitement orthopédique d’une durée de 45 jours, par gilet<br />

d’immobilisation scapulo-huméral.<br />

• Population de patients fragiles.<br />

• Importance de l’auto-rééducation.<br />

• Rééducation longue pour retrouver <strong>des</strong> amplitu<strong>des</strong><br />

articulaires, durée: 1an.<br />

• Si impotence fonctionnelle majeure séquellaire:<br />

prothèse épaule.<br />

Auto-rééducation


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Evaluation<br />


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieur de<br />

l’humérus<br />

Evaluation<br />


Luxation de l’épaule<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• C’est la plus fréquente <strong>des</strong> luxations articulaires.<br />

• C’est une urgence.<br />

• Peut survenir chez toute tranche d’âge chez l’adulte.<br />

• Mécanisme: direct (chute sur le moignon de l’épaule, choc<br />

postérieur) ou indirect (mouvement d’armé contré, traction<br />

sur le bras, abduction-rotation externe forcée).<br />

• Plusieurs type: antérieure, postérieure et erecta.


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Diagnostic clinique<br />

• Douleur vive au niveau de l’épaule.<br />

• Impotence fonctionnelle.<br />

• Attitude <strong>des</strong> traumatisés du membre<br />

supérieur.<br />

• Signe de l’épaulette (1).<br />

• Coup de hache externe (3).<br />

• Abduction irréductible + rotation externe (5).<br />

• Palpation vacuité de la glène (2).


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Recherche de complications immédiates<br />

• Les lésions nerveuses :<br />

- lésion du nerf axillaire:<br />

- vérification sensibilité moignon de l'épaule<br />

(territoire sensitif du nerf axillaire) et contraction<br />

du deltoïde.<br />

• Les lésions vasculaires :<br />

- Lésion artère axillaire:<br />

- Vérification systématique <strong>des</strong> pouls<br />

périphériques et recherche de signes<br />

ischémiques distaux (douleur, pâleur,<br />

refroidissement, hypoesthésie, paresthésie).<br />

Pouls capillaire


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Diagnostic radiologique<br />

• Incidence de face et profil de Lamy: objective le<br />

déplacement, élimine une fracture associée.<br />

Rx normale<br />

Profil de Lamy


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

La réduction<br />

• La réduction de la luxation doit être entreprise d'urgence.<br />

• En général sans anesthésie ou cédation légère, de manière<br />

douce et progressive, si échec anesthésie générale.<br />

• Plusieurs techniques:<br />

• Méthode d’Hippocrate.<br />

• Méthode de « traction-contretraction ».<br />

• Méthode de « la chaise ».<br />

• Méthode de Milch ou Berrehail.<br />

• Méthode de Kocher.<br />

• Radiographie de contrôle après réduction.<br />

• Vérification du pouls radial et examen neurologique après la<br />

réduction.


Luxation de l’épaule: Réduction<br />

2. Tourner doucement en<br />

dehors jusqu'à 90°<br />

Méthode de Kocher<br />

Tourner doucement en<br />

dehors jusqu'à 90°<br />

La<br />

réduction<br />

se fait avec<br />

un ressaut<br />

1. Commencer par tirer<br />

sur le coude, le bras<br />

étant collé au corps<br />

Sinon - Mettre en adduction<br />

le coude<br />

passe en<br />

avant du<br />

thorax<br />

puis,<br />

Mettre en<br />

rotation<br />

interne


Luxation de l’épaule: Réduction<br />

Méthode d’Hippocrate<br />

Exercer une traction dans l’axe du<br />

membre supérieur tandis que la<br />

tête humérale est repoussée à sa<br />

place.<br />

Méthode par la pesanteur<br />

Le patient sous analgésie est<br />

allongé sur le ventre, la clavicule<br />

appuyée sur un sac de sable, le<br />

membre supérieur pend en dehors<br />

de la table.<br />

Le pied protégé par une<br />

chaussette appuie par le talon<br />

contre le thorax de façon à faire<br />

contre appui tandis que l’on porte<br />

le bras en adduction.<br />

Avec la relaxation musculaire<br />

et sous l’effet de la pesanteur,<br />

la luxation peut se réduire<br />

spontanément en moins<br />

d’une heure.


Luxation de l’épaule: Réduction<br />

Méthode de Milch<br />

Le patient est en décubitus dorsal. L’opérateur placé à côté du blessé, soutient le membre luxé en<br />

légère traction, dans l’axe du corps. La réduction ne doit pas être douloureuse.<br />

Une fois le patient mis en confiance, amener progressivement et lentement (5 à 10mn) le bras en<br />

élévation puis en arrière. le coude passe en arc de cercle par le zénith vers le sommet du crâne. La<br />

main se trouve alors derrière la tête, dans la position dite de "prisonnier de guerre".<br />

Un petit ressaut, rarement perceptible, peut indiquer la réduction qui se produit entre 90° et 100°.<br />

Sinon, réaliser une traction douce vers le haut et le dehors durant 5 mn. Un aide peut faciliter la<br />

réduction en appuyant sur la tête au niveau de l’aisselle avec sa main.<br />

Ramener le membre en rotation interne, coude au corps, avant-bras fléchi sur l’abdomen.<br />

La palpation confirme la réduction.


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Les suites après la réduction<br />

• Gilet d’immobilisation scapulo-huméral durant 4 semaines.<br />

ou<br />

• Orthèse de mise en abduction de l’épaule.<br />

• Rééducation après immobilisation.<br />

Coussin d’abduction<br />

Mayo Clinic


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Pour comprendre: rappel anatomique<br />

Lig. conoïde<br />

Capsule<br />

Tendon biceps<br />

Labrum glénoïdien<br />

Lig gléno-huméral supérieur<br />

LGHS<br />

Infraépineux<br />

Lig gléno-huméral moyen<br />

LGHM<br />

Lig gléno-huméral inférieur<br />

LGHI


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Conséquences<br />

• Un premier épisode de luxation n’est jamais sans<br />

conséquences anatomo-pathologiques: lésions du<br />

labrum, lésions capsulaires, tendineuses et<br />

osseuses.<br />

• La non cicatrisation de ces lésions est le principal<br />

facteur de récidive.<br />

Lésion de Bankart<br />

Désintertion du labrum, LGHI<br />

et LGHM


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Evaluation atteinte tendineuse<br />

• Après une luxation il faut préciser le degré<br />

d’atteinte tendineuse de l’articulation.<br />

• Cette évaluation doit être effectuer dans les 15<br />

à 21 jours après la réduction.


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Rappel anatomique<br />

Sub-scapulaire<br />

Grand-rond


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Rappel anatomique<br />

Infra-épineux<br />

Petit rond<br />

Grand rond<br />

Biceps<br />

Brachial antérieur


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Rappel anatomique<br />

Supra-épineux<br />

Tendon du chef<br />

long du biceps


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Rappel anatomique<br />

Supra-épineux<br />

Petit rond


Luxation de l’épaule: évaluation atteinte<br />

tendineuse<br />

Testing infra-épineux<br />

• Coude au corps le patient imprime une rotation<br />

latérale.<br />

Signe du « battant de cloche » ou du « portillon »


Luxation de l’épaule: évaluation atteinte<br />

tendineuse<br />

Testing sub-scapulaire<br />

• Coude au corps le patient imprime une rotation<br />

médiale.


Luxation de l’épaule: évaluation atteinte<br />

tendineuse<br />

Testing chef long biceps brachial<br />

• « Palm up test », le coude en extension et l’avant-bras en<br />

supination, le patient élève le membre supérieur au-<strong>des</strong>sus<br />

de 90°. L’examinateur s’oppose au mouvement.


Luxation de l’épaule: évaluation atteinte<br />

tendineuse<br />

Testing du supra-épineux<br />

• Test de Jobe: le patient met les membres supérieurs à 90°<br />

d’abduction et 30° du plan fontal, coude en extension et<br />

pouces tournés vers le bas. L’examinateur tente de baisser<br />

les bras.


Luxation antéro-interne de l’épaule<br />

Evaluation atteinte tendineuse<br />

• Si l’examen révèle une atteinte tendineuse<br />

arthroscanner pour préciser les lésions.<br />

• Il ne faut pas trop attendre, tendon irrécupérable si délai<br />

trop long mauvais pronostic fonctionnel de l’épaule.<br />

• Il faut opérer lésion fraîche, tendon de meilleur qualité<br />

qu’une rupture ancienne avec un tendon totalement<br />

rétracté.


Luxation récidivante de l’épaule<br />

• Après un intervalle libre variable:<br />

• peut se reproduire de nombreuses fois et pour <strong>des</strong><br />

traumatismes de plus en plus bénins <strong>des</strong> luxations.<br />

• Indication opératoire de stabilisation: soit butée<br />

osseuse, soit réparation capsulaire sous<br />

arthroscopie.<br />

Intervention de Latarjet<br />

Intervention de Latarjet<br />

Intervention de Neer<br />

Réparation de la lésion de Bankart<br />

Retention capsulaire


Luxation récidivante de l’épaule<br />

• Réparation de la lésion de Bankart sous arthroscopie: Réinsertion du<br />

complexe bourrelet-ligament gléno-huméral inferieur par trois ancres.


Luxation postérieure de l’épaule<br />

Diagnostic clinique<br />

• Diagnostic difficile (peu passée inaperçue).<br />

• Mécanisme:<br />

• chute sur la main en hyperextension épaule<br />

en rotation interne,<br />

• choc direct contre la face antérieure de<br />

l’épaule,<br />

• Crise convulsive: antépulsion,<br />

rotation interne.<br />

• A l’examen: absence de rotation<br />

externe passive de l’épaule.


Luxation postérieure de l’épaule<br />

Diagnostic radiologique<br />

• Incidence de face et profil de Lamy.<br />

• Diagnostic difficile.<br />

• Scanner systématique à la recherche de l ésions<br />

osseuses associée


Luxation postérieure de l’épaule<br />

Traitement réduction<br />

• Tirer sur le bras à 90° d’abduction<br />

(1) puis en mettant l’épaule en<br />

rotation externe (2).<br />

• Radiographie de contrôle après la<br />

réduction.<br />

• Puis gilet d’immobilisation<br />

scapulo-huméral 4 semaines.<br />

Attention lésions fréquentes de la glène: réparation<br />

chirurgicale.


Stratégies de prise en charge : aspect<br />

médico-économique<br />

• Etre le plus conservateur possible dans le traitement <strong>des</strong><br />

fractures de la tête humérale en proposant un traitement<br />

orthopédique.<br />

• Recherche systématique d’une lésion vasculo-nerveuse dans<br />

une luxation de l’épaule.<br />

• Après une luxation de l’épaule faire un examen clinique à le<br />

recherche de lésions tendineuses.


Le coude<br />

Deux cas cliniques<br />

Différentes fractures : extrémité inférieure de l’humérus, extrémité<br />

supérieure du cubitus, extrémité supérieure du radius.<br />

Luxations du coude<br />

Pronation douloureuse : réduction<br />

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique


Cas clinique coude n°1<br />

Clinique<br />

• Patiente âgée de 74 ans.<br />

• Chute de sa hauteur sur la main en<br />

hyperextension.<br />

• Impotence fonctionnelle du membre supérieur.<br />

• Douleur vive au niveau du coude.<br />

• Limitation <strong>des</strong> mouvements de flexion-extension<br />

du coude et prono-supination.


Cas clinique coude n°1<br />

Radiographies


Cas clinique coude n°1<br />

Radiographies


Cas clinique coude n°1<br />

Traitement<br />

• Retirer les bagues.<br />

• Traitement fonctionnel.<br />

• Simple écharpe dans un but antalgique.<br />

• Antalgiques.<br />

• Radiographie de contrôle à 8 jours.<br />

• Mobilisation passive du coude.


Cas clinique coude n°2<br />

Clinique<br />

• Patiente âgée de 65 ans.<br />

• Se présente un matin après<br />

une chute la veille au soir de<br />

sa hauteur.<br />

• Elle se plaint d’une douleur<br />

du coude gauche qui est<br />

tuméfié.<br />

• Examen difficile compte<br />

tenu de la douleur.


Cas clinique coude n°2<br />

Radiographies


Cas clinique coude n°2<br />

Conduite à tenir<br />

• Retirer les bagues.<br />

• Transfert de la patiente aux urgences pour<br />

immobilisation plâtrée par gouttière brachioantebrachio-palmaire.<br />

• Traitement chirurgical.<br />

• Préciser sur la lettre les antécédents et le<br />

traitement habituel de la patiente.


Le coude<br />

Différentes fractures : extrémité inférieure de l’humérus, extrémité<br />

supérieure du cubitus, extrémité supérieure du radius.<br />

Luxations du coude.<br />

Pronation douloureuse : réduction<br />

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• 2 pics de fréquence:<br />

• Hommes entre 20 et 30 ans par traumatismes<br />

violents (AVP, chute d’un lieu élevé) avec lésions<br />

associées.<br />

• Femmes entre 60 et 80 ans à la suite d’une<br />

simple chute, rôle de l’ostéoporose.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Rappel anatomique<br />

Epicondyle<br />

médiale<br />

Ulna: olécrane<br />

Brachial<br />

antérieur<br />

Epicondyle<br />

latérale<br />

Radius: tête<br />

Radius: col<br />

Fléchisseurs<br />

<strong>des</strong> doigts<br />

Rond pronateur<br />

Tendon biceps<br />

Extenseurs<br />

communs


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Rappel anatomique<br />

Nerf ulnaire<br />

Nerf radial<br />

Nerf médian


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Classification<br />

• Parcellaires.<br />

• Supra-condyliennes simples.<br />

• Supra-condyliennes comminutives.<br />

• Condyle médial ou latéral.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Clinique<br />

• Se présente avec l’attitude classique <strong>des</strong><br />

traumatisés du membre supérieur.<br />

• Gros coude douloureux.<br />

• Impotence fonctionnelle totale du coude.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Bilan radiographique<br />

• Clichés de face et de profil, mais techniquement<br />

difficile compte tenu de la douleur.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Complications immédiates<br />

• Ouverture cutanée.<br />

• Complications vasculaires par contusion artérielle,<br />

exceptionnelles chez l’adulte (moins de 1%).<br />

• Complications nerveuses (4 - 7%) selon la gravité<br />

du traumatisme, par ordre de fréquence:<br />

• Nerf radial.<br />

• Nerf ulnaire.<br />

• Nerf médian.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Traitement orthopédique<br />

• Immobilisation par plâtre brachio-antébrachiopalmaire<br />

à 90° de flexion en prono-supination neutre durant 45<br />

jours.<br />

• Indication: fracture extra-articulaire non déplacée.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Réduction et ostéosynthèse à foyer ouvert<br />

• Indications:<br />

• <strong>Fracture</strong>s articulaires.<br />

• <strong>Fracture</strong>s déplacées.<br />

• Réduction - reconstruction - solidarisation par<br />

broches ou vissage isolé, plaque.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure de<br />

l’humérus<br />

Complications post-opératoires<br />

• Nerveuses: nerf ulnaire, nerf radial plus rare.<br />

• Septiques.<br />

• Pseudarthrose.<br />

• Cal vicieux.<br />

• Raideur: complication la plus fréquente.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure<br />

du cubitus (ulna): olécrâne<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• Mécanisme : chute sur la pointe du coude,<br />

déplacement sous l’effet du triceps.<br />

• Douleur du coude avec impotence<br />

fonctionnelle.<br />

• Empâtement important du coude.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure<br />

du cubitus<br />

Examen complémentaire<br />

• Clichés de face et profil du coude.<br />

• Permet de déterminer le type de fracture,<br />

trait extra-articulaire ou intra-articulaire et<br />

le déplacement.<br />

• Permet de poser les orientations<br />

thérapeutiques.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure<br />

du cubitus<br />

Traitement orthopédique<br />

• Si absence de déplacement:<br />

• Pour certains: écharpe simple sous<br />

couvert d’antalgiques durant 8 jours,<br />

radiographie de contrôle au 8ème et<br />

15ème jours à la recherche d’un<br />

déplacement secondaire.<br />

• Pour d’autres plâtre brachioantébrachiopalmaire<br />

à 90° de flexion<br />

en prono-supination neutre durant 45<br />

jours.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure<br />

du cubitus<br />

Traitement chirurgical<br />

• Si fracture déplacée.<br />

• Cerclage simple (os ostéoporotique).<br />

• Brochage - haubanage.<br />

• Plaque.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure<br />

du cubitus<br />

Suites opératoires<br />

• Rééducation précoce:<br />

• Extension-flexion passives.<br />

• Echarpe en dehors <strong>des</strong> séances de rééducation.<br />

• Consolidation en 45 jours.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure<br />

du cubitus<br />

Complications<br />

• Démontage ostéosynthèse.<br />

• Pseudarthrose: tolérance ?<br />

• Enraidissement avec déficit de flexion et<br />

d’extension du coude tant en passif qu’en actif.<br />

• Douleurs chroniques.<br />

• Arthrose huméro-ulnaire.


Luxation du coude<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• Luxation = 25% lésions de cette articulation.<br />

• Complications: raideur et instabilité.<br />

• Si fracture associée = luxation complexe.<br />

• Si absence de fracture = luxation simple.<br />

• Réduction systématique en urgence.<br />

• Eviter les immobilisations prolongées.<br />

• Mécanisme : chute sur la main en hyperextension.


Luxation du coude<br />

Diagnostic clinique<br />

• Coude douloureux, bloqué, empaté.<br />

• Parfois prise pour une fracture supra-condylienne.<br />

• Diagnostic : Repères anatomiques du coude : olécrâne,<br />

épicondyle et épitrochlée = triangle équilatéral.<br />

Triangle équilatéral: non modifié en cas de<br />

fracture, perturbé si luxation


Luxation du coude<br />

Complications<br />

• Rares mais recherche systématique:<br />

• Nerf ulnaire : possibilité saisir feuille de papier entre<br />

l’annulaire et l’auriculaire (métacarpo-phalangiennes<br />

étendue) : muscles interosseux + sensibilité territoire.<br />

• Nerf médian (nerf de la prise) : contraction et force <strong>des</strong><br />

muscles thénariens et sensibilité territoire.<br />

• Artère humérale : palpation du pouls radial.<br />

Nerf médian<br />

Nerf<br />

Nerf<br />

ulnaire<br />

ulnaire<br />

Nerf médian<br />

Nerf ulnaire<br />

Palpation<br />

du pouls<br />

radial


Luxation du coude<br />

Diagnostic paraclinique<br />

• Radiographies du coude de face et de profil : radius et cubitus<br />

(ulna) déplacés en arrière et en dehors de l’humérus pour la<br />

luxation postéro-externe.


Luxation du coude<br />

Exemple


Luxation du coude<br />

Réduction<br />

• Aide réalise une contre-traction dans l’axe du membre en<br />

légère flexion du coude, l’opérateur augmente légèrement<br />

la flexion du coude tout en maintenant la traction.<br />

• Réduction = ressaut.<br />

• Si échec : Pousser directement sur la palette humérale<br />

d’arrière en avant à l’aide <strong>des</strong> pouces (1) alors que les<br />

autres doigts assurent une contre traction(3).


Luxation du coude<br />

Conduite à tenir après réduction.<br />

• Radiographie de contrôle systématique.<br />

• Recherche systématique d’une lésion vasculo-nerveuse.<br />

• Bras en écharpe après la réduction durant 15 jours associé à une<br />

auto-rééducation passive (mouvements de flexion-extension du<br />

coude, main en pronation et en s’aidant de la main contro-latérale).<br />

• Avis orthopédiste après réduction.<br />

A 15 jours<br />

après<br />

réduction


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius: tête radiale<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• 20 à 25% <strong>des</strong> fractures du coude.<br />

• Population: adulte jeune et âge moyen.<br />

• Bon pronostic.<br />

• Séquelles: enraidissement, instabilité, déformation<br />

et arthrose.<br />

• Mécanisme indirect: chute sur la paume de la<br />

main, poignet en hyperextension.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius : tête radiale<br />

Diagnostic Clinique<br />

• Douleur du coude avec parfois œdème (1).<br />

• <strong>Fracture</strong> minime = douleur uniquement lors de la palpation<br />

à l’aide du pouce de la tête radiale, en imprimant <strong>des</strong><br />

mouvements de prono-supination de l’avant-bras (2).


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius : tête radiale<br />

Radiographie du coude de face et de profil<br />

• Précise le type de trait et l’importance du déplacement:<br />

• <strong>Fracture</strong> marginale non déplacée (1).<br />

• <strong>Fracture</strong> segmentaire non déplacée (2).<br />

• <strong>Fracture</strong> segmentaire déplacée (3).<br />

• <strong>Fracture</strong> marginale déplacée (5).<br />

• <strong>Fracture</strong> comminutive (6).


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius : tête radiale<br />

Traitement: métho<strong>des</strong><br />

• <strong>Fracture</strong> sans déplacement: antalgique sans<br />

immobilisation, radiographie de contrôle à 8 jours<br />

à la recherche d’un déplacement.<br />

• <strong>Fracture</strong> avec déplacement: vissage, mini vis, si<br />

comminutive et déplacée excision de la tête<br />

radiale mise en place prothèse siliconé ou<br />

prothèse de tête radiale en métal polyéthylène.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius : tête radiale<br />

Stratégie de prise en charge au cabinet médical<br />

• <strong>Fracture</strong> sans déplacement antalgique sans<br />

immobilisation avec auto-rééducation passive,<br />

radiographie à 8 jours à la recherche d’un<br />

déplacement.<br />

• A 8 jours vérifier les amplitu<strong>des</strong> articulaires.<br />

• <strong>Fracture</strong> avec déplacement: appel orthopédiste.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius : tête radiale<br />

Complications<br />

• L'immobilisation après une fracture de la tête<br />

radiale conduit quasi inéluctablement à une raideur<br />

prédominant sur l’extension et la supination.<br />

• Arthrose si fracture déplacée.<br />

• Nécrose parcellaire et pseudarthrose dans le cadre<br />

d’un traitement chirurgical.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité supérieure du<br />

radius : tête radiale<br />

<strong>Fracture</strong> du col du radius<br />

• <strong>Fracture</strong> engrenée sans déplacement.<br />

• <strong>Fracture</strong> très déplacée.<br />

Traitement fontionnel par antalgiques sans immobilisation avec autorééducation<br />

passive, radiographie à 8 jours à la recherche d’un<br />

déplacement.


<strong>Fracture</strong> tête radiale: exemple


<strong>Fracture</strong> tête radiale: exemple


Pronation douloureuse<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• Lésion spécifique à l’enfant de moins de 6 ans.<br />

• Traitement simple.<br />

• Mécanisme: traction de l’avant-bras dans l’axe,<br />

coude en extension et main en pronation.


Pronation douloureuse<br />

Physiopathologie<br />

• Déchirure lors de la traction du ligament<br />

annulaire qui entoure le radius: blocage du coude<br />

en pronation et extension.


Pronation douloureuse<br />

Diagnostic<br />

• Il se fait sur le mécanisme.<br />

• Douleur au moment de l’incident.<br />

• Enfant gardant son bras en extension le long du<br />

corps.<br />

• Pas de douleur en dehors de toute<br />

manipulation.<br />

• L’enfant redoute la mobilisation.


Pronation douloureuse: réduction<br />

Manœuvre deBroca<br />

Il faut prendre la main de l'enfant d'une main, et<br />

de l'autre placer ses doigts en regard de la tête<br />

radiale. La main est en pronation et on la porte<br />

progressivement en supination. C'est le premier<br />

temps de la réduction et c'est parfois suffisant<br />

pour ressentir un ressaut au niveau de la tête<br />

radiale qui correspond en fait au ligament<br />

annulaire qui se remet en place.<br />

La manœuvre se poursuit par une mise en<br />

flexion du coude et c'est parfois seulement à ce<br />

moment que l'on perçoit le ressaut.


Pronation douloureuse<br />

Après la réduction<br />

• Très rapidement l’enfant remobilise son membre<br />

supérieur normalement.<br />

• Aucune immobilisation n'est indispensable.<br />

• Prévenir les parents <strong>des</strong> risques de récidive.<br />

• Leur expliquer les mouvements à éviter.


Stratégies de prise en charge : aspect<br />

médico-économique<br />

• Le coude est une articulation qui s’enraidie très<br />

vite.<br />

• Le traitement devra être dans la majorité <strong>des</strong> cas<br />

fonctionnel.<br />

• Toujours rechercher une lésion vasculo-nerveuse.


Atelier pathologie du poignet


Cas clinique poignet n° 1<br />

Examen clinique<br />

• Une patiente de 75 ans vous consulte pour un<br />

traumatisme du poignet gauche.<br />

• Mécanisme indirect: chute sur la main en hyperextension.


Cas clinique poignet n° 1<br />

Radiographies


Cas clinique poignet n° 1<br />

Traitement<br />

• Orthopédique.<br />

• Immobilisation anté-brachio-palmaire: 45 jours .


Cas clinique poignet n° 1<br />

Examen clinique<br />

• Patiente âgée de 84 ans.<br />

• Chute de sa hauteur sur la main gauche en<br />

hyperextension.<br />

• Se présente avec une douleur intense du<br />

poignet gauche responsable d’une impotence<br />

fonctionnelle.


Cas clinique poignet n° 1<br />

Radiographies


Cas clinique poignet n° 1<br />

Traitement<br />

• Orthopédique.<br />

• Immobilisation anté-brachio-palmaire: 45 jours .<br />

J8<br />

J1


Cas clinique poignet n° 1<br />

Radiographies de contrôle à 45 jours


Cas clinique poignet n° 1<br />

A 45 jours: stop immobilisation<br />

• Sevrage progressif de l’attelle.


Cas clinique poignet n°2<br />

Observation<br />

• Un patiente âgé de 24 ans se présente à votre<br />

cabinet pour une douleur du poignet gauche,<br />

secondaire à une chute de sa hauteur sur sa<br />

main gauche en hyperextension.<br />

• L’examen clinique révèle l’existence d’une<br />

douleur du poignet, d’une douleur scapho-lunaire<br />

et de la tabatière anatomique.


Cas clinique poignet n°2<br />

Radiographies du poignet


Cas clinique poignet n°2<br />

Traitement<br />

• Immobilisation plâtrée: plâtre ante-brachiopalmaire<br />

prenant la colonne du pouce.


Cas clinique poignet n°2<br />

Scanner


Cas clinique poignet n°3<br />

Examen clinique<br />

• Patiente âgée de 55 ans consulte dans les<br />

suites d’une chute de sa hauteur.<br />

• Le poignet est douloureux et déformé.<br />

• Pas d’antécédents médicaux, antécédents de<br />

fracture de la cheville.<br />

• Elle ne prend aucun traitement.


Cas clinique poignet n°3<br />

Quelles complications recherchez-vous ?<br />

• Atteinte du nerf médian ou plus rarement du<br />

nerf ulnaire.<br />

• Vasculaires (exceptionnelle) palpation<br />

systématique du pouls radial.


Cas clinique poignet n° 3<br />

Quel est votre diagnostic ?


Cas clinique poignet n°3<br />

Traitement<br />

• Traitement chirurgical, hospitalisation en service<br />

spécialisé.<br />

• Avant le bloc opératoire: plâtre antalgique<br />

brachio-antébrachio-palmaire.<br />

• Laisser à jeûn.<br />

• Perfusion.<br />

• Bilan biologique pré-opératoire.<br />

• Antalgiques de palier 1 ou 2.


Cas clinique poignet n° 4<br />

Examen clinique<br />

• Patiente âgée de 68 ans, chute de sa hauteur<br />

sur la main en hyperextension.<br />

• Douleur du poignet droit: EN à 6<br />

• Pas de déformation du poignet.<br />

• Léger œdème.<br />

• Coude indolore.


Cas clinique poignet n°4<br />

Radiographies


Cas clinique poignet n°4<br />

Conduite à tenir<br />

• Traitement fonctionnel: immobilisation<br />

antébrachio-palmaire par orthèse thermoplastique<br />

moulée sur mesure.<br />

• Antalgiques.<br />

• Durée immobilisation: 45 jours.<br />

• Bien mobilisé les doigts sous attelle.<br />

• Radiographie de contrôle au 8ème jour.


Cas clinique poignet n°4<br />

Radiographies à 60 jours


Le poignet<br />

Rappel anatomique (territoires vasculo-nerveux).<br />

Différentes fractures : marginales, stylo radiales, de l’extrémité distale du<br />

radius, de l’apophyse unciforme de l’os crochu, comminutives : clinique et<br />

radiologie.<br />

Luxation du carpe : clinique et radiologie.<br />

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique.


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf radial<br />

Nerf médian<br />

Nerf ulnaire


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf ulnaire<br />

Nerf médian<br />

Nerf ulnaire<br />

Vue antérieure


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf médian<br />

Nerf radial<br />

Vue antérieure<br />

Vue postérieure


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf médian<br />

• Nerf de la prise: il commande la pronation, la flexion de la main et<br />

<strong>des</strong> doigts plus l’opposition du pouce, on demande au patient de faire<br />

la manoeuvre pouce-index et pouce-majeur.<br />

• Territoire sensitif du médian : face palmaire <strong>des</strong> 3 doigts radiaux et<br />

moitié radiale 4ème doigt ; face dorsale <strong>des</strong> 2 dernières phalanges<br />

<strong>des</strong> 3 premiers doigts et moitié externe du 4ème.<br />

Bilan de sensibilité :<br />

Sujet ayant les yeux fermés, en utilisant :<br />

Coton : sensibilité tactile<br />

Aiguille : douleur<br />

Trombone : sensibilité discriminative, hémipulpe par hémipulpe = test de Weber.<br />

Territoire sensitif<br />

> 10°


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf radial<br />

• Nerf de l’extension : main tombante si atteinte.<br />

• Sensibilité <strong>des</strong> 2/3 radiaux de la face dorsale de la main<br />

(tabatière anatomique)<br />

Paralysie nerf radial<br />

main en col de cygne<br />

Territoire sensitif<br />

> 10°


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf ulnaire (cubital)<br />

• Nerf qui écarte et stabilise les doigts, il commande l’innervation<br />

<strong>des</strong> muscles interosseux: écartement <strong>des</strong> doigts.<br />

• Territoire sensitif: Sensibilité du 1/3 ulnaire de la face palmaire et<br />

dorsale de la main (pulpe de l’auriculaire)<br />

Territoire sensitif<br />

> 10°


Rappel anatomique (territoires<br />

vasculo-nerveux)<br />

Nerf<br />

Examen de la force<br />

musculaire<br />

Examen de la sensibilité<br />

Nerf radial<br />

Extension du poignet<br />

Extension du pouce<br />

Commissure dorsale entre<br />

le pouce et l’index<br />

Nerf ulnaire Abduction de l’auriculaire Face médiale de<br />

l’auriculaire<br />

Nerf médian<br />

Pince du pouce<br />

Opposition du pouce<br />

Abduction du pouce<br />

Face latérale de l’index<br />

Nerf axillaire Deltoïde Face latérale du bras<br />

Zone deltoïde du membre<br />

supérieur<br />

Nerf musculocutané Biceps Face latérale de l’avantbras


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• <strong>Fracture</strong> la plus fréquente.<br />

• Touchent préférentiellement les femmes après<br />

60 ans (ostéoporose).<br />

• Sujet jeune: traumatisme à haute énergie.<br />

• Mécanisme indirect: chute sur la main.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Physiopathologie<br />

• Selon la position de la main au moment de<br />

l’impact on distingue:<br />

• chute sur la main en hyperextension =<br />

déplacement postérieur foyer fracture.<br />

• chute sur la main en hyperflexion =<br />

déplacement antérieur de l’épiphyse radiale.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Imagerie<br />

• Elle est capitale pour objectiver le déplacement.<br />

• Une incidence de face et de profil sont suffisantes.<br />

inclinaison sagittale<br />

de l’épiphyse radiale = 10°<br />

Postérieur<br />

> 10°


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius: stratégie diagnostique<br />

Interrogatoire, il précise:<br />

• Les circonstances du traumatisme et son mécanisme<br />

(position de la main à l’impact mais difficile à faire préciser).<br />

• Les signes fonctionnels: impotence fonctionnelle totale du<br />

poignet, douleur vive.<br />

• La recherche de complications: paresthésies dans le<br />

territoire du nerf médian, ouverture cutanée.<br />

• Les antécédents personnels (ostéoporose), le traitement<br />

habituel.<br />

• La main dominante, la profession, les habitu<strong>des</strong>.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius: stratégie diagnostique<br />

Clinique<br />

• Inspection :<br />

• La patiente se présente avec l’attitude <strong>des</strong> traumatisés<br />

du membre supérieur: poignet tuméfié soutenu par la<br />

main controlatérale.<br />

• Aspect local: de face aspect de main botte radiale, de<br />

profil aspect en dos de fourchette.<br />

Aspect en dos de fourchette<br />

> 10°


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius: stratégie diagnostique<br />

Complications<br />

• Locales :<br />

• Cutanées : ouverture en regard de la styloïde<br />

ulnaire.<br />

• Vasculaires (exceptionnelle) palpation systématique<br />

du pouls radial.<br />

• Nerveuses (fractures à déplacement antérieur)<br />

atteinte du nerf médian ou plus rarement du nerf<br />

ulnaire.<br />

• Générales dans le cadre d’un polytraumatisme.<br />

> 10°


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

<strong>Fracture</strong>s à déplacement postérieur<br />

• Les plus fréquentes (90%).<br />

• <strong>Fracture</strong>s extra-articulaire:<br />

• fracture de Pouteau-Colles,<br />

• fracture de Gérard-Marchand : Pouteau-Colles<br />

+ styloïde ulnaire.<br />

• <strong>Fracture</strong>s articulaires: simples ou complexe en T<br />

sagittal ou frontal.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

<strong>Fracture</strong>s à déplacement antérieur<br />

• <strong>Fracture</strong>s sus-articulaires de Goyrand-Smith.<br />

• <strong>Fracture</strong>s articulaires: marginale antérieure simple ou complexe.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Classification anatomo-clinique de Castaing


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Traitement orthopédique<br />

• Il s’adresse aux fractures non ou peu déplacées mais également<br />

aux patients âgés.<br />

• L’immobilisation est réalisées par attelle plâtrée ante-brachiopalmaire<br />

ou orthèse thermoplastique moulée sur mesure pendant<br />

45 jours.<br />

• Surveillance radiographique hebdomadaire (dépiste les<br />

déplacements secondaires sous plâtre).


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Conseils au cours de l’immobilisation<br />

• Surélever l’avant-bras la première semaine pour éviter<br />

l’œdème de la main.<br />

• Mobiliser les doigts sous l’immobilisation pour éviter<br />

l’algodystrophie.


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Traitement chirurgical<br />

• Plusieurs techniques:<br />

• Ostéosynthèse par plaque antérieure vissée.<br />

• Ostéosynthèse par embrochage percutané (selon<br />

Kapandji).


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Traitement chirurgical<br />

<strong>Fracture</strong> marginale: plaque antérieure<br />

<strong>Fracture</strong> comminutive: plaque + broches


<strong>Fracture</strong> de l’extrémité inférieure du<br />

radius<br />

Exemple<br />


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

Epidémiologie et mécanisme<br />

• <strong>Fracture</strong> la plus fréquente <strong>des</strong> os du carpe.<br />

• Touche surtout l’homme jeune.<br />

• Mécanisme: chute sur la partie radiale de la paume<br />

produisant une hyperextension du poignet de + 90°.


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

Diagnostic clinique<br />

• Poignet douloureux.<br />

• Faire préciser le type de traumatisme causal.<br />

• Douleur dorso-latérale.<br />

• Douleur provoquée par la pression direct de la<br />

tabatière anatomique ou lors de la pression axiale<br />

de la colonne du pouce.


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

Diagnostic paraclinique<br />

• Radiographies simples du poignet de face et de profil ou<br />

incidences du scaphoïde.<br />

• Scanner avec reconstruction 3D.<br />

• Scintigraphie osseuse.<br />

• IRM: examen le + sensible et le + spécifique au stade<br />

précoce.


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

IRM


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

Traitement<br />

• Immobilisation plâtrée: plâtre ante-brachiopalmaire ou<br />

brachio-anté-brachiopalmaire prenant la colonne du<br />

pouce pour une durée de 3 à 6 mois.<br />

• Ostéosynthèse à ciel ouvert ou à foyer fermé avec ou<br />

sans contrôle arthroscopique.


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

Statégie de prise en charge au cabinet<br />

• Douleur tabatière anatomique ou doute clinique avec<br />

radiographie normale:<br />

• Orthèse thermoplastique moulée sur mesure antebrachiopalmaire<br />

prenant la colonne du pouce.<br />

• Prescription scanner du scaphoïde ou IRM.<br />

• Consultation orthopédiste.<br />

• Si fracture: immobilisation de départ 3 mois, puis<br />

contrôles scannographiques réguliers. Au 3ème mois si<br />

consolidation correcte arrêt de l’immobilisation, si<br />

consolidation incomplète poursuivre l’immobilisation<br />

encore un mois puis scanner de contrôle, etc… jusqu’au<br />

6ème mois.<br />

• Durée d’immobilisation maximale 6 mois.


<strong>Fracture</strong> du scaphoïde<br />

Evolution<br />

• Le traitement orthopédique d’une<br />

fracture non déplacée même bien<br />

conduit ne garantit pas la consolidation.<br />

• Mais le traitement chirurgical n’est pas<br />

une garantie en soi d’une bonne<br />

consolidation.<br />

• Les complications sont:<br />

• Pseudarthrose.<br />

• Nécrose.<br />

• Cal vicieux.


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Rappel anatomique<br />

• Un <strong>des</strong> huit os composant le carpe, élément de<br />

l’articulation du poignet.<br />

• Sa face antérieure<br />

présente une apophyse<br />

en forme de crochet:<br />

apophyse unciforme.


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Rappel anatomique<br />

Pisiforme<br />

Pisiforme<br />

Apophyse<br />

unciforme


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Epidémiologie<br />

• Elle est observée dans la pratique du golf, tennis et squash.<br />

• Mécanisme:<br />

• Traumatisme direct sur la paume de la main (réception<br />

de chute).<br />

• Indirect par contraction musculaire ou ligamentaire<br />

brutale.<br />

• <strong>Fracture</strong> de contrainte: chocs itératifs ou tensions<br />

répétée <strong>des</strong> ligaments ou <strong>des</strong> muscles.<br />

• Piège diagnostic: inaperçue.<br />

• Problème: patient vu tardivement.<br />

Hamatum<br />

5 ème métacarpien


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Clinique<br />

• L’examen recherche 3 signes évocateurs:<br />

• Douleur à la contraction résistée flexion palmaire du 5ème<br />

doigt (court fléchisseur).<br />

• Douleur compression axiale 4ème et 5ème doigt.<br />

• Point douloureux électif palpation apophyse unciforme.<br />

L’apophyse unciforme de<br />

l’hamatum se repère sur une ligne<br />

joignant le pisiforme à la tête du<br />

2ème métacarpien à un travers de<br />

doigt en bas en dehors du pisiforme


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Diagnostic radiologique<br />

• 4 clichés :<br />

• un cliché de face,<br />

• un profil standard,<br />

• une incidence du canal carpien (en<br />

extension maximale de la main,<br />

• une incidence à 45° de supination.<br />

• Au moindre doute: scintigraphie ou scanner.<br />

incidence du canal carpien<br />

incidence du canal carpien


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Exemple radiologique


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Traitement forme aiguë<br />

• Immobilisation par orthèse thermoplastique moulée sur mesure<br />

avec légère flexion du poignet, inclinaison cubitale laissant libre les 3<br />

premiers rayon mais maintenant les 4ème et 5ème doigt (MP et IPP<br />

en flexion).<br />

• Durée: 6 à 8 semaines


<strong>Fracture</strong> de l’apophyse unciforme de<br />

l’os crochu (hamatum)<br />

Circonstances de découverte <strong>des</strong> formes vues tardivement<br />

• Au stade de pseudarthrose: douleur.<br />

• Devant une neuropathie du nerf ulnaire.<br />

• Devant une tendinite ou rupture du fléchisseur<br />

profond 4ème ou 5ème doigt.<br />

Résection de l’apophyse<br />

unciforme<br />

Traitement résection de l’apophyse unciforme


Luxation du carpe<br />

Introduction<br />

• Lésion piégeuse.<br />

• C’est une lésion grave.<br />

• Il s’agit d’une lésion ligamentaire.<br />

• Pas toujours visible sur le clichés standards initiaux.<br />

• Touche les adultes jeunes à la suite de traumatismes<br />

violents.<br />

• Peut compromettre l’avenir fonctionnel du poignet.


Luxation du carpe<br />

Rappel anatomique<br />

•<br />

Scaphoïde<br />

Lunatum<br />

Triquetrum<br />

Lunatum<br />

Triquetrum<br />

Pisiforme<br />

Capitatum<br />

Trapézoïde (grand os)<br />

Trapèze<br />

Hamatum<br />

(os crochu)<br />

Hamatum<br />

Trapèze<br />

5ème méta


Luxation du carpe<br />

Radio-anatomie<br />

Lunatum<br />

Scaphoïde<br />

Trapèze<br />

Capitatum


Luxation du carpe<br />

Radio-anatomie<br />

Trapèzium<br />

Trapézoïdum<br />

Capitatum<br />

Hamatum<br />

Lunatum<br />

Scaphoïde<br />

Scaphoïde<br />

Triquetrum<br />

Pisiforme<br />

Capitatum<br />

Trapèzium<br />

Lunatum


Luxation du carpe<br />

Physiopathologie<br />

• 8 os du carpe = massif déformable.<br />

• Stabilité assurée par un système ligamentaire.<br />

• Entorse = lésion ligamentaire pure sans perte du contact<br />

surfaces articulaires.<br />

• Subluxation = perte <strong>des</strong> surfaces articulaires mais<br />

persistance d’un contact.<br />

• Luxation = perte complète de contact surfaces<br />

articulaires.


Luxation du carpe<br />

Diagnostic clinique<br />

• Impotence fonctionnelle et douleur du poignet.<br />

• Mobilisation <strong>des</strong> doigts douloureuse.<br />

• Poignet oedématié, déformé.<br />

• Palpation réveille une douleur exquise et perçoit le<br />

lunatum luxé en avant.<br />

• Recherche lésion du nerf médian: pince du pouce<br />

opposition du pouce, abduction du pouce, sensibilité face<br />

latérale de l’index.


Luxation du carpe<br />

Diagnostic radiologique<br />

• Attention si mauvais profil luxation non visible.<br />

• Si radiographie de 3/4 le pisiforme est pris pour une<br />

luxation du lunatum.<br />

• 3 types de luxations.<br />

La deuxième<br />

rangée pousse<br />

en avant le<br />

lunatum<br />

Le<br />

capitatum<br />

a pris la<br />

place du<br />

lunatum<br />

La deuxième<br />

rangée <strong>des</strong> os<br />

du carpe est en<br />

arrière du<br />

lunatum , qui est<br />

resté en place


Luxation du carpe<br />

Attention à l’incidence de 3/4<br />

Luxation non visible


Luxation du carpe<br />

Attention à l’incidence de 3/4<br />

Luxation non visible


Luxation du carpe<br />

Traitement<br />

• Avant la réduction scanner si possible à la recherche de fractures<br />

associées.<br />

• Réduction en foyer fermé sous AG au bloc opératoire en tirant<br />

dans l’axe puis immobilisation pour une durée de 45 jours avec un<br />

plâtre ante-brachiopalmaire.<br />

• Réduction à foyer ouvert si échec réduction à foyer fermé +<br />

brochages intra-carpiens + sutures ou réinsertions ligamentaires<br />

(ancres).


Luxation du carpe<br />

Complications<br />

• Raideur et douleur du poignet.<br />

• Instabilité du carpe.<br />

• Nécrose du lunatum.<br />

• Arthrose radiocarpienne et intercarpienne.<br />

Nécrose du lunatum<br />

Nécrose du lunatum


Stratégies de prise en charge : aspect<br />

médico-économique<br />

• Les fractures de l’extrémité inférieure du radius sont traitées<br />

préférentiellement orthopédiquement d’autant que le patient<br />

est âgé. La gêne fonctionnelle est minime dans les âges<br />

avancés.<br />

• L'impact socioéconomique <strong>des</strong> fractures du scaphoïde est<br />

important compte tenu du terrain.


Atelier pathologie de la main


Cas clinique main n°1<br />

Observation<br />

• Patient de 45 ans se présente pour un traumatisme<br />

de la main.<br />

• Chute dans <strong>des</strong> escaliers, mécanisme du<br />

traumatisme impossible à faire préciser.<br />

• Œdème de la main avec douleur en regard du 5ème<br />

métacarpien.


Cas clinique main n°1<br />

Radiographies


Cas clinique main n°1<br />

Vous recherchez la bonne convergence <strong>des</strong> doigts


Cas clinique main n°1<br />

Traitement<br />

• Orthopédique: orthèse thermoplastique sur mesure<br />

de la main en intrinsèque plus.<br />

• Contrôle radiographique à J8, J15.<br />

• Si déplacement secondaire traitement chirurgical,<br />

pour broches ou plaques.


Cas clinique main n°1<br />

Evolution à 2 mois<br />

• Le cal est visible à la radiographie durant 6 mois.


La main<br />

Entorse de la main : clinique et radiologie.<br />

<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens : clinique et radiologie.<br />

Mallet-finger : clinique et radiologie.<br />

Premiers gestes en cas d’amputation partielle ou totale.<br />

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique.


Entorse main<br />

Rappel anatomique doigts<br />

• Plusieurs structures ligamentaires et tendineuse:<br />

• Ligaments collatéraux: insertion bords latéraux de<br />

chaque métacarpien et chaque phalange<br />

• Tendons extenseurs: insertion face dorsale de la base<br />

<strong>des</strong> phalanges.<br />

• Plaque palmaire: épaississement de la capsule<br />

articulaire, insertion à la face palmaire de la base <strong>des</strong><br />

phalanges.


Entorse main


Entorse de la main<br />

Introduction<br />

• Entorses <strong>des</strong> articulations <strong>des</strong> doigts fréquentes, en<br />

traumatologie du sport lors <strong>des</strong> jeux de ballon, surtout cadre<br />

scolaire enfants et adolescents.<br />

• Selon le mécanisme du traumatisme on distingue 2 type<br />

d’entorses:<br />

• Entorses latérales.<br />

• Entorses de la plaque palmaire.


Entorse de la main: Entorse latérale<br />

Présentation clinique de l’entorse latérale<br />

• Touche préférentiellement le 4ème et 5ème doigts.<br />

• Mécanisme: choc indirect latéral (ballon) sur un doigt en extension.<br />

• Articulation oedématiée avec un hématome.<br />

• Douleur et impotence fonctionnelle sont modérées.<br />

• Laxité articulaire peu importante compte tenu de l’intégrité de la<br />

plaque palmaire.


Entorse de la main: Entorse latérale<br />

Examens complémentaires<br />

• Radiographie de la main de face et de profil<br />

centrée sur le doigt traumatisé:<br />

• Le plus souvent normale, parfois petit arrachement<br />

osseux face latérale ou palmaire de la phalange témoin<br />

lésion ligamentaire.<br />

Insertion<br />

proximale<br />

Insertion<br />

distale<br />

Ligament collatéral<br />

Désinsertion<br />

proximale<br />

Désinsertion<br />

distale


Entorse de la main: Entorse latérale<br />

Traitement<br />

• Syndactilisation <strong>des</strong> doigts durant 15 jours, elle assure<br />

stabilité et mobilité articulaire, autorisant la cicatrisation<br />

ligamentaire sans compromettre la mobilité normale du<br />

doigt.


Entorse de la main: Entorse plaque<br />

palmaire<br />

Présentation clinique<br />

• Traumatisme articulaire le + fréquent de la main.<br />

• Mécanisme d’hyperextension.<br />

• Se rencontre lors de la pratique <strong>des</strong> sports de ballon<br />

(volley-ball, basket, hand-ball).<br />

• Cliniquement: hématome, douleur vive et impotence<br />

fonctionnelle du doigt.<br />

• Examen difficile à cause de douleur, majoration de celle-ci<br />

à l’hyperextension, pas de laxité latérale.


Entorse de la main: Entorse plaque<br />

palmaire<br />

Examens complémentaires<br />

• Radiographie de la main de face et de profil<br />

centrée sur le doigt traumatisé:<br />

• Petit fragment osseux chez 30 à 40% <strong>des</strong> patients,<br />

base 2ème phalange = arrachement plaque palmaire<br />

visible uniquement sur le cliché de profil.


Entorse de la main: Entorse plaque<br />

palmaire<br />

Traitement<br />

• Syndactilie pendant 5 à 6 semaines, même si présence d’un petit<br />

arrachement osseux, avec mobilisation quotidienne <strong>des</strong> doigts<br />

(mouvement de flexion-extension sous la syndactilie), évite la<br />

raideur.<br />

• Si fragment osseux > tiers surface articulaire avec ou sans<br />

subluxation: traitement chirurgical.<br />

• Attention à la raideur post-traumatique: cicatrisation spontanée en<br />

flexion avec défaut d’extension IPP par rétraction de la plaque<br />

palmaire, elle sera traitée par rééducation.<br />

En flexion plaque<br />

palmaire relâchée<br />

En extension plaque<br />

palmaire tendue


Entorse de la main: Entorse métacarpophalangienne<br />

du pouce<br />

Introduction<br />

• Entorses fréquentes en traumatologie du sport: skieur.<br />

• Mécanisme: chute avec le pouce planté dans la neige ou choc<br />

direct au cours <strong>des</strong> sports de ballon.<br />

• Entorse du ligament collatéral propre de la MP du pouce<br />

(ligament latéral médial ) représente 85% <strong>des</strong> lésions.<br />

• Si rupture complète du LLM risque effet Stener: absence de<br />

réparation spontanée du ligament.


Entorse de la main: Entorse métacarpophalangienne<br />

du pouce<br />

Rappel<br />

anatomique<br />

Ligament latéral<br />

médial (interne)<br />

Extension<br />

aponévrotique du<br />

tendon<br />

Adducteur du<br />

pouce


Entorse de la main: Entorse métacarpophalangienne<br />

du pouce<br />

Effet Stener<br />

L’incarcération de l’expansion aponévrotique de l’adducteur du<br />

pouce sous le moignon ligamentaire du ligament collatéral médial,<br />

empêche une cicatrisation efficace.


Entorse de la main: Entorse métacarpophalangienne<br />

du pouce<br />

Présentation clinique<br />

• Douleur du pouce avec œdème.<br />

• Impotence fonctionnelle.<br />

• Pas de testing avant les radiographies (pour ne<br />

pas aggraver une fracture non déplacée).


Entorse de la main: Entorse métacarpophalangienne<br />

du pouce<br />

Examens complémentaires<br />

• Radiographie de la main de face et de profil centrée sur le<br />

pouce.<br />

• Si absence de fracture, testing:<br />

• Bilatéral et comparatif.<br />

• A 30° de flexion.<br />

• Si laxité nette = rupture complète de ligament collatéral propre<br />

de la MP du pouce, échographie en urgence dans les 8 jours à<br />

la recherche d’un effet Stener.


Entorse de la main: Entorse métacarpophalangienne<br />

du pouce<br />

Traitement<br />

• Effet Stener à l’échographie: traitement<br />

chirurgical.<br />

• Absence d’effet Stener: traitement orthopédique<br />

par orthèse thermoplastique moulée sur mesure<br />

durant 45 jours.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Ethiopathogénie<br />

• Elles touchent les sujets jeunes.<br />

• Ce sont les plus fréquentes <strong>des</strong> fractures de la main.<br />

• Elles consolident en général sans difficulté, grâce à<br />

un environnement musculaire dense.<br />

• Mécanisme: choc direct sur le métacarpien.<br />

• Association fracture base de M1 articulaire = fracture<br />

de BENNETT.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Classification<br />

• Elle permet la <strong>des</strong>cription anatomique de la fracture,<br />

oriente l’indication thérapeutique.<br />

TYPE DE TRAIT DE FRACTURE a : fracture diaphysaire transversale - b : fracture<br />

diaphysaire oblique - c : fracture diaphysaire spiroide - d : fracture métaphysaire<br />

proximale - e : fracture métaphysaire distale - f : fracture comminutive


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Diagnostic clinique<br />

• Patiente qui se présente avec une douleur de la main.<br />

• A l’inspection : perte de la saillie métacarpienne lors de la<br />

manœuvre poing fermé + œdème localisé + ecchymose face<br />

palmaire.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Examen clinique<br />

• S’assurer de la bonne convergence <strong>des</strong> doigts en<br />

flexion vers le tubercule du scaphoïde.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Diagnostic radiologique<br />

• Incidence de face, de profil et de 3/4 centrés sur les<br />

métacarpiens.<br />

• Elles confirment le type de fracture, avec ou sans déplacement et<br />

orientent l'indication thérapeutique.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Traitement orthopédique<br />

• Il concerne la majorité <strong>des</strong> fractures.<br />

• Prescription: Orthèse thermoplastique moulée sur mesure prenant<br />

poignet + main en « intrinsèque plus » en précisant le motif.<br />

• Durée: 45 jours.<br />

• Radiographie de contrôle à J8, J15 et J45.<br />

• Prescription d’une rééducation après<br />

immobilisation.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Traitement orthopédique suite<br />

• Risque de déplacement si<br />

fracture 3 ème métacarpien par<br />

tension <strong>des</strong> muscles intrinsèques,<br />

donc immobilisation <strong>des</strong> doigts.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Traitement orthopédique en urgence<br />

• Confection d’une attelle plâtrée en intrinsèque plus.


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Traitement chirurgical<br />

• Il concerne les fractures avec:<br />

• angulation > à 35° pour les IV° et V° métacarpiens,<br />

• angulation > à 10° pour les II° et III° métacarpiens<br />

• raccourcissement de + 2 mm du métacarpien,<br />

• trouble de rotation quel que soit le métacarpien.<br />

• Ostéosynthèse complétée par une orthèse thermoformée.<br />

Brochage transversal<br />

Ostéosynthèse par plaque<br />

Brochage ascendant


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Exemples


<strong>Fracture</strong> <strong>des</strong> métacarpiens<br />

Exemple: même fracture sous différentes incidences


<strong>Fracture</strong>s <strong>des</strong> métacarpiens: fracture du<br />

col du 5ème métacarpien<br />

Epidémiologie<br />

• Grande fréquence et pose peu de problèmes<br />

diagnostiques.<br />

• Touche le sujet jeune.<br />

• Rarement chirurgicale.


<strong>Fracture</strong>s <strong>des</strong> métacarpiens: fracture du<br />

col du 5ème métacarpien<br />

Règles<br />

• <strong>Fracture</strong> du col d’un métacarpe:<br />

• <strong>Fracture</strong> du bagarreur: le poignet est en flexion lorsque le<br />

coup est donné = fracture du 4ème ou 5ème métacarpien.<br />

• <strong>Fracture</strong> du boxeur: les athlètes entraînés combattent avec<br />

le poignet en position neutre: fracture du 2ème ou 3ème<br />

métacarpien.<br />

• La fracture du 5ème métacarpien est la + fréquente.


<strong>Fracture</strong>s <strong>des</strong> métacarpiens: fracture du<br />

col du 5ème métacarpien<br />

Clinique<br />

• L’interrogatoire oriente vers ce type de<br />

fracture.<br />

• Présence d’une déformation en regard <strong>des</strong><br />

métacarpiens avec œdème, douleur localisée.<br />

• Mobilité du poignet normale.<br />

• S’assurer de la bonne convergence <strong>des</strong><br />

doigts en flexion vers le tubercule du<br />

scaphoïde.


<strong>Fracture</strong>s <strong>des</strong> métacarpiens: fracture du<br />

col du 5ème métacarpien<br />

Examens complémentaires<br />

• Radiographie de la main de face, profil et 3/4.<br />

• Elle permet d’évaluer la bascule en flexion de<br />

la fracture et d’en mesurer l’angle.


<strong>Fracture</strong>s <strong>des</strong> métacarpiens: fracture du<br />

col du 5ème métacarpien<br />

Traitement<br />

• Chirurgical: si trouble rotatoire ou si<br />

bascule de la tête en flexion > 45%.<br />

• Orthopédique le plus souvent par<br />

orthèse thermoplastique moulée sur<br />

mesure: gantelet de protection.


Immobilisation de la main<br />

Règles<br />

• Si immobilisation : respect <strong>des</strong> délais et de la<br />

position de protection articulaire.<br />

• Lors de tout appareillage ou de toute<br />

immobilisation, respect de la convergence <strong>des</strong><br />

doigts.


Immobilisation: métacarpo-phalangienne<br />

Principe<br />

• Une métacarpo-phalangienne saine va s'enraidir si on la<br />

maintient plus de 15 jours en extension, par rétraction <strong>des</strong><br />

ligaments collatéraux.<br />

• La plaque palmaire et la capsule antérieure <strong>des</strong> métacarpophalangienne<br />

ne se rétracte pas.<br />

En extension :<br />

ligaments latéraux<br />

relâchés<br />

MP fléchies de 60 à 70°<br />

En flexion :<br />

ligaments<br />

latéraux tendus


Immobilisation: interphalangienne<br />

proximale <strong>des</strong> doigts longs<br />

Principe<br />

• IPP fléchie: risque de rétraction de la plaque<br />

palmaire, donc immobilisation en extension.<br />

En flexion plaque<br />

palmaire relâchéé<br />

IPP en extension<br />

En extension<br />

plaque palmaire<br />

tendue


Immobilisation<br />

Prescription<br />

• Au total position d’immobilisation dite de protection car elle<br />

prévient les raideurs articulaires en maintenant tendu les<br />

ligaments: Orthèse en position « intrinsèque plus », les MP sont<br />

fléchies à 70°, les IP en extension ou très légère flexion (15°<br />

maximum).<br />

Position « intrinsèque plus »


Immobilisation: confection d’une orthèse<br />

thermoplastique moulée sur mesure


Immobilisation: confection d’une orthèse<br />

thermoplastique moulée sur mesure


Immobilisation: confection d’une orthèse<br />

thermoplastique moulée sur mesure


Mallet finger (doigt en maillet)<br />

Introduction<br />

• Il s’agit d’une lésion fermé de l’appareil extenseur<br />

au niveau de la phalange distale.<br />

• Lésions fréquentes lors de la pratique du sport,<br />

travailleurs manuel et activités quotidiennes<br />

courantes.<br />

• En l’absence de traitement, évolution vers une<br />

déformation permanente de l’extrémité distale du<br />

doigt.


Mallet finger (doigt en maillet)<br />

Epidémiologie<br />

• Survient préférentiellement sur <strong>des</strong> tendons<br />

fragilisés, hommes plus souvent atteints, entre<br />

35 et 50 ans.<br />

• Traumatisme mineur dans 42% <strong>des</strong> cas.<br />

• 3 type de lésions:<br />

• rupture sous-cutanée appareil extenseur,<br />

• avulsion petit fragment avec tendon,<br />

• fracture articulaire de l’IPD.


Mallet finger (doigt en maillet)<br />

Diagnostic<br />

• Il est clinique.<br />

• Traumatisme de l’extrémité distale du doigt.<br />

• Déformation caractéristique: flexion de la dernière<br />

phalange.<br />

• Déformation réductible passivement.<br />

• Absence d’extension active de la dernière phalange.


Mallet finger (doigt en maillet)<br />

Examen complémentaire<br />

• Radiographie de la main de face et de profil<br />

centrée sur le doigt traumatisé:<br />

• Evalue l’existence d’une fracture et ses<br />

caractéristiques: taille du fragment, déplacement,<br />

existence d’une subluxation.


Mallet finger (doigt en maillet)<br />

Traitement<br />

• Il est le plus souvent conservateur.<br />

• Immobilisation articulation IPD en rectitude<br />

avec une attelle de stark pour une durée de 2<br />

mois.


Mallet finger (doigt en maillet)<br />

Traitement chirurgical<br />

• Rarement proposé.<br />

• Indications quand elles existent:<br />

• Echecs traitement conservateur.<br />

• Lésions vues tardivement (> 1 mois)<br />

• <strong>Fracture</strong>s articulaires avec déplacement > 3 mm et/ou<br />

associées à une subluxation.


Premiers gestes en cas d’amputation<br />

partielle ou totale<br />

Introduction<br />

• Croissance <strong>des</strong> amputations accidentelles :<br />

augmentation temps libre + engouement pour le<br />

bricolage, le jardinage.<br />

• Amputation = section totale d’un fragment de<br />

doigt détaché du reste du membre.<br />

• Pronostic dépend:<br />

• rapidité de la réimplantation (idéale moins de 6<br />

heures),<br />

• qualité de conservation du fragment,<br />

• niveau de section.


Premiers gestes en cas d’amputation<br />

partielle ou totale<br />

Principes généraux<br />

• Moignon d’amputation:<br />

• Simple pansement compressif + surélévation du<br />

membre proximal.<br />

• Au besoin compression manuelle intermittente<br />

en regard de l’axe vasculaire.<br />

• Ne pas mettre de garrot = deuxième niveau<br />

lésionnel.<br />

• Clampage d’un gros vaisseau par pince<br />

hémostatique si amputation au bras.


Premiers gestes en cas d’amputation<br />

partielle ou totale<br />

Conditionnement<br />

• Ne perdre aucun temps pour tenter d’obtenir un<br />

nettoyage optimal du fragment amputé.<br />

• Fragment amputé conservé au sec et au frais:<br />

• Après simple rinçage au sérum physiologique<br />

puis séchage avec compresse.<br />

• Le placé dans une enveloppe étanche: sac<br />

plastique, flacon à prélèvement…<br />

• Placé cette enveloppe sur <strong>des</strong> glaçons, assure<br />

une protection <strong>des</strong> tissus contre l’anoxie à<br />

température de 4°C.


Premiers gestes en cas d’amputation<br />

partielle ou totale<br />

Acheminement au plus vite<br />

• Transporté le patient le plus rapidement au centre<br />

« SOS Main ».<br />

• Tolérance à l’ischémie:<br />

• Réimplantation à réaliser au mieux:<br />

• Avant la 4ème heure d’ischémie « chaude » (à t°<br />

ambiante), fragment amputé non conservé au froid<br />

ou amputation incomplète.<br />

• Avant la 6ème heure d’ischémie « froide »,<br />

fragment conservé au froid: amputation complète et<br />

bon conditionnement.<br />

• Laisser le patient à jeun.


Premiers gestes en cas d’amputation<br />

partielle ou totale<br />

En conclusion<br />

• Une amputation partielle empêchant le<br />

conditionnement correct par refroidissement du<br />

fragment amputé est plus urgente.<br />

• Le résultat final de la réimplantation est<br />

conditionné par:<br />

• le mécanisme et le niveau d’amputation,<br />

• le conditionnement et la durée d’ischémie du fragment,<br />

• la technique chirurgicale,<br />

• les soins et rééducation post-opératoire.


Stratégies de prise en charge :<br />

aspect médico-économique<br />

• La stabilité <strong>des</strong> articulations doit être testée avant toute prise de<br />

décision thérapeutique, en particulier au niveau de l’articulation<br />

métacarpo-phalangienne du pouce.<br />

• Les doigts doivent être immobilisés le moins souvent et le moins<br />

longtemps possible afin d’éviter leur enraidissement.<br />

• Un trouble de la convergence <strong>des</strong> doigts en flexion même<br />

mineur justifie un avis spécialisé.<br />

• Les amputations partielles ou totales doivent faire adresser le<br />

patient en chirurgie de la main sans délai, l’objectif étant la<br />

réimplantation.


Ateliers pratiques<br />

Exercices pratiques.<br />

Les points douloureux typiques<br />

Les manœuvres de tiroir<br />

Les manœuvres d'Adson de Wright et de Roos pour démasquer un<br />

problème vasculaire (amortissement ou disparition du pouls radial et<br />

crampe musculaire)<br />

Examen du scaphoïde : test de ballottement et manœuvre de WATSON


Ateliers pratiques<br />

Quelle est votre conduite à tenir devant cette fracture ?<br />

Patiente âgée de 74 ans


Ateliers pratiques<br />

Quelle est votre conduite à tenir devant cette fracture ?<br />

Patiente âgée de 37 ans


Ateliers pratiques<br />

Quelle est votre conduite à tenir devant cette fracture ?


Ateliers pratiques<br />

Quelle est votre conduite à tenir ?


Ateliers pratiques<br />

Quelle est votre conduite à tenir ?<br />

Chute sur le pouce.<br />

Douleur plus œdème de la MP.<br />

Présence d’une laxité.<br />

Echo normale.


Ateliers pratiques<br />

Examen clinique <strong>des</strong> traumatismes ligamentaires du poignet<br />

• Lésions ligamentaires du poignet souvent<br />

méconnues en urgence, signes cliniques peu parlant<br />

et radiographies normales, d’où un diagnostic tardif.<br />

• Importance d’un examen clinique bien conduit avec<br />

la recherche de points douloureux et/ ou de<br />

mouvements anormaux <strong>des</strong> os du carpe.


Ateliers pratiques<br />

Projection cutanée <strong>des</strong> éléments osseux.<br />

Lunatum Triquetrum<br />

Scaphoïde<br />

Capitatum<br />

Trapèze (grand os) Hamatum<br />

(os crochu)<br />

Trapézoïde


Luxation du carpe<br />

Rappel anatomique<br />

•<br />

Scaphoïde<br />

Lunatum<br />

Capitatum<br />

Trapézoïde (grand os)<br />

Trapèze<br />

Triquetrum<br />

Hamatum<br />

(os crochu)<br />

Pisiforme<br />

Lunatum<br />

Triquetrum<br />

Hamatum<br />

Capitatum<br />

Scaphoïde<br />

Trapèze<br />

5ème méta


Ateliers pratiques<br />

Les lésions scapho-lunaires<br />

• Mécanisme: chute sur le poignet en extension.<br />

• Douleur radiale et perte de la force progressive sont<br />

habituelles.<br />

• Plusieurs tests permettent de mettre en évidence les<br />

lésions.<br />

• Mais l’examen d’un poignet aigu est difficile.<br />

• La prescription d’une attelle anté-brachio-palmaire<br />

prenant la colonne du pouce est la règle.<br />

• Revoir le patient au 8ème jour pour affiner l’examen<br />

clinique, au moindre doute un arthroscanner est<br />

demandé.


Ateliers pratiques<br />

Anatomie scapho-lunaire


Ateliers pratiques<br />

Instabilité (entorse) scapho-lunaire


Ateliers pratiques<br />

Signe de la sonnette du scaphoïde<br />

Il consiste à palper avec le pouce la saillie palmaire du scaphoïde à la partie<br />

moyenne de la gouttière du pouls, tandis que l'index est placé dans la<br />

tabatière anatomique.<br />

En inclinaison ulnaire la saillie du<br />

tubercule scaphoïdien s'efface alors<br />

que celle du pôle proximal du<br />

scaphoïde augmente dans la<br />

tabatière anatomique. En inclinaison<br />

radiale, la saillie du tubercule<br />

scaphoïdien réapparaît dans la<br />

gouttière du pouls tandis que celle<br />

du pôle du scaphoïde disparaît au<br />

niveau de la tabatière anatomique.<br />

La perturbation de ce phénomène<br />

évoque une dissociation scapholunaire<br />

mais sa sensibilité est faible.


Ateliers pratiques<br />

Test du ballottement scapho-lunaire<br />

Il cherche à mettre en évidence <strong>des</strong> mouvements anormaux entre scaphoïde et lunatum. D'une<br />

main l'examinateur maintient le scaphoïde entre le pouce et l'index et de l'autre main le lunatum<br />

également entre pouce et index.<br />

On imprime alors de petits<br />

mouvements en sens<br />

contraire. L'appréciation<br />

d'une véritable instabilité<br />

reste difficile


Ateliers pratiques<br />

Manœuvre de flexion du poignet-extension <strong>des</strong> doigts<br />

Coude en appui, on met<br />

le poignet en flexion en<br />

demandant une<br />

extension <strong>des</strong> doigts.<br />

L'extension contrariée<br />

par un appui sur les<br />

ongles doit réveiller la<br />

douleur de l'interligne<br />

scapho-lunaire.


Ateliers pratiques<br />

Test de Watson<br />

L'examinateur et le patient sont face à face dans la position du bras de fer. L'index (ou les<br />

doigts) de l'examinateur est placé à la face dorsale du pôle proximal du scaphoïde, le pouce<br />

étant posé sur la tubérosité palmaire. L'autre main maintient les métacarpiens.<br />

Une pression ferme est appliquée sur la<br />

face palmaire du scaphoïde tandis que le<br />

poignet est placé en inclinaison ulnaire ce<br />

qui place le scaphoïde en extension. Lors<br />

du passage en inclinaison radiale, le<br />

scaphoïde ne peut se fléchir car il est<br />

maintenu par le pouce de l'examinateur.


Ateliers pratiques<br />

Syndrome du défilé thoraco-brachial<br />

• Ensemble <strong>des</strong> manifestations cliniques liées à la<br />

compression intermittente ou permanente <strong>des</strong> troncs<br />

du plexus brachial, de l’artère ou de la veine sousclavière<br />

lors de la traversée cervico-thoraco-brachiale.


Ateliers pratiques<br />

Syndrome du défilé thoraco-brachial<br />

• 6 zones de compressions:<br />

• Le défilé appareil suspenseur de la plèvre.<br />

• Le défilé inter-scalénique.<br />

• Le défilé pré-scalénique.<br />

• Le canal costo-claviculaire.<br />

• Le tunnel sous-pectoral.<br />

• Le billot huméral.<br />

Les 6 zones de compression


Ateliers pratiques<br />

Manœuvre d’Adson<br />

• Décrit par Alfred Washington Adson à la mayo clinic en 1927.<br />

• Sujet assis ou debout.<br />

• Bras en légère abduction et rétro-pulsion.<br />

• La tête est tournée du côté examiné.<br />

• Le patient réalise une inspiration profonde , l’examinateur palpe le pouls radial. La<br />

manœuvre est positive si le pouls disparaît.


Ateliers pratiques<br />

Manœuvre de Wright<br />

• Décrite par Wright en 1945. Test du chandelier<br />

statique.<br />

• Le membre examiné est placé en abduction à 180° et<br />

rotation externe du bras.<br />

• L’examinateur recherche une abolition du pouls, <strong>des</strong><br />

douleurs et <strong>des</strong> paresthésies.<br />

• Cette manoeuvre a été décrite comme exploration<br />

d’une compression au niveau du tunnel sous pectoral.


Ateliers pratiques<br />

Manœuvre de Roos<br />

• Le membre examiné est placé en position du « haut les mains ».<br />

• Le patient exécute alors <strong>des</strong> mouvements lents d’ouverture et de fermeture de<br />

la main. Le test est positif si une symptomatologie apparaît en moins de 40<br />

mouvements ou 3 minutes.<br />

• Il est souvent difficile de prolonger cet examen jusqu’aux 3 minutes<br />

recommandées en raison de l’apparition d’une symptomatologie douloureuse du<br />

membre supérieur et d’une fatigabilité au maintien de la position.


Ateliers pratiques<br />

Confection d’une immobilisation plâtrée


FIN PREMIERE JOURNEE<br />

MERCI DE VOTRE ATTENTION


Anconéus<br />

supinateur<br />

Court extenseur<br />

radial du carpe

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!