Le SIRE (Mirefleurs, Puy-de-Dôme) - geolab

d’établir des coupes (et notamment une grande coupe ouest-est ; fig. 17et 18) et de fouiller directement,
dans la partie ouest, le niveau inférieur, appelé 3j, qui s’est révélé extrêmement riche en pièces lithiques et
osseuses (fig. 15) . Nous avons pu observer deux zones fortement rubéfiées, pouvant être interprétées comme
des emplacements de foyers (fig. 16) . Des prélèvements micromorphologiques ont été effectués pour vérifier
cette hypothèse.
Le secteur E est placé entre les secteurs D et E. Pour dresser une grande coupe stratigraphique nord-sud entre
le haut et le bas de la zone fouillée (fig. 23), nous avons fouillé une étroite bande de la partie est du secteur E
(fig., 19, 20 et 21). Nous avons pu reconnaître l’existence l’extension du niveau 3j, avec une liaison nette avec
le haut (sect. D, c.3j) et probable vers le bas (sectCnord, c.3c). La liaison avec le sectCNord n’est toutefois
pas physiquement assurée, du fait de l’existence d’un gros bloc séparant les deux nappes de vestiges, mais elle
paraît presque certaine (fig; 23). Bien évidemment, il faudrait fouiller le secteur E sur une plus vaste surface
pour confirmer cette liaison
La zone C est située plus au sud, dans un endroit où le pendage est important et où la couche archéologique
est recouverte par d’importants recouvrements colluvionnaires plus récents. Des vestiges préhistoriques épars
se rencontrent dès la base des niveaux humifères.
Le niveau archéologique est bien en place, comme en témoignent la présence d’un foyer (déjà entrevu dans le
sondage 9 de 2002) et de nombreuses connexions osseuses. Il se développe sur un éboulis basaltiques provenant
de la décomposition de la coulée de basalte qui coiffe la colline marno-calcaire. Le niveau archéologique est
extrêmement riche en ossements, qui forment une véritable couche continue, semblable au célèbre « magma
de cheval » du gisement de Solutré. Le démontage de ce niveau s’est poursuivi en 2004, rendu fort long par
la richesse en mobilier et par le choix de
relever la localisation des pièces par deux
méthodes complémentaires : théodolite
Fig. 15 : vue générale de la partie centrale
du secteur D, avec le décapage du
niveau 3j.
laser couplé au logiciel Archéobase et
photographies numériques de chaque
pièce. La base de l’amas archéologique
n’a pas été atteinte. Pour le différencier du
matériel des secteurs A, B et D, nous avons
choisi de donner à ce « niveau » le nom de
3b. Nous avions, en parallèle, poursuivi
le décapage du secteur C vers le nord,
amenant la découverte d’un nouvel amas
de pièces archéologiques (essentiellement
d’ossements), en tous points comparable
à celui du secteur C Centre. Ayant observé
Fig. 16 : Sect. D, c. 3j. Zone rubéfiée et ocrée,
interprétable comme le fond d’un foyer à plat.
une coupure entre les deux amas, nous avons
choisi, par prudence, d’individualiser les pièces
dans un « niveau », baptisé 3c et le secteur a été
nommé secteur Cnord. Au nord-ouest, le secteur
C se prolonge sans hiatus dans un secteur, baptisé
secteur C Nord-Ouest.
Nous avions déjà noté en 2003 que certaines