Le SIRE (Mirefleurs, Puy-de-Dôme) - geolab
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Fig. 26 : <strong>Le</strong> Sire - Diversité <strong>de</strong>s silex <strong>de</strong> la craie.<br />
logiciel Archéobase (travail en cours), ce<br />
qui, ajouté aux données <strong>de</strong> localisation<br />
acquises lors <strong>de</strong> l’enregistrement au<br />
théodolite et aux pièces osseuses, permettra<br />
une analyse aisée <strong>de</strong> la répartition spatiale<br />
<strong>de</strong>s différents types d’artefacts sur le site,<br />
selon <strong>de</strong>s critères variés (matière première,<br />
typologie, technologie…) et multiples.<br />
<strong>Le</strong>s matières premières lithiques<br />
<strong>Le</strong>s matières premières lithiques présentent les caractéristiques générales déjà décrites antérieurement, à savoir<br />
la domination, en proportion, <strong>de</strong>s silex locaux (silex intraformationnels tertiaires <strong>de</strong> l’Oligocène supérieur),<br />
l’existence <strong>de</strong> quelques silex régionaux (brèches filoniennes silicifiées du secteur <strong>de</strong> Madriat, 63) et la présence<br />
<strong>de</strong> silex d’origine lointaine (silex <strong>de</strong> la craie du Turonien inférieur du Berry, calcarénites silicifiées du Turonien<br />
supérieur du secteur du Grand-Pressigny, silex <strong>de</strong> l’Infralias provenant très probablement du secteur <strong>de</strong> Saint-<br />
Jeanvrin (Cher), silex tertiaires d’origine inconnue (fig. 27), silex crétacés d’origine inconnue ; Surmely et<br />
Pasty, 2003) (Fig. 25 et 26)<br />
Aucun élément nouveau n’est à apporter à ce jour. Nous<br />
attendons beaucoup toutefois d’une étu<strong>de</strong> que nous <strong>de</strong>vrions<br />
conduire, par caractérisation géochimique et isotopique,<br />
<strong>de</strong>s silex crétacés. Ce travail, s’il est concluant, <strong>de</strong>vrait<br />
permettre d’avancer dans la voie <strong>de</strong> la détermination<br />
géogrpahique précise <strong>de</strong>s sources d’approvisionnement<br />
et <strong>de</strong>s comparaisons entre sites et cultures.<br />
Fig. 27 : Silex tertiaire allochtone<br />
Tableau 1bis : proportion <strong>de</strong> type <strong>de</strong> silex, selon les secteurs et les niveaux (en % pour chaque secteur)<br />
Secteur et niveau Silex turonien blond Silex tertiaire local<br />
Ensemble niveau 3a (2004-2005 3,3 94,6<br />
Ensemble niveau 3j 4,7 91,5<br />
Niveau inférieur (Sect. C et<br />
Cnord<br />
3,9 95,1<br />
Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la proportion <strong>de</strong>s différents types <strong>de</strong> matériaux utilisés, on n’observe pas <strong>de</strong> différences<br />
significatives entre les <strong>de</strong>ux niveaux (cf tableau 1bis).<br />
Typotechnologie<br />
De même, aucune différence marquante ne peut être observée entre les <strong>de</strong>ux niveaux du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la<br />
production lithique.<br />
Sur le plan du débitage, on observe la même volonté <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s supports laminaires et lamellaires réguliers<br />
et faiblement arqués, à partir <strong>de</strong> nucléus bipolaires ou plus souvent unipolaires (3/4 <strong>de</strong>s lames), par percussion